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[Mission] Un escargot cyber pour Cendre

Moi qui pensais avoir le temps d’aller retrouver mes compagnons sur Clock Work Island, c’est encore partie remise. Nous nous sommes perdus pendant la bataille de Kanokuni. Apparemment, ils s’en sont tirés sans soucis. Moi, il a fallu qu’on me libère d’un convoi qui m’amenait au gibet. Depuis cette évasion, les choses se sont succédées à une vitesse folle. Pendant ma détention, la révolution avait réussi quelques coups d’éclats lui permettant de sortir un peu de l’ombre. Puis les rencontres que je faisais de mission en mission pour la révolution me donnaient de plus en plus de sollicitations. Cette fois-ci, c’est Cendre qui m’avait contacté. Il avait été libéré en même temps que moi. Il cherchait à être plus performant et pour cela, il avait besoin qu’on dérobe quelque chose pour lui.

Autant, les informations que l’on avait du Don des Saint étaient vraiment complète. Autant pour cette mission-ci ce que l’on savait tenait sur un timbre-poste. Notre destination Juicy Berry, une ile indépendante du gouvernement mondial fournissant la majorité de l’or faisant les Berry. Bref une ile de paranoïaque voulant protéger leur trésor. La seule chance que l’on avait, c’était que la firme qui avait développé la technologie que Cendre visait était apparemment indépendante de ceux qui « fabrique » l’or. C’était tous ce qu’on savait. Ha, non ! Sin Ulator avait les moyens de se payer une belle milice pour protéger ses recherches.

J’étais encore perplexe quand notre navire approcha de Juicy Berry. L’ile semblait être un ensemble de python rocheux blanc assez peu hospitalier. Pourtant, les bâtiments que l’on voyait de loin étaient imposant et luxueux. J’arrêtai d’observer l’ile quand je me rendis compte qu’une véritable flotte de guerre de la marine stationnait aux abords de l’ile. Il me semblait pourtant qu’on m’avait dit que l’ile était indépendante.

« Kardelya ! L’ile n’est pas censée être indépendante de la marine ? Pourquoi une flotte de guerre est-elle là ? Tu crois qu’ils sont là pour nous ? »

Kardelya serait ma partenaire pour cette infiltration. L’excuse de guerre de Ragnar me semblait moins fonceuse que lui. Puis de toute manière, Cendra devait avoir choisi de gens discret et efficace. Enfin, je l’espérais. Il n’y avait rien à faire la peur de me faire capturer et torturer à nouveau était toujours présente quand j’évaluais les situations.

« D’ailleurs, tu crois qu’il faut que je me déguise ?
Ben à cause de ma prime. Tu es primée aussi, non ? Je ne suis pas sûr qu’ils nous accueillent à bras ouvert. »


[Mission] Un escargot cyber pour Cendre 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2[Mission] Un escargot cyber pour Cendre Kuroko.no.Basuke.600.1903798 [Mission] Un escargot cyber pour Cendre Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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Après avoir passé autant de temps près de Ragnar, pour diverses missions, j'avais presque oublié que je pouvais partir sur d'autres activités avec d'autres révolutionnaires.
Ici, je dois récupérer une technologie pour une opération d'envergure, avec Yukikurai, un grand révolutionnaire et qui sera clairement d'un grand renfort pour cette mission.

Je bloque un moment devant l'île que nous devons "investir", alors que je me remémore diverses choses que j'ai pu chercher sur cet endroit.
Mais clairement, Yukikurai met rapidement le doigt sur un problème majeur, à savoir la présence de la Marine sur place. Ce n'était vraiment pas prévu au programme et ça risque de nous compliquer la tâche... même si en vrai...

- Hum... Soit la Marine est là pour essayer de faire basculer l'endroit de leur coté, soit ils sont là pour affaires ou transporter une marchandise...
S'ils sont là pour nous par contre... je ne sais pas trop... Cela amènerait à étudier la possibilité que nous ayons eu une fuite d'informations sur l’opération et ça va trop nous détourner de notre objectif...


Une taupe... cette possibilité peut être probable, mais en vrai, avec l'opération d'envergure qui s'annonce et à laquelle nous participons, on risque de trop partir dans tous les sens et de saborder la mission principale...

Je grimace en frottant mon front un temps, avant de tourner la tête vers Yukikurai:

- Dans tous les cas, que notre mission soit spoliée ou non, l'idée du déguisement est effectivement excellente et on pourra le combiner avec de l'infiltration basique ou une diversion.
Voyons... Comment procéder?
Nous pourrions exploiter la présence de la Marine, pour faire se retourner une faction l'une contre l'autre et profiter de la diversion pour récupérer la technologie. Genre, si les militaires viennent déposer un butin ou je ne sais quoi d'autre, nous pourrions faire en sorte qu'ils pensent que Juice Berry veut utiliser leur or pour quelque chose, un bâtiment ou je ne sais quoi d'autre...
Si on se rend compte que Juice Berry veut s'affilier au gouvernement, on peut essayer de saborder les négociations, par exemple en mettant de fausses preuves sur l'appartenance de Juice Berry à un réseau criminel ou anti-gouvernement.
Dans tous les cas, il faudra camoufler notre infiltration avec le maximum de bazar possible, parce que nous n'avons pas les forces armées pour un assaut frontal, face à une "coalition" Marine - Juice Berry.
Aussi, la chose qui pourrait aider, ce serait de chercher les manifestes de l’entrepôt ciblé, pour éviter de passer cinq heures en territoire hostile, à chercher l'objet.


Le cerveau fonctionnant à plein régime, je m'allume une cigarette et tire une longue taffe dessus, soupirant longuement en continuant de réfléchir aux multiples façons d'aborder cette mission, en espérant avoir de l'aide Yukikurai...
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« Bon, on ne me reconnait pas trop et je ne suis pas trop voyant ?
Ok, parfait. Je te propose de faire un tour tranquillement dans la ville, pour confirmer ou infirmer plusieurs des scénarios envisagés. On se retrouve ici sur le navire ou dans un bistrot dans disons deux heures ?
Allez c’est parti. »


Nous avions accosté dans le port. Un port bien entretenu ou récent. Il était sommes toutes classique, ce qui m’impressionna fut la taille et le nombre des navires que l’on chargeait et déchargeait. Cette ile devait avoir un commerce prospère pour avoir autant de gros tonnage à l’ancre en même temps. Une fois sur les quais, je me dis que je ne devrais peut-être pas allez plus loin que le port pour avoir des informations utiles.

Je me frayai un chemin jusqu’à la terre ferme. Ensuite, je me laissai guider pour le bruit et l’odeur de la taverne la plus proche. J’en avais vu de bien pire dans de nombreuses iles. Elle était propre, à l’extérieur, un peu collante et animée à l’intérieur. Bref une taverne de marin. A mon entrée, les conversations ont malgré tout diminué d’intensité. C’était étrange, en général le premier établissement en bord de mer accueil tout le monde à bras ouvert. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont souvent assez miteux. Une fois au bar, le barman me dévisagea jusqu’à ce que je sorte ma bourse pour passer commande.

« Bonjour… »
« Bonjour étranger, qu’est-ce que je te sers ? »
« Bonjour, je vais prendre une petite bière. Dites pourquoi tout le monde m’a regardé comme cela ? C’est étrange, même les marins m’ont dévisagé. »
« Ha, vous savez, ici c’est Juicy Berry et l’on n’aime pas trop les gens qui n’ont pas de Berry. Les petits voleurs qui se disent qu’ils vont faire un bon coup ici sont fréquent, mais le pire ce sont les mendiants qui viennent tenter leur change sur l’ile du Berry. »
« Je comprends mieux, tout le monde avait peur que je vienne faire des ennuis. »
« Ben oui, surtout que votre tenue est assez usée, si je peux me permettre. »
« Vous savez, je ne me suis pas changé avant de quitter le navire. Je brulais d’impatience de fouler à nouveau la terre ferme et de boire une chope fraiche. »
« Dans ce cas, je vous conseils de vous habiller un peu mieux si vous comptez aller en ville. »
« Oh ? Merci du conseil. »


J’expédiai ma bière assez rapidement. Je n’avais pas menti sur mon envie de boire un coup. Par contre, non avions choisi les mauvais déguisements. Je rattrapai Kardelya qui n’avait pas encore quitter le port.

