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Evil's Seal.



Quelque part sur East Blue, moins d'un an avant le début de nos aventures... Le noir total. Petit à petit, le pirate émergea de l'inconscience, sans pour autant savoir avec certitude s'il n'était pas encore en train d'errer dans les limbes de Morphée et de sa clique. Seuls les terribles douleurs aux cervicales arrivèrent à le tirer de son sommeil forcé, mais sans lui ouvrir beaucoup de perception. Tout autour de lui, le noir absolu... Non pas qu'il manquait de soleil, mais il semblait qu'un épais sac en toile de jute lui couvre le visage, ajoutant la suffocation aux nombreux désagréments qu'encourait le jeune homme. Après quelques secondes de prise de conscience, il lui apparu évident qu'il se trouvait en ce moment même assis sur une chaise au bois rugueux, ligoté comme jamais. Tandis que la panique essayait tant bien que mal de prendre prise sur son esprit, des voix étouffées traversèrent les ténèbres de la jute. En prêtant l'oreille, le jeune pirate put ainsi discerner deux voix distinctes, l'une bégayante et soumise, l'autre débordante d'une autorité assumée.

M.m.m.mais où l'avez vous trouvé p.p.Patron ?

Jl'ai récupéré dans la ruelle de l'ancre rouillée. T'inquiète doc, jl'ai choisi exprès, il manquera à personne.
J.j.je ne voudrais pas que la marine puisse remonter sa pis*...

T'inquiète j'te dis l'ami. C'est un pirate, aucune chance qu'il aille s'y plaindre. Au pire il subirait un « accident regrettable » avant d'avoir pu ouvrir la bouche huhuhu.
D'accord mais j*...

Bon ré-explique moi plutôt ton histoire là ! J'ai besoin que tu m're-mettes en mémoire certains détails...

Drogo sentit alors au travers de la toile une fine baguette lui appuyer le milieu du front, sans pour autant que quelque chose dans les voix lui indique qu'on ai pu lui demander son avis. Les deux hommes parlaient-ils de lui ? Très probablement... Mais quoi qu'il puissent dire cela ne devait pas être de bonne augure...

Voyez-vous patron, là est le cortexum cerebellas frontalusis. C'est dans cette zone du cerveau que*...

Épargne moi ton charabia de faux médecin putain ! C'est là qu'il faut que je frappe oui ou merde ?!
O.o.o.oui m.m.mais la moindre erreur de calcul pourrait lui être fatal, faisant ainsi avorter la t.t.t.tech.technique... Mieux vaut peut être lui enlever le sac pour plus de précision ?




A la suite d'un grommellement approbateur à défaut de sympathique, le sac de toile fut retiré sans ménagement, libérant soudainement une vague d'air aux relents de moisi. La lumière apparaissant alors aux yeux du prisonnier fut loin d'être aveuglante, car émanant seulement de quelques rares lanternent pleine de poussière. Visiblement le trio se trouvait au fond d'une vieille cave mal entretenue... Le jeune homme eu donc tout le loisir de poser les yeux sur les deux faces qui le scrutaient comme s'il avait été un vulgaire bout de chair... et encore, même pas fraiche. Le premier était relativement gringalet, cachant sa faiblesse physique et sa timidité dans un immense tablier de boucher ainsi qu'un grand chapeau haut de forme rapiécé. Le tout allait du blanc mal lavé au beige sale, constellé de poches aléatoires d'où émergeaient de multiples ustensiles de médecine ou de couture. Le visage mal rasé et les yeux pochés de l'homme n'aidaient pas à se sentir plus en confiance face à lui. L'autre par contre, était tout son contraire. Parfaitement rasé, de stature droite et fier, on ne pouvait qu'y voir un bloc de force fière à l'état brute, complété par une haute capacité à voir son entourage comme des objets. Le regard plongeant dont il accablait le pirate allait d'ailleurs dans ce sens.
Le « docteur » attrapa ensuite d'une main la tête du jeune homme comme s'il ne s'agissait pas d'un être encore vivant, avant de marquer à la plume le centre du front d'une croix. Sans faire le moins du monde attention au prisonnier, il repris sa discutions.


V.v.vous voyez patron ? C'est là que vous allez devoir opérer. L.l.l.les chances de réussite sont infimes, les premiers cobayes nous l'ont p.p.p.prouvez. Alors concentrez-vous, je vous en conjure.

Humph. Fut la seule réponse du terrible homme-poisson tandis qu'il lorgnait d'un œil malveillant le front de l'humain qui avait eu le malheur de tomber entre ses mains. Mais quelle horrible expérience comptaient-ils donc lui faire subir ?

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Un, deux…trois…non seulement trois. Ses autres doigts refusait de répondre, mais trois doigts, c’était peut être suffisant pour tenter quelque chose. Par malheur le prisonnier qu’il était constata que ses chevalières ainsi que l’ensemble de ses armes lui avaient été retiré. Il n’avait aucun autre espoir de s’enfuir, les liens qui l’attachait à la chaise en bois ne lui laissait aucune manœuvre de mouvement, ses bras étaient solidement coller à son corps, il en était de même pour les jambes, liée de tel sorte à ce que l’individu ne puisse espérer faire le moindre mouvement. Il était définitivement immobiliser.

