<<Je ne compte guère rejoindre la route de tous les périls sans te montrer à quel point je suis déterminé à devenir le prochain plus grand bretteur du monde. héhé ! Alors prépare toi à subir ta première défaite à mon retour, grand père parce que l'élève surpassera à coup sûr le professeur.>>
telle étaient les dernières paroles amicales que j'avais eu à échanger avec celui qui durant une "époque" m'avait recueilli comme étant son élève dans l'école des lames aux quatre mains, maitre Jubeî. En effet, ces propos virent le jour au moment, où après trois mois de rude et fructueux entrainement, je dû mettre un terme à mes apprentissages afin de pouvoir reprendre ma vie de pirate et mener à bien mes objectifs. C'était lors de la séparation entre élève et professeur et c'était un challenge que le maitre Jubeï accepta volontiers avec un large sourire sur son visage, fier d'avoir formé un jeune homme aussi ambitieux.
Bref, ainsi donc on était arrivé au jour tant attendu. Après quelques mois à voguer sur les blues et à essayer de se forger une réputation digne de ce nom, le fils prodigue revint à la "maison" en étant un peu plus fort et un peu plus mature. Approchant de l'ile à bord de ma précieuse et fidèle barque, je l'amarrais au quai à côté d'un navire de marchand avant de fouler ce territoire jadis exploré par ma personne.
Munis d'un sac à bandoulière, d'un chapeau de paille sur la tête et d'une brindille posée sur les lèvres, je me rendais à l'ancien temple Toriyama, l'actuel école des lames aux quatre mains avec un accoutrement qui me donnait l'air de ne pas du tout être un type fréquentable. Et c'est donc ainsi qu'après quelques minutes de marche j'arrivais finalement à la destination souhaitée.
Cet endroit n'avait pas changé d'un poil, il était toujours aussi impressionnant. Des poteaux et un linteau supportaient un toit grand et légèrement incurvé, les parois étaient minces comme du papier tandis que les toits en berceau étaient totalement absents. Le toit était l'élément visuel le plus impressionnant, constituant la moitié de la taille de l'édifice et les avants-toit légèrement incurvés s'étendaient au-delà des murs, couvrant des vérandas et il y avait aussi des enchaînements de cours et de halls tellement le temple était immense.
M'arrêtant juste devant l'entrée de l'école, je pris une grande respiration puis je fermais les yeux en me remémorant les bons comme les mauvais moments que j'avais pu passer dans ces lieux avant de finir par ouvrir les yeux lentement, prêt à pénétrer l'enceinte de l'établissement quand soudain :
M'écriais-je en reculant avant de chuter, les fesses sur le sol, surpris par cette personne qui était apparu comme par magie devant moi et avait rapproché son visage du mien avec un air étonné. Cette personne n'était personne d'autre que le maitre des lieux, maitre Jubeï. Tsss.... Apparemment, il était toujours aussi con et imprévisible, le bougre.
Dit-il à mon égard en se grattant la tête avec un air de réflexion comme s'il essayait de déterrer au fond de son cerveau des souvenirs lointains qui y avaient été enfouis. Bougre de faux jetons à la sauce tartare, malgré tout le temps que j'avais passé ici, ce vieil débris m'avait-il déjà oublié ? C'est vrai que c'était pas un secret pour personne qu'il avait la mémoire courte, mais était-ce à ce point ? Ou était-ce encore l'un de ses plaisanteries chiants afin de se foutre de ma gueule ? Tss... Au moins, mon visage lui était familier donc c'était déjà quelques choses.
Après avoir ramassé mon chapeau qui était tombé par terre pour la remettre sur ma tête, je me relevai l'air de rien puis avec un fier sourire au coin des lèvres et un air classe, je lui répondis :
Grognais-je en montrant à quel point il commençait à me casser les couilles, il avait un certain don pour mettre les gens hors de soi, ce vieux singe. Il se jeta sur moi en mettant son bras autour de mon cou, me forçant à me baisser et amenant ma tête au niveau de son abdomen puis il m'entraîna à l'intérieur de l'établissement en mettant sa main dans chevelure afin de bousiller ma coiffure, accompagné d'un petit rire moqueur. Il fallait souligner que cela était fait dans une atmosphère affectueuse qui illustrait tant bien que mal la complicité ou la relation qu'on avait pu avoir dans le passé en tant qu'élève et professeur.
Ainsi donc quelques minutes plus tard, une ambiance de fête régnait à l'intérieur de l'établissement sous les ordres du maitre Jubeï qui dit mot pour moi:<< Jack ! Sort les bouteilles de vin et fêtons comme il se doit le retour de Kunikazu qui a bien voulu faire un détour pour venir voir ses frères d'armes et probablement se mesurer à moi plus tard histoire d'accomplir le défi qu'il m'avait proposé à l'époque. >>. Assis autour d'une grande table, les anciens comme les nouveaux élèves et aussi le maitre de l'école, on trinqua en parlant du passé et aussi en souhaitant la réussite de l'un de mes objectifs : Devenir le plus grand bretteur du monde. D'ailleurs, c'était le seul de mes objectifs que Jubeï avait en sa connaissance et qui aussi le poussa à me prendre sous son aile, séduit par cette volonté dont je faisais preuve afin d'y arriver, raison pour laquelle il n'avait pas de problème contre ma vie de pirate, c'était un mal nécessaire. Cependant, ce n'était qu'une partie de l'iceberg parce que mon vrai objectif était et restait de dissoudre ce satané gouvernement mondial et de venger l'assassinat de mes pauvres parents.
