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Des bras pour la Légion...des bras et des burnes aussi.

Un pas. Un pas pointure 152* se pose sur la première île de Grandline. C'est un grand pas pour les hommes (relis la pointure quoi), mais un petit pas pour l'humanité.

Ce petit peton, c'est le mien et ce sourire étincelant qui reflète ce foutu soleil, c'est le mien aussi. Je m'appelle Minos, mais tu peux m'appeler Monseigneur, Mon Roi si t'es monarchiste ou encore Boss si t'as prêté serment. Puisque tu me lis depuis Grandline, la Légion ça doit te causer un peu maintenant. Mes lecteurs des Blues avaient sans cesse besoin d'un petit rappel, comme quoi on a fait chier pas mal de ronds de cuir les dix dernières années à la frontière du Nouveau Monde, mais toi t'as l'air plus savant (de Marseilles). C'est le Retour du Roi, la fête des mandales qui reprend. On va s'éclater, ça va pisser du sang par seaux de X litres, les jours de guigne où tu crèves, la poisse. Je suis tellement heureux que je sacrifierais bien une centaines de Marines aux dieux, mais y a pas ça ici. Ce qu'il y a, ce sont des des petites maisons assez pittoresques, des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous.

L'île entière est un immense jeu. Le but, c'est de creuser pour dégoter un trésor, celui d'un certain Capitaine John. La terre d'ici est un gigantesque billet de loterie que tout le monde gratte pour aligner les trois coffres, toujours sans succès. Les gars trouvent des trucs quand même, sinon ils ne passeraient pas des années à s'user les pelles, mais parait que LE trésor du Johnny est sans égal, de quoi répondre à toutes tes espérances. La mienne ? Avoir assez de thunes pour embaucher en masse, améliorer la logistique, arroser l'Union et offrir un joli butin au Royaume Enseveli sitôt de retour. Ca fait un paquet de pognon, mais entretenir une armée et un peuple entier, ça se fait pas avec la cheum. Pour sûr qu'on va le déterrer son trésor au vieux pirate, j'ai tout ce qu'il faut pour mener l'expédition.

Ok les trous du cul, on a du pain de viande sur la planche alors ouvrez les esgourdes et fermez vos gueules. Tiens, l'est pas là Alucard ?

Parti dès qu'on a débarqué Boss.

Toi, je croyais t'avoir demandé de fermer ta grande gueule !!! Bon, reprenons. Plusieurs objectifs à remplir ici. I, faut laisser se barrer ceux qui veulent reprendre la route. Vous aurez de quoi faire du stop ici alors rassemblez vos affaires et tirez-vous. II, faut embaucher du monde pour remplacer les lopettes qui ne supportent pas la virilité du monde réel. III, faut customiser le Mujinzoo. On s'est démerdé pour accoster sans voiles, mais Braff et sa nouvelle monture ne vont pas nous servir de bêtes de somme pendant toute la traversée, c'est le moment de donner au navire une vraie touche Légion. On va changer le nom du navire au passage et rien à foutre si ça porte malheur. Je vous laisser m'envoyer vos suggestions, évitez juste de me balancer des mots que vous savez pas écrire. IV, on se mêle à la populace et on se renseigne. Il y a forcément des petits secrets sur les bons coins à champignons, ça sera le moment d'engager de la maintenance côté matière grises les gars, on ne doit pas tirer les infos de force. V, on creuse. Il y a du bifton à amasser en se salissant les pognes au bon endroit, alors vous allez fonctionner en équipe et dégoter de jolies babioles. Vous pourrez conserver la moitié de la valeur de ce que vous déterrez, l'autre sera versée à la Légion. en cas d'objet unique, c'est à discuter, mais je vous déconseille d'entretenir une caisse noire. Ce serait voler vos camarades, la Légion, la Révolution. Vous avez tous eu le choix de vous tirer ou non, ça implique de respecter à la lettre l'honneur imputé à votre rang. On bosse tous ensemble ici les louloutes, c'est mon seul avertissement.

Phase I terminée dans une heure, bonne continuation à ceux qui suivent leur propre route. Maintenant foutez le camp.


Je retourne moi aussi à mes occupations, à savoir préparer la phase II. Pour ça, faut vendre le projet à un groupe de mineurs. J'alpague le seul mec qui a un peu d'élocace, à savoir le Disciple Vioc alias Sergueï, que j'appelle "le vioc" quand il ne fait pas de connerie, étonnement souvent quoi. Les légionnaires récupèrent leur nom quand ils ne sont plus Disciples, autrement dit bleusailles. Suis pas certain d'un jour appeler autrement Braff que "Ducon". Sergueï semble bien parti pour obtenir un grade avant de claquer. Quant à Alucard, c'est pas un Légionnaire, je l'appelle Alucard.

Dis-moi le vioc, ça te dit de me montrer comment tu fais pour recruter du mecton ? On entre dans un lieu fréquenté des mineurs, je me racle assez la gorge pour qu'ils ne s'entendent plus penser et quand les yeux sont sur nous, je te laisse essayer de convaincre une bande de taupes d'utiliser la force de leurs bras pour défoncer des gueules en uniforme.

Je te seconde si tu foires, mais j't'avoue que je reste curieux de savoir comment tu peux te démerder dans cette discipline.




* Pointure officielle, j'ai fait les calculs


Dernière édition par Minos le Dim 15 Jan 2012 - 19:58, édité 2 fois
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    Alucard s'était aventuré un peu en avance sur l'île du trésor du Capitaine John. Il s'était aventuré en reconnaissance des lieux et tout simplement, car il ne savait pas quoi faire au sein de la Légion. Il ne faisait pas partit de cette branche de la Révolution, lui s'était un pirate et un vrai. Il aimait naviguer sur les flots et surtout cette vie qui était sienne. Il avait été élevé par la Révolution, puis secourut par celle-ci, mais maintenant il avait tourné la page. Il ne désirait plus la rejoindre, enfin surtout pour l'instant. Peut être qu'un jour, avec la compagnie de son nakama et des autres membres de la légion, il deviendrait peut être un grand pilier de celle-ci. Mais ce n'était qu'une simple idée, car le rêve de notre jeune pirate était bel et bien différent. Il désirait devenir craint et connu sur les différentes mer de ce monde, pour la simple raison d'avoir la chance d'être choisit par le Gouvernement pour devenir un membre des Schichibukais. Il serait l'un des sept Corsaire et surtout connu dans le monde entier. Hélas le fait de devenir le chien chien de la Marine ne lui plaisait guère ... Mais bon il semblerait qu'il n'est point de compte à rendre à celle-ci tant qu'il tue des pirates et ramène des têtes primées.

    Yukiji s'était donc baladé sur l'île un peu au hasard, toujours en ayant en vue son point de départ. Mais dans cette escapade, il est tombé sur une chanceuse découverte. Il tomba dans une galerie qui le conduisit dans le crâne du Capitaine John. A cet endroit précis, il dut se battre pour survivre face à trois amazones. Il s'était battu pour sa survie et également l'acquisition d'un nouveau pouvoir. Les trois femmes étaient à la recherche d'un fruit du démon qu'elles avaient estimé se trouver dans les parages. Hélas pour elles, notre jeune héros était tombé dessus par pur hasard. Dans l'incompréhension et l'action du combat, il ingurgita le fruit pour survivre. Hélas il était maintenant maudit des eaux. Ce petit détail n'était pas à négliger et loin delà, car s'était devenu son plus grand point faible. Il réussit à s'en sortir grâce à son pouvoir, un pouvoir qu'il ne maitrisait que partiellement. Il prit rapidement les jambes à son cou pour rejoindre le navire et retrouver Minos.

    Il réussit à retrouver son chemin et rejoignit ses compagnons. A son arrivé, les hommes étaient à la tâche pour astiquer et faire le nécessaire sur le navire. Minos les avaient bien formé, il avait fait de toutes petites chiottes, des petites chiottes et encore il pesait ses mots. Il ne voulait pas empiété sur le territoire de son partenaire. Al' remonta à bords, le corps légèrement parsemer de blessures. Rien de spéciale, mais le sang présent sur ses vêtements laissaient courir les plus folles rumeurs à son sujet. Certains pensaient qu'il avait encore tué des personnes, d'autres qu'ils s'étaient simplement battus et d'autres qu'il était tombé sur une grosse bestiole. Après s'être légèrement expliqué sur la question et que le doute était tombé, les hommes purent reprendre leurs occupations. Il partit à la recherche du Boss ... Il semblait que celui-ci était en train de faire du recrutement avec de jeunes recrues. Alucard resta un petit moment sur l'embarcation. Il s'occupa de ses blessures et opta pour remettre un peu d'ordre dans la salle des machines. Une fois la tâche effectuée et il partit à la recherche de Minos, il devait le mettre au courant de ses agissements et surtout de son acquisition. Une fois arrivé à ses côtés, il remarqua la présence d'autres légionnaires. Il lui demanda une interpellation privée et débuta son monologue.


