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Le Dragon ne Dort Jamais

Rappel du premier message :


-Les lumières de Nakamura sont en vue Colonel !
-Appelez aux poste de combat. Sans les cloches, uniquement les denden.
-A vos ordres Colonel !

Nakamura. Longtemps ce nom avait été synonyme de puissance, de force, un nom craint et redouté à une époque ou le Gouvernement était jeune, et ou les flottes guerrières des long bras se répandait impunément à travers Grand Line en brulant et pillant les iles et royaumes humains.

Un autre temps, une autre époque. Aujourd'hui la poigne de fer du Gouvernement Mondial tient le monde entier dans le creux de sa paume, et des peuples comme les long bras ne sont plus qu'une virgule de l'histoire, un paragraphe en bas d'une annexe que le temps efface doucement dans l’indifférence générale. Et Nakamura n'est maintenant plus qu'un gigantesque ghetto enclavé ou tout un peuple s'éteint lentement faute d'avoir su plier le genou à temps. Un bel exemple de la Justice implacable des cinq étoiles et du trône vide. Et une juste punition pour les exactions passées du peuple long bras.

Une juste punition et une clémence politique qui a permis aux long bras de conserver leur terre, un semblant de royaume, et le droit de continuer à glorifier les lointains exploits guerriers de leurs ancêtres tant qu'ils acceptaient de rester dans leur trou et de continuer à baisser la tête.

Mais les long bras ont la mémoire aussi courte que les hommes, et a force de boire en se prétendant aussi fort que leurs ancêtres, les seigneurs de Nakamura ont fini par se croire capable de défier le gouvernement mondial à nouveau. Ils ont accueilli un révolutionnaire, lui ont parlés, ont commercé et passé des accords avec lui, probablement persuadés que tout cela passerait inaperçu, ou pire, que les Cinq Étoiles laisseraient faire.

Et ce matin à leur réveil, ils vont découvrir que le vieux dragon a encore des griffes, et que contrairement à eux il n'oublie rien, et ne dort jamais.

-Colonel sur le pont ! Gardes à vous !
-Repos. Quelle est la situation ?
-Nos éclaireurs sont en vue des phares de Nakamura. Ils n'ont rien relevé d'anormal.
-La météo ?
-Inchangée et stable, garanti par la division scientifique.
-Des nouvelles du Commandant Kogaku et de l'amiral Levy ?
-Ils ont envoyé le signal convenu, ils sont prêts.
-Les troupes de la force disciplinaire ?
-Ils sont en train de finir d'embarquer dans les chaloupes de débarquement.
-Alors il est temps. Lancez la phase Un.


Et pendant que dans le port de Nakamura, les travailleurs les plus matinaux croisent à peine les noctambules les plus résistants, au large, l'implacable machine bien huilée de la Marine se met une fois de plus en marche pour broyer, écraser, et apporter à des barbares la parole civilisatrice du Gouvernement Mondial.
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Faisant front commun contre l'adversaire nous prenons le dessus. D'une botte impeccable Yamamoto porte le premier sang à l'adversaire, et soudain occupé à combattre pour sa vie, le monstrueux long bras se retrouve bien trop sollicité par nos assauts pour continuer à désorganiser notre défense.

Encore douloureusement meurtri par son arrivée foudroyante et ce début de duel en ma défaveur, je laisse au commandant le soin de l'assaut à outrance, tout en me saisissant chaque opportunité que je vois de gêner l'adversaire dans ses contre attaques ou de me glisser dans les failles de sa défense.

En plus, je commence à retrouver mon audition...

-Colonel !

Un cri m'avertit de l'arrivée sur les lieux d'un de mes officiers et d'un précieux renfort, la dotation que l'explosion subit plus tot m'a fait perdre quelque part dans les ruines. Lancée d'une main experte dans ma direction, la paire de menottes en granit marin m’atterrit dans la main, et profitant que le monstre tente d’enfoncer Yamamoto dans le sol d'un grand coup de son arme d'hast, je me jette d'un soru dans son dos. Ce qu'il me reste de lame se couvre de haki et plonge dans ses reins en un coup mortel qu'il voit évidemment venir, son corps se raidissant pour bloquer une fois de plus la frappe. Et pendant qu'il m'ignore comme on ignorerait un moustique en train de tenter une armure, c'est avec l'autre main que je frappe, lui collant ma paire de menottes contre l'épaule, et lui ôtant immédiatement ses pouvoirs et une bonne partie de sa force et de son énergie.

