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"Chuck prend rarement des coups, mais cette fois c'est dans la Gueule"

... 22h21



" Un p'tit Marine chantait cet air plein d'entrain,
En arrivant au camp.
Tout ces p'tits camarades apprirent le refrain,
Et bientôt le régiment
Entonnait gaiement:

On ira pendre des révo' sur la grande vergue
Pour laver le linge, voici le moment.
Haut et court qu'ils se balanc'ront !
A eux les beaux linceuls blancs.
On ira pendre des révo' sur la grande vergue
En famille, on zigouill'ra tout ça.
Haut et court qu'ils se balanc'ront !
Car ils se jettent dans nos bras.


Tout le monde à son boulot en met un bon coup
Avec un cœur joyeux.
On dit que l'amiral est très content de nous
Et tant pis pour les envieux,
Tout va pour le mieuuuuuuuuuuux. "



Y a pas à dire, une p'tit scéance de torture et un homicide, ça vous requinque son homme ! Bordel de bitte à cornes, j'me sens renaitre mwouahahahah ! Et même si j'suis loin d'avoir une gueule d'amour qui respire la fraicheur, ça n'entache pas un brin ma bonne humeur. J'ai la trogne en sang, la voix éraillée par le vinaigre, des plaies et des bosses qui s'tirent la bourre pour savoir qui prendra le plus d'espace ; mais nom d'une baleine rhumatismale, j'tiens une patate du tonnerre moi ! Alors du coup, j'extériorise histoire que tout l'monde le sache. J'suis comme ça moi, j'aime que mon entourage soit conscient d'mon bonheur ou d'mes colères. Ma p'tite façon à moi d'exister. D'ailleurs, j'me fais un devoir de bien l'dire à tous les révo qui ont la malchance de m'croiser, et auxquels je fais étalage de toute ma vigueur qui se renouvelle de secondes en secondes. Bim bam boum, venez mes p'tits amis ! Huhuhu. Car faut bien dire que si demain y a des chances que j'reste au plumard pendant 48 heures pour penser mes plaies, là j'puise dans les forces les plus profondément enfouies dans mon incroyable volonté et dans celle de la bête. J'ai une mission à finir, une île à raser, et un putain de Mandrake à qui faut qu'j'explique l'erreur de scénar' à laquelle j'ai bien voulu m'préter. S'agirait pas qu'il se tire d'ici en pensant qu'il peut m'avoiner si facil'ment.


On ira pendre des révo' sur la grande vergue
Pour laver le linge, voici le moment.
Haut et court qu'ils se balanc'ront !
A eux les beaux linceuls blancs.
On ira pendre des révo' sur la grande vergue
En famille, on zigouill'ra tout ça.
Haut et court qu'ils se balanc'ront !
Car ils se jettent dans nos bras.


Surtout qu'y a un chouette effet d'raisonnance dans c'complexe. Ça m'donne une belle voix de de Baryton ! Puissante, limite gutturale... avec quelques sonorités de baryton-basse. Bref, ça envoie du lourd de sa maman dans les corridors où j'évolue. C'est là aussi ma façon à moi d'faire comprendre aux révo que j'suis d'retour dans la partie, et pas comme outsider. Nan là j'suis r'monté à bloc et j'préfère perdre en discrétion c'que j'gagne en provoc' et en guerre psychologique. D'ailleurs j'croise presque plus personne, vu qu'ils fuient tous sur mon passage comme des foutues rats. Pièges, sas blindés et même impasses bétonnées n'y feront rien : j'avance inéluctablement vers mon objectif, avec la froide régularité d'un rouleau compresseur. Rouleau compresseur chantant nous sommes bien d'accord. Et quand j'me sens paumé, j'avoine de toute ma puissance pour créer des chemins là où il n'y en avait pas, quitte à devoir jouer du Geppou ensuite pour passer les étages dévastés. Ça m'permet d'avancer avec une vitesse et des dégâts records, tout en évitant de m'prendre la tête et d'ainsi perde mon Mojo. "Père Tempête" est dans la base, et c'est un typhon de lames d'airs dévastatrices qui ravage couloir après couloir, pièce après pièce.

Derrière moi, c'est l'petit Poucet version cataclysme naturel. Que de gravats, de tuyauteries arrachées, et de corps inanimés... Et comme autant de p'tits cailloux, d'épaisses gouttes de mon sang coulent encore lentement de mes côtes rafistolées. J'les sens plus, mais j'devine au fond d'moi que c'est pas non plus la fête à ce niveau. Heureus'ment qu'mon système nerveux n'a pas voix au chapitre dans c'genre de situation. Ligotés et bâillonnés par ma colère et mon sadisme qu'ils sont les p'tits nerfs, huhuhu.

Maaaaaandraaaaaaake. Je suiiiiiis de retouuuuuuuur...
Où te caches tuuuuuuuuu ?...





... 22h25

Aaaaaaaah ! Voilà sur'ment la pièce du cocon. J'dis ça parc'que : de un y avait des gars suicidaires qui ont tenté de m'en bloqué l'accès ; de deux j'ai rarement vue une porte blindée aussi massive. La pièce derrière doit tout bonnement être la plus grande et la plus haute de la base, et sans aucun doute la mieux protégée. Un vrai cocon pour le pseudo-amiral Chuck quoi. Et si ni lui ni Mandrake ne s'trouve là, alors là j'veux bien en bouffer mon cigare... Balayage des forces en présences devant la porte, juste histoire de dire, et hop j'me r'trouve seul face au bidule. Un instant je m'immobilise, comme avec une sorte de respect devant un si massif et imposant édifice.

BLANG !

La porte vole dans l'espace, traversant en un éclair la pièce avant d'éclater en morceaux de plusieurs tonnes chacun contre le mur du fond. Grand silence rituel d'arrivée de gros bill, histoire de laisser l'temps à mec de faire son entrée avec classe. Et comme j'suis joueur et que j'aime savoir les regards posés sur moi, je sors le grand jeux.
Me voilà donc émerger calmement de la fumée de l'explosion, marchant d'un pas lent mais décidé en roulant juste ce qu'il faut d'mon impressionnante masse. Les muscles dansent sous mes écailles avec une grâce presque féline, exhibant au monde l'étalage d'une puissance redoutable et parfaitement maitrisée. Par dessus, les lambeaux déchiquetés de mon uniforme taillé par la marque de vêtement SW, modèle "survivant". Chaque lambeau flotte comme autant d'étendards sur mon sillage, et ce malgré l'absence total de vent dans la pièce. Chaque déchirure met parfaitement en avant mes anciennes cicatrices, les encadrant avec un soin du détail tout ce qu'il y a de plus artistique. Même après une cuisante défaite, il est important d'imposer sa classe. Et pour ça, Al'Aklass et encore ce que j'ai fait de mieux. Et toi Mandrake, sauras tu garder ta prestance après notre petite altercation ? Huhuhu. Autant, ça m'étonnerait ; t'as pas c'qu'il faut en magasin. Je pénètre ainsi dans cet immense hall par les battant déchiquetés de ses imposantes portes, laissant se répandre mon haki et mon égo à chaque pas, telles d'oppressantes tentacules.



Je suis au cœur du système, prêts à livrer l'ultime combat pour la possession de cette base. Où sont mes hommes ? J'ai pas d'idées précises, mais j'ai confiance dans leur sens du timing. Ils seront là, je l'sais. Motivés et fiers d'avoir déjà accomplis le plus gros des combats. 22H30 approchant, Chuck doit baisser sa garde, ou mourir à bien choisir. En attendant, je décide de prendre de l'avance sur eux... Ch'uis trop chaud pour patienter ne serait-ce qu'une minute de plus. Mon sourire carnassier et mon regards peuvent en témoigner.


CHUUUUUUUUCK ! MAAAAAANDRAAAAAAKE !
Je suis là pour vouuuuuuuus !


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    Pendant que Toji joue à creuser de nouvelles galeries dans la fourmilière qu'est la Gueule. Red et le pingouin se déplacent eux de façon moins voyante. Tout les deux habillés à l'identique d'un uniforme de commandant de la révolution ils arpentent les couloirs d'un pas aussi synchronisés que décidés.
    Mais le chemin du cocon est semé d'embuches et de patrouilles...

    -Mon Commandant ?
    -Et bien quoi soldat ? Vous n'avez pas entendu les annonces ? Tous aux cocons !
    -Commandant ! A vos ordres mon Commandant !
    -Mais capitaine enfin, ce ne sont pas des...
    -Pas de mais lieutenant ! En avant !

    L'officier fait un demi tour impeccable tout en restant aussi droit et rigide que s'il avait un bâton dans le cul et fait un grand geste à ses hommes qui le regardent d'un air sceptique.

    -Vous avez entendu le Commandant ? Tous au cocon, et au pas de course ! En avant !

    Et dans un ensemble presque parfait, tout le peloton fait demi tour et part au pas cadencé vers le secteur du cocon. Les hommes courent sans s’arrêter jusqu’à franchir le coude suivant, font une centaine de mètres de plus, puis suivant leur chef de section ils ralentissent et s'immobilisent dans le couloir pendant que le chef fait signe à son second de le rejoindre à l'avant pour discuter.
    Les deux hommes font quelques pas, le temps que le chef farfouille dans sa veste pour en sortir les cartes ou sont dessinés les visages des officiers Sea Wolfs qu'on a distribué à toutes les unités avant l'attaque. L'officier les feuillette fébrilement jusqu’à atteindre celle qui l’intéresse. Celle du lieutenant Red et de la curieuse bestiole qu'on lui a collé sur sa fiche... L'air agacé du type qui s'en veut d'avoir manqué quelque chose il observe la fiche quelques secondes puis la montre au sous off en tapotant le dessin du pingouin du doigt avant de souffler à voix basse.

    -C'était pas un des nôtres hein ? C'était le pingouin... C'est ça ?
    -Oui capitaine c'est sur, c'était le pingouin...
    -J'ai merdé c'est ça ?
    -Juste un petit peu mon capitaine...
    -Bon et maintenant ? Qu'est ce qu'on fait ? On retourne se les faire ?
    -Je sais pas trop capitaine, mais faut se décider vite, prendre une décision. Les hommes nous regardent.
    -Ah...
    -Oui, personnellement j'aime pas du tout ce pingouin... Il me fait un peu peur...
    -Bon alors on attaque ?
    -Euh, on ferait peut être mieux de les ignorer voyez ?
    -Les ignorer ?
    -Ouais... Parce qu'on est pas si nombreux que ça... Et puis on irait leur tendre une embuscade plus loin dans le cocon. C'est pas mal comme idée non ?

    Derrière les deux officiers un des soldats finit par se décider à interrompre le conciliabule des deux gradés...

    -Euh chef ? Les gars et moi on se demandait si on ferait pas mieux de partir devant. Rapport qu'il faut aller défendre le cocon et tout ça. Pis vous nous rattraperez après hein ?
    -Quoi ? Y'a un probléme soldat ?
    -Ben c'est rapport au pingouin et à l'autre chef. Ils vienne d'arriver juste derriére nous et...
    -Et ?
    -Ben c'est le pingouin, vous l'avez pas vu sourire mais... Il fait un peu peur. L'a comme un sale regard voyez ? Un regard vicieux... Pis avec tout ce qu'on raconte ben... On préférerait rejoindre les autres quoi...

    Les deux officiers se tournent discrètement, jetant un œil par dessus les épaules des soldats. D'abord vers le peloton juste derriére, tous de braves révolutionnaires à l'air de plus en plus nerveux et qui luttent tant bien que mal contre l'envie de se retourner, puis au delà, vers les deux types en tenues de commandant qui attendent poliment que le peloton se remette en marche... Le plus grand des deux fait même un petit signe de la main.

    -Merde, il m'a vu, il m'a fait un signe....
    -Alors faut qu'on les attaque. On n'a pas le choix capitaine.
    -On pourrait pas juste continuer à avancer ?
    -Non non, on doit y aller ! Frapper en premier !
    -Bon bon... Ben quand faut y aller, faut y aller...
    -Aux armes soldats ! Demi tour et...

    BLACK HOLE

    Le dernier ordre de l'officier n'arrive pas à son terme et les soldats n'ont pas le temps de se tourner qu'une vague de ténèbres engloutit le couloir et le peloton... Rideau...