Et puis il était trop tôt pour parler de fuite, Drogo était toujours dans les vapes et ses idées restaient toujours aussi confuses. Au si loin que sa mémoire lui permit de se souvenir, il se voyait dans une Taverne, buvant à son saoul pour finir dans une ruelle afin de régurgité tout l’alcool que son corps frêle n’avait pas supporté, sans compter le festin qu’il c’était offert.
Mais rien n’indiquait une quelconque logique à la situation qu’il vivait à l’instant…
Le noir totale, alors qu’il arrivait enfin à ouvrir les yeux il constata l’origine de sa difficulté à respirer, un vulgaire sac de tissus recouvrait sa tête. Il ne lui fallut guère plus de temps pour retrouver l’intégralité de ses esprits et le contrôle de son corps. Il pouvait enfin penser clair.
Il était évident qu’il avait été fait prisonnier. Mais par qui ? Un pirate ou bien encore un chasseur de prime, pourtant il avait parfaitement conscience que sa tête n’avait encore aucune valeur. Peut être que celui à l’origine de son enlèvement espérer obtenir une quelconque rançon en échange de sa vie. Aucunes chances..Alors pourquoi ? Et QUI ?

Drogo se laissait de plus en plus envahir par cette colère qui se faisait de plus en plus forte. Puis ce sentiment se transforma petit à petit en haine mais il était dur d’être haineux envers quelque chose dont on ne connait pas l’existence. Ainsi il se concentra sur les murmures dérangeants qu’il percevait depuis un petit moment en espérant en apprendre plus à propos de ceux qui l’avait séquestré pendant un temps qu’il ne sut déterminer, cela faisait peut être plus d’un jour qu’il était enfermé ou encore quelques heures, allez savoir. Mais quelque chose vint couper son effort, quelqu’un exerçait une pression étrange sur le milieu de son front. Drogo réagit à vif, il essaya brutalement de faire céder les liens. De tout son corps il essaya de les écarter, faisant bouger avec lui la chaise qui elle aussi semblait attaché, mais avec moins de rigueur. Mais c’était en vain, son agitation était parfaitement inutile car son entreprise ne se soldat que par un raffut insupportable. Au moins il montrait qu’il n’avait pas l’intention de se laisser faire, quelques soit leurs intentions.


"Voyez-vous patron, là est le cortexum cerebellas frontalusis. C'est dans cette zone du cerveau que*..."
"Épargne moi ton charabia de faux médecin putain ! C'est là qu'il faut que je frappe oui ou merde ?!"
"O.o.o.oui m.m.mais la moindre erreur de calcul pourrait lui être fatal, faisant ainsi avorter la t.t.t.tech.technique... Mieux vaut peut être lui enlever le sac pour plus de précision ?"

Le déclic se fit à l’entente de « pourrait lui être fatal ». Il se laissa à partir de ce moment précis avec plaisir envahir par toute la folie qui l’habitait, dans toute son intégralité, c’était comme ci dorénavant ses pensée étaient devenue primaire à l’image d’une bête sanguinaire. Sa tête tomba en avant, un sourire sous la jute se dessina, ses yeux se dilatèrent de plus en plus et il était parcourut par un frisson intense.
Il n’avait rien comprit au charabia des deux hommes et s’en fichait éperdument, leurs identités, de même. Il n’avait pas besoin d’en entendre plus pour savoir que la situation dans la quelle il se trouvait était très délicate et que si il ne faisait rien c’était la mort qui l’attendais. Il était persuadé que quelques soit l’expérience qu’ils cherchaient à mener, elle était voué à l’échec, le jeune pirate n’avait aucunement confiance en ses deux joailliers. Mais un léger rire s’échappa du large sourire que faisait le séquestré. Au moment même où une main hésitante vint lui retirer la jute qui l’empêchait de voir. Rien de ce qu’il vu l’étonna, la cave était un lieu parfait pour retenir captif quelqu’un, deux hommes, l’un à l’assurance débordante et l’autre au service du premier. Il n’avait pas eu besoin de le voir pour le comprendre. Rien de nouveau, la situation était la même, il se fichait toujours de qui il avait à faire, une seule chose occupait ses esprits, l’image des deux protagonistes mourant sous l’effervescence de sa folie. Mais en attendant tout ce qu’il pouvait faire c’était attendre, attendre bien gentiment qu’une ouverture se propose mais il n’était pas dit qu’il est le temps d’en trouvé une, c’était exactement pour ça qu’il c’était une nouvelle fois vendu à son mal. Car dans cet état il ne connaissait ni l’inquiétude, ni la peur. Si la mort devait venir et qu’il puisse rien y faire et bien il s’y contraindrait, du moins à l’accepter..Mais en attendant il voulait s’amuser légèrement, faire comprendre que la mort ne fais pas partit de ses craintes. Encore moins eux…

Les deux hommes ne le regardaient pas, n’éprouvaient de l’attention pour lui que dans la mesure où il pouvait servir à quelque chose, c’est ainsi que très rapidement une main, celle d’un pseudo docteur vint lui relever la tête. Le corps du pirate corps était totalement désarticuler, il n’avait depuis qu’on l’ai libérer du sac de tissus regarder aucun des deux hommes face à lui. Mais il y fut contraint, le docteur en soulevant sa tête croisa le regard enclin à la folie du jeune homme, le docteur surement embarrassé ne put soutenir celui-ci et se contenta de le marquer au stylo noir. Malheureusement il ne put voir ce que le doc avait marqué, son corps engourdi de tout part ne sentit même pas le stylo glissant sur la peau.

La haine que ressentait le jeune homme se concentra sur le medecin, c’était donc lui qui allait effectuer l’expérience. Il le fixa d’un regard assassin mais lui ne le regardait toujours pas. Avait-il honte de ce qu’il faisait ? Drogo avait pour habitude de détester les lâches…


"V.v.vous voyez patron ? C'est là que vous allez devoir opérer. L.l.l.les chances de réussite sont infimes, les premiers cobayes nous l'ont p.p.p.prouvez. Alors concentrez-vous, je vous en conjure."



