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[Quête] Le baffeur baffé


1628 - South Blue - Mission officielle : Capturer Jangoto le baffeur ; Mission officieuse : Observer et établir un rapport sur la commandante Ambrosias

“Jangoto le Baffeur”... voilà un nom qui ne trouvait plus écho depuis longtemps. Les rapports concernant ce pirate anciennement problématique le considéraient dans le meilleur des cas comme décédé, et dans le pire comme incapable de représenter la moindre menace pour le Gouvernement Mondial. Hélas, la Marine a pu confirmer sa responsabilité dans l’attaque de trois navires - dont un transportant des civils - et de deux petits villages côtiers très peu défendus. Des méthodes lâches, mais qui ont diffusé son nom comme une traînée de poudre dans South Blue.

Ces événements sont malheureux et Jangoto doit être appréhendé rapidement… cela dit, ça ne veut pas dire que je ne vais pas profiter de cette occasion pour poursuivre mon « audit » de la Marine. J’établis depuis peu une liste d’officiers de la Marine qui suscitent quelque inquiétude. En bas de cette liste se trouve la commandante Ambrosias. Il s’agit d’un excellent élément, mais je crains que son passé et sa haine des pirates soient un problème en devenir. Il est temps de prévenir la décadence de la Marine, au lieu de réagir de manière vindicative.

La commandante aura reçu deux ordres : la première émanant de la Marine, grâce aux actes préliminaires effectués par mon supérieur, exigeant la capture immédiate de Jangoto ; la seconde émanant du Gouvernement, obligeant cette fois l’officier Ambrosias à collaborer avec “moi”. Afin d’éviter une rencontre imprévue avec le colonel Shoga, que j’ai rencontré il y a peu, j’ai été embarqué sur le navire de la commandante Ambrosias par un échange en mer avec un navire du Gouvernement.

Un dossier sous le bas, en costume noir de bureaucrate, je foule le plancher du Béluga, non sans un certain émerveillement. Quel vaisseau impressionnant, tout comme l’équipage à son bord. Quelques pas suffisent avant que la capitaine à bord ne m’aborde, tandis que le navire du Gouvernement part aussitôt.

« Bonjour, commandante Ambrosias. Merci de m’accueillir à votre bord. Je sais que ce n’est jamais agréable d’avoir un inconnu dans les pattes, mais il y a malheureusement d’autres enjeux qui accompagnent la capture de notre cible. »

Mon rôle n’est pas de donner des ordres. Je n’incarne pas un personnage hiérarchiquement au-dessus de la commandante. Pour ce qui est du caractère, inutile d’être trop original.

« Comme vous le savez, je suis Marco F. Piaggi. J'œuvre de manière officieuse pour le Gouvernement Mondial dans le but de rétablir sa réputation en South Blue, qui n’est pas des plus glorieuses. Ce “Jangoto”, en plus de s’emparer de la vie d’innocents, est en train de réduire à néant mon travail. Les victimes ne font que se conforter dans l’idée que la Marine et le Gouvernement ne sont plus une institution sûre. »

D’un geste calme, je lui tends un dossier comprenant l’ampleur des dommages, une estimation des victimes, et quelques coupures de journaux indépendants impliquant, entre les lignes, que la Marine ne fait pas assez pour les protéger. Rien de faux à ce niveau-là, plutôt des détails qui renseignent également sur les déplacements de Jangoto ainsi que son mode opératoire.

« Bien sûr, je ne suis pas un grand combattant… mais je sais me défendre et une balle bien logée est toujours capable de faire son travail. Sans oublier que je connais les environs. Croyez-moi, je ferai de mon mieux. J'y suis bien obligé. » Plus discrètement, il était sous-entendu que le Gouvernement m’avait “fortement encouragé” à participer à cette expédition, ce qui permettait de justifier un peu plus ma présence aux côtés de la 473ème division malgré mon rôle.

Il était difficile d’estimer la position exacte de Jangoto. Nous ne pouvions que commencer la traque par des déductions sur la base des informations dont nous disposions. Mais… la commandante Ambrosias semblait avoir suffisamment de bouteille pour mener ce genre de mission. On peut aisément voir son expérience.

