Mais quelle idée à la con que j’ai eu encore… C’est quand même pas permis d’avoir aussi peu de veine dans une foutue vie. Y’a pas des moments ou ce salopard de karma change de cible ? Il se marre autant avec moi que pour être tenté d’aller voir ailleurs ? J’en ai ras le cul, sérieux. Même quand je me lance dans des petits plans sympatoches pour me faire un peu de thunes facile, il faut qu’il s’en mêle.
Quand je suis allé trouver ce type pour lui dire que je me mettais sur le coup, j’ai pas imaginé un seul instant qu’il allait m’envoyer dans ce patelin gelé à la con… Quel le boss il veut que t’ailles lui ramener la tête de Nick Furax, qu’il disait. Que tu vas aussi démanteler son petit équipage de guignols et que tu vas te faire un paquet de frics avec les primes, qu’il a ajouté. Plusieurs millions de berrys à se faire, plusieurs pirates à fracasser, comment est-ce que j'aurais pu passer à côté d’une telle occasion ?
Marché conclu, dis-moi où est-ce que je peux trouver ta bande de rigolos amateurs de voyages maritimes et je m’en vais leur trouer la peau. Eh, je cherche pas à tortiller du fion longtemps quand je suis intéressé moi. L’autre fois c’était pareil avec la rouquine qui arrêtait pas de me mater à la taverne, ça a fini que je l’ai soulevé dans les chiottes sans même chercher à savoir son nom. Est-ce que j’ai besoin de savoir comment elle s’appelle pour la faire hurler ?
Boréa, la Belle du Nord. Putain, ‘fait chier. Ouais, le froid c’est jamais dans mes destinations favorites quand il faut que je me bouge. Aller traquer de la raclure de bidet sous moins quinze degrés, c’est pas ce que je préfère. D’une fiole intéressée, je suis passé à la trogne du type qui l’a en travers de la gorge. Qui sent qu’il s’est fait baiser, et que c’est pas encore à son plein potentiel. Mais je suis un ancien marine, ne l’oubliez pas. Me faire douiller, c’est dans mes compétences depuis mes premiers jours de formation.
Alors on tire la gueule, on serre les dents, on baragouine de la merde dans sa barbe fictive et on écoute ce que l’informateur a à nous dire.
Sur Boréa, ‘faut que je mette la main sur trois zigues de l’équipage.
Tor’du, un gros golgoth avec une crinière blonde comme le maïs, une barbe plus longue encore que les poils de ton clebs et un cerveau aussi étroit que le trou laissé par un clou. De ce que j’en sais sur les courtes descriptions qu’on m’a filées, il est con mais il tape fort. La question pour lui, ça va être de savoir s’il est capable de cogner plus fort que moi.
Vient ensuite Joh’Kanto, une bonne grosse chiure comme ce foutu monde aime nous en pondre, le genre que je préfère voir griller au bout de ma main, parcouru de spasmes provoqués par mon Electro.
Enfin le dernier, est un poiscaille qui répond au doux nom de Poi’son. ‘Faudra qu’on m’explique tout le délire autour des sobriquets coupés en deux, je pige pas. Je sais pas grand-chose dessus, à part qu’il utilise une grosse épée osseuse. Ouais, c’est assez crade dit comme ça, mais eh.
Tous les trois sont sur Boréa pour une petite séance de recrutement intensive pour le compte des Avengers, le sacré équipage qui leur sert de famille. Mon but, c’est de briser cette famille, d’y foutre le feu.
Monsieur Cook me laisse pas tout seul dans ma merde pour autant, il a pensé à ramener un autre gusse sur l’affaire, histoire qu’on se loupe pas et surtout, histoire que j’y gagne quelque chose en retour. Parce que la thune des primes, si on est pas un chasseur avec une licence, on touche que dalle. L’idée c’est d’aller retrouver le type en question, chasseur de primes, de bosser avec lui et de se partager les gains. J’ai déjà fait ça auparavant, ça fonctionne plutôt bien.
Tout était bien pensé du coup, y’a juste la destination qui fait chier au final.
J’éternue dans le vide, pour ce qui doit être la trentième fois depuis que j’ai foutu les pieds sur cette île gelée. Et râle pour la millième, facile.
De sous mon long manteau hors de prix, je sors une montre à gousset à plusieurs milliers de berrys, et vérifie l’heure. Je suis dans les temps, lui pas.
Décide de me griller une clope, l’opium à l’intérieur va me réchauffer.
