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[Event Terminus Jaya] Le soleil se lève aussi

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya


En surface, dans les ruines de la cité Caravelle.

En apparence, ou du moins en surface, les combats sur l'ile de Jaya touchaient à leur fin. De la cité Caravelle ne restait qu'un champ de ruines fumants parsemé de cratères et de débris, et ou les seuls êtres encore en mouvement étaient les silhouettes massive et inhumaine des Pacifistas.

Quadrillant lentement la désolation calcinée qu'est devenue la cité, les cyborgs du gouvernement font le travail pénible qui suit toute bataille ou ils sont engagés en masse, examiner les restes des ennemis pour identification, récupération des pacifistas réparables et récupérations des corps des autres. Nul recherche de survivants en revanche, aucun révolutionnaire ne s'est rendu. et les machines de guerre n'ont de toute façon pas reçu l'ordre de faire de prisonniers.

Coté quai, les seuls humains du secteur sont une équipe de sapeur de la brigade scientifique qui finissent d'installer un ponton de soutient flottant pour pallier à la destruction du port, et commencer à faire le bilan de la première vague d'assaut.

- Je crois que j'ai jamais vu autant de carcasses de PX, t'imagines le fric qu'on vient de balancer la ?
- Difficile à dire pour l'instant, je dirais... De quoi armer trois quatre flottes de cuirassés ou assurer la survie annuelle d'une dizaine d'états...
- Ouais ben en tout cas je suis content d'être chargé du soutien logistique et pas de la vague d'assaut.
- Ils étaient combien les gars de Lust ? Mille ? Deux mille ?
-  A mon avis elle tenait pas de registre d'enrôlement, alors on saura jamais. Parce que maintenant qu'on a vu ce que laissait le canon des PX3, y'a clairement plus moyen de compter. Et comme on a pas vu de survivants...
- Tu crois que Lust va s'en tirer ?
- Je suis ingénieur, pas toubib. En tout cas elle à morflé sévère.
- Et il parait que Sloth et Greed ont salement douillés aussi.
- Heureusement que la Brigade est la pour leur sauver les miches a ses corsaires...
- Chuut ! Greed est pas loin ! Elle pourrait nous entendre !
- Et ça jetterait un froid...
- Pff ! T'es con !
- Et Pride ?
- On sait pas trop, les communications non prioritaires ont été restreintes a cause de l'attaque pirate sur le Cuisino, alors on manque un peu d'infos. On a juste reçu un appel de Sentomaru qui nous disait de consolider avec les troupes qu'on a. Et puis plus rien.
- Ah si, y'a les Alabastiens qui ont appelés, ils disent qu'ils ont paumés leur prince.
- Celui qui a un nom à coucher dehors ?
- Hahypet Néfertari. Il a débarqué à l'Est pour faire plaisir à Sainte Adela, et il a réussi à se faire capturer par la révolution.
- Aie, elle risque de bouder, j'aimerais pas être le pauvre type qui va aller lui annoncer qu'elle a perdu son jouet qui sent le sable chaud. C'est un coup a finir en nourriture pour dinos ça.
- Hé les gars, j'ai un Pacifista qui a fini de déblayer un des tunnels, d'après ses capteurs y'aurait tout un réseau la dessous ! ça pourrait expliquer pourquoi ils ont si peu de morts confirmés chez les révos, et pourquoi on a pas vu les locaux courir partout en hurlant.
- Alors on suit les consignes, on continue la pacification, dis aux troupes des plages de continuer à ratisser en venant vers nous, et fais creuser ceux qu'on a ici. Ils auront beau se terrer comme des rats, on a tous ce qu'il faut pour aller les chercher au fond de leur terrier.
- C'est parti, dératisation lancée !


[...]