Dit-il en me coupant la parole et buvant sa bouteille de rhum comme si de rien n'était afin de se foutre encore une fois de plus de ma gueule. Les yeux froncés et la bouche grandement ouvertes, je le dévisageai avec des yeux de meurtrier, intrigué par sa volonté à toujours vouloir se moquer des gens. Mais tout à coup alors que tout semblait bien se passer, une invité surprise fit son apparition dans la pièce accompagné de deux hommes, l'un plus agée de l'autre qui était un adolescent. Cette invité surprise n'était personne d'autre que le propriétaire de l'un des écoles rivales de l'île, l'école au trois sabres dirigé par le jeune et prodigieux bretteur, le maitre Musashi. Les hommes à ses côtés étaient son bras droit, Takuma, et son petit frère, Kenji. Et d'après l'expression sur son visage, Musashi n'avait pas du tout l'air content..
- Musashi ! Et baah ça pour une surprise, c'est une surprise. Rejoins nous, mon ami.
- Merci, mais je ne suis point venu ici pour ces futilités. Une autre raison un peu plus importante m'a conduit dans ton établissement.
- Ahh ! Dans ce cas, je t'en prie, exprime le fond de tes pensées et permet moi de mieux comprendre la situation.
A travers une physionomie froide et un ton ferme, le jeune maitre me pointa lentement du doigt en faisant régnait durant une fraction de seconde un silence de mort dans la pièce qui illustrait tant bien que mal la curiosité des individus à vouloir entendre sa réponse.
telle étaient les dernières paroles amicales que j'avais eu à échanger avec celui qui durant une "époque" m'avait recueilli comme étant son élève dans l'école des lames aux quatre mains, maitre Jubeî. En effet, ces propos virent le jour au moment, où après trois mois de rude et fructueux entrainement, je dû mettre un terme à mes apprentissages afin de pouvoir reprendre ma vie de pirate et mener à bien mes objectifs. C'était lors de la séparation entre élève et professeur et c'était un challenge que le maitre Jubeï accepta volontiers avec un large sourire sur son visage, fier d'avoir formé un jeune homme aussi ambitieux.
Bref, ainsi donc on était arrivé au jour tant attendu. Après quelques mois à voguer sur les blues et à essayer de se forger une réputation digne de ce nom, le fils prodigue revint à la "maison" en étant un peu plus fort et un peu plus mature. Approchant de l'ile à bord de ma précieuse et fidèle barque, je l'amarrais au quai à côté d'un navire de marchand avant de fouler ce territoire jadis exploré par ma personne.
Munis d'un sac à bandoulière, d'un chapeau de paille sur la tête et d'une brindille posée sur les lèvres, je me rendais à l'ancien temple Toriyama, l'actuel école des lames aux quatre mains avec un accoutrement qui me donnait l'air de ne pas du tout être un type fréquentable. Et c'est donc ainsi qu'après quelques minutes de marche j'arrivais finalement à la destination souhaitée.
Cet endroit n'avait pas changé d'un poil, il était toujours aussi impressionnant. Des poteaux et un linteau supportaient un toit grand et légèrement incurvé, les parois étaient minces comme du papier tandis que les toits en berceau étaient totalement absents. Le toit était l'élément visuel le plus impressionnant, constituant la moitié de la taille de l'édifice et les avants-toit légèrement incurvés s'étendaient au-delà des murs, couvrant des vérandas et il y avait aussi des enchaînements de cours et de halls tellement le temple était immense.
M'arrêtant juste devant l'entrée de l'école, je pris une grande respiration puis je fermais les yeux en me remémorant les bons comme les mauvais moments que j'avais pu passer dans ces lieux avant de finir par ouvrir les yeux lentement, prêt à pénétrer l'enceinte de l'établissement quand soudain :
M'écriais-je en reculant avant de chuter, les fesses sur le sol, surpris par cette personne qui était apparu comme par magie devant moi et avait rapproché son visage du mien avec un air étonné. Cette personne n'était personne d'autre que le maitre des lieux, maitre Jubeï. Tsss.... Apparemment, il était toujours aussi con et imprévisible, le bougre.
- Spoiler:
- Humm !! Tu me rapelle vaguement quelqu'un toi... Comment c'était son nom déjà à cet énergumène ? kusuké, Kojiro, kurara, Kamehameha... Hummm !!!
Dit-il à mon égard en se grattant la tête avec un air de réflexion comme s'il essayait de déterrer au fond de son cerveau des souvenirs lointains qui y avaient été enfouis. Bougre de faux jetons à la sauce tartare, malgré tout le temps que j'avais passé ici, ce vieil débris m'avait-il déjà oublié ? C'est vrai que c'était pas un secret pour personne qu'il avait la mémoire courte, mais était-ce à ce point ? Ou était-ce encore l'un de ses plaisanteries chiants afin de se foutre de ma gueule ? Tss... Au moins, mon visage lui était familier donc c'était déjà quelques choses.
