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[Quête ] Baroud d'Honneur: Clou final

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海 軍

∆ Feat. Wayne Macallan ∆


De son regard jaune perçant, la lieutenante Tanaka balayait l'arène en contrebas. Juchée tout en haut d'un perchoir improvisé, elle essayait d'en savoir plus sur la situation. L'immense lieu de rassemblement emblématique de l'île n'avait pas été touché par les explosions, pourtant le chaos était bel et bien de rigueur. Face à la situation qui dégénérait, la jeune femme avait contacté sa supérieure, la colonelle Ambrosias, pour l'informer de la situation. Prévenue par cette dernière de l'arrivée prochaine de marins venus en renforts, elle les attendait en continuant sa mission de reconnaissance. La ninja originaire de Shimotsuki était coutumière de la chose. Habituée à agir seule, elle était toujours à la tête des opérations de reconnaissance, du moins tant qu'Ambrosias ne se servait pas des pouvoirs de son fruit du démon. Attentive, la militaire sembla se rendre compte que les les belligérants étaient multiples. Des membres du Chinamire Kitsune étaient certes présents, mais ils n'étaient pas majoritaire, pas plus que les marins d'ailleurs. Un petit nombre de guerrière farouches et violentes s'en prenaient à tout le monde, exception faite des simples civils, qui avaient de toute façon fui la zone depuis bien longtemps. Se servant de ses jumelles, Emiko repéra leur cheffe, mais elle ne la connaissait pas. Expirant longuement, son attention se porta finalement sur le seul point d'accès à l'arène. Des marins avec de gros boucliers anti-émeute progressaient rapidement sur ce qui formait un dangereux goulet d'étranglement. Descendant des hauteurs où elle se trouvait, la militaire ne tarda pas à venir à l'encontre de l'homme qui commandait. Se mettant au garde à vous, elle lui rendit rapidement les honneurs avant de lui expliquer rapidement la situation.


« La colonelle a décidé de me placer sous vos ordres. »


Peu loquace par nature, la jeune femme n'en dit pas plus. Elle n'aimait pas s'exprimer à haute voix, ce qu'Ambrosias comprenait fort heureusement. D’habitude, elle se contentait de rapports écrits, mais vu la situation désespérée de Kikai no Shima, elle ne pouvait se permettre de perdre du temps. Professionnelle, la shinobi attendait droit comme un «i» les consignes à venir du lieutenant-colonel Macallan.




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Dernière édition par Ambrosias le Lun 19 Juin 2023 - 20:43, édité 1 fois
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Hé bien quel bordel. On a pas mit bien longtemps à gagner l'arène, on m'en avait parlé et j'avais pas encore eu l'occasion d'la voir de mes propres yeux. Mais quel endroit... Ça doit être sacrément chouette de venir assister à un match de DrumBall. Mais on est pas là pour ça Wayne. Pour ça, faudrait déjà faire en sorte que les émeutiers ne réduisent pas l'endroit en cendre. À mesure que mes gars avancent, ils se retrouvent un à un pris à parti par cet espèce de merdier indescriptible. Sorte de mêlée générale, tout le monde frappesur tout le monde, comme s'il s'agissait d'un putain de battle royal. Alors je m'apprêtais à faire c'que je sais faire de mieux quand une donzelle se pointa, visage drapé de noir, au garde à vous. J'esquisse un sourire en l'examinant, probablement le Lieutenant que le Colonel Ambrosias m'a promis.


Macallan. Qu'est ce que c'est que ce foutu cirque ?


J'ai du mal à piger qui est qui et qui fait quoi ici. Quelques soldats de la garnison de Kikai no Shima peinent à se faire respecter ça et là, des types les attaquent.. s'attaquent ensuite.. dans un espèce de déchainement de violence. Est-ce qu'il s'agit d'une sorte de diversion ? Un truc qui ferait parti d'un plan plus gros ? Difficile à dire en l'état. La seule chose évidente, c'est qu'il faut que ça cesse. Je me retourne alors vers James et j'hoche la tête comme pour lui donner le top départ. Dans l'instant, le Doscarien esquisse un sourire à son tour et prend les commandes de l'unité confinement. Sans attendre, ces derniers font pleuvoir quantité de projectiles lacrymogènes et en quelques instants le cœur de l'arène se retrouve nappé d'une épaisse fumée grisonnante. Mes gars forment alors un mur de bouclier et après une poignée de minute, ils commencent à descendre en formation serrée. Je me tourne alors vers l'officier en charge sur place tout en dégainant mon pied de biche.


Lieutenant Tanaka.. après vous.


Galanterie faussement surjouée, je lui fais signe de passer. Les dames d’abord après tout. Du reste, c'est l'heure du maintien de l'ordre. Plus vite on aura géré la merde de l'arène et plus vite on pourra retourner prêter main forte au Colonel dans la traque de Bradley. Mes gars se heurtent aux premiers récalcitrants, crachant leurs poumons, les yeux complètement ravagés par les gaz lacrymogènes. Pour sur qu'ils sont en rogne. Mais on dira qu'ils l'ont cherché... Bouclier anti émeute en avant, les Viandards repoussent farouchement leurs opposants pendant que je distribue les mandales à droite à gauche, gratifiant les types un peu trop belliqueux d'un bon coup de pied de biche en pleine gueule. Y'en a qui s'rendent, qui déposent les armes. Ceux là sont épargnés et menottés.. on est pas des putain de sauvages non plus. Les autres par contre, ceux qui sont suffisamment cons pour se jeter sur nous... Bah on va dire qu'ils n'ont que c'qu'ils méritent. On avance lentement mais surement jusqu'aux bords des gradins, position surélevée qui nous permet d'voir qu'au cœur de l'arène c'est l'anarchie totale. Je me tourne alors vers le Lieutenant Tanaka.


Lieutenant, j'ai besoin de vous. Prenez la tête de cette section et répartissez vous tout le long des gradins pour encercler le cœur de l'arène. Ça nous assurera un certain avantage si les types la en bas décident de remonter dans les tribunes.


Je me retourne alors vers James pour donner mes ordres quand un truc me frappe en pleine gueule. Le choc est assez soudain. Le choc est assez violent. À tel point que je suis projeté en arrière sur le coup. Je me rattrape de justesse à la rambarde et me redresse pour éviter de perdre en contenance. Une bombe lacrymo.. y'a un enfoiré la en bas qui a renvoyé cette putain de bombe lacrymo... Et il m'a ouvert la lèvre bordel. J'crois bien que ça va chier. Je cherche alors mon assaillant du regard au cœur de l'arène et je ne voit qu'elle. Une blondasse avance dans notre direction, fracassant tous ceux qui lui passent sous la main. Y'a pas à dire elle a l'air de savoir cogner celle-là. Elle est pour moi. Sans rien ajouter, je bondit de ma position, me jetant dans la fosse aux lions. Ya bien un crétin qui essaie de m'en coller une, mais j'suis plus rapide et je lui décroche la mâchoire d'un grand coup de pied de biche avant de m'approcher de la blondasse.


Comme l'impression que tu veux danser ma jolie...