Ah donc ce n’est pas le médecin qui avait l’intention de l’opérer mais bien l’homme soigneusement entretenu et au regard sévère qui se te trouvait être son boss. Mais c’était surement lui-même qu’un souffrir, Drogo fut certains sur le coup que lui aussi devait répondre au nom de quelqu’un, ce quelqu’un qui devait donner des ordres…pourtant rien ne montrait l’appartenance à un quelconque groupe. Mais peu importe il avait bien l’intention de se venger auprès des deux présent et ceux qui les commandaient. C'en ’était certain dans sa petite tête torturé. Son regard vint se fixer sur l’homme aux côtés du médecin.

Un nouveau déclic survint, il avait remarqué que l’odeur que dégageait cet homme était étrangement différente. En le regardant il comprit tout de suite à quoi est ce qu’il avait à faire.
Ni une ni deux, voyant que son visage était relativement proche il s’empressa de lui cracher un molare longtemps préparé en plein milieu de la figure.


« Si tu crois que je vais me laisser toucher par de la sale poiscaille tu t’gourre ! » Dit-il d’un air qui transpirait le dégout. « J’vais t’bouffer…je vais t’bouffer…J’vais t’bouffer…AHAHAH JE VAIS TE BOUFFE SALE ENFOIRE »

Cette fois ci il avait crié tout en éclatant d’un rire qui laissait deviner l’état dans le quel il se trouvait..Et puis il était vrai que son ventre commençait à crier famine.. !









Dernière édition par Drogo le Mar 20 Sep 2011 - 20:54, édité 1 fois


    « Si tu crois que je vais me laisser toucher par de la sale poiscaille tu t’gouuurre ! J’vais t’bouffer…je vais t’bouffer…J’vais t’bouffer…AHAHAH JE VAIS TE BOUFFE SALE ENFOIRE »


    Devant cette soudaine poussée d'éloquence de la part du pauvre bougre que j'ai devant les yeux, je reste un moment stupéfié. Ma main se fige ainsi à mi-course de sa chevelure, que je m'apprêtais alors à saisir. Sur le moment j'en perds presque mes airs de prédateur cauchemardesque, mon visage se teintant de perplexité. Tandis que le jeune pirate se démène à vociférer sur sa chaise, le Doc' et moi nous regardons avec des yeux comme des ronds d'flanc, l'air de se dire « mais ça bouge ce truc ?! ». Tin', concentrés sur nos études techniques, nous en avions oublié que nous avions à faire à un être de chair et de sang, pensant de surcroit. Pour le coup ce p'tit gaillard nous a remis les pieds sur terre... A mon tour de lui rendre la politesse.


    D'un éloquent hochement de tête je questionne en silence le doc' d'un air « Je peux ?... », à quoi il me répond en haussant les épaule en faisant la moue. J'vais prendre ça pour un oui vous m'en voudrez pas ? Une fois cette petite interrogation réglée, je me retourne d'un bloc vers notre prisonnier, toujours occupé à vociférer sur nous. Soudainement, sans prévenir, mon bras se détend comme un ressort, gratifiant le jeune homme d'une des plus virulente gifle de ma carrière ! Le son du choc de ma paume contre son menton claque comme milles coups de fouet, emplissant l'ensemble de la cave. Soufflé par la violence du coup, le pirate saucissonné à sa chaise décolle d'un bon mètre avant de retomber avec fracas sur ses six pieds.

    « Tout d'abord, on dit poisson et non pas pas poiscaille. » lui lance-je avec calme.
    « Ensuite, quand on s'adresse à moi c'est Monsieur Poisson, compris ? »

    Ensuite, j'me fais un devoir de lui offrir le revers de main, afin que ma phrase soit ponctué comme il le faut. J'ai toujours dis que les messages s'entendaient mieux en stéréo. Le verso le frappe donc avec autant de violence que le recto, l'envoyant lui et sa chaise au travers de la pièce se fracasser contre un mur. Tandis que le Docteur Crank hoche la tête d'un air désapprobateur, je me dirige sans attendre à grands pas menaçant vers le jeune homme affalé au sol. Résistant, ce morveux n'a pas totalement perdu connaissance, un bon point pour lui. En deux pas je suis alors à son niveau, m'empressant de le saisir d'un main par la gorge avant de le plaquer violemment contre le mur ! Des petits débris de briques s'effritent sous la violence de l'impact. Une fois ramener à mon niveau, je vais m'efforcer de poser certaines bases, le plus clairement possible.

    « Écoute moi bien gamin. T'as deux possibilités : Soit tu t'laisses faire et tu m'laisses mener mes petits projets, soit tu essayes bêtement de résister. Dans le deuxième cas jvais t'avoiner la gueule tant et si bien que tu finiras par ressembler à un clafoutis aux figues. Le soucis c'est que du coup y aura de grandes chances que j'ai plus de mal à viser la petite marque sensée être au milieu de ton front. »


    Je marque une pause, comme pour lui laisser le temps de réaliser toute la portée de ma menace. Je reprends ensuite, le laissant face à un choix cornélien :

    « Alors ? Tu préfères avoir une chance modérée de mourir violemment, ou bien avoir de grandes chances de mourir violemment après avoir déguster ta race comme jamais ? Pour info' c'est la première solution celle qui est sensé être la sympa, au cas où ce serait pas clair. »


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    La réponse aux vocifération de Drogo fut pour le moins inattendu..et violente. En l’espace d’une petite seconde le poisson lui avait décoché la plus belle gifle qu’il ait eu l’occasion de subir. Au contact de la peau, il sentit la main gigantesque de son tortionnaire déplacé et brisé de nombreux os de sa boite crânienne. Il fut propulser sur sa gauche à vitesse folle, il n’avait même pas eu le loisir de voir l’homme poisson armé son bras que la gifle était déjà donner.
    Il était partit s’écraser contre un des murs sale de la cave qu’il avait déjà retrouvé son calme. Le poisson, non l’homme qu’il avait en face de lui était monstrueux, du moins sa force. De toutes ses aventures sur les blues jamais il n’avait rencontré de personne si puissante et dangereuse. Le coup avait suffit à Drogo pour juger la valeur de celui qui l’avait fait prisonnier. Et il n’était pas de taille face à un monstre pareille.

