>> Roy Marshall
 | Pseudonyme : Saphirius. Age: 20 ans. Sexe : Homme. Race : Simple humain. Métier : Cuisinier et Bretteur Groupe : Pirate. But : Profiter au maximum de sa liberté, et gagner en influence. Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : J'aimerais si possible de créer un style de combat au sabre qui utilise la glace comme élément. Équipements : Un katana de moyennne facture et un révolver. Codes du règlement (2) : Parrain : Mettez le nom de votre parrain ici, si vous en avez un bien sûr Ce compte est-il un DC ? : non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... |
>> Physique À la première impression, le Pirate donne le sentiment d’être assez peu commun aux habitants de West Blue. En effet, Roy est un jeune homme à la fleur de l’âge et qui est doté d’un corps robustes, résultat des entraînements qu’il avait suivi en étant esclave au service de Saint Regnard. Le jeune homme possède des mains dures, forgées par le maniement du sabre. Des Jambes musclées, entraînés pour les combats. Ainsi qu’un torse finement tracé où l’on peut apercevoir en plus de la cicatrise causée par Zonko, la marque du dragon céleste sur le pectoral gauche, sa plus grande honte. C’est un peu le point faible du jeune homme et ça se voit dans sa démarche assez nonchalante et légèrement crispée par certains moments. En s’intéressant un peu plus au marron, on peut voir qu’il arrive à se démarquer par son visage ovale au teint pâle, qui, la majorité du temps, exprime un semblant de bienveillance et peut-être parfois de la joie de vivre lors de soirées arrosées, si le destin lui accorderait un brin de charité. Mais les traits de son visage peuvent également exprimer du courage dans les affrontements ainsi qu’une froideur en faire frémir l’échine. De plus, le jeune Marshall n’est pas dénué de charme, bien au contraire. Son regard, renforcé par la couleur saphir de ses yeux, est flamboyant et étincelant de détermination. Quant à ses cheveux, ils sont moyennement longs, et brillent sous le soleil par leur blancheur immaculé. En devenant un garde-chiourme, Roy avait pris certaines habitudes vestimentaires. C’est pour ça qu’il est devenu très exigent au niveau de ses vêtements. Il refuse de porter tout habit dont les tissues ne sont pas de qualité. Le Marshall porte habituellement un long manteau d’un bleu éclatant, au tissu somptueusement orné. >> Psychologie Ambitieux. Le jeune marron a toujours été très ambitieux. Lorsqu’il était encore jeune, il rêvait de devenir un jour un amiral de la marine. Mais depuis qu’il a échappé à son destin d’esclave. Les ambitions de Roy ont pris de l’ampleur. En plus de vivre libre, le pirate aspire désormais à gagner en influence. Son premier objectif est d’accéder au titre de corsaire afin de mettre en place un réseau de renseignement dans les bleus ainsi qu’à Grand Line. L’une de ses ambitions secrètes, concernait son père. Le Marshall désire ardemment contrôler Las Camp et retrouver son Joe le raté afin de l’éliminer. Franc. Roy n’a pas eu une enfance comme les autres. Après avoir été condamné à servir par la faute de son père, le pirate a décidé de ne plus suivre les codes sociaux. Cela se traduit par une franchise à toute épreuve. Lorsque Roy trouve qu’un type est louche, il va le lui dire sans le moindre problème et comme vous pouvez vous en douter, cela génère pas mal de bagarres. Mais dans un autre sens, sa franchise lui permet de se faire facilement des amis, car lorsqu’il apprécie une personne, il le fait savoir également. Joyeux. On réfléchissant un peu au parcours du marron, peu de gens qui auraient subi ce qu’avait vécu Roy auraient été capable de s’en remettre. Quand on le voit aujourd’hui, il est difficile d’imaginer que ce garçon était un esclave. En effet, le jeune pirate est désormais un joyeux luron qui émane de lui, une grande joie de vivre. De plus, le pirate adore s’entourer de belles choses, ça peut être du bon vin, des pimpantes demoiselles ainsi que de vêtements de qualité. En réalité, les blessures de son passé sont loin d’être pansé. En voulant tellement profiter de sa liberté, Roy se force à sourire et s’ouvrir au gens, car à ses yeux, il est hors de question de subir les affres de son passé. L’esclavage. Il est légitime de se demander pourquoi un ancien esclave, n’avait pas choisi la voie de la révolution. Eh bien, c’est simple. Roy