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Ishii Môsh

La bête est là


Pseudonyme : La bête
Age: 34
Sexe : Homme
Race : homme poisson
Rang :La bête

Métier : Je bosse dans l'export. Et t'auras pas plus de détails.
Groupe : civils
Déjà un équipage : T'as lu la question d'au dessus?
But : Me faire de la maille, ça répond à la questions?

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Karaté aquatique un jour? Et puis à force de faire des casses, je m'y connais en serrures, je suis capable d'ouvrir nombre de verrous.
Équipements : Un sabre basique. Une mallette avec de nombreux trois pièces et nœud papillons ainsi que la panoplie du parfait cambrioleur.

Codes du règlement (2) :
...ou pas ♪


Parrain :

Physique




Prison d'Inu Town. Salle d'interrogatoire 412.


Le teint de mes joues d'habitude si foncé s'est éclairé par le manque de nourriture et les nuits passées sur une planche de bois. C'est avec effort que j'entre dans la pièce. Les deux poings serrés l'un contre l'autre, je m'assoie sur une chaise qui me paraît minuscule. J'ai beau faire mon possible, elle n'a pas été conçue pour qu'un gars de 180 kilos pose ses fesses dessus, alors forcément ça casse.
CRAAAK BOUM
J'ai l'air bien bête là, avachis par terre sans pouvoir me relever à cause des menottes. Foutue mère. Je lui en veux un peu là quand même. Elle a osé me transmettre son saleté de corps de femme cachalot. Ça a déjà été le parcours du combattant pour trouver une tenu rayée à ma taille... Au final les marines ont laissé tomber et ont accepté que je garde mon trois pièce. Temps mieux. Je réussis à me relever, difficilement mais sûrement. Pour s’asseoir c'est peine perdue, alors j'impose ma carrure en restant debout. Le marine en face a l'air apeuré, forcément c'est pas tous les jours qu'on croise un gars comme moi. C'est vrai que même pour un homme poisson, je n'ai pas le physique le plus attirant. Le teint mat, les traits bourru, une bouche des plus énormes et des yeux tirés paraissant minuscules, on pourrait me comparer à un monstre d'horreur. Et on le fait. Tout timide, j'ouvre la bouche pour lui poser une question. Ma grosse voix grave se fait entendre dans toute la pièce, c'est avec une grande lenteur que les mots sortent. Les syllabes se mettent à flotter dans l'air avant de disparaitre mollement.

_Mmm... Auriez vous l'obligeance de bien vouloir m’octroyer la possibilité de fumer un cigare ?


Essoufflé par tant de mots prononcés, je reprends péniblement ma respiration. Mes deux yeux tentent de se frayer un passage entre les gros plis de mes joues pour voir la réaction du garde. J'ai toujours été à moitié aveugle, utilisant principalement les autres sens. Mais parfois c'est quand même pratique ces deux petits organes. La main tremblante du soldat en face me tend une cigarette que je saisis à l'aide de mon énorme bouche. Je pourrais lui broyer la main si facilement avec ma mâchoire de cachalot, heureusement pour lui que la violence gratuite n'a jamais été ma tasse de thé. Un briquet arrive à la hauteur de ma cavité buccale. Une latte, puis deux, puis c'est fini. Une longue nappe de fumée se met à s'échapper du haut de mon crane. Pourquoi est ce qu'il croit que je voulais un foutu cigare ? Par goût de luxe ? Sûrement, mais aussi parce qu'on est pas fait de la même main que de petits humains, nous les hommes cachalots. Le marin, faisant semblant de ne rien avoir vu commence sa tirade verbale.

Mes deux courtaudes oreilles bourdonnent pour comprendre les propos du petit homme. Il me demande comment j'ai fais pour échapper à trois reprises à des marines en me faufilant dans des foules d'humains. Une fois ses propos fini, il semble attendre une réponse. Dodelinant mes minuscules jambes, je ne sais trop comment répondre. En y pensant, c'est vrai que comparé au reste du corps, ces deux membres paraissent vraiment petits... Mais passons.