En dessous, dans les profondeurs de Jaya

Sous les ruines de la cité Caravelle, dans les tunnels de La Dessous, régnaient une activité fébrile. Déplacé dans la cité souterraine bien avant le début du combat, la population n'avait pour l'instant pas eu à souffrir de la folie de Sainte Adela. Mais au vu de la destruction effectuée à la surface, il était évidemment aussi bien pour les instances civils que pour les soldats de l'Armée Révolutionnaire, que les Pacifistas n'avaient pas fini leur œuvre, et qu'ils n'allaient faire aucune distinction entre les habitants de Jaya et leurs alliés. Et après réflexion, personne ici n'était partant pour une résistance, certes héroïque, mais prélude à un massacre global. Alors en bas aussi, on s'activait sec.

- Raven et Yukikurai sont restés en surface et vont avoir du mal a nous rejoindre directement. On a du faire sauter tous les tunnels d'accès vers la cité pour éviter que les pacifistas nous suivent...
- Dites leur de ne pas chercher a rejoindre la cité, il faut qu'ils décrochent des forces ennemis et se replient directement vers les plages du Sud de la bouche. C'est par la que nous allons évacuer.
- Evacuer ? Et les civils ?
- Emilie a rassemblé une flotte pour emmener tout le monde. Mais elle est coincé à bord du Cuisino !
- On va se faire massacrer par la marine !
- ils ont autre chose à faire, toute leur flotte est en train de protéger le Cuisino contre l'attaque d'une forte flotte pirate juste devant la Bouche, il n'y aura personne en mer au Sud. Et puis c'est pas comme si on avait le choix non ?
- Alors on déplace tout le monde vers la bas ?
- On a des tunnels qui débouchent presque sur la plage, il faut faire sortir et embarquer tout le monde au plus vite.
- Ça va être un bordel monstre.
- Oui, et dés qu'on sera repérés ça sera un carnage monstre.
- Oui notre rôle va être de s'assurer de protéger la zone d'embarquement le temps que tout le monde soit à bord. Nous devons d'abord faire croire à une résistance dans la cité souterraine aussi longtemps que possible pour y concentrer les Pacifistas. Et dés qu'ils auront repérés la flotte il faudra leur interdire l'accès à la plage jusqu'à que tout le monde ait embarqué.
- Bon, faites passer le mot, on va avoir besoin d'être sacrément efficace. Il faut qu'on organise les civils en groupes d'embarquement, qu'on leur répartisse les blessés a emmener, et qu'on reconstitue les unités de combats qui vont gérer l'escorte et la défense.


[...]


Quelques heures plus tard, dans les tunnels les plus au Sud.

Au milieu d'une foule de citadins dense et paniqués, des sapeurs révolutionnaires se fraient avec difficulté un chemin dans un tunnel étroit et surpeuplé. Des enfants sanglotent dans les jupes de leur mère. Des blessés serrent les dents pour ne pas crier quand on les déplace. ça sent bon l'humanité toute nue, la peur, le sang, la sueur...

- C'est bon ! Celui ci est dégagé ! On voit le jour au bout !
- On tombe sur quoi?
- Difficile à dire, on a évité de se pointer dehors pour ne pas se faire repérer, mais ça avait l'air calme.
- Il faut envoyer des éclaireurs au plus vite, les gens deviennent intenable et au premier mouvement de panique tout le monde va se faire piétiner.
- On peut pas sortir a découvert tant qu'on est pas sur que la flotte est la.
- Appelons les !
- C'est trop risqué, la brigade scientifique est surement à l'écoute.
- Trouvez moi des volontaires ! Et croisons les doigts pour tomber sur les gars restés en surface et la flotte d'Elise.


HRP

Les règles du RP :



  • RP de conclusion, deux messages par joueur dans ce topic.
  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster


Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    Nous étions en train de traverser la Jungle en direction de la côte qui donnait sur la cité caravelle, lorsque mon escargophone sonna. Je reçus des informations de la part des survivants. Le mot d’ordre était le repli. La cité n’était plus et toutes les troupes devaient se replier vers le sud pour l’extraction.