« Ah, te voilà. Nous ferions mieux de nous changer. » Sous son regard incrédule, qui semblait me dire mais on vient de passer une heure à les choisir, je m’expliquai.
« Il semblerait que cette ile qui fabrique les Berry, n’aime pas la pauvreté. Les mendiants ne font pas de vieux os ici. Il vaudrait mieux que l’on opte pour quelque chose de plus habillé. »

Une fois vêtu de vêtement qui me semblait convenir à l’ile, je repartis pour l’explorer. Cette fois-ci, en y regardant de plus près, je me rendis compte que les matelots de tout le navire avaient revêtu lors plus belle uniforme. J’étais dans le ton ce coup-ci. Enfin j’espérais. La première chose que je voulais vérifier c’était les forces en présence sur l’ile. Les mouettes étaient toujours les plus faciles à repérer. Il n’y avait pas de navire arborant le symbole de la marine à quai et je ne vis pas plus d’uniforme dans le port. En général, il y avait toujours des soldats dans un port. Il ne devait donc pas y avoir de marine sur l’ile. Du moins pas en uniforme. Si je devais essayer de repérer un membre du cypher pole, c’était pratiquement peine perdue. Autant se dire qu’il n’y en avait pas, les chances de tomber nez à nez avec eux était très faibles. D’autant plus que rien ne disait qu’il était là.

C’est en montant une volée de marche que je me demandai, mais qui est-ce qui fait la loi ici, si c’est bel et bien une nation indépendante. Je n’eus pas trop à chercher, rapidement un homme armé, avec de la bonne qualité me dévisagea. Plus loin, même regard, même armes, mais pas vraiment les mêmes vêtements. Cela faisait penser à des mercenaires plutôt qu’à des soldats de carrières.

Ho bordel, je me suis déjà perdu. Ça m’apprendra de ne regarder que les gens et pas la ville. Elle a l’air assez tentaculaire et pas forcément super organisée. D’ailleurs pourquoi est-ce que j’ai quitté la rue principale. Ce n’était pas mon intention. Sans m’en rendre compte j’humai l’air et reconnu l’odeur qui m’avait attirée. C’était celle du métal en fusion, de la fumée et de la transpiration. J’allais aller voir la sidérurgie locale, quand je me souvins que c’était sans doute de l’or qu’ils coulaient. Je risquais de m’attirer des ennuis pour rien. Le temps que je me retrouve, ça devrait à peu prêt être l’heure de retrouver Kardelya.


[Mission] Un escargot cyber pour Cendre 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2[Mission] Un escargot cyber pour Cendre Kuroko.no.Basuke.600.1903798 [Mission] Un escargot cyber pour Cendre Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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Je devrai vraiment faire une réserve de vêtements de rechange, de maquillage, voire des perruques, pour mes prochaines infiltrations. Là, je dois encore me contenter d'un bandana bleu foncé camouflant mes cheveux blonds, un débardeur violet, un bermuda noir et des chaussures en toile noires. Ce n'est vraiment pas varié et selon la situation, ça peut clairement être handicapant, selon la situation et je dois en plus gérer ma prime se faisant de plus en plus élevée.

- Retrouvons-nous sur le bateau de préférence: avec nos primes et la présence de la Marine, il vaut mieux éviter de se balader trop longtemps dans les environs, même déguisés.

Sur ce, chacun part de son coté, pour explorer l'île, qui s'avère bien vite être une petite forteresse. Certes, je ne me fais pas contrôler tous les cent mètres, mais je vois bien les infrastructures environnantes et je devine que la sécurité près des "lieux importants" est très importante.
Concernant notre mission, je devine l'entrepôt au loin, mais je dois encore battre en retraite, me rendant compte d'un problème: les gens commencent trop à me dévisager. Après, ce ne sont pas les regard de gens reconnaissant ma vraie identité, mais plus... comme s'ils regardaient une bouse en train de marcher...

Yukikurai vient peu de temps après confirmer mes doutes, en me disant que cette île est assez élitiste et regardante sur la "richesse visuelle" des gens. Bon... revenons donc nous changer...
Cette fois, je récupère mon pantalon de costume et ma chemise grise, délaissant mon bandana, mais tressant mes cheveux en une longue natte, pour différencier de mon avis de recherche et prenant un peu de suie pour les noircir. Je bataille un peu, pour me retrouver avec des cheveux plus sombre, en espérant qu'il ne se mette pas à pleuvoir.

La suite de la visite n'est guère plus productive, même si je vois bien que l'entrepôt qui nous intéresse a une protection sommaire, contrairement aux environs de la chambre forte principale, où on ne peut pas clairement s'approcher sans se faire intercepter par un automate ou un garde.
Je croise de temps à autre la Marine, soit en patrouille, soit en train de parler avec quelques locaux.

Le soir venu, nous faisons un débriefing avec Yukikurai:

- Bon... Si ces types sont portés sur la richesse, on va saper un peu leur "réputation".
On pourrait répandre une rumeur selon laquelle l'île a un stock d'or factice quelque part, de préférence dans une zone à l'opposé de l'entrepôt que l'on va fouiller. On peut même dire qu'ils ont des plaques d'impression pour les pièces, avec des potentiels faussaires engagés chez eux.
De la contrefaçon devrait faire tilter les deux camps et les faire paniquer, se méfiant l'un de l'autre et les faisant s'agglutiner autour de la zone concernée.
Nous pourrions profiter de ce chaos pour infiltrer l'entrepôt et récupérer l'escargophone au plus vite.
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Bonjour/bonsoir,

Auriez vous des difficultés avec cette mission ?

Cela fait plus d'un mois qu'elle a débuté et voilà plus d'une semaine que vous n'avez pas posté.
Des nouvelles ?

Si pas de messages dans les prochains jours, je repasserais pour conclure le sujet.
    Le plan de Kardelya n’était pas la première chose à laquelle j’aurais pensé après ma visite de l’ile. Cependant, il m’avait l’air plus rapide que de faire cinquante filatures et de tenter d’avoir des informations sur l’usine à cambrioler. C’était bien pour ça que l’on ne travaillait pas seul sur ce genre de mission. Les connaissances et l’expérience de l’autre nous aidaient à nous adapter à la situation et surtout à son évolution. Ok qu’elles sont les étapes pour appliquer ce plan de manière efficace.

    « Ca me semble pas mal comme plan. Ce sera plus rapide que de récolter des informations sur un lieu secret. Cependant, je crois qu’il y a deux choses à ne pas négliger pour que cela nous fournisse une diversion suffisamment efficace. D’abord le lieu où l’on veut que l’agitation se passe. Il faudrait que ce soit suffisamment loin pour nous laisser le champ libre, mais assez proche pour qu’une partie des gardes de l’usine aillent voir ce qu’il se passe. Ensuite, il faut trouver les factions qui s’oppose et un lieu possible pour leur planque. Une bonne rumeur doit avoir une base solide qui parlent au pus grand nombre, sinon elle risque de ne pas prendre. »

    « Du coup, je crois que l’on va devoir écumer les bars et tavernes cette nuit, pour laisser trainer nos oreilles. Je pense que l’on peut dire qu’ils n’aiment pas les pauvres. Ils n’ont pas l’air de trop apprécier les nouveaux venus. Si l’on trouve le nom d’un nouvel arrivant aux dents longues qui jouent des coudes pour s’offrir une part du gâteau, on aura notre cible idéale. »

    « Oui, plus j’y réfléchis plus je me dis que c’est faisable. Leur fierté c’est leur or. C’est ça qui fait vivre et survivre l’endroit. Je n’ai pas vu de terre cultivable dans le coin. Et vu la taille du port, ce ne serait pas déconnant qu’ils importent pratiquement tout. Faire croire à un faussaire qui produit du faux or et l’expédie depuis Juicy Berry pour se servir de leur aura, de leur nom. Ça va marcher. Il ne faut plus que quelques noms et quelques lieux pour que cela prenne. Je te propose d’écumer les tavernes ce soir et de visiter l’ile en repérant les détails qu’il nous manque demain matin. Si cela te va ? »


    Alors que j’allais quitter Kardelya pour partir à la chasse aux informations, une idée vient me turlupiner.

    « Par contre, comment saura-t-on que la rumeur aura prise ? Je n’ai encore jamais fait ça. Combien de temps cela va-t-il prendre ? »

    C’est parti pour la chasse aux informations. Maintenant que je sais ce dont j’ai besoin, je peaufine un petit plan de derrière les fagots. Bon cela va nous coûter pas de berry, mais bon jouer les pingres sur Juicy Berry ce n’est pas une très bonne idée. Je crois. J’avais repéré un bar à la frontière entre le quartier portuaire et le quartier « central » des fonderies. Cela me semble être l’endroit parfait. Il devrait y avoir une mixité entre les marins et les fondeurs. Deux fois plus de rumeurs en somme. De toute façon, ma cible est le barman. Ils savent toujours tout.

    Devant l’établissement une pancarte annonce bière du mois 500B. Houlà, ça va sérieusement piquer le portefeuille. Je me compose mon rôle. Port de tête altier, pas de surprise devant la qualité du mobilier. Un brin de suffisance. Bref, j’imite les connards que j’ai pu observer sur le Don des Saints. Avec ma démarche de pette cul, on me regarde quand même quand je rentre, mais cela semble moins les déranger.

