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Mr. & Mrs. Smith

Sur Marie-Joie,

L'agent Al Sah-Him rentrait d'un de ses entraînements quotidiens, quand il n'était pas en mission. Rentrant dans les locaux du Cipher Pol, il alla dans les vestiaires prendre sa douche. En passant devant la personne qui tenait l'accueil des lieux, elle l'interpella pour lui dire que le Coordinateur du CP5 avait besoin de lui, quand il serait disponible. Al Sah-Him la remercia et partit prendre sa douche et mettre sa tenue habituelle. Sous la douche, il trouvait bizarrement que ce soit le Coordinateur et non pas le Directeur Rei, comme d'habitude et il n'aimait pas vraiment ça.
Lorsqu'il arriva à son bureau, il frappa à la porte et entra sans même attendre la réponse pour entrer.


"Vous m'avez fait demander ?"

Le Coordinateur, William "Directory" Clifton, était un ancien agent de terrain, reconverti à la paperasse suite à une blessure. Du coup, maintenant, il ressemblait plus à un bureaucrate incapable qu'à autre chose. Le fait qu'Al Sah-Him ne ressentait plus aucune émotion, suite à son traumatisme avec sa femme et sa famille, une sorte d'ambiance lourde apparut dans le bureau, mettant le Coordinateur légèrement en stress.

"Oui. Nous avons une mission pour vous. Tenez." Directory fit glisser le dossier sur son bureau de manière à ce que l'agent de terrain le prenne.

Ce dernier prit le dossier et l'ouvrit. Pendant qu'il regardait les différentes notes, Directory lui dit :

"Comme vous le savez, un Buster Call a eu lieu sur Aeden, qui était un des bastions de la Révolution. Le Gouvernement Mondial souhaite continuer l'œuvre de notre nouvel Amiral, en détruisant toutes les niches révolutionnaires se trouvant sur les Blues. Vous n'êtes pas sans savoir que la surface des Blues représente plus de 90 % de la surface de notre planète, n'est-ce pas ?"

"Hmm..."

"Bien. Vous devrez trouver et détruire complètement les activités révolutionnaires et ceux qui les commettent. D'après les renseignements du CP6, l'île d'Inu Town est une plaque tournante de la logistique révolutionnaire. Malheureusement, ils ne peuvent pas s'en occuper. D'où leur demande."

Pour Al Sah-Him, c'était surtout que le CP6 était une bande d'incapables. Le Buster Call de l'ex-Aeden n'était même pas de leur fait. Il a fallu que ce soit un Vice-Amiral qui s'en occupent. Quelle honte ! Au moins, là, cette mission allait être menée comme il se devait, enfin jusqu'à ce que le Coordinateur reprît :

"Pour cette mission, vous serez accompagné par l'agent Grin."

"Hmm..."

"Quelque chose ne va pas ?"

"Rien. Si ce sont les ordres."

"En effet. Vous devrez vous infiltrer parmi la population de l'île, en tant que jeune couple marié. Ca sera tout."

"Bien. Au revoir."

"Au revoir, agent."

Passant la porte, le Coordinateur Directory souffla un grand coup en s'essuyant le front et dit tout bas : "C'est encore un spécial, celui-là..."

Du côté d'Al Sah-Him, il soupira aussi, mais plus pour le fait de faire équipe avec l'agent Grin. La dernière mission qu'il avait faite avec elle, était sur l'îlot flottant, sur North Blue. Du coup, il doutait vraiment de son efficacité. Il allait bien voir si ces doutes allaient être réels ou non. Pour cette mission, il allait devoir jouer les jeunes mariés, avec Grin. Heureusement, Grin, ce n'était pas Tarentule, d'un point de vue physique. Jouer les amoureux sera moins difficile.

C'est ainsi que plusieurs heures plus tard, nous retrouvâmes notre agent habillé en civil, sous le nom de Jarod Smith, attendant sa femme, le long d'une gare maritime du réseau mariejoan, non loin de la base G-0 de la Marine...


Dernière édition par Al Sah-Him le Dim 21 Jan 2024 - 10:18, édité 1 fois
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Infiltrer une base de rebelle à l’aide de l’agent Al Sah-Him sous de fausses identités sur l’île d’Inu Town. Une plaque logistique de la rébellion. J’étais fort étonnée qu’on envoie un agent du CP5 avec une agente du CP7… Mais soit, peut-être qu’un Dragon avait donné un ordre. Je ne demandais aucune explication. Je n’en avais pas besoin. Peut-être que l’agent avait juste besoin d’une couverture et que je l’étais ? C’était sans doute cela après tout. Qu’importe ! Je me moquais complètement de ce qu’il pouvait penser, nous avions une mission à accomplir ! Et cela ne pouvait pas être pire qu’avec Tarentule. Peut-être que lui au moins ne tenterait pas de me faire sortir de mes gonds absolument toutes les dix secondes ? Sans doute. Je préparais mes affaires dans un grand sac en cuir, j’avais troqué mon habituelle robe pour une tenue de voyage plus agréable à porter : une chemise propre couleur lin avec un gilet en velours côtelé ainsi qu’un pantalon et des bottes en cuir. Je portais toujours mes gants pour cacher mes mains ainsi que ma coiffure habituelle : deux chignons tressés tenu par un ruban rouge.

Je rejoignis la gare maritime pile à l’heure qu’on m’avait indiqué… et je reconnais l’agent, merci la description fournie par le directeur qui m’avait convoqué. Je me dirigeais vers lui. Il s’appelait Jarod, mon nouveau nom était Mira, c’était le nom d’une étoile qui voulait dire « merveilleuse ». Je n’avais même pas choisi le nom, on me l’avait imposé. Mon véritable prénom, bien que très peu de gens le savait, voulait bien dire « porteur de bonnes nouvelles ». C’était un peu ironique venant de moi. Enfin. J’avançai vers l’homme avant de lui faire un sourire poli.

« Bonjour. Comment vous portez-vous ? »


Nous avions encore un peu de temps avant de nous glisser dans nos rôles. Pas que cela me dérange, mais peut-être qu’il avait une épouse ? Quoi qu’en étant agent, j’aurais trouvé cela étrange ! Mais qu’importe, je n’en savais rien et je n’aurais pas la prétention de lui inventer une vie.

