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Cours de baby-sitting






Cours de baby-sitting

With Pandore


Si Hat Island était connu pour ces nombreux élevages de bovins dont la plupart furent malheureusement abandonnés par la fainéantise des cow-boy, Tanuki correspondait en tout point au dur labeur des éleveurs. Les habitants de cette immense île recevaient déjà le respect de Jaina Rosenberg. Même si ces gens élevaient des moutons à la place des vaches. Depuis une bonne heure, elle était assise sur une barricade en bois d'un enclos à observer un chien tourné autour d'un groupe de moutons afin de les rassembler. Le clébard effectuait un meilleur boulot comparé aux cow-boy. En pensant à cela, des souvenirs de son enfance revinrent dans sa mémoire. Les moments où elle galopait avec Orphée aux côtés de ses sœurs pour diriger le bétail bovin. Son père en était fier et ne ratait jamais de conter les prouesses de ses filles à la mère de Jaina. Ce bon vieux temps lui manquait énormément. Surtout son adorable père qui vagabondait désormais dans les prairies du paradis.

Lorsque les rayons du soleil se mirent à vaincre les nombreux nuages, Jaina enfila son chapeau pour se protéger au mieux de ces mauvais rayons ultraviolets. Elle soupira longuement et descendit de son perchoir pour poursuivre sa route. L'albinos n'était que de passage sur Tanuki. Un navire marchand l'avait déposé à cet endroit, car c'était sa dernière destination. Jaina ne souhaitait pas rester ici, surtout quand son cerveau lui dictait de pourquoi pas s'installer sur cette île pour y couler des jours heureux. Oui, ça lui arrivait de penser à ce genre de choses. De laisser tomber les armes et de faire comme son père. Douze années à faire parler la poudre la fatiguait de temps en temps. Peut-être que sa solitude en était la cause. Voyager toute seule apportait parfois des désavantages.

Tirant les rênes d'Orphée, elle marcha en longeant les nombreux parcs d'ovins. Sur sa route, elle croisa un couple qui devait être âgé de plusieurs années de plus que Jaina. La femme s'arrêta et écarquilla ses yeux en regardant la cow-girl. Cela irrita l'albinos qui préféra garder cela pour soi-même. Même si Jaina avait l'habitude qu'on la regarde comme un monstre de cirque à cause de sa maladie, il y avait des jours où ça ne passait pas. Elle ignora les deux personnes.

« Bonjour, pardonnez-moi, vous êtes Jaina Rosenberg ? » demanda la femme qui coupa la rose sur son chemin. « Jaina Rosenberg d'Hat Island? La fille de Lawrence et Daisy ? »

Fronçant ses sourcils et sentant son rythme cardiaque s'accélérer, Jaina eut le réflexe naturel de rapprocher sa main vers l'un de ses deux revolvers. Un individu possédant beaucoup d'informations sur sa personne représentait généralement un ennemi. Rosenberg recula d'un pas.

« Et si c'était le cas ? » questionna à son tour la hors-la-loi qui sentit une goutte de sueur froide perler le long de sa tempe. Le stress débuta à torturer la pistoleras.

« Je vous en prie. Je ne vous veux aucun mal. » prévint l'inconnue qui mit ses mains devant Jaina. « C'est au sujet de votre fille que nous élevons. Wanda. Nous avons besoin de votre aide... »

Qui l'aurait cru, quand suivant ces personnes désireuses de bien élever Wanda eurent lâcher l'affaire à cause d'un mauvais comportement. Sans prendre de pincettes, ils avaient redonné comme une chaussette malpropre Wanda à sa mère. Ils n'en pouvaient plus, réagissant comme ses parents dont surtout son père dans le passé. Ce fut à ce moment précis que Jaina compris la décision de Lawrence.

« T'es vraiment ma mère ? » posa comme question Wanda qui était assise sur la selle d'Orphée. « Pourquoi tu m'as abandonné ? »

Jaina qui continua à tirer les rênes de sa jument ne répondit pas pour le moment. En fait, la mère commença à être paralysé par la peur. Comment devait-elle se comporter pour sa fille ? Fallait-il l'enlacer ?