    Après la sévère punition le jeune Pän Dragon avait reprit son calme, la partie droite de sa tête le faisait atrocement souffrir, il en était même devenu difficile de parler. L’adrénaline ne cessait de parcourir l’intégralité de son corps, malgré la situation peu arrangeante il ressentait de l’excitation à la vue d’un monstre pareil. Si ça ne tenait qu’à lui il le découperait en rondelle pour le cuisiner par la suite. Dans ses élans de folie il restait persuader qu’un homme-poisson, quoi qu’on l’en pense devait avoir bon gout.

    Telles étaient les pensées du pirate, les fesses en l’air et la tête dans la merde de rat qui jonchait au sol. Mais après un effort qu’il considéra de surhumain il réussit à se redresser et reposer la chaise sur ses quatre pieds. Non pas que les excréments de rat étaient inconfortable, mais l’odeur en devenait insupportable. Mais à peine avait-il réussit à se redresser que le poisson revenait à la charge.

    Il semblait lui avoir dit quelque chose, mais Drogo suite au choc n’entendant plus rien à l’exception d’un horrible bourdonnement dans l’oreille droite. Celle-ci c’était mis à saigner abondamment sans pour autant que cela l’inquiète, dans l’état dans le quel il était rien n’avait d’importance, ses pensées restaient primaires, il ne pouvait pas faire face à la situation..Seulement subir, mais c’était plus agréable de subir sans ses sentiments qui rendent l’expérience désagréable, comme la peur, l’angoisse ou encore les regrets. Le seul désavantage était qu’il ne contrôlait plus ses mots et disaient tout ce qui lui passer par la tête, ce qui apparemment avait attisé la colère de l’homme poisson. Car son châtiment ne s’arrêtait pas la.

    Une deuxième gifle vint le propulser de nouveau de l’autre côté de la pièce. Le même schéma se répéta. Il sentit de nouveau son crâne se désintégrer sous la violence du coup. Suite à cela, Drogo sembla perdre petit à petit conscience. Il était bien chanceux d’être en vie après cette sévère correction. Mais avant qu’il ne sombre définitivement dans les landes de son inconscient il fut saisit par le col avant d’être plaquer contre un mur.

    La respiration du pirate se faisait haletante, son œil droit étaient à moitié fermé, le jeune homme n’avant plus la force de le tenir ouvert, celui-ci ayant doublé de volume. Le sang qui coulait de son oreille c’était étalé tout le long de son visage et c’était mélanger à la poussière de la cave lui donnant un aspect sombre et collant. Mais heureusement pour lui, le bourdonnement cessait petit à petit.


    « Écoute-moi bien gamin. T'as deux possibilités : Soit tu t'laisses faire et tu m'laisses mener mes petits projets, soit tu essayes bêtement de résister. Dans le deuxième cas jvais t'avoiner la gueule tant et si bien que tu finiras par ressembler à un clafoutis aux figues. Le soucis c'est que du coup y aura de grandes chances que j'ai plus de mal à viser la petite marque sensée être au milieu de ton front. »

    Du peu qu’il en avait saisit il comprit vite que ce n’était pas dans l’intérêt du poisson que lui ce retrouve mort…mais aucunes des deux propositions n’avaient de sens. Puisqu’au finale il allait mourir, la manière dont-elle se présenterai, la mort, n’avait aucune importance.

    « Alors ? Tu préfères avoir une chance modérée de mourir violemment, ou bien avoir de grandes chances de mourir violemment après avoir déguster ta race comme jamais ? Pour info' c'est la première solution celle qui est sensé être la sympa, au cas où ce serait pas clair. »

    En aucun cas il laisserai un vulguaire poisson être maitre de sa mort, en aucun cas il ne lui laisserait de ce plaisir, le jour de sa mort viendra le jour où il l’aura décidé et pas un autre !

    Il réussit à dire malgré toute ses blessures et très difficilement :


    « Crève, c’est moi qui décide si j’accepte la mort ou non et je peux t’assuré que ce n’est pas pour aujourd’hui. »

    A son tour il marqua une pause afin que l’homme-poisson s’imprègne totalement de ses mots, il le regarda d’un air emplit de défi et dénué de peur, droit dans le blanc des yeux.

    « Je ne mourais pas, ni ce soir, ni demain tu peux faire ce que tu veux de moi mais sache qu’un jour tu en payeras le prix fort, foi de Pan Dragon ! »

    Une flamme venait de naitre dans son regard. Non quoi qu’il en coute il ne laissera pas la mort s’en prendre à lui. Et il voulait lui faire comprendre. Mais les moyens étaient limités, il renouvela ainsi son geste. Il se contenta de lui cracher au visage, cette fois ci d’un crachat mélanger à son sang…il ne pouvait vraiment rien faire d’autre, mais même si son corps était victime de nombreuses contrainte son esprit lui en restait libre et ça jusqu’à la fin. Il tenait à lui faire comprendre. Alors pour ça, après le geste qui allait surement déclenché la furie de l’homme poisson, Drogo se contenta de lui adresser un large sourire.