    Désolé d'être partit seul sur l'île Minos, j'étais trop impatient. Durant cette petite escapade je suis tombé sur trois amazones à la recherche d'un fruit du démon. J'ai mangé celui-ci et mis au tapis les trois individus qui mon attaqué avant que je ne puisse dire quoi que ce soit. Je suis donc maudit des eaux et devenu un homme capable de créer des ondes. Je ne cerne pas encore particulièrement mes possibilités, mais il semblerait que ce soit similaire à des tremblements de terre et autre. Je mets donc mes capacités à ta disposition, j'espère ne pas t'offenser et pouvoir continuer à voguer su ton embarcation.

    Il resta de marbre à attendre la suite venant de son "Boss".
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t118-yukiji-alucard-une-vie-un-but-un-hommetermine
Il y a d'ces îles vraiment tordues. Vraiment sans un poil d'interêt. Tu t'es attendu tout le trajet à tomber sur des îles aussi dangereuses les unes qu'les autres, où monstres et pirates sanguinaires s’entre-tueraient chaque seconde. Au lieu de ça ? Tu n'aperçois que d'pauvres gueux qui s'épuisent à creuser des trous qui semblent se transformer en tombeau le moment venu. Les membres d'la légion s'arment de leur courage pour réparer le vaisseau et certains reçoivent même l'ordre de copier sur les moutons. L'or est source de toute richesse. T'devrais t'en rappeler plus souvent. Tous ces pauvres pirates dont l'rêve d'or leur a fait perdre la guibolle, t'en as quine de voir ça. C'est à cause de ce genre d'homme que tu t'es engagé. C'est à cause de ce genre d'homme que les choses doivent changer, et à c't'instant précis, tu comprends pourquoi tu as fait l'bon choix en entrant dans la légion.

Quand Tonton Barbie te d'mande de réussir à ameuter du pirate sur votre coque, tu t'demandes si l'a bien cerné le personnage. Il croit vraiment que t'es du genre à tailler une causette et avoir une trogne assez charismatique pour qu'tout l'monde tombe sous ton charme ? Il te fait ben marrer c'Tonton Barbie. L'a rien compris. Mais tu fais fi d'ce détail et pars avec lui vers le crane qui sert d'bâtiment principal à l'île. Vous vous faîtes vite arrêter par l'pirate du nom d'Alucard. L'a l'air d'avoir vu un fantôme. En fin d'compte c'est d'un d'ces fruits du démon, qu'il a becqu'té, ça t'semble bizarre à toi qu'il ne s'soit pas transformé en bête immonde, qu'des cornes n'aient pas poussé sur le haut d'son crâne. Apparemment c'doit être normal. T'en as jamais vu d'mangeurs de fruits du démon, et pourtant on t'en a souvent parlé en t'disant qu'ils ne se comptaient plus sur Grand Line, et que certains d'entre eux pouvaient grâce à leurs pouvoirs détruire des villes entières en un seul coup. T'as quand même du mal à voir comment l'pirate en face de toi pourrait y arriver. Y'a pas à dire, c'est un costaud, il pourrait te déformer la trogne en une seconde, mais de là à détruire une ville... Tu le regardes un peu décont'nancé, en essayant d'comprendre c'qu'il y a d'changé chez lui, mais tu n'vois rien et finis par être déçu d'ces fruits maudis. L'a beau dire qu'il peut faire des ondes, tu n'vois rien. Alors tu reprends ta route en marmonnant.


_Tout ça pour ça, c'd'un moche.

Sans t'retourner, tu rentre dans l'oeil du crâne. De grosses torches sont suspendues ça et là pour éclairer d'longs tunnels. Derrière toi, l'Tonton Barbie t'a rattrapé. Une odeur d'souffre envahit tes narines, et tu te trouves vite à suffoquer sous une chaleur à peine croyable. Tu t'dis qu'un énorme feu doit s'trouver sous tes pieds, ou bien qu'les explosions à répétition ont fini par créer un conditionnement d'air chaud.

_Eh Boss, j'pensais à ça, l'Rorqual blanc, c'est pas beau comme nom d'bateau ? J'dis ça j'dis rien.

Sans attendre de réponse, tu traces ta route avant de t'stopper net. Devant toi, l'couloir de terre battue s'transforme soudain en grande place de plus de 40 pieds de hauteur et de 200 pieds d'large pour le double de longueur. Là, une centaine d'hommes pectiquent les parois à la r'cherche d'une miette d'or. Tu crois bien qu't'as trouvé ton endroit pour l'discours. Les murs étant faits d'terre, et aucun objet n'bloquant la raisonnance, tu t'feras entendre sans d'voir faire grincer l'peu de cordes vocales encore en état.

_Ah piocher ! Qu'est c'que c'doit être agréable de s'foutre les mains en sang, de s'arracher les ongles, de s'recouvrir de bleus , de s'ouvrir les bras d'entailles, et d'perdre ses cordes vocales à force d'réspirer toutes ces merdes qu'on trouve dans les souterrains. Ah j'aimerais être à votre place ! M'dire que j'trime pour dix, dans une chaleur aussi insupportable, tout ça pour gagner à peine d'quoi survivre, juste histoire d'rêver à un trésors que je n'trouverais sûr'ment jamais. Mais l'plus drôle dans l'histoire, c'est pas ça !! Ahahah ! Imaginez la scène, imaginez un cours instant qu'l'un d'vous trouve maint'nant le trésors d'célèbre capt'ain Tom. A l'instant précis où il criera Hourra, l'un d'ses compagnons l'aura poignardé dans l'dos et tent'ra d's'enfuir. Y'aura alors un gros carnage. Un bain d'sang comme moi même j'en ai pas beaucoup vu. Et pourtant j'peux vous dire que j'en ai matté des saignées.

Pourquoi j'vous dis ça ? Pourquoi j'suis en trin d'vous foutre tell'ment en rogne qu'vous n'avez juste qu'une envie, c'est d'me foutre votre pioche là où j'pense? C'pour vous faire réfléchir. Parc'que j'vous aime bien, et qu'moi même j'ai un rêve aussi fou qu'celui de l'oncle Tom -ou John. Sauf que l'mien, personne n'viendra m'poignarder dans l'dos. Les coups qu'j'ai pris c'est en plein dans l'crâne. Moi quand j'aurais réussis à faire c'que j'veux, c'est pas une pelletée d'mineurs que j'rendrais heureux. C'est l'monde. C'vos femmes, vos enfants que j'rendrais heureux. Vos oncles vos tantes, vos amis que j'rendrais riches. Moi j'crois en la révolution, et quand j'me lève, je sais qu'c'est pas qu'pour ma gueule.

J'suis c'que vous appellez un révolutionnaire. Mais j'me définirais plutôt comme un homme libre, qui s'bat pour ce à quoi il tient. La richesse que j'veux offrir, c'est c'liberté qui vous permettrait de sortir d'ici, sans avoir peur d'mourir de faim, sans avoir peur d'laisser vos enfants crever la gueule dans l'sable. Laissez vous rêver, d'un avenir où l'argent n'comptera plus, où les Dragons celestes arret'ront de tout nous voler ! Pensez à tous ces nobles qui s'payent des chateaux tell'ment grands pour eux seuls alors qu'on pourrait y foutre la moitié d'entre vous. Quand j'vois qu'les Dragons celestes continuent à s'nourir que d'viandes valant 20 fois c'que vous gagnerez dans votre vie... J'comprends pas comment vous faîtes pour n'pas réagir ! C'est à cause de ceux là que vous devez réagir, et r'joindre la révolution !


Tes cordes vocales vont exploser, et t'es dev 'nu cramoisis. La chaleur te fait suffoquer et tu sens bien qu'trop parler comme ça, ça n'te réussit pas. Alors tu t’arrêtes, parce que d'toute façon t'as braillé tout c'que tu avais à dire. Tu n'vois pas c'que tu pourrais crier d'plus. "En espérant qu'ça plaise au boss" que tu penses.
    Je fixe et écoute Alucard qui me tient au jus de ses dernières prérégrat... périnirati... périgrinhibitions.... 'fin d'ses voyages quoi. Ce mec est une balise de la baston, un chien attaché à une casserole pour focaliser le regard de tous les combattants du monde. Pendant qu'on causait, lui il s'amusait dans une galerie avec des gens qui voulaient le butter sans trop de raison, si ce n'est un fruit. Comprendrai jamais qu'on s'arrache la tronche pour des trucs aussi dégueulasses, mais ça donne le pouvoir sans décoller les miches du canapé, alors normal qu'un tas de branleurs convoitent l'artefact. Suis étonné qu'Alucard en ait mâché un, d'après ce que j'ai vu il est assez bon bretteur pour ne pas avoir besoin de ce genre d'artifice. m'enfin c'est fait, c'est fait et je suis loin d'être sa mère. Si je tombe sur un machin similaire dans les mines, sûr que je n'entamerai même pas la pelure pour savoir si ça rappelle l'autruche sauce coco. Rha, me suis donné faim avec ces conneries, faudra aller piller les entrailles de la terre d'une ou deux taupes géantes s'ils ont ça ici. Je connais des recettes à rendre logique les végétariens.