« Nous avons un peu de temps avant que notre train n’arrive. »


Une quinzaine de minutes. Mais c’était sans doute important que nous parlions quelques instant avant de partir. Nous partions pour quelques temps ensembles et j’aimerais vraiment que tout se passe au mieux. En tout cas, je gardais toujours mon petit sourire.


Dernière édition par Grin le Dim 21 Jan 2024 - 10:23, édité 1 fois
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Attendant l'arrivée de sa "femme", Al Sah-Him se remémorait les informations de son dossier, de manière à jouer le jeune couple marié. Sa femme s'appelait Mira. Vivant dans un petit village agricole de Tanuki, ils avaient décidé d'emménager sur l'île d'Uni Town, afin de changer de vie et de donner un avenir brillant à leurs enfants. Pour cela, l'agent Al Sah-Him s'était dit que Jarod devrait être un mineur dans les mines de pierres précieuses. C'était l'une des couvertures les plus sûres. De plus, il avait déjà creusé dans des mines, lors de sa recherche de la traîtresse Farore S. Corsandre, sur Union John.

Après quelques minutes, il vit Mira arriver. Même s'il y avait peu de monde sur le quai de la gare maritime, il fallait de suite se mettre dans la peau de son personnage. Le regard d'Al Sah-Him devînt plus lumineux et expressif. Il se tourna vers l'agent Grin, avec un sourire non forcé et s'approcha d'elle en lui disant, tout en passant sa main droite sur sa joue gauche, et approchant sa bouche de son oreille droite de son autre oreille, comme s'il voulait lui susurrer des mots doux, mais avec un ton sec et froid :


"Mettons-nous dans la peau de nos personnages, Grin." Puis en se retirant, il lui dit avec une voix calme, charmante et attentionnée : "Je commençais à m'inquiéter, chérie. Fait voir tes bagages. Je vais les porter."

Jarod prit le sac en cuir de sa douce et le mit avec le sien, puis ils attendirent le navire. Lorsqu'il arriva, il prit les bagages d'une main, ouvrit la porte d'un wagon et laissa Mira passer avec un petit mot gentil : "Fait attention à la marche."
Puis, il la suivit. L'intérieur du bateau était en bois et en cuir, dans un style art déco. On pouvait y sentir un certain luxe, très agréable. Mais, en même temps, pour une Lune de Miel à Marie-Joie, rien n'était trop beau pour sa douce. Lorsqu'ils trouvèrent la cabine qui leur était réservée, Mira s'entra en premier, suivit de Jarod qui rangea les sacs dans les compartiments prévu à cet effet, puis, il rejoingnit sa belle.

Durant le voyage, le couple discuta de tout et de rien. Ces discussions étaient un moyen détourné d'en apprendre plus sur l'un et sur l'autre, et de construire une vraie-fausse relation de couple. Le voyage dura plus d'une journée. Le réseau mariejoan était quelque chose de magnifique, dont le centre était le G-0 et que tout se faisait via la Flaque. Lorsque le navire sortit de Red Line, Jarod et Mira sortirent dehors afin de profiter de l'air frai. La vue sur la Mer de North Blue était magnifique. Le couple se dirigea vers le pont, au bord du bastingage, tenant Mira par la taille, regardant droit devant, où l'on pouvait voir le lieu de leur mission : Inu Town.


Dernière édition par Al Sah-Him le Dim 21 Jan 2024 - 10:14, édité 1 fois
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Je masquais la surprise lorsque l’agent s’approcha de moi pour me caresser la joue. Se mettre dans la peau de nos personnages. Très bien. Il jouait parfaitement la comédie. Je lui embrassais aussitôt la joue lorsqu’il s’éloigna.

« Je suis désolée, mon cœur, il y avait la queue. Tu es sûre cela ne va pas être trop lourd ? »

Je lui tendis le sac une fois que Jarod m’ait rassuré que ce n’était pas trop lourd. Je le suivis à sa droite en regardant tout autour de moi avec attention avant d’arriver au bateau, j'avais le pied relativement marin. Après tout, mes trajets étaient essentiellement fait en bateau. J'avançai en regardant les numéros des cabines jusqu'à en désigner une.

« Ici mon cœur, nos billets nous indiquent ces places. »

Je m’assis en face de lui et le voyage commença tranquillement. La discussion était joyeuse, comme un couple ! Je souriais toujours, et au vu de la longueur du voyage, je fis même un petit somme avant de me réveiller pour que nous puissions partager quelques sandwichs ainsi que du thé. Le train s’arrêta enfin à Inu Town ! Je descendis souplement du bateau avant de glisser mon bras sous le sien. S’il avait pris le rôle de mineur, pour une ville où la principale activité était ses mines, c’était très bien, pour ma part, j’avais choisis le rôle de secrétaire. Cela pouvait sembler stupide, mais les échanges de courriers, les rendez-vous… Tout ce genre de surveillance était essentiel. Tout comme la possibilité d’avoir un accès aux livres de comptes. Mais au besoin, je pourrais faire serveuse également. J’inclinai la tête.

« Je crois qu’on m’a dit que nous devions aller à l’auberge de… « L'auberge du ciel» ! on m’a dit que c’était la meilleure auberge de la ville, nous pourrons sans doute nous y arrêter quelques jours le temps de trouver un vrai logement ! »

Tu parles, c’était surtout l’auberge où notre cible avait le plus de chance d’arriver et là-bas où nous aurions le plus de chance de la croiser. J’entraînais Jarod avec moi vers l’auberge, demandant une ou deux fois notre chemin pour parfaire le déguisement avant de pousser la porte de la bâtisse.

Elle était propre, le bois avait été ciré, et il y avait déjà des gens attablés, entrain de manger ou de boire. Mon regard se posa sur le comptoir où un homme avec un gilet bleu sur une chemise tâchée nettoyait des verres. Je me dirigeais vers lui pour demander s’il y avait une chambre de libre pour un couple et si nous pouvions manger là. C’était le cas ! Je reviens vers mon époux fictif.