Et sans aucune réponse, voilà qu'elle se jette sur moi pour me frapper. Son poing passe à quelques centimètres de ma tempe, j'sais même pas moi même comment j'ai pu l'esquiver bordel... Contre attaque rapide, j’abats mon pied de biche en direction de son crâne mais elle esquive à son tour en se jetant sur le côté. Me lançant un regard noir elle finit par agripper un malheureux qui passe par là.. et putain elle le soulève... Ni une ni deux, elle me balance carrément le pauvre gars. J'en tombe à la renverse mais j'arrive à me dégager et à me relever assez facilement. Manque de bol, je me prends un uppercut d'anthologie qui m'envoie mordre la poussière. La grognasse... Elle cogne dur. Vraiment. Je me relève alors, pied de biche en main, le gout du sang en bouche. J'peux pas m'empêcher de sourire. Tu veux jouer ? J'sens qu'on va s'amuser.
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    ∆ Feat. Wayne Macallan ∆


    Hochant la tête sans dire un mot, la jeune femme masquée fit signe aux Viandards de la suivre. Commander des hommes n'était pas dans ses habitudes. Elle détestait cela, c'était un fait, mais elle n'avait pas le choix. Emiko devait prendre sur elle-même pour le bien des habitants de l'île. De plus, d'une manière plus pragmatique, cela pouvait être au final une bonne expérience pour elle. Si la militaire était aujourd'hui dans la Marine, c'était bien pour monter en grade, gagner en puissance et un jour avoir les hommes et la force pour trouver et éliminer l'homme qui avait tué ses parents. Bondissant avec vitesse et agilité, elle prit de l'avance sur les soldats du lieutenant-colonel. Deux cents marins n'étaient pas assez pour couvrir l'étendue de l'immense arène, mais c'était déjà un bon début. Même en dispersant ses troupes, ces dernières auraient l'avantage de la hauteur pour faire face aux adversaires en contrebas. Tandis que les Viandards prenaient place avec détermination et discipline, la lieutenante opta pour une position centrale.


    « En position de tir. »


    Armés de leurs fusils, les marins mirent en joue les belligérants en contrebas. Il était difficile de dire qui était qui, mais une chose était certaine, ces gens n'étaient pas de simples civils. Connaissant les habitudes de la colonelle, Emiko décida d'engager les hostilités.


    « Feu ! »


    Plusieurs salves résonnèrent dans l'arène tandis que des corps s’effondraient. Bien vite, mafieux comme émeutières comprirent que leur position était défavorable. Certains cherchaient à fuir, mais en direction de la position de Wayne, ce qui ne leur laissait pas de grandes chances. D'autres, plus raisonnables, décidèrent de forcer le passage par les gradins. C'est ainsi que les Viandards furent contraints de commencer à lutter sabre à la main pour tenir leur position. La chose était loin d'être aisée, mais ils tenaient bon. Sautant de lampadaires en lampadaires, la ninja envoyait des projectiles vers ses adversaires. Alors qu'elle bondissait vers une nouvelle position, elle se fit cueillir en plein vol par un coup de pied d'une rare violence. S’écrasant contre un siège, Emiko rebondit avant de tomber face contre terre. Alors même qu'elle commençait à se relever, son adversaire mystère lui envoya un uppercut qui la fit décoller. Réagissant tant bien que mal, la lieutenante parvint à disparaître dans un nuage de fumée pour réapparaître quelques mètres plus loin. Se cachant quelques instants, elle observa la jeune femme qui venait de l'attaquer. Il s'agissait d'une jeune femme terriblement musclée aux cheveux roses. Faisant apparaître deux doubles d'elle, Emiko attaqua dans plusieurs directions mais son ennemie parvint à esquiver. Frappant ses deux poings l'un contre l'autre, elle semblait prête à en découdre.




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    Agilité féline, force de frappe digne des plus gros cogneurs que j’ai pu croiser durant ma chienne de vie.. y’a pas à chier, cette blondasse sait valser. Même pas deux minutes que j’suis dans l’arène et je mange déjà une deuxième beigne qui m’envoie aussitôt dans les cordes. Je me relève bien entendu, faut dire que j’suis l’genre de briscard qui n’en a jamais assez. Mais j’ai pas le temps de récupérer mon pied de biche que cette bougresse me colle un nouveau pain en pleine poire. Par chance, mes gars s’mettent à tirer et m’offrent un petit moment de répit en forçant mon adversaire à plonger pour s’mettre à couvert. Je tape alors un sprint pour me mettre à l’abris, saisissant mon pied de biche au passage, collant quelques mandales en chemin au nom du maintien de l’ordre. Toujours du mal à déterminer qui est qui dans cette affaire, mais j’pars du principe que ceux qui sont encore d’humeur bagarreuse alors que la marine est la.. n’auront que ce qu’ils méritent. Je me faufile tant bien que mal pour regagner les gradins quand j’aperçois la blondasse qui prend la poudre d’escampette avec trois gaillards. Ni une ni deux me voilà à bondir pour leur couper la route. J’attrape le premier avec mon pied de biche et le projète sur son pote le plus proche avant d’offrir au troisième gus un chassé expéditif.


    Tu nous quitte déjà beauté ?

    Allez le retrouver.. hâtez-vous ! lance-t-elle à ses deux acolytes fraîchement remis sur pied.


    Ni une ni deux, la blondasse se jette sur moi pour une nouvelle valse passionnée. Crochet du droit, crochet du gauche, j’esquive sans trop de difficulté mais ne vois pas arriver cette reprise de volée qui me clou contre le mur. Nouveau coup de poing, esquivé de justesse.. et heureusement vu l’impact. C’est une vraie putain d’masse qui vient de fissurer le muret. Mais l’heure de la contre offensive a sonné, et me v’la déjà lancé dans un enchaînement bien loin des chorégraphies qu’on apprend à l’académie. Faut dire que le genre combat de rue me sied bien mieux. Et putain j’arrive enfin à lui en rendre un, j’utilise mon pied de biche à bon escient et profite de l’esquive pour la prendre par surprise avec une droite bien placée. Je jurerais avoir vu une chicot voler d’ailleurs ! Je profite qu’elle soit désarçonnée pour lui envoyer un bon coup de pied de biche dans la gueule.


    J’vais quand même tenter… Je suis le lieutenant-colonel Macallan et je suis ici pour remettre un peu d’ordre.. déposez les armes et dispersez vous.

    Ça n’arrivera pas. me lance-y-elle en se relevant.

    Mouarf je m’en doutais… Amène toi.