    « Bien le bonsoir tavernier. Une pinte de votre bière du mois s’il vous plait. »
    « Merci mon brave. Je me présente, Don Diego de LasVegas. J’ai entendu dire qu’il y avait de l’argent à ce faire par ici si on avait de sérieux fond de base. »


    Je ponctuai ma tirade en déposant, ma généreuse bourse bien rebondie sur le bar. L’hameçon était jeté, il n’y avait plus qu’à voir ce que j’allais remonter.

    Spoiler:


    [Mission] Un escargot cyber pour Cendre 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2[Mission] Un escargot cyber pour Cendre Kuroko.no.Basuke.600.1903798 [Mission] Un escargot cyber pour Cendre Steamp10
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    J'écoute attentivement les remarques de Yukikurai, étant toujours plus intéressé par les réactions à mes plans que par les plans en eux-même.
    Je ne prétends clairement pas avoir solution à tout et je me repose comme je peux sur les autres, pour avoir le plan le plus "parfait" possible, afin de pouvoir gérer au mieux la mission.

    Ici, les précisions données et suggérées par mon frère d'armes sont des plus enrichissantes et ça m'aide à d'avantage échafauder le plan dans mon esprit, surtout avec le fait que l'on doive gérer la situation assez rapidement, pour pouvoir apporter notre pierre au majestueux édifice construit plus loin.
    On ne peut clairement pas perdre des jours d'observation ici, alors que le petit objet que l'on cherche est aussi précieux à la cause.

    - Hum... Je vais gérer l'obtention d'informations avec mon bras droit, une experte de l'infiltration. En jouant bien, nous devrions avoir la composition de l'île et les dernières arrivées sur l'île. Avec de la chance, on peut même avoir des observations des gardes sur de potentiels dangers sur l'île. Il faut que je me renseigne sur ça, mais au moins, avec cette discussion, je sais déjà un peu mieux quoi chercher.
    Si vraiment ils sont aussi confiants en leur sécurité et si fiers de leur or, quelque chose qui touche à ces deux points devrait suffisamment les faire paniquer pour qu'on le voit. Mais grossièrement, on va surtout se concentrer sur une surveillance relâchée autour de l'entrepôt que l'on cible, donc on va surtout devoir les éloigner vers une "cible" à l'opposée de l'île. Mais là, il faudra déjà avoir une idée plus globale des diverses constructions de l'île.


    Finalement, la nuit est très longue pour Skela et moi. La Zoan Tontatta compte sur sa forme de chat, ainsi que sa rapidité et son agilité naturelle, pour se faufiler partout comme elle veut.
    Pour ma part, je suis en contact Den Den Mushi avec elle assez régulièrement, alors que je passe la nuit à tourner dans l'île.
    Bon, j'ai souvent des contrôles de la part de gardes, mais vu que je n'ai pas d'armes sur moi et que je ne fais que prendre l'air pour chercher le sommeil, pour retourner travailler en forme le lendemain, ils n'insistent pas trop.

    Mais à trois reprises, les sentinelles semblent plus nerveuses, comme la fois où je m'approche d'un entrepôt qui semble désaffecté, aux vitres sales et entouré de grillages. Je prétexte le fait que je suis nouvellement embauchée et que je ne connais pas bien l'île, m'excusant de les déranger dans leur travail.
    Repartant bien vite, je me cache cependant plus loin, pour observer de loin les va-et-vient des sentinelles, qui semblent passer pas mal de temps dans un endroit semblant insignifiant, vide et surtout isolé...

    Durant ma reconnaissance, j'ai divers rapports de Skela, qui fouille les casernes des gardes et je peux mettre bout-à-bout ses découvertes très enrichissantes.

    - Capitaine, la sécurité est surtout renforcée autour des mines actuellement exploitées. Un peu partout sur l'île, des anciens équipements sont abandonnés, après que tout l'or d'un pic soit prélevé. Ils lancent parfois des chantiers de démantèlement des anciennes infrastructures, mais ça prend du temps, parce qu'ils déplacent constamment les ouvriers d'une mine à l'autre, pour ne pas réduire la production d'or, qui doit être quasi-continue.
    Ces anciennes structures, galeries et entrepôts de stockage  sont cependant souvent surveillés, parce que ça peut servir de repaires de bandits ou même simplement de "squatteurs" et ils se font bien vite expulser, pour préserver la "bonne réputation" de l'île.


    Quelques heures plus tard, je n'insiste pas trop, me disant que plus la nuit avance et plus mon alibi de "je n'arrive pas à dormir" va finir par s'épuiser et ils vont finir par m'enfermer ou m’assommer, pour que je puisse être en forme pour travailler dans leurs mines...

    ++++++

    Le lendemain matin, je me réveille un peu fatiguée, après avoir peu dormi. J'ai attendu une heure après mon arrivée sur le navire, pour voir revenir ma navigatrice, m'inquiétant de la voir s'absenter comme ça. Avec son coté candide, je n'aime pas tellement la laisser sans surveillance et c'est un peu la raison pour laquelle je lui demande parfois de s'isoler pour me faire un rapport, histoire de lui rappeler la mission...

    Avec les nombreuses informations que j'ai accumulé avec Skela et Yukikurai, je peux échafauder un plan plus précis à ce dernier:

    - Donc... En exploitant le coté "précieux" de cette île et sa "haine des pauvres", les anciens bâtiments abandonnés un peu partout sur l'île, le fait que des sans-abri sou des voleurs se cachent dans ces coins isolés, j'ai quelques suggestions.
    Skela a trouvé quelques horaires pour les patrouilles, constatant que sur certaines heures, il peut y avoir jusqu'à cinq minutes de flottement entre deux groupes de sentinelles.
    Nous pourrions peut-être faire croire que certains endroits sont squattés par des brigands, par exemple en dispersant un peu d'équipement à gauche à droite, comme des pioches, des pelles ou du matériel d'escalade, pour faire croire que des gens récupèrent de l'or en dehors des "circuits classiques".
    Nous savons déjà où sont les entrepôts, alors récupérer des petites quantités de matériel durant ces flottements dans les patrouilles, en l'espace de deux trois minutes, ça permettra de monter une couverture à l'opposé de l'île.
    Une fois que nous aurons préparé les "planques d'équipement", nous lancerons une rumeur selon laquelle des gens escaladeraient un pic rocheux le soir, bien loin du circuit classique. Là-bas, les autorités tomberaient sur des grillages que j'aurai découpé à distance avec des lames de vent légères, pour ne pas me faire repérer. Ils tomberaient ensuite sur le matériel dispersé d'une planque à l'autre, amenant à des fouilles plus poussées et peut-être un renforcement des patrouilles dans ce coin-là, nous permettant de piller "notre" entrepôt.
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    Je n’allais pas être déçu de ma touche et je n’eus pas trop à attendre pour m’en rendre compte. Le barman se renfrogna à moitié. Il semblait partagé entre la satisfaction de la vue de ma bourse bien rebondie et l’idée d’avoir affaire à un autre parvenu. En bon commerçant, il commença par se montrer mielleux, pour que je dépense le plus possible.

    « Et bien monsieur de Lasvegas, à vrai dire cette ile c’est plus faites à la sueur des fronts qu’à grand coup de Berry. L’ile n’aura jamais trop d’âme entreprenante. Pour votre prochain verre puis-je vous conseiller ce sake de l’ile des hommes poissons ? C’est un régale pour les connaisseurs telle que vous mon brave. »
    « C’est bien gentil, mais je préfère la bière et celle-ci est fort à mon gout. Je veux bien la même d’ailleurs. »

    « Voici votre bière. »
    « Merci. Permettez-moi d’insister. Il parait qu’il y a moyen de faire de l’argent facile ici. J’ai entendu parler d’un homme arrivé il y a quelque mois qui a réussi à faire fructifier son capital. Raaaah ! Je ne me souviens plus de son nom, mais vous en avez surement entendu parler, non ? »
    « Vous voulez sans-doute parler de celui qui se fait appeler le Conte Billy ? Un crétin venant du Don des Saints. Il serait de famille noble, mais moi je vous dis, il a des manières de crapules. »
    « Oui, c’est ça Billy. Vous savez où je peux le rencontrer ? J’ai un ami commun avec lui sur le Don des Saints. »
    « Si vous voulez fricoter avec ce bonhomme, finissez votre verre et fichez-moi le camp de mon bar. Je n’aime pas les rats. »

    Je crois que si je n’avais pas fini ma bière dans l’instant, il m’aurait lancé hors de son établissement. J’avais maintenant un nom pour notre rumeur. Il fallait tout de même que je vérifie s’il était suffisamment connu sur l’ile. Je ne pouvais pas risquer de créer un nouvel esclandre à proximité de ce bar-là. J’en profitai donc pour visiter plus en profondeur l’ile. J’errai jusqu’à trouver une taverne au pied d’un pic rocheux en plein quartier « mineur ».