    « La deuxième solution me convient à merveille. »


    Dernière édition par Drogo le Mar 20 Sep 2011 - 21:09, édité 1 fois

      « La deuxième solution me convient à merveille. »


      Bienbienbien... Continue comme ça gamin... aiguise ma colère, lutte contre ton funeste destin. Mon pouvoir n'en sera alors que plus puissante. Pour cela j'ai besoin de deux choses : Cibler un être indomptable et courageux, afin que l'effet de ma techniques contraste d'autant plus avec ses bravades précédentes, ainsi que emmagasiner le maximum de pulsions destructrices en moi. Le crachat méprisant dont il vient de me gratifier la pommette assure cette close sans aucun doute.

      Lentement, je me passe le dos de la main sur la joue, avant de l'inspecter d'un œil circonspect... je me doute de ce que je vais y trouver, mais je préfère être sûr, histoire de ne pas avoir de regret sur ce que je vais faire après. Un mélange épais de sang et de salive confirme ainsi mes soupçons : ce petit asticot vient de me cracher à la figure. Ce misérable petit rejeton de de... de... Lentement je sens monter en moi le feu glacé de la colère... pas le genre de colère qui explose bruyamment et qui emporte tout sur son passage, noooon.... plutôt la colère froide, cachée, de celle qui reste à fleur de peau... bien moins impressionnante mais au combien plus dangereuse. Très bien morveux, si tu insistes, j'vais te donner ce que tu veux.



      En apparence d'un calme surprenant, je n'en resserre pas moins ma prise sur la gorge de ma victime, l'immobilisant alors pour de bon entre deux morceaux de maçonneries brisées. Une petite pression de plus et sa tête éclate en repeignant la cave de sa cervelle. Ce serait si facile de le mettre à mort, là maintenant. Mais j'ai encore trop besoin de lui, ou plutôt de sa peur. Sa peur oui, celle qui va remplacer l'arrogance qu'il arbore en ce moment même ! Je vais prendre plaisir à éteindre cette flamme prétentieuse comme ou moucherait une bougie entre deux doigts. Tu veux souffrir ? Tu veux choisir l'heure de ta mort ? Accordé ! Mais sache qu'à partir de ce jour je vais transformer ta vie en enfer ! Tu regretteras ta bravoure tant de fois que lorsqu'on se reverra la prochaine fois, tu me supplieras de te donner cette mort que tu as rejeté aujourd'hui.
      Les yeux luisant de pulsions sanguinaires, je raffermi donc encore un peu plus mon étreinte, tout en levant mon autre main à hauteur de ma tête. Lentement, tout en concentrant mes forces et mon énergie, je tends mon index pointu vers son front. Ce moment est critique... trop fort et je lui troue la cervelle... A côté d'un millimètre et je le rends idiot à vie... Trop de pulsions meurtrières et il deviendra fou à en mourir ! Puis, mes doutes disparaissent d'un seul coup lorsque je contemple au fond de ses yeux une insoumission que j'ai rarement eu l'occasion d'admirer par le passé. Foi de « Père Tempête », ce Pan Dragon en a dans le pantalon ! Même dans sa situation désespérée, son esprit reste indomptable.

      Huhuhu.... Ahahahah.... Mwouahahahahaha !
      C'est ça morveux ! Défie-moi ! Hais-moi ! Donne-toi les moyens de survivre... à Ça !


      Tandis que mon être expulse tout ce que j'ai d'aura malveillante, mon index frappe son front à l'endroit précis de la marque du Docteur Crank ! Comme connecté pendant une fraction seconde, la bête qui vit en moi se repend dans les méandres du cerveau de ma victime impuissante, balayant tout sur son passage. Rien ne saurait résister à tant de haine et de fureur !

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      Le poisson resserrait son emprise, sa gigantesque main était sur le point de broyer pour de bon son cou. La mort était au rendez-vous, alors que l’air lui manquait de plus en plus et qu’il c’étais mis à suffoquer, l’intensité de son regard et de sa volonté n’avait de cesse flamboyait au plus profond de lui. De qu’elle manière allait-t-il mourir ? Il se le demandait bien, mort étouffé ou suite à la fracture de sa nuque..ou bien cette soit disant expérience..ou bien aucune de ces trois alternatives, il n’en savait fichtre rien, la seule chose dont il était au courant que quoi il arrive il se battrais de toute ses forces pour survivre, survivre et aller de l’avant. Mais malheureusement sa survie ne dépendais pas que de lui, enfin c’est ce que pensait le pirate sur le moment, la suite des événements aura pour bénéfices de le laisser le cul à terre, la couche mouillée. Le pauvre malheureux était persuadé de se faire lobotomiser le cerveau à coup de scalpel et d’aiguille..mais pourtant il était très loin d’imaginer ce que lui réservait le poisson. Pendant ce temps là son regard n’avait pas flanchit la moindre seconde, malgré sa suffocation grandissante. Il aurait voulu le défier, le mettre dans une rage telle qu’il aurait forcément dans les excès de furie de son ravisseur trouvait un moyen de s’enfuir. Malgré l’état critique dans lequel il était il sentait que suite aux défoulements de Toji, il avait constaté que ses liens c’était fait moins oppressants et qu’il suffisait qu’on le balance encore une ou deux fois pour qu’il se débarasse sans retour de ces damnés liens.

      Malheureusement, l’opération était imminente.


      "Huhuhu.... Ahahahah.... Mwouahahahahaha !
      C'est ça morveux ! Défie-moi ! Hais-moi ! Donne-toi les moyens de survivre... à Ça !"