    -Piou ! (Je t'avais dit qu'ils nous capteraient)
    -Mouais... Je pense que tu l'as fait exprès pour prouver que tu avais raison... J’espère qu'on n'est pas en retard...
    -Piou... (On y est, c'est juste la)
    -Dis donc, Toji c'est quand même pas un ami des portes...
    Le combat contre l’animal fut douloureux. Même après un jus de pois rayé. Même après avoir remis sa cheville en place en grinçant des dents, même après avoir mis de la pommade sur ses blessures, Mandrake souffre toujours, comme pas souvent il a souffert.

    Alors lorsqu’il entend les Den Den s’affoler, lorsqu’il comprend que l’animal s’est échappé, il ne sait trop s’il doit se réjouir du futur combat ou s’affoler d’une mort possible. Mais comme chez tout combattant de cette puissance, orgueil l’emporte.

    Lorsque l’on a combattu tant d’adversaires, on en devient invincible. On se croit immortel. Alors Mandrake parle haut. Et fort. Et chaque scientifique, chaque homme présent dans le cocon l’écoute.

    “Mes amis, l’animal que l’on nomme Toji n’a pas compris. Je l’ai mis à terre. Je l’ai écrasé de cette puissance révolutionnaire que vous m’offrez par votre présence. Mais il n’a pas compris. Et il revient. En ce moment même il parcourt les couloirs menant au cocon en détruisant tout sur son passage. Comme seul père tempête peut le faire.”


    Les pauvres scientifiques ne peuvent s’empêcher une bouffée d’horreur. Les yeux se révulsent et certains hésitent même à fuir.

    “Mes fréres, sortez par la porte Nord. Je m’occuperai de lui. Maurice pourra rester seul ainsi un moment sans vous. Je le protégerai. Et lorsque vous reviendrez, vous pourrez admirer la puissance révolutionnaire. Vous pourrez admirer orgueilleuse marine dans toute sa décadence. JE NE LAISSERAI PAS DEUX FOIS CET HOMME POISSON S’EN SORTIR!”

    Les hommes croient aux paroles du grand Mandrake. Oh oui. Mais rien n’empêche, savoir le père tempête en partance pour le cocon les fait fuir. Plus vite que l’appel de la nourriture, que l’appel des femmes. L’appel de la peur.

    Alors lorsque la porte se fait détruire aussi facilement que du beurre. Lorsque Toji apparait la tête blafarde teintée de haine et d’un égo surdimensionné, il n’aperçoit que Mandrake au milieu d’un grand nombre de tuyaux et canalisations, appuyé contre un banc à côté d’une bulle de verre où dort Maurice, le teint apaisé.

    Malgré tout, quelques hommes apparaissent, armés du courage révolutionnaire. Dévoués à la cause et ne voulant pas voir leurs rêves d’une vie s’effondrer. Mandrake les admire courir à la mort, courir contre cette abomination et se faire avoir comme de pauvres enfants.

    Il se lève alors de sa chaise, s’étire nonchalamment, les bras, le dos puis les jambes. Et enfin il parle, d’une voix calme, presque souriante.

    “Une fois ne t’a pas suffit alors. Te revoilà ici prêt à ravaler ta fierté une seconde fois.”
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    J'avance, dévorant à grandes enjambées la distance qui me sépare de Chuck et de son précieux cocon, comme si mes pas étaient eux aussi avides d'action. Tout mon corps se porte en avant, et mon esprit le précède avec une impatience que j'ai de plus en plus de mal à refréner. Mes yeux en fente criblent le moindre détail de la pièce ; scrutant pièges, échappatoires et angles d'attaque exploitables avec une vitesse et une intensité nées de nombreuses années d'expérience et de mes sens maintenant à fleur de peau. L'excitation m'a en effet poussé dans les plus extrêmes limites de mes cinq sens, sens qui plus est aiguisés à l'extrême par la douleur qui me pousse en avant. Elle est là, ondoyant dans mon corps comme un poison qui me brule les veines... mais ce poison a ces avantages... la Bête s'en nourrit et y gagne force et vitesse. Et là tel que vous me voyez, je n'me suis jamais autant sentit sous son emprise. Je la sens, je la vois presque se tordre et enfler en moi comme un locataire étouffant dans mon corps trop étroit. La bête hurle, veut sortir. Se défouler. Tout dévorer dans une inextinguible soif de sang et de destruction. Ma haine est si intense... Révolution... Douleur... Mandrake... Mandrake.

    Mandrake ! Le voilà. Tel que je l'espérais. Mes sens se focalisent aussitôt sur lui. Je me concentre sur cette menace qui se trouve devant moi, parfaitement conscient que rien ici à part lui ne saurait représenter maintenant un danger pour le monstre que je suis devenu. Il est la menace. L'objectif. Au diable Chuck et son bouclier de pacotille, la bête a trouvé une proie digne d'elle, et cette fois je ne compte pas la brimer en resserrant ses rennes ! Dans mon état d'excitation, il serait utopique de vouloir me reconcentrer sur l'objectif général de la mission : la chute des protections de l'île. Je ne vois que Mandrake. Lui qui m'a fait si mal. Lui qui va tant m'apporter : violence, douleur, adrénaline, gloire. Je veux tout de toi Jonas, et je prendrai tout. Fais-moi confiance, j'ai toujours tout ce que je veux.
    Je laisse donc de côté Chuck et son cocon, pour rediriger sans plus attendre ma course vers cet humain si prometteur. De toutes façons, dans un coin de mon esprit je suis parfaitement conscient que mes hommes seront là pour lui. Un loup ne chasse jamais seul. Attaquez terrible meute, dévorez ces moutons, je me charge d'éloigner le berger. Attaquez ma meute ! Attaquez !



    Sans même que je m'en rendre vraiment compte, une douzaine de suicidaires s'élancent vers moi dans le but utopique de m'intercepter. Mes yeux ne décrocheront pas pour autant de Jonas... Ils ne sont que des insectes volant vers la flamme... Insectes pathétiques qui sont trop près pour voir à quel point je suis trop grand pour eux. Inaccessible. Vermines, vous ne méritez même pas un geste de ma part ! Je continue ainsi ma lancée, droit vers un Jonas dont je ne me détournerais pour rien au monde. Les révolutionnaires se jettent sur moi lames aux poings, prêts à m'embrocher tandis que mon regard est fixé plus loin qu'eux.... avant d'être fauchés de plein fouet par l'esprit de la bête qui les dévore en un claquement sec de mâchoire ! La vague de mon Haki royal les foudroie instantanément en plein vol, écrasant leurs esprits faibles comme on balayerait des mouches. Les corps s'effondrent ainsi tels des pantins brisés tout autour de moi, qui indifféremment à leur sort ne prends même pas la peine de les enjamber et les piétine sans un regard. Mandrake. J'arrive.


    - Une fois ne t’a pas suffit alors. Te revoilà ici prêt à ravaler ta fierté une seconde fois.

    - Huhuhu... Ainsi tu as eu l'audace de croire en une victoire si facile ? Décidément ton estime de toi n'a aucune limite huhuhu. Crois-moi, il en faut bien plus pour me briser. Ce que tu as fait subir à mon corps n'est rien comparé à ce qu'il te faudrait pour briser mes ambitions. Ce n'est pas la chair qui est réel, c'est l'âme. La chair est cendre, l'âme est flamme. Et moi, je vais souffler sur ta flamme mon p'tit Mandrake.


    Mais bon, pas la peine que j'perde mon temps à m'vanter de mon plan ou de son erreur, l'homme est loin d'être un sot et les rapports qui ont dû lui parvenir lui auront laissé tirer toutes les conclusions qui s'imposent toutes seules. Seulement, maintenant il doit ainsi savoir que nous ne jouons plus. Là c'est du sérieux. Plus question de se limiter pour sauver la forme... Il est temps que j'lui montre ce que vaut vraiment "Père Tempête". Et que moi aussi je vois ce qu'à dans l'ventre ce fameux "Libérateur". Vas-y pépère, montre-moi c'que tu vaux pour de bon !



    Tandis que les mètres nous séparant s'effacent un à un, je laisse lentement le flux du haki s'étendre à tout mon corps, envahissant alors chacune de mes fibres et les nourrissant d'une puissance redoutable. Mes poings se font acier, ma peau blindage, et mes yeux deux flammes si vives qu'elles pourraient faire fondre le verre. Aaaaah c'que c'est bon de se sentir comme invincible... A nous deux !
    Sans préambule supplémentaire, je balaye d'un revers de main rapide l'air devant moi, qui se comprime alors en hurlant au supplice. Le bang de ma lame d'air la précède de peu tandis que mon Wave Fist 6 livres traverse la pièce à une vitesse hallucinante, vite suivie par six de ses sœurs ! Et bien que chacun de ses coups précis soit assez rapide et puissant pour couper un cheval au galop en deux, Mandrake n'a aucun mal à dévier chaque impact de quelques parades expertes. Les coups pleuvent ainsi sur lui en cascades, mais sans autre effet que de l'occuper le temps que d'un Soru je bondisse dans son angle mort, à plus de dix mètres de haut les deux pieds posés à la verticale sur une colonne massive. Nouvelle impulsion tandis que ses yeux se posent sur moi ! Je réapparais à son opposé, aussitôt suivit de sa garde qui me fait face avec une vitesse digne d'admiration. Mes Soru s'enchainent, ne me laissant réapparaitre que par intermittence dans un ballet chaotique. Sa concentration ne lâche pas... son regard reste imperturbable...
    ...Pourtant, à l'instant même où je le vois cligner des yeux, je me projette sur lui d'un Obsidian Balista qui ferait passer le précédant pour un exercice de remise en forme. Vitesse et puissance y sont démultipliés par la douleur et l'adrénaline qui m'habite... Sans compter le Haki du renforcement qui couvre alors mon poing ! Ayant déjà encaissé cette terrible attaque, Jonas décide d'éviter le vol plané et se contente d'esquiver in-extremis tandis que mes phalanges frôlent une mèche de ses longs cheveux ! Le mur derrière lui éclate alors dans un geyser de poussière, laissant ensuite apparaitre un trou de la forme de mon poing, parfaitement formé et sans la moindre fissure autour. Même sans lame d'air, les coups que nous portons maintenant sont mortels à moins de dix mètres. La force de l'intention... La puissance de la haine... Le choc des volontés. Au même moment nos yeux se croisent ; moment où nos visages sont si près... moment hors du temps... moment où nous nous promettons par le regard milles morts et milles fois milles souffrances. Je souris. Huhuhu... Bien. Parfait. Tu m'déçois pas Mandrake. Continue comme ça. Fais-moi vivre ! Mwouahahah !


    Sans attendre, Mandrake riposte alors et nous enchainons en nous jetant corps et âmes dans la lutte !
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    "Chuck prend rarement des coups, mais cette fois c'est dans la Gueule" Tripla10

    Et ouais, hein ! Dés que les adultes sont dans le pétrin, ils s’en remettent à la jeunesse pour les sauver ! C’est bien l’hypocrisie de la société ça, quoi ! Personne ne nous comprend, on est juste bon à se faire exploiter par des vieux qui comprennent que dalle, quoi ! On nous oblige à faire des trucs trop nazes et après, on se retrouve carrément en prison quoi ! Overabusé, j’hallucine, quoi ! Ils ont même voulu nous séparés, nous ! Même la mother Nature à pas réussi alors c’est pas des vieux qui vont le faire. Nous, on est des vrais révolutionnaires, tu vois, pas des petits rigolos qui veulent épater les gonzesses. On est des vrais rebelles quoi ! Même notre mèche, elle est rebelle alors tu vois !

    Et tous ces nuls qui courent dans tous les sens parce que la marine arrive, c’est trop la loose ! Ils ont peur, mais nous, on a nos idéaux et personne ne pourra nous les enlever, tu vois. Pas même cette autorité pourrie qui voudrait contrôler nos vie qu’on appelle la Marine, quoi ! Nous on leur tient tête, on va le protéger ce Cocon. Parce qu’on a des principes. Mais attention, on est indépendant et libre. On est libre, mec ! On obéit à personne, tu vois, on le fait parce qu’on le veut et qu’on y croit au fond de nous quoi !