Je suis curieux de voir comment elle travaille… et avec quel tempérament.
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South Blue, encore. Pourquoi fallait-il qu'on l'envoie ici ? La Marine et le Gouvernement Mondial avaient des milliers d'hommes sous leurs ordres et malgré cela, on lui demandait à elle de venir dans une mer ne se trouvant pas sous la juridiction de son supérieur, le Colonel Shoga. Tout cela n'était pas normal. Lors de la grande opération visant les hommes du Houar, Ambrosias n'avait été qu'un petit rouage dans une grande machine. Ce jour-là, c'était le Commodore Epinondas qui dirigeait. Aujourd'hui, les choses étaient bien différentes. Pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas, c'était bien à elle qu'on avait confiée la mission de traquer, affronter et capturer le pirate Jangoto le Baffeur. L'homme était connu, tout du moins, la militaire n'ignorait pas qui elle était. Lors de son passage dans la garnison d'Hinu Town, elle avait entendu parler de lui. Il n'était qu'un vieux pirate plus ou moins à la retraite faisant de temps en temps des siennes. Une roulure, certes, un criminel, bien évidemment, une priorité ? Elle n'en était pas convaincue. Quand bien même, d'autres officiers plus que compétents opéraient dans cette région du globe, pourquoi donc venir la chercher sur Orange ? Tout cela n'avait aucun sens. N'étant pas du genre à discuter les ordres, Ambrosias n'avait pas cherché à en apprendre davantage. La Marine voulait d'elle ici, elle obéirait, même s'il ne voyait pas la logique dans tout cela.


Après un long voyage depuis East Blue, le Béluga effectua sa manœuvre d'approche pour venir s’accoster en mer près d'une caravelle transportant la dernière inconnue de l'équation. Marco Piaggi, un civil travaillant pour le Gouvernement Mondial devait naviguer avec Ambrosias et les siens tout au long de la mission. La raison de sa présence, peu crédible soit dit en passant, était qu'il était plus ou moins là pour s'assurer que la propagande gouvernementale continue de prendre dans la région. Faisant taire ses interrogations, la jeune femme quitta sa cabine pour accueillir son invité indésirable à bord. Tendant la main, elle serra la sienne en hochant la tête avec sérieux. Écoutant poliment son laïus, elle prit le dossier et commença à le lire brièvement. Quand il termina, elle hocha simplement la tête de bas en haut.



« Enchantée, Monsieur Piaggi. Suivez-moi, je vous prie. »


Autour des deux protagonistes, les hommes du Béluga s'affairaient pour reprendre la mer. La militaire prit la direction de ses quartiers, Marco derrière elle. Dans son bureau, plusieurs rats gambadaient gaiement, voyant un inconnu dans la pièce, plusieurs s'arrêtèrent sur place avant de fixer Ambrosias. Après qu'elle les ait rassurés par télépathie, ils continuèrent de vaquer à leurs occupations. Un mâle gris, plus gros que les autres, s'approcha de la chaussure de l'agent infiltré.


« Il ne vous fera aucun mal. »


Ne s'attardant pas sur les rongeurs qui faisaient de toute façon partie intégrante de son quotidien, la commandante alla s’asseoir derrière son bureau en ouvrant le dossier traitant de Jangoto. D'un signe de tête, elle invita le propagandiste à s'installer face à elle.


« Il me reste du vin de ce midi si vous avez soif. » dit-elle en désignant une carafe à demi-vide d'un signe de main.


Professionnelle, l'ancienne vétérinaire éplucha les différentes pages du dossier lui faisant face. La position de la cible n'était pas connue, mais à en croire certaines rumeurs et les positions de ses dernières attaques connues, un cercle de recherche se dessinait. Tout semblait indiquer qu'il avait trouvé refuge sur une petite île. Trois d'entre elle semblaient pertinentes. Cela ne faisait pas plaisir à Ambrosias, mais il allait falloir se déplacer et enquêter sur chacune d'entre elles. S'allumant un cigare, elle termina quelques minutes plus tard sa lecture.



« Je vois. Avez-vous une idée de l'île la plus à même d'abriter Jangoto ? Le dossier donne quelques pistes, mais vous dites connaître la région. Peut-être avez-vous un avis sur la question. »


Si l'homme était présent, ce n'était pas pour rien. L'intuition de la jeune femme lui laissait croire qu'il n'était celui qu'il prétendait. Il était cependant assez difficile de dire quelle pouvait être sa véritable identité. Plutôt que de se perdre dans d’inutiles conjectures à son égard, elle préférait pour l'heure se concentrer sur la mission.



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Quelques enjambées délicates me permettent de rester stable alors que j’avance au milieu d’une petite troupe de rats. Je simule la surprise, non pas pour la présence de rats, mais pour leur nombre… et pour la taille de certains. En vérité, je suis moins étonné que curieux voire amusé : j’ai décortiqué tout le dossier de la commandante. Elle possède le Hiso Hiso no mi, un fruit permettant de comprendre les animaux. Quelle capacité passionnante. Un jour peut-être, pourrais-je discuter avec elle de cet-... enfin, je m’égare.

