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Requiem des abysses 4/4

Au sein de Carcinomia, dans ses bas-fonds, une nouvelle fête se tient dans la pénible vie de la secte...

En observant au fin fond de la pièce, il voyait bien que toutes les personnes au sein de la secte s’attelaient à un nouveau travail de préparation. Lui, bien entendu, ne s’y intéressait guère : pas qu’il était feignant, non, on lui interdisait de souiller ses mains par des tâches ingrates. Il rigolait jaune au souvenir de ces paroles, tant elles étaient vides de sens : se battre n’en était pas non plus une tâche ingrate ? La seule tâche sainte, finalement, était de ne rien faire : à l’honneur du saint Zeno, qui ne savait que faire cela de sa journée.
Basile, pourtant, n’était pas médisant. Il ne se permettrait pas de l’être, car il n’apprécierait pas qu’on porte un tel jugement sur sa personne. Mais le très saint appréciait grandement se faire servir et aujourd'hui, encore, il observait.

La grande table, décorée pour d’une de leurs fêtes annuelles, était donc toujours dressée selon des recommandations bien prévues : le saint au bout, avec toujours à sa gauche sa bras-droit, la « mère » (ayant pour principale occupation les conseils aux mères et la gestion des enfants orphelins, ainsi que d’autres tâches comme la coordination des sage-femmes) et à sa droite, le "messie" ; enfin du moins, celui qui tenait ce rôle de figuration. De nombreuses décennies durant, cette place était restée vide. Vide, car elle avait été attribuée il y a bien longtemps pour le futur messie et seul lui avait le droit de s’y installer.

Une autre configuration avait été mise en place : à l’autre bout, trois places devaient être prévues, pour les esprits des trois fondateurs « nous rejoignant de l’au-delà pour rompre le pain ». On pensait que chaque réunion amenait ces trois grands sur terre, pour contempler leurs descendants. Mais que verraient-ils, alors ? Qu'entendraient-ils ? "Basile, ne touche pas à cela." Répétait sans cesse le saint avant chaque préparation. Il n’était jamais ravi de voir sa sœur jumelle passer devant lui, tenant un plateau et répartissant les couverts à chaque place.
Oui, les couverts. Parlons-en, des couverts : la secte possédait suffisamment de revenus pour s’assurer un service décent. Ainsi, chaque couvert était marqué d’une sorte de sceau, qui identifiait le propriétaire du poste. Là où 80% du service était constitué basiquement, d'un simple métal, du cuivre probablement, le reste avait quelques marques - souvent des stries - qui donnaient une esthétique plus aisée.

C'était bien sûr les trois rôles du bout de table qui bénéficiaient de ce traitement de faveur. De naissance, dans la secte, on gagnait une place qu'on conservait à vie. Le saint l'était à vie, désigné par le précédent au poste ; la mère, issue d'une caste précise - des orphelines mises de côté pour prendre éventuellement ce rôle - l'était aussi, mais désignée elle par le Saint et enfin, le Messie, l'étant de naissance, sous des conditions bien précises.
Ce qui, aujourd'hui, questionnait beaucoup Basile en se remémorant ses souvenirs, se trouvait être le terme de saint. Zeno et ses prédécesseurs se considéraient-ils les égaux des dragons célestes ?

"Assis." L'ordre était donné sèchement. "Assis." Et il était répété. "ASSIS." Et répété, jusqu'à être exécuté. "Oui, monsieur." Le jeune garçon de quatorze ans à peine, se mit à la place qui lui était dédiée. Bien des années durant, il avait obéi à des ordres qui le dérangeait. Et encore aujourd'hui, c'était le cas. Il vit plus loin sa mère passer et le regarder vaguement, mais il préféra détourner le regard.