    Bon, sans vouloir pomper la plume de ce bon Sergueï, te déconcentre pas Minos. T'as Alucard qui te cause et qui attend un réponse. Elle ne vient qu'après un gros rire quand le petit mec me cause d'un éventuel rejet parce qu'il ne flotte plus. Je réponds...

    ...T'as définitivement loupé l'occase de ridiculiser un homme poisson dans son milieu naturel, mais à part ça tout baigne (au sens figuré, pas d'inquiétude). T'es toujours autant le bienvenu parmi nous. Bon, sûr que c'est bonnard pour ta malédicition, mais je nous prépare un navire qui n'est pas voué à couler alors t'auras que des avantages. Je te conseille juste de ne pas trop ébruiter la chose, les bons atouts ça se garde en face cachée sur la table.


    Après cette phrase qui ferait rêver le joueur de yu-gi-oh moyen (ou Magic, tous les mêmes de toute façon), je continue mon bout de route vers le vioc qui marche à la rien à foutre jusqu'à un lieu public. Cet ancêtre a laissé son enthousiasme dans sa précédente réincarnation, dans le genre flegmatique on fait difficilement pire. M'enfin il va tenter l'épreuve, vais pas lui tailler un costard avant qu'il se ridiculise, ça ne serait pas honnête. On filoche à la fraiche jusqu'à l'un des orifices du crâne sculpté pour faire peur aux gosses et vendre des boules à neige. Sur le ch'min, le vioc suggère le Roc Alban comme nom pour le rafiot. Pas bête comme idée, ça fait île flottante. J'ai re-faim, Braff déteint sur moi.

    Arrivés dans le bon gros trou tout chaud qui schlingue la sueur, l'huile et la poussière de roche, le barbu a l'impression que c'est le bon endroit pour rameuter du monde. L'est tordue c'te momie, mais c'est vrai que c'est plein à craquer de mecs qui boulotent des murs avec des bras si secs que je me demande pourquoi ils s'encombrent d'outils pour assouplir la rocaille. Ils sont à leurs affaires, alors je fais ma tête du mec pas content qui va en bouffer un au hasard. Ils sont peut-être fibreux les zigs, je fais trois fois leur taille et j'ai des bras à leur certifier que moi aussi j'ai eu ma part de mange-roche dans ma vie de roi d'une cité minière. Mon ombre qui envahit le couloir capte les regards et diminue le rythmes des tacs sur les parois. Sergueï a un minimum d'attention, faut qu'il en profite.

    Et il en profite le bougre, jouer le numéro du mec à la limite de la mandale méritée qui vient narguer des types deux fois plus lourds que lui, ça flaire bon le mec qui n'a pas volé sa place à la Légion. Sans décroiser les bras, Je serre un peu les poings pour sentir mes ongles s'enfoncer dans la peau de mes paumes. Pas à sang, suis pas un gothique, mais assez pour avoir l'impression que mes paluches sont des massues et que je vais devoir les abattre sur le premier sensible qui va vouloir faire taire mon soldat. Mais j'ai pas besoin de me saloper les pognes et pour cause, papy a tapé à un endroit qui fait mal. Les types ne bronchent pas, mais sûr qu'ils savent tous que leur poche de suintants va se changer en fosse à chaos en cas de découverte du trésor. Les types d'ici la jouent perso, ça se voit au premier coup d'oeil. Ca aurait été une compagnie de mineurs organisés, le butin aurait été réparti au maximum et les conflits auraient pu se résorber, mais là on a une meute où chaque bête se prend pour l'alpha. Le vioc l'a capté et il appuie sur ce point que chaque mec a bien compris depuis longtemps, même s'ils feignent tous une saine collaboration. Je souris en mirant le muppet qui blablatte comme s'il aimait ça. La suite est moins consistante pour mois toucher le coeur des oreillants. Sont là pour la maille Sergie, pas pour la mettre dans le fion du Gouvernement. Les conflits politiques, la dictature mal éclairée et les génocides, s'en foutent comme des dangers du tabacs dans leur souricière. C'est pas que le discours est mauvais, mais ils l'ont déjà entendu plusieurs fois. Faut les toucher personnellement et c'est là que j'interviens avant que le vioc vire couleur rubis et se fasse embarquer par tous les sniffeurs de précieux.

    Repos le vioc, t'as bien employé ta salive.


    Je m'avance vers les tronches enfarinées au métal et causaille en plaquant ma main sur divers endroits de l'un de murs.

    Le vieux ne vous apprend rien pas vrai ? Vous savez tous que vous vous bousillez la santé pour des débris de métaux précieux que vous revendrez une misère à des mecs qui en feront une bague, une poignée de porte ou des paillettes chics entre les bulles de leur champagne. Ca a toujours existé dans votre mémoire et vous assumez la place d'ouvriers de ce monde. J'ai pas à vous promettre que ça changera. Il faut une pierre unique au sommet de la pyramide, deux personnes au pouvoir suffisent à se faire la guerre. Tout groupe social, humain, géant, ange ou insectoïde possède un chef. Vous promettre la richesse, la gloire et la liberté, je peux pas, parce la plupart d'entre vous sont incapables d'être indépendants et assez forts pour tracer sa propre voie dans le monde. Diriger, c'est pas un cadeau qu'on fait, c'est un devoir chargé de responsabilités dont vous ne voudrez jamais.

    Mais je ne vous vends pas la liberté les louloutes, pas plus que le Gouvernement. Rejoindre la Révolution, c'est lui obéir. C'est considérer qu'être libre, c'est choisir son tyran. Je ne vous promets pas une vie dite classique et tranquille, sans prison ni chantage économique si vous refusez de me suivre. Prison pour déviance et pauvreté en cas d'inutilité à notre bonne société, c'est la politique de notre ennemi. Il veut que vous vous battiez pour vivre et que votre sueur les entretienne. Un système de symbiose parfait où vous avez le rôle le plus honorable. Honorés, vous pourriez l'être si seulement ceux qui vous font danser vous respectaient.

    Regardez autour de vous. Vous subsistez grâce à un rêve, celui de devenir riches - et donc respectés - au sein de ce monde qui ne vous donne pas d'alternative. Frappez la pierre mes amis et priez le dieu de la Fortune, il acceptera vos remerciements quand l'un de vous trouveras l'endroit où il sommeille. les autres, continuez de frapper, frappez et usez votre corps pour votre rêve. Votre espoir ne dérange personne tant qu'il se passe au coeur de la terre, hors des oreilles de ce monde. Celui qui s'en sortira vous dépeindra auprès des nouveaux siens tels que vous êtes, si sales et anonymes qu'il se demandera s'il était vraiment comme ça à l'époque où vous et lui étiez pareils. Mourrez en masse, crevez en silence. Le monde ignorant votre existence n'aura même pas à détourner les yeux quand vous exposerez votre carcasse pourrissante.


    J'arrête de tripoter le mur et enchaîne.

    Voilà vos vies, voilà votre destin. Ignorez-le s'il vous fait peur, je ne suis là que pour vous offrir une opportunité de le fuir.

    La Légion est chez vous pendant une semaine, le temps que le log se recharge. Vous avez cette courte période pour savoir si votre vie vous suffit ou si vous n'aimeriez pas en connaître une autre. Je vous l'ai dit, je ne vous offrirai ni richesse, ni longue vie tranquille. Ce que nous nous vous proposons, c'est une vie parsemée d'aventures, la gloire en oeuvrant pour une armée qui défend votre dignité et surtout le respect qui vous est dû, vous les façonneurs de notre monde.

    Je respecte votre travail. Le monde, dans sa grande immaturité, s'amuse de voir qu'il vous écrase au lieu de comprendre que c'est vous qui le soutenez. Je respecte les hommes que vous êtes. Pour avoir moi-même connu les tréfonds et une vie de danger constant, je ne peux me contenter d'imaginer le calvaire de votre vie. Je l'ai vécue avec mon peuple et j'ai souffert pour lui. Je continuerai à le faire jusqu'à ma mort, c'est mon devoir. C'est le devoir des rois. Mais si nous luttons ensemble contre cet hostile qu'est l'univers avec l'intention ferme de faire plier les dieux devant l'estime qui nous est due...


    J'enfonce mon poing dans la pierre et tire assez fort pour arracher un pan de rochers qui s'étalent en poussière au sol. Quand elle se dissipe, les mineurs constatent que je tiens dans ma main un coffre en bois.

    ...alors nous deviendrons des dieux et nous créerons les miracles de l'humanité.


