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Concours de l'homme fort de Kikai [PV Peeter]




Après les évènements rocambolesque sur Whisky Peak, je monte sur le navire de Miss Erwolf, direction les parties les plus profondes et obscures, que peuvent nous offrir GrandLine. Personnellement, je demande si on ne peut pas me déposer en chemin ; J’choisis le top du top de l’île balnéaire pour détective aigri, Kikai no Shima me voit débarquer au crépuscule, a bords d’une petite dépendance du navire des Glaciers – rien de plus qu’une barque et rien de moins non plus, moi et mon « bâtiment nautique », on se pose sur le port comme l’abeille sur une fleur, venu butiner et récolter ses parfums. Je suis moins galant, et surtout moins poétique que les abeilles, néanmoins.

J’ai une grosse valise avec moi, recelant tout le matos, et mes vêtements pour quelques jours. Savoir faire son linge à l’ancienne dans les rivières qui se présentent à moi, ou même parfois, dans les lavoirs publique de certaines îles, me permet de ne pas me surcharger en affaires. Déjà, les Gros Gantelet type prototype, ça prend de la place. Même si je sais pas encore m’en servir, le vieux m’a dit qu’ils me seraient utile sur la route que j’emprunte ; Celle de tous les périls.

Le vieux m’a laisse avec un plan presque indéchiffrable pour le commun des mortels, dont je fais partie. Heureusement, j’ai la caboche qui fonctionne bien, une certaine connaissance de notre monde et surtout, beaucoup de persévérance. Ouai, je suis un foutu bouledogue qui ronchonne tout le temps, et ne lâche jamais sa proie, son objectif, de vue. Je commence à capter le fonctionnement des machins, via la notice qui est finalement, assez clair : Un moteur dynamométrique, c’est simplement un moteur qui a besoin de mouvement pour fonctionner, et donner de la puissance, donc normalement plus je mets de tatane, plus l’instrument sera facile à manier. Bah voilà, voyez y’a pas de problèmes, que des solutions. Dicton de vieux loups d’mer, que m’a transmis l’expérience du terrain, et le vocable de mon mentor. Malheureusement pour moi, après plusieurs test dans des endroits isolés, impossible de faire bouger correctement les dynamo pour qu’elles soient efficientes et efficaces. Je suis pas encore, ni assez malin, ni assez fort pour m’affranchir de ses limites.

Puis j’tombe sur un truc, un journal qui s’est envolé et attérit en plein dans mon visage, comme si le destin s’était décidé à m’foutre un coup d’pied au cul. J’essaye de me débarrasser du journal en m’agitant dans tout les sens, heureusement que j’ai laissé mes affaires dans le coffre personnel de ma chambre d’hôtel, sinon ça aurait été carnage ; Fin bref, je sens le regard amusé des passants devant ce combat ordinaire et ridicule à 11h du matin. J’en chie assez avec le journal pour m’intéresser à son contenu, et là, que vois-je en premiere page ? « Aujourd’hui, pour midi, se tiendra le fameux concours de l’homme fort de Kikai, organisée par LHF, en partenariat avec Mr Titanic et notre fameux présentateur … KALIM MAVERIK ! »… Le journal est si bien écris que j’entends déjà résonner dans  ma tête le nom du présentateur, amplifié par un micro et assez poignant pour vous prendre par les tripes.A moins que ce soit tout simplement parce que je me trouvais en face de l’édifice, géant, grandiose et rond comme un cookie … Le fameux stade de Kikai, qui faisait sa réputation à travers le monde entier … Ça et le tapin, mais le tapin se faisait plus discret que le sport.

Après on nous diras que nos chères travailleuses du sexe, c’est du bling bling pour quadra en manque d’affection.

Bon, il me reste une heure pour me décider, mais je sais prendre les signes du destins là ou ils se présentent à moi… Je dois me renforcer, si je veux pouvoir mouvoir mes nouvelles armes, pour l’instant inutilisables en l’état -ce qui serait dommage vu ce que j’en ai chié pour les avoir, deux poids morts dans mon sac de voyage, rien de plus, rien de moins.

J’entre par la première porte, La « Septentrionale » et me présente à la billetterie …

-Bonjour monsieur ! M’fait une blonde au nez aussi long que le nom du fameux Toji Arashi….Bref, aussi long qu’un code pénal, et aussi belle qu’une dame orientale, vous venez assister au fameux concours de l’homme fort ? Il reste que quelques billets vous savez, et les paris se termineront à 12h pile, si jamais … Fait-elle innocemment …

- Je suis venu participer, pas regarder. Que je lui dis du haut de ma stature d’homme moyen qui paye pas de mine.