    Je n’en revenais pas, est-ce qu’on venait de me dire que l’on avait perdu ? Que l’on fuyait la queue entre les jambes ? Je ne pouvais pas l’accepter. Comme nous étions proche de l’orée de la jungle, nous continuâmes. Je n’avais pas eu la force de l’annoncer à ceux qui me suivait. J’étais dans le déni. Ils nous avaient fallu tellement d’énergie pour nous remettre en route, je ne voulais pas casser cet élan.

    Je me pris une claque monumentale en sortant de la jungle. Là où nous aurions dû voir la cité, il n’y avait plus rien. Il n’y avait que des petits points tous semblables qui accrochait la lumière. Non qui produisait des lasers. Mes yeux et mon empathie me disait qu’il n’y avait plus que les machines de malheurs du gouvernement. Je tournai ensuite les yeux sur la troupe qui me suivait. Ils étaient tous esquintés. C’est vrai que l’affrontement avait tourné en notre faveur, mais à quel prix ? Etions-nous près à combattre une nouvelle horde de Pacifista ? Non ! Il fallait donc faire une retraite stratégique, pour pouvoir revenir plus fort. Plus tard.

    C’était mon devoir de veiller à la survie de tous ces gens qui me suivaient. Les responsabilités qui m’incombaient me firent accepter la réalité et le bien fondé des ordres que j’avais reçu. Il était temps que l’on se replie et mon rôle était de permettre à tous de quitter l’ile vivant. Si au passage, je pouvais jouer un mauvais tour au gouvernement, je n’hésiterai pas. Je devais avouer que pour le coup j’étais plutôt mauvais perdant. On s’était préparé du mieux qu’on avait pu et tous ça pour ça. J’étais déçu, mais il fallait que j’assume mon devoir.

    « Camarade ! Vous voyez la situation comme moi. Vous voyez notre état. Je vous ordonne de me suivre et de se replier vers le sud. Il nous faut évacuer l’ile. Je comprends votre déception, votre rage. Cependant, il nous incombe à nous qui sommes encore plus ou moins bien portant de permettre à nos amis blessés et aux civils de quitter l’ile en toute sécurité. »

    « Ceci est notre devoir, notre mission ! »


    Bien que beaucoup de gens étaient déçus de devoir se replier, ils acceptèrent mes paroles en tant qu’Atout et se rangèrent à ma décision. Nous longeâmes donc la forêt vers le sud. Arrivé à l’extrémité sud de celle-ci, nous retrouvâmes un autre groupe de révolutionnaire qui se rendait au point d’extraction. Parmi celui-ci, il y avait les deux jeunes femmes qui étaient présentes au début des affrontements. Je me portai à leur rencontre.

    « Je suis content de vous voir en vie. Comment s’est déroulé votre bataille ? »

    « De mon côté, nous avons réussi à faire fuir Sloth, au prix de menues blessures. Comme vous pouvez le voir. Ce n’est qu’une petite victoire malheureusement, vu qu’il nous faut nous replier. »


    Soudain, il y eut une rumeur grandissante et je vis arrivé Krishna sur le dos Mr Wolfy, mon monstre marin. Krishna me jeta un regard sévère en sautant au bas de sa monture. Il portait encore l’harnachement de son scaphandre. Et derrière eux, j’aperçu une troupe de scaphandrier.

    « Tu es dans un sale état laisse-moi t’examiner ! »
    « Nous n’avons pas le temps, puis on m’a déjà apporté quelques soins. »
    « C’est vrai tu auras tout le temps quand tu seras mort. Il y a encore pas mal de sang qui sort de ta plaie à l’abdomen. Laisse-moi regarder à ça ! »
    « Ok, mais raconte-moi ce qu’il s’est passé de ton côté. »

    C’est ainsi que Krishna refit mon bandage en m’expliquant ce qui leur était arrivé.

    Alors qu’ils étaient en embuscades sous la mer au large de de la côte Est de l’ile, ils avaient coulé trois navires qui tentaient de débarquer sur la partie nord de l’ile. Avec leurs équipements sous-marins et la présence de Mr Wolfy les combats avaient été relativement facile. Dès qu’ils avaient fait deux, trois trous dans la coque ils se repliaient et laissait la mer faire le reste du travail. Cependant, attiré vers le nord, ils avaient laissé passer le navire des Alabastiens qui avaient fait le tour.