-Colonel Jakku, le sabotage du chantier naval est accompli. A vos ordres pour la détonation !

Hélas, au lieu de porter le coup de grâce, Yamamoto est agressé par une bête fauve pas du tout locale, et avec mon moignon d'épée, je dois me résoudre a une frappe beaucoup moins mortelle que prévue, plantant ma lame dans la cuisse à la recherche de veines et de tendons précieux avant de me jeter en arrière d'un soru, en abandonne mon bout de sabre, et surtout en y laissant la précieuse menotte, profondément plantée dans la plaie.

-Feu !

Une demi douzaine de pièces prennent pour cible le long bras encore privé de ses pouvoirs et sensiblement handicapé, pulvérisant le guerrier en ne laissant au milieu de la rue qu'une paire de pieds étrangement intacts...

-Les explosifs sont aussi installés sur le port !
-Et il n'y a plus de gaz !
-Lancez le départ !

Pendant que plusieurs escouades se portent à la rescousse de Yamamoto, je claudique jusqu'a la mer ou les chaloupes reviennent. Avec les pertes subies nous allons certainement pouvoir gagner une vague ou deux et gagner un temps significatif, il s'agit maintenant de s'assurer que nous embarquons en bon ordre et que nous n'abandonnions personne sur place...

-Qui a eu l'idée de mettre le feu a ce nuage ?
-Un soldat de la force disciplinaire monsieur. Il était la haut mais il est tombé. Il doit être mort.
-Vérifiez ! S'il y a un homme qui mérite une décoration, c'est celui la !

Et pendant que le officiers commencent à préparer un embarquement efficace, je rejoins l'équipe du génie responsable de la grande explosion qui se prépare. Quel que soit la façon dont se passera notre retraite, il est hors de question que la démolition échoue.


Le Dragon ne Dort Jamais - Page 2 Jakku_28
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- Je fais preuve d’une inutilité assez exceptionnelle, pesta le contre-amiral en voyant les deux officiers de l’élite gérer l’affrontement face au long-bras.

Il était maintenant temps de sonner la retraite. L’officier reprit son sombre regard et repartit à la rencontre de ses hommes qui, comme il l’avait ordonné, avaient stabilisé leurs positions et préparé un cocktail explosif pour raser davantage le port et couvrir leur départ. Comme l’avait observé Ethan, quelques instants plus tôt, les long-bras s’étaient attelés à la protection du palais et de leur souverain, estimant l’avancée des troupes gouvernementales dangereuse. Ainsi, un court répit était accordé, le temps de comprendre que l’envahisseur fuyait. Une armée enragée sortit d’un palais de plusieurs issues.

- Ethan, tout est prêt. Devons-nous lever le camp ?

- Progressivement, oui. Il faut pouvoir nous couvrir les uns et les autres. Ton unité placée aux abords de la plage partira la dernière. Quand le colonel Kattar et ses hommes reviendront, tu pourras procéder à l’explosion de tout le secteur.

Les navires alliés étaient prêts à accueillir les soldats, accueillants d'ores et déjà les premières escouades. L’ennemi arrivait assez rapidement. Les canonniers commencèrent à tirer pour les repousser, tandis que les tireurs d’élite s’attelaient également à ralentir leur avancée. De sa longue-vue, Levi aperçut le colonel Kattar avaler les rues à toute vitesse, accompagnée d'une palanquée de soldats, quelques survivants de la force disciplinaire et quelques-uns des siens. Les soldats du contre-amiral, formés de telle sorte à constituer d’un couloir, indiquèrent aux arrivants le chemin à suivre. Les deux officiers croisèrent leur regard. Yamamoto semblait mal en point mais conservait sa mine ordinaire. Rien de bien grave.