      La suite des évènements ne se déroula que l’espace de quelques secondes dans notre réalité, pourtant toutes les fois où Drogo essayera de se remémoré les évènements qui viennent il aura toujours cette sombre impression qu’ils avaient plutôt duré des heures entières, voir plus d’une journée...pourtant rien ne collait. Il en restera conscient, que tout ça (le ça du poisson) c’était déroulé dans sa tête mais une question qui demeura sans réponse le hantera tout le long de sa courte vie de pirate, est-ce-que Toji avait lui aussi vécu les mêmes événements et sensations que lui et si lui aussi était resté coincé dans cet univers inqualifiable que vous vous appellerez surement subconscient ?

      L’obscurité, un noir des plus totale avait prit place dans la cave, enfin ce qu’il croyait être en premier lieu, finalement on ne pouvait pas parler d’obscurité. Tout était noir, pourtant il se voyait parfaitement, il voyait le noir, c’était étrange à penser mais c’était exacte, il n’était pas dans le noir, seulement tout autour de lui était noir. Il zieuta son corps en entier. Rien d’anormal, pourtant il n’avait aucune idée de l’endroit où il se trouvait, il se rapella seulement du gros doigt de l’homme poisson qui se dirigeait droit vers son front. Puis s’en suivit un mal de crane comme jamais il n’en avait connu, il avait eu l’horrible impression que quelqu’un lui enfonçait des lames dans le cerveaux, des centaines et des centaines de lames aiguisé perforant son crâne, pourtant il n’en était rien, la douleur avait été du à la perforation de sa tête. Pendant une courte petite seconde il c'était persuadé qu’il lui avait assenit le coup fatale et que d’une seconde à l’autre sa tête allait explosé en des centaines de petits morceaux. Puis le noir totale, les odeurs nauséabondes avaient disparut, quelque soit le nom de l’endroit où il était il n'avait plus froid, non pour sur il n’était plus dans la même pièce.

      Etait-il mort ? Drogo éclata de rire, alors c’était ça l’enfer, le vide totale ? Le néant ? Si ce n’était que ça, il s’y accommoderai bien finalement, il n’avait qu’à faire la discussion avec ces petites voix qui de temps à autre venait habiter son esprit skyzophrene. Puis…pallissement totale, son rire avait césser avant que Drogo ne rentre dans une déprime capable de le tuer une deuxième fois..le néant, cela signifiait…pas de bouuffe ??!! Il y était en enfer, oui il en était sur maintenant c’était comme ça que le grand horloger avait décidé de le punir, en le privant de nourriture,comme lorsqu’il avait été enfant. Son pire cauchemar…

      Cependant une source lumineuse vint attiser son attention. Alors qu’il se frappait la tête au sol pour abréger ses souffrances, il se releva pour se mettre à courir en direction de la lumière qui se faisait de plus en plus intense jusqu’à ce qu’il en soit totalement éblouie. "Le paradis, oh merci créateur de toutes choses, je sens déjà la délicieuse odeur de la viande grillé."

      Mais il n’en était rien. Il était juste arrivé dans une autre pièce, identique à la précédente. On pouvait noter qu'il n’était plus seul, toujours dans le noir absolue, une scène était projeté dans les airs sous formes de faible hologramme, à l’allure de fantôme plusieurs protagonistes dont Toji était présent, Leurs apparances n’étaient pas tout à fait net comme si là où ils étaient ils ne pouvaient pas se matérialisé concrètement, . Que signifiait donc cette mascarade, l’homme poisson était vétu en marine, et puis sa présence n’avait pas de logique, pourquoi lui aussi serait-il mort ?
      Drogo s’approcha du poisson car lui et Toji étaient au centre et les autres les entouraient en formant un cercle, à y voir de plus près ils pleuraient tous mais Drogo ne nota pas cet élément, il était obnubilé par Toji, il ne le voyait plus que lui. La colère le traversa à nouveau, il semblait comprendre quelques éléments du puzzle complexe qui s’offrait à lui et il exigeait des explications, en criant bien sur..


      « Où suis-je ? Que m’a tu fais sale marine ? On est dans ma tête c’est ç… ? » cria Drogo avant de finir sa phrase, il se sentit sortir de son corps. Cela c’était déclanché lorsque Drogo avait essayait de saisir Toji par le col mais il n’avait fait que lui passer à travers avant de se sentir de nouveau propulser vers un nouvel endroit.

      Puis tout ce passa rapidement même si Drogo eut l’horrible impression d’avoir vécu chaque secondes de ce fléau. Très vite, comme un rêve, lui apparut un des premiers souvenirs de Toji, celui qui l’avait mené à être la bête sanguinaire qu’il était aujourd’hui. Ainsi il le vit, enfant et enchainé, contraint à l’esclavage. Il le vit tuer de son épée de gladiateur tout les ennemies qu’on avait dressées contre lui, les uns après les autres trépassaient sous le joug de la colère et de l’avidité de l’homme poisson. Etrangement il s’attendais à ressentir la douleur de toutes ses victimes, la peur qu’ils avaient éprouvé face à lui..mais il n’en fut guère le cas, il le savait pertinemment, il ne sentait que la douleur de l’homme poisson, la douleur de l’être qu’il était avant qu’on le force à participer aux jeux d’arène. Il ressentait la peine de cet enfant encore innocent qui la perdait petit à petit.

      Puis il se sentit de nouveau revenir à son corps. Ses yeux se rouvrèrent, curieusement il c’était surpris à trouver des larmes coulants de ses paupières récemment fermé. II se ressaisis rapidement pour se relever et crier en direction du souvenir de Toji en uniforme –l’idéal du jeune garçon (je suppose hein ^^)- qui s’éloignait de plus en plus de lui.