- Vous êtes sûr ? Je sais pas si les inscriptions se font toujours, je vais appeler un responsable … Elle chope son den den, et se met à chuchoter très vite plein de trucs qui m’intéressent moyens, donc je fais pas gaffe. Elle se retourne vers moi, et me fait un petit signe pour que je me rapproche, je m’exécute et elle me donne son feu vert, attrape un dossard, me le colle dans le dos et m’dit de me « bouger le cul » pour aller m’présenter à l’entrée de l’arène, qui se trouve juste à gauche. A droite c’est les gradins, et la gauche c’est pour aller se faire démonter la gueule par plus fort que moi ? Soit, gauche toute !

Je pénètre dans un sas, j’suis accueillis par des regards en chien de faïence, et un mec qui beugle très très fort les dernières instructions. 

Dehors, ça crie fort dans le micro, couvrant un peu le brouhaha du publique,  et le cris des vendeurs de « chouchou, beignet, churros ! » qui se pavanent entre les allés des gradins. Moi je m’évade, pensant à rien d’particulier, et regardant dans le vide. Mais le vide est remplis par un gars avec une casquette à l’ancienne et un teint de porcelaine, qui fume. Putain y’en a ils s’ont aucun respect pour l’sport sérieux …

- Dis moi l’amigo, t’aurais pas un cibiche pour ton débiteur -moi hein, à tout hasard ? Que je fais en prenant l’autre pour mon pote.

En tout les cas il a la tête du client. Moi j’aime bien son air détaché et ses yeux pleins de haine. Sa raconte déjà une histoire à mes oreilles.



Dernière édition par Gabin Montfer le Mer 5 Avr 2023 - 15:08, édité 1 fois
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Si j’ai une cibiche pour mon débiteur ? Je tourne la caboche en direction du son de voix, parce que c’est visiblement à moi que ça a l’air de s’adresser. Est-ce que j’ai réellement la fiole du type qui distribue les clopes comme on balance des pièces à un clochard qui fait la manche ? J’ai tendance à croire que non, vu qu’on ne vient jamais me demander une cigarette. Mais ce type, il a l’air de penser que j’suis quelqu’un d’assez sympatoche pour partager avec un inconnu.
Je le mire, silencieux, la clope au bec qui se consume. Je le connais évidemment pas, ce type. Il doit avoir la trentaine, a le nez des types qui se le font casser quotidiennement, une certaine tignasse, une belle masse, je suis obligé de lever les yeux pour le mirer dans les yeux. Il a une certaine façon de se fringuer qui me plaît, même si ça manque quand même de classe. Pour autant, sa gueule me dit rien et je vois pas pourquoi c’est moi qu’il est venu trouver pour espérer gratter une clope. M’enfin, j’en ai un peu trois fois rien à foutre de lui en filer une, alors je le fais. — Une cibiche pour se donner du courage ?

Et pourquoi pas ? C’est que ça reste un brin impressionnant ce stade, cette ambiance électrique et cette pression qui gonfle au fur et à mesure que l’autre braille derrière son micro pour faire monter l’excitation dans la foule. J’avoue que quand j’ai accepté de participer à ce concours, poussé sacrément fort aux miches par Joey, j’imaginais pas que ce serait un truc aussi sérieux. L’impression de me retrouver dans une arène, entouré de gladiateurs, y’a qu’à mirer les regards des participants pour comprendre qu’ils jouent tous leur vie ici. Le concours de l’homme fort de Kikai, je veux dire, rien que le titre donne pas envie de prendre ça au sérieux. L’homme fort de Kikai, je sais pas, je trouve ça terriblement mauvais comme formulation. Et pourquoi pas l’homme le plus fort de Kikai ? M’enfin, je suppose que je me suis planté.
Joey m’a tanné des heures à la taverne pour que j’accepte, avec la sacré montagne de berrys qui revient à la première place, et le besoin de thunes qui se fait sentir si on veut pouvoir continuer de motiver ses gars à s’embarquer dans notre mission suicide, je dois dire que je comprends pourquoi il a insisté. Lui se sentait pas de le faire, pas assez fort qu’il m’a dit. On parle du gars qui a failli me crever, oui…

Chaque fois qu’on reparle de ça, il me sort la même rengaine. Que je paraissais déjà à moitié flingué quand il m’est tombé dessus, que je tenais tout juste debout. Et c’est vrai qu’il est pas apparu au meilleur des moments, mon duel avec le type du casino puis ma rencontre avec l’autre enfoiré de la garde royale avaient laissé de vilaines traces sur le corps. Mais eh, je me cherche pas d’excuses, j’avais quand même pu récupérer un minimum, je me sentais pas si crevé que ça. Joey est foutrement balèze, quoiqu’il en dise.
Mais en attendant, lui il a le cul confortablement vissé sur une des places du stade et moi, j’en suis l’une des vedettes du spectacle qui va se jouer à l’intérieur. C’est aussi qu’on avait besoin d’un mec en haut pour placer les paris histoire d’essayer de repartir avec un maximum de pognon. Tous les moyens sont bons pour gagner honnêtement du fric, hein ?
Tirant une bouffée sur ma cigarette améliorée, petite surprise pour l’autre zigue d’ailleurs, qui doit pas s’attendre à retrouver de l’opium au milieu du tabac classique, je me perds un instant à me demander ce qu’aurait pensé Talia à me savoir participer à ce genre de conneries. Elle se serait foutue de moi, je pense bien.