    « Bonjour, une bière s’il-vous-plait. »
    « Voici mon brave. Vous n’êtes pas d’ici, n’est pas ? Qu’est-ce qui vous amène ? »
    « Merci bien. Je viens en effet d’arriver. Je recherche quelqu’un qui se ferait appeler le Conte Billy. Vous en avez entendu parlez ? »
    « Si vous me posez la question c’est que vous venez vraiment d’arriver. Sinon vous sauriez qu’il est à deux doigts de se faire une place au soleil. Personne ne sait vraiment comment. Peu de gens l’aime ici en tout cas. Pour ma part, il paie parfois de belle tournée ici. C’est tout ce qui m’importe. »

    Je remerciai le barman et finis ma chope tranquillement. Le Conte Billy, sûrement un maffieux. La cible parfaite pour notre rumeur. Je me demande si j’ai assez d’information. J’hésite à retourner au navire. Glissant ma main dans ma poche, je sens ma bourse qui s’est considérablement vidée. Le prix de la bière et des informations est sacrément élevé sur cette ile. J’aurais bien du mal à encore jouer les riches avec ce qu’il me reste. En plus posé plus de questions pourrait devenir suspect. Je décidai donc de rentrer et d’attendre Kardelya pour débriefer. Cependant, la fatigue et la bière finirent par me faire dormir profondément.

    Le lendemain matin on débriefa.

    « Pour ma part, voici les informations que j’ai pu glaner. Un certain Conte Billy, quel drôle de nom, est arrivé il y a peu sur l’ile. Il dit venir du Don des Saints. Il a des ressources, probablement un maffieux. Il arrive tout doucement à ce faire un nom et une place. Cela plaît assez peu. Ici la richesse à l’extrait à la sueur de son front. Il me semble faire une bonne cible. Dans tous les cas, je n’ai pas d’autre nom à te fournir. »

    Le plan qui prit forme n’était pas trop mal foutu. Il nécessitait quelques petites actions, qui ne devraient pas être trop compliquée à mettre en œuvre. Nous avions une diversion, enfin un plan plutôt. Il n’y avait plus qu’à commettre le larcin.

    « Dit ? Est-ce que Cendre a donné plus d’informations que chercher un escargot tout métallique ?
    Est-ce que tu es déjà entré dans un laboratoire de pointe ? Moi, j’ai déjà visité quelques ’une de nos installations, mais je t’avoue que je n’ai jamais fait attention à la sécurité de nos propres labos. Tu vas me dire au pire, on passe en force ?
    Bordel, je passe trop de temps avec Ragnar. Huhu ! »


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    Plus ça va et plus le plan s'étoffe, ce qui me va autant que ça me dérange. Il y a toujours une grosse part d'inconnue à infiltrer ainsi une île quasiment étrangère pour nous, même si nous avons cumulé les repérages toute une journée durant. Je serai seule avec mon équipage et la situation ne presserait pas autant, je serai prête à faire deux trois jours de recherche supplémentaires, mais là on ne peut se permettre ce luxe.

    Je croise les bras en me renfonçant sur ma chaise, levant les yeux au ciel, soufflant une longue taffe de ma cigarette, mordillant un peu le mégot nerveusement:

    - Hum... Que faire alors...
    Ce comte Billy... on pourrait faire des courriers à son nom ou qui lui sont adressés, traitant autour de fouilles clandestines et de transits nocturnes dans des quais plus ou moins isolés, avec de l'or récupéré sur une cime abandonnée?
    Nous les placerons dans les fausses planques dont nous parlions, pour mettre des soupçons sur lui, cumulant les recherches dans ces "caches" et sur lui?


    Je hausse un sourcil, suite aux questions de Yukikurai:

    - Il n'était pas question d'un entrepôt, plutôt que d'un laboratoire? Il me semble que Cendre avait parlé de ça, d'une technologie dont l'origine échappe à Juice Berry et qu'ils stockent dans un entrepôt lourdement gardé...
    On pourrait passer en force oui... mais si on attire l'attention sur la Révolution en s'exposant trop, il pourrait y avoir des ennuis plus tard, pendant qu'on prépare l'opération demandant tous les prérequis demandés par Cendre, y compris cet Escargophone. Moins le Gouvernement Mondial est au courant de nos activités, mieux ça vaudra, surtout lorsque nous sommes encore dans les préparatifs.
    En parlant des gouvernementaux... nous pourrions aussi exploiter leur présence ici, pour semez d'avantage la zizanie...
    Imaginons: je me fais passer pour une Marine grossièrement infiltrée dans un entrepôt quelconque, je me fais repérer en plein vol et je me fais pourchasser à l'autre bout de l'île, révélant à un moment donné un uniforme que j'aurai trouvé le moyen de voler à un moment ou un autre. Cela fait beaucoup de diversions en un coup, entre les fausses planques de matériel, la fausse implication de ce comte Billy et moi qui me fait passer pour un Marine... mais en vrai, avec tout ça cumulé, la protection du hangar devrait être abaissée à son maximum et te laisser plus de marge pour fouiller l'entrepôt, surtout pour trouver un objet aussi petit qu'un Escargophone et donc facilement transportable.
    Après, pour la question de la fuite, on se débrouillera: j'ai déjà une idée pour échapper à la course-poursuite dans laquelle je serai impliquée et pour le reste... nous verrons bien... Au pire, si tout dérape, nous serons dans la gueule du loup et le combat sera la dernière alternative, donc... autant y aller à fond à ce moment-là.


    Quelques heures passent, durant lesquelles nous finissons les préparatifs un peu à la hâte.

    Entre Skela et moi, nous récupérons pas mal de matériel plus ou moins usagé dans des entrepôts faiblement gardés, semblant conserver de l'équipement destiné à se faire recycler. Mais bon, Gaho nous indique facilement ce qui peut être encore utilisé, histoire de pouvoir laisser ce matériel bien en évidence dans les fausses planques, pour attirer plus facilement les soupçons.
    Lorsque j'installe ce matériel au milieu d'un flottement entre deux patrouilles, Skela surveillant mes arrières, je glisse aussi quelques fausses lettres incriminant le comte Billy dans un trafic d'or qui serait sorti de l'île dans des cales de navires au beau milieu de la nuit.

    Je fais une parenthèse avec Skela, en nous occupant de me trouver un uniforme de la Marine.
    Clairement, c'est proscrit d'aller se servir sur les navires gouvernementaux, avec les troupes semblent prendre racine là-bas.
    On opte donc pour une petite patrouille à neutraliser dans un coin.
    Deux mercenaires et un Marine circulent près de ruelles et Skela fait diversion sous sa forme animale, en renversant des poubelles et faisant un peu de bazar, pour attirer l'attention de l'ennemi.
    Ils ont à-peine commencé à s'engager dans l'allée que je me laisse tomber du toit, abattant mon pied droit sur la tête du premier mercenaire et tant que je reste en équilibre sur sa tête, je shoote dans la tempe de son acolyte, l’assommant aussi net que son camarade.
    Le soldat n'a même pas le temps de se retourner qu'il se prend une boule de poils rousse à toute vitesse dans l'estomac, le faisant s'effondrer plié en deux, le souffle coupé.
    Je récupère rapidement l'uniforme du Marine et on jette les trois corps inconscients dans les tas d'ordures du fond, veillant à les dissimuler autant que possible.

    Je fais un crochet par le navire, pour préparer ma tenue.
    J'enfile l'uniforme de la Marine sous une chemise usagée grise, destinée de toute façon à être déchirée, éventrée ou je ne sais quoi, durant la course-poursuite, avec un bermuda noir et des chaussures de toiles noires.
    Niveau maquillage, c'est dans la continuité artisanale de la poussière dans les cheveux.
    Je prends un peu de tout, allant de la suie à la graisse, pour faire une sorte de pâte que je mettrai dans mes cheveux, mes mains et mon visage, pour me camoufler au mieux. Clairement, ma chevelure blonde est trop reconnaissable et je dois commencer par ça. Je vais juste attendre d'être dans l'étape infiltration pour étaler sur ça sur moi, parce que la politique locale de "juger sur le physique", je vais me faire lyncher à peine sortie du navire... Je vais rester sur une pseudo "teinture brune" avec de la suie dans les cheveux au départ.