Je refuse poliment le vin, n’appréciant que moyennement le goût de l’alcool. En revanche, alors qu’elle allumait son cigare, la tentation de prendre une cigarette s’empare soudain de moi et lui demande l'autorisation de fumer avec elle. Il fallait dire que, malgré sa civilité, il était difficile de ne pas se sentir oppressé par la dureté de son visage, par les stigmates des brûlures sur sa peau.

« Eh bien… j’ai bien une petite idée » répondais-je calmement en sortant une carte que je posais sur le bureau de l’officier de la marine. « Vous savez qu’il attaquait, il y a quelques années, des équipages pirates ? On disait qu’il le faisait pour maintenir sa réputation. Je pense qu’il essaye de pousser ça plus loin, désormais. »

D’un mouvement relaxé, je me lève légèrement et pointe du doigt deux îles. L’une d’elle est en réalité une sorte de petit archipel. Aucun de ces lieux ne jouissait d’une grande notoriété, mais, si on s’y intéresse de plus près…

« Il n’y a que deux vrais choix rationnels à mes yeux - enfin, encore faut-il que notre criminel le soit lui-même. Premièrement, Blacksand Reef. Une petite île comptant une population relativement grande. Le village qui s’y trouve a été fondé par un ancien pirate gracié. Il paraît que c’est un lieu très apprécié des pirates. Ils s’y reposent et effectuent apparemment des activités clandestines » dis-je avant d’ajouter aussitôt « un journaliste de l’ex-Baterilla y a grandi. Si notre vieux flibustier se laisse aller à un bain de sang là-bas, ce serait un scandale humanitaire mais aussi médiatique. »

A l’origine, je voulais jouer un bureaucrate véreux ne pensant qu’à son poste et à l’image du Gouvernement Mondial, mais je n'ai aucun doute que la commandante Ambrosias m'aurait démasqué immédiatement. Et plus je l'observe, plus je me dis que j'ai bien fait. Enfin, quoi qu’il en soit, c’était un endroit facile à attaquer, qui aura un effet immédiat : ce serait une provocation à tout pirate connaissant Blacksand Reef, et un moyen parfait pour Jangoto de raviver sa réputation. Et, qui sait, il pourrait même y trouver un bon butin.

« En second, l’archipel de Keros. Peu de population, cette fois-ci. Surtout des petites communautés autarciques dispersées. Par contre, je crois savoir que c’est un lieu qui échappe aux patrouilles de la Marine. Les rumeurs avancent que les pirates s’y rendent parfois pour le carénage de leur navire. »

Je marque une petite pause et tapote deux fois du doigt la carte avant de me rasseoir, réajustant au passage mes lunettes.

« Plus important, un phénomène naturel provoque souvent des dégâts sur les navires qui naviguent dans cette zone. Il y a une semaine, une compagnie marchande a perdu trace d’un de ses bâtiments transportant pas moins de 600 tonneaux de rhum et une vingtaine de caisses d’épices. S’il n’a pas coulé, je suspecte qu’il a subi une tempête dans les environs et qu’il s’est arrêté pour réparation. »

En d’autres mots, un lieu plus hasardeux mais qui pourrait rapporter très gros à Jangoto s’il connaît cette perturbation naturelle - ou pire, s’il a eu vent de la disparition de ce navire. Je n’aime pas trop l’idée de compter sur des probabilités… mais non seulement le “Baffeur” pourrait vouloir écraser de potentiels pirates qui séjournent là-bas, mais il pourrait chasser d’éventuels navires marchands des environs.

« D’instinct, j’irais plutôt à Blacksand Reef, commandante. D’autant plus que je crains pour le village sur place. Mais, les pirates sont parieurs, non ? Peut-être a-t-il envie de tenter l’archipel. Après tout, s’il ne trouve rien, ce sera toujours un endroit de repos peu risqué. Sans mentionner la potentielle présence de rhum pour un alcoolique invétéré. »