- Repli ! Repli ! Hurla le commodore Mattlefield.

À l’aide de son fusil de précision, il tira sur un petit détonateur placé un peu plus bas, qui actionna aussitôt les explosifs. L’explosion fut d’une grandeur totalement imprévue. Toujours en pleine course, Ethan ne put s’empêcher d’admirer la beauté de ce spectacle. Naturellement, la course des poursuivant fut stoppée par cette chaine d’explosions. Ethan félicita son vieil ami pour le tir. S’il venait à l’esprit de les poursuivre davantage, en plus du retard considérable, les long-bras devront faire face à de nombreux pièges, comme des mines, par exemple.

La marine déserta complètement ses positions. Une fois le nuage de fumée de dissipé, les long-bras purent constater un vide flagrant, au milieu de toutes les destructions causées par cette bataille. Un peu plus loin, en direction des bas-fonds, ils virent les derniers soldats embarquer dans des barques en direction de leur navire situé un peu plus loin. Tandis que l’un des long-bras brandit sa lame pour annoncer l’attaque, une balle vint percer la pupille de ce dernier avant de ressortir à l’arrière du crâne. L’engouement fut stoppé immédiatement.

Au loin, ils purent voir un homme au sol, le commodore Mattlefield qui les tenait en joue. Au-dessus de lui, Levi se tenait debout et signifiait la négation en faisant des allers-retours avec son index. Il était rare de voir des officiers monter à bord les derniers, mais ils refusaient tous deux de laisser des camarades derrière eux. Surtout Daniel qui convainquit son ami du bienfondé de la chose. Ethan était respecté de par son grade, ses faits d’arme, mais aussi son caractère froid et parfois agressif. “Danny”, comme il était permis de l’appeler, lui suggéra d’ajouter un statut “paternel” pour diversifier son panel. Plus il serait élargi et plus il y aura d’hommes qui l’aduleront.

- À ton tour, Dan’.

Le commodore monta et partit avec les soldats restants. Pour leur laisser le temps d’arriver à bon port, décida de passer à l’offensive. Sur place, il tournoya sur lui-même de plus en plus vite. La vitesse accéléra et on eut cru voir un léger tourbillon se former. Rapidement, des lames d’air se détachèrent de ce tourbillon et se dirigèrent en direction des longs-bras qui n’eurent le temps de réagir. Mais d’autres arrivèrent des autres recoins de l’île. Il était grand temps de partir. Le contre-amiral prit une grande impulsion pour sauter et s’envoler en direction du navire, laissant derrière lui l’ennemi qui tirait sans trop de précision. Leurs canons étaient morts, alors tenter d’atteindre les navires leur était maintenant impossible. Les explosions continuaient, tandis que des malins se jetaient dans les mines.

On pouvait parler d’une victoire. Ethan comprit qu’il devait évoluer en bien des points, notamment dans la gestion de ses hommes. Cette mission ne lui avait pas été attribuée au hasard, encore moins en compagnie de ce colonel d’élite qui gérait les stratégies et les différentes manœuvres comme un chef d’orchestre. Il avait d’un côté la force brute avec Yamamoto, puis l’aspect plutôt tactique de l’autre avec Jakku. Il ne pouvait pas se trouver dans meilleure école que celle-ci.

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Il est solide le bougre, on leur donne quoi à manger à ces gaillards ? Depuis quand on retrouve des gens de ce niveau aussi bas sur Grand Line ? Après une série de bottes combinées qui nous permettent d’infliger des blessures légères au tas de caillou, Jakku profite que le gros moche se mette à me frapper dessus comme un forcené. Cela n’avait d’ailleurs sans doute rien à voir par rapport à la raison qu’il avait eu pour manger son fruit et avoir une arme aussi longue. Je n’ai en rien mis sa virilité en doute en le traitant de mou de ma tige qui compense et qui a eu besoin d’un coup de pouce pour ne pas que sa femme lui demande le divorce car il n’a vraiment rien d’intéressant à offrir… Qu’ils sont susceptibles ces longs-bras quand même, ils ne peuvent même pas prendre une plaisanterie. Je n’aurai peut-être pas dû continuer dans la métaphore en lui expliquant que s’il maniait sa lance comme son engin, pas étonnant qu’il s’en retrouve à ce type de subterfuge de vieux lâche impotent.