    Skela part vers les planques factices aménagées dans la journée, pour soit casser les barrières et donner l'impression d'entrée par effraction sur les sites ou alors en attirant l'attention des miliciens sur les bâtiments, par exemple en miaulant ou en passant à travers un trou du grillage, au choix.
    Pour ma part, j'attends patiemment que les premiers mouvements d'agitation naissent, que des patrouilles s'agglutinent pour former des escouades et partir vers les "quartiers riches" et d'autre commencent à fouiller les quais et les navires. Le notre a droit à sa fouille, mais nous n'avons rien à cacher et j'ai juste eu à veiller à ce que ni moi ni Yukikurai ne soyons dedans à ce moment-là.

    Je commence la nouvelle partie du plan, à savoir entrer dans un entrepôt que j'avais repéré la veille, peu gardé et avec une structure assez moyenne. Il ne doit pas y avoir grand chose dedans, mais il est assez éloigné de notre entrepôt ciblé et je pourrai m'infiltrer sans problème.
    J'insuffle de l'air dans la serrure, avant de la comprimer d'un coup, explosant le cadenas de l'intérieur, pour rentrer sans difficulté.
    Je ne tarde pas trop et récupère ce qui me tombe sous la main, un peu d'or terni et sans trop de valeur, quelques pierres à-peine précieuses... Moi qui était habituée aux bijoux dans mon enfance, avec ma mère, je peux facilement voir que ces pierres et gemmes ne ressemblent en rien à des objets de valeur.

    Je finis mon larcin, mon regard se portant sur une grosse étagère de métal remplie de caisses en bois... Ce serait pas mal comme début...
    Je prends un moment pour étaler mon "maquillage" sur le visage et les mains, avant d'appeler Yukikurai assez discrètement:

    - Il va avoir de l'agitation vers... le Nord de l'entrepôt à fouiller. Attendez deux trois minutes avant d'y entrer.

    Je raccroche et relève la tête vers l'étagère, soupirant doucement... avant de shooter dedans. l'étagère commence à se tordre et se pencher sur un coté, avec force grincements et fracas et j'active mon Haki pour encaisser le choc, pour me retrouver quand même enseveli sous un tas de bois et de métal.
    Si je raconte cette histoire plus tard, on va croire que je suis masochiste...
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    Bon le plan semble clair pour nous deux. Kardelya s’entoure de ses compagnons pour préparer au mieux son plan. Pour ma part, mes compagnons de voyage sont encore sur Clock Work Island. Il faudrait vraiment que j’aille les récupérer, mais bon tout s’enchaîne à une vitesse folle depuis mon évasion. Puis en plus, ce n’est pas vraiment l’équipe que je monterais pour faire un larcin discret. Viktor est beaucoup trop grand et voyant. Bouly est trop exubérant pour l’infiltration. Quant à Krishna, son caractère collerait, mais pas sur que c’est compétence physique soit adéquate. Surtout si Bok notre mascotte vient s’en mêler. Du coup, à part le sentiment de manque et de nostalgie, je me rends compte qu’il ne me manque rien.

    Il reste pas mal de préparation à mon acolyte, pour que notre hyper diversion marche. Visiblement, elle préfère que je me concentre sur l’entrepôt à visiter, car elle refuse mon aide pour la mise en place du jeu piste. Avant qu’elle parte, on vérifie que nos mini Den Den Mushi communiquent bien. Une fois qu'elle est partie, je me prépare. J’aurais aimé opter pour une tenue de « voleur » sombre, légère et pratique, mais ici le délit de faciès est le plus courant, enfin faut surtout pas avoir l’air pauvre. Du coup, je mets une chemise blanche sous mon pull à capuche noir. Petite cravate noire et une ceinture pour habiller mon personnage. Pour le pantalon, j’opte pour un Shino de marin sombre et pas usé. Je suis classe, mais on voit que je suis un marin. Ça me va. Je planque mon Den Den dans une poche, mon masque dans l’autre.

    Spoiler:

    Je suis aussi prêt que je puisse l’être, il n’y a plus qu’à attendre le signal. Oh, et ne pas se faire jeter avant aussi. J’ai déjà croisé deux patrouilles et ils ne m’ont pas interpellé c’est que ma boucle de ceinture et ma cravate font suffisamment riche pour Juicy Berry. Je me rapproche de l’entrepôt en question en observant une nouvelle fois tous les détails. Je repère deux, trois trucs qui m’avaient échappé dans le noir. Par contre j’en suis au point où si je fais un tour du pâté de maison de plus cela va sembler louche. Il faut que je me pose quelque part. Un endroit public de préférence. Ma cible est quand même relativement à l’écart du centre de l’ile et le quartier abrite plus d’entrepôt qu’autre chose. Sans oublier qu’il a été construit à bonne distance des autres. Comme sur une autre ile par rapport aux autres.

    Je dois m’éloigner de quelques minutes pour trouver un petit restaurant. La matinée est bien avancée et je ne sais pas quand ce sera à moi. Alors je prends le plat du jour. Ce serait con d’avoir une fringale en pleine opération.

    Mon potage et mon morceau de pain encore chaud ne sont pas sur ma table depuis cinq minutes que Kardelya me donne le signal. Je suis obligé de siphonner ma soupe, manquant de m’ébouillanter le gossier. Je paie en laissant un pourboire, pour éviter les questions sur mon départ rapide.

    Je me dirige vers la cible quand un détail dans les infos me chipote. Attendre deux, trois minutes ? Non au nord de l’entrepôt. Oui et moi là je marche plein sud. Oui c’est ça, à peu près. Merde, je risque d’être pris dans la diversion. Merde et re merde. Tant pis, je cours quelques instants. Etant réellement confus, j’espère qu’on me prendra pour quelqu’un qui est en retard. Enfin, je n’y pensais pas vraiment en courant. Puis, je n’y pensai plus du tout quand le bruit d’un effondrement se fit entendre. La diversion commence vraiment. Je suis obligé de m’arrêter. Je tente de me repérer en même temps que je cherche le nuage de poussière. Ça y est la poussière est visible et des passants commencent à crier en la pointant du doigt. Une bonne femme m’interpelle. Merde c’est bien ma chance. J’abonde dans son sens, histoire quelle me lâche la grappe. Je ne saurai plus vous dire quelle hypothèse exacte elle m’a avancée, tant je voulais me mettre en mouvement. Je me souviens juste m’être dit ce n’est pas tout à fait notre rumeur, mais ça, ça marche aussi.

    Après ce qui me parut une éternité. Je pus mettre les voiles dans une ruelle. Je cachai ma ceinture, remontai la fermeture de mon pull à fond mis ma capuche et enfilai mon masque. L’instant d’après je me mouvais comme une ombre de toit en toit pour avoir une vue globale sur ma zone d’approche. L’agitation régnait en bas. J’étais trop concentré et trop rapide pour comprendre ce que les gens disaient. En tout cas, la cible était en vue, maintenant.


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    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Franchement, après tout ce que j'ai combattu des années durant, se prendre une lourde étagère de métal et emplie de marchandises sur la tête, avec le Haki de l'armement, c'est quasiment rien et je me demande même si j'aurai pu faire ça sans Haki... Mais non, je ne vais pas risquer de me blesser inutilement dans la mission, sachant que je compte avoir le plus de gens possible à mes trousses.

    Quelques instants plus tard, la porte de l'entrepôt s'ouvre et je m'extirpe de sous la pile de bois et de ferraille, une dizaine de secondes avant qu'un mélange de soldats et de miliciens se plante devant moi, pointant leurs armes sur moi:

    - Hoy! C'est une zone privée ici! Qu'est-ce que tu fais là?!?

    - Argh... Oh, j'étais en train de poser des caisses, quand l'étagère a plié sur un coté, avant de tomber sur le coté.
    Quoi? On ne vous avait pas prévenu qu'il y avait du transit de marchandises entre cet entrepôt et le D6 plus au Nord? Vous devriez vous tenir plus informés quand même... oh...


    Avec une voix plus rauque que d'ordinaire, pour donner l'impression d'être un homme ou une femme plus "garçon manqué", espérant que cette voix cumulée à mon "déguisement" servira à me dissimuler.
    Pour ma surprise simulée de la fin, je baisse les yeux sur ma tenue en lambeaux, enfin surtout ma vieille chemise déchiquetée, révélant l'uniforme de marine en dessous, avec les épaules bleus, le col bleu également... bref c'est une tenue facilement reconnaissable. Un cliquetis métallique se fait entendre aussi, alors qu'une partie des pierres précieuses que j'avais empoché tombe d'une poche interne de ma chemise massacrée.

    Un silence passe, alors que je commence à voir les miliciens et les mercenaires se regarder du coin de l’œil... et un garde commence à braquer un militaire, qui lève légèrement les mains, alors que d'autres commencent à se braquer autour, parlant plus ou moins fort:

    - C'est quoi ce bordel?!? Vous jouez à quoi?!?