Et au moment où il reposa son regard sur le saint de la secte, il vit ses yeux lourds le dévisager. "Sais-tu quel est ton rôle, ce soir ?" Un rôle, comme toujours. Une représentation, comme s'il ne jouait pas le fil de sa propre vie, comme s'il ne la contrôlait pas. "Me taire, probablement, monsieur." répondit le garçon, sourire léger au coin des lèvres. Le poing de l'homme frappa soudainement la table, mais Basile n'écarquilla pas les yeux face à cette réaction démesurée ; pas par manque de crainte, non, l'homme serait probablement bien capable de le frapper, ou pire... Mais car l'habitude était présente face à ces gestes du quotidien. "Non, monsieur, je ne sais pas." Il aurait pu dire qu'il ne savait rien, que cela serait revenu à la même chose : depuis petit, il n'était informé qu'à la dernière minute de ce qu'il devait dire ou faire. Simple ustensile utilisé au gré des besoins, il était un véritable outil de propagande pour maintenir le contrôle sur la secte.

Il croisa quelques instants le regard piteux de sa sœur jumelle. Un regard plein d'empathie, alors qu'elle s'attelait à la préparation de la salle. Quelques instants, il se souvint de ce même regard, sur une autre jeune fille. Nashira, de sa famille si spéciale qui priait les étoiles. De sa famille si spéciale, que tous possédaient le nom d'une étoile. Mais lui, il l'appelait Grin, car elle souriait toujours. Nashira avait une véritable joie de vivre, une humeur si joviale qu'elle avait apporté un soupçon de réconfort dans sa vie.

Puis, il avait appris la vérité.

Elle avait été vendue. Il ne savait pas à qui, à quoi, ni où. La seule chose dont il était sûr... Il en était le seul responsable. Car le saint Zeno avait jugé que la douce Nashira détournait Basile de ses enseignements, qu'elle était d'une mauvaise influence. Et le cœur brisé, Basile vit disparaître le sourire de son ami de sa vie et il éteignit une part de lui, celle qui aimait.

Le sortant de ses pensées, le patron de la secte tapota un parchemin qu'il venait de déposer devant lui. "Tu liras ceci et tâche de ne pas te tromper, Basile." L'homme se levant, laissant simplement l'adolescent dans ses pensées, avant qu'il ne vaque de nouveau à ses occupations avant la soirée de fête.

Paroles : Trihexa A. Basile - Saint Zeno


Dernière édition par Trihexa A. Basile le Mar 10 Oct 2023 - 15:16, édité 5 fois
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Les jambes dans le vide, Basile observait l'horizon, où se dressait la pierre qui entourait l'île. Il ne voyait pas le bout d'un avenir, ne pouvant se projeter sur les flots des océans. Il ne pouvait même pas s'imaginer voguer quelque part, car s'il savait bien ce qu'était l'eau de mer, il n'avait jamais vu les vagues de sa vie. L'île de Carcinomia était telle une prison, les murs de pierre naturelle entourant chaque parcelle de terre... Il se rêvait, grâce aux histoires contées par les marins arrivant aux différents ports, en train de fuir. Briser les chaînes qui entravaient son existence pour enfin découvrir la réalité d'un monde sans limites. Des bruits de pas légers vinrent à ses oreilles, arrivant par l'arrière. D'un mouvement vif, il attrapa la main de la personne qui s'apprêtait à lui toucher sa crinière de jais. "Toujours pas, Mary. prononça-t-il délicatement. "Tu t'améliores, mais tu n'es pas encore assez discrète. À moins que ça ne soit pas ce que tu recherches ?" À la suite de ces paroles, la dénommée Mary exécuta un coup de pied bien placé et pour réduire la force du coup, il se laissa tomber dans le vide. Il se rattrapa de sa chute en saisissant le rebord d’une fenêtre, lançant un regard vers le haut. "Tu disais ?" Le garçon, dont seule la force physique avait été travaillée réellement depuis son début d'entraînement, se hissa sur ses bras pour remonter sur le toit. "Clairement, tu hésites moins qu'avant. À d'autres, cela aurait coûté la vie... Il prit quelques instants, puis reprit. "J'ai préféré esquiver ton coup et tomber sans cette douleur. Si tu m'avais touché, je serai tombé et en prime, mon dos aurait pris toute la force de ton pied." La demoiselle haussa un sourcil. "Tu essayes de prouver tes compétences et que ton choix était avisé ? Je ne suis pas là pour ça, frangin. Tu es parti brusquement après ton interaction avec notre saint-fou, je me doute que tu ne sois pas forcément de bonne humeur, comme à ton habitude lors de ces événements." Il fouilla dans sa poche, puis sortit le papier qu'il lui avait donné pour la fête du soir.