Il me faut lui expliquer que quand on en impose autant que moi, ça peut être un désavantage parfois. J'ai donc appris à être discret. Je sais disparaître de la vue, passer pour un homme tout ce qu'il y a de plus normal, car malgré ma maladresse naturelle, je sais user d'une minutie assez extraordinaire. J'ai appris à combattre le fait d'être empoté grâce à une grande concentration. Pour disparaître, il me suffit de rétracter mes épaules, baisser la tête et plier les jambes, passant alors pour un homme de taille tout à fait anodine. C'est un exercice tout de même éprouvant laissant de grosses douleurs aux muscles et que je ne peux que réaliser un cours instant. Je n'ai jamais aimé profiter de ma masse et préfère souvent rester le plus discret possible. Bien sur que parfois ça m'arrange d'avoir autant de force, mais quand même. Je ne suis à mon aise que coincé dans un côté d'une pièce, à écouter plus que déblatérer.

C'est étrange n'est ce pas, de réussir à être discret malgré mon corps ?
Toutefois, si je me mets à parler, ça en impose, et c'est peut être pour ça que je ne parle que très peu. Je ne dis pas grand chose, mais je le dis bien. J'ai la voix qui porte, et ça empêche les discussions inutiles. Mes paroles créent le silence autour de moi quand je l'ouvre.

Psychologie

Dossier n153. Ishii Môsh, conccurent direct sur Logue Town. Cible à abattre.
Récapitulatif des témoignages :

Mr Enzu. Propriétaire du 4 Rue Lagaffe.
« Mr Mosh ? Ah oui je me souviens. Il est venu me voir en me demandant si j'avais une chambre à louer. Alors vous savez, quand une armoire à glace comme lui vous demande quelque chose, vous acceptez tout de suite. Pourtant c'est un chic type ce brave garçon, toujours poli, et jamais un seul retard pour le loyer. Au début j'ai eu peur oui, et puis... Il avait l'air d'avoir de sales fréquentations, ça ne me regarde pas mais quand même... De vrais malfrats ceux qui venaient chez lui, et y'avait aussi de jeunes femmes qui venaient de temps en temps. Toujours jolies, mais jamais les mêmes... »

Julian, dit Amanio.
« Mr Môsh ? C'sale ordure, yé vais lui faire la peau dès qu'il sortira de prison à celoui là ! Il a toué mon frère, pour oune pauvre histoire de retard de livraison. Il n'a pas demandé à se faire rembourser, il n'a pas attendu dé comprendre, il a agi dé sang froid et coupé mon frère en deux. Comme ça : SPLATCH !! Yé te l'accorde, mon frère ne comptais pas loui donner un seul berry à c'sale brute, mais il n'aurait pas du agir comme ça ! C'est oune homme mort maintenant. »

Ytsuke, dit Jessy
« Oh Ishii ! Qu'est ce qu'il était gentil ce nounours ! Et puis, il payait bien en plus... Je suis allé plusieurs fois chez lui, et à chaque fois il était adorable, toujours à proposer une tasse de café ou de thé après en avoir fini. Ce n'est pas comme tous ces pervers que j'ai comme clients, lui était attentionné, gentil et doux. C'est sûr que la première fois j'ai failli partir en courant, quand on le voit on s'attend au pire... Mais quand j'ai vu les deux tasses et la théière sur la table, je n'ai pas pu m'empêcher d'être surprise et de vouloir rester... J'aimerais bien que tous les clients soient aussi sympathiques que lui... »

Itachi, dit la poire.
« Ishi ? Ah quel drôle de gars celui là ! Le nombre de fous rire que j'ai eu avec lui, je ne vous raconte pas ! Mais le plus drôle c'est quand même la fois où on a été au Musé. Ce gars là voulait se cultiver, vous vous rendez compte ? Enfin la blague dans l'histoire, c'est quand il a oublié de baisser la tête en rentrant dans une pièce !! Ahahah il s'est prit le haut de la porte en plein dans le nez, et devinez quoi ? La pièce s'est effondrée ! Ahahah ! Il aurait pû filer pour ne pas se faire attraper par la sécurité, mais non. Ce gars là s'est rendu à l’accueil et a déposé 10 000 000 de berrys le lendemain en réparation ! Vous imaginez ? »