Je termine ma cigarette et regarde patiemment mon interlocutrice. Ma préférence va à l’archipel, et peut-être mon avis s’est-il entendu dans mon discours. Contrairement aux recommandations de mon supérieur, je n’ai toutefois pas envie de l’aiguiller sur un chemin plutôt qu’un autre en espérant un faux-pas de sa part. Cela dit… un mauvais choix risquerait de ralentir drastiquement la capture de Jangoto. Mais tant pis.
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Attentive, la commandante ne perdit pas une miette des informations fournies par le propagandiste. Gardant son cigare allumé entre les doigts, elle se mit à réfléchir. L'idée de savoir des civils potentiellement en danger l'inquiétait. D'un autre côté, elle avait du mal à croire que Jangoto se rende à Blacksand Reef. Le Baffeur savait se faire oublier, il connaissait les endroits à éviter, et l'île en question en faisait partie. Son instinct criait à Ambrosias qu'il fallait se rendre sur l'archipel, mais que ferait-elle si elle venait à se tromper ? Risquer la vie d'innocents n'était pas dans son genre. Bien qu'elle ait envie de se montrer joueuse, elle ne pouvait se le permettre. Tapotant des doigts contre le bois du bureau, elle garda le silence de longues secondes en continuant d'observer les cartes et les différentes pages du dossier.


« Soit, en route pour Blacksand Reef. »


Sortant un petit den den de sa poche, la commandante appela son quartier-maître pour lui demander de la rejoindre. Dario ne tarda à pas pénétrer dans le bureau avant de détailler du coin de l’œil l'invité.


« Sergent-chef, veuillez montrer ses quartiers à monsieur Piaggi. Une fois cela fait, virez au 260°, nous faisons route vers Blacksand Reef.


- Vraiment ? C'est un cloaque répugnant, vous n'allez pas le regretter ?


- Exécution.


- Bien, bien, comme vous voulez. Bon allez, suivez moi. »



D'un signe de tête sur le côté, le quartier-maître fit signe à l'invité de le suivre. Une fois les deux hommes sortis, Ambrosias fouilla une fois encore dans les dossiers. Il était étrange que Jangoto fasse subitement de nouveau parler de lui. Que cherchait-il à accomplir ? Se pouvait-il que sa gloire d'antan le tourmente et le pousse à commettre de nouveaux méfaits ? Même si elle n'en savait rien, la jeune femme n'aimait pas beaucoup cela. Le Baffeur n'était pas un homme à prendre à la légère et les dommages qu'il pouvait causer n'étaient pas à prendre à la légère.


Le lendemain, au petit matin, le Béluga approchait enfin de sa destination. À l'horizon, l'île de Blacksand Reef commençait à se dessiner et les marins s'activaient sur le pont pour préparer la manœuvre d'accostage. Sur le gaillard arrière, non loin de la barre, la capitaine veillait au bon déroulement des choses. Silencieuse, elle jeta un regard vers le soleil de plomb qui tapait déjà fort. En sueur, elle maudissait le climat de cette région de malheur. Déjà qu'elle n'aimait pas South Blue, y mourir en plus de chaud n'était pas prêt d'arranger les choses. L'air assez mal aimable, la militaire croisait les bras dans son dos. Voyant le propagandiste approcher, elle lui fit un léger signe de tête en guise de salutations.



« Nous serons au port d'ici moins d'une heure, préparez vos affaires, vous nous accompagnerez la section Tanuki et moi. »


Plutôt que de débarquer avec fracas, la commandante préférait y aller en petit comité. Sa troupe d'élite saurait de toute manière intimider suffisamment le tout-venant pour le dissuader d'attaquer. Pour l'heure, les marins cherchaient des informations, pas le combat.



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Blacksand Reef représente le choix de la sécurité, mais aussi le choix le plus rationnel. Cette direction me convient très bien. Je lui adresse une bonne soirée avant de disparaître avec le dénommé Dario. Il m’a fait quelques blagues en chemin. Honnêtement, je ne les ai pas toutes comprises, mais il apparaît en tout cas comme un bon élément. Durant la discussion, il a maintenu une distance vis-à-vis de la commandante tout en démontrant le plus profond respect pour elle. En l’absence de nouveaux éléments à analyser ou mémoriser, je profite simplement d’un moment de repos souvent trop rare depuis mon entrée au Cipher Pol.

Dès l’aube, je me poste sur le pont afin de profiter de l’air marin et ne manque pas de discuter avec les membres d’équipage lorsqu’une occasion se présente. Ils sont plutôt sympathiques pour la plupart, mais certains m’ont fait mauvaise impression. Je pense notamment à l’adjudant Thomas. Notre discussion fut brève, mais je retiens une incontestable agressivité dans son comportement. Il avait hâte d’en découdre avec Jangoto. Une attitude qui peut avoir ses avantages… comme ses inconvénients. Je le dévisage légèrement avant de rejoindre la commandante, glissant par la même occasion ma veste sous le bras en raison de la chaleur.