    Mon peuple ne se guide pas par la vue, mais par le toucher. Dans les milieux confinés, ma perception est aussi affutée qu'un humain normal dans une plaine dégagée. Ce qu'un oeil ne voit pas, ma peau la capte et je sens la matière. Le vide derrière la paroi avait la dimension d'un coffre. En causant de lui, je n'ai ni sa clé, ni de petite étoile dans la compétence crochetage, alors j'écrase la boîte dans ma main devant la trombine pour le coup très attentive de la population. Des pièces d'or tombent à mes pieds, ainsi qu'une carte et un journal d'un pirate quelconque d'un temps révolu. C'était pas un gros contenant, mais il y a quand même pour un demi million de berries répandus à nos pattes, bien payé pour une minute de fouille. De connard de révo, je suis passé à messie de la bonne fortune. Mes cornes leur font croire que je suis une vache halée, ou une poule aux yeux dehors. Et voilà que jaune brillant qui borde les semelles des légionnaires leur donne sacrément envie d'être de notre côté. Finis les étrangers, on est de la famille maintenant et on est prêt à tout partager tant que ça rapporte. Mais même si leur naseaux flairent le bon fric à se faire et qu'il y a de quoi se payer la murge du siècle à quelques mètres d'eux, les types ne bougent pas. Pas de sauvagerie, pas de viol de notre espace minimal de liberté, sont tous en majesté autour des révos qui parlent mieux pognon que le Mondial. L'illégalité, ça devient sacrément mineur dans la conscience quand elle rapporte. Maille et renommée, ça fait rêver, je sens comme un courant de recrues dans des temps très proches. Alors, je conclus le numéro, je joue la parade pour attirer les femelles dans les filets.

    Beuarf, m'attendais à nettement plus que ça. Ces piécettes ne valent pas l'usure de nos muscles pour les ramasser, on se tire.

    Et on s'exécute. C'était de la pure frime, en fait c'était une sacrée belle prise. mais faut mitonner un peu pour vendre, faut sembler blaser des bonnes choses pour revendiquer les excellentes. Sortis de l'oeil du gros squelette, je me doute qu'il va pleurer des gros bras dans peu de temps, des mecs qui suivront leur veau d'or pour signer le pacte.

    La machine est lancée, ils vont courtiser notre sympathie pour profiter d'une part du butin.

    Sergueï, renseigne-toi à gauche à droite pour savoir qui dirigeait ici avant qu'on arrive et qui pourrait faire partie du Gouvernement, Marine comprise. La légende de Johnny a dû laisser quelques oreilles trainer au cas où il y aurait de l'impôt à déballer, j'ai bien envie de leur faire justifier leur salaire durant notre séjour.

    Alucard, puisque tu es prêt à t'investir dans nos projets, je vais t'aider à développer ton pouvoir des ondes et m'en servir pour nos plans. Si tout se passe comme prévu, tu auras bientôt de quoi t'offrir l'extase du pouvoir sous sa face la plus destructrice.
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    Le discours de tonton Barbie t’a vendu du rêve. Cet homme là, il sait manier les mots et motiver les foules comme personne, à croire qu’il est né avec un talent inné pour ça. Face à lui, tu fais pâle impression, tes mots ont une couleur terne n’arrivant pas à la cheville de ceux de Mister Pink. Alors tu l’écoutes, attentivement, buvant ses paroles et tentant de comprendre comment il fait pour réussir à tenir en haleine tous ces mineurs. Le coup de poing dans le mur, il te fait marrer, c’est de l’action recherchée, du bluff inconsidéré mais qui vend autant de rêve que le discours. Tu te risquerais bien à tenter le même geste, mais avec ta chance légendaire, le résultat escompté n’a aucune chance de voir le jour, alors tu fermes ta trappe à mot et suis Tonton Barbie vers la sortie. Quand il te sort ses ordres, tu ne peux pas t’empêcher de te marrer, encore une fois, ce gars est vraiment sûr de lui : « renseigne-toi à gauche à droite pour savoir qui dirigeait ici avant qu’on arrive ». Rien qu’avec ça, t’as compris que le boss n’a pas décidé de jouer la carte de la discrétion sur cette île. Ca s’annonce drôle.

    Pour réussir ta mission, tu retournes directement au bateau, d’un pas assuré histoire de récupérer un bâton de bois. Une fois fait, quelques mots échangés avec le Luron et un sac de provision mis sur l’épaule, tu repars vers l’île. Ce qui est bien avec celle-ci, c’est sa taille, en à peine trois heures, tu as déjà fait le tour. Un vrai no mans land de sables et poussières où seuls quelques bruits d’explosions viennent entrecouper le silence de l’île. Derrière l’immense crâne, tu découvres une bâtisse à deux étages. C’est la plus propre de l’île, alors forcément elle t’intéresse. Si tu veux connaître la tête de l’île, il te faut découvrir la plus belle baraque, les chances sont de 90% pour que le boss y vive. Tu décides donc de t’asseoir sur une grosse pierre près de l’entrée. Courbant excessivement le dos et te servant du bâton de bois comme appuis, tu tentes de te donner l’air d’un vieillard sénile, chose facile pour quelqu’un de ton âge.

    Les heures passent ainsi, lentement. Rien ne se passe, excepté quelques petits marines qui entrent et sortent de la bâtisse. C'est donc là que doit se trouver leur QG. Certains d’entre eux te remarquent et te regardent d’un air intrigué voire énervé « .Qu’est ce que ce vieillard fout là ? » qu’ils doivent se dire, héhéhé s’ils savaient. Tu notes dans ta petite tête les heures de passages des soldats, afin d’comprendre s’il y a bien des horaires de rondes, mais tu remarques vite qu’il n’y en a pas. Ces moutons ont l’air d’agir à leurs guises. T’en aperçois même un qui semble encore plus libre que les autres. Il vadrouille en tout sens depuis une bonne heure, courant de tous côtés le sourire aux lèvres. Il s’arrête soudain au milieu de son élan en t’apercevant et s’avance vers toi. C’est pas l’moment de se relâcher, alors tu accentues encore plus ta bosse dorsale et prends un air hébété.


    _Eh grand père ! Qu’est ce que tu fais là ? Ce n’est pas un endroit pour toi ici.

    Là, faut sortir l’artillerie lourde, l’accent du campagnard vieilli par des dizaines d’années à éplucher des légumes et à labourer les champs. Tu rétractes ta mâchoire pour faire disparaître tes dents, donnant l’impression qu’elles se sont envolées au fil de tes années de labeur.

    _Dis toi qu’j’suis bien dans c’patelin, alors que j’vais ‘ester.

    _Non mais sérieusement, qu’est ce que tu fais ici ?

    _Dis toi qu’j’ai épluché plus d’patates dans ma vie, labou'é plus d’hecta ‘ de terre qu’t’ait possible d’imaginer. Moi j’veux pas c’ever dans la crasse et la tambouille d’mon village. J’suis v’nu voi’ des combats. J’veux d’l’action pou’ passer mes dernières années d’vant du spectacle.

    _Ah mon pauvre vieux. Je crois bien qu’ici les combats, t’en verras pas beaucoup d’extraordinaires. Les quelques pirates capables venant ici s’usent à creuser des tunnels et la plupart meurent d’épuisement. On n’a donc que très peut de travail ici.


    _J’me disais aussi qu’un gosse ‘achitique comme toi, ç’pouvait pas faire grand-chose.

    _Mmmh, tu n’as pas ta langue dans ta poche toi. C’est vrai que je ne suis pas le meilleur, mais certains soldats sont d’une force surhumaine ici !


    _Ah ouai ? Tu illumines tes yeux, et éveilles ton regard, donnant l’impression d’un gosse devant une sucette. Dis moi c’est qui l’plus forts ici !

    _Les plus forts ? T’es curieux toi dis moi. Mmmh… C’est forcément notre patron, Mister Green. Il dort la plupart du temps, mais dès qu’une bande de pirates pose plus de problèmes que la moyenne, il se réveille et l’affaire est réglée rapidement. Je ne l’ai pas souvent vu se battre, mais ce que je peux te dire, c’est que ça fait mal quand il s’énerve ! Il utilise une épée aussi lourde qu’une hallebarde. Certains disent même qu’elle fait plus de cent kilos !

    _Quoi ? C’tout c’que c’patelin a comme gars balèze !?
    Cette fois tu tires une mou dubitative et déçu, faut que le gars t’en dise plus si tu veux faire plaisir à tonton barbie.

    _Non mais tu es un râleur né ou bien ? Pfff… Si tu veux tout savoir, il y a trois autres hommes extrêmement forts, les frères Simpson. Ce sont les bras droits de Mister Green. Ils ont une mauvaise réputation sur l’île, parce que dès qu’ils arrivent quelque part, ça finit en bain de sang, ils n’ont aucune compassion pour la piraterie. Alors un conseil, si tu les croises, évites les, ils risqueraient de tuer juste par amusement. Tu les reconnaitras, ils sont inséparables et sont tous les trois albinos.

    _Mouaimouhai, p’t’être bien que j’vais resrter sur cette île alors, comment qu’ils combattent ces zigs là ? Ta moue vaguement intéressée tente de lui faire cracher d’autres informations.