C'est vrai que je fais peur. Oui faire 2 mètres 30 pour quasiment 180 kilos, ça fait fuir. Alors forcément quand on me voit, on a un peu tendance à me prendre pour une brute épaisse sans cervelle. A croire que les plus grands cerveaux font tous 1 mètre soixante et ressemblent à des allumettes, m'enfin... Je suis quelqu'un de sympathique, il ne faut pas croire, un peu rude parfois c'est vrai, mais galant, non violent quand la force est inutile. Quand je règle son compte à quelqu'un et que je fais parler ma violence, ce n'est pas personnel. Je ne prends pas de plaisir à en finir avec quelqu'un. C'est les affaires et c'est tout. Je limite au maximum le nombre de cadavres laissées derrière moi. Dans le feu de l'action, on ne peut parfois pas faire de détails, alors dans ce genre de situation j'en finis rapidement et sans fioriture.

Le problème avec pas mal de gens, c'est qu'ils s’arrêtent à l'apparent. Moi aussi lorsque je vois un beau cul, je m’arrête, je l'avoue. Mais voilà, le nombre de gonzesses magnifiques qui n'ont pas un grain de branché, j'en ai vu plus d'une. Un paquet même. Alors ça m’énerve cette image de bête de foire qui me colle à la peau. Je fais tout pour la changer, je suis poli, un peu froid mais poli, galant avec les femmes et toujours à l'écoute. Pourtant on continue à me prendre pour un monstre, ça me rend fou. Ça c'est pour le coup de gueule de ma vie.

Pour le reste, j'ai un fâcheux défaut oui. J'ai un peu trop tendance à aimer l’adrénaline. Vous pouvez pas savoir comment je prends mon pied pendant un casse. Là où ça se joue au mini-mètre, à la milliseconde, où chaque geste compte et où on risque de se faire prendre à tout moment. Qu'est ce que ça peut être bon ! De compter chaque seconde comme si c'était la dernière. Le mieux, c'est les missions suicidaire. Ahah, celles là sont exquises, lorsque les chances de survie sont les plus faible, lorsque personne n'ose y aller. Fou ? Oui peut être, mais c'est une folie putain d'belle. L'avenir ne se construit pas, le passé s'oublie, je suis ce que je fais là, maintenant, tout de suite. Il n'y a rien d'autre d'important.

Enfin si, l'argent, la maille, le cash. J'aime sentir cette bonne odeur de billets verts entre mes doigts. C'est l'une des choses qui compte ouai. Quand t'as mon physique et que tu veux ressembler à quelque chose, il te faut de la maille pour ne pas avoir à te cacher. T'as vu ma gueule ? Si j'avais pas ce costard à 800 000 Berrys, je ne ressemblerais à rien. C'est un fait, même si ça peut m'emmerder à un point... Ce physique, c'est un poids que je dois supporter, à chaque instant. Le pire, c'est avec les femmes, c'est d'un frustrant. Je n'ai jamais eu de problème avec les billets verts, alors bon je peux me payer le plaisir simple d'une nuit, mais apercevoir leurs regards troublés … C'est vexant.

L'autre chose à laquelle je tiens plus que tout, c'est la liberté. Je ne suis pas né pour me retrouver enchaîné à un patron. Je me suis toujours battu pour garder le choix de mes actes, et c'est pour ça que j'ai choisis ce travail. Je fais ce que je veux et quand je veux. Personne ne me tiendra jamais. Certains ont tenté de me donné des ordres, d'autres m'ont fait des offres plus qu’intéressantes pour m'avoir à leur botte, mais non. Quand je rejoins quelqu'un, il devient mon Nakama, mon acolyte, mon coéquipier, mais jamais mon patron. De même, je refuse d'avoir des subordonnés, je ne veux pas d'échelle, chaque personne née libre doit mourir libre.


Biographie



Dans une salle d'interrogatoire du QG de la Marine d'East Blue, deux hommes sont assis. Le premier, ressemblant plus à un monstre qu'à autre chose est menotté dans le dos, et habillé d'un costume de luxe. Séparé de celui-ci par une table vide, le second tient à la main un cahier ainsi qu'un crayon, et semble concentré sur les mots du mastodonte. Une grosse voix sortant de l'immense cavité buccale de la bête se fait entendre. Lente et maladroite, elle se perd parfois entrecoupée par la respiration du géant.


