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Il était une fois dans Shell Town






Il était une fois dans Shell Town

With Lucy Emerald


On y racontait beaucoup de choses à Shell Town. Comme l’histoire d’un officier de la marine portant une hache à la place de la main. Ou encore d’un pirate élastique détenant un chapeau de paille. Pour Jaina Rosenberg, le conte qui l’intéressa particulièrement fut les chapitres d’un homme réputé pour être un excellent tireur. Ses folles aventures se transmettaient de personne en personne pour arriver dans les oreilles d’une demoiselle désireuse d’être la meilleure tireuse au monde.

Bien assise sur un banc de la ville, à fumer tranquillement sa cibiche, elle écouta attentivement deux gamins jouant à la balle. Les marmots qui se donnaient corps et âmes à taper dans le ballon avec leurs pieds, hurlaient les aventures de Carlos Snake. Un prétendu tireur vivant dans la ville, agissant la nuit comme un super-héros pour défendre la veuve et l’orphelin. Il fallait croire que la Marine n’était pas assez compétente sur cette île pour effectuer ce boulot.

Un môme formait deux pistolets avec chacune de ses mains et tirait sur son ami. Les bruits des coups de feu furent incroyablement mal interprétés par les sons de la bouche du garçon. Cela fit sourire Jaina qui ne bougea pas de sa place. Bizarrement, elle se revoyait à son enfance à imiter son père qui était du mauvais côté de la loi. Lawrence Rosenberg lançait des couteaux contrairement à sa fille qui préférait les armes à feu.

« N’oublie pas de recharger ton arme. » prévint la cow-girl au petit tireur. Pinçant sa clope entre ses lèvres, elle bougea ses mains pour imiter un rechargement lorsque le petiot l’observa. « Fait comme ça. »

L’enfant recopia les gestes de Jaina puis surprit son ami en gueulant un gros "boom". Son copain s’écroula sur le sol d’une façon très théâtral en agrippant la zone où battait son petit palpitant. L’albinos échappa un petit rire discret en remontant en même temps ses lunettes de soleil sur son nez. Après cela, les gamins s’assirent à la droite et à la gauche de l’albinos. L’un des deux osa toucher le revolver la cow-girl. Une regrettable erreur, d’un môme se piquant sur une des pointes de la rose.

« On demande avant de toucher ! » gronda la hors-la-loi qui tapa la main du curieux puis rangea le reste de son mégot dans une maigre boîte en métal. « Et ce n’est pas un jouet pour les enfants. »

« Vous êtes de la Marine ? Vous savez tirer ? Vous êtes une super-héroïne comme Carlos Snake ? »

Jaina soupira, roula des yeux et se rappela pourquoi elle ne voulait pas être mère. Bien que ce soit déjà mal barré depuis plusieurs années.

« Non, non et non. Où je peux trouver ce Carlos Snake ? Il ressemble à quoi ? »

« Personne ne le sait, mais c’est toujours Miguel avec sa coupe afro qui raconte ses histoires dans la taverne. »

Plissant ses iris sanguines, l’albinos sentait gros comme une maison que les histoires sur ce fameux Carlos étaient une pure invention. C’était coutume à Hat Island de balancer des bobards pour épater la galerie. De ses mains gantées de mitaines, elle caressa les cheveux des garçons et se dirigea à ladite taverne.

Les pouces entre le ceinturon et le pantalon, le regard de prédateur et les éperons s’amusant à couiner à chaque pas, Jaina ne passa pas inaperçu sur son chemin. Elle entra dans le bâtiment, visualisa le monde à l’intérieur et se mordit la lèvre inférieure en découvrant son homme. Sans lui demander la permission, elle prit une chaise et posa ses santiags sur la table.

« Miguel c’est ça ? Je cherche Carlos Snake. »

« On le cherche pas, c’est lui qui nous trouve. » se vanta Miguel. Il tournait le vin dans son verre et but une petite gorgée. « Une fan de Carlos ? Je peux lui transmettre qu’une demoiselle souhaite le rencontrer. »

Jaina tapa sa langue sur son palais dans un bruit d’agacement. Elle retira ses pieds de la table, se leva puis attrapa violemment le col de Miguel.

« Un super-héros avec des armes à feu ? Qui tue les personnes pour sauver la veuve et l’orphelin ? Dans une ville fréquentée par la marine ? Sans avis de recherche pour ses nombreuses tueries ? » questionna l’albinos à l’homme. Elle dégaina dans un éclair un de ses revolvers et colla le canon sous le menton de Miguel. « Une histoire charmante pour faire rêver les enfants, mais totalement énervante pour mes oreilles. Je viens de très loin pour abattre ce type et j’ai comme l’impression que tu as inventé cette histoire. » Jaina actionna le chien de son arme pendant que sa proie s’excusait de sa grosse boutade. « Un dernier mot avant de crever ?! »


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« Si vous le tuez maintenant il ne risque pas de vous révéler grand-chose. »

Les mains solidement fermées autour d’un long fusil pointé sur le dos de cette inconnue aux cheveux blancs, je prenais mon rôle d’agente de la paix très au sérieux. Après tout c’était là la mission première de chaque marin non ? Protéger la population.
Mais avant d’en arriver à ce point de l’histoire, il s’agirait de commencer par le début. Et le début commençait comme tous les autres ici-bas : le tour de garde.
Comme un roulement bien huilé sans être trop graisseux, l’organisation militaire sur l’île tournait comme sur des roulettes. Chacun son tour, chacun son poste et tout allait bien dans le meilleur des mondes. Certes il y avait toujours des petits écarts, des nuisances ici ou là, du vol à la tire, des course-poursuites louches et toutes ces façons de contourner la loi. C’était d’ailleurs pour cela que j’étais de patrouille dans les rues cette fois-ci, afin de garantir au mieux la tranquillité de la population et de permettre aux gens de mener à bien leurs activités sans encombre.

Vêtue de l’uniforme réglementaire et d’un fusil homologué dans le dos tenu par une magnifique sangle de cuir et de broderies que m’avait offerte mes grands-parents. Plusieurs de mes camarades m’enviaient d’ailleurs ce magnifique présent que j’étais si fière d’afficher durant mes longues heures de travail.
Par groupe de trois donc, nous patrouillons à travers la ville et les petits patelins que comportaient l’île, saluant les braves commerçants et les marins dans leur labeur, rappelant à l’ordre éventuellement certains écarts au règlement mais autant que possible par la voie de la diplomatie plutôt que la répression. Après tout nous étions là pour assurer leur sécurité. C’était nous les gentils.