    Parait qu’il y a un mec qu’est rentré au cocon en pétant la porte ! Ca c’est ce qu’on essaye de nous faire croire, la réalité est toujours déformé par le gouvernement qui tire les ficelles dans l’ombre. Et c’est justement pour pas tomber dans le conformisme qu’on va pas aller au cocon pour vérifier si c’est vrai, quoi, nous on va aller à l’opposé même ! On est ultra anticonformiste, nous !

    Des cris vers ce couloir ? On fonce, les gars, on est trop les héros du monde, on va pas laisser des mecs comme nous, des rebelles révolutionnaires qui disent merde à la société, dans le pétrin. Steven a sentit de nombreuses présences disparaître juste derrière l’angle de ce couloir. Il en reste plus que deux, ça c’est certain, mais un des deux est bien plus agressif que l’autre qui semble à peine être un combattant quoi ! C’est insultant pour nous ! On des beaux gosses, on a la classe et on se retrouve à combattre un seul mec avec un…truc quoi ! Trop la loose !


    -Steven, ils arrivent ?
    -Oui, Bryan, encore quelques pas et ils seront devant nous, tu vois?
    -Okay ! Kévin, tiens toi prêt à frapper fort, on va leur montre ce que c’est, quoi !

    Après avoir tourné au coin, Kévin utilise son haki de l’armement pour frapper avec une force incroyable l’intrus. Hahaha, notre trio est invincible, tu vois, moi avec mon fruit du démon, Steven avec l’empathie et Kévin à la frappe, on peut remettre à leurs places tout les adultes qui tenteraient d’appliquer une autorité non mérité sur notre liberté, quoi ! Et ce vieux barbu ne vas pas y échapper, tu vois ?
      Alors s'en est ainsi. Le vrai combat débute. L'homme poisson croit donc que le Mandrake. Le bras armé de la révolution. Celui qui a mis tant de fois la marine à genou. L'homme poisson croit que cet homme n'a pas d'autre tours dans son sac.

      Bien sûr Père Tempête a réussi son coup. Un coup risqué. Où il aurait pu perdre la vie. Mais il a réussi. C'est donc à Mandrake de lui montrer l'étendue de son erreur. C'est à lui de montrer qu'on ne se moque pas de la Révolution comme on rit d'un gamin. Les morts laissés sur son passage. Les carcasses sans vie éparpillées. Toutes ces horreurs, le père tempête le payera de sa vie. Et cette fois Mandrake ne lui laissera pas une chance de s'en sortir. Non pas une seule.

      Les coups s’enchaînent. Volent dans la pièce faisant vibrer chaque mur de son haleine de mort qui balaye de toute part. Chaque coups que Mandrake donne est un allé simple vers la tombe. Les préliminaires sont finis, depuis longtemps. Le révolutionnaire n'a plus le choix. Mais même empli de tout son Haki. Même armé de sa peur de mourir, de son amour pour la révolution et de sa haine envers cette bête immonde n'émanant que rage et plaisir du sang, Mandrake n'arrive pas. Les ouvertures de l'animale sont trop faibles. Ses coups trop violents. Trop rapides. Sa rage trop grande.

      Alors tandis qu'il continue à parer les coups, à tenter d'en rendre, son esprit s'évade. Sur un cadeau de Freeman, offert il y a de ça des années. Alors que chaque révolutionnaire possède une capsule de cyanure, Mandrake lui, détiens dans sa poche gauche trois petites pilules. Souvenirs d'un temps ancien. Dune malédiction. D'une légende de l'île des Hommes poissons. Jonas se rappelle très bien des mots du chef révolutionnaire lorsque celui ci lui offrit ces trois petites pièces de mort.

      « Mandrake, ta survie est trop importante pour le mouvement. Voilà trois pilules. Que tu ne consommeras que lorsque la mort commencera à t'étrangler. Car ces minuscules capsules te feront perdre des années de vie. En échange d'une force incroyable. D'une puissance magique. Mais ne les consomme que lorsque l'Ankou sera prèt à t'enlacer de son grand manteau noir. N'en abuse pas. Car sinon ce pourraient bien être elles, les pièces de ta mort. »

      Alors lorsqu'un infime moment de répit vient à faire place. Lorsque pendant un temps presque invisibles, les deux monstres de force se retrouvent éloignés l'un de l'autre ; alors Mandrake ouvre la capsule et avale les trois pilules sans sourciller. Si la mort veut venir le prendre alors qu'elle vienne. Juste après, ce sont tous ses muscles qui viennent se crisper dans un craquement douloureux. C'est tout son corps qui se métamorphose, qui grandit jusqu'à ce que ses biceps doublent de volume, jusqu'à ce que ses deux yeux se révulsent de douleurs dans un rouge sang et que tout son corps blanchisse sous la métamorphose dans un grand cris de douleurs.

      « C'est donc ça... Merci Freemann AHAHAHAH ».

      Cette petite peur qui le rongeait juste avant s'est maintenant envolée. Dans une envie de sang. Alors Mandrake fonce vers le père tempête. Sans aucun doute sur l'issue. Maintenant il fait le poids.
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      Keuf keuf... Aaaarh l'enfoiré...

      Les coups s’enchaînent. Volent dans la pièce faisant vibrer chaque mur de son haleine de mort qui balaye de toute part. Chaque coups que je donne est un allé simple vers la tombe. Les préliminaires sont finis, depuis longtemps. Je n'ai plus le choix, ni même l'envie. Même empli de tout mon Haki. Même armé de toute cette excitation malsaine face à la mort, de ma haine viscérale pour la révolution et de ma rage et plaisir du sang, Je n'y n'arrive pas. Les ouvertures du "libérateur" sont trop faibles. Ses coups trop violents. Trop rapides. Sa détermination trop grande... Alors je redouble de violence et de ruse, enchainant les bottes et les coups brutaux avec un rythme dont jamais jusqu'ici j'avais dû faire preuve. Et pourtant... Aucune blessure fatale... aucun coup mortel jusqu'ici...

      Une explosion de plus, violente, et nous voilà séparé le temps de reprendre chacun son souffle. Pour ma part je m'extrais laborieusement du cratère où Mandrake m'a projeté, tout en crachant une molaire ensanglantée de plus. M'en fous, ça r'pouss'ra. Riiiiiih.... Ftu ! Au travers du voile sanglant qui me couvre la moitié du visage, je vois alors Jonas sortir une carte de sa manche... Petite pilule de mauvaise augure pour être exacte. J’oublie direct l'idée d'la pastille pour l'haleine, et j'me dis que la révolution est tombée décidément bien bas. Plus que je ne l'aurais jamais imaginé. Mandrake le grand, le terrible, poussé à bout et obligé d'utiliser des drogues de combat pour sauver sa misérable vie d'humain. Tsss... la colère augmente en moi, devant le constat d'une telle déchéance. Moi qui en était presque arrivé à admirer cette force de la nature. Par tous les enfers.

      - C'est donc ça... Merci Freemann AHAHAHAH.

      C'est ça coco... viens, jt'attends. Viens donc à moi que j'te prouve que la vraie force vient de l'âme. Et c'est pas toutes tes substances qui vont changer la donne, bien au contraire ! J'vais m'faire un devoir de démontrer aux jeunes que la drogue, c'est mal. Viens donc.

      Et il vient. Tout en muscles couleur de marbre, qui contrastent étrangement avec les deux épingles rouge vif qui me transpercent. Étrangement, au moment où celui-ci se projette sur moi, je l'trouverai presque plus beau maintenant que sous sa forme normale. Plus fort... moins humain. Mais trêve de rêv'rie, j'ai pas un dixième de seconde pour réagir. D'une vitesse et probablement d'une force décuplée, Mandrake est sur moi le temps d'un battement de cil, déployant toute sa masse dans une débauche d'énergie ! Je sens déjà le haki pulser de son corps saturé. Ainsi pris de court, je décide d'y faire face comme je peux, en me campant sur mes appuis tout en tendant mes deux mains vers lui. La barrière de mon propre haki s’érige entre nous, afin de le repousser avant même qu'il ne puisse me frapper. Nos deux volontés se heurtent alors. Nos forces luttent dans une seconde d'immobilité... puis son inertie fait pencher la balance de son côté. Il est trop fort, trop rapide dans son état.
      Il me percute ainsi de toutes les forces qui lui restent, me fauchant instantanément comme un fétu de paille avant de m'écraser de tout son poids contre un mur ! Nouvelle explosion de béton, tandis qu'un épais jet de sang jaillit de ma gueule grande ouverte ! Mandrake enchaine alors sans tarder, faisant pleuvoir une avalanche de coups meurtrier qui un à un m'enfoncent dans la paroi ! Le sang et la sueur giclent tandis que deux hurlement bestiaux se font face ! Deux haki qui luttent l'un contre l'autre, et deux corps qui s'affrontent avant d'autant plus de fougue.

      Mais je résiste. Péniblement. Dans la douleur et les affres d'une conscience qui vacille à chaque impact ; je résiste. Car je sais que la mort est là, juste à nos côtés, et qu'elle se tâte encore à savoir sur qui jeter son dévolu. Navré, mais mon temps n'est pas encore venue. Je ne te suivrai pas en enfer ! Pas aujourd'hui !
      Au milieu de la poussière qui se répand à chaque coups, le silence fait d'un seul coup suite aux impacts, tandis que mon hurlement rageur prend le pas sur celui du révolutionnaire. Ma douleur est à son paroxysme... Ma rage de vaincre à ses sommets... Ma fierté repoussée dans ses plus extrêmes limites... Je ne suis plus que force et volonté de vaincre. Et tandis que la poussière s'efface, les derniers spectateurs peuvent alors voir Mandrake à cheval sur moi, mais cette fois enlacé et immobilisé dans une gigantesque main faite de volutes tourbillonnant. L'air lui-même se plie à ma volonté de destruction. Mandrake s'y pliera lui aussi.
      Giants Arms of Abyssal Titan.

      Le révolutionnaire lutte pour briser mon étreinte, mais cette fois c'est moi qui suis trop fort. Dans un cri bestial je le soulève donc dans les airs, tandis que chacun de ses muscles se spasme comme s'il luttait dans un étau.

      - Raaaaaaah !

      Ma main géante écrase alors le révolutionnaire contre une paroi dans un choc terrible ! Puis contre une autre ! Le complexe entier tremble à chaque impact que Jonas doit encaisser, et dans lequel je mets toute la joie cruelle qui m'habite ! Raaaah ! Les coups pleuvent tandis que je le jette ensuite dans un coin comme un enfant géant balancerait un jouet brisé ; avant de me ruer aussi-sec derrière lui. Le deuxième poing s'abat alors dans un terrible direct que le révolutionnaire aura tout juste le temps d'encaisser ! A mon tour d'enchainer les attaques. Raaaaaah ! Une véritable pluie de météores tombent avec la force du déluge, écrasant toujours un peu plus Jonas. A chaque impact, la bête hurle un peu plus fort, puisant dans toutes ses forces et ces années de restriction à laquelle je l'ai pliée. Elle peut enfin se déchainer sans restriction. Et si le monde n'y résiste pas, ce ne sera qu'une petit prix à payer pour ces quelques minutes de liberté égoïste !




      * BOUM ! *
      Puis coupant net ma série d'attaque, une de mes mains géantes explose soudainement, montrant ainsi que Mandrake n'a pas encore dit son dernier mot. Mon instinct de survie me pousse alors à me jeter en arrière pour temporiser. Le moignon d'air et d'aura disparait donc, ne me laissant que mon bras Géant gauche encore intact. Concentration poussée à son maximum... Cherchant à percer les décombres de notre lutte afin de pouvoir me défendre contre la future riposte du libérateur.



      Mon corps n'est que douleur... ses faiblesses de mortel se font de plus en plus sentir... Et bien que je n'en ai pas conscience dans ma folie homicidaire, mon souffle est bien trop court et chaotique. Ma démarche bien trop déséquilibrée. Je suis en train de brûler mes ultimes forces... Mais foi de moi, il est encore trop tôt pour abdiquer. Trop tôt de quelques siècles. Je ne perdrais pas. JE. NE. PERDRAI. PAS !