Alors comme ça, tu veux que je te raconte mon histoire petit? Mmmh... On se connait bien maintenant tous les deux. Bientôt trois ans si je ne me trompe pas. Pour preuve qu'on se connaît bien, je te tutoie, et crois moi, c'est chose rare. Je n'ai rien craché pendant tout ce temps, mais aujourd'hui, je vais tout te dire. De toute façon j'ai déjà été jugé, et c'est maintenant trop tard pour vous. L'accord a été signé, il n'y a aucun moyen de revenir dessus.
Alors … Mmmh ... Par où commencer?
Toute l'histoire débute par la faute d'un homme à moitié fou. Certains aiment les femmes minces, d'autres préfèrent celles bien portantes et nombre d'hommes s'axent principalement sur deux atouts. Mon père lui, a toujours aimé celles dont les formes resplendissent, où les hanches disproportionnées se frottent l'une contre l'autre. Imagine alors son désir lorsqu'il rencontra ma mère, une femme-cachalot pesant dans le quintal et faisant plus de trois mètres de haut. Où il se sont rencontrés, je n'en sais rien, mais le fait est qu'ils se sont aimés. Une autre chose de sûr, c'est que la folie du père ne s'est pas arrêté là. Une folle nuit où les shakras étaient éperdument trop ouverts, le père demanda à sa bien aimée la chose impossible. A la recherche de nouvelles sensations, celle ci tenta un chevauchement en amazone dont le fou ne pu réchapper malgré toute la jouissance qu'il connu. Cette nuit fut vite classée parmi les faits divers et accidents ménagers en tout genre. 9 mois plus tard je naissais. Meurtrie par mon visage aussi disgracieux que l'était son poids, mère décida de me doter d'un nom féminin, afin d'adoucir mon caractère qu'elle pressentait dur. Aujourd'hui encore, mes poings me démangent lorsque je pense à cette stupide idée, Ishii... Quoi que, combiné au nom de famille, il paraît plus réaliste.
Les années passèrent, et mère décida de s'installer au milieu des hommes. J'étais alors âgé de 4 ans. Pensant toujours à son feu mari, elle voulait de par cette installation se rapprocher de ses souvenirs. Malheureusement pour elle, rares sont les hommes aussi ouverts (d’esprit) que mon père, et on se retrouva vite rejetés en dehors de la ville. Le racisme contre les hommes poissons, ce n'est pas les insultes ou les coups de poings, même si ça en fait partie, c'est surtout le déni, le snobisme et le rejet dont seul des hommes peuvent faire preuve. Le village où nous nous étions installé était peuplé de bouseux dont l'occupation première consistait à retourner la terre pour y planter des légumes. Ils s’arasaient à la tache le jour et se noyaient dans l'alcool le soir venu. On aurait pu croire qu'ils n'avaient d'autre buts que de ratisser la crasse de toutes les Blues. On peut donc facilement imaginer l'ennui que j'ai connu quand j'étais gosse... Encore que, à cinq ans, je ne devais pas encore trop me rendre compte de ma situation.

Mmmh... Pour le reste, je ne vais pas te faire de long discours petit homme. L'histoire du pauvre enfant, martyrisé et compagnie, tu l'as bien de trop entendu. Et puis, il n'y a rien de très intéressant. Les années suivantes furent calmes et ennuyantes. Il y a juste ces heures passées chaque jour sur l'île de Shimotsuki qui te garderont peut être éveillé. Ma mère compris très vite que si elle voulait se faire respecter, il fallait s'imposer, alors elle m'envoya apprendre à manier le sabre. Ainsi chaque matin je prenais une navette pour me rendre au camp d’entraînement de l'île. J'y appris à me défaire de ma maladresse, et à me servir de mes deux mains ainsi que d'une lame. Je ne suis pas un sabreur hors paire, loin de là, et je n'aime guère m'en servir, mais je sais l'utiliser si nécessaire. Et puis, lorsque quelqu'un possède une arme à sa ceinture, ça calme les ardeurs des gens hostiles.

