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Ce qui est tout au fond

-Alors ? ça dit quoi ?

Penché par dessus le bastingage j'observe Tomoé qui vient de percer à la surface de l'eau. Même dans les eaux surement glaciales et traitresse du triangle Florian, la sirène est aussi à l'aise qu'accoudée au bord du bassin d'un établissement de bain, surmontant sans le moindre effort apparent les vagues qui secouent le navire.

-Nous l'avons trouvée. Et nous avons doublement de la chance, le gros de structure semble intact, en tout cas toujours d'un seul tenant, et elle n'a pas sombré dans la faille qui s'ouvre au milieu du triangle. Elle est échouée sur un des hauts fonds venant de RedLine.
-Hum, ça fait quelle profondeur ?
-Autour de six cent mètres.
-C'est loin, mais moins que ce que je craignais. Et niveau courant ? Si elle n'a pas été drossé sur le fond et dispersé je suppose que c'est bon signe et que c'est plutôt calme ?
-Plus ou moins. La coque principale s'est empalé sur une barrière rocheuse, c'est ça qui la maintient en place, il va falloir l'attaquer pour l'extraire. Dés qu'on l'aura libéré nous aurons des problémes de courant, entre ici et la surface ils sont nombreux et fort.
-Ouais, une seule bonne nouvelle à la fois en somme...
-Mes nageurs pourrait éventuellement s'occuper de cette partie la, mais ça ne fera probablement que l'envoyer couler u peu plus loin, a moins qu'elle ne se disloque sur place.
-Non on va éviter ça. Avant de commencer les travaux de renflouage il va falloir inspecter l'épave, voir si elle est encore assez solide pour qu'on la tracte avec des palans ou si il faut la renforcer au fond. Il va falloir un spécialiste de la charpente. Et un qui n'ai pas peur de se mouiller.
-Tu as un nom en tête ?
-Je crois que j'ai peut être un type en tête oui...Remontes tes troupes à bord le temps que je fasse quelques recherches, il se pourrait bien que vous soyez les plus rapides pour aller le chercher...

Revenu en cabine et den den en main, il ne me faut pas longtemps pour contacter Armada, et avec l'aide diligente de Johanna, retrouver le rapport que j'avais en tête. Un rapport venant des usuriers d'Alvel et signalant qu'un changement de propriétaire récent au sein du chantier naval local avait interrompu toutes leurs tentatives pour en prendre le contrôle. Et pour cause, derrière l’architecte naval servant de prête nom à l'opération, il semble que ce soit Kiyori en personne qui ait décidé de s'approprier les docks.

-Et ben voila, je crois qu'on tient notre homme. Comment il s'appelle ?
-Alma. Tu penses qu'il est bon ?
-Si Kiyori le pense, j'aurais tendance à lui faire confiance, elle a un jugement assez sur..
-Du coup, on le contacte ?
-Ouais, appelle les Usuriers la bas et dis leur que je souhaite m'entretenir avec cet Alma. Et que je leur envoie un navire pour le récupérer...


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Un jour de chantier comme un autre sous un soleil rayonnant. Se remettant encore des récents événements survenus ici-même, le moral des troupes étaient au beau-fixe. Inébranlable. De mon côté, je parvenais à me détacher de mon rôle administratif pour m’occuper des plus gros chantiers, aux côtés des charpentiers les plus qualifiés, dont Celeborn qui poursuivait ma formation. Vraiment, en ce moment, je trouvais que tout se passait trop bien. Si l’on oubliait le passage avec la bande Kiyori, bien entendu… j’étais quand même parvenu à obtenir une part de ce marché.

« Alma, hurla le secrétaire, ton escargophone sonne depuis pas mal de temps. Ça doit-être important. »

J’arquai l’un de mes sourcils et le secrétaire en comprit la raison. Si ce n’était pas lui qui avait transféré l’appel, cela signifiait que la personne me connaissait personnellement. Or, si ce n’était les personnes du chantier, Eärendil, je n’avais pas tellement de connaissances. Même Rik ne pourrait pas me contacter sans passer par ce brave François. J’abandonnai mon poste pour rejoindre rapidement mon bureau qui, pour des raisons évidentes, se trouvait à proximité des gros chantiers. En y entrant, l’escargophone sonnait toujours. Je décrochai sans dire un mot.

« Alma ?
- Lui-même. Vous êtes ?
- Peu importe. Une certaine personne souhaiterait s’entretenir avec vous.
- Je refuse. Déclinez votre identité, celle de la personne qui vous envoie, ainsi que le moyen dont vous avez obtenu ce numéro.
- Je ne répondrai à aucune de ces questions et vous accepterai malgré tout.
- Pourquoi diable ferai-je une telle chose, rigolo ?
- Parce que de votre fenêtre, vous pouvez voir un grand navire commercial stationné, dans lequel vous monterez sans faire d’histoire. Et vous le ferez sans faire d’histoire car des hommes sont déjà en train de suivre Eärendil. Ça vous dit quelque chose ? »

Les chiens. Encore une fois, je me fais toujours avoir à cause de la blonde. Ce n’était à l’évidence pas Kiyori, elle n’aurait pas eu besoin de passer par tant de contraintes. Je l’aurais suivi sans histoire, le chantier d’Alvel m’appartenait en partie. Il s’agissait de quelqu’un d’autre. Je n’étais évidemment pas une menace pour les grosses frappes, alors il s’agissait certainement d’un service dans le domaine de la charpenterie ou l’ingénierie. J’en avais un peu ma claque de collaborer avec les truands. Évidemment, j’en tirais aussi un bénéfice, c’était la moindre des choses, mais que le gouvernement n’en voyait pas là une alliance avec ces raclures.

« Bien. Passez-le moi.
- Sage décision, fit la voix avant de disparaître. »

Pas comme si j’avais le choix. J’étais comme un con, pour la deuxième fois de ma vie, à cause de pirates aux moyens exceptionnels.

« Alma Ora ? Dit une nouvelle voix à l’autre bout du fil. Je suis Red. Le capitaine Red. 
- Et que me veut le capitaine ? Puis il est mort aux dernières nouvelles.
- D'habitude les gens sont plus impressionnés que ça... Passer pour mort fais vraiment perdre beaucoup. Il parait que vous êtes un excellent ingénieur naval, et j'ai besoin de vos services.
- Quels services ?
- Je souhaite renflouer un navire qui a pour moi une valeur sentimentale. En d’autres temps, on l’a appelé Thriller Bark. »

Je restai bouche-bée. Ce n’était pas simplement inspecter un chantier naval pour l’acquérir. Là, on parlait de repêcher une île et de la remettre en marche. Un chantier gargantuesque jamais réalisé. C’était à la fois effrayant et excitant pour ma carrière. Un tel exploit me projetterait rapidement au sommet des plus grands charpentiers de ce monde. Néanmoins, quelques soucis logistiques demeuraient.

« Rien que ça, fis-je dédaigneusement. Cela dit, capitaine Red, il vous faudra bien plus qu’un charpentier pour une telle entreprise. »

Les premières estimations qui fusaient dans ma tête nécessitaient des moyens colossaux.