Marshall est désormais un homme libre ! Il n’a pas l’intention d’être un libérateur d’esclaves, ni un esclavagiste bien sûr. Le jeune homme souhaite découvrir le monde et suivre ses aspirations. S’il lui venait l’envie de sauver des serviles, il le fera. Mais ce n’est pas en croisant un enchaîné qu’il va forcément aller l’aider. Son crédo simple. Carpe diem. >> Biographie Quelque part à South Blue, 1625, Sous les premiers rayons de l’astre du jour, le vieux Jake sortait comme à l'accoutumé tous les jours de son humble demeure pour se diriger vers la plage. En effet, le vieil homme était un pêcheur amateur, mais non moins chevronné. Profondément routinier, le vieux Jake était ancré dans ses habitudes. Dès l’aube, le passionné de pêche suivait une routine parfaitement préparée. Après un petit déjeuner frugal, il était temps de se diriger vers la plage où une petite embarcation de fortune l’attendait… Mais en arrivant à la page, Jake vit le corps d’un inconnu à la fleur de l'âge, affalé sur le sable et complètement trempé. Il ne fallut pas longtemps au vieil homme pour comprendre que cela ne pouvait être qu'un naufragé. En s’approchant du corps, Jake, qui avait servi autrefois dans la marine, eut le réflexe de peser la respiration de l'inconscient. Elle semblait saccadée, mais au moins il n’avait pas retrouvé un cadavre. La journée de pêche annulée, le vieillard emmena le naufragé chez lui afin de lui administrer les premiers soins. Deux jours plus tard, le jeune homme finit enfin par s’éveiller. _ Oh le cheunot a fini de pioncher hahaha… Quel veinard, un peu et tu cherais devenu de la chair pour les achticots hahaha… Ch’est quoi ton p’tit nom monchieur le roupilleur hein ? S’évadant de ses cauchemars, le dormeur se trouva dans une petite cabane faite d’un bois vétuste aux côtés d’un vieillard inconnu et à la bouche bien dégarnie d’après ce qu’il venait d’entendre. Il avait besoin de reprendre ses idées, mais une migraine épouvantable rendait l’exercice plus ardu. La question du vieux type n’arrangeait pas les choses. Quant au vieillard, il commença à se demander s’il n’était pas tombé sur un amnésique. Mais le jeune homme prit finalement la parole, non sans hésitation. _ Je…Je m’appelle… heu… Rrroy… Marshall… Merci de m’avoir sauvé. Le navire de transport où je me trouvais a été pris en chasse par des pirates, je remercie la fortune d’avoir survécu à leur assaut. En fait, tout ce que venait de dire le naufragé n’était qu’un ramassis de mensonges. Il ne s’appelait pas Roy Marshall, et le navire où il se trouvait ne fut pas attaqué par des pirates. Tout cela est bien mystérieux, vous me direz ? Si oui, alors vous avez à faire à un bien joyeux narrateur qui a toujours rêvé de créer du mystère dans ses récits. Sinon, bah tant pis… On fera mieux la prochaine fois. Pour en revenir à l’histoire principale, voici la réponse à toutes vos questions. ***** Las Camp, West Blue, Pour tout bon criminel qui se doit, Las Camp peut se comparer facilement à un centre de loisirs trois étoiles où il fait bon d’y vivre. Un véritable paradis sur terre, où la marine et le gouvernement mondial sont considérés comme persona non grata. Par contre, pour la plupart des habitants qui vivaient dans les rues sombres de Las Camp, c’était l’enfer. Le naufragé connaissait bien cet enfer, car il avait grandi au milieu des gangs et des criminels. Son vrai prénom était Justin, Justin Hart. Ce dernier n'éprouva pas le bonheur de profiter de sa génitrice, celle-ci avait péri en donnant naissance à son enfant. Quant à son père, son unique famille. C’était un ivrogne accro au jeu considéré par tout le monde comme un raté. À l’âge de cinq ans, Justin pleurait très fréquemment. Son père qui le regardait souvent d’un air dédaigneux ne lui accordait guère d’affection. Il ne passait chez lui que pour dormir. Quand le garçonnet sortait de sa maison, les ruelles obscures emplies de gangsters qui faisaient la loi lui faisaient peur. Néanmoins, il pouvait toujours compter sur ses voisins. Un jour, alors que Joe le raté était occupé à siroter du rhum, aux côtés de quelques filles de joie, tout cela grâce à un détroussement qui lui avait rapporté gros. Justin attrapa une forte fièvre qui aurait pu être fatale si sa voisine Maria n’eut pas veillé sur lui toute la nuit. Et pourtant, étrangement, le garçon ne ressentait aucune animosité pour son