C'est en 1606 que les choses devinrent attrayantes. J'avais alors 17 ans, et il était temps pour moi de trouver une rémunération. N'ayant que très peu envie de devenir comme tous les pécores du village, je partis à la recherche d'un travail décent en ville, à Logue Town. Vu mon gabarie, je me suis vite fait repérer par une bande de truands. Dans un premier temps, j'ai été porteur. Oui oui, porteur. Chaque samedi, je trouvais une mallette chez moi, et je devais l'amener à l'autre bout de la ville. La mallette faisait son trin de vie, parfois lourde, des fois légères, elle sentait toujours bon, J'aimais bien son parfum, meilleur que celle d'une femme, plus naturel, plus envoûtant. 
_...

_Tu veux que je te dise ce qu'il y avait dedans hein ? Non mais, même si j'avais un jour regardé dedans, crois-tu vraiment que je le dirais à un petit homme comme toi ? Mmm.. De toute façon, ça ne servirait à rien car tu le sais déjà, ce qu'il y avait dedans. Et puis, la mallette, elle était majeur et vaccinée, je n'avais pas le droit de regarder à l’intérieur. Le respect de la vie privée, tu dois connaitre, non? Enfin, j'ai fait ça un long moment, un ou deux ans je pense. Lorsque la bande a eu assez confiance en moi, ils m'ont mis sur de meilleurs coups. J'ai commencé par faire quelques retraits dans des banques, ce genre de choses. On s'en mettait plein les poches à cette époque, plusieurs millions par casse, Mais ça, tu le sais, n'est ce pas Jo ? Je ne pense pas que tu sois venu me voir sans avoir fouillé un minimum mon casier. En tout, j'ai passé dix ans à faire le tour des banques et magasins d'East Blue. L'auberge de Sirup en avril 1611, le casino d'Hinu Town cette année, Orange en mai 1613, et juin de la même année, tous ces pillages, j'ai été jugé coupable. Je ne vais pas tous les citer, mais en tout, j'ai été jugé pour 18 vols, éparpillés en 10 années. Bon, vous en avez oublié quelques uns, mais je ne vous en tiens pas rigueur. Après tout, je devrais même vous féliciter, vous la marine. Vous avez quand même réussi à me faire venir ici, et j’avoue, je me plais bien. Ne rêve pas trop tout de même Jo, je ne vais pas rester longtemps. C'est plutôt sympa, si on excepte les barreaux aux fenêtres.

Du coup, j'en étais où ? Ah oui, mes dix années d'amusement. Au départ, j'étais le chauffeur, celui qui attend à l'entrée, pendant que les autres vont faire le retrait. Mais ça aussi tu le sais, hein Jo ? Quand ça devenait trop chaud et que vous étiez trop près, on faisait une petite pause. On se reconvertissait dans l'import export. La boisson, c'est simple et ça rapporte. Tu ne peux pas imaginer combien d'argent peut être dépensé pour une vieille bouteille de Saké. La vie était belle à cette époque … On pouvait se pavaner avec des costards qui valent dix années de ton salaire, se payer les femmes les plus belles d'Hinu Town. L'argent, je l'ai dépensé, dépensé, j'en avais à ne plus savoir qu'en faire. Mais on le méritait. On connaissait notre travail, et on aimait ça. On était des pros. Le problème c'est justement ça. On était devenus trop bons. Et on s'est fait repérer par des hommes de Don Carbopizza. On leur faisait trop de concurrence, et ils voulaient nous voir morts. Alors entre vous et ceux là, ça devenait dur de trouver un endroit où se cacher lorsqu'on devait faire une pause. Et puis on a décidé de faire un dernier gros coup avant de se disperser chacun de son côté. Non pas que les gars avec qui je bossais étaient méchants, mais on s'était trop vu et il était temps de finir. Alors on a décidé de cambrioler le QG de la marine. Afin de laisser une trace. C'est vrai que l'on n'aurait pas dû attaquer une banque si près d'une base militaire... On ne faisait pas le poids. Ahahah vraiment pas. N'empêche qu'on aurait eu pour un moment de nourritures si on avait réussi, Enfin voilà la fin de mon histoire. A cause de ce casse loupé, je me retrouve ici, face à un pauvre petit homme. Mais bon, tu le sais bien Jo : J'ai maintenant fini ma peine, et demain je pars, après 5 ans passés derrière les barreaux.