    Coriace… Nouveau round et cette fois-ci j’y vais plus de main morte. Elle non plus d’ailleurs… Me revoilà déjà à manger une belle succession de beignes, parant coup sur coup de mes avant bras couleur charbon. Acculé je finis par recevoir le coup qu’il ne fallait pas. Complètement sonné je titube un bref instant avant de me soutenir contre le mur. J’en aurais prit pour mon grade à cet instant précis si James n’était pas intervenu. Ses deux revolvers en main, faisant vidant les barillets pour m’octroyer un peu de répit. Et là, j’avoue que je réfléchis pas trop, je fixe cette saloperie de pugiliste et je la charge de toutes mes forces, la faisant passer par dessus la rambarde. Voilà qu’on s’écrase lourdement quelques mètres plus bas, dans les douves profondes qui séparent les sables de l’arène et les gradins. Une chance qu’elles ne soient pas immergée compte tenu du fait que j’suis désormais maudit…
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      ∆ Feat. Wayne Macallan ∆


      Sans un mot, la lieutenante s'élança à nouveau. Bondissant dans tous les sens à la manière d'un félin agile, elle tentait tant bien que mal de troubler son adversaire. Les réflexes de la jeune femme aux cheveux roses étaient impressionnants et elle encaissait bien les rares coups qui lui étaient portés. Il était évident qu'elle avait l’habitude du combat. Peut-être était-elle l'une des combattantes de l'arène. Même si la chose était probable, Emiko ne pouvait infirmer ou confirmer, elle ne connaissait rien à ces choses là. Après avoir réussi à planter son kunai dans le flanc de la pugiliste, la ninja se fit attraper par cette dernière. Ni une ni deux, la combattante commença à la rouer de coups avant de l'envoyer au tapis d'un coup de tête. Essayant de se relever tant bien que mal, Emiko reçu plusieurs violents chocs dans les côtes. Crachant du sang derrière son masque, elle se servit in extremis d'une bombe aveuglante pour renverser la situation. Momentanément aveugle, la pugiliste ne fut pas en mesure de voir le prochain coup venir. Se servant de son avantage, la ninja fonça droit vers l'avant. Sa lame brandie ne tarda pas à trouver la chair de son opposante, légèrement au dessus du plexus. Grognant de douleur, la jeune femme parvint à trouver assez de force pour écraser Emiko contre elle. Commençant à lui briser les flancs avec ses muscles puissants malgré sa cécité, elle se mit à tituber jusqu'à finalement tomber en arrière. Les corps des deux adversaires passèrent par dessus la rambarde pour atterrir à dix mètres de ceux qui avaient trouvé l'idée amusante peu de temps auparavant.


      « Pu...t...ain... »


      Se dégageant de l'emprise de la pugiliste, la lieutenante chercha de l'air. Son corps roula sur le côté tandis qu'elle laissait échapper des râles de souffrance. Son dos enfoncé dans le sable, elle laissa tomber sa tête. Quelques secondes plus tard, elle se rendit compte que Wayne n'était pas très loin. Cherchant du courage comme elle le pouvait, la militaire commença à se retourner. Terminant sur le ventre, elle poussa sur ses deux bras pour tenter de se relever. Incapable de tenir debout, elle avança  vers le mur non loin et s'y adossa. Cherchant à venir en aide à son collègue, elle s'empara d'une poignée de shuriken. Guettant une occasion, elle envoya finalement la salve dans le dos de l'adversaire de Macallan.




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      Alors que j’essaie de reprendre mon souffle, de me relever, me v’la soulevé d’un coup sec. La bougresse a été plus rapide que moi et vient de m’en envoyer un dans le bide. J’décolle un peu pour m’écraser lourdement à quelques mètres de là. Je tente bien de choper mon pied de biche mais elle m’écrase les doigts avec un sourire narquois. Au moment où elle s’apprête à me donner un nouveau coup en pleine gueule, je la vois grimacer et faire volte-face. C’est là que j’les vois, logées dans son dos, des putain d’étoiles ninja. Tanaka qui m’file un coup d’pouce et c’est franchement pas de refus. Je profite de la diversion pour me relever d’un bond, choppant mon pied de biche au passage et je lui en colle une belle, dans le dos, sauce haki de l’armement. La morue est alors projetée contre le mur, je songe un bref instant à dégainer le maudit sabre mais j’sais bien que ça va partir en sucette si je fais ça… J’aimerais tant découvrir d’un coup d’un seul que les pouvoirs de mon fruit permettent de dissoudre mes adversaires à la Tetsuda.. ou de les foudroyer comme le fait ce salaud de Thunderbird… Mais non mon bon vieux Wayne. Poissard comme t’es, tes pouvoirs de maudit sont sûrement nuls à chier. J’aperçois alors Tanaka un peu plus haut.


      Lieutenant ! Trouvez Talisker ! Que l’unité confinement utilise les fumigènes !


      L’unité confinement s’étant positionné en hauteur dans les gradins en formant une véritable chaîne, pas moyen que ces connards parviennent à se tirer. Tanaka, bien qu’ayant visiblement connu des jours meilleurs, hoche la tête et disparaît. Pas le temps de me retourner que je me fais charger et projeté à mon tour contre le mur. La bougresse est remise sur pied et elle n’a pas l’air très contente.


      Bordel de merde.. t’es pas décidée à te rendre hein ?

      Me rendre aux chiens du gouvernement mondial ? Plutôt crever.


      Et c’était pas mon intention première, mais je sens que je vais devoir exaucer tes souhaits. D’un bond la voilà déjà sur moi à me marteler de ses poings. Je pare tant bien que mal et mon pied de biche finit par m’échapper des mains. Merde. Son genou vient me défoncer les côtes, juste avant que son poing gauche ne vienne me cogner droit dans le thorax. Souffle coupé, c’est qu’elle cogne sur la bougresse… On dirait bien qu’elle essaie de finir le combat rapidement. Faut que j’essaie de jouer l’endurance. Et par chance, j’encaisse plutôt bien en règle générale. Nouvelle esquive, son poing claque un cratère dans le mur là où ma tête se trouvais quelques secondes plus tôt. Je balance quelques coups mais ne parviens pas à la toucher, la contre attaque est immédiate et elle me balaye de sa jambe droite. Le choc est rude… Me voilà projeté un peu plus loin, mordant la poussière comme si je n’étais qu’un putain de sac de frappe. Et elle continue l’enchaînement, me bondissant dessus, je manque de peu de finir en carpaccio au vu du point d’impact de son coup de pied. J’me démonte pas, me remets sur pied pour lui faire face.. et je lui balance une grenade fumigène en pleine gueule, la faisant disparaître dans un épais nuage de gaz.


      M.. mange moi ça connasse…


      Je tousse. Bordel l’unité confinement de st entrée en action au même moment. Tout autour de moi, il pleut des projectiles libérant cette épaisse fumée étouffante. Je cherche mon adversaire du regard mais impossible de voir quoique ce soit dans cette.. Outch. Celle là, je l’ai franchement pas vu venir. Son poing me percute la tempe et m’envoie aussitôt au tapis. Complètement sonné, j’entrouvre les yeux pour tenter de la repérer. Elle est là. Debout, un peu plus loin. J’ai le crâne en compote, ce genre de mal de chien qui te pousse à vouloir rester au pieu… Faut pas qu’elle trouve le moyen de se tirer… Je tente de me relever tant bien que mal et ma main effleure le fourreau d’Enma. Cette délicieuse envie de meurtre m’envahit aussitôt. Irrésistible comme à chaque fois… Et pourquoi pas après tout ? La mission que m’a confié le Colonel Ambrosias est pourtant simple sur le papier.. faire revenir l’ordre en ville en commençant par cette fichue arène. Et puis merde. Aux grands mots les grands moyens.


      Hé toi la bas.. ou.. ou crois-tu aller putain ?!