père. Quelques années plus tard, le jeune Justin avait gagné un peu de confiance en lui. Lorsqu’un villageois le perçait du regard, le petit garçon y faisait face avec un grand sourire bien provocateur. Il était désormais hors de question de demeurer triste, et il souhaitait vivre sa vie comme il en avait envie. Il passait énormément de temps chez sa voisine Maria. En effet, cette dernière avait un fils du même âge que Justin. Souvent, les deux gamins s'amusaient au pirate et au marine, et à chaque fois, le fils du raté jouait le marine. En fait, le Hart avait décidé de s'engager dans la marine, rêvant d'accéder un jour au grade d'amiral, afin de pouvoir débarrasser Las Camp des criminels qui appliquaient la loi du plus fort. De fil en aiguille, Maria était devenue comme une mère pour le jeune garçon. C’était une cuisinière hors pair et Justin était un gourmand hors catégorie. Pour cette raison, il voulut apprendre à faire la cuisine. Au début, Justin ne faisait qu’observer sa seconde maman avec admiration, mais petit à petit, il se mit à retenir les noms des ingrédients ainsi que leurs goûts. D’après Maria, savoir choisir de bons produits était une qualité indispensable pour un cuisinier. Finalement, Le Hart était en mesure de préparer quelques petits plats délicieux alors qu’il avait neuf ans. La relation du jeune garçon avec son père n’avait quant à elle toujours pas changé avec le temps. Le raté avait beau enchaîner les crasses à son fils, ce dernier faisait preuve d’une magnanimité rare. Mais cette indulgence allait bientôt atteindre ses limites. À l’âge de dix ans, Justin ne pensait qu’à une seule et unique chose, partir de Las Camp afin de s’engager dans la marine. Cette île le répugnait au plus profond de son âme, il n’arrivait pas à concevoir son avenir dans sa ville natale. Son seul regret, c’était l’idée de devoir un jour quitter son père, Maria ainsi que son meilleur ami Shaka. Tous les soirs, il s’imaginait être un soldat de la marine passant le plus clair de son temps en mer à chasser les pirates, ainsi que tous les criminels qui souillaient les mers. Il se voyait manier un sabre et mettant les méchants en prison. Dans l’esprit du jeune garçon, le monde était divisé en deux catégories, les gentils marines et les maléfiques pirates... Même à Las Camp, on pouvait être naïf… Ce qu’il ne savait pas, c’était que toutes les nuits, son raté de père jouait aux dés dans un établissement tenu par un gang. Et au fil du temps, il accumulait une dette importante qu’il ne pouvait rembourser. Dans ce genre d’endroit, il n’y avait que trois moyens de payer son dû, l’argent comptant, les objets de valeur et le dernier ainsi que le plus terrible, devenir esclave. Mais en plus d’être un raté, le père de Justin était un lâche. Ce fut pour cette raison, qu’un soir, Joe entra chez lui, accompagné de deux types. Il ne fallait pas sortir de l’académie de la marine, pour comprendre que c’était des truands. D’un regard inexpressif, le joueur invétéré intima aux deux hommes de prendre son fils. Il échangea sa dette contre son fils unique… ***** Saint Urea, South Blue, Justin avait toujours rêvé de quitter Las Camp, mais jamais il n’avait imaginé le faire de la sorte. Les deux malfrats qui accompagnèrent son raté de père, s’élancèrent aussitôt sur le jeune garçon afin de lui attacher les mains. La victime avait beau s’agiter, mais face à la force de deux adultes, Justin ne put rien faire à part s’époumoner en priant qu’une personne vienne à la rescousse. En vain… Agacé par les cris du Hart, un des deux types lui flanquât une rouste qui lui fit perde connaissance. En se réveillant, le gamin se trouvait dans une cale d’un navire aux côtes d’autres esclaves. Éprouvant la sensation d’un métal froid sur ses chevilles, Justin vit ses jambes enchaînées. À cet instant, le garçon ne put empêcher ses larmes de tomber, maudissant son destin cruel. Après quelques jours qui semblèrent des mois aux yeux du jeune servile, le navire mouilla à Saint Urea, l’un des plus grands royaumes des mers bleus. Le propriétaire actuel des esclaves dont faisait partie Justin, était venu à South Blue afin de vendre la marchandise à un notable esclavagiste du royaume. La transaction n’était pas légale à ce moment-là, mais l’acheteur allait pouvoir commercialiser les entravés en toute légalité. Justin avait compris tout cela grâce aux explications