Test RP


Lorenzo Di Pasta. Ce n'est peut être pas la plus belle des ordures d'East Blue, mais cet homme fait la course pour le podium, et depuis un moment déjà. Il m'a plusieurs fois contacté pour certaines histoires, et je n'ai jamais refusé. Quand on ne veut pas faire affaire avec quelqu'un dans le milieu, on ne dit pas non, on augmente le prix. On l'augmente jusqu'à ce que l'homme trouve mieux, et pour moins cher. Ça évite les conflits, et si par malchance il accepte, on se dit que ça vaut le coup vu le tarif. A cet instant, je me trouve quand même sacrément embarrassé. Ce charognard n'a pas résigné sur les moyens et m'a donné les billets verts sans une seule hésitation. Au moment de le quitter, j'observe une dernière fois son visage souriant où j’aperçois quelques dents orées. Pas un mot, ni bonjour ni au revoir. Je lui ai dis le prix et il me l'a donné. L'un de ses gardes me tend maintenant le colis et Di Pasta s'en va sans sourciller. Comme si on ne se connaissait pas. Son troufion me regarde et me dit un mot avant de partir.

_Peter Love

Si il y a un nom que je ne voulais pas entendre c'est bien celui là. Un autre prétendant au titre de la plus grosse charogne de la ville. Et pas des moindres. Connu sous le titre du pitbull pour ne jamais lâcher une proie une fois qu'il l'a repérée, c'est l'un des seuls hommes à travailler dans la vente d'esclaves sans avoir peur de la marine. Les autorités ferment les yeux sous la pression d'un dragon céleste, c'est d'une horreur. Le pire dans l'histoire c'est son deuxième surnom. Certain l'appellent aussi « le pêcheur » en référence à sa haine envers les hommes poissons. M'envoyer là bas, c'est pire que me demander d'aller dire bonjour au QG de la marine... Mais j'ai accepté, et on m'a payé, même si mes commanditaires sont de la pire espèce un contrat reste un contrat. Et il se doit d'être respecté. J'enlace maintenant le paquet, c'est du lourd, et du grand, pour une fois que mes deux mètres quatre vingt me servent à quelque chose, j'en profite. Les pas s’enchaînent et les ruelles passent les unes après les autres. Le trajet se déroule normalement malgré quelques regards de passants interloqués. Je ne sais pas très bien si c'est à cause de mon visage difforme ou bien du gros colis, les petits hommes m'ont toujours regardé d'un air apeuré. Soudain les choses se gâtent. Alors que je viens de passer les boulevards principaux, c'est dans une ruelle aussi peu fréquentée que mon lit que je croise des marines. Là où passer discrètement est d'habitude assez difficile vu mon gabarie, ça devient une mission impossible avec le colis dans les mains. Mais n'ayant aucun moyen de faire demi tour-ça attirerait bien de trop l'attention des marines-, je continue tout de même ma marche. Tout se passe bien, c'est à peine s'ils me regardent jusqu'au moment où je les croise et qu'un bruit étrange se fait entendre. Comme celui d'un raclement de gorge au réveil, le hic c'est que ça sortait de la boite. Aux dernière nouvelles un cube de cuir ne possède pas la faculté de parler et c'est aussi ce qu'ont l'air de penser les petits hommes.

_Eh le monstre, c'est toi qui a fait ça ?
_Ça venait de sa valise, j'en suis sur !
_Et mais qu'est ce que tu transportes la poiscaille ?

C'est fou comme même les représentants de l'ordre font preuve d'une réelle ouverture d'esprit. J'avoue qu'à cet instant, l'idée de leur faire perdre l'usage de leur langue me traverse l'esprit. Je dirais même que l'idée me démange. Mais je ne suis pas de ces hommes qui règlent leurs différents par la haine et la violence. Alors je casse ma voix au maximum -chose ardue pour quelqu'un de mon espèce- et tente d'imiter le bruit entendu en y ajoutant quelques toussotements.

_Rrhhhm... Excusez mon manque de politesse très chers messieurs. Kof Kof. Je suis malade.

Mon pas vers eux rend leur visage aussi blême que le fessier d'un vieillard, ils se mettent à reculer se protégeant de leurs mains d'un air écœuré.