Des enfants jouaient aux pirates dans une rue moins fréquentée, je me surpris à esquisser un sourire devant leur jeu de théâtre si mauvais. Mais ce n’était pas important, ils s’amusaient. Par contre l’exclamation de la femme assise sur le banc non loin lorsque ces mêmes-gosses vinrent à son contact, ce n’était plus du tout du jeu.
C’est à ce moment précis que je me séparai de mon trio militaire, leur demandant de poursuivre comme si de rien n’était tandis que je restai à bonne distance de cette femme aux allures de cowgirl fatale bien armée. Difficile de voir clairement son visage sous son grand chapeau et à cette distance mais jusqu’à présent elle ne me disait rien, et plutôt que de faire des conclusions trop hâtives je me contentai de la suivre à bonne distance. Si vous n’aviez encore jamais vu une cyborg jouer la carte de la furtivité c’était l’occasion.

La femme entra dans un établissement de type bar et restauration rapide, sombrement appelé bar par les uns et taverne par les autres, et accosta immédiatement un homme à la chevelure particulièrement généreuse. Elle cherchait un certain Carlos Snake ? Mais c’était une légende ce type, tout le monde en avait entendu parlé à la caserne, un bon vieux canular bien grossier pour se créer facilement un peu de notoriété sur une soi-disante célébrité qui n’avait de réel que les rumeurs à son sujet.
Mais la femme ne l’entendit pas de cette oreille et décida immédiatement d’ouvrir les hostilités.

« Vous allez gentiment poser cette arme à feu sur le bar devant vous, sans geste brusque et me suivre dehors. Suis-je clair ? » Demandai-je en chargeant une balle dans le canon, le geste rapide produisant un son très caractéristique et reconnaissable. « Qu’on soit clair, la question est purement rhétorique madame. Soit on fait ça dans le calme et sans bobos, soit je vous colle aux arrêts jusqu’à la fin de la semaine. Tout ça pour une chimère, ça ne vaut pas vraiment le coup vous ne trouvez pas ? »
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Il était une fois dans Shell Town

With Lucy Emerald


La louve blanche demanda à sa proie si elle avait un dernier mot avant de rendre l’âme, car oui Jaina était prête à appuyer sur la détente. Ce Miguel s’ajoutera à la longue liste des victimes de la pistolera. Le seul défaut de son prochain meurtre ? Nettoyer le sang sur ses vêtements et gaspiller une balle pour rien. Il y avait de grandes chances que son revolver se dégrade un peu plus pour ce prochain coup de feu inutile. Jaina pouvait épargner le charlatan, le laisser filer et mettre un terme à cette histoire de pacotille. Cependant, lui donner une chance de s’enfuir gâcherait la réputation de la desperada.

Pas le choix, la mort devait accueillir dans son royaume un menteur, un faible au foie blanc. Jaina ne réfléchit aucunement à la manière de s’évader une fois son meurtre accomplit. Il était clair et net que les forces de la marine traqueraient la renégate qui souhaitait simplement punir ce Miguel. Elle fronça ses sourcils, s’apprêta à appuyer sur la détente, mais une voix féminine l’interrompit.

L’aura meurtrière de Jaina s’estompa pendant que son visage se tourna légèrement pour observer son émettrice détenant une taille presque similaire à la tireuse. Ses iris sanguines cachées par ses lunettes de soleil devaient s’abaisser légèrement pour regarder et non reluquer la femme. Une soldate, une représentante de la justice, une gardienne de la paix. Elle souhaitait que Jaina pose Pearl sur le bar, sans geste brusque pour éviter un début de conflit. Ensuite ? La suivre gentiment, à l’extérieur de l’établissement pour calmer le jeu. Un simple refus d’obtempéré l’emmènerait tout droit dans les geôles, en garde-à-vue le temps d’être jugé sur ses actes.

Allait-elle abaisser ses babines ? Libérer son morceau de viande d’aujourd’hui ? Dire non à son appétit sanguinaire ? Le son de chargement du mousquet fut une douce mélodie aux oreilles de l’amoureuse des armes à feu. Elle n’avait jamais eu de véritables occasions pour expérimenter ce fusil typique de la marine. Jaina leva les mains en l’air, relâcha sa proie qui prit la poudre d’escampette.

« Vous êtes heureuse à présent soldate ? » grogna mécontente l’albinos qui fit un pas en avant pour s’approcher du bar.

Elle repéra un lustre au plafond qui devait être assez proche de la nuisance. D’une manière brusque, elle posa son flingue sur le bar et appuya malencontreusement sur la détente. Un simple accident, c’est du moins ce que faisait croire Jaina en levant ses mains en l’air tout en faisant face à la fusilière.

La balle projetée hors du canon à cause du premier travail du percuteur, fila sur une surface plane. Le projectile ricocha et effectua une trajectoire haute pour couper la chaîne tenant le lustre. L’objet servant à éclairer la pièce tomba de sa hauteur pour s’écraser en direction de Lucy. Tout en même temps, les clients du bar paniquèrent et s’empressèrent de quitter les lieux. Le chaos à l’état pur.

Ce fut un moyen pour Jaina de s’enfuir à son tour des griffes de son agresseur en récupérant au passage son fidèle revolver.

Son nouvel objectif ? Retrouver Miguel avant qu’il se vante d’avoir échappé à Jaina Rosenberg. Elle bifurqua dans une venelle, espérant ne pas être rattrapée par la soldate.

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Si durant quelques secondes chaque tête pensante présente dans l’établissement garda le silence avec une attention entière et intense sur l’agresseuse, ignorant sa réaction et les conséquences, il fut possible de sentir un brusque apaisement lorsqu’elle accepta de coopérer, levant les mains sans manquer d’exprimer son mécontentement par une petite pique salée. Sa victime n’attendit pas l’autorisation pour s’enfuir à toute jambe, manquant presque de déraper avant de passer la porte, que j’ignorai proprement. Je ne voulais pas quitter cette femme des yeux, je lui avais demandé à de poser son arme et elle obtempéra quand soudainement un coup de feu partit. En moins d’une seconde la balle crachée par le revolver tout juste couché sur le bar ricocha dieu sait où et avec un angle si improbable qu’elle parvint à percuter par la suite à percuter et couper la chaine retenant en suspension l’un des luminaires de la pièce. Et pour rendre la situation encore plus improbable, celui touché fut justement celui sous lequel je me tenais ! Comment ne pas crier au complot à ce niveau !?

Je me jetai immédiatement sur le côté avant que la structure métallique ne se fracasse au sol. Un moment où je ne tenais plus en joue la délinquante qui en profita tout naturellement pour se faire la malle.