    - Attendez! On n'y est pour rien! On n'est pas là pour vous voler mais pour déposer de l'argent confisqué au cours de perquisitions, le temps de ramener un vrai convoi pour l'escorter!
    On n'a rien à voir avec ce... EH!!!


    Pendant qu'ils s'embrouillaient, j'avais commencé à observer les environs, pour chercher une baie vitrée vers le toit de l'entrepôt.
    Dès que je juge l'attention de l'ennemi assez portée sur leur dispute, je fonce vers la baie vitrée du nord, prend appui sur mes jambes, pour bondir plusieurs mètres et passer à travers la vitre, coudes chargés de Haki en avant.
    Je fais une roulade avant et j’atterris souplement au sol... en plein entre deux gardes, qui sursautent, surpris par le bazar que j'ai fait, mais je me contente de tournoyer et les frapper lourdement d'un coup de pied circulaire, les envoyant valdinguer.
    Je reste volontairement sur place quelques instants, le temps que des renforts me repèrent, et je commence à prendre la fuite entre deux bâtiments et je fonce tout droit vers le nord. Je ne sais pas trop s'ils veulent me capturer, me tuer, si les miliciens se retournent contre les Marines, mais qu'importe, tant qu'ils se concentrent sur mon périmètre.
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    Pour parcourir la distance qui me sépare de la cible, je m’élance. Je saute. Je prends de la hauteur grâce à mon Yukishiki Wing en m’appuyant sur l’air. Je passe au-dessus de gardes qui vont voir ce qu’il se passe. Je me stabilise à l’aplomb du soleil pour être quelque peu caché. Je compte ainsi cinq humains et trois robots qui se dirigent vers Kardelya.

    Je suis en train de me demander où je vais bien pouvoir me poser, quand une petite porte latérale s’ouvre. C’est ma chance. Je fonce sur lui comme un pélican et je le tacle à la jugulaire. Le pauvre homme qui venait de s’allumer une clope n’a rien vu venir et vu la violence de l’impact, il ne se réveillera pas de sitôt. Malheureusement pour moi, il n’y a pas de buissons, ni de charrette de paille ou de tas de feuille morte pour dissimuler le corps, ni de poubelle grande assez. Je suis bien contraint de le charger sur mon épaule en espérant trouver un endroit où le planquer. Je ne peux pas prendre le risque de semer des corps sur mon passage alors que Kardelya m’offre une diversion. Je fouille ses poches à la recherche de clé et je ne trouve rien. C’est bien ma veine. Cependant, en regardant de plus près, je vois qu’il a mis le verrou pour coincer la porte. Je rentre donc et retire le verrou pour claquer la porte derrière moi.

    Lorsque mes yeux s’habituent à la pénombre du bâtiment, je vois que je suis dans une réserve avec plein de boites. Plein de boites beaucoup trop petites pour cacher quelqu’un dedans ou même derrière. Par contre, elles ont toutes la bonne taille pour contenir de la technologie transportable. C’est bien ma veine. Bon pas de panique, regarde plus attentivement, car c’est exclu de les fouiller toutes. Elle semble grouper par taille, comme si elles contenaient la même chose. Oui dix identiques à ma gauche. Cinq un peu pus grosse à droite. La distance semble en faire un tout. Plus qu’à ouvrir pour voir ce qu’il y a dedans.

    Boum !

    Merde, je viens de cogner l’autre con contre le mur en métal. Je le pose à mes pieds, ce sera quand même plus facile comme ça. Je prends la boite en mains. Comment est-ce que je vais l’ouvrir discrètement et rapidement. Elle est en bois, assemblée par des clous. Il n’y a pas de charnière car ce n’est pas lourd. Bon, je coupe où je tranche ? Oh, je n’ai rien pour couper. Merde. Mode bourrin du coup. Je tiens fermement les deux côtés de la caisse, chose aisée avec la force de mes mains. Maintenant je tire bien droit pour sortir les clous.

    MMMMMMmmmmm ! Pwwiiiiiiiiit !

    Haaa ! Je l’ai ouverte. Je regarde ce qu’il y a dedans. Une pièce métallique que je n’identifie pas. Elle semble complexe. Je vérifie que ce ne soit quand même pas un Den Den. Puis je passe à la boite d’à côté. Nouvelle traction, nouvelle inspection. C’est la même pièce. C’est une bonne chose. Cela réduit à dix le nombre d’essais.

    Oups, j’allais oublier de les refermer et de les remettre en place avant de passer à la pile suivante. Rapidement, j’ai le coup de main et le coup d’œil. En environ dix minutes, je suis bredouille. Les diverses pièces doivent s’assembler pour former un tout, mais je ne sais toujours pas quoi. Si ma curiosité voudrait savoir, je sais que je n’ai pas le temps et que je ne suis pas là pour ça. Il y a une porte, je vais donc devoir quitter cette pièce. Putain, le corps qui est devant la porte de secours. Je recharge mon poids mort et me colle à la porte pour flairer le reste de l’entrepôt avec mon Haki. Je détecte trois personnes, mais elles sont assez loin.

    J’ouvre malgré tout la porte doucement, ne sachant pas ce qu’il y a derrière. C’est un couloir banal avec deux portes et un angle droit qui m’empêche de voir son extrémité. Il n’y personne derrière la première porte, du coup je l’ouvre et je trouve les toilettes. A défaut de mieux, ce n’est pas trop mal pour y taper le corps que je trimbale. J’aurai plus facile pour la suite. Je repars ainsi plus léger pour la suite de mon infiltration. Laissant toujours mon Haki me prévenir de l’arrivée de quelqu’un j’explore ce qui s’avère vite être plus qu’un simple entrepôt. En effet, derrière la porte suivante se trouve une petite salle toute propre avec des outils bizarres, des machines bizarres et des assemblages en cours. Comme mes connaissances se portent surtout sur les armes, je n’arrive pas à reconnaitre quelque chose là-dedans. Ça pourrait-être pour de la télécom, comme bien autre chose, mais mon instinct me dit que tourne autour de la communication et du prototype de cyber escargophone.

    Après le tournant, je trouve une grande salle avec une table, de chaise et de quoi cuisiner. D’après sa taille, vingt personnes peuvent y manger. Cela ne colle pas vraiment avec la taille du reste. Sauf s’ils ont beaucoup de gardes. Je referme la porte, dubitatif, quand j’entends une voix de femme étranglée.

    « Mais, mais qui êtes-vous ? Que faites…. »

    Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que je m’étais propulsé et l’assommais d’un coup sec sur la nuque. Pendant que je portais la nouvelle victime avec son collègue aux toilettes, je me demandais comment avait-elle pu se retrouver dans mon dos sans que je la sente arriver ? En plus j’avais fouillé les pièces précédentes. Elle ne pouvait en venir. D’ailleurs, il n’y avait pas de porte là où elle se trouvait. Je frappais délicatement les murs du couloir et surprise, les vibrations m’indiquèrent une porte dérobée. Je déterminai l’emplacement de la porte avec mon Kyomei. Puis avec un mélange d’Hasshoken et de Kyomei, je transmis la puissance d’un coup de paume à travers la porte pour faire sauter verrou. La porte pivota sans bruit sur un étage inférieur. Il faudra vraiment que je pense à scruter systématiquement les trois dimensions avec le Haki, surtout quand la zone est petite.


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    L'alerte ne semble cesser de se renforcer autour de moi, même si je peux ne pas trop en voir, perdue au milieu des entrepôts. Mais j'entends les bruits de pas et les cris se faire plus nombreux, plus proches et je ne sais pas si ça m'arrange ou pas à vrai-dire... Certes ça fait moins de monde pouvant poser des problèmes à Yukikurai, mais à coté... je ne dois pas oublier que je suis sur Grand Line et que je ne peux pas prendre le risque de sous-estimer les "pécores" du coin.

    Après, vu que je dois me concentrer sur le fait d'attirer l'attention sur moi, je peux très bien maintenir un semblant de distance entre eux et moi, le temps que j'estime être complètement acculée ou éloignée de la zone de cambriolage.

    Un éclat de voix et un coup de feu se fait entendre à coté de moi et je me jette en avant instinctivement, une rafale de pistolet éclatant le mur devant lequel je me tenais à l'instant. Il y a un peloton qui débarque dans l'allée de droite et j'entends du raffut sur la gauche. J'ai déjà deux voire trois cotés bloqués sur mon carrefour de ruelles et je ne vais pas prendre le risque de les laisser s'installer!
    Je bondis d'un mur à l'autre, pour grimper sur le toit des entrepôts, utilisant mon Haki sur les jambes, pour éviter des projectiles pouvant altérer ma mobilité. Très clairement, si jamais je me fais ralentir ou intercepter, je vais me retrouver submergée en moins de deux!