      « C’est tout, c’est tout ce que je tu as à me montrer TOJI ARASHIBOUREI ? Ce n’est rien, des poussières, minable, J’AI TUER MES PARENTS, DE MES PROPRES MAINS ALORS TA VIE D’ESCLAVE GARDE LA POUR TOI ! » Il avait crié d’autant plus fort pour être sur d’être entendu, ne sachant pas exactement à qui il s’adressait, à celui qui contrôlait tout ça ou bien le spectre d’un passé enfoui ? Quoi qu’il en soit celui-ci c’était fondu dans la foule tandis qu’une vingtaine de spectres se dirigèrent vers Drogo. Ils c’étaient mis à se lamenter, de plus en plus fort, leurs plaintes lui paraissaient dorénavant plus distinctes, il n’entendait plus qu’elles, son mal de crâne reprit de plus belle pour cette fois ne plus cesser...La dernière vision qu’ils eut de l’espace noir le terrifia, l’image des vingt spectres enfonçant les uns après les autres leurs bras dans son corps rapidement rejoint par l’intégralité des spectres imitant leurs frères victimes des atrocités commise par le marine, aura eu pour effet de lui glacer le sang.Il avait crier mais en vint pour enfin partir de nouveau sans retour en raison de l’intensité des sentiments qu’il allait subir pour vivre l’intégralité des souvenirs, ressentir sans exceptions la douleurs de toutes les victimes, le transformant lui même en victime de ces actes passées. Il fut ainsi la victime de nombreux massacres, de nombreux meurtres, de nombreuses tortures s’aboutissant chacune sur une mort atroce et injuste…des enfants, des femmes, des marines, des pirates, tous y étaient passé, aucune différence n’étaient fait par l’homme poisson. Il la ressentait, au plus profond de sa chair, cette haine et la fureur qu’il essayait de lui transmettre. Avec succès..très vite Drogo n’espérait plus qu’une chose que ce supplice s’abrège pourtant celui-ci dura de longue heures, de très longues et épuisantes heures, il en arriva même à supplier qu’on mette fin à ses jours pour l’instant d’après combattre cette peur, cette peur de vivre dans le même monde que la bête sanguinaire qu’il venait de parcourir en long et en travers. Mais tous, tous voulait partager leurs douleurs avec lui et il ne pouvait plus rien y faire. Ainsi souvenir après souvenir, meurtre après meurtre Drogo commença à se résigner même si au plus profond de lui, une flamme brulait toujours. Cette flamme, il le savait pertinemment, lui avait permit de ne pas se perdre dans la folie et mourir dans celle-ci, cette volonté, sa propre volonté, sa propre haine, sa vengeance, tout ça permettait à cette flamme de vivre et défier la mort, encore et toujours, jusqu’à son dernier souffle et il était loin de l’avoir laissé s’échapper. Oh non sa vie de pirate ne s’arrêtera pas là.

      Puis quelque chose vint avorter l’opération, cette flamme avait prit de l’ampleur jusqu’à l’engloutir lui et tout ce qui l’entourait malgré son abdication. Un rugissement, digne d’un Dragon avait été poussé par le Pirate à la suite de la renaissance de sa folie qui prenait le dessus sur tout ce qu’il l’entourait. Il réussit à quitter le souvenir d’un jeune mousse qui avait lui aussi subit la sauvagerie de l’homme-car oui a présent il ne le voyait plus comme un poisson mais bien pour ce qu’il était avant tout- pour revenir dans la dimension noir. A présent tout ne faisait plus qu’un, les spectres, la dimension, tout était pris dans la flamme qui ne faisait que grandir au fur et à mesure que Drogo rugissait.

      L’odeur nauséabonde revint lui piquer les narines. Le rugissement n’avait pas cessé, de retour dans la cave il continuait à crier de toute ses forces, de toute sa haine, Toji toujours le doigt en l’air ainsi que le docteur louche le regardait d’un air interloqué. Il le savait, par sa volonté il avait réussit à faire sortir la parcelle de Toji qui était rentré en lui, ne laissant pas aux dernières victimes le loisir de lui faire vivre d’autres atrocités. Mais il se trompait, il croyait s’en être débarrassé, mais les souvenirs étaient dorénavant ancrés dans sa mémoire et rien à l’exception seule de la lobotomisation de son cerveau n’aurait pu inverser la situation. L’homme poisson avait été éjecté de son corps mais malgré tout rien n’était plus comme avant chez le jeune pirate, mais ça il ne le saura que bien plus tard. Mais l’important c’est qu’il vivait et qu’une fois de plus il avait renvoyé la mort dans ses royaumes.

      Brièvement Drogo croisa le regard de Toji, remplit de détermination et de volonté il le fixa pendant quelques secondes avant de tomber de nouveau inconscient, il avait beau lutté il en avait trop vécu pour continuer, l’expérience à ses yeux avait duré plus d’une journée, il ne savait pas combien de temps c’était écouler ici (je propose dix secondes, mais fait comme tu veux) mais ses douleurs au crânes avait reprit, si fortes qu’il tomba dans un coma qui durera plusieurs jours..