de l’un de ses congénères. Face à ces révélations, toute l’image que s’était faite le garçon sur le monde s’avéra complètement fausse. Le gouvernement mondial ainsi que la marine, jouaient un rôle primordial dans le marché de l’esclavage. Il ne put que maudire sa naïveté. Un moins plus tard, Justin ainsi qu’un grand nombre d’esclaves furent vendus à un Tenryuubito, un noble de la ville sainte de Marijoa appelé "Saint Regnard"… Marijoa, Red Line, Après avoir été acheté par le noble mondial, Justin et ses congénères furent enfermés dans la cale du navire de leur maître qui se dirigeait désormais vers Marijoa, escorté par deux cuirassés de la marine. La petite flotte avait traversé Calm Belt sans la moindre difficulté afin d’atteindre sa destination en un temps moindre. Arrivée dans la sainte ville, la marchandise fut transportée dans la résidence du maître, ou plutôt dans le sous-sol de la demeure. Lorsque tous les esclaves furent réunis, nouveaux venus et les habituels. Saint Regnard prit finalement la parole avec sourire carnassier. _ Bienvenue, mes chers nouveaux guerriers !! Je commence par vous informer que vous allez tous passer chez le docteur pour une visite médicale en bonne et due forme. J’ai besoin de corps sains pour préparer ma fabuleuse attraction… Euh…Aussi, vous recevrez la marque… Ce n’est qu’une petite formalité bien sûr. Alors !!! Je vous ai acheté très cher pour la mise en place de mon grand et ambitieux projet !! Bah… Les serviteurs ne manquent pas… Mon projet d'envergure est de créer la distraction ultime!!! Une arène où des hommes se battent en risquant leurs vies !!! Le dragon céleste enchaînait ses phrases comme l’aurait fait un religieux profondément pieux prêchant sa foi afin de convertir les pécheurs. Les bras grands ouverts, le noble semblait assoiffé par son ambition dévorante et par une conviction inébranlable en son projet. Cette arène était à ses yeux la parfaite solution à l’ennui caractéristique aux personnes de son rang. En baissant son regard sur les esclaves, il ne put retenir un soupir face à leur manque flagrant d’enthousiasme… Après tout, ce n’était que des roturiers… Que pouvaient-ils comprendre des véritables plaisirs. Rien certainement. Il s’adressa à ses serviteurs une seconde fois. _ Comme vous ne semblez pas saisir le sens de tout cela, passons au plus important. Je vous présente vos cinq entraîneurs, ils m’ont coûté le prix fort, mais au moins, vous n’entrerez pas à l’arène sans un entraînement préalable. Cela sera sûrement plus utile aux plus jeunes, qui bénéficieront de suffisamment de temps pour devenir très forts. Ah ! Autre chose qui, j’en suis sûr, vous motivera. Remportez cinquante tournois et vous serez libre !!! De tout ce qu’avait dit le maître, Justin ne retint qu’une seule chose. Il était toujours possible d’être libre. Il devait pour cela devenir le plus fort possible afin d’atteindre son objectif. Parmi les cinq entraîneurs, il y avait un maître du combat au sabre. Il décida de suivre son enseignement… Après huit années d’apprentissage, Justin avait désormais dix-huit ans. C’était devenu un jeune homme au regard glacial. En plus d’avoir appris le maniement du sabre, l’esclave à la chevelure blanche s’était habitué à la hiérarchie qui régnait dans les sous-sols de la résidence de Saint Regnard. Organisée avec un système pyramidal, le maître régnait sur tous les enchaînés. Au-dessous se trouvaient les " gardes-chiourme ". Les esclaves les surnommaient ainsi, car ils assumaient la charge de surveiller la marchandise ou de se déplacer avec le maître lors qu’il allait se fournir de nouveau. Les gardes-chiourme demeuraient hais par les entravés, car c’étaient des esclaves qui s’étaient portés volontaires. Le dragon céleste était suffisamment sadique au point de faire surveiller des esclaves par d'autres serviles. En dehors de l’arène et des divers entraînements, Justin passait beaucoup de temps sous les ordres du chef, l’homme qui préparait les repas pour les esclaves. Conscient de l’importance d’une bonne alimentation sur la forme des combattants, Saint Regnard acheta un jour un coq au service d’un équipage de pirates qui avait été arrêté non loin du royaume de Goa. Le Hart l’assistait souvent dans la préparation des repas. A vrai dire, la cuisine était la seule activité qui le consolait de son malheureux destin. Le jeune servile