      Chiotte. Elle se retourne en un clin d’œil et commence à me foncer dessus. Pas le temps de souffler hein… D’un geste rapide, j’empoigne la maudite lame et la dégaine. La suite n’est que souffrance.. douce souffrance. Les forces qui m’abandonnent et qui attisent rapidement cette envie de meurtre. Mon adversaire se déporte sur le côté et s’apprête à me coller un coup de pied tourbillonnant digne des plus grands maîtres d’arts martiaux de Shimotsuki. Je réagis aussitôt dans un geste désespéré.. flash lumineux verdâtre lorsque je fends l’air avec Enma. Touché. La grognasse pousse un rugissement mêlant colère et douleur avant de s’écrouler un peu plus loin. Un filet de sang coule lentement, on dirait bien que ma lame lui a chatouillé les côtes. J’lui laisse pas l’opportunité de se relever, que j’suis déjà là à abattre mon sabre dans sa direction de toutes mes forces… Ça passe ou ça casse.. et on va être vite fixé.
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        ∆ feat. Wayne Macallan ∆


        Incapable de remonter sur les gradins en bondissant, Emiko fut contrainte de passer par les escaliers. Avec difficulté, elle trouva le soldat susmentionné et l'unité du lieutenant-colonel Macallan commença à faire pleuvoir une pluie de projectiles vers les émeutiers. Une fumée grisâtre recouvra rapidement l'arène, enveloppant sans mal les opposants aux forces armées. Le mélange des gaz lacrymogènes et soporifiques fit des merveilles. Il était évident que les hommes de l'unité confinement étaient habitués à gérer des situations pareilles. Avec brio, ils virent progressivement à bout de toute opposition. Quelques derniers récalcitrants tentèrent une percée, sans grand succès.


        Tout en titubant, la ninja s'approcha des rambardes en bas des gradins pour voir comment s'en sortait Wayne. Un instant après, elle vit le militaire embrocher son adversaire. La combattante parvint à emporter l'homme avec elle au sol, mais ce n'était qu'un dernier baroud d'honneur. Perdant rapidement ses forces, elle resta au sol tandis que son sang se répandait en une large flaque qui ne tarda à pas à l'entourer. Soupirant de soulagement, la lieutenant Tanaka, posa quelques instants sa tête sur la barre en acier sur laquelle elle se tenait.


        Alors que les minutes passaient, la fumée commença lentement à se disperser. Consciencieux, les soldats commencèrent à procéder aux arrestations des émeutiers et des sbires de la mafia. Il allait falloir plus de monde pour leur venir en aide tant ces derniers étaient nombreux. Jamais les geôles de la caserne ne seraient assez grandes pour gérer un tel afflux de prisonniers. Emiko se demandait comment la colonelle allait pouvoir gérer une telle situation. Pendant qu'elle descendait les marches pour retourner aux côtés de Wayne, son escargophone se mit à sonner. Le décrochant, la militaire n'eut pas le temps de dire quoique ce soit.



        « TANAKA ! MACALLAN !

        - Caporal ?

        - La caserne est attaquée ! Nous avons besoins de renforts d'urgence !!! »



        Avant que la ninja n'ait le temps de répondre, l'appel se termina. Se trouvant assez proche du lieutenant-colonel, elle n'eut pas besoin de parler, il avait entendu. Pendant que les soldats s'activaient dans l'arène, le chaos éclatait au QG de l'île. Quelques minutes auparavant, plusieurs bombes avaient explosé, d'abord aux portes puis dans les archives et la cafétéria. La surprise étant totale, les marins sur place, qui avaient en plus de tout le reste la malchance d'être peu nombreux, ne furent pas en mesure de repousser l'ennemi. Avec fracas, de puissants hommes de main mafieux déferlèrent dans l'enceinte de la caserne. Depuis la salle des opérations, Ambrosias fut balayée par le souffle d'une explosion et elle s'écroula à terre tandis que plusieurs bris de verre lui entaillaient le visage. Face contre terre, elle maugréa quelques secondes avant de commencer à se relever. Le temps sembla se figer tout autour de la jeune femme. La proximité des explosions lui rappelait le traumatisant événement qui lui avait coûté son bras gauche. La boule au ventre, elle eut un léger passage à vide. Face à elle plusieurs soldats parlaient sans qu'elle ne puisse les entendre. Tournant un regard perdu vers ces derniers, elle retrouva soudain ses esprits. Le chaos ambiant était terrible même pour une militaire d'expérience.


        « Caporal, donnez l'alerte, nous avons besoins de plus d'hommes.

        - Je...

        - Tout ira bien, faites moi confiance.

        - À... à vos ordres. »



        Laissant les quelques soldats présents dans la pièce sur place, Ambrosias sauta par la fenêtre brisée. Se servant du geppou, elle amortit sa chute, tombant avec une certaine grâce. Quelques mètres avant d’atterrir, elle tournoya dans les airs avant de lancer un rankyaku d'une grande puissance qui faucha une dizaine de mafieux. Terminant par une réception en souplesse, la militaire posa le genou à terre. Elle se sentait rouillé, faible, loin d'être à la hauteur. Son cœur battait la chamade tandis qu'elle se redressa en respirant fort par la bouche. Alors qu'une vingtaine de sbires commençaient à l'encercler, elle ferma les yeux. Puissant dans sa force mentale, elle se servit du haki royal pour les envoyer au tapis. Le visage déformé par une grimace, la vétérinaire posa sa main contre son flanc droit. Dix mètres plus loin, un homme avançait lentement. La tête haute, il portait un costume noir trois pièces impeccable.


        « Colonelle.

        - Bradley. »



        Le regard noir de l'officière se plongea dans celui du chef mafieux. Prenant son adversaire au sérieux, l'homme retira le pansement qu'il avait à l’œil. Aujourd'hui, il ne pouvait se permettre de se battre avec un handicap. Tandis que les deux ennemis jurés se dévisageaient, de nouveaux sbires pénétraient dans la caserne.



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        Je cours comme un putain de marathonien. J’ai eu une putain d’absence.. encore ce maudit sabre… Quand je suis revenu à moi, la pugiliste gisait à côté de moi, inconsciente mais en vie. Menottes passées et sous bonne garde, je m’élance déjà vers la suite des opérations. Les rues de Kikai No Shima semblent tout proche de sombrer dans le chaos, cette putain d’tension est palpable. Si la caserne est attaquée c’est qu’Bradley a réussit son coup. Toutes ces explosions et toutes ces escarmouches n’étaient bel et bien qu’une diversion. Derrière moi, le lieutenant Tanaka semble à bout de force et pourtant sa volonté la pousse à se dépasser. Mes gars nous suivent également, au pas d’course, et on finit par arriver aux abords de la caserne. Pas de surprise, y’a tout un tas de loubards qui nous attendent.


        Ceci est une zone militaire.. Dispersez-vous immédiatement.


        Personne ne moufte, y’en a même qui s’marrent. Putain mais je vais vous faire passer l’envie d’vous foutre de moi… J’pousse un long soupir et je reprends mon souffle. Trop vieux pour ces conneries. Rapide coup d’œil à mes troupes, ils attendent mes ordres en silence.


        Les gars.. dégagez moi ces connards !