Mary commença à détailler la fiche et les instructions. "Il va vraiment te faire prononcer ces paroles ? Ce discours est si... peu intéressant, cliché. C'est ça qui te mine ?" Ce fut à son tour de froncer les sourcils. "Tu sais que beaucoup de pensées traversent mon esprit, depuis quelques années. Je ne suis pas à mon aise ici et nous l'avons déjà mentionné, mais... cela ne t'attire jamais de vouloir fuir d'ici ? Te souviens-tu de Nashira ? La fille de Izar Achenard et Gomeïsa. Nous avions quoi, cinq ou six ans quand elle a été... enlevée. Non, on avait bien cinq ans." Elle ne savait pas où il voulait en venir, mais se souvenait bien de leur comparse. "Je ne risque pas d'oublier ta première amoureuse et le chagrin que tu as ressenti quand elle a été enlevée. Enfin, ce terme n'est pas très convenable, finalement..." Ils connaissaient tous les deux la vérité, ils savaient, car Basile avait pris l'habitude de fouiller dans les documents de la secte. Nashira avait été vendue contre une certaine somme d'argent. Mais l'acheteur n'était pas précisé. "Je vais partir, Mary. J'ai longtemps rêvé qu'à la place de Nashira, se soit mis qui soit vendu. Je ne peux pas changer mon passé, mais je peux influer sur le futur que je souhaite avoir. Tu as longtemps dit que tu aurais aimé avoir mes privilèges, car tu ne te sens pas de quitter notre famille, mais moi je veux le faire ; prend ma place, après tout nous sommes jumeaux... personne n'arrivera à nous différencier." Mary prit quelques secondes à le regarder, les yeux profondément ancrés dans les siens. "Tu sais ce que j'en pense ?" Basile acquiesça de la tête. "Tu auras toujours mon soutien."

Ainsi allait donc se mettre en place le plan de sa survie, car il en était sûr, s'il demeurait dans ce schéma, il finirait par abandonner toute vie et n'être plus qu'un pantin sans émotions, utilisé à tort et à travers par le patron de la secte. "Nous en parlerons plus en détails après cette fête, si nous sommes en retard, ça nous retombera dessus. Prêt à faire la course ?" Le garçon hocha simplement de la tête et prit son élan, sautant de toits en toits, suivit de près par sa jumelle.

Paroles : Trihexa A. Basile - Carina Mary


Dernière édition par Trihexa A. Basile le Mar 10 Oct 2023 - 14:32, édité 1 fois
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Après leur ballade sur les toits, les jumeaux se retrouvèrent dans le cocon de la secte, où l'ambiance pesante fut de nouveau la norme et où ils se séparèrent chacun de leur côté, dans l'optique de se préparer pour l'événement qui allait bientôt commencer. En tant que messie (même s'il n'appréciait guère ce terme), Basile devait se vêtir de manière fort cérémonielle : une longue robe, majoritairement de couleur crème, mais dont le buste était quant à lui gris anthracite. Surmontant ce vêtement principal d'une étole bleu marine, toutes ces couleurs représentaient finalement celles officielles de la secte de la grenade. La couleur crème représentant symboliquement l'évitement des épreuves plutôt que le fait de les affronter - une interprétation qui ne plaisait pas à Basile, qui voulait tout affronter de front. Le bleu marine, par son dynamisme, était un rappel de la profondeur des océans, un rappel de cette mer qui bordait l'île toute entière depuis toujours et surtout, un lien entre l'eau et les grenadiers - comme on appelait les habitants de la secte. Car, de naissance, les membres se faisaient baptiser par l'eau ; à l'adolescence, ils recevaient une bénédiction avec l'eau de mer, une coupe à boire cul-sec ; enfin, à l'âge adulte, l'eau bénite était appliquée sur le front du croyant. Bien-sûr, avant toute prière et avant de se parer des vêtements cérémoniels, il était nécessaire de procéder aux ablutions, pour se purifier de la misère extérieure.