Néanmoins, alors que Jakku parvient enfin à mettre fin au barrages d’assaut du colosses en lui assénant un revers de menotte, mon regard est attiré par une tache floue dans mon champ de vision périphérique qui me force à pivoter, et reculer laissant le colonel seul au prise avec son adversaire. C’est alors que des crocs s’enfoncent dans mon avant-bras droit, levé. J’ai à peine le temps de couvrir mon bras de fluide pour limiter la casse et remarquer qu’au bout des crocs se trouve un tigre surdimensionné… vraiment ? un tigre maintenant ? Mais c’est quoi cette ménagerie ? Je parviens tant bien que mal à utiliser mon bras libre pour tenter d’éviter que le gros chats ne m’éventre, ne me laissant que pour seul choix de tenter des coups de genoux malhabile pour me défaire de l’animal. Bordel, je suis mal, autant les humanoïdes je sais gérer, mais les bestiaux c’est pas la même limonade, y’a pas vraiment d’art martiaux pour contrer ces bestioles. Je ne dois alors mon salut qu’a des hommes de Jakku qui après avoir criblé le cuir de la bête de plomb la finissent à coup de baïonnettes. Je les remercie du chef, et fais une petite note dans un coin de ma tête pour me rappeler qu’il va falloir que je me recrute un nouvel équipage, ou du moins, une bande de combattants aguerris capable de me suivre sur le champ de bataille. J’avais perdu tout mes hommes lors des évènements du G5, et il était à présent temps de faire leur deuil et de former une nouvelle équipe. C’est alors qu’Ethan arrive sur ces entrefaites, alors qu’un toubib enroule un linge autour de mon bras.

-Eh Ethan, regarde ! je me suis fait mordre par un tigre, ça pisse le sang ! Tu penses que ça fera de belles cicatrices ?

Le doc finit de me fixer rapidement, et on bat en retraite, tous les points stratégiques ont été travaillés par les équipes de sapes, et il ne reste plus qu’à lancer les feux d’artifices, profiter du spectacle, ignorer le désastre humain qu’aura été cette opération, et annoncer à ce bon vieux Tetsuda qu’on a tout bien cassé comme il voulait et qu’il faudrait sans doute des décennies pour que la ville récupère sa splendeur d’antan. Une fois à bord je regarde laconiquement le paysage, le lieu dévasté, les prouesses architecturales ne sont plus que des tombeaux en ruines. Le port ne sera bientôt plus qu’un tas de gravats inertes. Les morts se compte par milliers et les embarcations seront bien plus légères sur le retour. Tout ça pour quoi ? un simple exemple, ou une attaque avec une vrai importance stratégique ? Vivement que je puisse à nouveau voguer et me contenter d’affronter des forbans au large, là au moins il y a de l’humanité… Je doute cela dit que les jours de navigations en tant qu'électron libre sont révolus. Je suis devenu une pièce trop importante de l'échiquier de la marine pour ne plus crouler sous le poids des responsabilités. Si l'attaque a été réalisé avec trois jeunes officiers, ce n'est pas sans raisons. C'est les premières notes d'un requiem écrits pour les criminels, un requiem qui annonce qu'une nouvelle génération de loup de mer à vu le jour. Demain, dans les journaux sera écrit en grand, ennemis du monde, prenez garde, la nouvelle génération d'officiers est arrivée à maturité et ils seront sans pitié. Ce genre d'attaques, est juste un massacre déplorable. Mais c’est ainsi que marche la marine, et qu’elle doit fonctionner. Si un imprudent marche sur la queue du dragon, il ne doit rester en vestige de sa bêtises que des restes incandescents.

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