    _Non mais oh ! Tu ne vas quand même pas tenter de les chercher ? Tu te ferais hacher menu en un rien de temps ! Retourne dans les Blues si tu veux espérer voir une nouvelle année.

    Sur ces paroles, le marine se retourne et part vers le bâtiment. Il ne te reste plus qu’à retransmettre les informations trouvées au capitaine. Durant le trajet du retour, tu prépares le discours que tu réciteras à Tonton Barbie:

    « Boss , j’ai trouvé quelques infos. L’ancien patron de l’île s’appelle Mr Green, c’est un épéiste et marine. J’dis qu’c’est lui qui contrôle l’île parce qu’c’est lui qu’a la plus grosse baraque de l’endroit. Il est accompagné de trois frères albinos sanguinaires. L’mieux serait d’réussir à prendre Mr Green par surprise vu qu’il roupille tout l’temps, enfin c’est c’qu’on m’a dit. Il doit sûr’ment pioncer dans un bâtiment qu’j’ai vu derrière le crâne. Pour les trois frères, l’aide du géant pourrait pas faire d’mal, faut donc les am’ner près du bateau. Quand ils verront la bête, vont sûrement vouloir l’buter. C’là qu’on interviendrait. Y’a des failles à mon plan, mais j’ai qu’ça comme idée. »
        Notre aventure ne faisait que commencer sur les flots de Grande Line et déjà notre jeune pirate sentait en lui l'excitation et l'impatience le tirer vers le haut. Il avait toujours envie de plus, toujours envie d'aller plus loin, toujours envie d'aller plus haut. Il voulait déjà reprendre la route et découvrir une nouvelle île, alors que celle-ci lui était encore inconnue. Puis il fallait attendre que ce foutu log pose est le temps de recharger ses batteries. Quelle chiasse coulante .... Il déteste vraiment cet artefact, même si c'est la seule chose qui les maintient et leurs permet de voguer sur la route de tous les périls. Il venait de parler avec Minos et avait eu son approbation. Il était encore de la partie et avec grand plaisir, il suivrait encore quelques temps son ami et hôte. Bon après d'un autre côté, pour l'instant il était le seul à pouvoir naviguer le rafiot, mais Minos trouverai bien assez tôt un remplaçant. Il lui avait fait par de sa nouvelle acquisition. Minos était sceptique, mais s'était tout de même proposer à un fidèle compatriote pour son entrainement. Al' souriait à pleine dent, il était vraiment heureux d'être à ses côtés actuellement. Hélas il devrait un jour le quitter, à son regret, mais il est sûr qu'il restera toujours en liaison avec celui-ci.

        Sergueï et Minos venaient tout juste de commencer leur recrutement, afin d'attirer du monde dans la Légion. Il fallait des bras pour faire avancer le rafiot et surtout plus la famille s'agrandit et plus la Légion marquera au fer rouge son passage et ravivera la flamme de la Révolution sur le monde. A noté que ses gars avaient de la gueule, car Alucard n'aurait jamais réussi à intéresser le moindre ouvrier. Il les aurait soit fait fuir soit tuer dans sa si grande souplesse d'esprit. Bon après c'est vrai que s'il désire réussir quelque chose, il fera tout pour arriver à ses fins. La mort n'en est point un solution, car se serait égale à prendre la fuite et partir la queue entre les jambes. Minons avait un don pour diriger des hommes et Yukiji pouvait encore en être témoin. Il aimait ses discours et surtout sa façon d'être. Minos s'était un homme ... Un vrai comme on les aime, surtout quand on l'a à ses côtés. Il avait fait une légère trouvaille pour allécher la bleusaille. Son plan fonctionnait à merveille, les plus part des mineurs faisaient de grands yeux à la vue de l'or sur le sol. Al' se baissa et ramassa simplement le livre poussiéreux. Il était encore en bon état, il ne pouvait donc pas le laisser à ses chiens. Surtout qu'ils ne prendraient que l'or, connaissant les spécimens. Il le plaça dans un sac, une fois à nouveau sur le navire, il en profiterait pour le feuilleter.


        Beuarf, m'attendais à nettement plus que ça. Ces piécettes ne valent pas l'usure de nos muscles pour les ramasser, on se tire.

        Les trois compères tournèrent les talons, direction ... euh aucune idée pour l'instant.

        Alucard, puisque tu es prêt à t'investir dans nos projets, je vais t'aider à développer ton pouvoir des ondes et m'en servir pour nos plans. Si tout se passe comme prévu, tu auras bientôt de quoi t'offrir l'extase du pouvoir sous sa face la plus destructrice.

        Sergueï était déjà partit direction le camp de marine. Il ne tarderait pas à revenir avec quelques informations très alléchantes. Al' croisa les bras, le sourire jusqu'aux lèvres, il relâcha son aura morcela le sol à ses pieds sur quelques centimètres.

        Avec plaisir mon ami ... Tu sais bien que pour un combat, je suis toujours prêt et survolter à 300% !!! J'ai déjà hâte que sa commence ... La Marine va entendre parler de la Légion, sois en sûr !


        Les minutes passèrent et Sergueï revint vers nous avec des informations très alléchantes, comme l'avait envisager notre jeune pirate. Il était fort le vieux surtout pour son âge ... Al' avait déjà rencontrer un homme du même genre, mais Sergueï était bien plus costaud et imposant que ce vieillard de la Marine.

        « Boss , j’ai trouvé quelques infos. L’ancien patron de l’île s’appelle Mr Green, c’est un épéiste et marine. J’dis qu’c’est lui qui contrôle l’île parce qu’c’est lui qu’a la plus grosse baraque de l’endroit. Il est accompagné de trois frères albinos sanguinaires. L’mieux serait d’réussir à prendre Mr Green par surprise vu qu’il roupille tout l’temps, enfin c’est c’qu’on m’a dit. Il doit sûr’ment pioncer dans un bâtiment qu’j’ai vu derrière le crâne. Pour les trois frères, l’aide du géant pourrait pas faire d’mal, faut donc les am’ner près du bateau. Quand ils verront la bête, vont sûrement vouloir l’buter. C’là qu’on interviendrait. Y’a des failles à mon plan, mais j’ai qu’ça comme idée. »

        Sur ce coup je ne sais pas comment agir, à toi de voir Minos, tu es le chef et la tête sur ce coup. Moi je ne suis que le joker capable de faire pencher la balance d'un côté comme de l'autre. Je reste donc prêt pour n'importe quelle tâche. Ah oui ! Si il y a des navires, une petite diversion et je peux les faire chavirer avec mon pouvoir. Cela couperait leur moyen de fuite, puis surtout les quelques mecs qui partiraient en avant pour appeler des renforts. Après c'est qu'une simple supposition.


        Alucard attendait patiemment que le plan se mette en marche ... La Marine risquerait de perdre son pouvoir sur cette île.
      • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t773-yukiji-alucard-pride
      • https://www.onepiece-requiem.net/t118-yukiji-alucard-une-vie-un-but-un-hommetermine
      Sergueï parti, on a profité du reste de la journée pour entraîner Alucard et son superpouvoir de démolisseur. Façon subtile hein, l'idée n'était pas de lui apprendre à juste faire exploser tout ce qui l'entoure. C'est le genre de truc qu'il est inutile de lui apprendre parce qu'il se démerde formidablement bien tout seul. Cela dit, j'espère que le petit savoir transmis sur mon expérience l'aidera pour les tâches les plus offensives.

      Là, c'est le soir. On a quasi terminé le premier jour de recharge. Plus que VI. A part le travail fait avec Yukiji, je me suis occupé de la phase de départ des non-révolutionnaires. On passe de CXXX tronches à C, la plupart des types ayant quand même capté qu'un entraînement à ma sauce, c'est le bon moyen de devenir sacrément plus bourrin. Ils ont envie de bouffer de la troisième Voie et quitte à obéir à quelqu'un d'ambitieux qui leur promet batailles et carnages, autant que ça soit un Roi. J'pense que c'est ce à quoi aspire pas mal de pirates. Ceux qui ont fui leur pays parce qu'ils étaient criminels ou que leur ancienne condition leur semblait trop chiante trouvent un genre de compromis en intégrant définitivement un camp qui leur file adrénaline et liberté, mais avec le petit plus de s'assurer une totale immunité là où le drapeau du taureau règne. Le Royaume Enseveli qui est mien devient une sorte de terre promise où ils pourront s'installer et vivre en toute immunité, tant qu'ils respectent mes lois s'entend. Mais sont pas trop cons, z'ont capté que ma civilisation met en valeur les forts et ne se réfugie pas derrière un code de lois débiles que personne n'entrave. Alors ils profitent du filon, normal. Normal et profitable, j'aurai du beau monde à ramener sitôt à destination. Perso, je capte pas le truc des Shichibukkake. Quand t'es fort au point de faire peur au Gouvernement, t'en as rien à foutre d'avoir sa protection? Il t'aime pas et tu troques le droit de lui rendre la pareille contre le droit que t'avais déjà avant d epéter la gueule aux autres pirates. Y a de l'arnaque dans l'air mon lecteur, t'embrasses pas la carrière de pirate pour répondre aux attentes de ceux qui t'ont poussé à le devenir. Enfin, chacun sa vie, mais j'ai quand même jamais intégré le principe de ces fallaises*. Les cent qui restent, c'est as trop peu en fait, parce que de nombreux mineurs ont eu envie de nous rejoindre. J'ai chargé un des Disciples de leur dire que je serai à leur entière écoute dès demain à la première heure. Les affaires reprennent camarade.