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        Trois pas et un virage pour laisser les renforts arriver pour Toji. Au bruit il est d'ailleurs plus que temps. Parce que l'explication à l'intérieur du cocon a l'air d’être du genre musclée qui tache et qui fait désordre. A coup sur Toji a de nouveau trouvé à qui parler... Et si on ne veut pas que ça finisse comme un remake de l'épisode un, il est temps d'aller lui prêter la main.

        Un coup d’œil à gauche apprend à Red que le pingouin vient une nouvelle fois de disparaitre d'un seul coup comme un fantôme de fumée. Ou comme un ninja normal en fait. Mais s'il a appris à ne plus trop s'offusquer de ce genre de départ sans prévenir Red a aussi depuis un moment compris ce qu'il signifiait. Le pingouin ninja c'est comme un rat avec un instinct de survie puissance mille, quand il disparait, c'est que ça va chier...

        Et comme prévu juste après le coin, Red tombe sur les trois ados rebelles... Triplés et gueules d'emo, ça s'invente pas. D'un coté le représentant de la loi et l'ordre, de l'autre coté le trio le plus rebelle de Grand Line. Vache de choc des cultures...

        -Salut les mômes, vous êtes perdus ?

        -Oh lui hé? Comme y nous parle ! Vas y Kevin, abime le mickey !

        Et Bim, le rebelle du milieu balance un bon vieux pain des familles au brave lieutenant de la marine. Qui prévenu par le pingouin passe immédiatement à son jeton le plus courant. Tekkai ! Et qui malgré tout se plie en deux quand un poing beaucoup trop dur et puissant pour un type que le Teawase ne situe qu'à trois mille misérables dorikis lui défonce l'estomac.
        Red s'effondre au sol en cherchant l'air qui lui manque et l'enfoiré de môme en profite pour lui coller sa pointure de fillettes en pleine poitrine. Lui filant un nouveau coup beaucoup trop fort et l'envoyant voler sur le dos jusqu'au mur du couloir...

        Red tousse et les trois mômes se marrent en s'échangeant des poignées de main occultes surement tirés du manuel du parfait petit rebelle. Putain. Y'a qu'une explication aux pains que Red vient de manger et elles fait mal. Ou est ce que ces petits cons ont appris le Haki bordel. Normalement c'est réservé à l'élite non ?

        Red tâtonne pour s'appuyer sur le mur et se relève en affichant sa gueule des mauvais jours. Il est pas venu ici pour se faire péter les couilles par des révos prépubéres, y'a plus de respect bordel...

        -Hé les mômes? Vous vous êtes pris pour qui la ? Je suis pas la pour jouer à touche pipi dans la cour. Alors tirez vous ou je vous brule ! Sauf toi la, toi tu vas douiller sévère. Je vais t'apprendre ce que c'est un vrai coup de poing...

        Et frappant dans le vide devant lui Red lâche un vrai boulet qui file dans le corridor droit vers le premier des triplés à avoir ouvert les hostilités. C'est comme un Shigan mais ça part de plus loin, et avec tout le poing plutôt qu'avec le doigt.

        Et suivant la frappe, il saute sur le trio...
        Non, mais là, c’est over-abusé, quoi! Le mec il nous connaît même pas, direct il nous juge et nous traite de mômes ! C’est du grand délire ou je rêve ? Nous, des mômes, nan mais quand même, on a des poils au pubis hein ! Faut arrêter, quoi ! Et puis si on est des gosses, on a quand même bien réussit à le faire voler le vieux croulant. Hoooo et puis ce vieux chapeau, c’est tellement has been… On pourra même pas se vanter d’avoir battu ce type tellement il est naze, quoi ! Nous on veut du vrai challenge, tu vois ? Des mecs qu’ont du muscle et qui savent au moins s’habiller, c’est un minimum, quoi !

        -Bien joué Kévin, la tronche qu’il fait ! Laisse béton !
        -Héhé, si tu lui montrait ce que tu sais faire toi, Bryan ?
        -Yes, ça kill tout !
        -Kévin, pousses-toi !!!

        Steven avait sentit une attaque arriver et venait de pousser violemment Kévin pour lui faire éviter le coup. Le mur au fond du couloir explosa une seconde après. Il rigolait pas le papy, il allait falloir lui apprendre à respecter la nouvelle génération, tu vois ? Heureusement que Steven pouvait sentir les attaques ennemies. D’un simple coup d’œil, on sur ce qu’on allait faire. On était trop connectés tous les trois, quoi ! La marche du cerbère ! Y a que notre mère qui a pu voir ça sans se retrouver au tapis. Ben ouais, on va pas taper notre maman quand même ! Sinon on aura plus d’argent de poche pour aller s’acheter des fringues classes, quoi ! Faut pas déconner…

        Steven au milieu, en arrière, pour prévoir les attaques et nous les faire éviter, moi et Kévin autour, en avant afin de porter les coups. Le vieux n’avait pas attendu une réaction de notre part et était directement monté au contact. Hinhin, il allait quand même pas prendre le risque de réveiller ses rhumatismes ! Nous, on était jeune et beaux, la nature nous donnait gagnant sans le moindre doute ! Le vieux tenta de nous frapper et était plutôt vif pour un ancêtre, mais le haki de Steven nous préservait de la plupart de ses coups. Il y a bien quelques patates qui passèrent, mais on est des mecs, des vrais, on va pas chouiner pour ça !

        Steven me fit baisser la tête pour éviter un coup vilain. Viser le visage, ça se fait pas quoi ! Après on risque d’être moche ! Je le touchai de la paume de la main et pof ! Le mec se retrouve tout con, à l’horizontal ! Hahaha ! Il touchait plus le sol, le mec ! Trop la loose ! Il pouvait rien faire, à moitié en l’air comme un idiot, quoi !


        -Allez Kévin, renvoie le d’où il vient !

        Un coup de pied bien placé pour lui apprendre à nous respecter. On est les boss de la next djénéwéicheune, nous ! Faut pas nous faire chier ! Il y avait un truc de bizarre quand même, quand j’avais voulu le toucher, ma main était passée à travers et de la fumée noire s’était dégagée… Bizarre…


        Précision au cas où, Bryan possède le FDD du retournement :
        Fruit du retournement : Le fruit du retournement permet de faire passer les objets ou matières vivantes de la verticale à l'horizontale et vice verca. Par simple contact, l'utilisateur peut inverser l'axe de gravité de sa cible. Un humain ou objet passant à l'horizontale ne retombe pas de tout son flanc au sol, il "gravite".
        Pour faire simple, l'axe tourne en prenant le centromère comme base (un objet de 6 mètres vertical, sera aligné à hauteur de 3 mètres en horizontal).
        L'utilisateur peut ainsi tout faire tourner. L'effet est temporaire et il peut lui même se cibler sans être obligé de se toucher. (P)

            Quoi ? Deux hakis et un fruit du démon ? Mais c'est pas réglementé ces trucs la ? C'est pas interdit ? Quel est le fou qui a fourni ces armes à ces sales gosses ?

            Autant de questions qui traversent fugitivement la tête du lieutenant Red pendant que les trois mômes lui sortent un à un leurs atouts et lui balancent dans la gueule... Celui qui fait plus mal qu'il ne le devrait, celui qui prévoit ses mouvements mieux qu'une tireuse de cartes et enfin celui qui fait des trucs encore plus louche que les deux autres ce qui ne peut s'expliquer que par le pouvoir loufoque d'un fruit du démon...

            A moins évidemment que tout ça ne soit qu'un rêve ? Improbable, dans un rêve le lieutenant serait mis nettement plus en valeur. Et les trois infernaux probablement remplacés par des bimbos à moitiés nues et consentantes...

            Le lieutenant frappe et les gamins esquivent et ripostent, individuellement aucun d'entre eux n'est de tailler à jouer les durs, mais avec leurs belles gueules de triplés ils agissent en groupe encore mieux qu'un seul homme. Et avec la répartition de pouvoirs qu'ils se payent en bonus, ça les rend mine de rien carrément efficace. Même si ça fait un peu à mal au cœur de devoir le reconnaitre.

            Red frappe et le môme qui lui met la main dessus le fait basculer et le laisse suspendu de façon grotesque au dessus du sol. Plus de points d'appuis, plus de stabilité... Franchement, si même des lois aussi universelles que la gravité se mettent à la révolution, c'est mauvais signe.

            Heureusement que Red aussi à dans sa manche des atouts qu'il n'a pas joué. Et que l'un d'eux est tout à fait approprié à la séquence... Et que pouvoir le prévoir n'y changera rien.
            Le coup de pied de Kevin renvoie le lieutenant antigrav vers le bout du couloir et celui ci s'empresse de s'y ancrer solidement en perforant le mur de la main pour s'y tenir.. Et de l'autre, paume tendue vers l'ennemi il convoque le pouvoir du fruit des ténèbres. Et sa main subitement noire devient un véritable gouffre pour tout ceux qui ont goutés aux fruits maudits...

            -Black Out

            Come on BrYan, let's go to the wall... Bryan décolle du sol comme s'il venait de se faire harponner et abandonne ses frangins. Et prenant appui sur un air qui se moque de savoir ou se situe son centre de gravité Red bondit à sa rencontre d'un Geppou foudroyant. Des mecs qui jouent en équipe, faut se les faire un par un, y'a pas de secrets...

            Et au point de rencontre Bryan se retrouve subitement dépourvu de tout pouvoir et tenu serré par un type vachement plus balèze que lui et pourvu de tout un assortiment de techniques de corps à corps toutes plus violentes les une que les autres... Et il encaisse immédiatement une série de shigan sur ses principaux centre nerveux et visant à provoquer chez lui un état voisin du Tekkai. Tout dur et tout bloqué...
            Hinhinhin, il avait carrément rien capté à ce qu’il se passait, le gars ! Un petit coup de retournement et pof ! Out le vioque ! Mais que… ? Il s’est pas complètement écrasé contre le mur comme prévu, tu vois ? On aurait dit qu’il l’avait fait exprès. Il est crazy ce mec, là ! Il a frappé dans le mur et s’y est bloqué la main, quoi ! Il avait le même haki que Kévin c’ui-là ! Shit, alors ! C’était peut-être pas tant que ça un naze, en fait. Mais il faisait quand même pas le poids face à nous trois. On était invincibles.

            -Ben alors papy ! T’es coincé ? Tu veux un coup de main ?

            Mais il faisait quoi encore ? Il tendait la main vers moi, mais Steven n’avait pas l’air de voir un coup arriver vers nous. Il faisait des étirements ou quoi ? Mais là, trop bad délire, quoi ! Je me suis sentis aspiré vers lui, comme si il y avait du vent… mais à l’envers, quoi ! Je me suis fait soulevé du sol et en deux secondes, j’étais déjà argh ! Argh ! Argh ! Argh ! Argh ! Argh ! Argh ! Argh ! Argh ! Argh ! Argh ! Argh !....


            Oh, mon Dieu ! Bryan venait de se faire aspirer et le mec essayait de le tabasser avec une puissance révoltante ! Enfin réussissait même ! Tous ses muscles gonflés, une légère transpiration… Je fis un signe de tête à Steven et on fonçait droit devant. Ce mec avait bouffé un fruit du démon de type Logia, tu vois ? On allait pas être de trop à deux pour le calmer. Préparant mon coup, je lui envoyai un coup d’une puissance phénoménale. Trop occupé à cogner sur Bryan, il aurait de quoi cogiter une fois la tête enfoncée dans le mur de brique. Il était plutôt bien foutu pour son âge, c’était trop dommage d’abîmer un aussi beau visage. Un cocard dans les tons cramoisi, ou tirant très légèrement sur l’indigo. Mais bon, il avait touché à mon brother, et ça, c’était impardonnable.

            -Bryan ? Ca va, chou… ahem, mec ?

            Mince, il fallait que je reprenne ma virilité. Ce marin me faisait perdre mes esprits. Mais… Bryan était tout raide ! Seigneur Dieu, décidément, le grand au chapeau avait des techniques aux effets… impressionnants ! Impossible de lui faire faire le moindre mouvement. Pauvre frérot… Ha si ! En frappant notre adversaire, j’avais visiblement réussit à éviter une paralysie totale. Il pouvait bouger son gros orteil de pied droit à la perfection. Tout n’était pas perdu. Mais il était tout raide et dur. Avec un peu de chance, je subirais le même sort...