« Je suppose que ça implique aussi beaucoup de bras dont vous serez le cerveau, l'idée en embauchant un spécialiste c'est aussi qu'il s'occupe de définir ce qui est nécessaire, rétorqua le pirate.
- En effet. J'imagine que je ne vous apprends que cela vous coûtera une certaine fortune. Les salaires, la logistique - et dieu seul sait qu'il en faudra -, la nourriture…
- Heureusement je ne manque pas de bras, et une pratique certaine de la piraterie m'a rendu plutôt à l'aise financièrement... »

Euh, ok. Je n’avais pas particulièrement envie d’en savoir davantage sur ses activités ou pratiques qui l’avaient rendus financièrement à l’aise. J’avais envie de l’envoyer boulet. Mais il m’a l’air bien trop puissant pour le prendre à la légère. Et je ne pensais pas qu’à sa puissance de combattant, mais sa puissance militaire et financière. Dieu seul savait où il se trouvait actuellement, puisqu’il était passé par d’autres intermédiaires bien moins sympathiques. Mais Red pouvait certainement être moins sympathique.

« Hem... D'accord. Inutile de m'en dire davantage. J'imagine que je dois me rendre bien sagement jusqu'au navire indiqué... Je connais la chanson maintenant.
- Et bien la coutume voudrait que je vous promette une grasse récompense pour vos services ou une mort horrible pour vous et vos amis en cas de refus, mais c'est effectivement assez convenu. Je vous attends sur Armada, maître Alma. Profitez du voyage. »

J’avais vu juste. Pour Eärendil, Celeborn, le chantier, je devais accepter cette demander et les protéger une seconde fois. J’avais l’impression d’être un super-héros qui agissait dans l’ombre. En réalité, je n’étais qu’une victime que l’on soumettait. J’informai Celeborn et Richard de mon absence pour des « affaires bénéfiques » au chantier. Ils me regardèrent sceptiques. Je les rassurai sur le fait de revenir dans… quelques mois ? Je n’osais même pas l’annoncer à Eärendil. Rapidement, le navire leva l’ancre et je me trouvai tout aussi rapidement éloigné de mes proches, de mon chantier, de ma ville.
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Bon, Red m'avait confié comme mission d'aller chercher un charpentier de génie. Un certain Alma Ora. Il ne m'avait pas dit pourquoi, mais m'avait assuré que c'était important. Alors, comme une bonne seconde, j'ai obéi aux caprices de mon capitaine et je suis allé récupérer l'olibrius. Sauf que voilà, le monsieur en question n'était pas des plus loquaces, ni des plus sociables. J'ai bien peur que mon chef ait eu à faire preuve d'autorité pour le convaincre de monter à bord et que, forcement, ça ait joué sur le moral de l'individu. Il doit certainement se considérer comme prisonnier ou quelque chose du genre. J'aurais bien essayé de le consoler, mais j'étais, moi aussi, de fort méchante humeur. Après tout, juste après m'avoir désignée comme sa seconde et qu'on ait partagé nos sentiments l'un envers l'autre, il s'était barré sans mot dire à l'autre bout de Grand Line pour aller chercher son ancienne seconde! Et là, après m'avoir rétrogradée, il m'ordonne par Den Den d'aller chercher un charpentier? Quel goujat! Il m'a pris pour une coursière? Celui-là, il ne perd rien pour attendre! Il va m'entendre! Je vais lui dire ma façon de penser et il ne va pas en mener large!

Me voilà donc sur Armada, accompagnée du charpentier. Le visage fermé, chacun de mes pas claque sur le sol comme si j'exerçais une vengeance personnelle. Deux semaines en mer, à ne voir mon petit garçon qu'en Den Den vidéo, pour ramener un type qui, semble-t-il, a avalé sa langue. Je suis furibarde! Mais dès que j'aperçois son chapeau rouge au loin, mon cœur bat la chamade. Soudainement, je ne suis plus si en colère. Je … non! Non, non et re-non! Je ne vais pas me laisser attendrir par mes sentiments! Je ne suis pas contente et il ne faut pas que je laisse passer ça! Sinon, il ne respectera jamais ce que je ressens et moi aussi par la même occasion. Rhaaaaa! Mais j'ai envie de câlins et de bisous, moi! Pas d'une dispute après plusieurs semaines d'absence! Déployant de grands efforts pour rester maitre de moi, je m'approche du lieu où Red nous attend.

"Voilà ton charpentier, capitaine." Mon ton est froid et l'expression de mon visage complète le tableau. "Je peux savoir le pourquoi de tout ça, maintenant?"

Et, même si je n'en montre rien, je suis assez fière de moi. En effet, j'ai réussi à ne pas succomber à mes sentiments amoureux, ni à laisser libre cours à ma colère! Je m'étais placé entre les deux! Red devait à présent avoir compris mon mécontentement! Le message était passé! Mais ce n'est pas une raison pour ne pas continuer de bouder!  Après tout, je n'ai toujours pas eu satisfaction!
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- C'est quand même pratique que ton feu ne produise pas d'UV. Ça permet de profiter de sa chaleur sans craindre de bronzer.
- Je t'avoue que pour moi ça ne fait pas grande différence, vu que ma peau est incapable de brûler.
- Plutôt pratique quand on ne veut pas ressembler à une écrevisse.
- Et puis comme ça on aura pas de trace blanche à cause du masque d'algues que tu nous as trouvé.
- Tu as raison, au final, je ne regrette de participer.
- Et moi donc.

Allongée sur un transat installé le portaux côtés de Tomoé, nous faisant toutes les deux dorées la pilule sous un brasero que j'ai allumé et qui ne risque finalement pas de nous faire bronzer, Tomoé désirant gardé son teint blafard, cela fait bien une bonne semaine que nous attendons que Jeska ramène le fameux charpentier choisi par Red pour tenter de voir comment renflouer Thriller Bark depuis le chantier naval d'Armada.
Une semaine à trainer dans le coin, avec seulement quelques excursions par jour, Tomoé au fond de l'eau et moi au dessus pour tenter de trouver des haut fonds pendant qu'elle détaille les lieux sous marins, et le reste du temps c'est détente, vacances, masques hydratants, discussions entre filles.

Et si avant cette mission je n'ai jamais vraiment appris à connaître la sirène, je dois avouer que je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit aussi amicale. Le fait est qu'elle est bien consciente que c'est moi qui ait insisté auprès de Nakajima pour la faire libérer, et qu'elle m'en ait reconnaissante. Nous avons aussi beaucoup parler de nos amours passés. Elle de Drake, qu'elle aimait plus que tout et qui est la cause de sa rancœur éternelle pour Red, moi de Léo, de Reyson et aussi de Red... Car d'après elle ça se voit comme le nez au milieu de la figure que je l'aime.
Dommage que les hommes soient aveugles.

Et bien sûr, nous avons aussi parlé du toutou de Red, alias Jeska. Si Tomoé n'a pas d'animosité particulière pour l'ange aux ailes noires, elle comprend tout à fait la rage que je peux ressentir. Et au vu de ce que j'ai fait pour la sirène, mais aussi pour Armada, si elle devait choisir un camps, elle m'a affirmé me soutenir, encore plus après cette semaine de vacances, enfin, d'attente et de préparatifs.

- Malheureusement toutes les bonnes choses ont une fin...

Car déjà le bateau de l'ex seconde de Red arrive avec le charpentier. Juste le temps d'aller enlever ce masque d'algue hydratant et d'enfiler une robe de plage et nous voilà tous réunis pour accueillir le civil alors que Jeska semble aussi contrariée que perdue dans ce qu'on est entrain de faire.