        Les loubards s’mettent à tirer, unité confinement en avant, formation serrée, mur de bouclier en guise de rempart. Et on avance. Petit à petit. Ça commence à lancer des grenades lacrymogènes à tout va et on arrive vite au contact. Le bordel sans nom habituel peut ainsi commencer. Je passe la première ligne, pied de biche en main et je commence à coller des mandales ici et là. L’objectif ? Atteindre cette putain de caserne. Je me fraye un chemin dans la mêlée, je mange une bonne grosse beigne en pleine gueule, esquive une lame, mais j’avance. Et quel bordel… Mes gars luttent avec hargne, ça fait plaisir à voir, James assure mes arrières, descendant la plupart des types qui m’approchent de trop près. Je parviens enfin dans l’enceinte de la base. Et au bout de la cour je l’aperçoit enfin. Le Roi de la Pègre de Kikai No Shima. King Bradley en personne, aux prises avec le Colonel Ambrosias. J’esquisse un sourire, lui aussi va prendre cher. Une nouvelle lame passe alors à quelques centimètres de mon bras, j’fais volte-face et me retrouve nez à nez avec un gaillard bien bâti.


        Hé ben mon salaud, c’est pas passé loin…


        Je dévie son attaque avec mon pied de biche, et lui en colle une en plein dans l’bide. Le mec bronche pas. Fait chier. Sa contre attaque me frappe en pleine poire et je décolle de quelques mètres. Je reste sur mes guiboles, pas question d’roupiller… Cette fois-ci c’est son crâne que je touche avec mon pied de biche. J’avoue que je m’attendais à le sécher sur place. J’avoue que son coup de pied m’a surpris. Je roule sur le sol, douloureusement mais je relève encore. Toi aussi tu veux danser ? On va danser enfoiré. Je me jette sur lui, et j’esquive son sabre une fois de plus pour lui coller un coup de pied de biche dans les valseuses. Aucune foutu réaction. Mais bordel c’est quoi ce plan… Alors que je pare un nouveau coup de poing de mes avant bras chargés de fluide offensif, une balle lui traverse le crâne, scellant son destin. Un peu plus loin j’aperçois James, j’savais que je pouvais compter sur ce Doscarien. Il disparaît alors dans la mêlée, le laissant le champ libre pour aller prêter main forte au Colonel. Attends moi Bradley, je vais t’en coller une et tu vas.. Ush… J’aurais peut être pas dû baisser ma garde. Un coup me frappe l’arrière du crâne. Totalement sonné, je tombe en avant, m’écroulant sur les pavés et la vision se trouble… Merde, j’suis peut être finalement vraiment trop vieux pour ces conneries.
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          海 軍

          ∆ feat. Wayne Macallan ∆


          La venue de renforts était une aubaine pour les pauvres soldats coincés dans la caserne. Submergés par le nombre, ils étaient au bord de la rupture et ne tenaient que par la présence de leur cheffe qui combattait férocement devant eux. Depuis plusieurs minutes déjà, les deux opposants ne se faisaient pas de quartier. Essoufflés, il marquèrent une légère pause, éloignés l'un de l'autre de quelques mètres. Ambrosias portait sa seule main sur son flanc légèrement entaillé et dont s'échappait un mince filet de sang. L'épéiste qui lui faisait face était terrifiant. Bradley, même s'il dominait jusque là, avait cependant un œil fermé sous l'effet de la tuméfaction de sa paupière suite à un violent coup donné par la militaire. Une grimace lui déformant les traits, la jeune femme tentait de reprendre son souffle quand son ennemi revint à la charge. Multipliant les assauts, il cherchait à percer les défenses d'Ambrosias. Par moments, il était à deux doigts d'y parvenir. Quelques mèches blondes voletèrent à plusieurs reprises tandis que la veste de l'officière commençait de plus en plus à tomber en lambeaux. Laissant l'habit tomber au sol, la combattante inspira longuement en s'écartant.


          « Trop fatiguée pour continuer ?

          - La ferme. »



          Après avoir tendu le bras pour tenter de piéger son ennemi avec ses cordes, Ambrosias décolla dans les airs et voltigea jusqu'à se trouver au dessus de l'homme. Tournoyant sur elle-même, elle lui envoya une lame d'air qu'il contra en induisant sa lame de haki. Tranchant par la même les cordes qui l’assaillaient, il bondit pour frapper la jeune femme en plein vol. Durcissant son corps comme elle le pouvait grâce au tekkai, la colonelle ne put esquiver et son corps se fit projeter quelques mètres plus loin. Percutant un mur avec fracas, elle s’écrasa au sol en même temps que quelques pierres. Ne la laissant pas souffler, Bradley se rua vers elle pour la clouer au sol de son sabre. Esquivant par miracle en se roulant dans la poussière, la militaire frappa les jambes de l'homme pour tenter de le faire tomber. Encaissant le coup sans perdre nullement l'équilibre, Bradley se pencha pour attraper la blonde par le cou. Tandis qu'il la soulevait, il arma un mouvement d’estoc. Se tortillant comme elle le pouvait, Ambrosias se propulsa sur le côté grâce au soru, échappant à l'emprise de son adversaire. Terminant difficilement sa course, elle roula au sol avant de se relever. Le visage couvert d'un mélange de sueur et de poussière, elle haletait de plus en plus.


          « Je t'ai déjà battu. Tu avais la chance de m'écouter, de rentrer dans le rang et de pouvoir couler des jours tranquilles, mais non. Comme tous les idiots de ton genre il fallait que tu résistes, que tu montres à tout le monde à quel point tu valait mieux que ça.

          - Ferme la je t'ai dis !

          - Tu vas mourir ici, toi et tout les tiens. Vous allez crever. Tu vas payer pour ce que tu as fait à mes hommes, Ambrosias, je t'en fais le serment. »



          Revenant à la charge, le chef du Chinamire Kitsune semblait résolument décidé à en finir à présent. Attaquant en mettant toutes ses forces dans la bataille, il trouva des failles dans la défense de la militaire qui se soldèrent par plusieurs lacérations. D'abord, son ventre, ensuite son flanc déjà touché, puis pour finir son bras. Un dernier coup manqua même de lui ôter la tête. Face à la frénésie de son adversaire, Ambrosias ne voyait absolument pas quoi faire. Acculée comme jamais auparavant, elle ne parvenait pas à mettre son opposant en danger. Rien n'y faisait, ni ses cordes, ni le rokushiki.


          Tandis qu'elle continuait de reculer, d'esquiver et de se défendre, la jeune femme comprit que ce n'était pas solution. Acceptant l'évidente supériorité de Bradley, elle le laissa approcher. Plutôt que de vouloir le contrer ou de se dérober, elle accepta d'encaisser son attaque. Ne se détournant que légèrement au dernier moment, Ambrosias reçut la lame un peu au dessus de son moignon. La douleur immense qu'elle ressentit la fit hurler, mais elle ne se défila pas. Le regard noir, elle décida de saisir cette opportunité. D'un coup vif et puissant, elle frappa le milieu du sabre pour le couper en deux. Prenant Bradley de court, elle lui envoya un coup de boule si fort qu'elle manqua presque de s’assommer toute seule. Le front en sang, les deux adversaires tombèrent en arrière. Cherchant à se tirer rapidement de là, la jeune femme tandis son bras et laissa son corps se faire tirer par une corde qu'elle attacha plus loin. Grognant à cause de la douleur, Ambrosias se releva en gardant un genou à terre. Quelques mètres à peine plus loin, le chef mafieux semblait fou de rage. Jetant un regard dépité à son sabre brisé, il en jeta le manche brisé au sol. Il était évident à le voir que ce n'était pas terminé.