            Mais je devais défendre mon sang! Technique des twins killers. Heureusement qu'on s'était entraîné à des techniques à deux au cas où l'un de nous ne peut pas se battre. Je sortit mes deux révolvers et montai d'un bond sur les épaules de Steven. Lui, prévoyant les attaques et nous dirigeant, moi tirant des balles de haki sur l'autre séducteur.

            -Twin Killers! Attrape ça, bad boy!
              Les coups pleuvent. Vite et fort. Alors lorsque le combat se trouve dans un moment hors du temps. Où les corps se reposent un instant infime, même le grand Mandrake ne peut que se reposer. Reprendre son souffle. Compter ses blessures devenant bien de trop importantes. Sans cette drogue, sans ce cadeau, Mandake serait déjà à pleurer de toutes ses blessures. Mais la douleur n'est pas présente. Comme évanouie dans la pilule avalée. Le grand Mandrake suffoque comme un chiot après une course trop effrénée mais continue à sourire à pleine dent. Comme hors de contrôle.

              Les mains ensanglantées par les coups reçus suinte de toutes part. Son corps entier suinte de toutes parts. Mais le combat n'est pas fini. Oh non.

              Et Mandrake ne se laisse le temps que d'une ou deux inspirations. Puis il recourt combattre. Avec une rapidité digne du meilleur des Soru. Il Décolle d'un simple coup de pied une dalle de marbre qui vole jusqu'à ses mains puis il recommence avec l'autre bras pour lancer un "Breakfast". Les deux dalles de marbres viennent perforer les deux joues du monstre de la mouette. Les gestes étaient trop rapides pour que quiconque puisse l'éviter. Mais le monstre n'a pas survécu jusque là pour succomber à cette simple attaque et son regard plein de haine, de folie ne fait que dire "tu n'y arriveras pas". Les deux corps s'étreignent et serrés l'un à l'autre ce sont les coups de poings qui volent de toutes part. Mais même dans cet espace si restreint ce sont des coups mortelles qui sont donnés et lorsque le père tempête répond par une décharge électrique, Mandrake ne peut que se défaire pour reculer et ne pas succomber.

              Puis il attaque à nouveau, prenant garde cette fois de garder ses distances. Comme mu par un infime instinct de survie. Ses coups volent sur le corps de l'homme poisson, mais trop rapides pour être assez violent. Le révolutionnaire joue au chat et à la souris. Lançant une attaque avant d'aussitôt disparaitre comme par un Soru. Il plie l'adversaire dans ses retranchements. Non pour fatiguer son corps mais pour affaiblir son esprit. Il reste un moment ainsi. A piquer d'une minuscule aiguille un corps plus solide que le plus solide des diamants. Puis alors que son esprit et ses muscles comment à crier violence de devoir se mouvoir aussi vite, il se décide à ne pas viser l'homme poisson. Mais le plafond se trouvant au dessus de la bête qu'il frappe de toute sa force faisant trembler toute la base révolutionnaire sous le coups. Et alors qu'un grand pan de ciment et de brique et de béton s'effondre sur l'animal, Mandrake lance sa main d'un geste horizontale, brisant l'air dans une ligne droite qui court se perdre vers la masse informe du père tempête.

              Mais rien y fait. L'animal continue à sourire dans un rictus de haine, de folie et de souffrance au révolutionnaire.

              Alors à ce moment là, et seulement à ce moment là, Mandrake se rappelle d'une attaque qu'il fit il y'a de ça des années. Et qui fit succomber 3 vices amiraux.

              3 hommes d'un force inimaginables qui succombèrent à une seule attaque. Alors Mandrake saute en l'air et reste ainsi , bloqué en lévitation par ses pieds bougeant si rapidement qu'ils en créent un sol. Puis ce sont ses mains qui se mettent à tournoyer de toutes parts. Puis ses doigts. Peu à peu, un grand bouclier se forme autour du révolutionnaire. Un immense bouclier de haki et d'air. Les gestes sont si rapides que des flammes apparaissent sous les coups portés au vide terrestre. D'abord petites, puis immensément grandes. Plus grandes encore que l'homme les créant. La force décuplée par la drogue rend ce bouclier infranchissable. Meurtrier. Plus encore qu'il ne l'eut jamais été.

              Alors Mandrake attaque. D'une attaque rectiligne, rapide, violente, emmenant avec lui son arme d'air d'haki et de feu.
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              Les coups pleuvent. Vite et fort. Alors lorsque le combat se trouve dans un moment hors du temps. Où les corps se reposent un instant infime, même Moi je ne peux que me reposer. Reprendre mon souffle... Et je le regarde. Lui. Le fameux libérateur. Mister Mandrake Jones. Et au travers du voile rouge de la haine et de la douleur ; tout caché derrière des années et des années de conditionnement militaire, de l'admiration. Pas du genre de l’idolâtrie qu'ont les jeunes blancs-becs devant leurs ainés. Et encore moins du genre d'écolière à la culotte humide dans un concert de Brook. Nan. Celui du professionnel qui sait voir le mérite et le talent là où il est. Et ce Mandrake EST du talent. Jamais au grand jamais un homme ne m'avait obligé à sortir ce que je fais de mieux de moi. Ou de pire dans un sens. Le corsaire Greed à la limite, et encore à l'époque la différence entre nous était trop énorme pour que je puisse vraiment m'épanouir dans un combat. Alors que là... Tandis que la bête le frappe avec rage, je ne peux pour ma part qu'observer d'un regard presque serein les points communs que nous partageons. Cette force. Cette détermination. Cette insupportable confiance en soi aussi. Peut être aurais-je pu ressembler à ça. Mon alter égo. Si seulement je n'avais pas glissé du mauvais côté de la colline. Mais je l'ai fais. Je suis tel que je suis, et j'en suis fier. J'assume pleinement. Car tout admiratif que je suis, je me dois à moi-même de le détruire. De gagner.

              Mais là, je suis poussé dans mes limites par une vitesse, une force, une détermination et une science du combat d'un autre monde. Je suis obligé d'avoir recours à tout l’immense panel de techniques auxquelles je ne fais d'habitude jamais appel. Pas besoin, mes adversaires n'en valent jamais la peine. Ils s'effondrent trop vite et trop facil'ment. Mais pas Mandrake.
              Sa vitesse surhumaine me pousse à utiliser ma "Riposte réflexe" tant mon propre Sorun'arrive pas à suivre. Heureus'ment, je résiste à ses coups, aidé par la barrière de mon "Haki" et par ma constitution naturelle. Les impacts arrivent de tous les côtés tandis que je tiens par un "Ocean's steamroller" acharné. Mes ripostes s'enchainent pour donner bonne mesure, le poussant à surenchérir à son tour. Chacun de ses coups pourrait couper un navire en deux. Je le sens dans ma chaire en souffrance. J'ai d'ailleurs déjà gouté à cette douleur il y a peu. Mon corps la connait. Il s'y habitue à chaque fois un peu plus. "Rancœur Martiale". La moindre de mes cellules apprend ainsi à y résister avec entêtement. Mais la pièce elle, n'y résiste pas... Et là... le voilà devant moi... lévitant d'un Geppou instinctif qui n'a rien à envier à ceux du Gouvernement mondial. Auréolé de flammes et de volutes de puissance, il pose son regard sur moi. Je le soutiens. Pire, je le défie. Fièrement. Avec un acharnement qui pourrait s'apparenter à de la folie. Je ne peux faire autrement. La bête en moi le veux. Je le veux ! Et j'ai toute la marine derrière moi. Car bien qu'étant loin d'être un officier modèle, je me dois de ne pas faillir. Mandrake, tout puissant sois-tu, je ne te crains pas !

              Alors Mandrake attaque. D'une attaque rectiligne, rapide, violente, emmenant avec lui son arme d'air d'haki et de feu.



              "Parade offensive."
              Dans l'infime instant qui précède le choc, mon bras géant gauche est propulsé à sa rencontre, déployant toute sa force et le haki qui l'imbibe lui aussi ! J'ai ainsi l'avantage de l'allonge, même si la moindre erreur dans le timing pourrait m'être fatal. Les effluves de puissance se percutent dans un choc à en faire retourner les enfers ! Mes pieds s'enfoncent dans le sol. Le béton craque. Mes muscles gémissent. J'hurle ma rage de vaincre tandis que l'air crépite entre nous. Puis c'est l'explosion. La vraie !


              BAOUM !!


              ...22h25


              Dans la fumée qui une nouvelle fois se retire à l'image de lambeaux de linceul, je réapparais. Toisant Mandrake d'un air mauvais. De mon bras géant plus de trace. Dissipé. Éparpillé par la puissance du révolutionnaire. Je suis couverts de sang là où toutes les plaies se sont remises à saigner à l'unisson. De nombreux morceaux de roche parsèment mes écailles meurtries. Mais je suis debout. Là où d'autres sont tombés facilement, je suis encore vivant. Meurtrie mais vivant. Là où je vois que le révolutionnaire a fait une erreur de stratégie, c'est en pensant pouvoir m'affaiblir. Là où d'autres déclinent, moi j'enrage. Là où d'autres doutent, j'enrage. Là où d'autres abandonnent, j'enrage ! Tu as voulu me briser Mandrake, et tu as échoué. Et tandis que je le toise en retour d'un regard vibrant de détermination, je me rends compte d'un liquide épais et chaud qui me coule sur le visage. Alors, je prends conscience qu'un de mes yeux est fermé. Le droit. Pourtant, je jurerai qu'il est ouvert. En fait, je ne vois plus de cet œil. Brulé par les flammes du révolutionnaire. Inutilisable, perdu dans la bataille. La douleur devrait être insupportable et pourtant je tiens, relancé au combat par l'idée même de lui en faire chèrement payer le prix. Pourrais-je un jour revoir de cet œil ? Aller savoir. Pour l'instant, ce n'est pas ce qui compte.


              - Huhuhu... C'est tout ce dont tu es capable Mister "libérateur" ? Huhuhu*Keuf ! Keuf !...

              Ma voix n'est qu'un murmure comparée à mes beuglements habituels. Mais pourtant, elle n'a jamais autant vibrer de détermination. J'ai une mission. Je l'ai promis à mes loups. Si tu veux m'en empêcher Jonas, il faudra me tuer pour de bon. Et plutôt deux fois qu'une. En attendant, c'est à mon tour de te faire des misères ; car crois-moi tu es loin d'avoir tout vu. Sauf que dans la configuration actuelle, j'ai beau faire l'inventaire de mes techniques les plus létales, aucune ne convient à la situation. Il y en aurait bien une capable de briser ses défenses... Abyssal Requiem. Mais il me faudrait de la hauteur. Trop. Car en intérieur, j'en manquerais à coup sûr. Alors, je commence à me dire tout au fond de moi que la victoire ne viendra peut être pas de là. Pour une fois depuis bien longtemps, l'affrontement brutal ne m'apportera peut être pas la victoire finale. Mandrake est trop rapide et trop fort, même pour moi. Et par tous les enfers cette maudite pilule n'aide en rien... Sauf que... Moi, j'ai un avantage stratégique. Chuck. L'objet même de notre mission. Avantage dont je compte bien tirer parti au grand damn de Jonas.

              D'une main ferme je dégaine ainsi la lame de mon fidèle poignard king size, qui virevolte et tourbillonne alors à une vitesse hallucinante. Il en a tué des révo' ce poignard là, huhuhu. Mon fidèle poignard... Allez mon frère, un dernier boulot ensemble. Soru. Feintes de regard puis de jambes. Lame d'air que Jonas esquive sans mal. Je me relance dans le ballet de la mort, cette fois avec l'aide d'une lame imprégné d'un haki vengeur. Plusieurs entailles percent la carapace de haki du révolutionnaire, l'obligeant à réévaluer les distances. Puis au plein cœur de la mêlée, sans crier gare je la projette en arrière avec la vitesse d'une comète, directement vers le hublot du Cocon où se trouve l'Amiral Chuck encore en stase ! Mandrake qui esquivait alors un puissant coup de pied en se jetant en arrière aura le plus grand mal à l’arrêter avant qu'elle ne traverse de part en part le cocon et son précieux occupant. Et au pire des cas... ce n'est pas lui ma vraie cible. Car la bête guette l'instant où Mandrake devra s'ouvrir pour sauver son précieux collègue. Il le doit, sinon l'île toute entière tombera à coup sûr. Les doigts tendus de ma mains s'apprêtent déjà à transpercer le cœur du libérateur dès que l'opportunité se présentera. Ce ne sera que l'affaire d'une fraction de seconde. Là voilà... Elle arrive.