- On est là pour dédommager les conneries que Red a fait pour tes beaux yeux, et ce en réalisant mon idée : à savoir faire remonter Thriller Bark à la surface pour l'installer dans Armada.

Je me tourne alors vers le nouveau venu.

- Moi c'est Izya, elle s'est Tomoé et lui, c'est Red. En espérant que vous saurez nous aider dans cette entreprise.

Je lui souris, me demandant bien qu'elles seront ses idées pour procéder à la chose.


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Autant pour la distance et l'ennemi commun pour diminuer un peu le niveau de tensions et d'agressivité ambiante. Il faut croire que dans le fond, Teach ne fait pas encore assez peur. Ou alors c'est moi...

-Beau boulot Jeska.

J'ignore ostensiblement la pique d'Izya qui ouvre les hostilités sans même laisser le nouveau venu en dehors de ça. Pas très bon pour l'image de marque mais j'imagine que du point de vue de la dragonne tout est permis. Après tout, on ne gagne pas de guerre en respectant les règles. Je me demande jusqu'a quel point je dois laisser la situation dégénérer en espérant qu'elle finisse par se calmer toute seule ? Hum...

Encore un peu...

Ma main effleure la joue de l'ange avant de s'attarder sur son cou pendant qu'Izya joue les hôtesses d'accueil. Et que j'indique d'un signe de tête à notre hôte forcé la direction à suivre, droit vers la porte du Qg des usuriers à quelques pas du débarcadère. C'est la que j'ai commencé à tirer des plans depuis que j'ai réadapté le projet échoué l'an dernier à Trhiller Bark.

Diligent, Wilson prend le relais et entraine notre nouvel architecte, prenant un peu d'avance pendant que je m'adresse aux trois terreurs qui hésitent à se jeter à la gorge les unes des autres...

-Essayez de ne pas vous battre, d'accord ?


A l'intérieur, une pièce a été consacré au projet Trhiller Bark, un des gars de la treizième flotte à obligeamment construitt une maquette de l'ile a partir des souvenirs du combat que nous y avons mené. Et au mur une vague esquisse intégre le navire géant à la structure d'Armada. Un beau projet parfaitement accessible il y a un an, mais maintenant ?

-Voila l'affaire qui t'amène ici. Thriller Bark repose actuellement par six cent mètres de fond dans les profondeurs du triangle Floriant. Nous savons ou elle est et sommes en train de nous rendre sur les lieux. Mais i nous ne manquons ni d'idées ni de moyens, nous avons besoin d'un vrai connaisseur pour l'opération de renflouage...

Dans la salle, outre quelques gueules de vrais pirates, sont aussi réunis tout ce que la cité compte d'experts techniques. Essentiellement es gars du chantier naval, ainsi que le pére Yanagiba, responsable de la fabrication des roues géantes qui propulsent Armada. Et évidemment, l'homme poisson de la vague pourpre qui s'est occupé de la localisation et de l'inspection de l'épave.

Mettre en relation des gens capable de bosser à ma place c'est toujours ce que j'ai su faire de mieux au Cipher Pol, ensuite il ne reste qu'a leur montrer l'objectif et à les pousser dans la bonne direction...




Dernière édition par Red le Sam 16 Juil 2022 - 9:41, édité 1 fois
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-D'un point de vue moyen nous disposons d'un certain nombre d'atouts.

Notre nouveau maitre d’œuvre à le cahier des charges, il convient maintenant de lui donner les cartes que nous pouvons mettre à sa disposition et qu'il sera chargé de coordonner autour d'un projet efficace.

-Le chantier naval d'Armada est vaste et bien mieux équipé et pourvu que tout ce qui n'est pas une installation gouvernementale, et nous avons des spécialistes des techniques les plus modernes comme les plus traditionnelles. Yanagiba était déjà en train de réfléchir à la fabrication de chaines permettant d'atteindre Thriller et peut être de la remonter, en utilisant les roues à aubes comme des cabestans... en tout cas nous pouvons construire a peu prés n'importe quoi qui soit en bois ou en métal...

Coté travail au fond, nous avons une population hommes poissons, parfaitement aguerrie pour travailler au fond. évidemment ce ne sont pas des spécialistes des bons domaines et il faudra les encadrer et bien compartimenter et simplifier les opérations, mais nous pouvons opérer au fond presque comme en surface. Et c'est surtout la maitrise qu'il faudra faire descendre en scaphandre.


Et il y a d'autres atouts évidemment, par exemple un type dont le fruit est capable d'attirer des trucs, mais c'est probablement un coup à tout casser...


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Bien que Jeska fut d’une compagnie plutôt agréable, je n’étais pas spécialement à l’aise en arrivant. Red, ce n’était pas le petit rookie qui se prenait pour un grand, puis qui regrettait l’instant suivant, impuissant. Ou ce n’était pas le petit rookie qui se prenait pour un grand, tuait volontiers pour se donner un style, pis qui ne regrettait pas du tout. Red c’était Red. Un type qui affrontait des empereurs, qui fructifiait ses bénéfices, qui élargissait son empire… Cela me gênait un peu de participer à une telle entreprise. Néanmoins, j’imaginais sans difficulté que tous les grands bâtisseurs avaient un jour eu affaire à de tels personnages.

J’espère d’ailleurs ne pas faire tout cela pour rien. J’étais pratiquement certain qu’il retournerait chercher des noises à Teach pour avoir sa vengeance. Il devra absolument me payer avant son départ. Surtout, je devais survivre à ce séjour. En arrivant, je reconnus sans mal la dragonne, Izya, qui a évidemment rejoint l’équipage de Red. Son arrivée devait être récente quand on apercevait l’entente glaciale entre les deux femmes. Se battaient-elles réellement pour le cœur de cet homme ? L’individu au centre de ces querelles apparut et je sentis au plus profond de moi-même que, malgré ce calme et cette gentillesse apparente, il était de loin le plus dangereux des personnages que j’eus la malheur de croiser.

Le maître des lieux me fit la visite, puis m’amena directement dans une salle dédiée à ce projet d’envergure. Une maquette représentant ce que devait être Thriller Bark autrefois. Il s’agissait du QG du renflouage. On m’expliqua rapidement qu’ici, je disposerai de tous les moyens nécessaires pour mener à bien ce projet. Comme il me l’avait indiqué au bout du fil, ses revenus lui permettaient beaucoup de choses. J’analysai rapidement la maquette. C’était à mon sens trop abstrait. Ce n’était pas un plan précis avec des dimensions, mais seulement des souvenirs, que je ne permettrai pas de juger de bons ou mauvais.

« De prime abord, les hommes-poissons devront descendre et fixer des câbles, beaucoup de câbles, à des endroits bien précis. Pour cela, je dois absolument descendre pour identifier ces points. Vous pouvez dores et déjà préparer des grues, ou un système puissant de traction, à incorporer dans plusieurs navires. Il faudrait navire lourds et puissants, capables de supporter la charge. Il faudra tenir Thriller Bark, suspendu à ces câbles, à la surface de l’eau, un certain nombre de jours pour trouver une solution afin de le rendre capable de flotter de nouveau. Ces deux problèmes résolus, tout le reste ne sera que décoration. Non… Ce n’est pas suffisant. »

Je me tins le menton et songeai activement à la remontée.