« Volontiers. Par ailleurs, il y a une caserne où collaborent une petite section de la Marine et une milice locale. Un moyen de créer une proximité entre l’autorité et le peuple. Nous y trouverons peut-être des informations. »

Lorsque nous approchons du port de Blacksand Reef, nous découvrons un navire en cale sèche. Il a subi des dégâts considérables au niveau de son flanc bâbord. Le grand mât a été totalement détruit. Il s’agit d’un brick, donc ce n’est en tout cas pas le navire marchand que je mentionnais hier. Nous posons pied à terre, presque convaincus que c’est l'œuvre de notre cible. Les impacts de boulets de canon ne trompent pas : aux dernières nouvelles, une tempête ne tire pas avec des canons. Cependant, la mer est trop grande pour lier forcément cette attaque à Jangoto.

Je suis invité à ouvrir la marche pour les guider vers la caserne, dont je cherche désespérément du regard la localisation. Heureusement, ce type de bâtiment se remarque aisément. Et ce n’est pas seulement l’architecture… c’est aussi un petit attroupement devant la caserne, avec en son centre une femme en uniforme gris. A notre approche, elle semble à la fois inquiète et rassurée. Elle se présente à Ambrosias simplement comme la capitaine de la garde Dolores.

« Eh ben, vous avez le sens du timing, vous. On vous a prévenu pour l’attaque ? Hier, juste avant le coucher du soleil, l’un de nos patrouilleurs s’est fait canarder. C’est un navire rapide donc il a pu éviter la casse. Par contre un long courrier a eu moins de chance. »

On demande si c’était un pirate, et s’il a révélé son identité ou si son pavillon était connu. Elle affirme qu'il s'agissait d'un pirate, sans en savoir davantage. Elle souligne surtout le fait que ses troupes ont réussi à abîmer ses voiles, mais elle craint par conséquent une attaque vengeresse sur la ville. Un petit effroi s’est donc logiquement répandu dans les rues. La taverne locale, où je m’attendais à trouver du monde - potentiellement des pirates - est presque déserte. Même la faune paraît paniquée : une nuée d’oiseau obscurcit le ciel au-dessus de nos têtes, comme en mauvais présage. Joignant mes mains dans mon dos, je fais quelques pas en direction de la commandante.

« Compte tenu de l'attitude de notre homme, une riposte n’est pas un scénario absurde, commandante. Cependant, je me permets d’émettre des doutes quant à la pertinence de patiemment attendre qu’il se montre. »

Je me tourne alors vers la capitaine de la milice et lui demande où s’est déroulée l’attaque. Elle précise que c’était vers le sud-ouest, évoquant sans certitude 5 à 10 kilomètres. Sortant la carte de ma veste, je la regarde perplexe.

« S’il avait les voiles abîmées… quelles sont les chances qu’il soit dans les parages, voire même sur l’île ? Sont-elles infimes ? »

Certainement. Et même si c'était le cas... le trouver est presque mission impossible.


Carte de Blacksand Reef:
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Très naturellement, la commandante leva les yeux au ciel en voyant la marée d'oiseau se profiler à l’horizon. Un tel comportement n'était pas normal. La saison des grandes migrations étant encore loin, du moins de ce qu'elle en savait, assister à un tel spectacle n'avait rien d'anodin. Délaissant l'attention qu'elle portait aux gens sur l'île, elle tendit l'oreille à leurs paroles. Malheureusement, le tout ressemblait surtout à une immense et assourdissante cacophonie. Se concentrer sur les mots d'un individu en particulier semblait presque impossible. Elle captait malgré tout une assez vive inquiétude de leur part. Baissant les yeux pour revenir vers ses congénères, elle regarda autour d'elle. Silencieuse, elle écoutait les paroles de ses pairs en réfléchissant à la suite des événements. Les membres de la Section Tanuki balayaient la zone à la recherche d'indices éventuels sous la supervision de l'Adjudant Thacker. Bien sûr, ils ne trouvèrent rien de très intéressant.


« Donnez-moi quelques minutes. » dit simplement la militaire.