Beaucoup de participants, pour peu de places payées, ça me fait penser aux tournois de poker auxquels je participais sur North Blue. Y’aura forcément des déçus, il va falloir se sortir de la masse pour espérer repartir avec les poches pleines. Je suppose que je vais devoir un minimum faire l’effort du coup.
La première épreuve est annoncée dans une exclamation qui prend naissance depuis les gradins, et sans grande surprise quand on veut mesurer qui est le plus costaud, on entame les hostilités avec une épreuve de bras de fer. Jetant la fin de ma clope au sol, l’écrasant de la semelle de ma godasse, je pousse un soupir ennuyé avant de jeter un regard au zigue qui est resté à mes côtés. Vu comment il est mieux taillé que moi, ça devrait pas lui poser grand soucis cette épreuve.


Dernière édition par Peeter G. Dicross le Ven 24 Mar 2023 - 23:28, édité 1 fois
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J'vois le gars prendre le temps de la réflexion, t'as raison l'ami, dépanner un total inconnu... Ta maman t'as sûrement dit de jamais accepter les bonbons des mecs que tu connais pas. Sûrement que l'inverse est vrai aussi, jamais dépanner les gars que tu connais pas, on sait jamais dans quelle merde on se fourre après. J'ai ptet une cariole quelque part, et j'ai ptet de quoi te kidnapper. A moins que ce soit pas mon délire, et c'est ce que le zieg convient après moultes regards sur ma personne. Il a l'air d'un playboy des fonds marins, le genre à péter l'fion aux ménagères, le genre que tu présente pas à ta mère -sinon elle risquerait d'essayer de te le chaparder. Chapeau sur la tête, on a l'air des deux seuls gusses qu'on rien à foutre là. Y'a Marcus, le pinpin tout fin mais qui compte sur la technique. Bobby, un grand nigaud qui se dit qu'avec sa gonflette, c'est déjà gagné d'avance, puis plein d'autre gugusses que je te décrirais que s'ils passent les éliminatoires. Parce que faut pas déconner non plus, je suis pas un bouquin sur patte, et j'te raconte ça que parce que t'es dans le cercle d'un de mes amis, à un de mes amis, en gros, t'as le privilège d'entendre, alors ferme ta bouche et continue de te taire.

- Merci, l'ami, que la chance accompagne tes pas ... Ah, et tu peux m'appeler Gabin. Que je lui dis en allumant la cigarette, qui a un gout que j'reconnais comme une des drogues les plus fortes au monde. L'opium sûrement ça. Je crachote en essayant de garder la face, toussant à peine et raclant ma gorge pour cracher un énorme glaviaux au pied d'un autre type. Qui le prend pour lui. Moi pendant ce temps là, j'vois trente six chandelle, mais heureusement, mon métabolisme au top ultra de ce qu'on fait de mieux, me permet d'éliminer en un rien de temps ce genre de bêtise, qui m'atteignent déjà moins que les gens du commun, les lambdas.

Je lance un clin d'œil au bon samaritain, qui est déjà à sa dixième cartouche de ses bâton de la mort, qui cendres mal et qui ont un goût horrible. Vraiment mon gars, c'clairement pas le genre de truc qu'on déguste dans une clope, il faut savoir apprécier les choses. Et j'allais lui conseiller de s'acheter une bonne pipe, quand l'autre guignol crie déjà. C'est le top départ. Le gars du glaviot, doit avancer et l'autre ainsi que moi même somme pris dans un mouvement de foule, que j'arrive tout juste à tenir debout les pieds par terre, tellement y'a de bons hommes qui essayaient de se faufiler, de gratter de la place.

Et pourtant, c'est pas un concours de vitesse les gars, mais de force. Alors je prends l'plus de place possible, mes épaules larges d'ancien boxeur, et toujours avec la cibiche en bouche, j'arrive à en calmer quelques uns. Bref, on se retrouve dans la lumière aveuglante un premier temps, qui voile le nombres de spéctateurs qui se sont deplacer pour cette foutue merde de concours, et ... ORGANISE PAR LA LIGUE DES HOMMES FORTS ... MAIS VOICI NOS CONCURRENTS, ILS SONT BEAUX, ILS SONT VIRILS .. . INCROYABLE CASTING TRIE SUR LE VOLET M'SIEUR DAME...
Trié sur le volet ? Mon cul ouai, et mes deux balls sur ton front ça fait une licorne aussi ? J'savais même pas que j'allais participer en me levant ce matin... Mais bon quand faut y aller, faut y aller.  La caillasse se gagne pas toute seule. On a tous des dossards avec des numéros. Et chaque numéros est reportés sur une tablette devant les p'tites tables en pierre devant lesquels ont doit prendre place. Moi j'atterris avec Gérard -appelons le Gérard. Et mon compatriote dont je lance la cigarette "améliorée" sur le sol et l'écrase de mon talon avec vigueur, se trouve à quelques mètres de moi.