« Six-cents mètres de remontée, c’est beaucoup trop. Même si l’ensemble tient le coup à la surface, l’édifice risque de céder sous l’eau. Dès la levée de celui-ci, les hommes-poissons devront installer des bouées à certains endroits, et si possible, des sous-marins devront être bricolés pour aider à remonter, en poussant par le bas. Ainsi, la montée sera plus facile, plus rapide, et la flottaison sera en partie faite. »

Les préliminaires à peu près écrites dans ma caboche, je me retournai maintenant vers le banquier, à savoir Red.

« J’ai aussi de gros projets. Peut-être un poil moins ambitieux que les vôtres, mais importants tout de même. M’enlever pour vous aider me fait perdre beaucoup de temps et d’argent. Par conséquent, j’aimerais que l’on chiffre mon salaire et, simplement pour montre votre bonne foi, me payer cinquante pourcents dès maintenant. Vous savez que je ne vous échapperai, je suis le seul qu’il faut rassurer dans l’histoire. »

Je retirai mon couvre-chef afin que nos yeux puissent se croiser, dans le but de lier notre définitivement notre pacte.
« Si nous parvenons à tomber d’accord, je commencerai les dessins dès ce soir. »
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Je ne réponds rien à Izya, de toutes façons, je ne vais pas gaspiller ma salive pour elle. Je l'estime être une cause perdue, c'est triste mais c'est comme ça. Au contraire, je profite du geste tendre de Red à mon égard. Ca m'avait manqué, mine de rien, le contact de sa peau contre la mienne. Si j'étais un chat, je ronronnerais de plaisir, mais je ne suis qu'une ange aux ailes noires, je me contente de lui sourire. Et de filer à sa suite en salle de réunion. Hors de question que je reste en terrain hostile entre la dragonne et Tomoe, j'aurais bien trop envie de prendre l'une pour taper sur l'autre.

Me voilà donc en train d'assister à une réunion technique, où ça cause un langage que je ne comprends pas trop. Non pas que je sois limitée, mais le renflouage dépasse de loin mon domaine d'expertise. Red a bien fait de faire appel à un spécialiste. Et tandis que je laisse mon capitaine régler la question financière avec Alma, mon cerveau mouline à toute allure car quelque chose me chiffonne. J'attends cependant que les hommes ait réglé la question des honoraires avant de m'exprimer.

"Monsieur Ora, vous avez parlé de bouées, tout à l'heure, non?" Bien que ma question soit purement rhétorique, il me répond par un hochement de tête. "Il en faudrait combien pour cette opération?"

Le charpentier m'explique alors que plus qu'un nombre, c'est surtout un volume qu'on doit viser. L'homme en plus d'être compétent, fait un effort évident pour vulgariser son propos afin que les béotiens que nous sommes puissent comprendre le chantier, les enjeux et les manœuvres qu'il compte mettre en place.

"Il sera compliqué de trouver des bouées assez grosses, et même si on le pouvait, ce serait financièrement dommage car le matériel ne servirait qu'une fois. Mais on pourrait s'y prendre autrement. N'arriverait-on pas au même résultat en utilisant de la toile cirée et des pompes à air? Ou des navires enduits de résine de Shabondy?"

Je propose ce qu'il me passe par la tête, mais je crains un peu de passer pour une idiote aux yeux de notre invité.
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"Beau boulot Jeska". Non mais sérieusement... Depuis quand jouer les taxis mérite des félicitations ? Beau boulot... Je t'en foutrais du beau boulot moi.

Et la dernière remarque, essayer de ne pas nous battre, non mais sérieusement ?

Et tandis que tous part au devant pour la réunion, moi je reste un instant en arrière avec Tomoé.

- Ça va aller ?
- Est-ce que j'ai le choix ? Quoi que je fasse de toute façon je suis toujours la plaie de service...
- Mais non...
- C'est ça. J'ai trouvé l'emplacement pour amarré Armada pour qu'on soit le plus stable possible pour remontrer Thriller Bark, j'ai aidé dans le plan des chaînes à forger, je suis rester disponible pour lui alors que j'ai plein d'autres choses à gérer et finalement, c'est elle qui fait du "beau boulot" parce qu'elle est... Pfff

Je fais alors demi tour, m'éloignant de la salle de réunion au lieu de m'en rapprocher.

- Tu fais quoi ?
- Peu importe le plan, on aura besoin de ces maudites chaines non ?
- Je suppose oui ?
- Alors je vais faire quelques maillons, ça me calmera.

Sans un mot de plus, Tomoé me regarde partir avant d'aller à la réunion tandis que moi, je quitte le port pour me rendre dans mon cadran où, sans un mot à personne je me glisse dans ma boutique des Plumes des Dragons.

- Salut Ren, tu gagnes ta journée.
- Hein ? Heu bonjour, mais... Je suis occupé là, je...
- C'est une commande urgente ?
- Pas tellement mais...
- Tu en as pour encore combien de temps ?
- Trois... peut être quatre heures ?
- Faut vraiment que je fasse agrandir cet endroit...
- Heu, du coup, je peux finir ou bien... ?
- Fini, je vais voler un poste de forge ailleurs. Et acheter la baraque à côté pour agrandir la boutique...
- Euh, d'accord ma Reine... A bientôt ?
- Ouais... A bientôt.

Y'a des jours ou quand ça ne veut pas... ça ne veut pas. Alors d'un coup, je me change en dragon pour filer au sommet de mon hôtel de l'autre côté de la place.

- Alfred !
- Ma Dame ? Vous ne deviez pas...
- Va voir les gens qui habitent à côté de la forge et offre leur une belle compensation au fait qu'ils doivent déménager. Je te laisse leur trouver des logements vident aussi.
- Ce sera tout ?
- Non évidemment, après tu me trouves des charpentiers et tu crées une nouvelle annexe à la forge : une forge rien que pour moi. Je peux te faire confiance pour faire un truc qui me convienne ?
- Je préfèrerai que vous nous fassiez des plans...
- Des plans ? Bon, tu vois ma chambre ? Bah tu changes le lit par une grosse enclume avec un plan de travail derrière, un four...

Il me faut bien cinq minutes pour finir de lui décrire grossièrement mais précisément comment je vois les choses avant de finalement mettre la main sur mes outils de forges que j'avais laissé dans un placard pour ensuite retourner vers la fenêtre. Mais avant de sauter, je me tourne une nouvelle fois vers mon majordome.

- Ah, je me souviens plus du nom du forgeron a qui j'avais piqué la forge sur Armada... Tu saurais pas qui sait ?
- Pincefer Ma Dame, situé dans Fortune Carré.
- Merci Alfred.

Et l'instant d'après, je me jette dans le vide et survole la ville jusqu'au cadran des Flibustiers en direction de la forge de Pincefer. Et étrangement quand j'arrive, le forgeron est déjà devant sa porte et me regarde me poser.

- Bienvenu Reine Tahgel. Le Major Alfred m'a appelé et m'a fait part de votre besoin de vous détendre. Je vous confie donc ma forge pour la journée.