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          « Article 22, démerde-toi comme tu peux ! »

          J’avais toujours entendu cette devise depuis que j’avais rejoint l’institution, je comprenais à présent plus que jamais le véritable sens de cette phrase.
          Mon intuition ne m’avait pas trompé pour le coup et je m’en mordais salement les doigts. Cette poudrière géante avait fini par exploser et notre QG était sans aucun doute le cul posé sur l’épicentre de toute cette merde.
          Nous étions assiégés par un adversaire, bien mieux organisé et surtout en supériorité numérique. Je n’avais jamais eu au cours de ma formation et de ma maigre expérience à devoir gérer pareille situation. Et malgré notre formation et des moyens que nous dispositions, ce n’était qu’une question de temps avant que notre QG tombe aux mains de l’ennemie. Nous étions le régiment le moins expérimenté, donc ce qui devait arriver arriva… Dès le début de l’offensive, ce fut un véritable bordel dans nos rangs. Ordre, contrordre s’enchainés à une vitesse effrayante. Finalement, le régiment explosa en une multitude de petits groupes épars gérés par des gradés ou officiers subalternes. Loin du traditionnel champ de bataille, là où la Marine était censée exceller, nous avions affaire ici à une guérilla urbaine, synonyme de cauchemar pour tout soldat qui se respecte.


          Je retrouvais sur mes frêles épaules de caporal, une responsabilité qui dépassait largement mes maigres compétences en la matière. Où pouvaient donc être les huiles ? C’était eux qui étaient censés nous commander dans ce genre de merdier ? Partout où je regardais, je ne voyais que des échelons intermédiaires totalement désemparés par la situation. J’étais d’ailleurs l’exemple le plus criant, simple caporal, je me retrouvais à la tête d’un petit bataillon faute de personnel plus expérimenté. Tour à tour, tous nos gradés avaient décidé de se prendre une balle perdue en pleine poire ou bien de disparaitre d’un claquement de doigts.


          À peine trente minutes avant, j’avais au-dessus de moi un semblant de chaine hiérarchique. J’avais l’impression que cela remontait à une éternité, je devais à présent prendre des décisions au pifomètre.


          L’ennemie avait réussi l’impensable, en faisant sauter l’entrée principale et son poste de garde à grand renfort d’explosifs. Autant vous dire que l’explosion avait largement suffi à refroidir les trois quarts des soldats présents ici. La Colonelle Ambrosias avait amené avec elle ses régiments les plus expérimentés pour contenir le gros des troupes adversaires, choque qui semblait tout à fait normal sur le papier. Sauf que notre assaillant, profitant d’un réservoir de bras conséquent, avait réussi par je ne sais quel miracle à déborder nos lignes pour finalement prendre les nôtres à revers.

          Nous étions à présent sous le feu ennemi qui faisait tout son possible pour nous piéger à l’intérieur du QG et ainsi éviter d’être pris à leur tour à revers. Ils avaient rapidement compris, je pense que nous étions les troupes les moins expérimentées et surtout en sous-effectif.
          Subissant un véritable déluge de feu incessant, les officiers du camp d’en face avaient à première vue décidé d’un changement de stratégie en cours de route. À savoir, prendre le QG pour avoir définitivement l’avantage sur la Marine. Il fallait donc tenir coute que coute, sinon c’était la défaite assurée et certainement la mort pour nous tous.


          Les premières vagues d’assaillants avaient donné l’impression d’être hésitantes dans leur assaut, sans doute étaient-ils là pour tester avant tous nos positions. Mais les vagues suivantes faisaient preuve d’une bien plus grande détermination. J’avais déjà connu mon baptême du feu, mais à une échelle bien moindre. Là, il était clairement question de survie à chaque instant, les balles fusées au-dessus de mon crâne sans que je puisse dire avec certitude si cela venait de chez nous ou du camp d’en face. Heureusement, notre place forte abritait une réserve de munition sans commune mesure. Mais encore fallait-il des soldats en état pour pouvoir tenir leur fusil ! L’infirmerie était pleine à craquer de blessés et de mourants à tel point que je ne prêtais même plus attention aux aller et venus du personnel médical.


          Je me retrouvais avec une trentaine de gars encore en état de se battre derrière des sacs de sable juste devant l’entrée principale. Nous étions en quelque sorte le dernier rempart avant que l’endroit ne tombe.
          Face à nous, la place d’armes qui était à présent recouverte de lacrymogène qui masquait entièrement les incursions de nos adversaires. Le sol avait beau être jonché de cadavres des leurs, cela ne semblait pas les démotiver dans leur funeste tâche, botter notre cul d’ici une bonne fois pour toutes !


          Parmi mes gars, j’avais la chance d’avoir le restant d’une escouade équipée de canons portés, un luxe dans le contexte actuel. Même si leurs munitions étaient limitées, chaque départ de feu était synonyme d’un sacré bordel en face. La seule chose que je redoutais c’était une attaque sur les flancs, mais pour le moment nous avions de chaque côté des groupes qui tenaient bon face à l’assaillant, mais pour combien de temps ?


          Je priais de toute mon âme pour que la Colonelle réussisse à faire pencher la balance en sa faveur de son côté pour que nous puissions prendre en sandwich les intrépides qui souhaitaient s’emparer de notre chez nous. Mais pour le moment, la bataille faisait rage et je ne devais compter que sur mon fusil et mes camarades pour nous sortir de là !


          J’étais rendu à un point, où je faisais feu sur n’importe quelle silhouette qui passait dans mon champ de vision, en aucun cas l’agresseur ne devait pouvoir se rapprocher de nos positions. La simple idée de devoir se battre au corps à corps me terrifier, je n’avais pas du tout le physique pour ça moi, autant pour presser une détente, pas besoin d’avoir de gros bras que pour se rouler par terre…


          « Caporal ! Regardez là-bas !! Les renforts arrivent !! »

          Je tournais la tête dans la direction indiquée pour apercevoir en effet une percée significative dans les lignes adversaires, au fur et à mesure que la lacrymogène se dissipait. Je ne parvenais pas à identifier avec certitude de quel régiment il s’agissait jusqu’à ce que je reconnaisse le lieutenant-colonel Macallan en prise avec de très nombreux adversaires. Je ne pouvais réprimer un sourire de soulagement en voyant la manière dont il se battait comme un diable. Il n’avait pour moi rien d’humain, ce genre de soldats étaient à mille lieues du commun des mortels que la bleusaille comme nous représentait. Mais malgré toute sa hargne et sa détermination, il donnait l’impression d’être un lion qui se battait contre une meute de hyènes revenant systématiquement à la charge malgré les revers infligés.


          Mais ce combat ne devait pas me faire oublier que j’avais moi aussi du pain sur la planche, une balle fusa au-dessus de ma tête, me rappelant que j’étais toujours au beau milieu d’un champ de bataille. Au même moment, le lieutenant-colonel Macallan s’écroula au sol après avoir reçu un coup dans le dos.


          « Caporal !!! Faut aller l’aider ! »


          Mon cerveau venait de se faire un nœud, c’était lui qui était censé nous venir en aide et non l’inverse !!! Bien évidement qu'il fallait l'aider ! Mais comment ? 