« Parce que j'étais jeune et conne. » répondit Jaina qui ne mâchait pas ses mots devant la gamine. « Ils ont été correct avec toi ? » s'inquiéta l'albinos qui s'étonnait au passage d'être soucieuse envers quelqu'un. Si sa réponse était non, Jaina ne se gênerait pas pour abattre les parents adoptifs.

« Ils m'ont soûlé à vouloir être une fermière comme eux. J'aime pas l'odeur des moutons. J'aime pas me salir. J'avais même pas d'argent pour m'acheter des vêtements. »

Jaina arqua un sourcil aux remarques de sa fille, elle tourna légèrement son visage pour regarder cette…chose qu’elle avait mis au monde. Était-elle réellement le bébé qui sortit de son ventre quatorze ans plus tôt ? Wanda possédait son nez, la même couleur de cheveux et ses magnifiques yeux correspondaient parfaitement au seul homme qui arriva à charmer Jaina. Cependant, ses petites réactions ressemblaient à une bourge, une princesse. Tout le contraire de sa mère.

Après une heure de marche, les deux Rosenberg arrivèrent dans une petite ville. Un lieu que connaissait que trop bien Wanda. Elle s’empressa de descendre d’Orphée pour lorgner les vitrines des magasins proposant des vêtements pour les demoiselles.

« Si t’es ma mère, tu peux m’acheter cette robe ? »

S’étant grillé une clope, Jaina vint aux côtés de Wanda pour inspecter le prix du vêtement. La somme fit presque tomber la cibiche des lèvres de l’albinos. Cela coûtait une somme bien plus importante que certains pirates primés de North Blue. Il était hors de question de céder à la demande de sa fille de sang.

« Non. Va bosser et récupérer du fric. Moi je suis fauché Wanda. »

L’adolescente gonfla ses tendres joues et croisa ses bras sous sa fine poitrine en croissance. Elle se décida de couper la route à sa mère par des pas d’enfant boudeur et quémandeur. Wanda piqua une crise qui se fit remarquer par les personnes aux alentours. Jaina ne savait pas comment réagir, surtout lorsque les personnes chuchotaient entre eux de cette situation bien embarrassante.

Laissant ses bras pendre et mettant sa tête en arrière de manière désespéré, Jaina s’énerva et administra une gifle sur la joue de Wanda.

« Arrête de chouiner ! C’est pas en pleurant que tu auras ce que tu désires ! Si tu veux cette foutue robe, va te servir en douce ou vole de l’argent. » gronda la louve à son louveteau en zappant que les gens pouvaient entendre ces déclarations. Elle tenta de se rattraper, de bien se faire voir en tendant une clope à sa fille de quatorze ans. « Tu veux une cigarette ? »



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Babysitting
Feat
Jaina





Déroutée...

Tu n'étais pas vraiment du genre à te mêler de ce qui ne te regardait pas bien au contraire... Généralement tu fuyais les emmerdes comme la peste lorsque ceux-ci n'étaient pas greffés à une quelconque forme de devoir ou de justice. Mais voilà, même si tu avais raccroché ton uniforme depuis des années maintenant, tu ne pouvais pas rester indifférente face à la scène lunaire qui te faisait face. Antipathique à bien des écarts, il y avait encore certaines choses qui venaient à déclencher chez une toi des formes de réactions hostiles et cela en faisait parti.

Pourquoi étais-tu là déjà ? Ah oui... Comme à ton habitude, tu avais foutu tes pieds hors de ton île d'exil pour trouver quelques ingrédients au delà de celle-ci. N'ayant plus aucun vêtement propre à te mettre sur toi, tu t'étais même arrêtée dans cette boutique pour acheter quelques textiles, de quoi te tenir jusqu'à l'année prochaine sans l'ombre d'un doute.

Mais voilà... Comme à ton habitude, tu cherchais pas les emmerdes, ceux-ci venaient à toi naturellement. Choppant la clope de la main de cette femme, tu fixais celle-ci de ton seul œil plein de jugement. Sa déclaration et ses actes étaient ceux d'une criminelle, d'une pirate qu'en temps normal tu aurais sans doute neutralisée avant de la capturer sur le champ. Heureusement pour elle, tu n'étais pas en service et tu avais davantage à cœur la protection de cette enfant que l'arrestation de son indigne de mère.

- Il est très mal avisé de faire fumer une jeune de cette âge.