« Bordel de c… »

Le dernier mot mourut dans ma gorge, remplacé par un soupire long et puissant preuve d’une intense exaspération.
Immédiatement de nouveau debout je vérifiai d’un regard ce qui était évident, elle avait fuit avec son arme. Bien évidemment !
C’est avec les dents serrées que je filai à la poursuite de la jeune femme. Qui était ce Miguel qu’elle semblait vouloir retrouver et arrêter à tout prix ? Et cette histoire de Carlos Snake ? Cela n’avait aucun sens. Heureusement mes jambes mécaniques m’offraient une vitesse de course bien supérieure à celle d’un humain normal, me permettant de rapidement rattraper la femme :

« Arrêtez-vous ! Vous êtes en état d’arrestation !! »

Ce qu’elle ne fit pas, classique pour quelqu’un qui a quelque chose à se reprocher. Ou alors elle n’avait pas entendu. Dans le doute je fis feu à deux reprises de chaque côté de ses pieds, d’ordinaire le vacarme de la détonation suffisait à remettre les idées en place.
Un instant de perturbation dans la course que j’utilisai pour lui sauter dessus, remerciant la puissance de ces nouveaux mollets montés sur une combinaison de ressorts et de piston. Un petit bijou de technologie de mon papa ! Mais bref, en plein air je jetais le fusil dans mon dos, la sangle lui permettant de glisser efficacement sans disparaitre dans le décor, et sorti ma paire de menottes.

« J’ai dit ARRÊTEZ-VOUS ! » Aboyai-je en lui retombant dessus, du haut de mes presque 130kg plus la force due à ma vitesse peut-être un peu excessive. « Vous êtes en état d’arrestation et ce n’est pas une question ! Vous avez intérêt à avoir une excellente excuse pour ne pas vous retrouver derrière les barreaux madame, pour agression dans un lieu public et tentative d’agression sur une agente de la Marine durant son service ! »

Le clic des menottes se refermant sur ses poignets retentit.

« Qu’avez-vous à dire pour votre défense ? »
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Il était une fois dans Shell Town

With Lucy Emerald


Dans la venelle qu’elle venait d’emprunter, la rose entendit la plainte d’une grand-mère qui venait d’être bousculée. La vieille marchant désormais avec trois pattes n’arrivaient plus à se relever. Dans ses plaintes, elle mentionnait un sacripant porteur d’une coupe de cheveux extrêmement voyante. Sûrement le type que l’albinos recherchait. La hors-la-loi s’approcha de la mamie et l’aida à se relever. Un geste de gentillesse plutôt rare chez la Rosenberg qui possédait désormais une très longue liste de meurtre qu’elle avait commise. Cependant, Jaina garda au fond de son âme une part de bonté. Normalement, cette chose était seulement réservée à sa famille.

« Merci jeune fille. » fit la grand-mère qui tremblait comme une feuille. Honnêtement, Jaina se demanda si l’ancêtre allait arriver à poursuivre sa promenade sans tomber une nouvelle fois. Elle haussa ses épaules et songea qu’il ne s’agissait pas de son problème.

« Le type dont tu parles la vieille, il avait une coupe afro ? » Jaina effectua une représentation grâce aux gestes de ses mains. La femme âgée hocha positivement la tête et pointa faiblement son index dans la direction où le fuyard s’était enfuit.

La cow-girl tira son chapeau pour remercier la mémé et se précipita au pas de course, ou plutôt au galop pour respecter le langage des habitants d’Hat Island. Hélas, lors de sa précipitation, une nuisance revint ennuyer Jaina. La soldate qui cachait des compétences de cyborg réduisit considérablement la distance qui la sépara de l’albinos. Elle souhaitait que Jaina s’arrête, un ordre que la rebelle préférait ne pas obéir.

« Comment elle a fait pour me rattraper aussi vite ?! » rouspéta elle-même la renégate qui jeta en arrière un regard à sa poursuivante. « Va jouer dans le bac à sable, tu ne m’intéresses pas ! » fit Jaina qui écarquilla soudainement ses iris rubis en découvrant que la soldate lui tira dessus.

Les balles ricochèrent près de ses pieds et la prétendante au titre de Reine du tir jugea que les coups de feu de la demoiselle étaient considérablement lamentables. Sortant son revolver porteur du prénom de Pearl, la même arme ayant permis à Jaina de s’échapper des griffes de sa nouvelle ennemie, la cow-girl s’apprêta à riposter. Seulement, la cyborg posséda plus d’un tour dans son sac. Elle bondit comme une gazelle ou un kangourou pour mettre à terre la hors-la-loi.

Durant sa vie, Jaina avait connu bons nombres d’aventures. Une seule fois avec un jeune-homme qui la fit tomber enceinte et d’autres péripéties luxuriantes avec des donzelles. Mais jamais ô grand jamais une femme lui avait sauté dessus par cette façon pour la menotter à la suite d’une grande rapidité.

Impossible pour Jaina de se dégager surtout avec ses menottes. De plus, cette femme détenait un poids impressionnant. Fort heureusement son revolver était à portée de mains. Il lui suffisait simplement de basculer ses mains jointes en haut de sa tête pour saisir l’arme à feu. Alors, pour distraire la femme de la loi, Jaina se redressa comme pour vouloir effectuer un mouvement d’abdos et joignit ses lèvres contre la soldate. Son action effectuée qui normalement devrait surprendre la cyborg, Jaina attrapa son flingue et tira contre le mur. La balle ricocha et coupa la chaîne entre les menottes. Les mains de la tireuse se retrouvaient libre avec en plus les bracelets des pinces autour des poignets.

« Désolé chérie, j’ai rendez-vous avec un menteur aujourd’hui et les femmes de loi ne m’ont jamais attiré. » Par sa vitesse de son Fast Draw, elle sortit de son ceinturon son mini fusil à canon scié et tira derrière soi. Pour une position couchée qui fut actuellement le cas pour la rose, le tir vint partir du haut de la tête. La force du tir poussa Jaina pour ne plus être entre les jambes de son opposante.

Se relevant, faisant face à la soldate, Jaina pointa son revolver Pearl et son fusil à canon scié Hutch sur la jeune femme.

« Les mains en l’air, sinon… » commença à menacer la cow-girl à la cyborg. Elle dévia son fusil en direction de la mamie qui vint rejoindre les demoiselles. « …je fume l’ancêtre. » Sa bonté pour la vieille branche disparue aussi vite qu'une balle propulsée par le percuteur...

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Et vous savez ce qu’elle a répondue ? Rien du tout ! A la place elle m’a embrassée ! La garce ! Mon premier baisé, volé par une malotrue anonyme qui agresse les gens dans la rue pour poursuivre des fantômes !
Je l’avais mauvaise, vraiment mauvaise. Son geste avait été si soudain, si surprenant que je n’avais pu l’esquiver de peur qu’elle ne s’échappe, tout du moins jusqu’à ce que ses lèvres rencontrent les miennes. Un instant durant lequel le temps sembla se figer alors que je ne su comment réagir, ce moment où sa bouche emprisonna momentanément l’air entre nous pendant que ses contours s’imprimaient sur les miens. Sa chaleur pressée et mêlant douceur et humidité contre la mienne. Un échange très fugace d’air et de salive, presque négligeable tant le contact fut rapide, mais qui suffit à m’immobiliser un temps, à me demander ce qu’il venait de se passer.