    Ne voyant plus de navire arrivé de Nord, ils avaient décidé de se replier vers le Sud. Là, il avait intercepté un dernier navire. Mr Wolfy avait réduit la quille du navire en charpies à coup de griffe. Puis d’un puissant coup de boule, il avait fendu le navire en deux. Mais à leur grande surprise au lieu d’avoir une foule de soldats en panique dans la mer, c’étaient des Pacifistas qui coulaient tranquillement. Leurs yeux s’illuminant dans l’eau, ils se mettaient à marcher imperturbable au fond de la mer.

    S’ils ne savaient pas nager, ils marchaient sans problème dans l’eau et étaient étanche. Pensant avoir le dessus plusieurs scaphandriers les attaquèrent et y perdirent la vie, car même sous l’eau la différence de puissance était bien trop grande. Seul Mr Wolfy était de taille. Utilisant son retour à la vie pour agrandir ses crocs, il arracha la tête d’un cyborg. L’eau pénétrant dans son corps créant des courts-circuits il finit par exploser, endommageant les androïdes qui l’entourait.

    Cependant, il y avait près d’une vingtaine de Pacifista et c’était trop risqué d’attendre que Mr Wolfy les détruise tous. Du coup Krishna et les autres, cherchèrent un moyen plus rapide. Ils dénichèrent deux ancres et leurs chaines. Le monstre marin s’en saisit dans sa gueule, puis nagea à grande vitesse autour des armes du GM. Les ancres se plantèrent dans deux cyborgs, puis il emmêla les autres dans la chaine. Lié entre eux, ils se déplaceraient moins vite. Et avec un peu de chance l’un de ceux transpercés finiraient par exploser.

    Ensuite, ils ressentirent l’énorme explosion et comprirent qu’il était temps de rejoindre les autres.


    Une fois pansé par Krishna, il me força à monter sur Mr Wolfy pour reprendre notre marche vers le point d’extraction. Fier commandant sur son destrier guidant ses troupes, je commençais à comprendre la force de la symbolique et le courage que ça pouvait insuffler dans le cœur de gens.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
    Le monde de Jaya venait de s’effondrer et voici maintenant plusieurs heures que nous étions tous reclus dans les souterrains de la Cité Caravelle que l’équipage de Pacifistas de l’Impératrice venait de réduire en miettes. Certains blessés se remettent difficilement de leurs affrontements et … je dois bien avouer que j’en fais partie. Mon dos et tout mon corps me font souffrir, mais je m’efforce de tenir bon, je ne montre rien et mon visage reste froid et fermé, vide de toute émotion. Je reste là , à écouter ce que les dirigeants de la Révolution et le Conseil de feu, la Cité Caravelle, parviennent à échanger. En lâchant quelques remarques de temps en temps.

    « Les Pacifistas vont entrer, et nous seront prit en tenaille, organisons des troupes d’évacuation, par priorité des blessés. J'irais auprès des civils afin de recueillir des informations sur leur état. »

    Ou bien encore.

    « Regardez autour de vous, nous sommes dans notre futur tombeau si nous n’agissons pas immédiatement. »

    La peur de ne pas savoir ce que l’extérieur nous réserve peut en effrayer plus d’un, et certains membres du Conseil sont assez réfractaires quant à sortir maintenant. Je le suis également, certains d’entre nous ici sont réellement blessés et ne pourront pas se déplacer seul, il leur faudra du soutien et des accompagnants. Je ne sais pas ce qui se trouve dehors, comme tout le monde ici, mais ce que je sais, c’est que je ne veux pas qu’après notre lamentable défaite face à ce monstre de la « piraterie », nous nous fassions ensevelir et nous mourrions ici si bêtement. Finalement, la décision finale fut d’organiser des moyens d’évacuations, depuis une sortie que la Révolution possède, qui donne directement sur la plage du Sud de l’ile. Et qui permettra ainsi, de rejoindre la flotte d’Emilie Knox. Je ne sais guère la façon dont nous pourrons être assurés que sa flotte y sera disposée étant donné que personne ne veut communiquer via den-den avec elle. Je me contacte de donner un avis positif à ce que tous les dirigeants propose pour finalement rejoindre Meira qui s’était posté à l’avant-garde avec d’autres révolutionnaires.