Fixant la clope, tu venais à l'écraser sous ton pieds. Tu étais toi même une fumeuse de manière occasionnelle, mais tu savais qu'à cet âge, les habitudes avaient la vie dur. Si elle commençait maintenant, elle se ferait emporter par cette merde bien avant qu'elle n'ai le temps de savourer la vie par elle même. Soupirant, tu savais que tu t'attirais l'hostilité de la mère en faisant cela et pour peu que cela t'en touchait, tu n'en avais rien à faire. Si elle voulait se battre, tu lui montrerais que tu n'étais pas qu'une éclopée sans défense, même si l'idée de faire usage de tes poings te répugnait toujours.

- Je te déconseille de voler quoi que ce soit. J'ai cru entendre que le vendeur cherchait une assistante pour l'aider à ranger ses textiles. Tu pourrais te proposer.


En disant cela, tu frottais la tête de la jeune fille avant de t'assurer que la baffe ne lui avait pas laissé plus qu'une marque. Bon sang... Tu n'avais absolument aucune attache particulière avec ton famille, que ce soit de manière positive ou négative, mais tu avais du mal à rester indifférente face à ça. Une mère ayant un enfant même non désiré se devait de respecter son engeance et de lui donner la chance de voler par elle même. C'était le prix de ses fautes, c'était à elle de le payer, pas à son enfant.

- Quant à vous, il ne vaudrait mieux pas que vous répétiez ce genre de discours à haute voix. On pourrait vous prendre pour une pirate.


Tu avais bien vu son attirail, tu n'étais pas idiote. Face à elle, tu faisais bien pitoyable et pourtant... Voulait-elle vraiment se frotter à toi ? Tu n'étais pas une enfant, une simple gifle ne suffirait pas à te faire taire.





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Cours de baby-sitting

With Pandore


La gifle fut le geste de trop qui brisa instantanément le fragment de lien qui unissait la mère et la fille. Wanda avait les larmes aux yeux et résistait à l'envie de s'enfuir. Son regard s'enflamma de colère, mais fut extrêmement déplorable face à l'incendie qui git dans les rubis de Jaina. La mère connaissait que trop bien l'expression qui se dégageait de sa fille, c'était le même que Jaina étant gamine. Aucun mot vibré par les cordes vocales de Wanda. Le silence l'étranglait. Même lorsque sa pauvre mère incompétente lui proposa une cigarette pour tenter de corriger son mauvais tir. Heureusement, une âme charitable surgit entre les deux Rosenberg. La cibiche fut attrapée par une femme borgne et provoqua immédiatement une grande animosité de colère en Jaina.

Selon ses dires, la cigarette était une mauvaise solution. Surtout pour une pauvre adolescente. Une erreur à ne pas commettre. Malheureusement, Jaina était tombée les deux pieds dedans à l'année de son quatorzième anniversaire. La faute à son père qui fumait comme un pompier. Lorsque la clope fut écrasée sous le pied de l'inconnue, une vague de colère obligea Jaina à serrer fortement son poing droit. Les articulations de ses os provoquèrent une douce mélodie à ses oreilles.

Néanmoins, les prochaines paroles de la femme borgne changea les mauvaises idées de la cow-girl. Faire travailler Wanda pendant la journée dans le magasin de vêtement serait un bon choix pour lui apprendre un bon sens de la vie. Peut-être qu'elle obtiendra une chance d'avoir la fameuse robe que Wanda désirait tant.

« Tu en penses quoi Wanda ? » demanda la mère à sa fille. « Juste pour une journée ou deux, voire un peu plus si tu en as envie. » Sentant l'hésitation dans les gestes et les yeux de son louveteau, la louve releva le menton de cette dernière avec simplement son index. « Alors ? »

« Tu vas m'abandonner comme mes parents adoptifs... » songea l'adolescente qui frotta sa joue encore endolorie. « Au moins, eux ne m'ont jamais giflé ou proposé de voler. »

Jaina posa sa main sur son propre visage, ferma un instant ses paupières et respira un bon coup. L'envie de lui gueuler dessus, de lui reprocher qu'abandonner un enfant était bien pire qu'une gifle ou un vol lui trottait à la tête. L'albinos se retrouva totalement impuissante. Elle n'était pas du tout préparé à élever un gosse, de lui apprendre les bonnes manières suivant ses propres critères. Elle tourna son visage à la borgne, dévoilant presque un appel au secours.