S'écartant du groupe, la jeune femme avança en direction d'une plage et trouva un gros rocher où s'installer. Les jambes en tailleur, Ambrosias ferma les yeux et se concentra sur sa respiration. Laissant lentement ses pouvoirs s'étendre le plus loin dont elle était capable, elle commença à entrer en communion avec la faune avoisinante. Désireuse d'en apprendre plus sur les récents événements et la position du navire pirate à l'origine de l'attaque, elle interrogea le plus d'animaux possibles. Une multitude d'individus commencèrent à lui répondre en même temps, rendant toute écoute sérieuse impossible. Pendant de longues minutes qui lui semblèrent durer des heures, la vétérinaire s'efforça d'obliger ses témoins à s'adresser à lui sans hurler tous en même temps. Avec du temps et de la minutie, elle retira de cette séance semblable à une méditation les informations qu'elle cherchait. Après avoir remercié chaleureusement ses nouveaux amis, elle se releva pour revenir auprès de ses collègues.



« Lieutenant Dolores, je vais lancer le Béluga à la poursuite des pirates qui ont attaqué vos hommes. L'adjudant Thacker et ses troupes resteront avec vous pour vous aider à défendre les locaux si une attaque terrestre était à prévoir. »


Thomas se contenta de hocher lentement la tête à cette annonce avant de faire signe à ses hommes de le suivre. La cheffe de la garde et la section Tanuki prirent ensuite la direction de la petite base locale. Prenant Piaggi avec elle, Ambrosias s'arrêta pour allumer un cigare et lui en proposa un. Ils n'étaient pas d'une qualité exceptionnelle, mais pas immonde non plus. Après avoir allumé les feuilles de tabac, elle se tourna vers le propagandiste.


« Les informations du lieutenant étaient bonnes, des pirates se trouvent à environ six nautiques au sud-ouest. Je ne pense pas que Blacksand Reef craigne quoi que ce soit, mais je préfère ne pas prendre de risques. »


Durant le trajet de retour vers la chaloupe qui mènerait le duo jusqu'au Béluga, l'officière entra en contact avec une bande de dauphins aux alentours de l'île. Sans grand mal, elle obtint de leur part qu'ils partent en éclaireur pour repérer le bâtiment pirate avant qu'elle et ses hommes n'arrivent à destination. De retour à bord, elle donna ses instructions et le navire ne tarda pas à hisser les voiles.


« Monsieur Piaggi, je vais être honnête avec vous si vous le voulez bien. Emmener des civils au combat n'est pas une habitude pour moi, si j'en avais eu la possibilité je vous aurai laissé à terre, mais les ordres sont les ordres. Ceci étant dit, je suis la seule à donner les ordres sur le Béluga, aussi vous demanderai-je de ne pas quitter ma cabine pendant les hostilités. N'y voyez pas la moindre offense, je suis simplement responsable de vous et il est hors de question qu'il vous arrive quoi que ce soit. »


Bien qu'elle semblait demander son autorisation à son interlocuteur, la réalité était qu'Ambrosias ne comptait pas discuter de cela bien longtemps. S'il fallait passer l'homme aux fers pour assurer sa sécurité, cela ne lui poserait aucun souci. On lui avait demandé de laisser l'homme l'escorter, rien de plus.



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Bien que j’accepte le cigare de la commandante, je le range soigneusement dans mon étui à lunette avant de le glisser dans la poche intérieure de ma veste.

« Merci. Je le garde pour plus tard, lorsque nous aurons capturé notre fauteur de trouble. » dis-je calmement en concédant un léger sourire, me voulant optimiste.

Hélas, ce “nous” se transforme surtout en un “vous”, m’excluant de la fin de l’opération. Fâcheux pour ma mission, mais je ne suis guère étonné. Il n’y a rien à critiquer sur la conscience professionnelle de l’officière. Ses décisions ont jusqu’ici été motivées par des impératifs de protection. Il n’y a aucun hasard dans ses décisions, elle se préoccupe d’accomplir au mieux son travail, en limitant au mieux les dommages collatéraux. Là est tout le devoir de la Marine. Je suis satisfait et rassuré d'observer cette facette. Pour ce qui est de l'attitude envers les pirates... il n'est pas impossible de l'observer plus tard. En tout cas, il est bon de noter qu'aucune rage aveugle ne s'immisce dans sa lutte contre les pirates... pour le moment du moins.

« Je suis gêné de me cacher alors que vous mettez vos vies en jeu, commandante Ambrosias... mais il s’agit de la meilleure décision. Je ne suis pas un combattant, et ne serai par conséquent pas dans vos pattes. »

En attendant l’apparition de notre cible, ma présence était toujours tolérée sur le pont. Quelle atmosphère étrange. Au milieu du brouhaha propre à chaque navire, une sorte de silence mortel s’emparait de temps à autre de l’équipage. A l'aller, le Béluga se préparait à une éventualité. Désormais, le combat s'annonçait comme une certitude. Certains visages ne dissimulaient que maladroitement une légère angoisse, mais la plupart affichait une détermination remarquable. Les officiers, quant à eux, paraissaient simplement dans leur élément, comme s’ils avaient fait ça toute leur vie.

