Et si toute ta vie, tout ce que tu as vécu, fait, senti, touché, mangé, goûté, fait l'expérience, tout ça pouvait se résumer à cela ? A cet instant. Et si tout t'avait amené à ce moment précis dans ton existence ? Toute ma vie, j'ai été un empathe. Je comprends et ressens ce que ressentent les autres. Le mantra a été le premier haki que j'ai éveillé, dévoilé, compris et maîtrisé. Je me suis tellement entraîné, tellement sué pour le perfectionner que, récemment, j'ai brisé mes limites. Ces chaînes qui me limitaient, je les ai perdues. J'ai l'impression de pouvoir voler. C'est comme si j'avais perdu un poids de plusieurs tonnes qui me retenait en arrière. Je suis ... libre. Il n'y a pas de meilleur sentiment au monde. Cette liberté que j'ai tant cherché, pour laquelle j'ai tué sur ma route, pour laquelle j'ai brûlé des villages entiers ... Je l'ai atteinte. Libéré des étreintes de ce monde, je renais. Je suis malade. Je l'ai toujours été et le serais toujours. Je suis mort. Puis je suis revenu. Je suis tombé malade. Je suis revenu. J'ai faillit mourir contre Marylin. Je suis revenu. J'ai dépassé ma condition. Quelque chose en moi a évolué. Sur le coup, je n'ai pas compris. Maintenant, je comprends. Il m'a fallut du temps. Un bon bout de chemin a été fait à l'aveugle. Mais je suis là finalement. Là où j'aurais toujours du être. Bien dans ma peau. Cette rage qui me rongeait depuis des décennies, cette colère en moi qui grondait et pouvait frapper n'importe que, n'importe où, n'importe quand, ces instants de fureur qui me faisaient perdre pied ... Ils sont terminés. Je ne saurais expliquer pourquoi. Mais je sais quand. Quand j'ai réalisé mon rêve.
Certaines rêvent du One piece. D'autres d'unir les peuples, de guérir des maladies, de parcourir le monde ... Je 'ai toujours voulu qu'une chose, obtenir ma liberté. Ne plus être esclave de qui je suis, mais devenir maître. Maître de quoi, vous demandez-vous ? D'une chose aussi simple qu'un atome, mais d'aussi complexe que l'Univers. Maître de moi. Quand j'ai brisé ce mur, en atteignant un stade du mantra que seule une minuscule poignée de personnes dans le monde a réussit à atteindre, j'ai, par la même occasion, atteint mon but ultime, le nirvana. Je n'ai plus le désir d'être libre, parce que je le suis. Je ne souhaite plus devenir riche, car l'argent est éphémère. Je ne veux plus devenir puissant, cela ne fait que rapprocher la mort. Je n'ai plus envie de famille, je l'ai déjà trouvé. Aujourd'hui, je ne me redoute plus. Je me sens changé. Et je le suis. Mon équipage s'est remis de ce qui s'est passé sur la Fin de Toreshky. Moi aussi. Grâce à Marylin, j'ai trouvé ma coquille et ai réussit à la percer pour m'en extraire. Ce faisant, mon monde a changé. Pour mon équipage, je suis toujours le même, physiquement parlant. Mais ils ont compris qu'intérieurement, je suis nouveau. Pour commencer, je les agace à finir leurs phrases et deviner ce qu'ils vont faire avant qu'ils ne le fassent. Ensuite, mon intuition s'est encore plus développée qu'auparavant. Et pour finir, quand on a croisé des équipages, je n'ai forcément eu envie de les tuer pour les piller puis les détruire. Chose nouvelle pour toute personne me connaissant. Ils ont même envisagé un exorcisme. Mais connaissant mon opinion envers les cultes basés sur le mensonge, le massacre, la vénération sans limite, les règles qu'il faut impérativement suivre sinon on est impur et on ne mérite pas de vivre, basés sur la discrimination gratuite, t'interdisant d'être qui tu es sous peine de te voir mourir, et qui, en plus, jugent font croire aux gens ne faisant pas parti de leur culte qu'ils finiront brûlés jusqu'à la fin de temps, mes hommes ont vite renoncé. J'ai changé, mais pas à ce point non plus.
Depuis ma discussion avec Red par den den, où je lui disait vouloir devenir corsaire pour me venger de la révolution, depuis que j'ai du m'apposer mon color trap gris sur moi pour m'auto-hypnotiser, je vois les choses différemment. Je comprends enfin le point de vue de Red sur le monde. Et celui des autres comme lui. Tout le monde n'est pas ami ou ennemi. Le monde n'est pas blanc ou noir. Le monde est le monde. Ce n'est pas parce que tu es fort que tu dois écraser les plus faibles que toi. La vie doit être préservée, non détruite par simple volonté ou plaisir. Je n'ai que très rarement vu les choses ainsi, auparavant. Pourquoi tuer quelqu'un maintenant, un petit poisson ? Pourquoi lui briser ses rêves ? Autant le relâcher et le retrouver plus tard, confronter vos rêves, l'éduquer, lui apprendre. Si les vices-amiraux ne m'ont jamais vu comme une menace, c'est parce qu'on ne joue pas dans la même cours. Je le comprends aujourd'hui. ThunderBird est réputé pour être la justice tranquille. Il attrape les gros criminels mais relâche les petits pour les récupérer plus tard, quand ils ont grossit. Et je comprends pourquoi. Ça fait tellement de bien.