On se met tous en place, et on attends le go du maître de cérémonie. Gérard est aussi grand que moi, mais plus gras aussi. Moi j'sors d'une période de sèche, juste avant de rencontrer Robina. J'aurais tendance à appeller ça une période de dèche, mais c'pareil. Donc je suis assez aiguisé pour couper court à toutes velléité mal placées d'la part de mon opposant.

Mais quand on met nos mains l'une contre l'autre, je sens de la vigueur et de la force. Je le regarde dans les yeux, deux yeux noirs de suie, qui me regardent méchamment. Eh oh ! C'est que du sport. Que j'ai envie de lui dire. Il joue le mec méchant ? Je vais le renvoyer dans ses 22' vitesse grand V'.

- ALLEZ ON Y VA LES LOULOUS ! GOGOGO ! J'sens l'autre se raidir direct - sans pensées salaces s.v.p, et il me force à descendre un peu. Ah d'accords ! Ils sont vraiment fort les loustics. Faut je me méfie. Je commence à engager ma poigne, et on s'retrouve à égalité. Je force un peu, mais j'avance pas d'un pouce. Lui non plus y arrive plus. On est comme deux briques lancé à la même vitesse l'une sur l'autre ; Pas loin de s'annihiler, ou bien de s'autodétruire quoi.

Quelques minutes, j'vois de la sueur couler sur son front, tandis que moi, j'ai encore pas mal de cardio.
Suspens.  
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Gabin m’a l’air de pas trop mal se démerder pour jouer des épaules et montrer que lui aussi, il a été bâti dans de la roche solide. Moi, avec mon corps plus frêle, c’est moins mon genre de m’imposer de la sorte. Je sais me servir de ce corps pour allonger à mains nues des gusses, mais j’en joue pas pour m’imposer ou intimider. C’est sans doute une erreur ici, que de pas vouloir s’imposer aux autres. Je veux dire, c’est quand même le concours de l’homme fort de l’île, c’est un peu le but de l’opération que de montrer que c’est toi qui a les plus gros muscles. Et que tu sais t’en servir pour autre chose que de soulever les cuisses de ta gonzesse, aussi. Mon avis que Gabin peut très bien faire les deux.
Moi, je le suis calmement. Lui qui ouvre un passage et moi qui m’engouffre à sa suite, écoutant d’une oreille distraite l’annonce du commentateur. Je l’écoute pas vraiment parce que j’avoue qu’il me les brise déjà à brailler trop fort dans son escargomicro. C’est le problème avec ce genre de compétition, y’a toujours un guignol en retrait qui va te commenter ça comme si c’était un match de bouff’balle. ‘Sont gentils de s’exciter autant, mais y’a pas de quoi te dresser le zgeg que de mirer une centaine de gros boeufs se manger la fiole au bras de fer. M’enfin, je suppose que la Ligue des Hommes Forts a besoin d’emballer la foule pour vendre son spectacle.

Avec mon dossard numéroté soixante-seize, je rejoins la petite table en pierres qui m’a été désignée. Putain d’enculés, de la pierre. Pour un bras de fer. Ils veulent pas aussi qu’on se rappe les noix pendant qu’on s’affronte ? La rocaille, c’est pas ce qui se fait de mieux au niveau confort pour déposer un coude, si jamais. Alors si c’est censé être un critère pour être un homme fort, je dis pas, mais j’ai l’air d’avoir raté quelques notions de ce qui qualifie un zigue de balèze.
Tout ce que je sais, c’est ce qu’on attend de moi à l’heure actuelle. Alors je me plante à ma place et attend que le zigoto que je dois affronter se pointe. Et il vient, le fameux zigue. Un bon roublard de la ville, environ ma taille et une morphologie de papa baraqué qui a pris de la bedaine depuis qu’il consacre plus de temps avec ses enfants que dans des activités physiques. Visage un poil fermé, alourdi par le poids de l’âge. Bonne grosse moustache sombre et d’épais sourcils, petite casquette sur le crâne. — ‘Lut, moi c’est Fonchon. Qu’il se présente d’un timbre de voix caverneux, mais doux. Je ressens pas d’agressivité dans ses mots, pas de colère refoulée, aucune animosité. Fonchon, ça m’a l’air d’être le genre de bon gars avec qui j’aurais pu sympathiser si j’avais mené une vie honnête, que je serais resté du bon côté de la balance. Puisqu’il est poli, aucune raison de pas l’être aussi. — Moi c’est Peeter. Je vais pas lui raconter ma vie ou en faire mon nouveau meilleur ami, mais ça ne va pas m’arracher la gueule que de lui répondre.