Je devrai avoir l'habitude des coups d'avance d'Alfred, mais c'est tout de même toujours des surprises... Cela dit, était-il vraiment obligé de dire que c'est pour me "détendre" ? Même si c'est en parti vrai, pas la peine de le crier sur tous les toits.

- Bonjour Pincefer, et merci.

Je me demande quand même combien ça m'a couté ce geste de sa part... J'aurai peut être pas du laisser Alfred carte libre sur la gestion de mes finances. Mais bon, au moins, j'ai une forge que je connais et où je vais pouvoir fracasser du métal, d'abord en imaginant que c'est la tronche de Jeska, et puis qui sait, à la fin ça donnera surement de magnifique chaine avec lesquels je pourrais lui tordre le cou ?
Ah non, c'est vrai, monsieur Red ne veut pas qu'on se batte...

Immédiatement, je sors mon marteau et commence l'usinage des maillons géants pour des chaînes géantes...


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Début de réunion fructueux, on sort de la avec des taches, des trucs à faire pour avancer, et c'est le principal. Logé au Kraken dans les suites des Usuriers, Alma découvre comment les pirates qui pensent avoir réussi décorent leurs appartements. C'est clinquant, riche, ostensible, volontairement très chargés, et ça vient de tellement de pillages différents que ça manque vachement de cohérence, en tout cas si on exclut le coté pirate. De ce point de vue la, le coffre rempli de pièces de bel et bon or qu'on a posé et ouvert au pied du lit colle parfaitement à la décoration. Tous les dragons vous le diront, on dort mieux prés d'un tas d'or...

[...]

Il faut quelques jours pour que chacun avance dans ses préparatifs. Quelques jours pour qu'Alma se familiarise avec les scaphandres de la sous marine, et cesse de pester contre les renseignements incomplets que lui apporte des hommes poissons volontaires mais pas du tout familier de la construction navale. Quelques jours pour que les spécialistes en voile d'Armada finissent de coudre, d'étanchéifier et de tester de vaste flotteurs destinés à servir de bouées, et qu'on pourra descendre, mettre en place, puis gonfler avec les pompes utilisés pour les scaphandriers. Quelques jours pour que les fonderies du chantier suivent l'exemple d'izya et mettent de coté les canons pour se mettre à couler et a ensemble quatre immenses chaines, destinés à plonger jusqu'au fond de l'eau pour en extraire le navire englouti.

-Tout le monde est prêt à plonger ?

Auprès de chaque scaphandrier amateur, toute une équipe est déployé. Des gens pour aider à enfiler le lourd costume de plomb, d'autres chargés de veiller au déroulement du câble qui permettra de démonter et remonter, et du tuyau qui alimentera le costume en air, un type pour s'occuper de la pompe, d'autres pour veiller au grain sur les pompes manuelles de remplacement, et enfin un trio d'hommes poissons chargés de nous guider et de nous déplacer pendant la descente et la monter.

-L'objectif de la descente est simple. Il s'agit d'escorter Alma qui doit inspecter les lieux de visu. Vérifier l'état de l'épave, trouver les points faibles a renforcer, et marquer les zones ou on va pouvoir fixer les chaines et les bouées. Et nous l'accompagnons pour qu'il ne se fasse pas manger par ce qui traine au fond.

C'est bon pour tout le monde ? Alors à la mer.




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Alma écouta la suggestion de Jeska. Elle n’avait pas tort dans l’idée, mais cette idée lui était venue déjà bien avant qu’elle ne pensât à la suggérer. Néanmoins, cela partait d’une bonne intention, et Alma joua la comédie en faisant mine de ne pas y avoir pensé et félicita même la pirate pour cette clarté d’esprit. Ce compliment était réel. Pour quelqu’un qui n’était pas du métier, c’était une bonne chose d’y avoir pensé. Elle lui paraissait tout à fait sympathique et ne voulait lui sembler désagréable. Des idées pouvait provenir de n’importe qui. Souvent, dans la conception des navires, des idées émergeaient justement des propositions des clients qui, pourtant, n’y connaissaient pas grand-chose.

Je continuai ma visite et on m’emmena directement dans mes quartiers. Je découvris donc une chambre assez spacieuse et bien équipée. Pas spécialement luxueux mais l’essentiel y était. Après tout, j’étais ici au chantier, pas dans un hôtel pour me la couler douce. Il me faudra vérifier que tout allait bien du côté de Bliss, puis songer à enfin prendre des vacances après avoir renfloué ce gros machin.

M’endormir, avec à mes pieds, un coffre rempli d’or, me mettait de suite dans de bonnes dispositions. Comme convenu, je me mis aussitôt à dessiner des croquis, confortablement installé sur le bureau de ma chambre. On m’avait mis à disposition une bonne bouteille de vin rouge, dont l’étiquette n’existait probablement pas. Je m’en servis un petit verre pour goûter. Dès l’attaque, je sentis ma bouche s’assécher, significatif d’un tannin bien marqué. L’acidité présente me grattait également la gorge, mais cela créait une salivation fluide qui s’opposa à la sensation d’assèchement. Oui, j’appréciais le vin.

Finalement, je m’allongeai au lit et fermai les yeux. À quoi bon dessiner dès maintenant, il me faudra sans doute tout recommencer après l’observation de la cité enfouie dans les profondeurs. Je finis donc pas m’endormir.

***

Quelques jours plus tard, on me fila un scaphandre pour explorer les fonds marins. À la surprise de tous, je savais enfiler cette merdouille. Eh oui, une aventure sur Clock Work Island m’aura apporté cette expérience, mais surtout du pognon. Je devais vérifier moi-même l’étendue des dégâts et les possibilités pour remonter l’ensemble. Ces pauvres homme-poissons que je malmenais n’y pouvaient rien. Ce n’était pas leur domaine de prédilection. À l’abri des regards, je les avais retrouvés pour m’excuser. C’étaient de braves types et méritaient tout mon respect.

Le climat apaisé, nous plongeâmes. C’était ma deuxième plongée et je reconnaissais sans mal que celle-ci était bien plus rassurante. Il y avait toute une équipe, à la surface comme sous l’eau, qui s’assurait que tout se passait bien. Six-cents mètres, on ne les descendait pas aussi facilement. C’était un processus lent et minutieux. La remontée le sera encore plus. Mais ces pensées furent rapidement balayées par notre approche. C’était encore plus gigantesque que je ne l’imaginais! Bougre d’âne ! Il n’a pas peur de réaliser ses rêves, pensai-je. Inutile de penser à voix haute, on m’entendait. À l’aide de mes nouveaux amis, les homme-poissons, je me déplaçai d’un point à un autre.

« C’est complètement démesuré comme projet, Red. La structure est assez endommagée et ce n’est pas uniquement à l’érosion provoquée par sa résidence au fond de cet océan. Sacrée bataille, hein, fis-je en imaginant l’affrontement qui a eu lieu. J’en ai assez vu. Vous pouvez procéder à la remontée. Je ferai le point dans ma piaule et nous pourrons ensuite discuter de la suite. »

***

« Il faudra placer les points d’ancrage à ces endroits précis, dis-je en pointant sur doigts certains du croquis réalisé plus tôt. Ce sont les zones restées indemnes malgré les nombreux dégâts reçus. Combien de grues avez-vous à disposition ? Vous pouvez toutes les préparer. Quatre grandes zones dans lesquelles sont réparties plusieurs points d’ancrage. Je vous laisse compter les points pour avoir le nombre de grues nécessaires. »

Dans quoi je m’étais lancé. La folie des grandeurs.