              - Sheuuuuuu !
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                Red se désincruste sans probléme le crane du mur, avec sa technique de la tête de fer il n'a pas grand chose à craindre d'un objet immobile si solide soit il tant que celui ci ne maitrise pas le haki. Manquerait plus que ça.
                Mais le temps de constater avec plaisir qu'il n'a plus que deux adversaires en face de lui et il se retrouve à nouveau sur la défensive, voila que le binôme joue aussi avec des armes à feu...

                -Tekkai Go !

                Durcissant sa main de manière à la rendre plus dure que n'importe quel plaque de blindage, Red se rue à l'assaut des guignols survivants évitant d'un soru les premières balles qui lui arrivent dessus puis frappant d'un coup sec pour dévier les suivantes... Sang et douleur... Loin d’être dévié par la main de fer la balle lui traverse la paume comme si c'était un bout de chair de troufion normal. C'est bien la peine de s'entrainer à devenir le plus coriace possible pour s’apercevoir que le haki remet les choses à zéro, et à distance en plus...

                Le temps d'analyser le probléme et de passer en mode esquive plutôt que parade et Red se prend une balle de plus qui manque lui traverser le buffet. Comme en attaque, le binôme semble capable de prévoir à la perfection même ses mouvements les moins prévus. Le lieutenant se jette sur le coté et prenant appui sur le mur puis sur le plafond il opère une rotation complète dans le tunnel pour trouver un meilleur angle d'attaque. Peine perdue. Alors qu'il remet le pied au sol et prend l'appui qui va le mener au contact l'enfoiré de flingueur lui loge une balle dans l'épaule. Déséquilibré Red loupe l’atterrissage et fait un demi tour sur place en tentant de ne pas aller s'écraser dans un mur... Loupé...
                Juste le temps de se durcir de partout et Red s'incruste une nouvelle fois dans le cadre. Et Bryan en profite pour lui faire un nouveau trou avant de changer de flingues comme dans les western...

                Plus loin dans le couloir l'apprenti pistolero se marre, convaincu que cette fois le lieutenant à pris cher et qu'il ne reste qu'a l'abattre. Rien à craindre, le pauvre marine est tellement à la rue qu'il ne peut même pas s'approcher...

                -Comme j'te l'ai troué le vieux ! Laisse tomber mec, t'es plus dans le coup ...

                Red sort une nouvelle fois du mur, couvert de poussière et de débris de béton triturant du doigt sa derniére blessure, le trou au milieu du bide qui commence à bien pisser le sang... C'est pas bon, c'est moche, et ça fait mal, heureusement qu'avec les costumes Sea wolfs, Red à toujours de quoi faire des pansements...

                -Euargh... ça les mômes... j'vous jure, ça va se payer !

                -Euh Kevin ? je crois qu'on va avoir un soucis...
                -Quoi ?

                Red fait un tour sur lui même pour se donner de la vitesse et frappe. Sa main valide percute paume ouverte l'air du couloir dans un violente détonation produisant un puissant effet de souffle autour du point d'impact...

                -Roku Oni No Shigan !

                Et à partir de la main du lieutenant c'est comme si le poing énorme d'un géant venait brusquement de plonger dans le couloir. Repoussés par une force bien trop importante pour qu'ils puissent y résister les murs se fissurent puis éclatent au fur et a mesure que l'invisible puissance se fraye un chemin droit vers les jumeaux...Puis c'est le couloir tout entier qui se déforme se dilate et explose comme un tuyau fragilisé dans lequel on vient de balancer trop de pression...
                Et cette fois prévoir l'attaque ne changera rien pour Stevens et Kevin. Parce que dans le couloir ou ils se battent il n'y a aucun moyen d'échapper à une frappe de cette ampleur. Aucun endroit ou fuir. Le coup de poing repousse les balles que Kevin tente malgré tout de tirer... Stevens tente trois pas en arrière avant de se rendre compte de l'inutilité de la chose... Puis la frappe percute le duo et les traverse dans un souffle puissant, décoiffant leur brushing impeccable, lacérant leurs fringues de beaux gosses, et surtout leur infligeant sur tout le corps la quintessence de l'art offensif du Cipher Pol, le Roku ou Gun. Un peu comme si on se prenait le Puffing Tom lancé à pleine vitesse dans la gueule, et que l'onde de choc se déversait directement sur les organes internes, la ou personne ne peut se protéger.

                De quoi faire mal, très très mal...


                Et c'est pas fini, parce que le lieutenant Red est encore loin d'avoir épuisé tout ses atouts...


                -So Dark...

                Et surgissant soudain DarkRed s'avance et sort à pas mesuré du nuage de poussière qui retombe lentement dans le couloir, nappant le sol à ses pieds comme une étrange brume. Juste le temps de faire quelque pas d'une démarche à la fois souple et féline parfaitement anormale pour un type qui vient de se prendre deux balles. Quand il s’arrête un souffle de vent surgi de nulle part dissipe la poussière autour de lui. Un silence écrasant s'abat sur la pièce quand il porte la main à son chapeau et le relève lentement pour dégager son regard ténébreux de l'ombre qui le cachait...

                Plongeant son regard sombre et pénétrant droit dans celui si lointain et pourtant si proches des deux ados encore pétrifiés par le coup qu'ils viennent de subir. Brisant d'un regard le fossé générationnel qui les oppose, son regard mélancolique se voile un instant. Et grise et douce comme une brume d'octobre se voix se nimbe de douleur quand il parle...

                -Je n'ai pas envie de vous tuer....

                DarkRed se détourne un instant des jumeaux, contemplant un instant son reflet dans la vitre et la triste pluie qui crépite discrètement au delà. Après cette phrase tous les mots deviennent vains et risibles. Malgré la colère qu'ils ressentaient un instant plus tôt les adversaires viennent de mesurer l'immense fossé qui les sépare. Et de comprendre aussi tout ce qu'ils ont en commun et qui les rapproche sans qu'ils puissent en parler... Entre hommes les mots deviennent surfaits. Et les vagues concepts qui un instant plus tôt les poussaient à s'opposer semble soudain terriblement dénués d'importance.

                Et le combat n'a plus de raison d’être...
                Pfffff… Allez vas-y Kévin, shoote le ! Allez Bryan, utilise ton pouvoir ! Et Steven, alors… Tout le monde s’en fout de ma gueule, je le sais bien. Même le narrateur à pas daigner utiliser mon point de vue jusqu’à maintenant. Pourtant, qui c’est qui passe son temps à sauver la vie des deux autres, hein ? Ba c’est Bibi ! Sans moi, ça ferait bien longtemps qu’il serait cané les deux frérots. Mais ça tout le monde s’en branle ! On a la même gueule tout les trois, mais pourtant, elles vont vers qui les meufs ? Ba oui, elles veulent celui qui a un pouvoir, où celui qui frappe fort et violemment ! Certainement pas celui qui peut voir une seconde et demi dans le futur, hein… Quand je vois cette tafiolle refoulée et ce bouffon qui se tapent des putains de bonasses alors que j’en suis réduit à consoler la veuve à cinq bras, c’est vraiment dégueulasse ! En parlant de futur, on va s’en manger une belle, là !

                -Euh Kevin ? je crois qu'on va avoir un soucis...

                Ouais, un vrai putain de truc comme j’avais encore jamais vu… Et on allait crever, aucun doute là-dessus. Comme prévu, une seconde après, une onde de choc commença à se diriger vers nous, creusant les murs d’un sillon profond et avançant sans subir la moindre entrave par la pierre, les briques ou la distance. Rien ne pouvait arrêter un truc pareil. On allait y rester, tous les trois. Sans perdre un instant, je pris le corps de Bryan au sol et lui fit toucher un pan de mur du couloir avec son gros orteil encore valide. Une énorme masse de pierre se retrouve à l’horizontale, protégeant quelque peu jusqu’à un mètre du sol. Je m’accroupis tandis que cet imbécile de Kévin continuait de tirer des balles dans la main géante qui arrivait. La paume le faucha sans ménagement, lui faisant exploser tous les os du corps sous la pression démesurée.

                Le mur me protégea vraiment légèrement, il vola rapidement en éclat, mais en me couchant vraiment au sol, on a été épargné, moi et Bryan qui gisait toujours au sol à coté de moi. Sentir cette chose passer est une sensation unique. Comment un mec pouvait détenir une telle puissance ? C’était dingue ! On faisait pas le poids ! Je ne sentais plus la présence de Kévin. Cette pédale était crevée. Mais pas moi ! J’allais pas crever ici, ça non !

                -So dark…

                Le mec s’approchait de nous, en marchant, l’air de rien. Avec le bordel qu’avait fait sa main d’air, il avait sûrement pas remarqué le petit mic mac avec le pan de mur. Je me tenais prêt, prêt à sauver ma peau, à tout prix ! Je le voyais, il me fixait droit dans les yeux. Bryan à mes cotés le regardait aussi, à défaut de pouvoir faire le moindre mouvement.

                -Je n'ai pas envie de vous tuer....
                -Comme si tu le pouvais !

                Je me relevai d’un coup, sans lui laisser le temps de réagir. Attrapant le corps de Bryan par les bras, je le fis tournoyer pour que l’orteil valide touche notre tortionnaire. Au contact de son orteil, le mec se retrouva une nouvelle fois à l’horizontale. Je me mis alors à courir, usant de mes instincts pour éviter les attaques à distance. J'étais vraiment content de mon coup, je lui avais niqué sa punchline en plus! Hahaha!

                -Tant que Bryan sera en vie tu pourras pas descendre de là, mec ! Tchao !!

                Je savais qu’il fallait maintenir une certaine distance pour éviter que le charme ne soit rompu ! Sitôt l’angle du couloir tourné, je déposai le corps de mon « cher » frère au sol et lui fis un signe de la main.

                -Salut Bryan, je me barre ! T’inquiète pas pour Natacha, elle saura pas que c’est moi. J’en prendrai soin. Et Luna, la copine de Kévin aussi. Hahaha !

                Je m’en sortais hyper bien, finalement ! J’avais réussi à ralentir l’agresseur, la révolution ne pourrais donc que me féliciter, et je venais de gagner deux bombasses pour le prix de deux frères ingrats et pitoyables. Il me restait plus qu’à aller ouvrir un stand de crêpes sur les côtes de Suna Land et oublier toute cette histoire…
                  Le grand Mandrake ne s'est jamais retrouvé ainsi. Au grand jamais. Même face à trois vice amiraux. Même face aux grands guerriers de ce temps, Mandrake ne s'est jamais retrouvé ainsi, à plier sous les coups de son adversaire, à hurler de douleur plus que de rage et à ne plus savoir s'il s'en sortirait vivant.

                  Même son attaque ultime. Celle à laquelle jamais personne n' est sortis vivant, même celle là n'a pas fait plier le Contre-Amiral.

                  Oh qu'il aimerait pouvoir entendre le dernier souffle de ce foutu poisson, l'entendre le supplier de lui laisser la vie. Mais il n'en est rien et alors même que le révolutionnaire tente tant bien que mal de récupérer, de supporter les blessures reçus et les effets de la drogue disparaissant peu à peu, Père Tempête continue à décupler sa rage dans chacun de ses coups faisant fi de son œil détruit et de ses cotes saillantes. Comme si rien ne pouvait l’arrêter, comme si l'immortalité l'avait touché de toute sa grâce, lui offrant le cadeau rêvé pour un homme vivant sa vie dans un éternel combat.

                  Mais Mandrake ne plie pas, trop obstiné, il évite des coups, en pare certains et supporte d'autres. La douleur ne l'atteint pas. Les coups donnés avec une force démoniaque par le Père Tempête sont chacun une raison de plus pour continuer à se battre, à multiplier les efforts pour tenir et faire effondrer cette immense force de la nature. Inhumaine, in-vraisemblablement puissante. Comme si cette immonde bête n'avait été crée que pour donner la mort et l'étrangler de ses surpuissants poings.