Il m’a l’air d’apprécier le geste, me lance un léger mouvement de tête vers l’avant, avant de poser son gros coude sur le milieu de la table. — Bonne chance, Peeter. Putain de merde, c’est qu’il épais ce bras. Comme la main qui y est reliée, d’ailleurs. Il a de quoi me broyer les os de la pogne si jamais il s’énerve de trop en essayant de forcer. Il va pas falloir y aller de main morte, si je peux me permettre ce jeu de mot merdique. Je me permets de faire tomber le manteau et la veste, avant de déboutonner puis retrousser la manche droite de ma chemise. Ponchon a la patience et la gentillesse de pas râler et grogner que j’aurais pu me préparer avant, Ponchon c’est vraiment un type bien.
Je me positionne à mon tour, sans trop chercher à prendre la meilleure des positions, avant de joindre ma main à la sienne. Alors oui, d’un rapide coup d'œil et sans avoir besoin d’être un expert en bras de fer, y’a comme une légère impression de désavantage dans ce tête à tête. Mon adversaire n’a pas l’air de prendre ça en compte pour autant, je le sens concentré dans ce qui va suivre. Il attend qu’on nous donne le top. Il me fixe, impassible, les yeux dissimulés sous ses buissons ténébreux, les mâchoires soudées l’une à l’autre. Pas d’excitation ni stress apparent, m’a tout l’air d’en avoir autant à foutre que moi de réussir ou pas. Quoique je dis ça, j’ai besoin de repartir avec les thunes, il faudrait pas que j’oublie ça. Sa dextre se joint à la mienne, les doigts se lient et la prise se referme sans qu’aucun effort illégal ne soit fait d’un côté comme de l’autre. C’est un gars respectable, Ponchon, il tentera pas l’entourloupe avant le départ. — ALLEZ ON Y VA LES LOULOUS ! GOGOGO !

Et y’a personne qui se fait prier, pas même Ponchon qui enclenche direct dans mon sens en poussant fort sur son bras, cherchant à m’écraser la pogne contre la pierre. Je me laisse un brin surprendre, j’avoue que j’étais pas aussi prêt que mon adversaire. Quand l’autre s’est mis à brailler, j’étais en train de m’imaginer ce que donnerait la fiole de Ponchon sans sa moustache et ses sourcils broussailleux. Je sais ça me ressemble pas d’être aussi distrait, moi qui suis habituellement si focus dans mon boulot. Va savoir ce que j’ai, j’ai pourtant pas consommé de boisson énergisante…
Lui il force, mon bras va dans son sens et je dois enclencher le frein d’arrêt d’urgence pour éviter la défaite éclair. Il comprend à mon regard que je m’attendais pas à un départ en trombe et il tente de profiter du momentum qui est en sa faveur pour plier l’affaire avant qu’elle commence à se retourner contre sa poire. Malheureusement pour lui, je suis pas le premier pingouin venu, j’ai plus de force que j’en ai l’air. Et c’est à son tour d’être surpris, d’hausser un sourcil, de voir sa main perdre du terrain au fur et à mesure que je la repousse dans le sens inverse. Oui mon gaillard, t’as pas tiré le bon numéro pour cette épreuve. Il le capte bien assez tôt, mais quand même trop tard.

Je plie définitivement l’histoire en lui couchant la paluche dans son propre camp, scellant ma victoire par la même.
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On était cent au lancement de la première épreuve, un chiffre tout rond pour des affrontements en duel, ça tombe plutôt bien. Forcément, comme il peut n’y avoir qu’un vainqueur par bras de fer, lorsque le dernier zigue se fait plier en deux par son adversaire, seulement cinquante sont qualifiés. Moi, j’ai terminé mon face à face depuis quelques minutes déjà quand le commentateur annonce la fin de l’épreuve, toujours sous une pluie d’acclamations et de hurlements hystériques. Les gens de Kikai sont vraiment timbrés de ce genre de conneries, m’ont l’air transcendé pour des guignols qui se plient au bras de fer, j’imagine pas ce que ça va donner si on doit fracasser des troncs à coup de tête.