_Quoi ?! Vous avez entendu ? Mais qu'est ce que tu fiches à nous coller sale barbeau !
_Dégage de là !

Les pauvres petits hommes partent en courant, apeurés par ces si méchantes graines que je porte. La haine provient en majorité de la peur après tout. Et de la peur, j'en procurai toujours et ce malgré mes efforts... Les soldats enfin disparus, je m'arrête un instant, ne comprenant toujours comment un bruit aussi étrange a pu éclore de cette boite. Posant le paquet au sol, j'examine l'emballage tentant de découvrir la réponse à cette étrange question. C'est à ce moment qu'un cri se fait entendre, sortant de la boite et mis étouffé par le carton, je discerne tout de même de légers grognements. Je distingue de plus en plus ce miaulement qui n'est autre qu'un... qu'un pleur de bébé. A l'entendre, je ne parviens pas à l'imaginer âgé de plus de quelques jours. J'aimerais tant pouvoir déchirer cette prison cartonnée et calmer le minuscule enfant dont je ne peux qu'entendre les cris. Quelle horreur que de sentir la douleur si près de soit et de ne rien pouvoir faire... Le paquet est scellé par un cachet bien de trop précis pour être reproduit. Si je l'ouvre, je suis un homme mort. Si je reste ainsi, c'est ma conscience qui succombera.



Mes deux grosses lèvres fredonnent une comptine rassurante tandis que j'avance vers le point de chute. La chute de mon amour propre, la chute du peu de dignité qu'il me restait. Oui j'ai tué des hommes, j'ai fait du mal à nombre de personnes, mais les enfants c'est sacré. Les toucher, c'est désacraliser la pureté même, la naïveté, c'est priver le monde d'une génération possiblement meilleur.
Alors j'oublie l'horreur du geste en me noyant dans ces paroles :

Vole, vole, petite feuille
Saute, saute, l'écureuil

Cachez vous les hérissons !
Où êtes vous les champignons ?

Les grands arbres nus grelottent
Ils tremblent de toutes leurs quenottes

Pom, pom, pom
Tombent les pommes

Pomme, pomme, pomme
Voici l'automne





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Informations IRL

Spoiler:


Dernière édition par Ishii Môsh le Dim 18 Déc 2011 - 0:15, édité 43 fois
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Plop, re-bienvenue, c'est moi qui ai autorisé ce DC !
Fais en bon usage Sergueï et dès que tu veux ton test rp, up ta présentation ;)

    Merci GM, je veux bien mon test rp Smile
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    Aller hop, en hommage à mes frères aquatique jte file ton test rp !

    "Tu as une livraison à faire, pour le compte d'un sombre individu au passif aussi louche que ses fréquentations. Une seule caisse, relativement petite (1m5 de côté), à amener un un type encore plus louche. Arrivé à mi-chemin, un truc qui n'était pas prévu arrive : y a du bruit dans la caisse. Du genre qu'un être vivant et inquiet(e) fait en se réveillant."

    J'te laisse carte blanche autour de ça. Bonne livraison ! ;)
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    Hop les gens. Voilà le tout fini. En espérant que ce ne soit pas de trop dur à lire.
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    Hop, alors Ishi, c'est du bon qu'on a là. Peu de fautes, compte tenu la longueur, même si certaines piquent un peu les yeux. Un effort pour présenter de manière originale les descriptions, c'est à mettre à ton crédit également.

    L'histoire est sobre mais convient bien au personnage; le petit clin d'œil à Carbopizza y est sympathique. Le test RP reste dans le même ton, la chute est appréciable, les phrases pour rappeler l'ambiance et le milieu mafieux dans lequel tu opères le sont aussi.

    Une bonne fiche donc, pas de véritable reproche à faire et un bon moment de lecture qui me voit proposer 700 Dorikis en conséquent.
      Argh je suis vraiment désolé pour les fautes piquant les yeux, je pensais vraiment les avoir quasi toutes enlevées vu le nombre de relectures...

      Pour le reste, je suis content que ça ne soit pas de trop désagréable, merci pour la critique!
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      Bonjour bonjour; ta présentation se lit bien et je suis heureux de voir de nouveaux hommes poissons arriver Smile (quel rapport ? ^^).
      Mais il te manque les codes du règlement !!!