      Bon, toujours est-il que papy file du biscuit sur la situation de l'île. Un branleur épéiste, trois mecs aussi albinos que moi et aussi sanguinaires qu'Alucard, vingt-quatre heures à vivre pour le lot. J'écoute les propositions des deux acolytes pas anonymes et ça me fait l'effet savoureux d'un conseil de guerre. Manque que la viande en fait, puis les champignons.

      Bien joué le Vioc, t'as assuré. L'équipage pense que t'es le meilleur des Disciples et je partage leur avis. J'espère que t'as aimé donner le martinet à tes gosses parce que tu vas devoir diriger nos cent Légionnaires au combat dès demain soir. Prépare la défense du chantier du Mujinzoo et fais comprendre à Ducon qu'il aura droit à de la viande en rab' s'il défonce tous les uniformes qui viendront vous faire chier. On va employer vos gueules comme balise pour attirer la Marine dans un piège.

      Alucard, t'as assez progressé pour contenir tes ondes, alors on va consacrer la journée de demain à s'assurer qu'une zone de galerie n'a plus de trésors à rafler et on va utiliser la complicité des mineurs pour faire croire qu'on a trouvé le trésor de Johnny la taupe et que les mineurs s'entretuent pour se tirer avec une grosse part du magot. L'odeur illusoire du pognon va chatouiller les moustaches de bleus qui vont venir prétexter le maintien de l'ordre pour empêcher les civils de leur piquer leur fric. Une fois tous dans le boyau, les ondes vont leur offrir une jolie fosse commune à la durcir à tous les archéologues du futur. Seront un peu vénères qu'on leur ai bousillé leurs avides, alors ils vont chercher les responsables du crime et les braves mineurs pourront nous dénoncer. C'est là que tu vas devoir assurer le Vioc, t'es pas bombardé chef d'escouade pour me claquer entre les pattes. Bon, cela dit t'auras de quoi te faire submerger vu la résistance d'en face, alors tu seras pas seul pour le coup. L'attaque aura lieu la nuit, quand on a du mal à y voir. Mais pas pour tout le monde, moi je suis au max de mes talents dans l'obscurité et notre bon bouffeur de fruits peut se diriger en captant les ondes tout autant que moi, sûrement mieux maintenant d'ailleurs hé hé. On les prendra à revers, entre le marteau et l'enclume. Avec ce qu'on leur mettra, y aura plus grand monde pour trouver à redire et on aura conquis notre première île. Des questions ?


      Avant qu'Alucard me rebranche sur la possibilité de renforts, je précise.

      Quand on aura fini le brief', j'irai couper dès ce soir tout moyen de communication à la Marine. Comme je l'ai dit, la nuit c'est vraiment une vieille amie.


      * L'auteur pense que Minos veut dire fadaises.
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      Tu l'aimes bien ce tonton Barbie, quand il fait les choses ce n'est pas à moitié, alors quand il veut donner un peu de responsabilités, c'est une jolie pelletée de 100 bonhommes qu'il refile. Si tu as bien compris le discours, tu dois t'occuper d'la défense du bateau et réussir à faire comprendre quelque chose au géant mono neuronal. C'n'est pas de la tarte en somme. Mais t'es courageux, ou fou c'est selon, alors tu n'te décourages pas et sors même un discours d'investiture. De discours, ça n'a que le nom, et de classe, ça n'en a même pas un grain d'allure. Tu rassembles quand même tous les pecnots maintenant sous tes ordres et tentes de sortir l'grand jeu.

      « Vous avez p't'être pas entendu l'boss, alors j'vais vous dire ce qu'il m'a confié. C'est vous même. Parce qu'il pense que j'ai assez d'talent pour savoir quoi faire, et la force d'ordonner. Manque de peau pour vous, c'est l'cas. Vous là, les trente gars à ma droite, vous allez partir chercher d'quoi faire sauter un paquet d'bleus. Prenez toute la dynamite possible. Vous avez une heure pour déposer tout l'tintouin à l'entrée du bateau. Vu l'nombre d'explosion que j'entends sur cette île, leurs réserves doivent être méchamment grandes, alors vous n'avez pas interêt à rev'nir les mains vides. Et faîtes gaffe avec cette saloperie, j'veux pas en voir avec une clope au bec, autrement il risque de n'plus pouvoir se servir de ses lèvres avant un paquet d'printemps. C'est bien compris ? 40 autres vont commencer à m'trouer la mini plaine devant le vaisseaux. J'veux voir un paquet d'tombes d'au moins 1 mètre de profondeur. Et elles doivent être espacées de plus d'cinq pieds. Qu'est c'que vous attendez ? Bougez vous ! Les trente gars à ma gauche, vous allez m'chercher des rondins d'bois. Coupez tous les sal'tés d'arbres de cette île s'il le faut, mais j'veux voir d'jolis gros pieux devant moi avant l'début d'la nuit. Et qu'ça saute ! Si vous pensiez profiter d'soleil de l'île avec un vioc comme moi en supérieur, vous vous curiez l'doigt dans l'trou ! »

      Les soldats ont compris. Ils ne s'reposeront pas tant qu'ils n'auront pas fini, alors ils obéissent, et vite. Les pelles sont sortis et les trous se creusent. Certains sont déjà partis dans l’œil du crane afin d'trouver de l'explosif. Toi tu regardes tout l'monde se mettre au boulot avant de diriger tes guibolles vers l'géant. La bête est là d'vant toi, et t'es obligé de te tordre le cou vers l'ciel pour apercevoir la trogne du bonhomme. C'est la mission la plus compliquée que t’aies eu à faire tu crois bien. Réussir à donner un ordre à une substance grise inexistante. Heureusement pour toi, l'suceur de sang pourra t'être utile, enfin tu l’espères. Tu te mets à la chercher avant d'trouver une bosse plus grosse que les autre sur l'dos velu du monstre. C'est à elle que tu t'mets à parler, parce que discuter avec un géant avec aussi peu d'neurones, tu n'en vois pas trop l’intérêt.

      _ « Eh la puce géante. On t'l'a peut être jamais dit, mais même le stop c'est payant d'nos jours. Alors s'tu veux rester sur l'dos d'la bête, et sans avoir d'problème avec notre équipage, va falloir payer. Voilà c'que je te proposes : j'vais bientôt poser de quoi nourrir le monstre. Et ça t'rendra aussi service parce qu'après l'festin que je lui prépare, son sang s'ra d'un délice. La bouffe sera devant l'navire, et ce s'ra à toi de l'ammener becqueter ce que j'aurais mis. Tu le feras vite et bien quand je te le dirais. Si tu réussis ça, tu pourras rester avec nous. »

      Tu crois bien avoir éclairci les choses. Reste plus qu'à savoir si la puce réussira à se débrouiller avec la bête, toi tu as joué ton rôle. 

      Une fois fait, tu te diriges vers tes hommes afin de les aider à pecqu'ter le sol. Les heures passent, les outils s'épuisent contre la caillasse et tes forces s'évaporent au fur et à mesure des coups.La nuit est maintenant tombée et seules quelques torches viennent éclairer ci et là les travailleurs. De grosses ampoules se sont formées au bout d'tes doigts à force de manier la pioche, mais tu dois montrer l'exemple, alors tu persévères et fous des taloches aux gars voulant se reposer. Tes soldats donnent le maximum et tentent de percer l'sol si dur. Au bout d'un temps les trous sont assez profond pour y faire tomber un homme alors tu donne le repos au troupes. Ils ont bien fait leur boulot, tu t'retrouves avec assez de dynamite pour faire sauter une bonne partie de l'île, et assez de pieux pour en faire le tour. Une partie du travail est fait, il est maintenant presque minuit. Les soldats partis chercher de la poudre sont revenus depuis un moment et vous ont aidé à creuser. C'est l'moment de donner un autre ordre :


      « Vous avez fait du bon boulot les gars, mais faut pas rêver, c'est loin d'être fini. Vous allez m'chercher du bois maint'nant. J'veux que vous m'ficellez le tout pour m'faire des tapis d'la taille des trous. C'devra être assez solide pour supporter des bottes de terre mais assez faible pour n'pas supporter l'poids d'un homme. Au boulot! 
      La moitié d'entre vous reste ici planquer la dynamite. Vous allez m'foutre ça entre les trous et les recouvrir d'couvertures pour pas qu'elles prennent l'humidité durant la nuit. Le premier que j'vois mal faire son boulot ou avec une clope pourra dire adieu à son minois ! C'est clair ?»