A peine j’ai le temps de tirer deux lattes dessus, qu’un type correspondant à la description de ce qui doit être mon partenaire se pointe en ma direction, pour me causer.
C’est toi, Peeter Dicross ?
Quand je suis allé trouver ce type pour lui dire que je me mettais sur le coup, j’ai pas imaginé un seul instant qu’il allait m’envoyer dans ce patelin gelé à la con… Quel le boss il veut que t’ailles lui ramener la tête de Nick Furax, qu’il disait. Que tu vas aussi démanteler son petit équipage de guignols et que tu vas te faire un paquet de frics avec les primes, qu’il a ajouté. Plusieurs millions de berrys à se faire, plusieurs pirates à fracasser, comment est-ce que j'aurais pu passer à côté d’une telle occasion ?
Marché conclu, dis-moi où est-ce que je peux trouver ta bande de rigolos amateurs de voyages maritimes et je m’en vais leur trouer la peau. Eh, je cherche pas à tortiller du fion longtemps quand je suis intéressé moi. L’autre fois c’était pareil avec la rouquine qui arrêtait pas de me mater à la taverne, ça a fini que je l’ai soulevé dans les chiottes sans même chercher à savoir son nom. Est-ce que j’ai besoin de savoir comment elle s’appelle pour la faire hurler ?
Boréa, la Belle du Nord. Putain, ‘fait chier. Ouais, le froid c’est jamais dans mes destinations favorites quand il faut que je me bouge. Aller traquer de la raclure de bidet sous moins quinze degrés, c’est pas ce que je préfère. D’une fiole intéressée, je suis passé à la trogne du type qui l’a en travers de la gorge. Qui sent qu’il s’est fait baiser, et que c’est pas encore à son plein potentiel. Mais je suis un ancien marine, ne l’oubliez pas. Me faire douiller, c’est dans mes compétences depuis mes premiers jours de formation.
Alors on tire la gueule, on serre les dents, on baragouine de la merde dans sa barbe fictive et on écoute ce que l’informateur a à nous dire.
Sur Boréa, ‘faut que je mette la main sur trois zigues de l’équipage.
Tor’du, un gros golgoth avec une crinière blonde comme le maïs, une barbe plus longue encore que les poils de ton clebs et un cerveau aussi étroit que le trou laissé par un clou. De ce que j’en sais sur les courtes descriptions qu’on m’a filées, il est con mais il tape fort. La question pour lui, ça va être de savoir s’il est capable de cogner plus fort que moi.
Vient ensuite Joh’Kanto, une bonne grosse chiure comme ce foutu monde aime nous en pondre, le genre que je préfère voir griller au bout de ma main, parcouru de spasmes provoqués par mon Electro.
Enfin le dernier, est un poiscaille qui répond au doux nom de Poi’son. ‘Faudra qu’on m’explique tout le délire autour des sobriquets coupés en deux, je pige pas. Je sais pas grand-chose dessus, à part qu’il utilise une grosse épée osseuse. Ouais, c’est assez crade dit comme ça, mais eh.
Tous les trois sont sur Boréa pour une petite séance de recrutement intensive pour le compte des Avengers, le sacré équipage qui leur sert de famille. Mon but, c’est de briser cette famille, d’y foutre le feu.
Monsieur Cook me laisse pas tout seul dans ma merde pour autant, il a pensé à ramener un autre gusse sur l’affaire, histoire qu’on se loupe pas et surtout, histoire que j’y gagne quelque chose en retour. Parce que la thune des primes, si on est pas un chasseur avec une licence, on touche que dalle. L’idée c’est d’aller retrouver le type en question, chasseur de primes, de bosser avec lui et de se partager les gains. J’ai déjà fait ça auparavant, ça fonctionne plutôt bien.
Tout était bien pensé du coup, y’a juste la destination qui fait chier au final.
J’éternue dans le vide, pour ce qui doit être la trentième fois depuis que j’ai foutu les pieds sur cette île gelée. Et râle pour la millième, facile.
De sous mon long manteau hors de prix, je sors une montre à gousset à plusieurs milliers de berrys, et vérifie l’heure. Je suis dans les temps, lui pas.
Décide de me griller une clope, l’opium à l’intérieur va me réchauffer.
A peine j’ai le temps de tirer deux lattes dessus, qu’un type correspondant à la description de ce qui doit être mon partenaire se pointe en ma direction, pour me causer.
C’est toi, Peeter Dicross ?
Dernière édition par Peeter G. Dicross le Mar 1 Fév 2022 - 2:46, édité 2 fois