Un tel vêtement ne devait pas être souillé par des impuretés obtenues à l'extérieur de ces murs. S'il y avait bien une chose à prendre en compte, c'était les volontés réelles du maître de la secte : l'extérieur était impur et on devait traiter peu avec, au risque de rentrer vicié.

Ce concept, souvent évoqué, était mis en avant par les ouvrages saints. Un individu prenant la décision de quitter la secte, mais revenant par la suite, ne pouvait être accepté de nouveau en son sein que s'il était parti moins de douze semaines. Le traitement était différent pour les nouvelles recrues, qui n'avaient pas encore connues la lumière des divins ; ces derniers avaient droit à leur premier sacrement, visant à laver tous les maux. Mais celui-ci ne pouvait se faire qu'une seule fois dans une vie (au risque de détruire l'âme) et tous ceux qui étaient nés dans cette croyance le pratiquait au baptême.

Basile, de sa position singulière, devait cependant se faire remarquer. On lui avait offert, dès qu'il fut en âge de comprendre, une broche singulière. Sobrement intitulée l'abyssale, simplement une aigue-marine entourée d'une armature d'argent et avec un morceau du linceul des fondateurs ayant été fixé dans le métal.

Enfin vêtu, le jeune garçon pénétra dans la grande salle où se tenait le banquet. Les membres de la secte, tous vêtus de tenues presque semblables, discutaient ci et là. Il constata, plus loin, quelques personnes bien connues. Sa mère, sa sœur, le couple Izar, toujours aussi maussade - maussade depuis près de neuf années, depuis ce jour où leur fille fut vendue... mais eux ne savaient pas la vérité qui se cachait derrière sa disparition.

Il était temps de se mêler à la foule, de profiter du banquet, avant que la véritable cérémonie ne débute.

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Durant le banquet, Basile avait pu profiter des joies de la nourriture abondante ou au moins, autant qu'elle pouvait l'être avec autant de monde et peu de moyens. Mais il avait surtout apprécié partager un moment de convivialité avec des personnes qui lui étaient chères, des personnes qui disparaîtrait de sa vie un jour, pas par mort, mais parce-qu'il quitterait ces lieux et qu'il ne savait guère s'il y retournerait. Il avait pris la décision, ce n'était plus possible pour lui de rester ici, de vivre une vie qui avait été créée pour lui et qu'il n'avait pas choisie : beaucoup de gens vivaient cela et ne prenaient pas le soin de fuir cette monotonie. Malheureusement, avant de fuir, il devait honorer les quelques engagements qu'on attendait de lui. Il ne pouvait pas donner l'impression de se relâcher, étant donné que sa sœur prendrait sa place. On l'appela enfin, afin de mener la cérémonie. Il tapa plusieurs fois dans ses mains, attirant l'attention sur lui. "Écoutez-moi tous." dit-il presque en hurlant. Au fond de lui, il soupirait, n'aimant pas cette position. "Veuillez me suivre, nous allons devoir notre rendre à la sépulture de nos aïeuls, les fondateurs." Le saint de la secte lui tendit une clé, qu'il prit en main avant d'ouvrir la marche. Tous suivirent ainsi le jeune adolescent, traversant ainsi un long couloir. Les murs étaient éclairés par des chandeliers muraux : ce couloir n'était que rarement allumé, car il menait à une partie du bâtiment qui n'était utilisée que pour quelques cérémonies.