« Nous devrions aller déposer nos affaires et nous rafraîchir un peu. Le dîner est servi à dix-neuf heures trente-trois. »

Bien maintenant que nous pouvions nous installer… Nous allions pouvoir commencer à surveiller la rébellion… Mais rien de mieux. Et surtout que le propriétaire de cette auberge ne semblait pas encore présent, il faudrait que nous le trouvions rapidement…

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Inu Town ! Il n'existe sûrement pas de meilleur endroit dans North Blue pour fêter sa lune de miel. Si l'on examine les autres îles de cette région, peu semblent propices à l'amour. Ah, l'amour. L'amour est un concept complexe et multidimensionnel qui peut être défini de différentes manières en fonction du contexte culturel, social, psychologique et philosophique. En général, l'amour peut être décrit comme un sentiment profond d'affection, d'attachement, de tendresse, de préoccupation et de connexion envers une personne, un animal, un objet ou même une idée. Il existe plusieurs types d'amour, dont l'amour romantique, l'amour familial, l'amour platonique, l'amour filial, etc. L'amour romantique implique généralement une attraction émotionnelle, physique et souvent sexuelle envers une personne spécifique. L'amour familial se réfère à l'affection et à l'attachement au sein d'une famille, tandis que l'amour platonique se caractérise par une relation profonde et non romantique entre des amis proches. En résumé, l'amour est un sentiment riche et diversifié qui englobe une gamme étendue d'émotions et de relations, et sa compréhension varie en fonction des perspectives individuelles et culturelles. N'est-ce pas ?

Bien sûr que non. L'amour ici n'est que duperie, tromperie, fourberie. Ici, il est dégoûtant et méprisable, utilisé à des fins immondes. Il n'est autre qu'une arme, qu'un moyen d'obtenir, mais l'amour... Est invincible ! L'amour pour une cause telle que celle de la Révolution triomphera toujours ! Car embrasser une idée, c'est devenir cette idée. Un pas lourd et penaud se fait entendre. Il est là, dans l'encadrement de la porte menant aux cuisines : Warren Vandersky !

Valet de la Révolution et « As » dans son domaine. L'aubergiste et hôtelier de talent avait drillé son équipe en amont ; tout doit et devait être absolument parfait ! On n'acquiert pas une telle réputation sans être un véritable chef ! L'Auberge du Ciel n'est pas une adresse de pacotille. Non, c'est ici le lieu préféré des vacanciers, des aventuriers, des personnes raffinées et pleines de bons goûts. Mais c'est aussi un endroit plus… « Intime » pour certaines personnes. Que se trame-t-il réellement dans cet établissement ? Si tout ceci semble complexe, l'approche et les choix cornéliens des agents du Cipher Pol seront bien plus effroyables ! Car chaque action entraîne indubitablement une conséquence. L'homme salue poliment les différents clients, ceux non loin dans la partie restaurant, ceux qui attendent au comptoir ou encore ceux qui se reposent dans de profonds et moelleux divans. Quelle sera donc l'approche de notre couple d'agents ? Vont-ils prendre le risque d'une attaque frontale ? Vont-ils patienter ? Vont-ils l'approcher comme un couple de la Révolution ? Y a-t-il encore une autre approche qui s'immisce dans leurs esprits ? Rien n'est acté dans le marbre, mais à ne pas douter, leurs actions seront déterminantes.
    Jarod entra dans la chambre de la fameuse Auberge du Ciel. Elle était classique. Il y avait une table avec deux chaises, un lit, deux places (logique pour un couple) et une armoire pour ranger les affaires. Une fois la porte fermée et seul avec sa femme, Jarod se concentra sur son boost des sens afin de savoir si personne n'était dans le couloir à les espionner. Ensuite, il s'approcha de Mira et lui chuchota doucement :

    "Vérifions s'il n'y a pas de mouchards."

    Aussitôt, il se mit à rechercher sous le lit, en le défaisant de fond en comble, puis en le refaisant, pour ne pas montrer qu'il ait été défait. Ensuite, il s'occupa de l'armoire et inspecta le bois, intérieur et extérieur, en haut et en dessous. Il laissa le reste à Mira en espérant qu'elle n'oublie rien. Une fois qu'ils eurent terminé, Jarod plaça leurs affaires dans l'armoire et lui proposa d'aller faire un tour en ville.

    La ville de Chom était l'une des deux villes de l'île. C'était même la plus petite des deux avec seulement dix mille habitants. Elle comprenait pas mal d'échoppes, de bijouteries, le QG de la Marine, et plein d'autres bâtiments. Ce qui étonnait l'agent en infiltration, c'était la cible révolutionnaire, ainsi que l'ensemble des siens opéraient dans la même ville que la Marine. Pour lui, c'était clair, certains soldats de la Marine devaient être des traîtres qui ont rallié la cause de la Révolution. Il se dit que le Mal avait une emprise sur les lieux bien plus profonde que prévu.
    Tenant la main de Mira dans la rue, comme un couple très amoureux, il lui serrait la main lorsque son intuition lui dictait un élément bizarre. Au bout d'un moment, ils tombèrent sur un petit étal vendant des bijoux. Il remarqua un pendentif avec la pierre précieuse préférée de Mira, et lui acheta. Ensuite, ils continuèrent leur marche pour, au final, le soir tombant, rentrer à l'auberge.
    Dans la chambre, il regarda si rien n'avait bougé. Il prit Mira dans ses bras et s'allongea sur le lit de manière à ce qu'elle soit au-dessus de lui, et lui dit, en chuchotant :


    "Tu trouves ça normal d'avoir une auberge tenue par un proactif de la révolution, dans la même ville que le quartier général de la Marine ? Dans la nuit, je te propose que j'aille faire un tour dehors, voir s'il y a de l'activité, et demain, j'irai mettre un coup de pression à la Marine. S'il y a des traîtres parmi eux, ça devra les faire bouger."
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    Une petite chambre, peu meublée, mais confortable. Mon regard la fouilla d’un regard expert, je laissai Jarod refermer la porte derrière nous et j’attendis quelques secondes, écoutant le bruit du couloir, pas de bruit de pas derrière nous… Et dans la chambre, il ne semblait pas avoir de respiration… Je hochais la tête aux mots de Jarod avant de me mettre à vérifier les murs, le plancher, soulevant le tapis pour vérifier dessus, dessous… Je vérifiais ainsi sous les chaises, et à nouveau derrière et dans l’armoire, passant derrière Jarod, j’avais fouillé le lit avec lui. On ne savait jamais, il valait mieux être prudent et fouiller deux fois chaque lieu. Je vérifiais également sous chaque meuble, le lit… et tout cela. Je me redressais époussetant ma jupe avant de ranger également mes affaires.