était devenu un cuisinier émérite. Quant à l’arène, la représentation de l’enfer sur terre. Las Camp apparaissait aux yeux de Justin comme une station thermale à côté de l’attraction du Tenryuubito. Tous les spectateurs recevaient des armes en entrant dans l’arène. Une invention oh combien cruelle du maître. Les nobles qui assistaient au spectacle avaient le droit d’éliminer des combattants si ces derniers ne les avaient pas divertis. Quant à l’attraction, ce n’était pas que des duels. Il y avait deux autres types de divertissement. Le premier consistait à faire entourer des esclaves par des bêtes sauvages, l’objectif était de survivre. Il y avait également la battle royal, un classique comme disait le maître du spectacle qui adorait jouer aux commentateurs. Justin avait réussi à survivre à quelques arènes, il en avait même gagné deux. Mais il comprit très vite que sa fin était proche s’il continuait à participer. La seule échappatoire était de se porter volontaire pour devenir garde-chiourme, même si pour cela, il était hais par ses congénères… Être un garde-chiourme jouissait de certains avantages qui contrebalançaient la haine qu’inspirait ce poste. En plus de ne pas participer aux arènes, Justin pouvait profiter de la résidence du maître. En dehors des repas savoureux, l’esclave portait des vêtements plus luxueux. Néanmoins, le jeune homme ressentait un dégout de lui-même, il avait vendu son âme au diable pour survivre… Mais alors qu’il escortait ce diable à Saint Urea pour l’achat de futurs combattants, le navire et son escorte furent attaqués par une petite flotte de révolutionnaires. Justin compris que son maître était la cible. Alors que les assaillants abordaient le navire, le jeune homme vit cet évènement comme une opportunité. Il profita du désordre engendré par l’assaut pour se jeter dans l’eau... ***** _ Oh le cheunot a fini de pioncher hahaha… Quel veinard, un peu et tu cherais devenu de la chair pour les achticots hahaha… Ch’est quoi ton p’tit nom monchieur le roupilleur hein ? À cette question, tous les souvenirs remontèrent à la surface. Justin était un marron désormais, il ne pouvait donner son nom aussi facilement. Mais ce ne fut pas la raison qui le conduit à donner un faux nom. Il ne voulait plus porter le nom de son traître de père. Justin Hart périt le jour où Joe le raté avait vendu son père. Il s’appelait désormais Roy Marshall. >> Test RP _ Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs ! Aujourd’hui est un grand jour, je vous conseillerais vivement de vous assoir et d’accrocher vos ceintures. Vous allez assister à la prodigieuse finale de la grande arène de Marijoa. Le vainqueur de l’épreuve de survie Juuuuuuuuuuuuuuustinnnnnnnnnn affrontera le gagnant de la battle royal Zooooooooooooooooonnnnnnnnnnko !!! Préparez-vous à un duel au sommet. Les deux adversaires ont tous les deux déjà remporté une arène avec un avantage pour Zonko qui en est sorti victorieux à deux reprises. Qui en sortira victorieux, on va bientôt le savoir !!!! Ne ratez surtout pas cette finale !!!! Alors qu’il entendait son maître présenter la finale de l’arène, Justin sentit son cœur s’emballer. A chaque arène, le jeune servile risquait sa vie pour le plaisir de son maître, ainsi que de tous les nobles mondiaux qui vivaient à Marijoa. Après avoir remporté l’épreuve de survie, le Hart s’attendait au pire. En effet, il n’y avait pas plus dangereux que les duels, dans les attractions de Saint Regnard. Il était possible de passer inaperçu dans une arène remplie d’esclave et de bêtes féroces. Mais dans un face-à-face, les deux combattants étaient au centre de toute l’attention du public. Empoignant deux rapières avec force, Justin prit le contrôle de sa respiration afin de se calmer. Après tout, il allait affronter un puissant adversaire. En entrant dans la lice, l’enchaîné posa son regard sur les spectateurs. En plus des tenryuubitos, il arrivait parfois que de hauts fonctionnaires du gouvernement mondial viennent profiter des attractions. Le jeune homme abhorrait toute cette bourgeoisie malsaine. Mais ce qu’il détestait le plus, c’était son traitre de père qui l’avait envoyé dans cet enfer sans échappatoire. Apercevant son adversaire du jour, un homme à la fleur de l’âge et reconnaissable à sa silhouette élancée ainsi qu’à sa chevelure de jais, qui contrastait parfaitement avec ses yeux aux