L'île se rapproche rapidement. Les locaux sont surpris de me revoir, sans le reste de l'armée, et sachant que le combat continue ailleurs. Ils n'ont pas besoin de savoir, cela ne les regarde pas. Et le monde le saura bien assez tôt. Je sors de ma cabine, le contre maître donne les ordres. Puis je vais dans mes quartiers, dans ma Frapperie. Pendant que je passe, on s'écarte. Je n'ai pas le temps d'atteindre mon bureau que déjà les rumeurs les plus folles circulent à mon sujet. Mais je n'y prête pas attention. Cela m'importe autant la forme des nuages dans le ciel. Une goutte dans un océan de choses insignifiantes.
Certaines rêvent du One piece. D'autres d'unir les peuples, de guérir des maladies, de parcourir le monde ... Je 'ai toujours voulu qu'une chose, obtenir ma liberté. Ne plus être esclave de qui je suis, mais devenir maître. Maître de quoi, vous demandez-vous ? D'une chose aussi simple qu'un atome, mais d'aussi complexe que l'Univers. Maître de moi. Quand j'ai brisé ce mur, en atteignant un stade du mantra que seule une minuscule poignée de personnes dans le monde a réussit à atteindre, j'ai, par la même occasion, atteint mon but ultime, le nirvana. Je n'ai plus le désir d'être libre, parce que je le suis. Je ne souhaite plus devenir riche, car l'argent est éphémère. Je ne veux plus devenir puissant, cela ne fait que rapprocher la mort. Je n'ai plus envie de famille, je l'ai déjà trouvé. Aujourd'hui, je ne me redoute plus. Je me sens changé. Et je le suis. Mon équipage s'est remis de ce qui s'est passé sur la Fin de Toreshky. Moi aussi. Grâce à Marylin, j'ai trouvé ma coquille et ai réussit à la percer pour m'en extraire. Ce faisant, mon monde a changé. Pour mon équipage, je suis toujours le même, physiquement parlant. Mais ils ont compris qu'intérieurement, je suis nouveau. Pour commencer, je les agace à finir leurs phrases et deviner ce qu'ils vont faire avant qu'ils ne le fassent. Ensuite, mon intuition s'est encore plus développée qu'auparavant. Et pour finir, quand on a croisé des équipages, je n'ai forcément eu envie de les tuer pour les piller puis les détruire. Chose nouvelle pour toute personne me connaissant. Ils ont même envisagé un exorcisme. Mais connaissant mon opinion envers les cultes basés sur le mensonge, le massacre, la vénération sans limite, les règles qu'il faut impérativement suivre sinon on est impur et on ne mérite pas de vivre, basés sur la discrimination gratuite, t'interdisant d'être qui tu es sous peine de te voir mourir, et qui, en plus, jugent font croire aux gens ne faisant pas parti de leur culte qu'ils finiront brûlés jusqu'à la fin de temps, mes hommes ont vite renoncé. J'ai changé, mais pas à ce point non plus.
Depuis ma discussion avec Red par den den, où je lui disait vouloir devenir corsaire pour me venger de la révolution, depuis que j'ai du m'apposer mon color trap gris sur moi pour m'auto-hypnotiser, je vois les choses différemment. Je comprends enfin le point de vue de Red sur le monde. Et celui des autres comme lui. Tout le monde n'est pas ami ou ennemi. Le monde n'est pas blanc ou noir. Le monde est le monde. Ce n'est pas parce que tu es fort que tu dois écraser les plus faibles que toi. La vie doit être préservée, non détruite par simple volonté ou plaisir. Je n'ai que très rarement vu les choses ainsi, auparavant. Pourquoi tuer quelqu'un maintenant, un petit poisson ? Pourquoi lui briser ses rêves ? Autant le relâcher et le retrouver plus tard, confronter vos rêves, l'éduquer, lui apprendre. Si les vices-amiraux ne m'ont jamais vu comme une menace, c'est parce qu'on ne joue pas dans la même cours. Je le comprends aujourd'hui. ThunderBird est réputé pour être la justice tranquille. Il attrape les gros criminels mais relâche les petits pour les récupérer plus tard, quand ils ont grossit. Et je comprends pourquoi. Ça fait tellement de bien.
L'île se rapproche rapidement. Les locaux sont surpris de me revoir, sans le reste de l'armée, et sachant que le combat continue ailleurs. Ils n'ont pas besoin de savoir, cela ne les regarde pas. Et le monde le saura bien assez tôt. Je sors de ma cabine, le contre maître donne les ordres. Puis je vais dans mes quartiers, dans ma Frapperie. Pendant que je passe, on s'écarte. Je n'ai pas le temps d'atteindre mon bureau que déjà les rumeurs les plus folles circulent à mon sujet. Mais je n'y prête pas attention. Cela m'importe autant la forme des nuages dans le ciel. Une goutte dans un océan de choses insignifiantes.