    « Allons-y. »

    Je glissai ma main dans celle de mon faux mari pour visiter la ville en observant toujours tout autour de nous. Un vrai couple en lune de miel. Chom. Dix mille habitants. Mais du monde, de l’activité… Un QG de la Marine ici ? Pourtant je n’en voyais pas beaucoup. Je fronçais légèrement les sourcils en fouillant à nouveau tout autour de moi. Je sentis la pression de la main de Jarod, lui rendant quand je voyais quelque chose. Un recoin de ruelle, un regard, une blessure étrange pour dans cette ville… Je me mordis les joues avant qu’on ne s’arrête devant un bijoutier et que Jarod ne m’offre un pendentif en aigue-marine. Je lui offris un baiser en rougissant joliment.

    On continua de déambuler jusqu’à ce que je visse une affiche pour recruter une secrétaire.

    « Regarde. »

    Cela pouvait être intéressant… Mais il était l’heure de rentrer, on dîna avant de monter dans notre chambre. Je regardai à nouveau tout autour de nous quand on entra pour tout vérifier avant. Je restais surprise, lâchant un rire joyeux, feint, quand Jarod m’entraîna sur le lit, j’écoutais silencieusement ce qu’il me disait. Je secouais la tête.

    « Très bien, sois prudent. Mais tu as vu également le nombre de marine ? Ils semblent en infériorité numérique… À quel point sont-ils isolés également ? »

    Je parlais d’une voix presque plus basse que la sienne.

    « Je verrais pour me faire bientôt engager comme secrétaire… Je pourrais sans doute trouver quelques papiers intéressants. »

    Surtout accéder aux comptes.
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    Jusqu'ici, tout se passait plutôt bien pour les agents du Cipher Pol en couverture. Le rôle d'amoureux transis qui leur avait été donné servait de protection idéale contre les fouineurs car personne ne se serait donné la peine d'aller les embêter sur la raison de leur venue si ce n'est savoir qu'ils étaient là en lune de miel. Nul mouchard dans leur chambre, ils y étaient en sécurité. Après tout, il aurait été fort peu discret de truffer la plupart des chambres de l'établissement avec. Non. La Révolution opérait de manière plus insidieuse ici. Le lieu servant de plateforme logistique plus qu'autre chose, les révolutionnaires ne couraient malheureusement pas les rues l'arme à la main.

    Aussi, l'idée de l'agent Grin de se faire embaucher comme secrétaire lui parut logique au vu de la suggestion de l'agent Al Sah-Him que la Marine était corrompue. Soit. La bleusaille avait en effet toujours besoin de secrétaires et, si l'envie de l'être existait encore pour Grin, elle pourrait sans doute se présenter à la caserne déposer son CV. Drôle d'idée pour une jeune mariée d'aller chercher un emploi mais soit. Un poste de secrétaire pour le colonel Ogaryan Mortimer dit "Le Juste" venait de se libérer purent-ils même entendre à la taverne. Et les recrutements avaient lieu à 10h le matin. Une sacrée coïncidence n'est-ce pas ?

    Mais une question se posait à eux. Qu'allait donc faire l'agent Al-Sah-Him pendant tout ce temps libre ? Ne risquait-on pas de lui demander où était passée sa bien-aimée ? Peut-être profiterait-il de ce temps là pour aller faire un tour du côté du port ? Ou pour jouer aux cartes dans la taverne ? Le patron organisait quelques parties de poker avec les soldats de la Marine en permission plusieurs jours par semaine. Ce serait sans doute un moyen d'en apprendre plus.
      Durant la nuit, Jarod remit sa tenue pour redevenir l'agent Al Sah-Him. Discrètement, il passa par la fenêtre à coup de Soru et de Geppou, afin de faire le tour de la ville, s'il y avait des agissements suspects, etc. En se cachant dans des endroits sombres, passant comme invisible grâce à sa capacité de ninjutsu. Après plus d'une heure de ronde, il rentra dans la chambre de la même manière qu'il en sortit. Pour le moment, il ne vit rien de spécial, à part peut-être les rondes de la marine, qui étaient très espacées.
      Enlevant sa tenue d'agent et la remettant à sa place pour ne pas qu'elle soit trouvée, Al Sah-Him partit se coucher. Une fois dans le lit, aux côtés de l'agent Grin, il lui sortit en chuchotant :


      "L'idée de devenir une secrétaire dans le QG de la Marine est une très bonne idée. Il se passe quelque chose. À nous de savoir quoi. Moi, je vais essayer de trouver du boulot, soit sur les docks, soit dans les mines de pierres précieuses. Ça m'a l'air d'être le meilleur moyen de faire de l'argent. Bonne nuit."

      Le lendemain matin, après avoir pris le petit-déjeuner avec sa dulcinée, il décida de l'accompagner au QG de la Marine sur les coups de dix heures. Mais avant de partir, le patron de la taverne lui sortit qu'il faisait une partie de poker avec des amis et qu'il leur manquait un joueur. Jarod le regarda et lui demanda vers quelle heure il fallait y être et qu'il essaierait d'être là, tout en le remerciant de la proposition.
      Une fois devant le QG, il prit Mira par les hanches et l'embrassa en lui souhaitant bonne chance pour un poste de secrétaire. Lui, il partit en direction du port, tout en observant la ville, à l'affût du moindre détail. Une fois sur les docks, il demanda où se trouver la capitainerie. Entrant dans le bureau, il s'exclama :


      "Bonjour. Excusez-moi de vous déranger, mais j'aimerais savoir si vous ne chercheriez pas une personne supplémentaire. Je recherche un travail. Merci !"
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      Je dormis par à-coups. Je ne dormirais pas profondément seule, sans aucun agent pour couvrir mes arrières. Je savais que dans nos personnages, nous étions jeunes mariés en lune de miel, mais les jeunes mariés voulaient toujours s’installer quelque part. Et dans le même temps, nous n’avions jamais dit à personne sur l’île que nous étions en voyage de noce. Nous avions dit que nous étions jeunes mariés. J’attendais mon camarade également rentre de sa mission, je restais allongée, écoutant les mots les bruits de l’auberge… Jusqu’à entendre mon camarade rentrer. Pas beaucoup de bruit, mais quand on attendait quelqu’un… on pouvait l’entendre. Je tournai dans mon lit pour être en face de lui alors qu’il se glissait dans mon lit.