Un temps qu’elle utilisa judicieusement pour à nouveau se faire la malle. Cette garce !
Je m’essuyai la bouche d’un revers de main et repris la course-poursuite, le cœur battant encore plus vite qu’à l’accoutumé et les pensées encore fixées sur le moelleux de ses lèvres et leur chaleur. Il fallait se reconcentrer, ne pas se laisser distraire par cette femme et ses charmes.

La retrouver ne fut pas bien difficile, j’étais bien plus rapide qu’elle et pourtant elle avait eu le temps de se libérer des menottes, chaque anneau de métal encore à ses poignets comme de simples bracelets. Elle tenait en joue une vieille dame.

« C’est un comportement de pirates ça mademoiselle, de s’en prendre aux plus faibles pour essayer de se faire respecter. » Dis-je tout en levant la main, accédant ainsi à sa requête. « Or votre minois ne me parle pas. Il ne me semble pas vous avoir vu sur un quelconque avis de recherche. Mais continuez comme ça et vous y arriverez. Bientôt vous aurez vous aussi une prime sur votre tête, recherchée morte ou vive par toute la planète. Des millions de gens seulement intéressés par l’appât du gain qui se feront un plaisir de vous courir après si vous poursuivez dans cette voie. »

Mi-reproche mi-menace, il n’était pas encore trop tard pour elle et je voulais croire que les gens étaient capables de changer, de revenir sur le droit chemin.

« Laissez-la partir, elle ne vous a rien fait, elle ne le pourrait même pas de toute façon. Je paris que vous n’avez d’ailleurs pas la moindre idée de qui il puisse s’agir n’est-ce pas ? Evidemment que non, sinon vous l’auriez prise en otage plutôt que la menacer de rajouter un trou entre ses deux oreilles. »

Sans avancer d’un pas, les mains toujours bien levées et ouvertes en signe de paix, je voulais détourner son attention, la faire parler éventuellement mais surtout offrir une option pour que la vieille puisse aller se cacher.

« Le menteur que vous cherchez, ce Miguel. Vous l’avez dit vous-même, c’est un menteur un escroc, il traine en ville depuis un moment en s’attribuant des exploits d’autres personnes, surtout des morts. Après tout il est rare que les cadavres viennent se plaindre n’est-ce pas ? » Petit haussement d’épaule fataliste. « Mais hormis ça il ne fait rien de mal et n’enfreint pas la loi contrairement à vous. Et il n’y a que les naïfs pour croire à ses mensonges. Utilisez vos deux neurones mademoiselle, vous êtes totalement tombée dans le panneau. Ce Carlos Snake que vous recherchez n’existe pas, ou n’existe plus. Miguel vous a roulé dans la farine, admettez-le et arrêtez d’empirer votre cas. »
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With Lucy Emerald


Un pas en arrière de la mamie obligea Jaina à presser l'un des deux chiens de son canon-scié. Le bruit du mécanisme provoqua une immense peur à la femme âgée. Elle chuta sur son postérieur et échappa un râle de douleur. La desperada dévia furtivement son attention sur l'ancêtre. Plus l'âge augmentait et plus le corps supportait mal les chutes. La grand-mère pouvait se casser le coccyx ou bien autres choses. Fronçant ses sourcils noirs maquillés pour cacher la blancheur de ces derniers, Jaina orienta ses billes sanguines sur la soldate qu'elle venait d'embrasser tantôt. C'était que la cow-girl pourrait potentiellement céder pour cette petite Aphrodite. Un joli minois, un corps presque luxuriant. Dommage que cet officier de la marine était du bon côté de la loi.

Cette dernière, qui rangeait enfin ses griffes et ne dévoilait plus ses crocs contre l'albinos, tenta de parloter. Un petit jeu que Jaina connaissait, mais elle se laissa tenter. De toute manière, sa situation ne pouvait pas être plus pire. Certes, la hors-la-loi dominait à présent la manche. Mais pour combien de temps ? Elle pouvait le deviner à vue d'œil, la louve se frottait à un prédateur bien plus terrible. Le chasseur. L'idée de tuer mère-grand serait potentiellement une solution. La blessée gravement pourrait donner une opportunité à l'albinos de s'enfuir. Sauf que dans ces possibilités, Jaina devra abandonner sa proie et il en fut hors de question. Elle était bien trop affamée...

« Trésor, se faire respecter est une des règles les plus fondamentales dans mon pays. » commença à expliquer Jaina qui se rapprocha de la vioque toujours à terre. « Tu veux placarder ma tronche avec une prime à la clé ? Ne te gêne surtout pas trésor. Je plains les chasseurs de primes qui oseront me mettre des bâtons dans les roues. »

Contournant la mamie, Jaina s'arrêta lorsqu'elle arriva au niveau de la canne de l'ancêtre. La cow-girl se baissa, attrapa la troisième jambe et la donna à son otage.

« Faisons un marché soldate ! » proposa Jaina qui continuait de pointer son arme la plus destructrice sur la mamie. « Je libère grand-mère et tu m'aides à retrouver l'escroc Miguel. Si tu tentes la moindre entourloupe, je pourrais éliminer un autre civil de Shell Town. Comme un homme allant à son travail. Une femme étendant son linge. Ou encore un simple enfant jouant avec ses petits copains. »

Jaina fut très sérieuse dans ses propos. Lorsqu’il s’agissait d’accomplir un de ses objectifs afin d’avancer dans son rêve d’être la reine du tir, Rosenberg ne reculait devant rien. Une tueuse ? Ce fut évident. Une psychopathe ? Probablement. Un monstre ? Depuis sa naissance, les gens l’avaient considéré ainsi.

« Mon nom est Jaina Rosenberg, d’Hat Island. Je suis la fille de l’Homme à l’harmonica. Un ancien tueur extrêmement redouté dans mon pays. » Elle appuya doucement le canon de son arme sur le crâne de la mamie. « Je n’aime pas mentir soldate, alors je vais être très franche avec toi. Si tu refuses mon offre, je tâche le sol de la cervelle de grand-mère. Oui, je serais déçue d’ôter la vie à cette honorable personne. Mais je le ferais si tu continues à être aussi persistante pour vouloir m’arrêter. Donc si tu ne veux pas avoir sa mort dans ta conscience, aide-moi à trouver Miguel. Il est un menteur, un escroc et peut-être plus encore. Trésor, les escroqueries ne sont-elles pas contraire à la loi ? »


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Sa réponse me fit lever un sourcil, j’avais l’impression que pour elle tout était un jeu.