pupilles dorées. Justin repoussa ses idées noires d’un soupir avant de se cacher sous un masque de mondanité. Avant le début de la grande finale, Justin se tourna vers le public afin de lui adresser une respectueuse révérence. Il n’éprouvait pour eux que de la haine, mais dans l’arène, il était absolument crucial d’avoir les nobles à sa cause, car ils étaient en mesure d’assassiner n’importe quel esclave à n’importe quel moment. Le fait que ce soit une finale n’apportait aucune protection sur les participants. Se tournant vers son adversaire, il prit la parole d’un ton matois. _ Zonko-san, je suis honoré d’affronter un adversaire prestigieux… Que votre mort soit un spectacle satisfaisant pour ce public exigeant. Aux yeux du jeune esclave, créer de la rancune était malheureusement le meilleur moyen d’avoir assez de cran pour ôter la vie de ses congénères. Depuis plusieurs années, Justin partageait tout avec les autres esclaves de Saint Regnard. Les mêmes mésaventures, les mêmes aspirations ainsi que le même destin affligeant. Tuer un enchaîné était comme tuer un membre de sa famille. Face au discours du Hart, Zonko brandit son sabre en réponse. À ce moment-là, un coup de feu retentit signalant le début des hostilités. Aussitôt, le vainqueur de deux arènes s’élança tel un fauve en direction de Justin avec la ferme volonté de le fondre en deux à l’aide de son katana, avec un coup vertical descendant. L’originaire de West Blue eut le réflexe de croiser ses deux sabres afin de se protéger de l’assaut de son antagoniste. Mais pas seulement. En réceptionnant la lame adverse, Justin se laissa tomber en arrière, attirant son ennemi avec lui. À cet instant, il en profite pour le projeter en arrière en usant de sa jambe droite. Il venait de suivre le conseil de son maître au sabre qui consistait à utiliser l’élan de l’adversaire afin de le retourner contre lui. _ Belle attaque Zonko-san, mais il en faudra plus pour m’avoir. Suite à ses paroles, il fit une révérence au public. Il venait d’accorder du répit à son adversaire, mais il s’était également attiré la sympathie… Non plutôt l’intérêt des spectateurs. Alors que Zonko se préparait à attaquer, Justin le prit de vitesse en lançant une de ses rapières sur lui. Ce dernier réussit à l’esquiver facilement. Mais telle fut la surprise de voir le second sabre du Hart s’abattre verticalement sur son épaule gauche, résultant une profonde entaille. Malgré la douleur, Zonku tenta de trancher son adversaire en deux avec une puissante attaque horizontale. Le Hart eut à peine le temps de se projeter en arrière de toutes ses forces afin d’être hors de portée. Mais une violente plaie ornait désormais sur son torse. Les deux adversaires avaient réussi à se blesser mutuellement. Ce n’était pas fini. L’homme à la chevelure de jais s’élança à nouveau sur Justin afin de l’éliminer. C’était du sérieux, il allait utiliser sa plus puissante attaque, une technique d’Iai-justu. Une telle attaque ne pouvait pas être contrée facilement, mais le Hart pouvait être parfois rusée. Il lança son sabre dans les aires, fit une petite roulade esquivant l’attaque de son adversaire, puis reprit son sabre qui retombait, pour enfin frapper le dos, l’angle mort, avec un puissant coup d’estoc visant le cœur de Zonko… Justin Hart venait de remporter sa deuxième arène… On était encore loin des cinquante victoires. ***** Lorsque l’on sort vainqueur d’une arène, il n’est pas rare d’éprouver du dégout de soi-même. Justin avait gagné en usant de la ruse et de subterfuges. Mais surtout, survivre au prix de la vie de tant d’enchaînés… N’aidait pas à avoir de l’estime de soi. En sortant de l’infirmerie, le jeune Hart couvert de bandages apprit qu’il allait vivre en gardant à jamais la cicatrice causée par l’attaque de Zonko. D’un côté, il en était fier, car il avait affronté un honorable adversaire, bien plus digne de respect que tous les dragons célestes qui peuplaient Marijoa. Mais il en éprouvait de la honte, il savait très bien qu’il était loin d’être aussi honorable… Il lui arrivait même de se dire qu’il méritait son sort. Pendant les heures qui suivirent le duel de la finale de l’arène, le jeune Hart se livra à une profonde introspection. Il avait l’espoir de devenir un homme libre en remportant cinquante arènes, mais depuis quelque temps, il avait compris qu’il ne pourrait jamais être libre, même