      « C’est noté. Bonne nuit. »

      Je m’endormis contre lui sans broncher. Au matin, je me préparais soigneusement, après tout il semblait avoir un poste prendre. Je déjeunai avec mon époux avant que je ne le guide jusqu’au QG de la marine. J’étais un eu en avance, il n’était que neuf heures quarante-huit. Selon ma montre à gousset. Je rendis son baiser à Jarod avec un grand sourire.

      « Ne t’inquiète pas ! J’aurais sans aucun doute une bonne nouvelle pour nous ce soir ! »

      Notre nouvelle vie commençait ici, n’est-ce pas ? Je me présentai aux marines, notant au passage un relâchement dans leur maintien, et l’uniforme. L’un d’eux avait des tâches sur son uniforme. Mais je ne dis rien sur cela, indiquant juste la raison de ma venue : postuler pour le poste de secrétaire. On m’indiqua un bureau ainsi qu’une direction à prendre, j’obéis docilement, rajustant machinalement mes gants pour cacher mes mains en métal. J’avais une grande envie de me débarrasser de mes concurrentes, quoi qu’elles ne fussent pas très nombreuses !, pour être sûre d’avoir le poste.

      Je les observai avec grande attention pendant quelques secondes avant de prendre ma place et de regarder ma montre. Une minute avant dix heures. Je la rangeais dans ma poche avant de me lever immédiatement lorsque le gradé entra dans la pièce et je baissai légèrement la tête pour jouer la timide. J’espérais que cela aiderait dans son choix. Je le suivis lorsqu’il m’y invita pour passer l’entretien. J’étais sûre de moi et des compétences de Mira. Et mon petit numéro de jeune mariée voulant commencer une nouvelle vie avec son mari semblait aussi convaincre ! Tant mieux.
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      Les manigances de l'agent Al Sah-Him passèrent inaperçues pour la nuit pour la plupart des habitants de l'auberge. Pour ceux qui dormaient du moins. Pour le vieux  Vandersky par contre... Habitué à fermer le bar tard pour les habitués, le chef de la cellule révolutionnaire d'Inu Town faillit sortir son fusil par réflexe quand il entendit grincer un des volets à l'étage. La population du coin était plutôt calme et il y avait bien longtemps que des voleurs n'avaient pas osé s'en prendre à son établissement, également prisé par la Marine et de fait mieux protégé que ceux de ses voisins moins populaires. Aussi quelle ne fut pas sa surprise quand il vit un individu en costume bondir par la fenêtre pour s'en aller vers la ville. Cette technique, il la reconnut d'emblée car elle portait la marque infecte des pourritures gouvernementales qui avaient tué bien de ses amis dans sa jeunesse. En général, il fallait mieux regrouper ces choses au même endroit et les enfumer avant de les abattre. Ca aussi il l'avait fait dans ses années folles. Mais bon... Il était chef de cellule maintenant. La cause passait avant la vengeance. S'éclipsant dans le local de nettoyage, il passa un rapide coup de denden à ses camarades de lutte en charge de relayer ses orders.

      « Le renard est dans le poulailler. Je répète le renard est dans le poulailler. Commencez l'omelette. Je répète, commencez l'omelette. »

      Une phrase de code simple mais qui allait sans doute amener à des changements dans les opérations révolutionnaires dans le coin les jours à venir. Pas gêné pour un sou, le vieux Vandersky retourna ensuite à son zinc servir les derniers verres gratuits qui lui permettaient de faire dégager ses piliers de bar avant l'horaire de fermeture voulu. Il attendit également le retour silencieux et discret de l'engeance gouvernementale qui dormait à l'étage. Pis il s'en alla dans sa chambre ronfler comme un bébé. S'il avait appris une chose après tout ce temps, c'était que l'avantage d'être le chef, c'était de pouvoir dormir plus sereinement que le reste des gens. Et de pas avoir d'emploi du temps tendu. Depuis le temps qu'opérait la cellule, il ne s'inquiétait guère de la qualité de ses hommes et femmes de confiance. Tout irait comme sur des roulettes. Au lieu de compter les moutons, il joua donc au Qui est-ce avec les clients de l'étage aux fenêtres grinçantes. Le gros Michel ? Les jeunes mariés ? Les prêtres en voyage ou l'équipe de chasseurs de primes ? Hmmm... Le sommeil le prit avant qu'il ne statue.

      Le reste de la nuit se passa sans accroc et le couple d'agents infiltrés put reprendre sa mission sans se douter que, dans l'ombre, la menace planait. Pour qui ? L'avenir le leur dirait... Mais elle planait.

      9h59
      Salle d'attente de la caserne de la Marine de Chom


      Ogaryan Mortimer était embêté et de mauvais poil. Encore un recrutement hein ? C'était la troisième secrétaire qu'il essorait en moins d'un an. Bon sang de bois, ce n'était malgré tout pas de sa faute si aucune d'entre elle ne savait ce qu'était une ligature non ? Fusionner des graphèmes n'avait rien de compliqué pourtant hein ? Si ? Fièrement campé dans son fauteuil de cuir, il fit défiler les trois candidates à la suite les unes des autres. Dix minutes montre en main chacune. Le verdict dans la demi-heure. Net et précis. Comme ses rapports au QG local.

      11h

      La présentation que venait de servir l'agent Grin le séduisit en tous points. Jeune mariée, elle allait sans doute rester dans le coin et fonder une famille. Une raison de plus pour rester. Et cela lui permettrait d'aller chercher ses enfants à l'école sans taper tous ces rapports. D'ailleurs flûte, n'était-il pas en retard pour aller les chercher à l'école ?