« Et s’en prendre à des innocents c’est un signe de respect ? Vous confondez la crainte et la loyauté mademoiselle. »

Sans la lâcher du regard une seconde je la vis faire le tour de la vieille femme et pointer à nouveau son canon sur le crâne dégarni. Les poings serrés j’étais prête à lui sauter dessus si elle osait. Mais finalement elle changea d’avis et lui rendit sa canne. Elle voulait passer un marché. Et plus qu’un marché c’était un pur chantage, ma coopération en échange de la vie de tous les habitants qu’elle serait amenée à croiser.
Je soupirai profondément, à la fois soulagée de la tournure des évènements qu’exaspérée par cette femme plus têtue qu’une mule.
Jaina Rosenberg, ce nom ne me disait absolument rien et cela confirmait mes soupçons, elle n’avait aucun avis de recherche la concernant. Ce qui n’était pas le cas de son paternel, cet Homme à l’harmonica, avec un surnom pareil il était difficile de ne pas marquer les esprits. Comme on dit les chiens ne font pas des chats, mademoiselle voulant marcher des les pas de son ignoble paternel.

« Non non, je vais vous accompagner pour m’assurer que vous n’exécutiez personne en chemin ni après avoir enfin compris que toute votre quête de prestige ne mènera à rien. Je vais vous garder à l’œil et à la moindre entourloupe c’est directement la prison sans passer la case départ ni toucher les vingt milles berrys. J’espère avoir été claire. »

Le fusil toujours à la main je m’approchai et vins aider la vieille dame à se relever. Au contact je sentis la maigreur de ses bras, la fragilité de ses articulations, j’avais beau la croiser régulièrement dans les rues de la ville je n’aurais jamais crue qu’elle soit aussi squelettique. Mieux valait agir comme si de rien n’était au risque de donner une raison à la tireuse d’abréger les derniers jours de vie de cette pauvre dame.

« Appelez moi agente Emerald, ce sera bien suffisant pour quelqu’un comme vous. Je continuerais à vouloir vous arrêtez parce que c’est mon boulot. Vous voulez tirer sur des gens ? Il y a des centaines de vauriens à travers le monde qui pillent et qui tuent pour leur bon plaisir. Contre eux je ne vous dirai rien, au contraire même. Mais s’en prendre à des innocents, à des civils pour qui la seule faute aurait été se retrouver dans votre champ d’action au mauvais moment, non. »

Lui faisant face de toute ma hauteur, les sourcils froncés et le regard dur je plongeai à nouveau mes yeux dans les siens.

« Cette ville et ses habitants sont sous MA protection. »

Le ton était donné, elle savait qui elle avait en face et connaissait les conséquences de ses actes, à présent elle ne pourrait plus dire qu’elle ne savait pas.

« Maintenant, allons retrouver ce Miguel. Il n’osera pas continuer à mentir en ma présence et vous serez bien obligée d’admettre que ce Carlos Snake n’existe pas, que vous vous êtes trompée et ridiculisée en mettant en danger tout le monde pour rien. Ouvrez la marche, je tiens à vous garder à l’œil. »

D’un mouvement de tête je lui indiquai la rue par laquelle Miguel a disparu, me posant en rempart si finalement elle décidait de malgré tout coller une balle à la vieille dame.

« Sérieusement vous n’avez jamais songée à faire carrière en chasseur de prime ? Vu votre tempérament cela devrait vous plaire. »
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Il était une fois dans Shell Town

With Lucy Emerald


À plusieurs reprises Jaina tentait désespérément d'allumer la tête de sa cigarette. Ça commençait à l'irriter que son Zippo ne souhaitait pas coopérer. Elle se retint de ronchonner et à échapper d'innombrables insultes à l'encontre de ce foutu allumoir. Reculant de la grand-mère en écoutant les paroles, voire menaces de cette agente Emerald, elle sentit l'animosité et détermination de cette soldate pour protéger cette ville. Emerald ferait une excellente Juge pour Hat Island. Moins de délits, moins de crimes, plus de sécurités et une protection en plus pour sa famille, bien que son père sache se défendre.

Eureka, son briquet créa une magnifique flamme pour griller la cibiche de l'amoureuse du tabac. Rangeant son outil dans sa poche, Rosenberg inspira le plus possible de sa drogue lors de sa première bouchée. Son esprit s'apaisa, sa colère d'avoir été dupée par une connerie diminua. Hélas la cow-girl ressentit toujours de l'appétit. La louve devait dévorer le prétendu menteur porteur du nom de Miguel. Ce fut également une excuse pour laver son honneur d'avoir été dupée comme une sombre idiote.

« Vingt milles berrys? Ce bougre vaut cette somme ? » Jaina réduisit la distance entre elle et l'agente. L'albinos mentirait en affirmant qu'elle ne ressentait aucune crainte envers la soldate. Emerald se rangeait dans la catégorie des ennemis à ne pas sous-estimer. Le moindre faux pas risquerait d'être fatale pour la hors-la-loi. « Trésor, je n'ai pas besoin de ton avis pour savoir qu'ils existent des centaines de vauriens qui méritent la corde autour du cou. »

Elle rapprocha son visage de celui de la soldate jusqu'à ce que le bord de son Stetson s'appuie sur le crâne de la femme. Ses iris sanguins ne quittèrent à aucun moment les ravissants cristaux de l'agente Emerald.

« L'argent ne m'intéresse pas. Je ne suis pas une idiote comme ces chasseurs de primes qui cherchent comme des chacals le moindre Berrys à se mettre sous la dent. » poursuivit-elle en haussant le ton. « Je veux être plus forte que l'était mon paternel. Pas pour lui prouver que je suis meilleure, mais pour être plus disposée à protéger ma famille. »

Jaina remit de la distance et rattrapa de justesse la grand-mère qui allait à nouveau chuter. Un acte de bonté assez rare pour la prétendante au titre de reine du tir. La cow-girl avait ce qu'elle souhaitait. Un début de collaboration avec la femme soldate. Sa simple menace de s'en prendre à un civil l'avantagea presque. Au moins, son ennemi ne souhaitait plus lui sauter dessus.

Sans le consentement de l’ancêtre, Jaina plia ses cuisses et enroula ses bras pour capturer la plus âgée. Doucement, elle porta comme une princesse la mamie. En réalité, plus le temps passait et plus cette dame posait problème, surtout comme otage.

D'après les dire de la grand-mère, elle n'habitait pas loin. Seulement à quelques rues de leur position. Alors, Jaina se chargea de la ramener à son domicile pour jouer la bonne samaritaine devant les yeux de l'agente Emerald. Son but? Porter de la confusion envers son ennemi. Jouer entre le bon côté et le mauvais côté. Devenir imprévisible pour tenter d'avoir encore le dessus sur la ravissante soldate. Et puis, cela enlevait une épine du pied à Jaina. Comme otage, l'ancêtre était une catastrophe, surtout pour l'emmener avec elle afin de poursuivre sa proie. Quant à l'état de santé de la vieille dame, la chance sourit à la desperada. Aucune blessure grave. Seulement un début d'hématome qui allait tâcher le postérieur de l'otage. Son état de santé ne fut heureusement pas engagé.