                  Alors lorsque le Contre-Amiral use de toute sa force pour faire plier le Cocon de Chuck dans un énorme lancé de poignard imprégné jusqu'à la moindre parcelle de Haki, Mandrake souffre.

                  Les énormes doigts de l'homme poisson passent de peu sur le cœur du révolutionnaire et il faut toute l'agilité de Mandrake pour réussir à sauter en arrière. Quelques millimètres, un infime instant de plus à observer la lame filante et c'était la mort.

                  Mais la douleur est là, frôlant le cœur du soldat.

                  Il souffre de devoir laisser la lame s'écraser sur le pauvre Chuck qui se fait projeter en arrière, volant sur plusieurs dizaines de mètres comme une simple marionnette de bois. Mandrake ne peut que crier pour demander si la victime est encore en vie, trop occupé à se mêler dans un combat effréné contre l'homme poisson. Il multiplie les attaques au corps à corps. Chaque coup porté est un allé simple vers la mort et pourtant Père Tempête résiste. Encore et toujours.

                  Pendant ce temps, Chuck se réveille, une douleur inhumaine l'envahissant de toute part. Réveillé en plein sommeil par un coups meurtrier, il tente tant bien que mal de se relever, les jambes flageolantes. Il observe le combat. Mandrake rouer de coups le père Tempête. Toji esquiver et parer chacun d'eux. Il observe son sang dégoulinant à flot. Il observe son bras gauche, loin. Trop loin de lui. Et il pleure de douleur, l'épaule branlante, crasseuse de sang et meurtrie de sa continuité.

                  _Chuck !! Cours te remettre dans le cocon ! Les marines n'attendent qu'une chose, que le bouclier disparaisse !

                  Mandrake hurle son ordre comme une plainte angoissante, la voix rocailleuse abîmée par le combat et la fatigue. Il n'a pas encore compris, il n'a pas encore vu.

                  Le Cocon totalement détruit, les tuyaux et évacuations décimées, fumantes. La paroi de verre brisée en un millions d'infimes morceaux.

                  Le pauvre Chuck ne sait plus quoi faire, il court vers son Cocon, tente tant bien que mal de rafistoler dans un désordre total les bouts les uns aux autres. Il réussit à en rebrancher trois, puis quatre. Il réussit à se rasseoir au milieu des décombres, débris de verres, bouts de plastique fumants. Il tente d'oublier sa douleur et de se replonger dans son sommeil. Mais ce ne sera pas efficace, pas autant qu'avant, peut être même que les mouettes de l’extérieur réussiront tout de même à passer.

                  Peut être que la révolution a déjà perdu.
                  • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t370-

                    Pendant ce temps la, coté marine. Au large de la gueule.

                    -QUELLE HEURE ?
                    -22h28 Madame.... Encore deux minutes...

                    Sur le pont du bateau amiral de l'amiral Ziva les regards anxieux de l'état major suivent en cadence le même chemin invisible... Regards sur l'horaire et sur les aiguilles de l'horloge qui égrènent lentement les secondes jusqu’à l'heure fatidique... Regard sur le large et sur la lueur bleutée du bouclier qui n'a pas faiblit depuis que les Sea wolfs ont quittés le bord... Regard sur l'amiral Ziva et son humeur de plus en plus massacrante en train de faire les cent pas sur le château arrière du navire...
                    L'heure est grave. Si cet assaut échoue ils seront tous aux premières loges pour essuyer les plâtres et ils le savent... Alors les regards continuent à bouger de concert et tout le monde sert les dents et prie en espérant une bonne nouvelle...

                    -BORDEL ! Mais qu'est ce qu'ils font ? COMMUNICATION ! Des nouvelles ?
                    -Euh, je viens de les appeler madame, j'ai eu quelqu'un et je lui ai demandé si le bouclier allait tomber à temps...
                    -ET ?
                    -Il a dit Piou Madame... Je... Je pense que c'était le pingouin...
                    -Le pingouin ? Mais de qui se moquent'ils ! Quelle heure est'il ?
                    -22h29 Madame...
                    -Y'en a marre ! A toutes les unités, on lance l'assaut immédiatement ! Feu de toutes les tourelles sur le bouclier pendant l'approche, peut être que ça marchera cette fois ci !
                    -Aye Aye Amiral. A toutes les unités en avant toute !

                    Et formant une ligne de bataille parfaitement coordonnée la flotte de l'amiral Ziva s'élance une fois de plus à l'assaut du bouclier.

                    -FEU !

                    Jaillissant d'une multitude de canons de gros calibres une tempête de feu jaillit des tourelles de toute la flotte et file vers le bouclier sous le regard tendu de tous ceux qui n'ont pas une manœuvre à accomplir. Et alors que tout le monde attend le grésillement déjà vu cent fois des boulets frappant le bouclier et rebondissant, celui semble soudain vaciller, clignoter, et dans un plop semblable à celui que ferait un gigantesque boule de savon, le bouclier disparait...

                    -Ou sont leurs unités de défenses ?
                    -Rien en vue Madame, on dirait que les Sea wolfs ont réussi la aussi...
                    -ALORS VITESSE DE COMBAT ! DROIT SUR LA GUEULE ! Envoyez moi des escorteurs en avant et vers le port extérieur. Pour l'instant tout va bien mais je serais surprise que ça dure très longtemps... Et si le port intérieur est encore fermé ou que tout ça est un piège, je veux le savoir avant qu'on soit coincé comme des rats.
                    -Ordres transmis Madame !


                    [...]

                    Retour au cocon...

                    Heureusement ex bon nageur, Red en sait encore assez pour se déplacer sans appui... Nageant avec vigueur dans l'air d'une façon relativement grotesque il ne met que peu de temps à atteindre le Bryan abandonné par ses frères et juste assez conscient pour rouler des yeux affolés en voyant le lieutenant le survoler et lui faire un sourire méchant...

                    Et une scéne de violence à sens unique plus tard, Red, revenu sur terre et absolument pas honteux d'avoir tabassé sauvagement un handicapé, pénètre enfin dans ce qui était encore il y a peu un coin on ne peut plus optimisé d'un point de vue rangement et matériel de haute technologie et qui n'est plus qu'un champ de ruines fraichement dévasté par un Buster Call...
                    Heureusement que la montagne locale est construite solide parce que les deux monstres inhumains qui se sont affrontés ici n'y sont pas allés de main morte. Et que chacun de leurs coups ont été plus dévastateurs et plus puissants que que les tirs d'une batterie de cuirassés...

                    Il ne faut qu'un instant à Red pour faire le topo de la situation, le coup d’œil de l'agent qui passe sans s'attarder sur tout ce qui ne sert à rien, sur le décor, les dégâts, l'absence de soldats, et qui ne perçoit que les choses les plus importantes. Les deux hommes qui se font encore face et qui persistent à se battre jusqu'au bout malgré leurs blessures... Et le troisième qui vient de se recoucher dans le sarcophage brisé qui devait être autrefois le centre névralgique de la salle.

                    Pendant une fraction de seconde Red se tend vers Toji. Toji qui cette fois ci semble avoir trouvé un adversaire à sa hauteur. Voire un peu trop, voire beaucoup trop. Et qui au vu de ce que le lieutenant perçoit du combat, pourrait bien rester vraiment sur le carreau cette fois ci...
                    Mais ce n'est pas le boulot de Red. Toji va devoir tenir et vaincre ou perdre encore une fois comme il en à l'habitude, en solo pendant que Red s'occupe de la vraie cible. Celle qui croit que cette fois ci encore elle va empêcher la marine d'atteindre la base.

                    -BLACK OUT !

                    Extinction des feux pour Chuck. La paume et l'avant bras de Red se couvrent d'insondables ténèbres pendant qu'il étend sa paume vers Chuck et le cocon. Et l'homme le plus résistant du monde n'a pas le temps de se rendormir qu'il est arraché de son câblage et traverse la salle droit vers un lieutenant qui l'attend de pied ferme...

                    -Tekkai go !

                    La main du lieutenant se plaque sur la poitrine de Chuck, siphonnant son pouvoir d'un seul coup et sonnant définitivement le glas du bouclier protecteur de l'ile. Et le temps que sa victime comprenne l'ampleur de ce qu'il vient de subir le front de Red durci par un Tekkai partiel vient s'écraser de toutes ses forces sur son nez. Et avec la vitesse d'arrivée ça fait mal. D'autant plus à un type qui a toujours cru être invulnérable...

                    Et sans lui laisser se temps de se remettre de la douleur Red enchaine par une projection simple. Balançant d'un mouvement de bras le révolutionnaire par dessus son épaule. Droit vers le couloir par ou il est arrivé, l'éloignant ainsi encore un peu plus de son cocon salvateur...


                  Dernière édition par Red le Jeu 27 Sep 2012, 20:47, édité 1 fois

                    Mais la douleur est là, frôlant le cœur du soldat.

                    Aaaaah !... Douce sensation que celle du sang chaud et épais qui vous tapisse la main, coulant entre vos palmures comme une caresse salvatrice parmi toutes ces douleurs. Un instant je me surprends à espérer une fin décisive. Un instant je sens l'ultime victoire à quelques centimètres. Je tends les doigts, littéralement, vers elle... Elle est si proche, je peux la sentir dans les battements de ce cœur sur la pulpe de mes phalanges... Mais Mandrake ne l'entend pas de cette oreille. Ses réflexes le sauvent là où sa bonté a faillit lui couter la vie, l'éloignant lui et ma victoire macabre bien trop loin pour je puisse de nouveau m'y replonger. Enfer !

                    Mais dans les quelques secondes de calme qui suivent et où je reprends un souffle qui se fait de plus en plus rare, je me dis que par tous les enfers oui, je ne pouvais espérer mieux. Le grand Mandrake s'est laissé piégé, mais sans pour autant parvenir à sauver son précieux ami. C'est une réussite de la plus haute importance pour la marine, car la Gueule vient de tomber. Oooh, pas encore totalement, mais sans même avoir besoin de quitter des yeux mon dangereux adversaire, je sais que le cocon et Chuck ne sont presque plus. Le bouclier va tomber, et avec lui l'intégralité de la révolution de cette voie. Pour un peu, j'en rirais à gorge déployée tant laver cet affront fait au gouvernement m'emplie de joie ! Mais je n'peux pas. Je n'dois pas. Car je commence malgré toute ma détermination martiale à ressentir de plus en plus mon corps qui devient si lourd... si encombrant.
                    Puis Mandrake. Je le pensais à la frontière de la défaite, agonisant la poitrine ouverte et des flots de sang jaillissant de toutes parts... mais non. Il est là, devant moi, me transperçant littéralement du regard le plus déterminé que je n'ai jamais eu à supporter. Et là je me rends compte : moi aussi j'ai fait une erreur de stratégie... Vaincre son corps est impossible. Impossible ou inutile. Il est bien trop fort, même pour moi. C'est son esprit que je dois détruire, là est la seule clé de la victoire qu'il me reste. Le choc de deux volontés. Celui de deux idéaux.



                    Alors je me prépare, lentement, face à ce "libérateur" qui en fait de même. Nos souffles se calment. Nos plaies dégoulinent à l'unisson. Diables que mon œil me brûle ! Mais mon esprit est encore clair, plus aiguisé que jamais par la douleur et les enjeux de cet affrontement. Enjeux militaires, mais aussi personnels avec toute la gloire que je tirerai d'un tel combat. Alors je taille mon esprit comme on taillerait un crayon... Je l'aiguise tant est si bien qu'il en devient aussi meurtrier que la pointe de mon fidèle poignard.
                    Derrière moi, je devine plus que je ne vois la présence de Red qui pénètre dans la pièce. Sensation étrange que cette présence d'un allié de confiance et en même temps d'un fruit du démon tant honnis. Mais je n'ai pas le temps de m'y consacrer. Mieux, il me permet de chasser Chuck de mon esprit. Chuck est un cas réglé avec les pouvoir de mon lieutenant. Reste Jonas. Encore et toujours.