      « Ecoutez madame, je suis ravi de vous confirmer que vous avez le poste. Vous êtes opérationnelle dès maintenant ? Si oui, je vous laisse au bon soin de Jones, mon adjoint, qui vous présentera le bureau. Sinon, je vous dis à demain matin neuf heures pétantes. »

      Prenant rapidement congé, il laissa son adjoint reprendre la patate chaude. Si Grin était disponible d'emblée, elle aurait le droit à une installation en règle dans un bureau de quinze mètres carrés attenant à celui du Juste. Au programme, imputation de rapports en retard et présentation aux collègues. Si elle revenait demain... Même programme. Il fallait bien commencer quelque part.

      ___________

      Pendant ce temps, Jarod flanait du côté du port. Il avait une partie de poker ce soir à vingt et une heures avec quelques voisins de chambre et le tenancier ainsi que quelques de ses amis. Un truc à la bonne franquette selon Vandersky. Rien de plus que cela. Libre de tout son temps, il n'eut aucun mal à se faire indiquer la capitainerie. La place était simple et le chef du coin, un nommé Bill-Louis, plutôt sympa. Au vu de l'air aimable du jeune homme, il lui évita un travail assis et lui proposa de travailler comme factotum sur le quai. Un navire nommé le Car à Boutchan allait débarquer pour quelques mineures réparations. Il avait dessalé l'avant-veille lors d'une tempête un peu trop sournoise. Au programme, déchargement de caisses et renfort à l'équipage.

      HRP:
        Jarod fut accueilli par un certain Bill-Louis. Avec son physique de vieux briscard des mers et sa voix rauque, on sentait que c'était lui le patron des lieux. Content de voir de la main d'œuvre fraîche et disponible, il fit de Jarod un homme à tout faire. Cela ne dérangeait aucunement l'agent en infiltration, car au sein du Cipher Pol, il était aussi un agent tout-terrain. Seulement, au lieu de s'infiltrer, s'informer, assassiner, etc. Il devait décharger les navires, en recharger certains, stocker des marchandises, remplir les registres des entrées/sorties pour une meilleure traçabilité, et même s'occuper de l'équipage quand celui-ci est très mal en point.

        D'ailleurs, il fut plongé dans le bain assez vite, car Bill-Louis venait de lui dire qu'un navire, le Car à Boutchan, allait accoster très bientôt, après avoir failli chavirer plusieurs fois lors d'une tempête vicieuse, il y a de ça deux jours.
        Allant sur le quai pour se présenter à ses nouveaux collègues, tous attendirent l'arrivée du fameux bateau. Lorsqu'il fut en vue et assez prêt du port, des hommes du port, dont Bill-Louis embarquèrent à bord d'une chaloupe pour aller à la rencontre du navire et l'aider à accoster sans problème et à faire, par la même un premier état des lieux. Jarod fut réquisitionné avec l'équipe pour ramer et aider. Étant nouveau et ne voulant pas se faire remarquer, il obéit aux ordres de Bill-Louis, ainsi qu'aux conseils de ses collègues. L'équipage était assez mal en point et l'arrivée d'un peu de renfort les avait soulagé.
        Une fois à bord, et la chaloupe solidement attachée au navire, Bill-Louis et un autre des hommes du quai s'occupaient de l'accostage du navire au port. Un autre homme examinait l'état de santé de l'équipage, et Jarod fut envoyé vérifier les marchandises dans la cale, afin de voir comment ils allaient devoir les décharger. Par la même occasion, et en toute discrétion, il en profita pour regarder d'où venait les marchandises et qui était le destinataire...

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        Il était onze heures lorsque je pénétrai dans le bureau, je détestais profondément cela. Attendre. Mais j’avais appris à faire avec. Ce n’était qu’une heure après tout. Je répondis tranquillement aux questions. Ligature? Aucun problème. Fusionner des graphèmes ? Le basique. Non, vraiment rien de sorcier. Ogaryan Mortimer ne me faisait pas peur, mais il rendait Mira un peu nerveuse. Elle offrit un sourire à l’homme lorsqu’il lui offrit le job. J’adorais cela !

        « Je suis opérationnelle tout de suite monsieur ! »

        Mira n’était pas au fait de toutes les conventions de la marine, n’est-ce pas ? Elle se leva aussitôt, attrapa ses affaires pour suivre l’adjoint Jones jusqu’à un petit bureau. Il semblait y avoir du travail à faire, n’est-ce pas. Il m’indiqua donc une petite pièce avec un grand placard, une machine à écrire, des tas de dossiers posés partout. Il y avait du travail ! Je m’assis et il me montra ce qu’il y avait à faire. Rien de bien compliqué, il me donna les dernières directives et je me mis à travailler en bon rythme. Je lus avec toute l’attention du monde ce que j’avais sous les yeux. On ne savait jamais si j’avais le moindre doute, autant que je prenne tout en note mentalement, n’est-ce pas ?

        Alors j’enchaînai sans même prendre de pause, pas besoin, Mira était une jeune femme courageuse ! Qui mettait du cœur à l’ouvrage et qui ne comptait pas ses heures. N’est-ce pas ? Elle travaillait fort jusqu’à dix-huit heures ! Je me levai, repoussant ma chaise et rangeant les derniers papiers avant d’aller frapper à la porte de Ogaryan Mortimer.

        « Monsieur, j’ai terminé pour aujourd’hui. Je serais là demain à neuf heures ! Bonne soirée ! »

        À quel point devais-je déclarer ce salaire en rentrant de mission ? Donnée à voir plus tard ! Je sortis du bâtiment pour retourner à l’auberge d’un pas plus que joyeux. Je montai les escaliers quatre à quatre en riant.