« J'ai retrouvé la dame par terre en poursuivant Miguel. » informa la pirate à la soldate. « Et si tu es observatrice, la vieille était sans sac à main. Peut-être que le fuyard en a profité pour voler son argent. » reprit la cow-girl qui s'éloigna de la baraque de sa précédente otage.

Mordillant le cul de sa cibiche, une main proche du holster d'un de ses pistolets, la louve arpenta les ruelles de Shell Town pour retrouver son morceau de viande. Autant dire, qu'elle tournait en rond depuis une petite bonne heure. Ça l'agaçait de plus en plus, surtout de ne pas être une professionnelle pour traquer le gibier. Épuisée, elle posa son derrière sur un banc, à l'ombre à l'abri du soleil. Jaina sortit un éventail pour s'éventer. Les contraintes de sa maladie, de son albinisme tiraillait un peu trop les parties de son corps ayant été exposées aux rayons du soleil.

« Une idée de cachette ? Vu que c'est ta ville, tu dois savoir où il pourrait se planquer. » Jaina rigola légèrement, envieuse de taquiner la soldate. « C'était ton premier baiser agente Emerald ? »


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Mais si ma question paraissait très légitime au regard de ses réactions, la dénommée Jaina ne sembla retenir que le montant, les vingt milles berrys. Diantre n’était-elle pas au courant qu’il s’agissait là d’une simple expression ? Quel type d’éducation avait-elle bien pu recevoir pour être à ce point premier degré ? Cependant elle était tout à fait aux faites des malfrats sévissant sur les flots, bien ! Ça avance, lentement mais surement.

« Non mais vous pourriez laisser libre cours à vos envies de massacre à la recherche d’un quelconque prestige, et en plus être remerciée pour ça. Vous pourriez peut-être même avoir droit à de l’aide pour mettre votre famille à l’abris. »

Cela ne légitimait en rien ses actes ni le choix sur la façon de procéder mais au moins elle ferait une bonne action au milieu du chaos. Elle ne pouvait pas être foncièrement égoïste et avare tout de même. La preuve elle aida même la vieille femme à se relever, mieux et c’était encore plus surprenant alors que je me tenais prête à intervenir au moindre geste louche, elle entreprit de la porter jusqu’à son domicile. Un beau geste certes mais qui réduisait de secondes en secondes les chances de retrouver Miguel.
Tant mieux hein !
Toujours suspicieuse je ne la lâchai pas du regard, de peur qu’elle en profite pour faire les poches de la vieille dans un moment d’inattention jusqu’à ce que nous prenions la route.

« Un sac à main ? Oui peut-être mais ça ne lui ressemblerait pas. C’est un menteur de première, toujours à rechercher de quoi se faire mousser pour flatter son égo, il ne fait pas de racket. Surtout auprès d’une grand-mère cela n’aurait rien de prestigieux, vous pourriez comprendre ça vous. » Répondis-je alors que nous remontions cote à cote la rue.

La recherche de plus d’une heure se révéla totalement infructueuse et revoilà la Jaina râleuse, une clope au bec, cette fois avachie sur le premier banc croisé.
Je serrai les mâchoires, sachant pertinemment qu’elle n’arriverait à rien sans mon aide et qu’elle ne lèverait pas le camp sans savoir le fin mot de toute cette histoire. Pff. Mais je n’avais pas du tout envie de l’aider moi ! C’était son problème bordel ! Sauf qu’en restant là cela devenait le mien aussi … Rah fait chier …

« Al-alors non ce n’était pas mon premier baiser, absolument pas hein, pas du tout. C’est juste que vous m’avez prise par surprise c’est tout. Et puis ne changez pas de sujet ça ne prendra pas avec moi. » Ô doux petit mensonge. « Aller debout, ça suffit de vous plaindre là en plus vous vous détruisez la santé avec ces cochonneries à fumer. »

Remettant mon fusil à l’épaule je la regardai avec un ton sévère, frustrée de devoir m’occuper d’une nénette à la gâchette un peu trop facile plutôt que faire mon boulot dans les rues.

« Miguel vit à plusieurs rues d’ici, je vous l’ai dit il est connu. Cependant après la frousse que vous lui avez collée je doute qu’il y soit retourné. Ou alors il serait particulièrement stupide … quoi qu’il en serait totalement capable aussi. Aller debout, suivez-moi cela ira sans doute plus vite en faisant à ma façon. »

J’attendis malgré tout son approbation avant d’ouvrir la marche cette fois-ci en direction du logement du concerné. Or plus on se rapprochait plus j’étais malheureusement certaine qu’il s’y était retranché.
En chemin je rendis leurs salutations à plusieurs passants, m’excusant d’être sur une affaire pressée pour ne pas prendre le temps de discuter. Vous savez ce qu’on dit, le boulot avant tout.

« D’ailleurs ça vous arrive souvent d’embrasser les gens que vous ne connaissez pas ? L’espace personnel et privé ça ne vous dit rien ? Tss. Bref on arrive, alors une fois devant lui, comportez-vous bien. Polie et respectueuse. Si vous lui foutez les jetons encore on risque d’y passer la journée et vous comprendrez que j’ai autre chose à faire. »

Deux croisements plus tard je fis halte devant une porte sur laquelle la vielle peinture verte s’écaillait à de nombreux endroits. Un regard adressé à l’excitée de la gâchette pour m’assurer d’avoir été claire, puis je m’avançai frapper trois coups contre le bois fatigué.

« Miguel Daventi, ouvrez je vous prie, c’est la Marine. J’aurais quelques questions à vous poser. »

Pas de réponse, puis un gros bruit comme si une casserole venait de tomber au sol. En tendant l’oreille il fut même possible d’entendre un juron chuchoté. Je levai le pouce à l’attention de Jaina.

« Ouvrez Miguel, depuis le temps vous savez comment ça se passe. Promis cette fois ce n’est que pour des questions. »

A nouveau le silence. Il devait sans doute hésiter. Dix secondes, trente, bientôt une minute. Ou alors il prenait la fuite.

« Bon pas le choix. Remarquez miss que je suis dans mon droit en demandant avant. Vous feriez bien d’apprendre. »

Un mouvement solide du poignet robotique suffit à faire céder la serrure et ouvrir la porte en grand, et constater avec un immense soupire la fenêtre opposée grande ouverte et le rideau flottant dans le vent.

« Et merde … »
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Il était une fois dans Shell Town

With Lucy Emerald


Bien avachie sur un des bancs de la ville qui fut sûrement composé de pierres, l'albinos se reposa pour écouter les paroles de sa camarade d'infortune. Après avoir discuté une heure plus tôt d'une éventuelle protection pour sa famille pouvant être proposé par des éventuels services de chasseur de primes, Jaina ne fut pas convaincue. Pour elle, l'aide pouvait être donné par le gouvernement actuel et c'était hors de question. Ces dirigeants qui s'efforçaient à rendre ce monde à leur image ne donnaient par exemple aucune justice pour les esclaves. Un sujet qui pour Jaina n'eut aucune importance. Cependant, si ce gouvernement mondial autorisait entre guillemets l'esclavagisme sur certaines îles, alors la pirate ne souhaitait aucunement accepté une quelconque aide pour ces chacals. De même, si ce service de protection serait proposé par une boîte de business contrôlé par des chasseurs de primes. La trahison arrivait vite et toujours derrière le dos. Jaina préférait construire une protection par ses propres moyens. Comment allait-elle faire ? Devenir suffisamment forte pour conquérir Hat Island.