      Les hommes fatiguent d'leur journée de labeur, et pourtant tu leur demandes d'encore trimer. Certains commencent à plus raler qu'd'autres et tu sais bien qu'il faudra leur laisser du r'pos pour la journée de demain, alors tu donnes toutes tes forces pour montrer l'exemple. Tu leur prouves que même un vieux de soixante-douze printemps peut faire ça, alors pour des mineurs de trente balais... C'est sur les coups de 4 heures du matin que le travail se finit. Lorsque tu cries aux hommes le « repos » tant attendu, plus personne ne parle et ils partent tous en direction du vaisseau sans un mot. Ils auront quand même mérité une matinée de repos demain. Et puis, tu sais bien qu'avant une bataille, les nuits sont longues et souvent emplis de cauchemars, le fait est qu'après une journée comme celle ci, le sommeil sera dur et empêchera les images de sang d'hanter tes soldats. Ce soir, Morphée viendra à eux sans difficulté.
      .


      Spoiler:
          La journée d’entraînement avait porté ses fruits. Alucard maîtrisait plus facilement son pouvoir octroyer par le fruit du démon. Un fruit qu'il avait ingurgité, il y a quelques jours de cela. S'était au tout début de leur aventure, avant même de connaître les ordres notre jeune pirate s'était aventuré dans le secteur pour se changer les esprits. Puis c'est par toute vraisemblance et audace qu'il tomba nez à nez sur une chose aussi rare dans le secteur. Mais bon, ne ressassons pas trop le passé … Il vaut mieux laisser les vieux souvenirs là où ils sont ! Surtout ceux que l'on désire enfuir au plus profond de son subconscient. Grâce à l'aide de son fidèle partenaire et de sa culture, il réussit à contrôler ses ondes. Au lieu de tout détruire dès le moindre toucher, il réussit à sentir les choses qui l'entoure. Certes il lui faudra encore un peu d’entraînement pour complètement maîtriser ce potentiel, mais les débuts sont déjà prometteurs. La journée passa rapidement dans la grotte et Al' eut tout d'abords du mal à comprendre en quoi retournait ses facultés. Il n'était que habitué à détruire et à nuire à son prochain, tout ce qui était subtile divergeait trop de son quotidien. Et pourtant, il n'était guère illettré bien au contraire. Il était très doué et très cultivé, enfin il y a fort longtemps dans sa grande jeunesse. Puis avec son traumatisme et les années qui passent, il changea du tout au tout. Devenant d'un agneau, un énorme loup sanguinaire … Et surtout quelqu'un n'imposant que la crainte et non plus le respect. Heureusement il s'exerce encore de temps à autre dans se qui le passionne : comme la navigation et la lecture. Tiens en parlant de lecture, il n'a pas encore eu le temps de feuilleter l'ancien livre ramasser dans la cuvette de l'autre jour. Il était trop occupé avec les futurs plans de Minos et surtout sur son développement spirituel.

          L'autre gars, Sergueï lui s'occupa pendant se temps de récolter des informations sur la base marine et nos futurs ennemis. Puis il prit les raines du commandement et débuta les préparatifs pour effectuer une contre attaque massive et une défense de fer. Yukiji, lui, s'occupa de ses propres devoirs. Il lui fallait trouver une cavité sans trésor et assez grande pour la faire s'écrouler sur les troupes marines. La tâche semblait aisée, mais le fait est que l'île était tout de même assez grande. Il passa donc plusieurs heures à la recherche de sa convoitise. Une main sur la paroi, une impulsion sur la terre et il sentait les échos en retour. La terre lui parlait, il la sentait respirer et pouvait de temps à autre entendre son cœur battre. Avec de tels capacités et l'aide de Minos, ils pourraient trouver le trésor du capitaine John. Un bon gros tas d'or ne ferait jamais de mal … surtout que l'on pourrait entretenir le navire avec de nouveaux fonds. Et surtout Minos pourrait le customiser à son goût … Un bon vieux trois mâts à l'effigie de la Légion. Après encore quelques minutes de recherche, Alucard tomba sur l'endroit idéal. Une petite croix sur sa carte, une mémoire visuelle, et le tour était dans le sac. La cavité se trouvait à quelques kilomètres de notre embarcation et au double de distance de la base. Les marines seront donc plus fatigués que nos soldats et on aurait aussi un avantage en terme de temps sur l'objectif, voir pour se replier.

          Al' concentra son pouvoir et brisa l'air aux alentours. La terre trembla et il fit en sorte d'endommager légèrement son piège. Il ne voulait pas perdre trop de temps lors de l'embuscade. Ses techniques étaient terrifiantes, mais certaines demandaient tout de même un certain temps de charge pour être effectuée correctement. Ainsi il lui suffira de claquer dans les doigts et le ciel leur tombera sur la tête. Il se concentra encore un petit peu et décida tout de même d'inspecter les alentours. Pas de mouchards, pas d'espions, rien du tout … Uhm … pas de coffres dans les alentours, Minos sera ravis de l'apprendre. Notre jeune héros concentra à nouveau ses capacités. Cette fois-ci, il fit en sorte d'ériger quelques murs pour se mettre à couvert, ainsi que quelques babioles pour ralentir d'éventuel poursuivant. Un sourire aux lèvres et il regagna le camp pour faire son rapport au Boss. Il marcha sur un sentier de terre rouge, durant plusieurs minutes avant de tomber sur le reste de la troupe. Les gars se creuvaient à la tâche ! Il savait y faire le vieux avec ses hommes. Le boss ne l'avait pas nommé chef d'escouade pour rien. Alucard espérait fortement qu'à son âge, il serait encore en mesure d'avoir une telle force et une telle prestance spirituelle, car quand le corps n'avance plus c'est le mental qui prend le relais. Les légionnaires creusaient des trous un peu partout, afin de protéger le Mujinzoo. Sergueï venait de mettre au point un vrai plan digne de ce nom. Un plan de grande envergure, afin de protéger notre cher embarcation car sans celle-ci on risquerait pas de faire des vieux os dans le coin. Il marcha encore un peu, afin de se rendre devant le géant et seigneur de guerre.


          Minos, c'est bon pour moi … J'ai trouvé le coin idéale pour faire s'écrouler de tonnes de terre sur la tronche de ses mouettes ! Voilà la carte … j'en ai pas vraiment besoin grâce à ton entraînement je suis capable de retrouver mon chemin les yeux fermés. Je me suis permis quelques bonus au cas où il faudrait se retrancher rapidement vers le navire avec encore quelques bleus aux fesses. Bon, bas pour moi c'est bon je vais donc aider de l'autre côté chez Sergueï. Demain soir risque d'être mémorable …

          Yukiji tourna les talons et rejoins les troupes, afin de se mettre à la tâche. Un petit entraînement physique ne fait jamais de mal, surtout pour notre armoire à glace. Enfin pour cela il lui faut ôter ses vêtements, car il dispose tout de même d'un corps très frêle et sec. Il regarde quelques secondes les soldats travailler, afin de comprendre leur tâche. Puis il compta le nombre de pas entre les trous et leurs profondeurs. Il fit reculer un petit groupe vers un autre espace et brisa l'air ambiant. La terre s'ouvrit et une dizaine de trous, parfaitement dimensionner, firent leur apparition dans le sol. Remarquant que cette technique marchait trop facilement, il opta pour une technique un peu moins complexe. Il commença à frapper le sol de ses poings à plusieurs reprises, afin d'engendrer de nouveaux orifices dans le terre. Mais là encore s'était trop simple, il prit alors une pelle et fit comme les autres, mettant ses bras et ses mains à contribution. Il fit cela tout le reste de la journée, jusqu'à que le repos soit annoncé. Il retourna ensuite à ses logements et prit une bonne nuit de sommeil bien mérité.
        • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t773-yukiji-alucard-pride
        • https://www.onepiece-requiem.net/t118-yukiji-alucard-une-vie-un-but-un-hommetermine
        Le vioc parti former son équipe, le pirate descendu dans le crane pour y dégoter une zone piège, c'est à mon tour de jouer. Il fait nuit, il fait bon, il fait un temps à aller vérifier le rapport de Sergueï concernant cette baraque. J'me débarrasse de mon armure et opte pour une tenue sombre. Comprends par là que je mets un truc pour camoufler ma chevelure albâtre, un genre de bandana. Un peu comme les routards qui font pétarader leurs flying fishes dans la nuit, mais en beaucoup plus classe. Puis en plus discret aussi, ça sera pas la foire des décibels dans mon plan. Je me repère la maison dont il est question et effectivement, c'est le bon endroit pour le voir gardé. L'asticot qui sert de vigile se voit comme un oeil de chat sur qui t'as braqué tes phares, toujours pas capté pourquoi on leur filait un uniforme plus blanc que blanc, à croire qu'on veut vraiment que t'oublies pas de leur péter la gueule en passant. Mais bon, ce soit, c'est son soir de chance. Je dois y aller en mode infiltration, s'agit pas de les faire s'agiter avant d'avoir rempli mon objectif. Après non plus si possible, mais la chance est la reine des garces pour faire miser sur ses faveurs. Moi, je mise pas, mais j'ai jamais compté sur elle pour m'en sortir.