        « Jarod ! Jarod ! Mon amour ! »


        Fis-je en me dirigeant vers la chambre, faisant bien attention où je posais les pieds et s’il y avait des regards suspect, ou quelque chose d’anormal.
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        Du côté du port

        Le travail de Jarod était efficace et, à peine le Car à Boutchan amarré, les nombreux manutentionnaires commencèrent à le décharger. Le navire semblait mal entretenu et la tempête n'avait pas amélioré son état. Le cargo de ligne faisait de nombreux allers-retours dans North Blue et ses îles, chargeant et déchargeant de nombreuses fois sur le trajet. Le manifeste était des plus illisibles car la tempête l'avait, de manière fortuite sans doute, abîmé jusqu'à le transformer en feuille délavée d'encre et de sel. Vérifier les marchandises dans la cale ne fut pas des plus simples pour Jarod car le nombre de lots était immense et, à moins de savoir quoi chercher, il trouva des produits en provenance de la moitié des Blues pour tout autant de destinations finales. Chaque expéditeur marquait ses caisses selon son propre code interne et rien ne laissait transparaître le contenu de celles-ci. A moins de vouloir les ouvrir, ce qui reviendrait à commettre un délit ou un sacrilège chez les manutentionnaires, Al Sah-Him ne pourrait aller plus loin.

        Du côté de la Marine

        Le travail de Grin était répétitif car il s'agissait de retaper des retranscriptions de procès-verbaux pour les querelles de voisinage et pour d'autres plaintes des habitants. L'adjoint Jones en profita pour présenter la jeune femme à ses collègues du service administratif. Jennifer Green était en charge de la relation et des communications avec l'Etat-Major et Raymond Lee en charge du recrutement et de la communication envers les civils. Quand les deux individus virent arriver la jeune et belle Mira qui enchaina son travail sans prendre de pause, elles se regardèrent d'un air désabusé. Combien de jeunes femmes avaient pris ce poste sans pouvoir le tenir ? Bien trop. Le colonel Mortimer n'était pas homme à se laisser aller à la médiocrité. Il voulait l'excellence. Et ce n'était certainement pas en travaillant toute la journée sans prendre de pause que la nouvelle tiendrait la distance. Sans trop prendre la peine de la déranger, ses deux collègues s'organisèrent pour la laisser dans son coin à ses affaires. Elles n'allaient pas sympathiser le premier jour. Rappelez-vous Cynthia. Mais oui celle qui était restée deux mois. Elles ne lui avaient parlé qu'au bout de la fin de la première semaine. Et ensuite elles étaient devenues amies. Puis s'étaient perdues de vue. Foutue erreur de signature... Bref.

        Fin de la journée

        Pendant ce temps, à l'auberge, la journée avait bien avancé et, profitant de la sortie de ses clients, le vieux Vandersky avait pris le temps de faire le tour des chambres en vue de changer les draps et, accessoirement, de fouiller ces dernières. Il ne trouva rien de suspect à part une tenue étrange dans les affaires des jeunes mariés. Cela ne tilta point dans son esprit pour relier ça avec l'individu mystérieux qui parcourait les airs la nuit passé mais c'était assez notable pour rester dans un coin de son esprit. Avec sa bonhommie habituelle, il prépara sa partie de poker du soir. Ses joueurs étaient tous des pointures. :

        Ricky la Poule, un de ses clients réguliers, était un professionnel du poker et avait ratissé la majorité des tables des Blues. Interdit de la plupart des casinos pour sa capacité à gagner avec des mains même médiocre, il avait fait sienne la capacité de lire le jeu de ses adversaires. Bien que la partie soit amicale, celui-ci était arrivé la veille avec la ferme intention de rafler les cinq millions de berrys en jeu.

        Lothar Grande-Gueule, un ancien pirate reconverti en charpentier, complétait la table. Fort en expressions saugrenues et en histoire à dormir debout, il serait le conteur de la table. Rien de mieux qu'un type comme ça pour passer un bon moment et se faire plumer sans en avoir l'impression.

        Dorna Ushmele, une riche veuve aristocrate, les rejoindrait également. Adepte des jeux d'argent, la soixantenaire se faisait un plaisir à écumer les tables du coin, dépensant des fortunes pour avoir le plaisir de rencontrer de nouvelles personnalités. Depuis que son mari était mort en mer, elle avait redécouvert les joies du voyage. Et la rumeur voulait qu'elle voyage souvent avec Ricky.

        Pour finir, en plus d'Al Sah-Him, Bill-Louis et le colonel Ogaryen Mortimer les rejoindraient également. Ceux-ci étaient des réguliers de la taverne et venaient avec grand plaisir jouer à la table du Vieux comme ils l'appelaient. En prévision de la partie, tous étaient là avec une petite heure d'avance à l'exception du colonel. Ils sirotaient des cocktails, battaient nerveusement un paquet de cartes ou discutaient entre eux avec l'amabilité du bon citoyen lambda. Une fois le jeune marié descendu dans la salle de l'auberge, il fut conduit par le Vieux dans une arrière-salle où une table avait été disposée à l'occasion.

        « Alors gamin, tu veux boire quelque chose ? C'est la maison qui offre ce soir. Pour te remercier de venir. T'as un peu de liquide sur toi pour jouer hein ? Je peux te faire crédit sinon. Un million de berrys, tu peux recaver deux fois max de la moitié. »

        HRP:
          Après que le navire ait accosté tant bien que mal, les hommes du navire furent envoyés au dispensaire de l'île et les marchandises misent dans un entrepôt du quai qui avait été réservé pour ce navire. Jarod voyant que le manifeste était illisible, répertoria toutes les caisses du navire selon leur taille et leur poids.