Plissant ses paupières recouvertes de maquillages et cachées sous les lunettes de soleil, l'amoureuse des armes à feu était toujours très surprise de la déclaration précédente de la soldate à propos du sac à main. Ce Miguel ne correspondait pas au rôle de voleur ? Mais alors pourquoi la mamie se promenait sans sac ? Peut-être parce qu'elle faisait une simple balade ? Jaina haussa ses épaules et cracha la fumée de sa cigarette depuis ses lèvres. Inutile d'insister, l'agente Emerald semblait très sérieuse et convaincante durant leur petite marche de tout à l'heure.

« C'était le but de te prendre par surprise trésor. » exclama la cow-girl qui répondit au sujet du baiser qu'elle avait effectué pour échapper à Lucy. « J'ai bien aimé cette partie de notre différent. » ronronna presque la prédatrice qui sourit sensuellement à son ennemi naturel.

C'était dans la nature de Rosenberg de draguer. Surtout les femmes. Lucy n'était malheureusement pas la première. Un défaut qui rendait parfois la vie dure à la desperada. Plus elle continuait et plus elle récoltait d'ennuis... Jaina tirait cette attitude de sa mère qui travaillait en tant que danseuse de saloon. Plus elle courtisait les clients et plus son patron se remplissait les poches...

« Merci trésor de te soucier de ma santé. » fit-elle à propos de la cigarette. « Ainsi donc les rumeurs disaient vraies. Que les soldats de la Marine avaient le cœur gros sur la main. »

Jaina rangea son éventail dans sa veste après avoir terminée sa cibiche. Puis elle se leva en apprenant que le gibier pouvait se cacher dans sa tanière, dans son trou en espérant échapper à la prédatrice.

« Ouais, ça m'arrive souvent d'embrasser des femmes que je ne connais pas. Souvent ça se termine au lit. » avoua la cow-girl qui posa son mégot dans une boîte. Jeter cette merde sur le sol ne l'enchanta guère et elle préféra ne pas attiser encore plus la colère d'Emerald. « Polie et respectueuse ne font pas partie de mon vocabulaire trésor. Mais pour te faire plaisir, je veux bien rester droite dans mes santiags et te laisser les rênes du rodéo. » Elle finit par soupirer bruyamment et ressentit de la gêne à ses poignets. Ses bracelets de menottes furent très inconfortable.

Les femmes arrivèrent enfin à destination. Devant une baraque pittoresque et moins classe que le ranch Rosenberg. Même la mamie disposait d'une maison plus accueillante. Silencieuse, la cow-girl attendit derrière la soldate. Bras croisées sous sa poitrine généreuse tout en se trouvant sous l'ombre d'un arbre pour se cacher du soleil. Le propriétaire de la bâtisse refusa d'ouvrir. Un refus d'obtempérer qui obligea la représentante de la loi à forcer la serrure de la porte. Lucy sortit comme excuse qu'elle se trouva dans son droit pour forcer l'entrée. Elle fut bien bonne cette blague. Avec un uniforme on pouvait finalement presque tous se permettre.

En ouvrant la porte, l'accès à la demeure de ce chère Miguel Daventi, les femmes constatèrent que le fuyard venait de reprendre la poudre d’escampette. Fort heureusement, l'albinos possédait une arme plus efficace que les menottes de Lucy. Jaina se précipita à la fenêtre opposée tout en décrochant son lasso de cow-girl de son ceinturon. Elle tenta de rattraper Miguel en prenant un raccourci, une rue inconnue. C'était comme parier son jeu au poker dans un dernier round. Sa chance ne la quitta pas. Sortant de la venelle, elle se retrouva face à Miguel. L'homme souhaita rebrousser chemin, mais tomba sur le sol, saucissonné par le lasso de Jaina.

Arrivant à ses côtés, la cow-girl ligota sa proie proprement, laissant le temps à l'agente d’arriver à ses côtés.

« Les menottes c'est pas mon style. J'aime ligoter. » dit-elle pour plaisanter à propos de leur confrontation passée tout en lui souriant malicieusement.

Jaina attrapa le col de sa proie, releva ses lunettes de soleil pour planter ses billes sanguines endiablées sur les émeraude de Miguel.  À cause des yeux du diable de l'albinos, ces derniers firent croire au trouillard que Jaina ressemblait à un démon cornu, porteur d'ailes sombres.

« Carlos Snake est un mensonge oui ou non ?! » gronda sévèrement Jaina. L'idée de poser le canon de son revolver lui trottait à la tête.

« Pi-Pitié a-agente Emerald, dites à cette folle de ne pas me tuer ! » supplia d'une manière précipitée Miguel qui finit par mouiller son caleçon à cause de la peur. « C'est...c'est...c'est un mensonge !! Je fais ça pour...pour gagner ma croûte. Pitié ne me tuez pas. »

Énervée, sentant sa colère montée au crescendo, Jaina hurla de tous ses poumons et frappa son poing sur le sol à quelques centimètres du visage de Miguel. Jaina se sentait idiote, faible et complètement naïve d'avoir cru cette histoire. Ça lui démangeait de tout d'abord torturer ce menteur puis de trouer sa peau de balles. Jaina se recula de cette moisissure sentant désormais la peur et l'urine. Elle avait cruellement besoin de trouver un lieu pour boire et oublier. Devait-elle tuer ce Miguel ? Non. Son mensonge révélé au grand jour fut entendu par les spectateurs des lieux. Sa vie deviendra à présent un beau petit calvaire.

« Je te laisse ce faible au foie blanc trésor. Qu'il ne recroise pas ma route sinon je le descends. »


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Forcément il s’était barré. Quel imbécile. Cela aurait trop facile, trop simple de se laisser faire. Il n’avait visiblement toujours pas compris qu’en fuyant sans cesse il se rendait à minima suspect pour quelques raisons que ce soit. Un vol de choux, une rumeur étrange, une irrégularité dans la trésorerie d’une boutique, une gamine perdue, quelque que soit le sujet il s’enfuyait toujours. C’était cette fois-ci encore la même chose.
J’entrai dans la pièce, le regard à l’affut d’un éventuel piège tendu ou d’une véritable raison – pour une fois – de prendre la poudre d’escampette. Rien. C’en devenait épuisant. Jaina ne prit pas autant de précaution, du coin de l’œil je la vis faire demi-tour et filer pour contourner le bâtiment. Je soupirai de lassitude en rejoignant la fenêtre grande ouverte. Naturellement il n’était plus dans les parages, et il fallait faire vite si je voulais éviter un drame avec la gâchette facile.
En suivant le même chemin que lui je le retrouvai au sol, saucissonné comme un … saucisson ? L’apprentie pirate tenant l’autre extrémité d’un long fouet. Son efficacité dans ce domaine n’était plus à prouver, mais je ne pu en dire autant au sujet de ses commentaires. Une femme pleinement dominatrice et aimant les femmes soumises si possible attachées. Décidemment ce monde était vraiment rempli de gens étranges, et c’était une cyborg qui disait cela en effet.