« Au fait, merci pour le conseil. » fit-elle à l'inconnue.

Elle reprit du mieux qu'elle pouvait son courage et proposa tout de même à sa fille de se rendre au magasin pour répondre favorablement à l'annonce du propriétaire. Les mains dans les poches, boudeuses, tout en traînant ses pieds, Wanda s'éclipsa dans le magasin de vêtements pour prendre contact avec le gérant.

« On m'a retiré la garde de Wanda quand elle est née. A l'époque j'étais jeune, rebelle et très stupide. » révéla inconsciemment la cow-girl à la borgne. « Ses parents adoptifs vivant ici m'ont redonné ma fille, prétendant qu'elle était ingérable. »

Elle aurait pu avoir une meilleure vie plutôt que de suivre à présent une mère criminelle. Elever des moutons, tenir une petite ferme, c’était aux yeux de la cow-girl une vie tranquille et sans problème pour son louveteau. Jaina reprit son attention sur la borgne qui lui avait conseillé tout à l’heure de ne pas gueuler des discours frisant la piraterie.

« Je prends note de ton conseil, j’ai du mal à m’habituer. Je suis une enfant d’Hat Island, là-bas on survit comme on peut. Tu es de la ville ? J’ai besoin de trouver une étable pour ma jument et aussi un lieu plutôt correcte pour loger quelques jours avec ma fille. »



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Babysitting
Feat
Jaina




Soit...

Bien que ton regard était toujours emplie d'un certains jugement insistant, tu venais à te calmer et à détendre ton corps. Tu sentais bien que cela pouvait en venir aux mains à chaque instant, et si c'était le cas alors tu n'aurais aucun mal à répondre avec la même force. Tu espérais cependant éviter cela et c'était pour ça que tu n'allais pas plus loin dans tes remontrances envers la Mère. N'ayant que très peu de famille de ton côté, tu étais techniquement très mal placée pour te positionner sur le sujet mais quand bien même.

- Un conseil... De rien...

Cela te paraissait impossible que cela ne soit pas une évidence pour cette femme mais en même temps, tu avais croisé des gens plus répugnants les uns que les autres sur ces mers. Tous n'avaient pas reçu la meilleur des éducations et cette femme en faisait l'exemple. Incapable de bien se comporter elle même, comment pouvait-elle apprendre les bonnes manières à sa fille ? Wanda n'avait que peu de chance de s'en sortir si elle suivait les traces de sa génitrice. C'était un fait.

- A l'époque...

Quand bien même tu voulais apaiser les tensions et ne pas escalader dans l'agression, tu avais quand même du mal à écouter les paroles de cette femme sans t'insurger. Son attitude irraisonnée montrait sans doute qu'elle n'avait pas beaucoup évolué depuis sa jeunesse. Ou du moins si c'était le cas, ce n'était clairement pas dans le bon sens. Tu ne la connaissais nullement et tu te faisais sans doute un peu hâtif envers elle mais tans pis. Tu n'étais pas non plus obligée d'être la plus impartiale au monde.

- Je suis une étrangère, mais cela ne devrait pas être très difficile à trouver. A partir du moment où vous ne causez plus ce genre de scène dans la rue, les auberges devraient vous accueillir vous et votre fille.


Normalement, ton rôle aurait dû s'arrêter dès cet instant. Tu avais empêché un accident, tu lui avais indiqué tout ce que tu savais et il était temps désormais que tu t’éclipses et la laisse là, les bras ballants. Mais d'un autre côté, une petite voix dans ta tête te disait que tu devais t'assurer qu'au moins cette femme et sa fille arrive à bon port. En prenant partie dans cette histoire, en t'incrustant sans t'annoncer, toi aussi, tu avais pris à charge une part de sa responsabilité.

Et de toute façon, tu n'avais rien de mieux à faire.

- Je m'appelle Pandore. Je peux vous aider jusqu'à ce que vous arriviez au moins à bon port.

Tu tendais ta main clairement érodée par l'effort et la vie. Ça couplé avec ta rigueur militaire et ta démarche des plus austères et il devenait évident que tu portais la marque de la marine sur le front. Même si tu n'étais plus en service depuis quelques années maintenant, tu aurais du mal à tolérer la présence de criminel sur ton chemin.

