Un semblant de repos

Posté Jeu 26 Mai 2022 - 10:32 par Gniknivlsky Camélia

Rappel du premier message :

Quel endroit emplit de charme...

Bien évidemment c'était de l'ironie et de la fausse joie. Quelle idée saugrenue de la part de mes équipiers que de vouloir se restaurer au Baratie en guise de pause déjeuner. Si la majorité s'enjouait à vouloir manger dans se célèbre restaurant, je faisais partie de la minorité qui tirait la gueule n'ayant aucune envie d'y mettre un pied. En même temps, en regardant un peu mieux j'étais la seule à ne pas vouloir y aller. Cela manquait de classe et il était certain que les alcooliques seraient nombreux. Cela dit plus poliment je compare cet endroit à un bar où la déco laisse à désirer et dont la clientèle manque crucialement d'éducation et d'intelligence.

Croisant les bras et me mettant à l'écart des autres, je les observe et suis stupéfaite de voir à quel point ils sont tous impatients d'aller se goinfrer d'un repas bien gras et très calorique en plus de picoler de la binouse d'une qualité pittoresque.

*Décidemment, les soldats de la marine n'avaient aucun goût*

Mieux valait le penser et éviter de m'attiser d'avantage les foudres de mes "camarades". De toute manière mon regard jugeur et mon expression faciale de petite princesse prétentieuse en disait bien plus que tout les mots que je pouvais prononcer. Inutile de dire que je ne me mélange pas à la crasse et aux détritus. On ne mélange pas les torchons et les serviettes ! Le dicton préférer de Sigur. À mon vieil ami, si seulement tu étais encore là, au moins j'aurai pu râler en paix avec un homme bon et juste. Toi au moins tu m'as toujours écouté sans jamais te plaindre en retour. Le parfait gentleman.

Hey ! Dame Camélia, venez nous rejoindre !

Alors que je pensais pour m'évader de ce piège à rat, il fallait que l'un d'eux me brusque à nouveau dans cette réalité déplaisante. Un sourire bien faux aux lèvres et jouant l'innocente, je refuses poliment d'un signe de la tête. Ben quoi ? Je ne vais pas non plus gâcher de la salive pour un être inférieur et lui rétorquer de ma jolie voix que je le trouves bien téméraire pour oser m'adresser la parole quand même ? Après ce sont mes supérieurs qui risquent de venir me voir pour me remettre "à ma place" alors qu'on sait tous que je suis au-dessus d'eux venant d'une bonne famille et ayant une éducation de noble.

Pour le moment, je ne suis toujours pas décider à bouger et d'aller vers les autres. Je préfère largement rester sur le bateau de la marine et regarder les nuages flottant dans le ciel ou l'eau calme de la mer. Peut-être que je peux même critiquer intérieurement les autres navires d'autres gens, ca pourrait être amusant un court instant avant que je me lasse.

Posté Lun 15 Aoû 2022 - 21:04 par Gniknivlsky Camélia

Le voilà qu'il me nargue encore et toujours... Je ne le supporte pas ! Il m'agace ! Il est énervant et bien prétentieux celui-là ! Je ne peux contrôler mon corps et sa soif de destruction, alors je fonce une nouvelle fois vers lui, mais il ne bougea pas d'un pouce. "C'est le moment !" Je ne me pose pas de question et je fonce dans le tas ! Ma hache brandit au dessus de nos têtes je m'apprête à l'abaisser pour faire couler le sang et voir la tête d'Alaaric rouler !

Je te tiens !

Alors que je crie victoire beaucoup trop vite, je ressens le corps de ma victime se durcir dans l'immédiat. Je ne m'attendais pas à la suite...

Au moment de l'impacte, les vibrations de l'onde de choc me repoussent à quelques bons mètres de ce gus. Une douleur vive - m'empêchant de tenir mon arme plus longtemps - s'étendait le long de mes bras, une drôle de sensation parcourait mon corps et à l'instant même de ma chute il m'est impossible de me rattraper... Seconde douleur, la gravité, me rappelant que d'être propulser dans les airs n'est pas la meilleur des idées surtout quand on est plus maître de soi. Troisième douleur, celle de rouler sur soi-même totalement impuissante de pouvoir stopper ce remue-ménage avant de finir contre le mat du navire... Un léger vomissement mélangé à du sang, parce que le coup est bien trop violent pour moi à supporter... Mon esprit n'a ni queue, ni tête, bien trop déboussolé par l'onde de choc provoquer par la force de frappe. Je ne comprends plus rien de ce qui se passe et je n'arrive toujours pas à analyser ce qu'il vient de se passer... Mais ce qui m'inquiète par-dessus tout est de savoir où se trouve mon héritage familiale: l'arme de mon défunt frère.

Je cherche du regard pour voir où je peux trouver mon hache, mais ma vue me fait défaut. D'ailleurs, monsieur le CP9 profite de cette faiblesse pour m'obstruer la vue de son image... Je tente de me relever en me mettant déjà sur mes appuis, mais j'en suis incapable. Mon corps me semble bien trop lourd et surtout endolorit. Je parviens uniquement à lever la tête, le regard fou de rage et les larmes aux yeux.