« Pour la flottaison. Avant de tenter quoi que ce soit, il nous faut un moyen de faire flotter toute la strcuture. L’idée de Jeska n’étant absolument pas idiote, mais tout simplement pas réalisable. En effet, les bulles de l’archipel Shabondy ne fonctionne qu’à Shabondy. Ces bulles ne résistent qu’au climat et aux températures de l’archipel. En-dehors, elles explosent. Par conséquent, il faudra essayer de confectionner des bulles capables de résister à la pression sous l’eau, ainsi qu’aux températures pouvant varier dans la région. Je prendrai avec moi des ingénieurs et pourrai tenter d’en créer à l’aide du climat tact. »

Je plongeai mes yeux dans ce foutu croquis.

« Sans ces bulles, ou du moins des bouées, les grues ne supporteront pas seules le poids de Thriller Bark. En d’autres termes, si nous ne parvenons pas à faire flotter celle-ci, on ne pourra pas la remonter. »

Je regardai ensuite l’assemblée présente en-face de moi.

« Des questions ? Des suggestions ? Si non, on se bouge pour ramener toute la logistique. »
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Et maintenant, me voilà dans une situation où ma présence n'est plus indispensable. La récupération de l'île-navire n'est clairement pas de mon ressort et, malgré toute la bonne volonté que je peux avoir, je ne pourrais pas aider. Je suis une maudite des flots, et je n'ai aucune espèce de compétence en ingénierie navale. Et d'un autre coté… je refuse de ne rien faire! Pas quand Izya forge des chaines et participe activement à l'entreprise. Je ne peux pas être en reste de cette satanée Princesse de Pacotille! Il faut que je me trouve quelque chose à faire d'utile.

Je n'ai pas cinquante mille possibilités. Ce sera donc la logistique. Commander les matières premières pour que les forges ne manquent de rien. Préparer la nourriture pour les ouvriers affamés, la livrer pour qu'ils aient le moins possible à se déplacer. Les divertir aussi, mais ça, c'est un peu ma spécialité. Et puis coordonner le transport des matériaux, s'arranger pour que tout le monde ne livre pas en même temps afin que les chaines d'assemblage ne soient pas débordées.

En gros, je suis devenue l'huile qui permet à cette belle mécanique de ne pas trop grincer.

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Depuis combien de temps je suis dans cette forge, à marteler encore et toujours ce métal ? Je ne sais même pas. J'ai du dormir quoi ? Quelques heures en tout, tout au plus ? Juste le temps que le métal fonde à chaque fois.

Et malgré ça, ça ne suffit pas, ça n'apaise pas mon esprit. Au mieux ça le vide un temps... Jusqu'à ce que l'autre pingre vienne en essayant de se rendre utile avec le réapprovisionnement de métal, et que sa simple vue ravive ma flamme de colère.

- Dame Izya ? Elle est assez longue là... Vous pouvez arrêter.
- Ah ?
- Vous l'avez faites seule ?
- Oui.
- Impressionnant.

Je ne dis rien. Au fond, une certaine lassitude m'a pris, plus tenace que la colère et l'épuisement. Mais cette fois, ça y est, ma chaine est faites, et les trois autres aussi sont terminées. Ils s'y sont mis à dix par chaines, moi j'étais seule, voilà pourquoi ce mec est si estomaqué. Mais quelle importance au fond. Maintenant, j'ai de nouveau plus rien à faire et... Je n'aime pas ça.

Je n'aime pas ça du tout.

- Ma Dame ? Venez donc sur le chantier, le maître d'œuvre Alma souhaite utiliser la maîtrise du climat pour remplir les poches à air.
- Alors allons y.

Alfred, mon bon Alfred... Parfois je me demande comment tu fais pour toujours trouver exactement ce qu'il me faut.

Et ni une ni deux, me voilà alors sur le chantier tout en apportant mon œuvre de métal avec moi sur des nuages flottant qui me suivent docilement. La posant près d'une roue à aube, je laisse le soin aux ouvriers de l'installer avant de la tremper dans l'eau pour que les hommes poissons aillent la fixer au bon endroit de l'île à renflouer. Et pour ma part, je m'approche des météorologues venus de mon cadran pour assister l'entreprise.

- Vous vous en sortez avec les poches d'airs ?
- Pas tellement. On ne peut malheureusement pas créer d'air sous l'eau... C'est la limite de notre art. Et les hommes poissons n'arrivent pas a descendre suffisamment d'air pour remplir les poches. Du coup, on va essayé de souffler des courants d'airs dans des gros tuyaux pour gonfler tout ça...
- Souffler hein ?

Quand on est un dragon de trente mètres, pas besoin de savoir maîtriser le climat pour faire circuler de grande quantité d'air. Et je suis sûre que si on avait des géants, ce serait bien utile. Alors rapidement, je m'approche d'un des tubes et me transforme, réduisant drastiquement la place autour de moi au vu de ma taille soudainement bien conséquente. Et inspirant profondément, je recrache tout l'air dans le tube relié aux fonds marins. Et quelques secondes après, des hommes poissons remontent alors à la surface, affichant un sourire de victoire.

- Ça marche ! Ça marche enf... Ah bah oui, avec un dragon ça marche vachement mieux.

Et soudainement c'est le branle bas de combat sur le chantier. Les chaines sont en places, les roues tournent pour supporter le poids de l'île et je continue de souffler de l'air dans les différents endroits pour alléger la tâche des chaines, jusqu'à ce que l'air remonte en grosse bulles à la surface, signe qu'on ne peut en mettre plus dans les endroits choisi pour.

Les dix premières minutes passent et laisse tout le monde entre deux eaux. Entre l'excitation de la réalisation de cette entreprise et la peur de l'échec. Notamment à cause des grincements menaçant d'une des roue à aube géante.

- Elle va pas tenir.
- Mais si, ça va le faire.
- Non non, regarde bien le bois, il est trop sec... Il va lâcher.
- La ferme, tu vas nous porter la poisse !

CRACK

La poisse ayant été parfaitement invoqué, la roue se brise tandis que la chaine est soudainement laissée libre et replonge dans la mer, entrainant avec elle son lot de dégât matériel et potentiellement humain tandis que dans l'eau les hommes poissons jouant le relais s'agitent :

- Ça chie !

Et que ceux surveillant les quatre autres roues font le même constat. Il manque un point d'appuie si on veut que cela fonctionne correctement... Mais sinon, les autres roues ne supporteront pas longtemps le poids supplémentaires avant de lâcher.

Redevenue ange pour la contemplation du spectacle sans réellement d'enthousiasme, je m'approche alors du bord de l'eau et appelle la sirène en hurlant. Il faut une bonne minute pour que mon cri soit relayé à la sirène et qu'elle arrive à la surface.

- Emmène moi là où ça merde !

Et sans attendre, je me jette alors à l'eau après une grande inspiration, comptant clairement sur la vitesse de la sirène pour m'emmener en lieu aéré dans la forteresse de Thriller Bark. Immobilisé par l'eau, je ne peux voir qu'une forme flou qui penche largement d'un côté, côté où l'on se rend en un rien de temps et où la sirène me laisse prendre place dans la poche d'air.