Après avoir ramassé mon chapeau qui était tombé par terre pour la remettre sur ma tête, je me relevai l'air de rien puis avec un fier sourire au coin des lèvres et un air classe, je lui répondis :
- Huun ! Très drole, grand père. Mon nom est Kusanagi
- BINGO !! C'est ça... Kunikazu !!!!
- Non, c'est Kusanagi.
- Ouais c'est ça que j'ai dis, Kuniaki.
- Putaiiiiiiiin !! KU-SA-NA-GI, c'est KU-SA-NA-GI, enfoiréé
- On s'en fout c'est la même chose. Allez amène toi et allons à l'intérieur... Kunika !!
- AHHHHH !
- BINGO !! C'est ça... Kunikazu !!!!
- Non, c'est Kusanagi.
- Ouais c'est ça que j'ai dis, Kuniaki.
- Putaiiiiiiiin !! KU-SA-NA-GI, c'est KU-SA-NA-GI, enfoiréé
- On s'en fout c'est la même chose. Allez amène toi et allons à l'intérieur... Kunika !!
- AHHHHH !
Grognais-je en montrant à quel point il commençait à me casser les couilles, il avait un certain don pour mettre les gens hors de soi, ce vieux singe. Il se jeta sur moi en mettant son bras autour de mon cou, me forçant à me baisser et amenant ma tête au niveau de son abdomen puis il m'entraîna à l'intérieur de l'établissement en mettant sa main dans chevelure afin de bousiller ma coiffure, accompagné d'un petit rire moqueur. Il fallait souligner que cela était fait dans une atmosphère affectueuse qui illustrait tant bien que mal la complicité ou la relation qu'on avait pu avoir dans le passé en tant qu'élève et professeur.
Ainsi donc quelques minutes plus tard, une ambiance de fête régnait à l'intérieur de l'établissement sous les ordres du maitre Jubeï qui dit mot pour moi:<< Jack ! Sort les bouteilles de vin et fêtons comme il se doit le retour de Kunikazu qui a bien voulu faire un détour pour venir voir ses frères d'armes et probablement se mesurer à moi plus tard histoire d'accomplir le défi qu'il m'avait proposé à l'époque. >>. Assis autour d'une grande table, les anciens comme les nouveaux élèves et aussi le maitre de l'école, on trinqua en parlant du passé et aussi en souhaitant la réussite de l'un de mes objectifs : Devenir le plus grand bretteur du monde. D'ailleurs, c'était le seul de mes objectifs que Jubeï avait en sa connaissance et qui aussi le poussa à me prendre sous son aile, séduit par cette volonté dont je faisais preuve afin d'y arriver, raison pour laquelle il n'avait pas de problème contre ma vie de pirate, c'était un mal nécessaire. Cependant, ce n'était qu'une partie de l'iceberg parce que mon vrai objectif était et restait de dissoudre ce satané gouvernement mondial et de venger l'assassinat de mes pauvres parents.
- Alors Kuniaki, tu te sens à la hauteur pour me confronter maintenant ?
- C'est Kusanagi vieil débris et évid....
- On s'en fout !!
- C'est Kusanagi vieil débris et évid....
- On s'en fout !!
Dit-il en me coupant la parole et buvant sa bouteille de rhum comme si de rien n'était afin de se foutre encore une fois de plus de ma gueule. Les yeux froncés et la bouche grandement ouvertes, je le dévisageai avec des yeux de meurtrier, intrigué par sa volonté à toujours vouloir se moquer des gens. Mais tout à coup alors que tout semblait bien se passer, une invité surprise fit son apparition dans la pièce accompagné de deux hommes, l'un plus agée de l'autre qui était un adolescent. Cette invité surprise n'était personne d'autre que le propriétaire de l'un des écoles rivales de l'île, l'école au trois sabres dirigé par le jeune et prodigieux bretteur, le maitre Musashi. Les hommes à ses côtés étaient son bras droit, Takuma, et son petit frère, Kenji. Et d'après l'expression sur son visage, Musashi n'avait pas du tout l'air content..
- Spoiler:
- Musashi ! Et baah ça pour une surprise, c'est une surprise. Rejoins nous, mon ami.
- Merci, mais je ne suis point venu ici pour ces futilités. Une autre raison un peu plus importante m'a conduit dans ton établissement.
- Ahh ! Dans ce cas, je t'en prie, exprime le fond de tes pensées et permet moi de mieux comprendre la situation.
A travers une physionomie froide et un ton ferme, le jeune maitre me pointa lentement du doigt en faisant régnait durant une fraction de seconde un silence de mort dans la pièce qui illustrait tant bien que mal la curiosité des individus à vouloir entendre sa réponse.
- Lui ! Sa présence sur cette île, et plus important encore dans l'une des écoles de sabre, est impardonnable.
Dernière édition par Kusanagi le Lun 8 Avr 2013 - 22:05, édité 1 fois