Je veux m’allumer une clope quand je constate que le paquet est vide, bordel de, me dit pas que j’ai filé la dernière à l’autre trou de balle ? Il est où cet enfoiré que je lui arrache de la gorge ? Il l’a même pas savouré je suis sûr, fragile qu’il avait l’air d’être quand il a tiré sa première latte dessus. Foutu connard. J’le cherche du regard parmi les participants, mais j’le retrouve pas. Pas possible qu’il se soit fait déjà battre, y’avait une poignée de peignes-culs ici, ça aurait été vraiment con de tomber sur le gros balèze parmi tous les autres. Remarque, j’ai de la chance que ça me soit pas arrivé, moi le petit préféré du karma. Pas de trace de ce type à la casquette pour autant, va falloir attendre que ça se dégage un peu.

— MESSIEURS ! VEUILLEZ LAISSER PLACE A NOS EQUIPES POUR PRÉPARER LA SECONDE ÉPREUVE ! Public en délire, on entend plus qu’un épais brouhaha qui s’élève dans l’air, assourdissant. J’entends pas ce que se disent les quelques gusses qui peuvent avoir envie de se causer. Moi, je me mélange pas, je suis pas venu ici pour sociabiliser. Je suis pas venu au monde pour sociabiliser, j’ai bien l’impression, tu me diras.
Le décors se met en place, l’ancien a été entièrement déblayé pour déposer les nouveaux outils à la deuxième partie des festivités. Et quand je parle des nouveaux outils, bah y’a pas grand-chose en réalité, si ce n’est l’apparition de ce truc. — FAITES ENTRER… LE BLUUUUUUUUUUURG ! Le quoi ? Ils se foutent de moi ?

BLURG. BLURG. BLURG. BLURG.
La foule scande le blaze de ce bordel à l'unisson, comme un seul homme.
Et je sais pas ce que c’est que le Blurg, mais cette merde à encore plus de succès qu’en ont les jeux en eux-mêmes. L’ambiance est incroyable, on se croirait à une coupe mondiale de Qwidwich avec l’entrée dans le stade de la superstar de l’équipe favorite.
BLURG. BLURG. BLURG. BLURG.
Que ça arrête pas de hurler, tellement que ça pourrait finir par me rentrer dans la tête. Et peut-être que j’aurais pu me laisser aller si j’avais pas le mauvais pressentiment que le Blurg, c’est pas une bonne chose pour moi. Encore qu’il faut qu’il arrive le Blurg, parce que y’a toujours rien.
BLURG. BLURG. BLURG. BLURG.
Commence à me chauffer cette histoire. Il est où ce Blurg ? Nerveusement, plus par réflexe que réelle conscience, je fouille dans les poches de mon pantalon à la recherche d’une dernière cigarette. Rien. Journée de merde, à l’image de ce ciel qui s’assombrit.
Le ciel s'assombrit ?
Les spectateurs explosent.
L’ombre qui nous enveloppe brusquement prend en largeur, gagne du terrain comme un monstre des ténèbres engloutissant la lueur de l’espoir chez ses proies. Forcément qu’on lève tous les mirettes au-dessus de nos têtes. Tout juste à temps pour mirer le boulet de canon difforme, mais vaguement ovale, qui s’explose au beau milieu de l’arène. Le souffle de l’impact balaie l’arène tandis que débris et poussière s’élèvent tout autour du point de chute. Bordel de putain de merde. Un lourd silence s’est installé, tous attendent que le foutu nuage poussiéreux dégage de là qu’on puisse voir de quoi il s’agit. Qu’une silhouette commence à se dégager, quelque chose de foutrement grand, foutrement gros aussi bordel. L’imagination qui carbure plein régime afin de savoir ce que ça peut-être. Du rouge se dégage, accompagné d’une teinte de bleu… une tignasse blonde ?

Un homme.
‘Fin, je pense hein, c’est fringué comme un type. Jean, débardeur et veste. Ils lui ont même foutu des gants.
Ce qui ressemble à un homme donc, avec quelques proportions extra large comme c’est fréquent d’en trouver sur cette foutue mer périlleuse.
Il doit bien taper les deux mètres vingt. Pas surprenant non plus qu’il pèse quelque chose comme cent-trente kilos. Tignasse blonde, joufflue, grosse bedaine. Il avait même pas fini de grailler quand ils lui ont dit de débarquer. Par contre je me pose une question, il vient d’où comme ça l’enfoiré ? De où est-ce qu’ils l’ont lâché dans les airs ? Il a été catapulté ou quoi ? Et comment il a fait pour pas se fracasser tous les os du corps vu la carcasse graisseuse et la masse du gaillard ? Si on doit affronter ce bordel, on va se faire plier.