- Et vous ? Comment vous appelez-vous ? Vous ne comptez pas simplement passer quelques journées avec votre fille et l'abandonner ensuite, n'est-ce pas ?

Une vie de liberté devait s'arrêter quand le bien être de son engeance était en jeu. Erreur de parcours ou non.







Dernière édition par Pandore le Sam 28 Oct 2023 - 3:04, édité 1 fois
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With Pandore


Elle était également une étrangère dans cette contrée, tout comme Jaina. Pour la borgne, trouver une auberge et un coin pour dormir n’était pas difficile, du moins si la cow-girl se comportait comme une bonne samaritaine. Un geste, un effort presque irréalisable pour l’albinos qui ne connaissait que chaos, tromperie et bain de sang. Mais pour sa fille, Jaina était prête à calmer ses ardeurs. Délicatement, ses billes de sang pivotèrent en direction du magasin de vêtements. Elle découvrit un sentiment d’inquiétude envers cet enfant. Son cœur battait pour cet être. Sans s’en rendre compte, Jaina s’attachait doucement à sa fille de sang qu’elle n’avait absolument pas vu grandir depuis sa naissance.

Reprenant un contact visuel avec sa nouvelle rencontre porteuse du prénom de Pandore, Jaina tendit également sa main pour serrer celle de son interlocutrice.

« Je m’appelle Jaina. Je te remercie de m’offrir ton aide. Je tâcherais de ne pas te causer d’ennuis. » Intérieurement, la hors-la-loi se jura de respecter ses précédentes paroles. Là, il ne s’agissait pas d’un sujet quelconque. Sa fille était le centre d’attention. « Je ne compte pas abandonner Wanda, j’ai beaucoup d’années à rattraper avec elle. Mais je t’avoue que ça m’effraie énormément… »

Oui elle ressentait de la peur, ça lui arrivait souvent, mais l’albinos préférait le plus souvent cacher ce sentiment. Alors, pourquoi l’avoir révélé à cette inconnue ? Car il s’agissait d’une frayeur totalement inconnue aux yeux de la mère. Au fond d’elle-même, Jaina était complètement perdue et déboussolée. Jamais ô grand jamais elle aurait pensé élever un enfant ou plutôt une adolescente dans une telle situation. Surtout dans la vie que menait en ce moment la hors-la-loi. Une existence pas adaptée pour une gamine de quatorze ans.

D’ailleurs en parlant du louveteau fraîchement abandonnée par ses parents adoptifs, la voilà qui revint toute souriante, les mains dans son dos, accompagné d’un homme qui devait être le patron de la boutique. Son regard pétillant de malice lorgnait les cristaux rubis de Jaina. Pour elle ne sait quelle raison, Jaina Rosenberg ressentit soudainement une crainte. Comme-ci les ennuis allèrent commencer.

« Bien le bonjour mesdames. Je suis Harold Santé, propriétaire de la boutique de vêtements "mon style avant tout". » se présenta avec fière allure et élégance le gentleman porteur d’une moustache morse. Il ajusta correctement son monocle de son œil droit. « Cette jeune fille Wanda m’a expliqué que vous étiez très motivées pour m’aider à ranger les produits de mon magasin. À vrai dire, je recherchais qu’une seule assistante, mais je ne vais pas refuser la demande de deux autres femmes. D’ailleurs Wanda a signé vos contrats d’embauches pour la journée, m’affirmant qu’elle était autorisée à effectuer cette tâche à votre place. » Il se mit à sourire et frotta ses mains de réjouissance. « Veuillez me suivre ! »

Plissant ses rubis, Jaina comprit que maintenant la fourberie de sa fille. Était-ce une vengeance de sa part ? Ou bien un moyen de s’assurer que sa mère ne l’abandonnera pas ? Voulant toucher deux trois mots au vendeur Harold puis à sa fille, l’homme d’affaires qui vint rentrer dans sa boutique tendit immédiatement un balai à la cow-girl.