          « La 149ième avec moi ! On doit aller tirer le lieutenant-colonel Macallan de ce merdier ! »


          Je chargeais en première ligne avec la poignée de soldats qui avaient bien voulu se jeter dans la gueule du loup. Cela pétait de tous les côtés autour de nous, les balles sifflaient de toutes les directions, bref c’était l’enfer ! Je ne pense pas avoir déjà couru aussi vite de ma vie, j’avais l’impression de voler tellement je me déplaçais vite. Je refusais catégoriquement d’analyser la situation sous peine de me retrouver totalement paralysé par la peur, car j’étais en train de faire une véritable dinguerie à cet instant. En cas d’échec, non seulement je n’allais pas sauver l’officier, mais en plus le QG tomberait certainement aux mains de l’ennemie. Bref l’échec n’était donc pas permis…


          Je pense que les mafiosos ne s’attendaient pas à se voir charger de la sorte, car malgré notre infériorité numérique, ils opérèrent un mouvement de recul à notre vu avant de se reprendre. Ce que je redoutais par-dessus tout arriva, nous étions à présent engagés au corps à corps. Instinctivement nous avions formé un périmètre de sécurité autour du corps de Macallan.

          Un premier adversaire se jeta presque sur moi, le coup partit instinctivement avant que celui-ci ne me percute violemment. Je me redressais immédiatement en poussant la dépouille sur le côté et récupérant mon arme. Une fois Macallan chargé sur le dos d’un soldat, nous opérions un repli stratégique bien bordélique. Couvert malgré tout par notre unité lourde qui arrosait copieusement les lignes adverses de leurs boulets explosifs le temps que nous regagnions notre abri de fortune.


          « Il est mort vous pensez caporal ?! »


          « Ferme-là ! Ne dis pas de sottises, tu vas nous porter le mauvais œil !  occupes toi plutôt de ce qu'il se passe en face de nous ! »


          Je n’étais pas médecin pour un sou, mais je n’avais pas vu de plaie ni de blessure qui laisserait supposer que Macallan avait reçu un coup fatal. Une idée me traversa l’esprit, j’avais déjà vu ça plus d’une fois, il fallait simplement une petite fiole de carbonate d'ammonium présente dans n’importe quelle trousse de secours qui se respecte. Je faisais signe à notre infirmier pour qu’il rapplique dans notre direction, il devait forcément avoir ça dans tout son barda. Je fouillais dans son sac avec un empressement qui me faisait perdre plus de temps qu’autre chose pour finalement tomber sur ce que je cherchais. Je dé-bouchonnais la petite capsule pour la positionner à proximité des narines de l’intéressé, mais rien ne se passa.


          « Fais chier ! »


          Je décidais donc de lui enfoncer la fiole dans le nez en le secouant comme un prunier. Au bout de quelques instants, je remarquais de fébriles signes de conscience !


          « Désolé Lieutenant-Colonel ! Etat de nécessité ! »


          J’armais une énorme claque, et le gifle à plusieurs reprises sous les yeux médusés de mes camarades.


          « DEBOUT ! LA COLONELLE AMBROSIAS A BESOIN DE VOUS !!! »


          Cela fonctionnait !! J’étais tellement heureux !! Mais il manquait encore un petit truc pour le remettre définitivement sur pied ! Je jetais un coup d’œil dans le matériel médical qui était présent sous mes yeux pour remarquer une mignonnette d’alcool pur pour désinfecter les plaies.


          « Buvez Lieutenant-Colonel !  Cela va vous remettre d'aplomb ! » Je lui enfilais une bonne rase en maintenant sa tête en arrière et pinçant son nez !


          Il toussa à plusieurs reprises en devenant rouge comme une tomate ! Je venais de remettre sur pied notre ultime espoir de gagner la guerre, je n’étais pas peu fier pour le coup de ma prouesse, en espérant qu'il ne tienne pas trop rigueur du traitement que je venais de lui infliger.
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          Mais quel gout de merde. Un truc me sort rapidement d'mes songes, non pas que j'avais décidé de piquer un somme, mais un connard avait visiblement décidé de m'envoyer au repos forcé. Mon crâne me fait un mal de chien, mais j'respire encore. Pour l'instant. Retour dans la cour de la caserne, les combats font rage, je me relève dans un sursaut, une grimace fendant ma gueule d'ange et je découvre les types qui m'ont tiré du pétrin. De la bleusaille et j'reconnais aucun de ces jolis minois tous beaux tous neufs, tout droit sortis de l'académie. J'hoche alors la tête en direction du type le plus proche, celui qui me fixe avec ses yeux de merlan frit comme si j'étais une putain de figure divine en pleine réincarnation.


          Rapport de situation ?

          Caporal Diez au rapport ! Les hommes continuent de stabiliser la situation dans la rue. Une importante poche de resistance s'est formée dans la caserne. Le Colonel a engagé le combat avec King Bradley.. heu votre tête..


          Comme une putain de pastèque, il y a cet espèce de bruit sourd qui résonne. L'enfant de putain... Il m'a pas loupé et mon intuition me dit que mes pouvoirs de maudit n'ont rien à voir avec une quelconque guérison instantanée. Mais plus tard les jérémiades, je cherche le colonel du regard et ne tarde pas à l’apercevoir. Mal en point. Ouais et encore, le mot est faible, elle semble en avoir prit pour son grade. Mais Bradley n'fait pas le fier non plus. Je me retourne alors vers Diez.


          Ma tête est encore là. Caporal ! Avec moi ! La fête n'est pas encore terminée.. il faut qu'on s'fraye un chemin jusqu'au Colonel.


          Je ramasse mon pied de biche, résolu à mettre un terme définitif à tout ce cirque. Le bleu hoche la tête et m'emboite le pas dans la mêlée, accompagné de quelques hommes de la garnison. Un bourre pif par ci, un bourre pif par là, on distribue les mandales, avec une putain de hargne, j'dois même admettre que la fougue de Diez me surprend. Attention, on déguste clairement nous aussi hein, mais si j'parviens malgré les coups à trainer ma carcasse de vieux briscard avec panache, le jeunot semble encaisser comme un chef. On met pas bien longtemps avant d'atteindre le boss des Chimamire Kitsune, j'arrive dans son dos et profite que son attention soit totalement tournée vers Ambrosias pour lui coller un bon gros coup de pied de biche renforcé au haki, en plein dans le crâne. Bruit sourd, le type pousse un juron avant de se retourner vers moi. J'ai rarement vu un visage aussi déformé par la rage, le genre de gueule qui donne l'impression qu'on veut t'bouffer. Il nous bondit dessus et me frappe en plein thorax, me coupant la respiration aussi sec. Le choc est rapide mais surtout violent. Tellement violent que j'en lâche mon pied de biche en chutant. J'vois alors que Diez a encore de la ressource, ignoré par le roi de la pègre locale, il en profite pour lui assener un putain de coup de genou dans le flanc. C'est beau. Mais pas franchement efficace. Malheureusement, cette fois-ci, le type s'est littéralement recouvert de fluide offensif. On l'aura pas deux fois le bougre. Il explose alors le Caporal d'un coup de pied chassé surpuissant. Nous voilà tous les deux out pour le moment.. enfin tous les trois si j'compte le Colonel.


          Bande de rats ! Restez à votre place !