    « Puis-je te parler Meira ? »

    « Bien sûr … éloignons nous. »

    « Nous allons quitter les bas-fonds, partir vers la plage et rejoindre la flotte d’Emilie Knox. Vaillant ne devrait pas être très loin. »

    « Ne devrait pas ? Et si nous ne parvenons pas à le récupérer ? »

    « Nous sommes arrivés avec la flotte d’Emilie, j’ose espérer qu’ils auront l’intelligence de faire naviguer notre navire jusqu’à nous. »

    « Quoiqu’il en soit … comment veux-tu t’organiser ? »

    « Oui mademoiselle Gray … comment voulez-vous vous organiser ? »

    En tournant la tête, j’aperçois alors une bonne cinquantaine de révolutionnaires et de civils qui nous ont suivis et qui comptent écouter ce que j’ai à dire. Je comprends à cet instant que je ne peux plus me permettre de faire des messes-basses avec Meira et que je dois prendre en compte que je me suis portée garante de la protection des habitants de la Cité Caravelle en me battant à leurs côtés. Meira pose une main réconfortante sur mes épaules et s’avance alors.

    « Quoi que tu décides … se sera la bonne décision. Je reste ici. »

    « Je veux te retrouver au bout du tunnel, on est bien d’accord ? »

    Dis-je à mon amie en lui prenant la main avant qu’elle s’éloigne. Ce qu’elle me répond d’un simple hochement de tête avant de réarranger son épée dans son dos. Son état semble s’être stabilisé et je peux lui faire confiance en toute circonstance. Les minutes qui suivirent ne furent que de l’organisation afin de pouvoir mener des groupes jusqu’à la sortie décidée par la direction des Révolutionnaires. Nous n’étions plus que des machines à réfléchir, prête à agir et organiser les troupes afin que nous puissions sortir d’ici vivant. Je me rapproche de plusieurs civils pour les aider à rassembler leurs affaires.

    Certains blessés me supplient de ne pas les bouger, est-ce de l’indifférence ou de l’inhumanité, mais je ne compte pas opérer un demi-tour dans mon esprit et je les aiderais du mieux possible afin que personne ne soit blessé davantage. Afin de tenir debout, je me serre de mon Sorcery Climat-Tact comme d’un bâton de maintien, malgré l’aide que certains révolutionnaires et civils veulent m’apporter, je me contente de poliment leur répondre que je suis là pour les aider et qu’ils doivent commencer à se regrouper pour fuir d’ici.

    C’est finalement après une bonne demi-heure, que nous commençons à voir le fameux bout du tunnel avec tous les blessés et les différents groupes qui regardent le cortège d’ouverture d’un air soucieux. Il est vrai que la sortie se trouve ici, mais qu’avons-nous comme certitude que personne ne se trouve en dehors à nous attendre. La plage est pourtant si proche de nous et nous n’aurions qu’à simplement fuir. Je m’avance alors vers le groupe principal pour prendre la parole.


    « Laissez-moi sortir en première. »

    « Non ! La laissez pas, c’est une pirate, elle va juste s’enfuir avec la flotte de notre véritable sauveuse et nous laissez crever. »

    Des regards se tournent alors vers cette voix féminine et visiblement apeurée au possible. Je me tourne à mon tour, d’un regard de main droite dans mes longs cheveux ondulant le long de mon dos, je libère vraisemblablement toute mon aura de séduction dans le tunnel. Les plus hésitants se mettent à lui intimer de se taire et les moins hésitants ont leurs regards plongés dans le mien.