« Madame Rosenberg, j’ai besoin de votre assistance pour nettoyer le sol. Wanda m’a dit que vous étiez la meilleure dans ce domaine. »

« Ah oui ? » Elle découvrit sa progéniture postée derrière Harold lui tirer la langue. « Espèce de… ! »

Jaina se coupa elle-même dans sa phrase. Il valait mieux ne pas citer d’insultes en présence de sa fille et surtout si ces gros mots lui étaient adressés.

« Et vous madame… » reprit le vendeur qui souhaita connaître l’identité de la borgne. « Je vous charge de ranger les rayons des robes avec Wanda. Je compte sur votre aide. »



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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Dim 29 Oct 2023 - 11:59, édité 1 fois
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Embêtée...

La tâche était simple, mais contrainte. Sans que tu n'ai ton mot à dire, tu avais été embarqué dans l'histoire d'une mère et sa fille. Une histoire que tu n'avais interrompu que pour la remettre sur le droit chemin mais qui désormais tentait à t'intégrer en elle. Malheureusement, tu n'en avais nullement l'envie. Sans te perdre dans davantage de jugement, tu restais une marine avec des convictions assez tranchées. Si elle devait se racheter auprès de sa famille, c'était à elle de le faire, pas à une vulgaire étrangère comme toi.

- Je crois qu'il y a erreur.

Fixant alors le vendeur qui tentait de te jauger, tu pouvais voir quelques sueurs couler sur son front alors qu'il se heurtait à toi.

- Vous forcez souvent les gens à travailler pour vous de la sorte ? A faire signer des contraints à des enfants n'ayant même pas l'âge de se représenter légalement eux même au nom d'autres personnes.

Déglutissant, il se faisait passer pour plus innocent qu'il ne l'était réellement, un peu comme toutes les personnes dans cette boutique, toi y comprit. Tu avais fait couler le sang, certes, mais au nom de la justice et jamais à tes propres fins. Face à ce genre d'expérience, un petit vendeur se pensant suffisamment malin pour escroquer une enfant et deux femmes n'avaient aucune chance.

- Tanuki est affilié au gouvernement mondial et donc à sa juridiction. Il serait dommage que la garnison apprenne qu'un homme abuse de trois étrangères pour un quelconque profit.


Donc une marine qui était encore techniquement dans les rangs qui plus est. Même si tu n'étais pas en fonction et donc que tu ne représentais aucune autorité concrète, tu savais quand même jouer avec celle-ci. Beaucoup l'oubliaient puisque tu avais fait tes armes à l'élite, mais tu étais davantage une intellectuelle qu'une guerrière. Tu connaissais le code civil et pénal du gouvernement mondial sur le bout des doigts et il t'était facile de naviguer facilement sur ce genre d'océan administratif.

- Vous... vous méprenez madame... C'est pas ce que je voulais f...

Wanda avait tenté de s'amuser un peu avec vous mais cet homme en avait tiré profit. D'autant que tu n'avais nullement envie de perdre du temps ici, à tenir la chandelle pour une femme et sa fille. Tu n'étais toi même pas mère, et tu ne pouvais que lui prodiguer quelques conseils bateaux qui auraient du lui être d'une évidence naturelle en temps normal.

- Non... ? Alors déchirez ces contrats sans valeur et payez nous ce que l'on aurait dû avoir. Et n'essayez pas de minimiser nos salaires.

En temps normal, tu l'aurais dénoncé sans trop t'attarder sur son cas. Tu n'étais pas en besoin d'argent, mais ce n'était pas forcément le cas pour Jaina et Wanda. D'une certaine manière, tu essayais aussi de montrer à cette jeune fille que le crime ne payait pas éternellement. Tôt ou tard, la justice finissait par vous rattraper et que le monde récompensait davantage les gens valeureux que les criminels.

Aussi facile de l'argent pouvait-il être, s'il transpirait l'illégalité, alors encore valait-il mieux pas y toucher. Sinon on finissait avec une erreur de parcours, un enfant que l'on ne pouvait pas assumer ni même protéger. Tu aurais d'ailleurs bien acheté le sujet de convoitise pour Wanda avec cet argent, mais tu pensais sûrement à juste titre que c'était davantage le rôle de sa mère que d'une vulgaire inconnue.

Qu'importe ce que les deux pouvaient penser, elles n'allaient pas pouvoir te traîner dans leurs aventures.