    Des tirs de fusil et de pistolet fusent autour de moi et je grimace bien vite, en sentant une balle lacérer mon flanc gauche et quelques-unes ricochant sur mes jambes infusées de Haki. Ils sont des tireurs moyens et mon agilité et ma rapidité m'aident à esquiver assez efficacement, mais bon, pour des tirs rapides et où ils ne prennent guère le temps de se positionner pour bien viser, je préfère éviter de m'éterniser trop longtemps.
    Je canalise Zéro Friction autour de moi et court le long des toits, pas trop vite non pour ne pas semer trop vite les poursuivants, pour qu'ils maintiennent le contact visuel avec moi. Je pars un peu en zigzag, d'un hangar à l'autre, alors que les gens continuent à s'agiter autour de moi.

    Les minutes s'écoulent, sans trop que je n'arrive à les compter dans ma tête, mais clairement, plus ça va et plus la pression s'amplifie autour de moi. J'entends des fusillades un peu plus loin, mais ce n'est pas vers Yukikurai: des soldats et miliciens s'affrontant entre eux, après mon numéro avec l'uniforme de Marine? Peut-être aussi le baron je-ne-sais-plus-trop-qui, vers qui on avait fabriqué et mis en avant pas mal de fausses pistes de trafic ici et là.

    C'est amusant de voir à quel point un structure si bien ordonnée, mais aussi fermée, peut partir en vrille en quelques jours. Cela se voit tellement qu'aucune faction ne fait confiance à l'autre et on a clairement établi avec mon frère révolutionnaire que tout n'est qu'une question d'apparat... Il suffit donc de fabriquer et de faire émerger un peu de boue putride chez quelqu'un et il se fait tout de suite rejeter ou suspecter de quelque chose de pas net, même s'il appartient à la faction concernée.

    La tension monte autour de moi, alors que je continue de serpenter, bondir et voltiger de toit en toit. Je ne compte plus le nombre de balles que j'ai encaissé avec le Haki dans mes jambes, mais j'ai quand même récolté trois autres plaies par balles, une dans le flanc gauche encore, une dans le dos et l'autre rasant ma joue droite.
    Ça commence à chauffer pas mal et maintenir et mon Haki et Zéro Friction commence à me fatiguer peu à peu, surtout quand je dois me concentrer sur mon parcours, pour ne pas me retrouver bloquée.
    Je remarque au loin un entrepôt plus isolé, proche de la mer et un peu plus miteux que les autres... je pourrai m'en servir comme "clou du spectacle"...

    Je cours sur un nouveau toit, repérant ma cible au loin et je bondis sur plusieurs mètres, me préparant à la réception.
    L'androïde que je vise lève le poing, pour m'attraper en plein vol, mais je tournoie à la verticale, pour abattre lourdement ma jambe insufflée de Haki sur son bras, que je pulvérise assez facilement, éclatant le sol à ses pieds, pour le repousser d'avantage.
    Les ennemis sont surpris autour de moi et je profite de la confusion pour tourner de nouveau sur moi-même, mais à l'horizontale, pour asséner un coup de pied retourné au robot, l'expédiant en plein dans un peloton de soldats me bloquant la route à l'entrepôt-ciblé. Un fracas mélangé de métal, d'hurlements et d'os brisés me fait légèrement grincer des dents, avant que je ne fonce en ligne droite, alors que les fusillades reprennent de plus belle.

    Je défonce une porte dérobée du hangar et je la referme comme je peux avec la première barre de fer trouvée.
    On dirait un bâtiment classique, abritant des marchandises classiques, même si la poussière et les toiles alentours me font dire qu'il n'est guère utilisé ces derniers temps... qu'importe, je ne compte pas le laisser indemne.

    Je canalise, au milieu du bâtiment, au milieu d'étagères, la plus grosse balle d'air comprimé que je puisse faire, avec mes forces restantes.
    Des coups et des cris résonnent autour de moi et j'ignore clairement combien de personnes s'apprêtent à me fondre dessus, mais peu m'importe, vu que je ne compte bien pas m'éterniser longtemps ici!

    Les portes commencent à céder et s’ouvrir et je vois les première personnes déferler dans la pièce, me remarquant à peine, moi et ma balle d'air repoussant peu à peu les étagères autour de moi.
    Ils ne pourront pas témoigner de l'apparition de cette étrange sphère d'air comprimé... vu que je ne compte laisser personne en vie ici...

    Je saute et balance la sphère à mes pieds, déclenchant ma plus féroce tempête de shrapnel.

    ++++++

    De l'extérieur de l'entrepôt, on entend une puissante détonation venir du bâtiment et bien vite, des cris de douleur et d'agonie emplissent la cloison métallique. Le matériel (caisses, étagères, machines éparses) se fait pulvériser et repousser dans tous les sens, se mêlant aux lames d'air pour réduire en charpie les soldats et miliciens rentrés dans le bâtiment à ce moment-là.
    Tous ses projectiles finissent leur course dans un concert assourdissant et chaotique de fracas contre les parois de l'entrepôt, dont les personnes restées à l'extérieur peuvent voir les parois de tôle se tordre, s’affaisser et se trouer parfois.
    La déferlante de puissance causée par la révolutionnaire blonde ne laisse aucune chance au bâtiment et les projectiles improvisés, à savoir les marchandises de l'entrepôt, aident bien à saccager l'endroit en dix vingt secondes.

    Toute la structure s'effondre dans un nuage de poussière et de cris divers et éparpillés autour du périmètre.
    Et dans ce fatras absolu et l'attention de tous portée sur le nuage de poussière, personne ne remarque Kardelya être projetée dans les airs, parmi d'autres débris, pour atterrir dans l'océan...
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    Utilisant mon pouvoir de perception pour sonder partout autour de moi, je m’engageai dans l’escalier à pas de loup. A ce niveau-ci je ressentais huit présences humaines. Je n’allais plus me faire surprendre comme la dernière fois. Avec moult précautions, j’explorai les lieux. Le niveau de technologie semblait beaucoup plus important à ce niveau-ci. La majorité des portes était blindée. Il n’y avait nulle trace de poussière. Manquerait plus qu’il y ait des visio escargophones de surveillance. Bien vu, il y en avait un juste devant moi. Heureusement il filmait de l’autre côté. J’attendis un peu pour voir s’il était fixe ou s’il changeait d’angle parfois. Cependant quelqu’un s’approcha avant que je ne sois sûr qu’il était fixe. Je battis en retraite dans l’escalier le temps qu’il passe.

    Une fois la voie libre à nouveau, je repris mon exploration en prenant à l’opposé de l’appareil de surveillance. Alors que j’avançais dans les couloirs blancs, je me retrouvai pris en tenaille. Une personne arrivait dans le couloir et une autre venait de sortir d’une des pièces devant laquelle je venais de passer. Pris au piège, je sautai et m’agrippai au plafond en faisant ventouse avec la paume de mes mains Palms Locks. Plaquer au plafond j’attendis nerveusement qu’on le passe devant moi. Quel ne fut pas ma surprise quand je vis deux silhouettes apparaitre de l’angle du couloir. Je mis une seconde à comprendre que la deuxième était celle d’un robot. Je ne connais que les Pacifista comme robot, du coup je préférerais éviter de me frotter à eux par défaut. Ils finissent par passer et disparaitre à l’autre bout du couloir tellement lentement que j’ai cru que l’un d’eux allait refaire ses lacets. Je retombai au sol soulagé, car je n’étais vraiment pas bien caché. Les mains quelque peu douloureuses dû à l’effort. Je repris avec un peu plus d’empressement.

    Le soubassement se composait en fait d’un couloir format un carré. Du coup, je revins à la porte surveillée par un Den Den Mushi. C’était la seule, donc j’avais très envie d’y pénétrer. Mais comment faire en restant discret ? J’en étais encore à me creuser les méninges quand la porte s’ouvrit sur un chariot imposant avec une grosse boite dessus. Suffisamment grosse pour m’offrir une couverture. Enfin j’espère. Je me propulse vite derrière le chariot. Je n’ai pas beaucoup de place, mais le type semble galérer à gérer l’engin. Il arrive finalement à passer sans renverser son contenu. Il est tellement focalisé sur sa tâche que je n’ai plus qu’à rentrer avant que la porte ne claque dans mon dos, en mode ninja.