Puis, le moment tant attendu est arrivé. Au loin, dans un horizon dégagé de toute brume, un large navire se dessine, arborant fièrement - ou bêtement - un pavillon noir. Sauf erreur, le fruit du démon de la commandante a joué un rôle décisif pour remonter la piste du pirate… une capacité véritablement intéressante.

La docteur Loréada m’agrippe alors l’épaule, me sortant de mes songes. Il était l’heure que j’aille à l’abri, n’est-ce pas ? Quelle frustration, mais c’est la procédure. J'acquiesce en soupirant, puis me rends dans la cabine. Là-bas, je tourne un peu en rond, guettant régulièrement à travers la fenêtre pour voir ce qu’il se passait. Rester confiné dans une pièce alors qu’une confrontation se profile ne me rassurait aucunement. De plus, le combat naval en lui-même m’effrayait quelque peu : il s’agissait d’un environnement dont je n’avais pas l’habitude. Je réfléchissais à toutes les éventualités, à une façon d’aider, à ma réaction si un ennemi devait pénétrer la cabine… mais finalement, je n’étais qu’un agent. Ma force ne résidait pas dans la manœuvre ou le combat naval.

Le navire - supposé - de Jangoto s’approchait progressivement. Il était donc prêt à la confrontation, malgré l’imposante stature du Béluga ? Une recherche téméraire de réputation, ou une acceptation d’une vie trop longue. … Hein ? Le vaisseau de l'adversaire vire progressivement de bord, cherchant à s'éloigner. Durant la manœuvre, une batterie de canon à tribord se recouvre lentement de fumée : une première salve de boulets de canon commence à pleuvoir en notre direction. Cherchant à gagner en vitesse, l'ennemi sacrifie également un homme colossal devant peser une sacré tonne au vue de l'onde aqueuse qu'il produit en tombant à l'eau. Ainsi allégé, le navire gagne en vitesse - de manière légère, mais suffisamment pour accélérer. Le pirate cherchait à nous fuir. 
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La frégate ennemie, qui naviguait sous pavillon noir, n'était pas décidée à se laisser faire si facilement. Sa manœuvre lui permit de faire feu en premier sur le Béluga. Malheureusement pour elle, l'inclinaison du navire de la marine ne permettait pas de causer de trop gros dommages. De manière inévitable, l'équipage dénombra cependant quelques blessés lors du premier assaut. Non loin de la barre, son cigare fumant aux lèvres, Ambrosias observait les pirates virer de nouveau de bord pour échapper à ses poursuivants. Il était bien sûr hors de question qu'elle autorise une telle chose. Qui que soient ces forbans, ils venaient de commettre une terrible erreur en faisant feu sur un bâtiment du Gouvernement Mondial. Faisant tourner la barre au sergent-chef Paracchini, la commandante fit charger ses canons avec des boulets chaînés. Une fois le Béluga positionné, il tira pour détruire les mâts de l'adversaire. De multiples détonations retentirent, suivies d'un épais nuage de fumée blanche. Après un succès relatif, un des deux mâts de la frégate s'écrasa sur la droite de son pont. Malgré la vitesse plus élevée des adversaires, les dégâts de leur bâtiment permirent au Béluga de s'approcher. Fermement décidé à ne pas se faire mettre la main dessus, les forbans commencèrent à faire feu sur les marins avec leurs fusils et des canons à mitraille. Son navire étant en mauvaise position face aux tirs, Ambrosias s'approcha de la proue et se mit à courir. Sautant dans le vide, elle rebondit plusieurs fois sur l'air qui semblait se solidifier sous ses pieds pour terminer sur le gaillard arrière du bateau pirate. Interloqués, les ennemis ne réagirent pas tout de suite. Profitant de la surprise, la militaire dégaina son meitou et créa une lame d'air qui vint trancher le second mât. Le navire perdit quasiment toute sa vitesse tandis que le Béluga approchait de son flanc gauche pour lancer l'abordage.


« En avant ! »


Tel un seul homme, les marins se lancèrent à l'assaut. Le chaos s'empara rapidement du pont de la frégate tandis que le sang se répandait abondamment au sol. Les tirs se multipliaient, accompagnés par le fracas des lames s'entrechoquant. Après dix minutes de multiples duels acharnés, le calme commença à revenir. Le capitaine, un homme d'un embonpoint certain et au crâne dégarni, ne s'avéra pas être un adversaire très impressionnant. Laissant ses officiers gérer la situation, la commandante retourna sur son navire et prit la direction de ses quartiers. Le docteur Loréada, voyant sa supérieure revenir, comprit qu'elle pouvait prendre congé.