- Tu vois Wanda. Une vie honnête est toujours préférable au reste. Il y a toujours de la place dans ce monde pour des gens honnêtes.


Difficile de lui dire qu'en tant normal, si tu avais été en fonction en portant les couleurs de la marine, tu aurais peut-être dans d'autres circonstances dû arrêter sa mère. Tu n'étais pas dupe et elle non plus, toutes deux vous saviez d'où vous veniez et à quel camp vous apparteniez.





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Cours de baby-sitting

With Pandore


Prise de court, la pirate se retrouvait à devoir faire la bonne. Passer le balai, la serpillère et tout le reste. Tout ça par la manipulation bluffante de sa chère et tendre fille de sang. L’albinos préféra ne rien dire contre sa fille. Pour une fois, Jaina était bonne perdante, surtout lorsqu’il s’agissait de sa progéniture. Toutefois, elle songea à rester plus prudente à l’avenir. Qui sait ce que cette chipie fera d’ici quelques heures ou quelques jours. Peut-être que Wanda deviendra encore plus terrible que sa mère.

En tout cas, Pandore ne se laissa pas faire envers le vendeur de vêtements. Pire encore, la borgne sembla comprendre l’entourloupe de l’histoire. Elle, contrairement à l’albinos avait l’air plus maligne et nettement plus intelligente que la pirate. La demoiselle s’imposa contre le propriétaire des lieux en l’écrasant dans ses paroles. Cela donnait froid dans le dos et même Jaina dût le reconnaitre. La cow-girl se réjouit de ne pas être à la place de l’homme porteur d’un monocle.

Posant délicatement le manche du balai contre un mur, la hors-la-loi attrapa la main de Wanda pour la faire reculer du patron de la boutique. Ses phalanges agrippèrent fermement les épaules de l’adolescente pour l’empêcher de s’enfuir pendant que son menton se reposa sur le crâne de la gamine. Puis, elle finit par lâcher son emprise sur les épaules pour enrouler ses bras autour de son enfant. Son cœur battait la chamade, un sentiment nouveau l’envahissait. Celle d’une mère câlinant sa fille.

« Il n’a pas refusé lorsque tu lui as proposé de signer les contrats ? » chuchota la louve à son louveteau.

« Non. C’est même lui qui m’a invité à le faire, prétendant que j’avais l’âge pour décider comme une adulte. » révéla Wanda sous le même ton que Jaina. « Il m’a dit que ça me permettrait d’avoir la robe que je voulais. »

Plissant ses iris sanguins, la colère monta au crescendo en apprenant que le vil manipulateur s’était joué de Wanda. L’envie irrésistible de faire sauter la cervelle de ce mécréant trotta un bon moment dans l’esprit de la criminelle. Hélas un obstacle bien dangereux gisait sur son chemin. Pandore. Son instinct féminin lui criait de faire très attention à cette borgne.

« Vous… vous méprenez madame… C’est pas ce que je voulais f… »

La tentative de donner une explication plausible à Pandore pour contourner le problème se résolut par un terrible échec. La borgne s’imposa encore plus et ses paroles la faisaient ressembler à une pirate. Jaina se demanda si elle était de ce côté.

« Tu as entendu la dame ? » demanda Jaina qui retira son étreinte affective et maternelle sur sa fille pour se rapprocher lentement du vendeur. De sa démarche de cow-girl, les talons de ses santiags résonnèrent dans le maigre magasin d’Harold Santé. « Je veux bien accepter d’être prise pour une idiote, mais manipuler ma fille est inacceptable à mes yeux. » gronda l’albinos qui retira ses lunettes de soleil pour planter son regard carmin sur les noisettes du vendeur. Ses billes brillèrent d’un incendie inarrêtable venant des enfers. Un feu qui souhaita se déchaîner sur Harold. « Tu vas tout d’abord donner le premier salaire à ma fille, puis t’excuser d’avoir été mauvais avec elle. Ensuite, avec sa paye et la mienne, tu vendras la robe qu’elle souhaite. Avons-nous un accord monsieur Santé ? »

« B-bien sûr madame Rosenberg. » le prétendu manipulateur, vaincu à son propre jeu s’empressa de courir à son comptoir et d’ouvrir sa caisse enregistreuse. Il attrapa une poignée de billets et les distribua aux trois femmes. Le compte correspondait à ce qu’il souhaitait donner après avoir reçu de l’aide pour son magasin. « V-voilà, j’espère que ça vous ira. » fit-il en n’osant même plus regarder les dames.