les esclaves les plus fort, devenus des légendes, avaient pu seulement gagner 15 tournois. C’est alors qu’un choix vint à ses yeux, mourir en combattant dans l’attraction des nobles, ou vivre en devenant un vendu aux yeux des autres esclaves. Il choisit la vie. Suite à ce choix difficile, Justin se rendit discrètement dans le bureau de son maître qui se trouvait à l’étage, afin de lui adresser une requête particulière. La première question qui vient est pourquoi fallait-il être discret ? La réponse est assez terrible. Si des esclaves se rendaient compte que l’un d’entre eux souhaitait devenir un chien du maître, ils étaient capables de le tuer sans attendre. Il n’y avait peut-être pas d’honneur à être esclave, mais être un traitre était le pire des déshonneurs. Le Hart était prêt à subir la haine de ses frères d’infortune. En arrivant aux portes du cabinet de Saint Regnard, un garde informa le maître de la présence de Justin, le noble consentit à le laisser entrer dans la pièce. Cette dernière ressemblait à une bibliothèque ornée d’une centaine d’ouvrages, où un bureau trônait au milieu de la pièce. Juste devant le bureau se trouvait un petit salon aux fauteuils luxueux, garnis de tapisseries. En entrant, le premier réflexe du jeune homme fut de s’incliner avec une profonde déférence devant son maître. Cela faisait un certain nombre d’années que le jeune homme de Las Camp était un esclave, néanmoins, s’incliner demeurait toujours aussi douloureux. Lorsqu’enfin le dragon céleste lui donne l’autorisation de parler, Justin prit la parole en mesurant le poids de chaque mot qu’il prononcerait. _ Maitre. Je ne suis devant vous qu’un simple serviteur. Humble et dévoué. Je vous sollicite la faveur d’entrer à votre service. Je serais fort honoré et reconnaissant si vous daignez me l’accorder. Justin se tenait incliné face à son maître alors qu’il attendait le verdict de celui-ci. Quant à Saint Regnard, il ne put s’empêcher de glousser face aux paroles de son serviteur. Dans sa façon de rire, on pouvait observer un sentiment de satisfaction de soi assez important. Le raison vient de l’enfance du noble. Il est difficile d’imaginer qu’un dragon céleste aurait pu connaître une enfance difficile, pourtant d’une certaine façon, c’était possible. Alors qu’il était encore jeune, Saint Regnard était un enfant assez complexé, il avait toujours rêvé d'être important et apprécié par les autres membres de la bourgeoisie de Marijoa. La famille de Saint Regnard ne faisait pas partie des plus importantes lignées des fondateurs. Il décida qu’un jour, il deviendra suffisamment important aux yeux des autres tenryuubitos. Son projet d’attraction lui avait permis d’accéder à ce rêve. Alors que tous les esclaves regardaient leur maître avec mépris, Regnard était le seul à attirer la déférence et l’admiration de ses serviteurs. En fait, le maître de l’arène était un homme tellement imbu de sa personne qu’il n’était pas en mesure de voir à travers l’hypocrisie de sa marchandise. Il prit finalement la parole, flatté par les propos du Hart. _ Je dois avouer que je suis impressionné ! Voir un vulgaire roturier manier le verbe comme vous le faites est assez déconcertant. Vous pouvez tous m’être reconnaissants pour vous être instruit un minimum… Vos propos me flattent, mais je suis dans le regret de vous annoncer que je ne pourrais accéder à votre requête… Ne trouvez-vous pas que ce serait un terrible gâchis de priver l’arène d’une telle distraction… Non ? Justin ne pouvait que maudire son infortune en entendant les paroles de son maître. Mais celui-ci laissa une chance au servile d’argumenter, ce que fit aussitôt le Hart. _ Je vous comprends maître… Néanmoins, afin de manifester toute ma dévotion, je suis prêt à sacrifier l’espoir qui animait ma lame lors des arènes. Si distraction je suis, alors je voudrais qu’elle soit vôtre ! Au même titre que tous vos proches serviteurs. Sacrifier son espoir… Voilà de bien belles paroles, ou plutôt un sacré mensonge. En fait, la vie était elle-même un espoir aux yeux du jeune servile. Pour certains, la mort était une sorte de libération, mais cela ne semblait que sottises dans l’esprit combatif de jeune Hart. Saint Regnard ne put quant à lui farder sa stupeur. L’esclave avait le talent de manier les mots et cela suscita de l’intérêt aux yeux du noble qui trouvait étonnement ce dialogue