Concours de l'homme fort de Kikai [PV Peeter] Xehy

Son regard croise le mien.
Si je manque d’implication depuis le début du concours, celui-là a l’air de s’en tamponner plus fort encore que moi des jeux. M’a juste l’air d’être là pour bouffer son casse-dalle. Et sans doute pour le pognon, aussi.
Comme je suis pas le seul à me demander ce qu’on est bien censé pouvoir foutre avec lui, le commentateur prend le temps d’annoncer les règles. S’agit donc d’écouter pour une fois. — Les règles de l’épreuve sont simples : Le Blurg se tiendra au centre de l’arène, immobile. A tour de rôle vous viendrez frapper une fois et une unique fois de toute votre puissance contre son épaisse carapace ô combien musclée. Une frappe, laquelle déterminera votre puissance, analysée, enregistrée et annoncée par notre cher Blurg. Vous êtes cinquante, les vingt meilleurs passeront à l’épreuve suivante !

Et le public hurle encore, ravi.
Moi j’avoue que je desserre les fesses, ça reste faisable et pas dangereux malgré la façade peu engageante du bonhomme Blurg.
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Non, j’ai pas l’impression que ce soit dangereux. En même temps, ça m’a l’air d’être un concours assez tranquille au final. Je veux dire, jusqu’à présent il a seulement fallu plier le bras d’un type et là on me demande de taper dans la bidoche d’un autre. Pas de quoi me sentir menacé, encore moins me faire flipper. Je suis surpris, mais quand j’y réfléchis je me demande pourquoi. Peut-être parce que depuis le début, Grand Line, la vie plutôt en général, m’a appris que rien ne pouvait se dérouler sans risquer d’y laisser ma peau ? Je sais pas, la question continue de me trotter dans la caboche. C’est un défaut que j’ai depuis que je suis adolescent, de trop réfléchir, de trop penser, de trop me culpabiliser. Très mauvaise habitude que j’ai prise et dont j’ai énormément de mal à me défaire, je crois même pas en être capable un jour.

Mon numéro est appelé, c’est à mon tour d’aller jouer à frappe le tas. J’ai pas vraiment de technique particulière pour ça, j’imagine que les pouvoirs et autres capacités sont interdites donc je peux laisser de côté le haki. Je crois que je vais juste lui mettre une énorme patate sauce forain et on verra le reste.
Je m’approche de Blurg, du Blurg. Le salopard est un vrai gouffre à bouffe, sa main a toujours un sandwich à graille depuis qu’il est tombé du ciel façon comète. Je me plante devant lui, pose un regard désillusionné sur lui. Il me répond d’un air indifférent, comme si j’étais rien à ses yeux, rien d’autre qu’un énième clampin qui va venir lui taper dans le bide pour participer au jeu. Je suis imperméable à ce genre de conneries, mais ça peut vous donner envie de fracasser un type, ce genre d'attitude. De l’époque où j’étais encore un soldat de la Marine, j’aurais réagi. Mais ce temps est loin, je vais pas me faire chier pour si peu. Puis, je suis là pour autre chose.

Adoptant une position plus combative, je ramène le poing vers l’arrière, serré, zieutant le Blurg un instant avant de frapper. Et je sais pas pourquoi c’est que maintenant que ça me vient, mais bordel de merde j’ai cette pensée qui me traverse soudain l’esprit : Comment il peut autant se goinffrer alors qu’un défilé de salopards viennent lui marteler le bide toutes les trente secondes ? Cet enfoiré a un estomac à toute épreuve pour ne pas dégueuler ce qu’il vient d’avaler ?
Je frappe juste après, les phalanges qui s’enfoncent dans la graisse à tel point que je me demande si je vais pas le trouer, avant d’être repoussé d’où elles viennent. Je reste dubitatif face au Blurg, je m’attendais à autre chose. ‘Fin je sais pas trop, le zigue était pas censé évaluer notre puissance ? Il fait ça comment ? Parce que là j’ai l’impression d’avoir frappé dans un foutu oreiller à la con, ou une merde du genre.
Et il réagit pas.

Il continue de mâcher son mélange de pain toasté, viande de bœuf, salade, tomates et oignons, me dardant de ce même regard indifférent. Un silence pesant s’installer durant lequel y’a pas une mouche qui oserait lâcher une caisse, il est foutrement respecté ici le Blurg. Finalement, après avoir avalé sa bouffe, il se contente d’annoncer simplement. — 4735 dorikis. La foule qui pète un plomb, s'exclame de joie et hurle tout un tas de conneries à la gloire du Blurg, mais chose plus surprenante, aussi à la mienne. Ils ont l’air d’apprécier le résultat. Moi, je pige toujours rien, je sais par quelle merde il peut dire à quel point je cogne fort, mais je vais me contenter du résultat.
Alors je tourne simplement les talons et part me ranger dans la file des concurrents qui sont passés avant moi. Comme j'ai rien suivi de ce qu'ils ont fait, j'ai aucune idée d'où je me situe dans le classement pour le moment, mais je pense pas être trop mal.
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J’ai accédé à la troisième épreuve, putain.
Je sais pas vraiment comment ni pourquoi, mais les choses se déroulent bien jusqu’à présent. Blurg était pas si terrible, au final. Une fois l’épreuve réussie, on est allé se réfugier dans les sous-sols de l’arène, à l’ombre et au calme, en attendant qu’il préparent les équipements nécessaires à la suite. On est encore vingt, ce qui laisse présumer que la troisième manche en sortira encore la moitié, au minimum, pour arriver sur les dix derniers finalistes. C’est à partir du top 10 qu’on touche du pognon il me semble, je me souviens même plus bordel. J’ai un peu perdu le fil depuis que j’ai commencé ce tournoi, j’avoue, comme si je me retrouvais coincé dans ce merdier, à attendre que ça se finisse, d’une façon ou d’une autre. Je cherche évidemment à finir premier et empocher tout le pognon, mais je pourrais facilement me contenter de moins si ça devait abréger la session. Eh, je crois que je suis juste gonflé.