Je... n'abandonnerai... pas !

Tentais-je de prononcer, ma voix à peine audible. Je ne suis pas sûre que ce Minaro entend ce que je lui dis, mais je m'en moque ! Mon fort caractère ne cédera pas, même chamboulé !

Lâche...

Je n'en peux plus et pourtant je ne me laisserai pas faire pour autant ! Ma tête me fait souffrir, je ne sens plus le bout de mes doigts tellement j'ai mal, et mes jambes refusent d'obéir... J'en tremble, ca fait beaucoup trop mal... Je veux que mes larmes cessent de couler, mais je n'arrive pas... Je veux hurler ma colère, mais je n'ai même pas assez d'air pour le faire !

Posté Mer 24 Aoû 2022 - 0:48 par Alaaric Minaro

Je dois bien avouer que j'étais moi-même surpris par le recul de l'attaque, et surtout de la manière dont elle avait été repousser et pratiquement mise hors combat par le simple recul de son attaque couplé avec la résistance de mon tekkai. Avant, je le pensais, maintenant, j'en été sur, cette femme court droit vers sa propre mort. Si elle été face a mon frère, elle serait morte depuis longtemps, de même que de la main d'un révolutionnaire.

On ne va pas se mentir, elle été pour le moment d'une faiblesse accablante, une simple matelote dans un océan empli de gens bien plus fort que moi. Elle devait a tout prix changer d'avis, mais je le comprenais que je ne parviendrais pas a lui faire comprendre sans lui faire vraiment mal. Sauf que c'était contraire a mes principes, elle était faible, c'était une femme, une marine de surcroit, nous sommes censé être dans le même camp, et pourtant elle a jurer de me tuer pour une question d'égo, moi qui est un agent du gouvernement. La limite entre la marine et la piraterie est infime, et j'avais bien l'impression qu'il ne manquait pas grand-chose avant qu'elle ne franchisse la barrière sans retour.

Je devais agir pour son propre bien, alors que je prenais la parole une nouvelle fois, elle avait franchi la barrière et je devais agir pour son bien:

" Marine Camélia Gniknivlsky, en vertu de l'autorité du gouvernement, vous êtes en état d'arrestation, pour menace de mort et refus d'obéir a un supérieur. Vous êtes des a présent relever de vos fonctions et perdez chacun de vos privilèges et en attendant de passer en cour martiale. Qu'on l'amène immédiatement, hors de ma vue. "

D'un geste de la main, je m'assurais qu'elle reste immobile jusqu'a ce qu'on lui passe les menottes. J'avais tenté de la dissuader, d'être patient. Je refusais de faire durer cette mascarade plus longtemps, de même que mettre fin a ses jours. Les marines allaient s'occuper d'elle maintenant, il n'y avais qu'a espérer que cette expérience la fasse mûrir. Seul l'avenir nous le dira.

Posté Ven 26 Aoû 2022 - 21:11 par Gniknivlsky Camélia

Comment... oses-t-il ? Me mettre dans les geôles. Moi ?! Camélia Gniknivlsky ! Impardonnable ! Mon corps veut se débattre lorsque les sbires de ce clown me passent les menottes. Mais il m'est impossible de bouger tant les douleurs me parcourant me font un mal de chien... et puis, le CP9 se contente tout bonnement de m'immobiliser d'avantage avec son pouvoir inconnu. Avait-il si peur de moi pour en arriver là ? Au moins, je finis par avoir un sourire malicieux qui s'affiche sur mon visage déchiré entre la haine et le sentiment d'impuissance ! Je regarde Alaaric Minaro d'une noirceur sans nom... Il me le paiera un jour. Je le jure.

Kkkk...

Je n'arrive plus à prononcer un mot ou une syllabe correctement. Bien trop épuisée par cette bataille épique en mon sens ! Il faut dire qu'il est vraiment fort, mais si faible à la fois. Sa bonté lui causera sa perte !

Veuillez accepter nos sincères excuses... Monsieur Minaro. Cette petite nous donne du fil à retordre depuis son arrivée, depuis le début de son insertion au sein de la marine d'élite. Son comportement et intolérable, vous avez opté pour la meilleure des solutions, si je puis me permettre.

Tandis que les autres membres de la marine qui sont restés aux aguets depuis tout ce temps m'embarquent avec eux, je peux voir ce fumier d'Alaaric discuter avec mon chef d'équipe... Ca annonce rien de bon pour ma pomme, mais je m'en moque !

Vous savez colonel... Je ne sais pas ce qu'il a pu se passer pour qu'elle ai à ce point du mépris pour y laisser sa propre vie, mais elle semble guidée par sa colère, son amour propre... Gardez la à l'œil, montrez lui la voie, car il se peut qu'un jour, c'est dans le camps d'en face qu'on la retrouve.

Nous ferons du mieux que nous puissions et j'espère comme vous qu'elle se calmera...

Je ne peux pas entendre leur discussion et ça me frustre ! Alors que les deux hommes continuaient leur échange, ce fut le dernier jour où je pouvais voir la lumière de la lune... Je viens d'être engloutis par les ténèbres en attendant mon procès.

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