      Dernière édition par Drogo le Mar 20 Sep 2011 - 21:29, édité 1 fois

        « C’est tout, c’est tout ce que je tu as à me montrer TOJI ARASHIBOUREI ? Ce n’est rien, des poussières, minable, J’AI TUER MES PARENTS, DE MES PROPRES MAINS ALORS TA VIE D’ESCLAVE GARDE LA POUR TOI ! »



        Oooooh... On dirait bien que ce gamin en a dans l'ventre ! Devant tant de rage et de détermination je me félicite durant une fraction de seconde de l'avoir choisit. A peine la griffe qui me sert d'ongle à-t-elle traversé sa chair que mes pensées les plus violentes et malsaines ont pris d'assaut la citadelle de son esprit. Face à cette déferlante, je dois avouer que cette humain chétif s'en sort plutôt pas mal... A vrai dire je suis surpris d'autant de résistance... son passé a dû lui forger un caractère à même. Tandis que tout ceci se déroule durant une fugace seconde, je redouble de violence, blessé au fond de moi par sa fierté qui me fait obstacle. Je le briserai comme j'ai brisé tout les autres ! Seule sa volonté lui épargnera la cruelle conclusion qui s'est abattue sur ses prédécesseurs.

        Mais bien que cette technique ne présente en théorie aucune faille, la mettre en pratique me demande toutes mes forces, car en aucun cas je ne dois faiblir sous peine d'être victime de ce jeu dangereux. Déjà, mes pensées s'égarent durant les premiers instants, happés en partie lorsque la connexion entre nos deux esprits s'établit. Pas assez préparé à ce dans quoi je m'aventure alors, je me laisse dans un premier temps déborder par mes propres sentiments, que j'envoie en même tant que le reste comme un message que mon inconscient voudrait crier au monde. Toutes mes vieilles rancunes et faiblesses jaillissent alors hors de moi comme d'une citerne sous pression qu'on percerait. L'esclavage, la peur de la mort, mes premiers pas dans cet univers de deuil que j'ai eu tant de mal à accepter lors de mes premières années de captivité... Tout ces cruels souvenirs font surfaces sans crier gare, trop heureux d'avoir une oreille vers qui se tourner, même si son écoute forcée tient ici plutôt du viol.

        Raaah il faut que je me ressaisisse ! Ce n'est pas moi la victime ! Je suis le bourreau sans faille ! A aucune moment je ne dois laisser voir au monde qui j'étais ni la moindre de mes faiblesses d'antan ! Je redouble donc de force, saisissant les rennes de ma volonté sur lesquels je raffermis ma prise. Bientôt le fil de mes pensées se purifie, bloquant mon propre subconscient pour ne garder que l'essentiel : la peur de la mort que je peux inspirer. Le feu de ma volonté s'aiguise alors comme la flamme d'un chalumeau qu'on concentrerait, avant de s'attaquer sans la moindre forme de pitié au pauvre pirate que j'ai entre les mains. Une à une, les barrière mentales qu'il essaye en vain de dresser contre moi sont déchirées brutalement, le laissant alors sans défense. C'est ainsi qu'il se retrouvera à ma merci, en plein cœur de la tourmente dont je l'accable. Je ressens alors toute sa panique, toute sa douleur... son esprit défaille devant tant de cruauté et de noirceur ! Défends toi bon sang ! Résiste ! Tu ne me servira à rien une fois mort !... Comme une ultime vague déferlante, mes pensées malveillantes éclatent une dernière fois en lui, le laissant à jamais meurtri.



        Meurtri oui... mort ?... non. Tandis que j'achève enfin ma technique, nous nous retrouvons tout deux les yeux dans les yeux, nous observant en silence entre les épaisses gouttes de sueurs qui nous parsèment maintenant. Avec un petit sourire satisfait, je peux voir l'étincelle de la vie dans son regard, toujours vif malgré la terrible épreuve auquel je l'ai soumis. Et puis, tout au fond de ses yeux, comme une toile tapis dans les plus sombres recoin de son être, l'aura sanglante de mon passage. Héhéhé, j'ai enfin réussi... le diable a posé son seau.

        « Voilà, ce que j'avais à te montrer gamin. Maintenant tu sais qui je suis vraiment au fond de moi. »
        Lui susurre-je à l'oreille juste avant qu'il ne perde connaissance.

        Je relâche alors mon étreinte, le laissant s'effondrer au sol tandis que je me retourne en m 'épongeant le cou. Bien que je ne l'avouerai jamais, l'épreuve m'a côté cher... j'espère qu'avec de l'entrainement ce sera moins dur à chaque fois. Oui, il le faut. Je laisse donc le soin au docteur Crank de veiller seul à la santé de ce Drogo, tandis que pour ma part je m'envoie un grand verre de rhum derrière la cravate. Maudit gamin, il m'en aura donné du boulot. Surtout que dans mon erreur du début, je lui ai visiblement donné assez de données pour m'identifier... « Toji Arashibourei »... Moi qui comptais me présenter comme Thunder F., me voilà bien avancer. Au diable ces détails ! Il me connait sous mon vrai nom ?! Grand bien lui fasse ! Ainsi il sera plus facile de tester l'efficacité de mon coup lorsqu'il entendra parler de moi. Et puis, s'il venait à se plaindre aux autorités, ce serait sa parole contre la mienne, et nul doute que la parole d'un pirate ne vaut pas grand chose pour la justice huhuhu.

        Tandis que je m'éclipse hors de la cave afin de prendre un peu d'air frais, je donne quelques consignes à mes hommes présents, afin d'être assuré que l'expérience portera ses fruits. Le pirate sera ainsi rejeté dans la ruelle où je l'ai trouvé, et son parcours sera méticuleusement étudié par mon réseau. Plus tard, bien plus tard, ils testeront si mon nom suffit bel et bien à faire trembler comme une feuille ce flibustier. Si l'essai est une réussite, je viens dès à présent de rajouter une arme terrible à mon arsenal... la capacité d'imprégner au plus profond du cœur des hommes la plus terrible des terreurs. Si tel est le cas, mes ennemis ont de bonnes raisons de commencer à trembler.


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