- Tu comptes faire quoi ?
- Sauver le projet, évidemment.

Et l'instant d'après, je crée des nuages ressemblant à des petites flammes et allant se coller en nombre sur le toit de la poche. Ces nuages que je contrôle n'ont qu'un but, soulever cette partie de Thriller Bark à la place de la chaine manquante...
Et cela me demande une sacrée concentration et force. Tant est si bien que de grosses gouttes de sueurs perlent sur mon front et que, assise sur l'un de mes nuages, je ferme les yeux et reste focalisé uniquement sur cette entreprise.

Ignorant alors complètement le monstre marin qui semble avoir été soudainement réveillé par les secousses...


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-Tiens, ça tire vachement mieux non ?

A la surface, le bruit des chaines à changé, et alors que jusqu'ici les maillons sortaient de l'eau péniblement, pouce après pouce, dans des grincements de fins du monde nous laissant croire qu'a tout moment les immenses roues qui les tirent pouvaient s'arracher de leurs logements et sombrer dans les profondeurs, les voila qui sortent maintenant allégrement l'un aprés l'autre, pendant que les roues, visiblement soulagés d'un grand poids, n’émettent plus qu'un bourdonnement régulier et de bonne augure.

-Ouais. C'est comme si on venait de se soulager d'un gros poids...
-Comme une partie de Thriller Bark qui se serait brisé en deux ?
-Oh non non, si la structure avait laché, certaines roues patineraient dans le vide et on aurait vu un signal d'alarme. Non non, la structure est intacte.
-Mais alors c'est quoi le poids qu'on a perdu ?
-Peut étre qu'on était encore accroché au fond et que c'est ça qui vient de se dégager ?
-Ouais... ça en théorie, c'est possible...

Dans la zone ouverte sur l'eau au centre du cadran, et ou plongent les énormes chaines qui remontent le navire englouti, un clapotis soudain attire tous les regards. la, dans l'eau noire du triangle florian, d'énormes bulles remonte des profondeurs.

-Une fuite dans les caissons ?
-Une fuite ça ferait pas ça.
-Alors c'est quoi qui ferait ça ?
-ÇA !

Ce qui est tout au fond Fb_kraken-v2-by-elmisa-d70nmt4

Un homme poisson jaillit de l'eau comme une fusée, poursuivie par un tentacule géant qui le chope négligemment en plein vol avant de le ramener sous les flots, éventrant au passage un navire proche sans même le remarquer.

-Un putain de Kraken !
-Au moins on sait pourquoi ça tirait mieux... J'ai l'impression que Thriller Bark est pas resté inhabité longtemps !
-Ouais ? Et ben c'est chez moi maintenant ! Et les squatteurs je les dégage !

Tout armada est secoué comme par une lame de fond quand la monstrueuse silhouette émerge soudain des flots, avant que le cadran que le monstre a heurté ne commence soudain à s'enfoncer sous les eaux quand une douzaine de tentacules viennent en saisir les bâtiments.

-Rah !

D'un bond je m'élance au dessus du monstre, collant dans la tête qui sort de l'eau la mère de toutes les baffes, déformant la surface molle de la chair du kraken qui tourne vers moi une paire d’œil furibond.

-COUCHÉ !

Mon hurlement jette tout le monde au sol pendant que mon haki se déploie comme le souffle d'une explosion, mais au delà des victimes involontaires, c'est le Kraken que ma volonté vient frapper de plein fouet, et la terreur des profondeurs abyssale ne fait pas le poids devant l'insecte de la surface. Les tentacules se figent, le regard se fait vitreux, et lâchant prise, le monstre inconscient sombre dans les profondeurs.

-HORS DE QUESTION ! DEBOUT LA DEDANS ! J'EN AI PAS FINI AVEC TOI !




Dernière édition par Red le Mar 23 Aoû 2022 - 10:33, édité 1 fois
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    « Euh… Red, la maltraitance animale, je n’sais pas trop où c’en est d’un point de vue législatif, mais ce n’est pas très bien perçu. »

    Même s’il s’agissait d’un kraken, je trouvais ce traitement assez limite. Une gifle pareille m’aurait décollé la tête du reste, purée. Il tenait réellement à son projet. C’était déjà évident étant l’ampleur de celui-ci et les moyens mis en œuvre pour le réaliser, mais ça l’était davantage maintenant. D’ordinaire si calme, ma surprise fut de taille quand je le vis monter sur ses grands chevaux, et encore, j’étais à peu près certain de n’avoir rien vu. Les autres spectateurs, tout au tour, ne semblaient pas plus surpris que ça. Les « faux calmes », je m’en méfiais toujours et à juste titre.

    Mais ce qui vint après me fit extrêmement mal. Aux paroles de Red, je ressentis une terrible pression qui m’obligea à ployer le genou. Je vacillai et ma vue se troubla. Ce qui me rassura sur le coup, c’était d’en voir d’autres tomber comme des mouches autour de moi. Jeska était encore debout, bien que pas trop fière. J'espérais que ceux se trouvant sous l'eau allait mieux. Quoi qu'étant donné la portée du truc, je n'en étais pas vraiment certain. C’était presque pire que mon expérience sous-marine. Les nausées arrivèrent et j’expulsai rapidement mon petit-déjeuner dans la mer. Les poissons allaient se régaler.

    On m’expliqua plus tard qu’il s’agissait du haki des rois. Un truc que tous les plus grands combattants de ce monde acquièrent après un certain temps passé dans les champs de bataille. Super intéressant. Je m’en foutais royalement. Ça donnait seulement à la gerbe à des personnes qui n’avaient rien demandé. Cependant, en observant la bestiole s’adoucir aux ordres, je compris également que l’on pouvait dompter ces monstres. Et ça, c’était plutôt une bonne nouvelle. Plus on allégera les contraintes exercées sur les différents mécanismes et les chaînes, plus on assurera la remontée de l’ensemble.

    « Oh-Eh ! Red ! Je n’ai pas tout compris à ce cirque, mais j’ai quand même l’impression que ce truc t’obéit plus ou maintenant, j’me trompe ? »

    Il fronça les sourcils puis acquiesça.

    « Super ! Un Kraken, je l’imagine, pourrait facilement tout faire couler, hein… Maintenant que tu l’as embauché, demande-lui de nous aider à remonter l’ensemble, en poussant par le bas. Faudrait au moins que ta magie serve à autre chose qu’à me faire vomir. J’ai faim maintenant. »

    Et pourtant, je n’étais vraiment pas chiant comme invité.

    « Donnez-lui du poisson, ou que sais-je, il est en train dépérir, hurlai-je à tout va en voyant le monstre sombrer dans l’inconscience. »

    Mais les baffes semblèrent plus efficaces. La bête replongea, se plaça sous l’île, et poussa autant qu’elle le pouvait, à l’aide des bulles et des chaînes. Le mécanisme qui permettait de tracter avec les chaînes grinçait bien moins, le son était maintenant bien plus fluide. Un kraken était une espèce hideuse et méchante, mais domptée, elle s’avérait être extrêmement efficace et dotée d’une sacrée puissance. Je me demandais si le capitaine pirate comptait le garder à ses côtés à l’avenir. Un kraken pour protéger Thriller Bark. Rien que ça.
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Forcement, il devait y avoir des tuiles. Un plan ne se déroule jamais sans accroc : ce serait trop beau. Alors que l'organisation que j'ai mise en place commence enfin à marcher efficacement, crac! Un treuil lâche et l'immense chaîne emporte tout un quartier dans les abysses. Il me faut pas mal de temps avant d'arriver sur les lieux du sinistre et les dégâts matériels sont déjà considérables. Immédiatement, je me couvre de haki de l'armement et je m'attèle à éviter des pertes supplémentaires.