    J’étais tellement content de mon coup que je m’y un moment à comprendre ce que je voyais. Une silhouette énorme devant une porte de coffre-fort ? Merde encore un robot et celui-là, il m’a vu. Je m’attendais à le voir me mettre en joue, mais apparemment il ne dispose pas d’arme à distance. Peut-être pour ne pas endommager ce qu’il garde ou alors parce que ça coûte trop chère. En vrai, je m’en fou un peu. Le temps qu’il avance sur moi, j’ai repris mes esprits. Son énorme poing d’acier s’abat sur ma figure. Ayant la porte dans mon dos je ne peux qu’esquiver latéralement. Je choisis la droite et à peine ai-je plonger que sa jambe m’intercepte. J’amortis le choc avec une garde en croix, mais je préfère quand j’esquive les coups. Il est relativement rapide et assez puissant pour que je sente le coup vibrer dans tout mon corps. Je roule sur moi-même pour mettre un peu de distance.

    Cependant, il n’y a pas énormément de place et je ne pouvais rien casser au hasard. Je me vois mal annoncer à Cendre que je l’ai détruit avant de le trouver. Pas le temps de rêvasser, ni de chercher l’objet de mon larcin, il est déjà de retour. Je suis cependant, un peu plus rapide que lui. Je frappe en premier sa carcasse de métal qui ne bronche pas sous l’impact. Ils sont chiant à être solide c’est machin-là. Bon, on va appliquer la même méthode que pour un Pacifista, on essaie de le démonter. Je le frappe deux fois pour voir de quel métal, il est fait. Il me semble sur-blindé. Si son rôle c’est de défendre le trésor, ça semblerait logique. Je n’ai plus qu’à dévisser sa tête de ses épaules.

    C’est plus facile à dire qu’à faire, car il pare pas mal le bougre. En plus, je n’ai pas de lame pour le découper comme une boite de conserve. Je me sers du Hasshoken en permanence pour que les vibrations l’abime de l’intérieur. J’ai l’impression que ça marche, car il ralentit un peu. J’en profiter pour contrer un des ses coups de poing avec mon Kitsune no Chaban. J’envoi mon pied droit dans son menton ajoutant l’énergie de sa propre attaque à mon coup. Je sens le métal qui se tend, j’ai l’impression que des choses, mais la tête est toujours attachée à son corps. Il la baisse d’ailleurs sur moi avec un regard courroucé. Bon ça, je l’imagine sûrement, car qui a déjà vu un robot fâché.

    De petites étincelles sont visibles quand il bouge. J’en profite pour lui envoyer mon plus gros coup de poing. Yukishiki Breath ! Concentrant toute ma force, je frappe avec la paume et l’air qui se solidifie devant celle-ci crée un boulet d’air légèrement brillant prêt à être lancé. Je lui fracasse à bout portant dans le nez. L’impact crée un souffle assez violent qui fait tomber tout ce qui se trouve dans la pièce. La tête du robot s’envole également.

    Pensant en avoir fini je me détends. C’est alors qu’il recommence à bouger. Saloperie de machine. Je plonge la main dans son corps et arrache tout ce que je trouve en lui ressortant par le coup. Après deux poignées de bidules et de trucs, il s’arrête enfin.

    Je reprends mon souffle et regarde l’état de la pièce. Pas mal de chose cassée malheureusement. Je farfouille, mais ne trouve rien qui ressemble à ce que je cherche. J’explose la porte du coffre-fort avec un peu trop de force, mais le combat ma chauffé. Là je trouve trois mallettes. La première contient des berrys, la deuxième un drôle de pistolet chromé et enfin la troisième un petit escargot tout argenté. Enfin ce que je suis venu chercher. Je le mets délicatement dans ma poche. Mais avant de partir, je fourre deux liasses de billet dans mon autre poche, pour le dérangement.

    L’affrontement à été court, mais sûrement pas silencieux. Il faut que je file en triple vitesse. La porte se déverrouille de l’intérieur, une chance pour moi. En l’ouvrant, je me rends seulement compte de l’épaisseur des murs. Avec un blindage pareil, peut-être n’ont-ils pas entendu le remue-ménage ? En tout cas, je ne reste pas pour le savoir. Je file à toute jambe. En moins d’une minute, je suis dehors. Là, la situation est toujours aussi dégagée. Alors que je quittai l'entrepôt, j’entendis une explosion et puis vis un nouveau panache de fumée en bord de côte. Ha, le bouquet final de Kardelya. Avec cette diversion grandiose et mon Haki qui me donne la position des quelques gardes encore en faction, je rejoins sans soucis l’ombre des ruelles.

    Je remis mon déguisement et partis pour le port d’un bon pas, celui de l'homme confiant qu'il n'a rien à se reprocher, même si cela est faux. Il n’y a plus qu’a rejoindre le navire et à filer. Le trajet se fait sans soucis. La ville est bien trop agitée pour se rendre compte de quoi que soit. Quant aux gardes de l'entreprise privée que je viens de visiter, le temps qu'ils reviennent je serai déjà dans le bateau. D'ailleurs me voilà au port. Notre navire prêt à mettre les voiles dès que je serai à bord.

    Une fois les amarres larguées, je me rends compte que Karde n'est pas là.
    « Tiens Kardelya n’est pas encore là ? »
    « Non, on la récupère en mer. »
    « Mais elle ne sait pas nager, non ? »
    « T’inquiète elle a tout prévu. » Me dis le matelot en rigolant.

    « Pas de soucis au port, capitaine ? »
    « Non, on n’est pas des bleus. Nous avons commencé à charger le navire une heure après votre départ. Nous avons commencé à nous agiter pour préparer le départ avant même le début de la diversion. Il y a quatre heures que nous avons commencé les préparatifs du départ. Cela semble donc tout à fait normal que nous partions. Rien n’est plus suspect qu’un départ précipité. Et vous, vous avez réussi votre mission ? »
    « Je pense avoir trouvé ce que l’on cherchait, mais je ne m’y connais pas trop dans cette technologie. »
    « Parfait ! Allons récupérer nos derniers larrons ! »


    [Mission] Un escargot cyber pour Cendre 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2[Mission] Un escargot cyber pour Cendre Kuroko.no.Basuke.600.1903798 [Mission] Un escargot cyber pour Cendre Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Utiliser la détonation de ma tempête de shrapnel pour m'envoler loin de tout le chaos causé, tout en profitant de la diversion causée par cette dernière, je dois cependant expérimenter une chose que je ne voulais vraiment pas tester. Effectivement, je me rends bien vite compte que la malédiction des possesseurs de fruits du démon est réelle et pas exagérée: je coule complètement à pic, malgré tous mes efforts.

    Je maintiens ma respiration comme je peux, n'arrivant pas à générer Cloche-Air pour espérer pouvoir remonter à la surface et je ne peux donc qu'attendre et espérer... espérer que la fin de mon plan n'arrive à temps...
    Des bras me ceinturent soudainement dans le dos, avant de me remonter rapidement.
    Je crève bien vite la surface de l'eau, expirant brutalement.

    - Hoy! Moins de bruit capitaine, on risque de se faire repérer!

    - Tu peux parler, tu cries sans arrêt... enfin bref, dépêchons-nous de rejoindre le bateau. Une fois la surprise passée et le chaos encadré, ils risquent de se disperser et de contrôler les navires présents aux quais.


    Segawa, la femme-poisson appartenant à mon équipage, c'était clairement mon seul moyen d'être facilement évacuée de tout ce carnage. Tout le monde est concentré sur l'île, entre le hangar pulvérisé, les soupçons "sérieux" sur le duc je-ne-sais-plus-qui, les planques d'outils factices, les tensions entre Marine et mercenaires après mon cinéma... Mais je ne compte pas m'éterniser non plus ici: on part au plus-vite avec Yukikurai, en espérant qu'il ait réussi sa mission.

    Segawa me traîne jusqu'au navire, devant parfois nous immerger quelques instants, pour que nous soyons les plus discrètes possibles. C'est assez déprimant de ne servir à rien et de ne même pas pouvoir battre des pieds pour l'aider; encore heureux que sa race soit plus forte dans l'eau, parce que l'on peut rapidement rejoindre notre point de fuite.
    On arrive au navire, qui nous envoie vite un cordage, pour que l'on puisse remonter et que je vois bien vite que mon frère d'armes est revenu sain et sauf et en voyant sa tête, je comprends bien vite que la mission est accomplie, me faisant soupire longuement de soulagement.

    - Laissons-les se débrouiller avec tout le chaos installé, on devrait être tranquille pour ramener la marchandise à bon port.

    Je ne reste cependant pas trop longtemps sur le pont et je vais rejoindre bien vite l'infirmerie, pour me faire soigner par Hachiro: j'ai quelques impacts de balles un peu partout sur le corps et la détonation de ma tempête de shrapnel m'a frappé assez fort, malgré mon Haki.
    Et puis bon... je pense que je vais aussi profiter du lit médical pour dormir un moment... la diversion était assez courte mais intense, en terme de pression et d'énergie dépensée.
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