    « Pensez-vous que j’aurais risqué ma vie si je ne tenais pas à vous sortir d’ici ? Nous sommes ici et maintenant, ensemble dans la même situation. Je n’accepterai pas d’être mise de côté à cause de mon passif de pirate. Il est temps d’ouvrir les yeux, je ne suis là sur ordre de personne et mon objectif est de vous aider à partir d’ici en vie. Nous avons vécu des instants intenses ensemble. Nous avons perdu tant d'êtres chers. Notre âme bien plus que notre corps en souffre, et il est temps de quitter cet endroit. Ensemble. À présent, monsieur le Maire excusez-moi. »

    Un nouveau revers de main dans mes longs cheveux, avant de faire volte-face à la foule derrière nous. Je réajuste ma mini-jupe et mon chemisier en commençant à faire tournoyer mon Sorcery Climat-Tact dans mon dos. Monsieur le Maire s’écarte légèrement, demandant à ses conseillers de me suivre de près afin d’établir une potentielle contre-offensive si les extérieurs sont conquis par nos ennemis.

    « Soutenez Elisabeth L. Gray. À vos positions, Sam, en soutien direct à la Reine du Climat, tu dois être prêt à la défendre à la moindre trace ennemie. Lundvik, charge-toi de consolider le moral des troupes, je vais venir avec toi. Lorsque Sam et Elisabeth auront jugés que les extérieurs sont praticables, il n’y aura pas une minute à perdre. »

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    Le conseil est en pleine déchéance … avec la mort d’Othar, ces hommes ne sont plus que des coquilles vides. Mon Sorcery Climat-Tact une fois assez chargé en énergie froide, je le lance devant nous, libérant une nuée de bulles froides, contrastant avec la pression atmosphérique chaude de l’extérieur. Grâce à l’air libéré qui fait pression sur le sol et tout ce qui entoure notre voie de sortie, j’écarte toute possibilité de pièges adverses. Et grâce aux bulles froides, je crée un puissant mirage, nous permettant de quitter la grotte sans que personne ne puisse nous voir … pendant quelques minutes seulement, tant que mes bulles froides ne se seront pas dissipées à cause de la chaleur ambiante.

    « J’y vais. »

    Nous avançons à pas de loup en compagnie de Sam Hallertau, un homme d’une stature et d’une loyauté impressionnante. Il ne parle pas beaucoup mais ne dit jamais rien d’inutile … ce qu’il fit dans la seconde qui suivit notre sortie au grand jour, sous un ciel lui aussi incompréhensible et jonglant entre les arcs en ciels, la pluie, le soleil couchant.

    « Elisabeth … je sens des gens. Dépêchez. »

    D’un geste sûr, je me retourne vers la plage et aperçois alors trois énormes galions, semblant appartenir à Emilie Knox de part le drapeau qui flotte au-dessus. Et au milieu de ces galions … mon navire ! Vaillant guidé par des navigateurs de la révolution.

    « Sortez ! TOUS ! ET FUYEZ ! »

    Dans un ultime élan, tous les groupes révolutionnaires et civils se mettent à quitter le tunnel, organisé de manière à alterner entre un groupe de combattants et un groupe de blessés et de médecins devant être emmenés de toute urgence. Avant de quitter le tunnel je me suis assurée de passer auprès de tous les civils possibles et d’établir un système de priorité et de gravité des blessures. Permettant ainsi aux personnes gravement atteintes et portant une croix au poignet d’être évacués en priorité, venant ensuite le groupe des tatoués d’une étoile. Les blessés sévèrement mais dont les jours ne semblent pas en danger. Je me suis gardée de les classifier et les aient simplement organisés de cette façon avec les dirigeants révolutionnaires pour fluidifier la sortie du tunnel, ne laissant ainsi percevoir à personne que sa situation est moins grave que son voisin. Toutes les situations sont graves en l’état actuelle des choses.