          Alors là le type est vraiment fou d'rage. J'commence même à me dire que ça sent le sapin pour nous. Il se rue dans ma direction alors que je suis en train d'me relever et de reprendre mon souffle. Laisse moi récupérer Bradley.. laisse moi t'offrir un véritable second round. J'ai peu avoir la volonté, mon corps ne bronche pas. Faut croire que je fatigue, faut croire que j'ai atteint mes limites. Je suis vraiment claqué bordel... C'est alors qu'il empoigne mon maudit sabre. J'dois dire que je m'attendais pas vraiment à ça. Quelle plaie, je vais finalement bel et bien crever à cause de mon propre sabre. J'savais que j'aurais jamais du le garder... Je le regarde dégainer Enma d'un geste rapide, impuissant, comme un bestiau qui regarderait sa fin arriver à l'abattoir. J'ai des regrets mais étonnamment pas le temps de trop y penser, puisqu'une grenade fumigène tombe entre nous et explose. Je suffoque putain. Le gaz nous sépare et m'offre un court instant de répit, je tourne la tête et aperçoit le Caporal dans le nuage grisonnant. Dans une dernière manœuvre désespérée, j'essaie de m'extirper de là, saisissant Diez par le col pour tenter de le trainer hors de portée de Bradley et nous voilà un peu plus loin dans la cour en train de tousser comme deux fumeur en fin de vie.


          Debout Diez.. c'est pas.. encore terminé !


          Je fait volte-face et aperçoit Bradley qui émerge de la fumée. Sa fougue semble cependant s'estomper peu à peu. Faut dire qu'Enma a la fâcheuse tendance à "aspirer" l’énergie de la personne qui la manie. Oops. J'aurais peut être du prévenir ce connard. Je devine à sa mine déconfite qu'il est en train de réaliser que saisir ce sabre n'était pas forcément la meilleure idée qu'il puisse avoir dans une situation aussi bordélique. Malgré tout, j'crois qu'il a bel et bien l'intention de nous fumer... Il continue d'avancer vers nous inexorablement, ma lame maudite entre les mains... Le Caporal et moi avons atteint nos limites, mais on s'met quand même en garde pour la forme. J'pense qu'il sera d'accord avec moi pour dire que jamais la Marine ne pliera le genou contre le crime.
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            ∆ feat. Wayne Macallan ∆


            L'aide providentielle du soldat inconnu et du lieutenant-colonel Macallan n'aurait pas pu mieux tomber. Non seulement elle permit à Ambrosias de respirer quelques instants, mais elle lui offrit en plus une magnifique opportunité de frapper un ennemi déconcentré. Visiblement furieux à l'idée d'avoir été entravé par des gens qu'il devait mépriser au plus haut point, Bradley cherchait à les tuer pour effacer cet affront. La colonelle étant mal en point, il avait certainement considéré qu'elle pouvait attendre quelques secondes, d'autant plus qu'il avait l'avantage sur elle. Malheureusement pour lui, cette erreur serait la dernière.


            Rassemblant les forces qui lui restaient, la militaire s'empara de l'arme brisée de son adversaire. Resserrant les doigts sur le manche, elle se releva avant de se lancer à toute vitesse vers le chef du Chinamire. Traversant la fumée en un éclair, elle arriva dans le dos du mafieux et planta son arme dans son épaule. Hurlant de douleur, l'homme fit tomber le meitou qu'il avait honteusement subtilisé. Privé d'un membre, il se retrouvait au même niveau qu'Ambrosias. Ne se démontant pas, King Bradley se retourna et envoya un direct du droit renforcé au haki vers son opposante. Esquivant de peu, la jeune femme sentit ses mèches s'envoler suite au souffle du coup. Profitant de l'occasion, elle planta son index dans la cuisse de l'adversaire grâce au shigan. Perdant l'équilibre, le mafieux parvint malgré tout à fracasser son front contre celui de la colonelle. Malgré la douleur et sa vue trouble, Ambrosias ne céda pas. Son doigt se leva, et d'un geste vif, se planta dans la poitrine de l'homme. Bradley marqua un bref temps d'arrêt tandis que ses paupières s'écarquillaient. Il semblait ne pas comprendre ce qui venait de se passer. D'emblée plus affaibli, il continua malgré tout à se défendre, rouant de coups la jeune femme qui refusait de lâcher. Lentement, l'officière se rapprocha du corps de l'homme, comme si elle cherchait à l'étreindre. À mesure que son doigt s'enfonçait, le chef mafieux s'affaiblissait. Malgré la pluie de coups qu'elle recevait, la militaire refusait elle aussi de céder. Après quelques longues secondes, Bradley tomba en arrière, emportant la jeune femme avec lui dans sa chute. Se retrouvant au dessus de son adversaire, Ambrosias était alors posée contre son torse. Se relevant difficilement, son visage tuméfié ne voyait plus que d'un œil. Se mettant à califourchon sur le corps de l'homme, elle posa la paume de sa main contre son cou.



            « Est-ce que tu as peur de mourir ? »


            L'air interdit, King Bradley regardait la colonelle sans rien dire. Son souffle court et rauque semblait indiquer qu'il avait le plus grand mal à respirer. Le regard noir de la jeune femme s’intensifia tandis qu'elle resserrait son étreinte.


            « Est-ce que tu as peur de mourir ?

            - O... Oui...

            - Bien. »



            Sans rien dire de plus, Ambrosias enfonça ses phalange dans le cou de l'homme. Après que sa gorge se soit remplie de sang, il ferma lentement les yeux. Passant l'arme à gauche, il ne fut pas témoin de la rage de son adversaire. Se déchaînant telle une démente, la militaire commença à rouer de coup le visage de l'homme. Elle frappait si fort qu'elle s'en brisa quelques phalanges. Autour d'elle, les témoins de la scène pouvaient entendre les os du cadavre briser sous les assauts. Chez les marins comme les mafieux, plusieurs personnes restèrent interdites. Ce spectacle macabre sonnait la fin du Chinamire Kitsune. Voyant leur chef sans vie, les sbires de Bradley flanchèrent. Prenant leurs jambes à leur cou, ils commencèrent à fuir malgré leur supériorité numérique. Galvanisés par la victoire de leur cheffe, les soldats, au contraire, redoublèrent d'efforts pour arrêter le plus de criminels possible.


            Reprenant finalement possession de ses moyens, Ambrosias cessa de profaner le corps de son adversaire. Totalement vidée de ses forces, elle se laissa tomber sur le côté. Bien vite, Tanaka s'approcha pour l'aider à se relever. La colonelle semblait sur le point de perdre connaissance. Après avoir récupéré son arme, le lieutenant-colonel vint s'enquérir de l'état de la vétérinaire.



            « M... Merci... »


            Difficilement, la responsable des forces de Kikai no Shima se hissa sur ses jambes grâce au soutien de la lieutenante à ses côtés. Presque incapable de parler, elle se força malgré tout à prendre connaissance de la situation globale de l'île. Partout, petit à petit, les forces du Gouvernement Mondial l'emportaient. Le chimiste Golaro Hajite avait été mis hors d'état de nuire, King Bradley était mort et ses sbires ne faisaient dorénavant plus le poids. L'ultime baroud d'honneur du criminel était terminé. Malheureusement, même si la victoire revenait à la Marine, elle fit de nombreuses victimes, tant civiles que militaires. Un tel succès avait décidément un goût amer.



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