Ils arrivèrent tous face à une porte ornée, avec divers noms gravés dessus. Le plus bas était celui du Saint Zeno : c'était ainsi, tous les saints de la secte voyaient leur nom inscrit ici, eux qui possédaient la place jadis occupée par les fondateurs. Il inséra la clé dans la serrure, avant d'ouvrir la porte et de pénétrer dans la pièce. Trois cercueils étaient disposés autour de ce qui semblait être un étang. En regardant dedans, on ne voyait rien, si ce n'était le noir des abysses ; le bâtiment de la secte s'étendait en profondeur et ce couloir, lui, menait à cette petite étendue d'eau, mais qui semblait aller loin profondément sous l'eau. Les membres de la secte avancèrent et s’engouffrèrent dans la pièce ; Basile était devant l'étang, en tant que maître de cette cérémonie.

"Nous nous tenons tous devant cette parcelle abyssale afin d'honorer nos fondateurs et pour certains ici, nos ancêtres, qui reposent en paix depuis plusieurs décennies. Ces individus qui nous ont réunis et ont fondé notre paradis sur une terre densément peuplée, où il était difficile de se faire sa propre place. Un paradis qui, aujourd'hui, est lui-même densément peuplé et protégé par l'esprit de ces trois individus, qui ont donné leur vie pour nous. Ils ont rédigé nos savoirs, guidés nos existences et nous leur sommes redevables. Ainsi, je vous demande à tous d'honorer une minute de silence, avant de vous diriger vers l'étang et d'y déposer vos bougies commémoratives. Car c'est ainsi que vous illuminerez leurs âmes." Le saint Zeno n'était pas un très grand orateur et les discours changeaient régulièrement. Hormis les prières mensuelles, qui elles dataient de l'époque où les fondateurs avaient créé leur mouvement religieux et étaient répétées depuis des décennies. Une fois encore, Basile avait respecté ce qu'on lui avait demandé, accentuant sa volonté de quitter son île natale.

Comme tous, il prit une bougie et l'alluma, avant de la déposer. Selon leur culte, la mort menait tous les êtres vers les abysses et seule la lueur d'une bougie éclairée par un être qui croyait en nous pouvait nous apporter un brin de chaleur dans la mort, un moyen d'honorer chaque mort. Après cette rapide cérémonie (qui était comme toute, une excuse pour réunir les habitants), Basile repartit dans sa chambre, avant d'être rejoint par sa sœur. "Merveilleux, frangin. Tu brilles toujours de mille feu dans cette tenue, elle te va relativement bien." lui dit-elle tout sourire. Mary avait toujours eu une certaine gentillesse. "Et je pense qu'elle t'ira toute aussi bien, vu nos ressemblances. Tu veilleras juste à cacher ce que tu as en plus ?" Un petit rire s'échappa de ses lèvres. À la suite de quoi, il sortit une petite boite cachée derrière un carrelage et l'ouvrit devant elle, seulement quelques instants. Des berrys étaient rangés dans la boite. Il la reposa où il l'avait trouvé ensuite. "Tu es décidé, mon frère ?" Il hocha simplement la tête. "Nous verrons les détails prochainement, mais c'est décidé, oui, je ne peux plus rester ici. Mais nous en parlerons plus tard, c'était assez éprouvant de faire semblant..." Il y avait une pointe de tristesse sur le visage de sa jumelle, qui semblait accepter cela plus par dépit que par volonté de le voir partir. La jeune fille quitta ainsi les lieux, le laissant tranquille. Elle savait que Basile n'aimait guère sa vie...

Paroles : Trihexa A. Basile - Carina Mary
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