    Au moment où le premier groupe sort du tunnel, mon mirage les recouvre un instant avant qu’il commence à peine à se dissiper. La température ambiante et l’excès de personnes à rendre invisible n’est pas jouable, mon plan de fuite discrète est un échec. Sam le comprend à mon regard et se met en alerte, il me pointe alors la forêt du doigt. Je comprends qu’il a ressenti des présences et me décide à contre-attaquer avant même que nos opposants ne puisse avoir le temps de faire quoi que se soit.


    « Cyclone Tempo ! »

    D’un bond magistral, une femme parvient à éviter mon attaque climatique et se repose sur le sable de la plage d’une manière si gracieuse. Sauf elle, tous ses agents en costume noirs ont été soufflés par mon attaque.

    « Ainsi donc c’était vrai, Elisabeth L. Gray, la Reine Climatique aurait rejoint les forces armées de la Révolution. »

    « Qui êtes-vous ? »

    « Attention Elisabeth … elle veut vous tuer. »

    [Event Terminus Jaya] Le soleil se lève aussi S60d
    Shinai "Délice mortel" Tetsuo
    Agent du CP9

    « Shinai Tetsuo, agent du CP9 … cela vous dit quelque chose très chère ? »

    « Allons bon … le CP9 se mêle aux agissements d’une Impératrice maintenant ? Laissez mes compagnons quitter cette île … et je vous promets que vous n’aurez pas à subir le même sort que Spectre et l’Agent Hantz à Water Seven. »

    « Votre renommée vous suis. Et si vous pensiez qu’une Impératrice nous empêcherait de mettre la main sur vous, Elisabeth. Vous vous trompez. »

    « Sam … je te prierais de bien vouloir protéger la fuite de nos alliés. Je m’occupe de cette folle. »

    Alors que je ne pensais avoir affaire qu’à cette femme vêtue d’un vêtement typique Wanokunien, un homme de trois mètres de haut et d’une stature bien plus supérieure à celle de Sam débarqua sur la plage depuis les cieux, soulevant une masse énorme de sable. Mon acolyte s’arrêta dans son élan et rapprocha son dos du mien pour me chuchoter.

    « C'est la grosse merde là ... elle, vous pouvez la tenir, mais cette brute ? Même moi il m'inquiète. »

    [Event Terminus Jaya] Le soleil se lève aussi 1714659716-hd-wallpaper-shin-anime-dorohedoro-ebisu-netflix
    Angron "Executeur" Brutus
    Agent du CP9

    Je suis face au mur, mais je ne compte absolument pas le montrer aux troupes. Certains hommes et certaines femmes s’arrêtent et se préparent à combattre … leur regard est empli d’une détermination impressionnante, mais il est hors de question que je les laisse combattre à nouveau. Plus de mort, c’est terminé ! Nous avons perdu, la Révolution s’est fait écraser par une Impératrice et nous ne laisserons pas le Gouvernement nous en prendre davantage. D’un geste rapide, je libère une bourrasque tranchante de mon arme climatique, un cyclone tempo si fin, qu’il trace une ligne parfaite dans le sable, devant cette dénommée Tetsuo et son acolyte géant.

    « Il est hors de question que vous touchiez à ceux dont j’ai promis d’assurer la sécurité. Osez franchir cette ligne … et nous vous ferons rejoindre vos défunts amis du CP9. »

    Nous sommes là, devant l’opposition Gouvernementale, cette fois, ce ne sont plus des machines en face de nous. Mais de véritables armes à tuer, le Cypher Pole 9 est de nouveau entré en scène. Et en face de lui, le Maire de la Cité Caravelle, Sam Hallertau, des leaders révolutionnaires et moi, sommes alignés, prêts à leur empêcher toute avancée jusqu’à ceux que nous avons jurés de protéger. Restés aux arrières, nous avons Lundvik qui se charge d’organiser la fuite globale. Les navires d’Emilie sont là … et ils vont commencer à se remplir. Nous sommes blessés et affaiblis … mais nous ne faillirons pas, tant qu’il restera un civil à évacuer, notre objectif n'est plus de combattre, mais de gagner du temps !
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