« Ce navire n'était pas celui de Jangoto. Après une rapide recherche dans mon carnet de pirates primés, il s'avère que nous avons mis la main sur Fred le Sombre. Dix millions pour sa tête, du menu fretin comparé à notre cible, mais ce n'est pas grave. »


Sa veste blanche étant largement tâchée de sang, Ambrosias la posa sur un fauteuil. Vêtue de son tailleur rouge, elle se servit un grand verre d'eau pour étancher sa soif. Laissant retomber la pression, elle souffla longuement en retirant ses armes.


« J'ai besoin d'une bonne douche... Nous allons déposer les prisonniers à Blacksand, ensuite nous prendrons la route de l'archipel de Keros. J'aurai dû écouter mon instinct. »


Toujours plus ou moins déshydratée, la commandante se servit un nouveau verre qu'elle vida de nouveau d'une traite. Jangoto courrait toujours et cette simple idée l'insupportait. Si ce dernier s'enfuyait avant qu'elle n'arrive à le trouver, elle aurait bien du mal à se le pardonner. Une fois encore, sa propension à vouloir protéger les gens l'avait empêché d'écouter la petite voix dans sa tête. D'une certaine manière, elle enviait ceux de ses collègues qui n'avaient que faire de la vie humaine.



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Un petit son caractéristique est produit après la fermeture de mon calepin, tandis que je m’éloigne paisiblement de la fenêtre de la cabine pour me poster au centre de la pièce, pensif. Finalement, le portrait que j’avais dressé de la commandante Ambrosias n’avait pas grand-chose à voir avec la réalité… du moins jusqu’ici. J’ai noté une priorité donnée aux civils et aux plus faibles, une rigueur dans son travail et une efficacité dans ses actions. Notre ennemi a été appréhendé sans fioriture. Je suis satisfait.

Enfin, à moitié. Notre pirate ne s’avère être qu’un capitaine quelconque, certes recherché, mais définitivement pas celui qui nous intéresse. Il faut dire que la bataille a été beaucoup plus simple que prévu, donc je suis modérément surpris. Je profite toutefois de cette opportunité pour observer la façon dont se comporte la commandante avec les pirates, mais je ne collecte aucune information pertinente. Est-ce là toute l’agressivité que l’on m’avait dépeinte ? La fameuse ennemie des pirates ?

Après lui avoir concédé un moment de répit, je vole quelques instants à Ambrosias lorsqu’elle est à nouveau disponible et prête à me recevoir.

« Félicitations pour ce combat et cette capture, commandante. »

A mesure que je m’approche d’elle, je décèle sur son visage et son regard une forme de… doute ? ou peut-être de frustration ? Difficile d’interpréter avec exactitude son humeur. Peut-être est-elle en train de festoyer mentalement sous ce visage stoïque.

« Il est regrettable que ce ne soit pas notre cible, mais qui sait ce qu’aurait pu faire celui-ci. La mer grouille de criminels, d’assassins, d’esclavagistes… aucune capture n’est inutile. Je suppose que c’est aussi pour ça que vous faites ce métier, n’est-ce pas ? »

Les bras croisés derrière le dos, je ne la regarde que brièvement avant de détourner les yeux en poussant un discret soupir. Inutile d’être marin, néanmoins, pour savoir que notre situation n’est pas bien glorieuse.

« Il est désormais probable que nous marchions dans les pas de Jangoto, j’espère simplement qu’il n’est pas trop tard pour l’intercepter sur l’archipel. »

Cela ne m’arrive pas souvent, mais je n’ai aucun plan, aucune idée de ce qui pourrait augmenter nos chances de réussite. Juste avancer et prier m’insupporte.

« A la rigueur, nous pourrions faire voile directement au nord de Keros, au lieu d'arriver par le sud-ouest. Non seulement c’est souvent là-bas qu’ont lieu les confrontations entre navires pirates, mais c’est aussi le point de départ pour l’île la plus proche de Keros. Ce serait ainsi une manière de bloquer la voie s'il s'avère encore là-bas. »

Je ne le précise pas, mais c’est aussi le chemin qui mène petit à petit à Grand Line. Si Jangoto cherche la gloire, peut-être est-ce la route qu’il souhaite emprunter. Mais, j’ai peur de compromettre mon rôle si je me détache trop des intérêts de South Blue directement.
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