                    Profitant de cet appui indéniable, je me projette une ultime fois sur mon adversaire, puisant dans mes plus profondes ressources pour tenter de rattraper l'insultante vitesse du révolutionnaire. Durant la fraction de seconde qui précède l'impact, je mobilise tout ce que je fais de plus terrible, brassant et mobilisant deux énormes vagues d'air sur mes côtés, comme pour les projeter à bout portant et amplifiées par la vitesse du Soru. Ces deux Waves fist calibres 36 arrachent le peu qui reste de ce côté de la pièce sur leurs passages, créant deux épaisses tranchées de béton malmené sur mon passage. Je me propulse ! Et délivre à moins de deux mètres mes attaques meurtrières !
                    Mais comme j'ai pu l'imaginé, Mandrake n'a pas perdu de sa force. Deux manchettes dévient de leurs axes mes deux tirs, qui vont aussitôt traverser le plafond en le faisant exploser comme un volcan en éruption ! Lui, toujours indemne, vibrant d'une puissance à peine contenue. Mais avant même que les débris ne commencent leur longue retombée je suis sur lui, ayant alors continué sur ma lancé. Ma paume gauche se plaque ainsi sur son torse, avant d'y décharger les plus terribles vagues électriques qu'il m’ait été donné de concevoir ! Décharge électrique !

                    Son corps de tétanise une fraction de seconde, juste le temps de se remettre de la surprise et de lutter contre cette douleur qui envahit ses nerfs. Mais une fraction de seconde c'est bien assez pour ce que j'ai à faire. Car mon bras droit est quant à lui déjà armé en arrière, l'index bien tendu tel la pointe d'une miséricorde. Mais miséricorde il n'y aura point pour toi vil révolutionnaire. Pas dans mon univers en tous cas.


                    Evil's Seal !!

                    Au moment où l'extrémité effilé de mon ongle pénètre le front du révolutionnaire, nos deux esprits se connectent, comme si je venais d'enfoncer la porte de cette forteresse mentale. Aussitôt, toute la haine accumulée depuis des années envers sa faction, toutes mes douleurs récoltées par sa faute, toutes mes pulsions les plus malsaines et violentes... Tout ça et bien plus encore se rue dans l'esprit de Mandrake comme autant de soldats d'une armée barbare se ruant dans une ville à sac ! La bête bondis ainsi en hurlant sur l'âme même de mon adversaire, comme ivre de sang et de destruction ! J'y mets moi-même tout mon être et toute mon immense volonté de vaincre, car il me faudra bien ça pour mettre à genoux l'incroyable détermination du révolutionnaire le plus fort du monde. C'est l'ultime attaque, le dernier assaut, la fin de tout. Mais je vaincrai. Par tous les Abysses glacées des océans, je vaincrai !

                    Raaaaaaah !



                    Dernière édition par Toji Arashibourei le Dim 30 Sep 2012, 11:07, édité 1 fois
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei
                    Une grande claque que vient de se prendre le Grand Mandrake. Non pas le genre qui fait mal à la joue. Ni celle qui rougit le visage de honte et qui fait reculer sous la violence du coup. Non, celle qui fait pleurer de terreur, qui fait trembler chaque organe dans une peur inéluctable. Mandrake en a connu des coups, mais jamais de tels, à le faire partir en arrière, à lui faire oublier le pourquoi du combat et à le faire fuir, loin de cet immonde Monstre empli de haine, de colère et de rage. Mandrake ne voit plus la face blafarde et sanguinolente de son adversaire, il ne voit plus que tous ces affreux sentiments qui pénètrent dans l'esprit du révolutionnaire, pliant ses pensées dans un capharnaüm de peur.

                    Ses jambes se mettent à trembler, son cœur tambourine si fort qu'il en est obligé d'y porter sa main pour l'empêcher de sortir, de lâcher sa dernière pulsation.

                    A cet instant, Mandrake a peur. Comme jamais il n'eut peur durant toute sa longue vie de combattant.

                    Il crispe des dents, se mord la langue comme pour tenter de reprendre le contrôle de son esprit, de son corps. Mais ses jambes tremblantes ne peuvent que reculer, inlassablement, d'un pas mal assuré vers l’arrière, vers un endroit où la violente personnalité arrêtera de briser son âme, de tambouriner avec une force de diable dans ses peurs les plus enfouies. Tant de sentiments qui refont surface alors même que le révolutionnaire ne s'en savait même pas possesseur.

                    Ça bouillonne de partout, les mains du révolutionnaire tremblent de peur, de rage de ne pas réussir à passer outre cet infâme sentiment. Ses bras se balancent dans d'énormes claques de Haki qui partent se perdre dans la pièce détruisant tout sur leurs passages, arrachant la moindre parcelle de mur restant. Puis le révolutionnaire fuit, incapable de comprendre, de passer outre cette incommensurable peur qui le ronge. Ses jambes flageolantes volent au travers de la pièce et le font voler loin, très loin. Ses yeux se ferment et seuls ses jambes l'emmènent, le font fuir comme le plus grand des lâches sans qu'il ne puisse lutter contre ce mouvement de honte.

                    Jusqu'à ce que sa peur disparaisse, et que son cœur se serre de remords, de tristesse d'avoir pu fuir ce si important combat.

                    Son esprit voudrait tant revenir, combattre encore l'homme poisson, mais le poison est trop fort. Il ne peut pas. Il ne peut plus.

                    Alors le grand Mandrake pleure et entre deux sanglots ses lèvres réussissent à articuler une phrase presque indistincte et rongée par les remords. De là où son corps meurtrie s’épanche, Mandrake voit déjà les troupes marines envahir la base dans un énorme écrin de fumée et de mort.

                    _La... Prochaine fois... Je ne te laisserai pas une seule chance, tu ne m'auras plus... Je te tuerai... Toji Arashibourei...
                    • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t370-

                      Pendant ce temps la, coté marine. A une portée de canon de la gueule.


                      -Au Rapport !
                      -Le port extérieur est bloqué Madame ! L'éclaireur rapporte qu'un navire est échoué en travers de la rade et bloque la sortie de la flotte pirate. Impossible qu'ils le dégagent à temps pour nous bloquer la route.
                      -Cette fois nous les tenons ! Quel rapport des canons ?
                      -Aucune information madame, mais le navire de tête devrait n'est qu'a une encablure de leur limite de portée. Nous allons être fixé sous peu...

                      Et maintenant que le probléme de la contre offensive est résolu, c'est vers le fringuant, le navire situé en tête de la formation de la marine que se tourne les regards des officiers du bateau amiral.

                      Celui ci, toutes voiles dehors, ne tarde pas à franchir la ligne imaginaire que connaissent parfaitement les officiers de la flotte. Celle qui marque la limite de portée des deux énormes canons qui pointent depuis les yeux au dessus de la gueule du requin. Et tous de retenir inconsciemment leur souffle pendant que le navire tailles les flots et s'avance de plus en plus dans la zone interdite, et que les canons ne tirent pas...

                      Une demi encablure, puis une autre...

                      -Ils ont neutralisés aussi les canons ! Ces Sea Wolfs sont vraiment forts !
                      -Ou alors les artilleurs ajustent leur tir...

                      Et comme pour souligner ces paroles de mauvaises augures, un des yeux s'illumine subitement au moment ou le canon ouvre le feu. Et quelques secondes plus tard un geyser crève la surface de l'eau à une dizaine de mètres du fringuant...

                      -Ils n'en on eu qu'un... On continue ! Donnez l'ordre d'écarter la formation et de ne pas ralentir...

                      Dans l’œil un nouvel éclair rouge. Et une nouvelle fois les marins serrent les dents et comptent dans leurs têtes en attendant l'impact...

                      Et quelques secondes plus tard, un boulet quatre fois plus gros qu'un calibre classique frappe de plein fouet le pont du fringuant et le traverse comme du papier avant d'y exploser. Transformant instantanément la fière caravelle de la marine en une gigantesque boule de feu qui s'enfonce immédiatement sous les eaux...

                      -CONTINUEZ ! QUE PERSONNE NE RALENTISSE !

                      La marine à versé le premier sang mais croire que la révolution n'a plus de griffes serait une erreur. Et les erreurs coutent cher...

                      [...]

                      Retour au cocon...

                      Red n'a pas le temps de continuer d'assouplir le bouclier humain qu'une tornade fait subitement irruption dans son bout de couloir. Une tornade avec le haki qui semble pressé de sortir et qui dévaste sans distinction tout ce qui se trouve sur son passage. Comme Red, ou Chuck...

                      La frappe qui atteint Red dans le dos manque le casser en deux comme un vulgaire bout de bois et l'expédie à travers le mur béant dans la zone d’à coté ou Chuck l'a précédé. Les deux adversaires unis dans une douleur commune vont s'écrouler dans un coin en gémissant de concert pendant que la tornade s'éloigne.

                      Et en se séparant ils recommencent immédiatement à se mettre sur la gueule. Et face à un Chuck toujours sonné par l'éjection de son caisson et la perte de son extraordinaire capacité défensive, Red reprend rapidement l'avantage. Et coinçant Chuck dans une prise classique de combat au sol il se met à l'enchainer brutalement. Lui collant dans la gueule des coups semblables au Shigan, mais avec tout le poing plutôt qu'avec le doigt. Les quelques coups que le révolutionnaire évite traversent le sol comme du beurre et les suivants lui martèlent le visage façon pluie de météores...

                      Chuck a beau être l'homme le plus résistant du monde, sans son fruit et face aux plus dévastatrices techniques du Cipher Pol il ne fait pas le poids... Et quand Red cesse de s'acharner le révo est méconnaissable, et parfaitement inconscient et vaincu...

                      Red se relève lentement. S'accordant quelques secondes pour se remettre un peu et se trainer en se redressant lentement vers le cocon pour aller voir l'état de Toji quand...

                      -Arghh... Je... Je suis Chuck Maurice... Je vais te casser la tête !

                      Red tourne une tête incrédule vers la voix et surtout vers l'incroyable révo qui malgré son visage en sang vient de se relever et le menace en le pointant du doigt...

                      -Genre, t'es fini mec... Shigan Bachi !

                      Frappant l'air d'une série de pichenettes Red crée une vague de balles d'airs plus dévastatrices que des balles qui vont perforer de part en part le torse du commandant et l'envoie s'effondrer au fond de la salle comme si un peloton de tireurs venait de l’exécuter... Et Red repart...

                      -Salopard argh ! J'aurais ta peau !

                      S'appuyant sur le mur Chuck se relève une fois de plus et malgré la mare de sang qui s'étale à ses pieds il fait un pas, puis deux, titubant vers le lieutenant d'un air décidé...

                      -Mais c'est pas vrai, tu vas crever oui ! Rakkan Shigan !

                      D'une frappe groupée Red colle cinq shigan simultanés dans la poitrine de l'adversaire. Ses doigts s’enfoncent profondément autour du cœur de Chuck. Bloquant le sang qui en sort et le condamnant à exploser à brève échéance... Cinq pas, pas un de plus...

                      -J'ai frappé tes cinq points vitaux, tu bouges encore mais tu es déjà mort...

                      Et Chuck avance, deux pas, puis deux autres, puis encore un, et il ne tombe pas...

                      -Je suis... Invincible ! Argh, on ne peut pas... Me tuer comme ça !

                      -Rhaa, mais c'est pas possible ça ! Roku Ou Gun !

                      S'élançant sur le révo Red le frappe des deux poings dans le torse, y lâchant une onde de choc dévastatrice qui l'envoie à nouveau s'écraser contre le mur, et cette fois pour la derniére fois...

                      -Argh ... Vengeance pour Maurice !

                      -J'hallucine ! Roku Oni No Shigan !

                      Et en désespoir de cause Red utilise son attaque la plus dévastatrice. L'empreinte d'une main géante s'imprime sur le sol autour de Chuck qui se retrouve plaqué et écrasé par une force démentielle qui l'incruste littéralement dans la dalle de pierre du niveau...

                      A bout de force, Red se rapproche de l’empreinte et du trou qu'elle a creusé pour observer le commandant qui y git... et qui... Et qui bouge encore !

                      -Arghh... Je... J'y étais presque...

                      La main de Maurice s'ouvre et tente d'attraper quelque chose, comme pour se tirer hors du trou et continuer à se battre, sa tête se relève encore une fois pour chercher l'adversaire du regard. Puis les deux retombent.. Et cette fois, il ne se redresse plus...



                    Dernière édition par Red le Mer 20 Mar 2013, 23:47, édité 2 fois
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