        Mmh désolé je pensais que les DCs n'avaient pas besoin de relire le règlement ^^

        Problème réglé. Smile

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        Salut Ishi, je viens pour ton deuxième avis :

        D'un point de vue stylistique, c'est plutôt bon et j'adhère à la fluidité de ton écriture. Trinita l'a soulevé, peu de fautes, même si certaines font mal au cœur. On peut pas être parfait mais j'pense qu'une petite relecture (supplémentaire peut-être) aurait permis de nous virer tout ça. Y'a deux trois p'tits soucis de langue parfois, plus particulièrement sur la conjugaison qui n'est pas toujours la plus adéquate, mais c'est pas flagrant ni vraiment gênant. Oui, j'insiste sur ce point, on te lit très vite et bien, tu fais mouche avec des textes assez longs et détaillés sans pour autant être lourds.
        Le point négatif que j'souleverais concerne le lexique, qui correspond pas toujours à ce qu'il faudrait, on pige l'idée, le mot est bien là ou il est, mais y'a comme un arrière gout d'imperfection et d'incertitude : Logique, c'est pas exactement le mot auquel on s'attendait. Après tu m'diras, c'est peut-être personnel mais c'est mon avis.

        D'un point de vue scénaristique, encore une fois, j'aime bien. Ça tient debout, c'est classique sans être lambda, tout comme ton personnage en fait. Un joli mix entre la vie d'un truand typique et un personnage qui l'est beaucoup moins. Personnage très sympathique donc, à l'image de tes descriptions qui font mouches et sont originales. Je relèverais la seule incohérence qui m'a fait tiquer :

        Alors on a décidé de cambrioler le QG de la marine. Afin de laisser une trace. C'est vrai que l'on n'aurait pas dû attaquer une banque si près d'une base militaire...

        Et c'est tout. Coté Test rp, il suit la même veine que ta fiche, avec les même qualités et les même défauts.

        Donc en résumé, une fiche globalement agréable, avec peu de fautes et un perso bien cerné et charismatique dans son genre. Quelques défauts de lexique et de conjug' assez minimes mais qui nous laissent un petit goûts amer : Je tablerais sur du 700 dorikis comme l'ami Trinita, à voir avec le suivant s'il trouve que c'est pas justifié.

        Tu y es presque, c'est la dernière ligne droite pour ton homme-cachalot.

        (Ps : Heu les collègues, vu que Trin' est passé Admin, sa voix compte double ? )


          Mmmh c'est vrai qu'au niveau de la conjugaison, je bloque parfois sur certains temps. Et pourtant j'écris au présent pour justement avoir moins ce problème.

          Merci en tout cas pour ces compliments et cette critique très instructive.

          L'histoire du QG : encore une foutue erreur de relecture en effet oO
          • https://www.onepiece-requiem.net/t3508-ishii-mosh
          • https://www.onepiece-requiem.net/t3356-ishii-mosh
          Yo Ishii !

          Voilà ton dernier commentaire, j'ai pas vraiment d'autres choses à dire qui ont déjà été dite. C'est long, c'est fluide et agréable à lire. J'ai bien aimé ton test rp qui m'a fait un peu penser au film "le transporteur". Bref, je vais pas m'étaler plus que ça, faudra juste que tu fasses attention aux fautes qui piquent ; tu peux facilement les éliminer après une relecture attentive. Certains mots ne devraient pas être utilisés pour certaines phrases, ça interloque souvent...Un petit exemple :

          Ce charognard n'a pas résigné sur les moyens et m'a donné les billets verts sans une seule hésitation.

          Je suppose que tu voulais dire "lésiné", se résigner pour moi c'est plus dans le sens d'accepter ou de consentir.

          Bref, je te donne également ma voix pour 700 cailloux.



          Dernière édition par Flint Westwood le Mar 20 Déc 2011 - 20:48, édité 1 fois


            C'est une journée qui se termine bien. Merci à vous pour cette belle critique. Je dois travailler la relecture, et promis je le ferais mieux la prochaine fois!

            Merci encore.
              3 avis, le compte est bon.

              Validé à 700 Dorikis.