Je préférai ne rien commenter m’approchai simplement, le fusil à la main. L’homme se débattait devant la menace d’un canon d’acier prêt à faire hurler la poudre à tout moment. Il eut si peur devant la détermination de l’albinos qu’il avoua tout. Les mensonges, le mobile et tout cela en vidant sa vessie sur place. Et bé. Il n’avait jamais fait ça avec moi. L’espace d’un instant je ne sus s’il fallait le prendre comme un compliment ou non.
Ce fut le hurlement de la femme qui coupa net cette interrogation. Mes doigts se resserrèrent autour de mon arme, de frustration elle était capable de lui vider ses chargeurs dans le torse. Mais il n’en fut rien. Rien du tout.
Je la vis reculer, cracher une menace à l’encontre de Miguel et s’éloigner. Était-ce enfin fini ? J’attrapai l’abruti par le col et le força à se remettre sur pieds, la puissance de mes pistons aidant largement à soulever son corps misérable.

« Debout imbécile ! J’espère que cette fois-ci cela te servira de leçon. Non mais ce n’est pas vrai bordel, combien de fois hein ? Combien de fois il faudra qu’on te le répète pour que ça imprime ? Ah punaise et tu empestes maintenant … rentre chez toi. Demain tu iras chercher du boulot. C’est un ordre. Ça suffit les bars à raconter connerie sur connerie. Exécution ! »

Il se contenta d’approuver avant de détaler misérablement, un "spotch" bien sonore et écœurant retentissant à chacun de ses pas.
Bon cela faisait un problème de moins mais il restait encore le cas de cette Jaina. Une femme aussi sanguine et frustrée risquait encore de passer ses nerfs sur le premier maladroit croisant son chemin. Il ne fut pas difficile de la retrouver et revenir à sa hauteur.

« Alors ? Maintenant que c’est fini vous allez faire quoi ? Je me doute bien de que vous devez ressentir, cette frustration. Et je ne vais pas vous dire que je vous avais prévenue mais en fait si, je vous avais prévenue. »

J’haussai les épaules en affichant un sourire mi-satisfait mi-provocateur. C’était toujours satisfaisant d’avoir raison.

« Vous avez prévue de reprendre la mer prochainement ? Pas que je vous chasse hein, mais bon on ne sait jamais avec votre manie à menacer de tirer sur tout ce qui bouge … Vous savez ce qu’il vous faut ? Se changer les idées, partez visiter, faire du tourisme. Y a des coins sympas ici, on a même un zoo. Des hôtels chics et des gens à rencontrer. Eviter juste d’embrasser toutes les femmes mariées, ce serait dommage que je doive à nouveau intervenir pour éviter un massacre. Surtout que là vous ne pourrez pas échapper à la garde-à-vue, pas deux fois. »

Je la prévenais avec le sourire, mais la prévenais malgré tout. Elle saurait à quoi s’attendre.

« Il faut que je prenne mon poste. En espérant que l’on ne se recroise pas pour de mauvaises raisons. Au revoir mademoiselle Rosenberg. »
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With Lucy Emerald


Sa cibiche en bouche, la fumeuse ne répondit pas à la mi-provocation de l'agente Emerald. Oui, elle était très frustrée d'avoir été aussi naïve sur le mensonge qu'elle avait gobé. Mais en même temps, Jaina fonçait tête baissée et réfléchissait après. Son tempérament de bourrine était un grand défaut dans la vie de tous les jours. Mais elle ne s'en plaignait pas. C'était ce fort caractère qui lui avait donné autant d'expériences et de forces. À toujours vouloir s'obstiner dans une traque jusqu'à satisfaction. Ou bien de vouloir dominer le problème. Sa vie fut dictée ainsi. La loi du plus fort.

Si Jaina venait de tomber dans le piège d'une boutade, elle était très satisfaite d'avoir eu le dessus sur sa proie. L'humilier devant tout un public représentait un sort bien plus horrible que la mort. Désormais, les gens connaîtront Miguel Daventi comme l'homme menteur qui s'était uriné dessus à cause de Jaina Rosenberg. Par peur de mourir des mains de la cow-girl. L'albinos dévisagea froidement le trouillard et retira sa cigarette de ses lèvres envoûtantes. Recrachant la fumée de ses poumons, Jaina pensa qu'il était temps de se désaltérer. Un bon whisky ou du rhum pour oublier cette folle histoire.

« Maintenant que c'est fini que vais-je faire ? » Dit-elle à cause des questions de la gardienne de  la paix. Rosenberg roula sa cigarette entre son index et son pouce pour que la cendre s'écroule sur les pavés de la ruelle. « Boire un verre. Le reste ne te regarde pas agente Emerald. » L'albinos s'approcha de la soldate et la toisa de toute sa hauteur. « Je suis frustrée du mensonge de Miguel oui. De rien, pour avoir arrêté le fugitif. » insista Jaina pour montrer que c'était finalement elle qui avait réussi à arrêter Miguel et que cette dernière se débrouillait mieux dans cette discipline.

La hors-la-loi tourna les talons et débuta une marche jusqu'à un bar. Elle adressa un simple signe de main à la soldate en guise d'adieu puis enroula soigneusement son lasso afin de l'accrocher à son ceinturon. La cow-girl ne tarda pas à rester dans cette ville. Elle vida une bouteille de rhum, mangea un bout et retrouva sa jument Orphée laissée dans une étable. Agrippant la corne de la selle pour monter sur son cheval, Jaina claqua sa langue contre son palais pour ordonner à Orphée d'avancer.

Une fois à l'extérieur du centre-ville, au niveau du port et s'être assurée que la Marine ne sera pas présente pour lui mettre des bâtons dans les roues ou plutôt un obstacle infranchissable pour Orphée, la desperada descendit de son destrier. Elle embarqua avec sa jument dans un bateau de marchand et déverrouilla les bracelets des menottes encore présents à ses poignets à l’aide d’une épingle à cheveux.

Les cow-boy d'Hat Island avaient l'habitude de chanter une petite mélodie pour clôturer leur histoire dans une ville. Jaina préférait sortir son harmonica depuis la sacoche accrochée à sa cuisse puis jouer une musique douce pour les oreilles d'Orphée.


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