        L'asticot fait toujours son boulot, mais adossé contre la lucarne que je veux m'ouvrir. Sûr que même en étant aussi silencieux qu'un pet d'elfe, il va capté la manoeuvre. Faut le décoller de là sans le buter, autant se taper un rubik's cube sans détacher les pièces. Mais je tente. Le muret en pierre laisse toujours des petits cailloux à sa base. Je prends un petit et pas trop pointu et le chouquette du pouce dans la gouttière en haut à gauche du mecton. Ca fait un gros "tong", ça le réveille. Il divorce avec la porte et mire en l'air si c'est pas une bestiole qui sa balade. Dans son dos, j'approche. Un petit coup de semelle dans le sol à proximité de lui et pouf, l'onde de choc le fait basculer. Le temps qu'il se vautre comme la merde qu'il est, je me suis faufilé à l'intérieur. Truc cool, c'est spacieux, je peux circuler courbé. Truc pas cool, c'est lumineux, je peux pas me fondre dans le décor. En traversant le hall, j'ai l’appréhension à peu près similaire à celle que t'as quand tu vas pisser dans un lieu public sans pote pour guetter avec la petite réflexion inutile qui t'occupe le forfait d'un "pourvu que personne n'arrive". Ben personne n'arrive. Si on était dans un jeu de rôle, je pourrais dire que j'éteins les lampes au fur et à mesure pour avoir droit à ma compétence "camouflage dans les ombres". Mais je connais pas plus voyant que des couloirs totalement éteints, surtout dans un univers où la consommation d'énergie, on s'en bat le steak.

        Je trouve une pièce inoccupée. Les toilettes. Bon, ça me permet d'éviter de me faire capter par une ronde qui passe juste quand je viens de refermer la porte. Vais pas passer mon temps à te décrire les lieux, ce sont des chiottes publiques comme t'aimes pas employer même quand c'est propre. il y a des pissotières et des cabines justes isolées par des pans de bois, bonjour le mélange d'odeurs dans les soirée flageolets. Dans le miroir assez propre pour me rappeler que je suis dans un bâtiment militaire, je vois un type aussi classe que moi qui me mire. Ha ha, ça c'est du spectacle, suis sur que la glace se régale.

        Hein ? Hein ? Défouraille salopard. Je frappe plus vite que toi. J'me plante là et tu m'provoques. hein mec, tu m'provoques, que j'me fais à moi-même. C'est à moi qu'tu parles ? C'est à moi qu'tu parles ? Alors à qui est-ce que tu parles, t'en vois un autre que moi ici ? D'accord...

        J'me retourne, pivote assez vite pour risquer de faire accélérer la planète et colle mon poing dans le visage de mon double. Ha ha, ça c'est du punch. Le coup ,ne brise pas le miroir, il l'explose, il le vaporise. Ca part en poussière d'étoile partout dans la pièces, ce soir c'est soirée paillettes de verre chez dame pipi. Le sol croustille, tout le monde s'amuse. Bon, hum, par contre, c'est pas très discret. Oh et puis merde, qu'il vienne Green. Je me l’empale sur ma godasse et fouette la gueule des triplés albinos dans le même geste. Ils veulent un bon exercice de nuit ? je suis leur homme. Ouais, ouais mais non, t'es plus tout seul Minos. Pendant un an t'as fait ça, agir pour ta gueule sans te soucier de ton groupe que t'avais plus. Mais c'est plus le cas. T'as des mecs qui ont choisi de te suivre et qui comptent sur toi pour les mener loin. Tout rompre pour te défouler, c'est une trahison. Bon, comme je suis pas fan des puzzles dix mille pièces, je dois trouver un autre plan pour ne pas me faire choper.

        Quand deux marines pénètrent sur le cimetière de verre qui porte malheur, je suis dans l'une des chiottes et j'ai verrouillé ma porte, comme il est d'usage de le faire dans ces situations. Il s'étonnent dans leur voix du carnage et se demande ce qui a bien pu se passer. Le côté chieur reprend vite le dessus, les voilà qui inspectent la pièce. Ma porte reste fermée logique. Une voix m'apostrophe de l'autre côté.

        Hey, toi, qu'est-ce que tu fais là ?

        T'as vraiment pas plus con comme question ?

        Quoi ? Répond sans faire le malin où je fais venir le Commandant Green.

        Commandant Green ? Ben tu l'as loupé de peu pauv' cave, il vient de partir.

        Mmh ? Tu veux dire que le Commandant était ici ?

        Ah ben ouais, t'es vraiment sous le signe astral de la connerie. Bien sûr qu'il était là, même que c'est lui qu'a pété le miroir. l'était vert de colère le green ha ha ha.


        Le Commandant en colère ?


        Ca se présente mal, il fait toujours des ravages quand il est en rogne.


        Oui, je sais bien. Mais qu'est-ce qu'on fait alors ?

        Mieux vaut simplement signaler cet incident dans notre rapport et voir demain ce qu'il incombera de faire.


        Tu as raison. Hey, toi ! Evite d'ébruiter que tu étais ici d'accord ? Personne n'a rien vu.

        Ca marche les gars, je dirai rien.

        Bien, on s'en va. Je laisse la clef sur la porte. Quand tu as fini, tu verrouilles et viens me la rapporter ?

        Sans faute, mais je risque d'en avoir encore pour quelques minutes. Ca fait des grumeaux.

        Euh, passe-moi les détails. Donne-moi juste la clef quand tu as fini.


        Hé hé, c'est bon ça. Je m'apprêtais déjà à devoir bouffer une partie de ma mousse de grotte laxative pour les dissuader de m'approcher, mais j'y ai échappé finalement. Allez, je termine quand même et vire les bouts de verre du savon à mains avant de l'utiliser. La mission peut reprendre. Je récupère la clef et l'emporte avec moi. Suis sûr que ça ouvre d'autres portes. On est assez tard dans la nuit et les deux gardes ont éloigné quelques curieux qui se sont relevés de curiosité, alors j'ai le champ libre pour circuler. J'atteins l'étage, passe par les pièces sombres et utilise la clef pour éviter au maximum de me taper le corridor lumineux. Je finis par débouler dans le bureau de Green. Sans perdre de temps, je repère ma cible: l'escargophone. La bestiole roupille, mais je ne tarde pas à la réveiller en lui fourrant de ma mousse sous le pif. Je pensais ces trucs débiles, mais sont davantage craintifs. L'encoquillé refuse mon cadeau et file dans sa carapace. Me prend pour un con ou quoi ? je sais qu'il est là-dedans.

        Je te jure que tu vas en bouffer.

        J'enfonce le poison de mon petit doigt dans le trou d'où sort sa tête. On dirait un petit gris à l'ail, j'ai presque envie d'en bouffer. J'vais pas le faire hein, le mission avant tout. Mais c'est aussi tenace qu'un mendiant quand tes poches font un bruit de piécettes. Rho et puis merde tiens! Me les brise ce truc, l'est prêt à se faire briser pour ne pas céder. Je peux même pas le cuisiner au petit gaz, on va capter qu'il a eu une visite surprise durant la nuit. Et je peux pas le noyer non plus, elle respire sous l'eau cette saleté. sont quand même fort à la Marine d'utiliser ces machins, ce sont des esgargophones qu'ils devraient caler sur le champ de bataille, y aurait du challenge.

        A force de triturer, mordre, secouer ce petit machin, il sort sa trombine avec un empressement inattendu et me signale qu'il me met en ligne avec quelqu'un qui me balance " A'iral 'in'a'hi é'out'".

        Ah tu l'ouvres enfin ta grande gueule. Tiens, mange saloperie.

        'ar'on ?

        Euh, ici le Commandant Green. J'ai un souci avec l'escargophone, il délire. Ah une seconde, il avale.

        Réglez ce problème avec quelqu'un d'autre, je suis occupé.

        A tes ordres ma gueule.

        Il m'a raccroché au nez. Bon, au moins c'est réglé. Me reste un dernier truc à faire. De l'autre côté de la porte, j'entends de distincts ronflements. L'avait raison Sergueï, faut attaquer pendant qu'il dort. Ben on va attaquer, puis fermement. Je m'arme d'un marqueur indélébile vert sur le bureau de Green et entre dans sa chambre. Il est temps de tuer la légende.

        HRP: Je fais une ellipse sur la suite. Si ça vous convient, on peut passer à un autre topic pour directement entamer le plan d'attaque.
        • https://www.onepiece-requiem.net/t985-techniques-de-minos
        • https://www.onepiece-requiem.net/t956-minos-kahezaro-en-cours