Mes ordres sont brefs et exécutés assez rapidement. En moins de temps qu'il ne faut pour dire Alabasta, L'endroit est isolé, balisé, les habitations proches sont évacuées et déjà des charpentiers se chargent de consolider les structures endommagées afin d'éviter d'autres drames.

Poussant un "ouf" de soulagement, je me prépare à retourner à mon QG de fortune quand soudain, c'est un kraken qui sort des flots et qui engloutit comme si de rien n'était une autre partie d'Armada!

"Nom d'une biscotte, ce ne sera donc jamais fini!" pesté-je.

Un coup de den den plus tard à Tomoe et voilà que quelques uns de ses hommes-poissons encore disponibles repèchent les malheureux tombés à l'eau. Malheureusement, cette fois la partie qui a sombré est plis importante et, dans un sinistre craquement, elle commence à entrainer tout un cadran vers le fond de l'océan!  Et en plus, je crois bien que c'est le mien!

Abusant du Soru et du Geppou, j'arrive sur place en quatrième vitesse pour constater avec horreur que ce sont les cordages qui maintiennent la Zone arrimée au reste d'Armada qui sont en train de la précipiter vers les profondeurs! Encore une fois, mes directives sont aussi brèves qu'autoritaires. Et comme je participe aussi, l'opération est menée très rapidement. Je n'ai que très peu de pertes humaines et matérielles à déplorer.

Nerveusement épuisée par l'enchaînement de catastrophes, j'espère, un brin naïvement, que celle-ci sera la dernière!
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- Izya ?
- ...
- Tu... Tu es... Oublie pas de respirer hein.

Je prends soudainement une grande inspiration sans relâcher mes efforts et ma concentration. Faut dire que l'épreuve est si éprouvante que j'en ai oubliée tout le reste, même le plus important.

- On est encore profond ?

Mes dents sont crispés par l'effort tandis que je me force à garder la cadence tout en respirant en rythme à peine saccadé sous l'oeil avisé de Tomoé.

- Au rythme où on va, je dirais qu'il va nous falloir encore cinq minutes.
- Cinq minutes ?! Oh rage, oh désespoir... C'est si long ! Et ça fait combien de temps que je suis là ?!
- Une bonne heure...
- Alors c'est bientôt fini, c'est ça ?
- C'est ça oui.

Je souris nerveusement tandis que mon corps est parcouru de tremblement sous l'effort que le contrôle de mes nuages me demande pour soulever une partie de l'île navire.

- Et tu sais si il n'y a que moi qui bosse ?
- Un kraken a attaqué Armada et Red l'a dompté. Ça fait bien quarante minutes qu'il nous aide. Et l'autre m'a appelée pour que mes hommes repèchent des gens tombé à l'eau à cause de lui.
- Je vois.

En vrai, je sais même pas vraiment pourquoi je me fais chier à aider dans ce projet. Au final quoi ? Toute la gloire va certainement revenir à Red et l'autre pimbêche qui rode devant les hommes pour se faire bien voir. Alors que moi qui agis dans l'ombre, tout le monde s'en fout, évidemment.

- Tiens d'ailleurs, rassure moi Tomoé mais je fais pas tout ça pour rien hein ?
- C'est à dire ?
- Je veux dire... Pourquoi l'île a coulé la première fois ?
- Parce que Teach a fait un trou au milieu.
- Là où il y avait le faux cadavre de Red ? Je fronce les sourcils. Je me souviens très bien de ce que j'ai vu ce jour là, et il n'y avait pas d'eau...
- C'est ça.
- Bizarre... Enfin, qu'importe, je suppose que c'est réparé, hein ? Qu'on remonte pas tout ce machin pour qu'il coule dans deux heures...
- Oui oui, mes hommes sont occupés des réparations sommaires et les mecs du chantier sont prêt à consolider le tout dès qu'on sera en surface. D'ailleurs en parlant d'elle... On y est presque !
- Parfait... Parce que j'aurai pas tenue dix minutes de plus.

Et comme annoncée par Tomoé, nous perçons enfin le voile de la surface dans un grondement assourdissant de cascades et autres déversement d'eau qui vide les lieux de Thriller Bark pour être remplacé par de l'air, ce qui, au passage, alourdi grandement la structure au point de me surprendre et de me faire puiser dans mes dernières réserves d'énergie pour supporter ce poids un dernier instant, juste le temps que l'île soit enfin stabilisé à la surface.

Et une fois fait, mes nuages disparaissent et je m'allonge sur le sol du château où j'ai travaillé à la remontée de l'île, reprenant mon souffle sans bouger tandis que Tomoé me laisse pour aller aider aux dernières vérifications.

Et dire qu'après ça, les Libres Pirates sont censé installé la structure au centre d'Armada... Franchement, je ne vois tellement pas comment ils vont pouvoir faire le compte. Parce qu'à moins de tout détacher pour tout reconstruire autour de Thriller Bark, je vois mal comment ils vont pouvoir s'y prendre.

Mais ce qui est sûre c'est que je dégommerai le moindre ouvrier qui abîmera mon cadran... Alors à eux de trouver une solution viable.


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Le retour à la surface de Thriller Bark est plus impressionnant encore que le jaillissement d'un monstre marin. On a l'impression d'assister à l'arrivée d'un de ses vaisseaux fantômes omniprésents des légendes de marins. Une masse sombre remonte des profondeurs comme si tout le fond marin se soulevait, des pointes de mats gigantesques percent la surface, des voiles déchirés se mettent à claquer aux vent en sortant de l'eau. Puis c'est au tour des bâtiments, tourelles gothiques du château, forêts d'arbres morts, dépendances, murailles. Une ile entière jaillit des flots et entreprend de se vider de sa flotte. Et l'instant de grâce passé, une nuée de navires entreprend de s'en approcher pour y accoster, comme autant de requins s'attaquant à la carcasse d'une baleine morte...

Il y a fort a faire.

[...]


Il faut prés d'une semaine pour dresser une cartographie du navire jaillit des flots. En explorer la coque et les cales, en comprendre la fabrication et les points clés, et en inspecter minutieusement les entrailles en y inventoriant tout ce qu'il convient de faire pour qu'il vogue à nouveau. Localiser les zones qu'il convient de reconstruire, celles qu'il faut simplement réparer. Des travaux que la taille du navire rend plutôt exceptionnel, mais qui, une fois divisées en partie accessible et référencés, ne sont guère différents de ceux qu'accomplissent tous les jours les charpentiers d'Armada. Un défi d'échelle, mais rien d'inaccessible pour le plus imposant des chantiers de Grand Line. Pas plus que les nombreuses mises à jour qu'il convient de faire pour remettre le navire au gout de son nouveau maitre.

Un an après avoir sombré sous les eaux, Thriller Bark navigue à nouveau sur les mers.
Ce qui est tout au fond Unknown



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