Et y’a mon blase qui retentit d’un coup, un gars du tournoi qui beugle mon nom et celui d’un autre participant pour qu’on se ramène fissa. Je suppose que maintenant que l’écrémage a été fait, ils sont foutus de retenir quel numéro a été attribué à quel gusse.
Terminant sans me presser ma clope, je l’écrase du bout du pied avant de me diriger vers l’inconnu, affichant un air blasé. C’est pas la joie qui m’habite, en général. Et le type qui sera probablement mon adversaire durant l’épreuve, m’a pas l’air plus enjoué que moi. On se retrouve tous les trois à se zieuter avec des gueules inexpressives, vides de toute envie ou motivation. C’est une réunion des dépressifs anonymes ou quoi ? — Numéro soixante-seize, Peeter. Bah ouais, j’ai donné qu’un de mes prénoms, j’allais pas filer tout mon blase, on s’est jamais. — Et numéro vingt-huit, Thorgalsson Filmugullsson. Bordel de merde, pas intérêt de bégayer quand tu dois te présenter avec un nom pareil.
On hoche successivement de la tête, renseignant que y’a pas une couille dans le potage et qu’il s’agit bien de nous. Le type soupire, fixant d’un air ennuyé son papelard, probablement la liste des rescapés et le tirage au sort des duels. Il marmonne un truc à peine audible, quelque chose en rapport avec les jobs saisonniers et l’enfer d’être là. — Bon, ça va être à vous dans quelques secondes. Quand l’autre folle va beugler vos noms dans son escargomicro, vous pourrez y aller.

M’apprête à lui demander ce qui nous attend, mais il anticipe la question et nous tourne le dos, levant simplement une main qui sonne comme un démerdez-vous une fois sur place, à mon sens. Fils de chien, va.
Thorgalsson à côté semble chercher à entrer dans une espèce de transe, paumes des mains levées vers le plafond, paupières closes, psalmodiant un tas de conneries en rapport avec des divinités dont j’ai jamais entendu parler. Je sais pas pourquoi je me coltine ce taré contre moi, mais j’espère qu’ils vont nous demander de faire un concours de pompes ou je sais pas quoi, parce que ce mec a l’air d’être possédé par les dieux.
— ET MAINTENANT ! JE VEUX UN TONNERRE D’APPLAUDISSEMENTS, UNE BRONCA DE TOUS LES BRONCAS ! GUEULEZ-MOI LES NOMS DE NOS DEUX PROCHAINS GLADIATEURS ! PEEEEEEEEEEEEEEEEEEEETEEEEEEEEEEEER EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEET THOOOOOOOOOOOOORRRRRGAAAAALSSSSSSSOOOOOOOON FILMUIFDFJFHDJSSOOOOOOOOOOOON ! Vous pensez qu’il aurait relevé la façon dont l’autre connard a massacré son nom ? Même pas, il est déjà parti dans un autre monde, le gaillard à la barbe. C’est d’ailleurs lui qui s’élance le premier, brandissant les poings et hurlant de rage face à une foule surexcitée. Et puis t’as moi qui le suit, dix mètres derrière, mains dans les poches de mon pantalon.

Et j’ai pas besoin qu’on m’explique les règles pour capter, rien qu’à voir ce qui a été posé au milieu de l’arène, en double exemplaire. Deux piles de blocs de roche, des gros blocs, le genre à pas se déplacer à une main, et une pioche. A côté des piles rocailleuses, deux golgoths ventre à l’air, pantalon de gladiateur. Des bras plus épais qu’un canon de cuirassé et les fioles de types qui ont l’habitude de soulever des centaines de kilos en poids de musculation. Sérieusement ?
Je la sens pas cette foutue épreuve. Alors je laisse parler l’autre con derrière son micro, pour expliquer à la foule le petit jeu marrant qui va se dérouler sous leurs yeux, mais je me marre pas.

Très simple en soi, celui qui n’est plus capable de fracasser son bloc de roche en un seul coup de pioche a perdu.
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