Jaina donna sa solde à sa fille pour que cette dernière puisse en profiter pour acheter la fameuse robe. Heureuse, l’adolescente décrocha le vêtement du cintre, plaqua les billets sur le comptoir et s’empressa de récupérer le vêtement rangé dans une boîte par Harold Santé. Pendant que sa mère adressa un simple salut en inclinant son chapeau à Pandore, Wanda enlaça la borgne sans aucune gêne.

« Je tenterais d’être une femme honnête comme vous. J’espère vous revoir dans de meilleures circonstances. » Wanda enleva son étreinte et sourit joyeusement à Pandore. « Merci pour tout et au revoir. »

Wanda sortit la première du magasin. Jaina qui s’apprêta à faire de même s’arrêta en chemin. Son dos faisait face à celui de l’autre femme.

« Merci de tes conseils…la prochaine fois je te proposerais à boire un verre. À la prochaine. »

Sortant du magasin, crachant un mollard après avoir ressentit un dégoût dans sa bouche pour avoir remercié Pandore, elle siffla pour amener sa jument Orphée. Wanda monta la première suivit par sa mère. Les Rosenberg quittèrent les lieux pour trouver un endroit pour passer la soirée et surtout continuer à tisser un lien durable entre une mère et sa fille…



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Babysitting
Feat
Jaina




Rassurée... ?

Difficilement. Tu souriais à la jeune femme tandis que tu plissais ton regard avant de le poser sur sa mère. La rencontre était fugace, l'instant encore plus... Elle t'était redevable d'un verre, mais tu le savais sans doute aussi bien qu'elle. Votre prochaine rencontre ne serait sans doute pas aussi douce et aimable. Après tout, tu avais arrêté ta carrière pour te perdre dans l'anonymat et la tranquillité. Il n'y avait aucune chance que tu croises sa route à nouveau sauf si tu venais à reprendre du service un jour.

Et si c'était le cas... Alors la suite ne pouvait qu'être dérangeante à envisager. Il n'y avait pas beaucoup de finalité à ce genre de rencontre où deux idéologies se rencontraient. Elle privilégiait la liberté, toi l'ordre. Et même si tu avais apprit à être nonchalante et à relativiser, le naturel n'était jamais loin.

Face à l'inconnu, tu avais choisi la voie de la justice et elle de sa liberté. Difficile de faire plus opposé. Aujourd'hui, elle s'était faite conseiller par la femme au-delà de l'uniforme. Par une Pandore qui avait perdu la flamme, la volonté de faire respecter la loi par elle même. Mais si cela avait été autrement...

Bref...

- A la prochaine fois... Jaina.

Soupirant lourdement, tu fixais le vendeur encore tout tremblotant qui attendait sans doute ton jugement, ta paye dans ses mains. Roulant de l’œil vers le ciel, tu le quittais là sans quémander ton dû plus que ça. La robe avait été achetée, la morale avait été faite... Tes compétences en la matière s'arrêtait là et c'était pleine de réflexion que tu quittais les lieux pour te diriger vers le quai.

Même si tu n'avais pas montré où se situait l'auberge ou la taverne à Jaina, celle-ci semblait davantage éclairé désormais. Après tout, si elle avait vécu une vie d'aventure et de découverte, une ville inconnue ne saurait pas la mettre en déroute loin de là même.

Au moins, tu avais cet impression d'avoir réussi à faire quelque chose de bien. Même si cette impression venait inévitablement avec son arrière goût amer. Tu aurais pu faire davantage et pourtant tu t'étais retenue. Par incompétence ou lâcheté ? Impossible à dire.

Désormais l'avenir de ces deux personnes ne dépendaient plus de toi, et tandis que tu grattais les cheveux, tu fixais l'une des robes dans la vitrine de la boutique. Peut-être que ce n'était finalement pas une mauvaise idée d'essayer de se faire plaisir en se faisant belle de temps en temps.

M'enfin... Ce n'était pas comme si tu avais beaucoup de monde à qui te montrer. Un autre jour peut-être.





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