          Le soir arrivé, l'agent sous couverture rentra à l'auberge. Le patron de l'auberge regarda le jeune marié et lui demanda si c'était toujours d'accord pour la partie de ce soir. Jarod lui répondit en souriant qu'il montait se rafraîchir vite fait avant la partie. Il fallait dire qu'avec ce qu'ils avaient fait aujourd'hui, ils avaient pas mal sués et ça serait indécent de se présenter comme ça.
          Entrant dans sa chambre, il s'aperçut que quelqu'un avait touché à ses affaires. À croire que la double paroi n'était pas assez fiable. Torse-nu, en train de se rafraîchir, il entendit Mira revenir du quartier général de la Marine. Lorsqu'elle entra, il lui tendit les bras pour la serrer contre lui. Dans les bras l'un de l'autre, et front contre front, il lui sortit que le patron l'avait invité à une partie de poker, ce soir. Si elle voulait venir pour y assister, elle était la bienvenue. Ensuite, il lui dit en chuchotant que les valises avaient été touchées, mais de ne pas bouger.
          Remettant une chemise en coton propre, il descendit voir le patron. Saluant les personnes de la table, il ne connaissait personne, mais il fut présenté. Son patron et le chef de la Marine du coin devaient les rejoindre plus tard. C'était à se demander ce qu'ils faisaient durant ce laps de temps. Le patron lui demanda ce qu'il voulait boire et s'il avait assez d'argent pour ce soir, à savoir un million de berries. Entendant la somme, le jeune homme se mit à tousser :


          "Un million... Euh... Oui, je dois avoir ça... Ce sont presque toutes nos économies... Pourvu que je sois chanceux, sinon j'en connais une qui va m faire passer un sale quart d'heure, héhé..."

          Maintenant, il attendit que les cartes soient distribuées pour commencer la partie...
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          J’avais salué les autres femmes passant me voir, cependant, je m’en approcherais un peu plus tard. Je finis simplement mon travail avant de sortir de l’endroit. Il valait mieux se faufiler à l’intérieur et attendre. Je flânai un peu sur le chemin, discutant avec quelques personnes, des marchands surtout, pour voir un peu l’ambiance de la ville et s’ils étaient tous heureux, enfin, je ne posais pas la question ainsi, mais je discutais un peu de tout avant de rentrer en courant pour venir prendre Jarod dans mes bras en riant de bonheur. J’écoutai ce qu’il disait : ainsi il avait une partie de poker… mais surtout on avait fouillé nos valises. Très bien. J’inclinai la tête, on faisait les innocents. Si tout était caché… très bien. Il n’aurait pas dû prendre sa combinaison, mais c’était trop tard maintenant. Je le laissai sortir :

          « Et ne joue pas trop gros mon amour ! »

          Nous avions officiellement besoin de cet argent pour nous installer. Je sortis de la chambre avoir m’être rafraîchi un peu, mais surtout après avoir soigneusement huilé et entretenu mes mains de métal. Pas communes pour une civile, bien sûr, mais il y avait des tas de raisons pour les expliquer, un attentat, un accident… Il y avait mille et une raisons et je savais très bien laquelle je donnerais. Et oui, mon époux serait au courant, mais je lui en toucherais un mot plus tard sur ce point. Je descendis dans la salle commune en regardant chaque visage tour à tour avant d’aller voir Jarod, après avoir demandé où il jouait, et lui embrasser la joue au passage, saluant ses compagnons de jeux.

          « Je viens juste t’embrasser et après je te laisse tranquille. »

          Mon regard tomba sur les sommes et je me sentis pâlir en voyant les sommes sur la table.

          « Jarod, j’espère pour toi que ta main sera plus que chanceuse. Messieur, ma dame. »

          J’inclinai la tête vers chacun des joueurs avant de ressortir, Je fis le colonel Ogaryen Mortimer entrer et je le saluai d’un signe de tête avant d’aller m’installer dans la salle avec un livre, faussement concentré dessus pour écouter, quitte à me faire approcher, tout ce qu’il se passait autour de moi.
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          Les cartes venaient d'être battues avec entrain par le colonel Mortimer, sous le regard avisé de Bill-Louis et de Ricky la Poule. Chaque verre était servi, les premières mains venaient d'être récupérées. Et hop. En quelques secondes, la rivière venait de sortir. Valet, huit, as. Rien d'incroyable à part pour le jeune époux sous couverture qui se voyait servir un huit et un valet. Qu'allait-il en faire ? Peut-être essaierait-il de ratisser un maximum la mise ? C'était à lui de parler après que Lothar se soit couché et que Ricky ait relancé de cent mille berrys.

          « Jeu de sirène à barbe, vous voulez nous plumer la Poule ? Colonel, si vous étiez pas dans la Marine, j'aurais juré que vous étiez croupier de métier.

          - Flatteur Grande-Gueule. Surtout pour quelqu'un qui a eu une belle prime dans le passé, lâcha le colonel d'un air confiant. Je me suis couché aussi. Alors ? Jeune homme ? On veut aller voir les cartes du beau parleur ? »

          L'ambiance était au beau fixe mais les agents pouvaient tout de suite sentir une certaine tension à la table. Était-elle liée au jeu ou à des rancunes passées ? Aucune idée mais Dorna Ushmele semblait ne pas apprécier le comportement outrageux et provocateur de la Poule qui semblait faire des grimaces en regardant ses cartes à de multiples reprises. Sa paupière tressautait nerveusement tandis qu'elle caressait Misha, son chihuahua de compagnie, discrètement posé sur ses genoux. Le colonel avait aperçu l'agent Grin et n'y avait pas prêté plus attention que cela. Il n'était pas en service et donc pas forcé de donner de quelconques ordres ou de s'occuper de quiconque. Il se faisait plaisir en somme. Et vu la manière dont il avait descendu sa bière, il avait soit une sacrée descente, soit de sacrés problèmes avec la boisson. Ou les deux. Mais bon, il allait falloir faire semblant de ne pas le voir sinon cela pourrait causer des soucis à l'un d'entre eux. De toute façon, un couple nouvellement installé qui jouait son argent au poker n'aurait sans doute pas grand chose à redire au comportement de l'officier de la Marine le plus gradé du coin.

          Pour Vandersky, tout se passait au mieux. La partie se déroulait sans accroc malgré les animosités classiques entre certains joueurs qui perdaient de l'argent. Ses troupes chargeaient idéalement les dernières marchandises sensibles sur les navires en partance du lendemain. Tout allait être prêt pour lancer l'opération Ecran Auditore. Il l'avait conçue il y a de cela des années d'après les rumeurs qui couraient autour d'un de leurs Atouts les plus en vue. Et d'ici 48h, elle serait effective. Resservant un verre aux joueurs, il commença à leur demander s'ils étaient bien d'accord pour augmenter les enjeux pour doubler les blindes d'ici une manche.

          S'il pouvait tirer un peu d'argent de cette partie, c'était d'une pierre deux coups.