fort divertissant. De plus, le jeune épéiste avait su mettre un point d’honneur sur facteur important. _ Oh ! Tout cela est fort intéressant… Qu’un roturier ait pu saisir la complexité de mon projet me sidère ! L’espoir est en effet le piment qui a permis à mon projet de prendre toute son ampleur. Sans cela, nos convives ne se seraient déplacés que pour apercevoir des attractions fades et dénuées de goût pour clore la métaphore. Soit… Vous me semblez digne d’intégrer ma garde rapprochée, par contre. Si votre lame n’est plus animée par l’espoir, par quoi le serait-elle ? Face à cette question, le jeune homme s’inclina plus profondément avant de prendre la parole d’un regard déterminé. _ Maître ! Ma lame sera animée par ma profonde dévotion ainsi que ma loyauté sans faille ! Le dragon céleste eut quelques gloussements suite aux derniers mots prononcés par son serviteur. Si Justin avait pu lever les yeux à cet instant, il aurait aperçu l’outrecuidante fatuité de l’homme qu’il haïssait tant. _ Soit ! Je consens à votre faveur. Qu’on ne dise pas que je n’ai pas de cœur… Vous pouvez disposer. Ah oui ! Un petit malin a joué au mort lors de la dernière battle royal, afin d’éviter de se faire tuer, je suppose… Il ne manque pas d’audace. Qu’il soit châtié… Non… Tuez-le. Après avoir remercié le maître pour sa bonté, il sortit du cabinet afin de se rendre dans la salle des gardes-chiourmes. Le noble avait griffonné sur un petit papier la décision de promouvoir Justin dans la garde rapprochée. En entrant dans le bureau, il remit le papier à un de ses congénères, et prit un sabre afin d’accomplir sa tâche. Tuer dans l’arène est difficile, mais tuer un frère esclave juste pour avoir eu l’ordre fut complètement différent. C’était comme si l’âme du jeune homme se consumait. Ce n’était que le début. En descendant dans le sous-sol, une larme glissa sur sa joue, mais la sécha aussi tôt d’un revers de la main. Ce jour-là, le Justin Hart de West Blue qui aimait profiter de la cuisine de Maria était mort. Alors qu’il marchait d’un regard effacé, le jeune homme pouvait sentir des regards haineux se poser sur lui. Est-ce que les esclaves avaient appris que c’était un traitre ? À cette idée, son ventre se noua, de la sueur se mit à perler sur son front. Depuis le temps, le manieur de sabre avait appris à ressentir le danger, et ce dernier était en train de sonner comme si une centrale nucléaire allait exploser. *Comment peuvent-ils savoir que je suis un garde-chiourme, ce n’est pas comme si je l’avais écrit sur mon front !!! * Et pourtant, c’était comme s’il avait écrit, mais pas sur son front. En effet, lorsque l’on était habitué à la vie d’esclave, surtout dans les sous-sols de la résidence de Saint Regnard. Il était possible de noter un certain comportement lorsqu’une personne décidait de trahir ses congénères afin d’entrer dans la garde rapprochée du maître. C’était assez caractéristique, le regard effacé, la mine dépitée, la démarche indolente ainsi qu’un sentiment apparent de culpabilité. C’était la marque de fabrique des Gardes-chiourmes. Alors que ceux qui partageaient avec lui les mêmes mésaventures s’élançaient sur lui avec rage, Justin ne pouvait s’empêcher de les comprendre. Pour cette raison, il ne fit aucun geste acceptant sa punition. De toute sa vie, il n’avait jamais reçu de telles corrections. Sans bouger, il prit sur lui toute la haine et tout le ressentiment de ses frères enchaîné et dans un esprit de révolte, il rugit de fureur. _ STTOOPPPPPPPPPPPPPPPPPP !!!!! J’ai fait preuve de suffisamment de compassion pour vous avoir laissé vous défouler sur moi. Vous vous sentez mieux, je suppose !! N’oubliez plus JAMAIS à qui vous avez à faire. Je suis JUSTIN HART, le vainqueur de deux arènes et membre de la garde rapproché du maître. Osez seulement poser un regard haineux sur moi et vous en paierez le prix fort ! JE VOUS LE GARANTIS!!!! Et si vous maudissez votre destin, que le diable vous emporte !!!!!!! Justin ne sut jamais si c’était son charisme naissant ou l’arrivée de la garde du maître. Mais à cet instant, tous les esclaves qui l’avaient attaqué s’arrêtèrent brusquement et suite au monologue du Hart, ils se dispersèrent aux quatre coins du sous-sol. Justin Hart le garde-chiourme venait de naître, bien que couvert de blessures… |
Informations IRL
Prénom : Abdelkader. Age : 29 ans. Aime : Le nutella o/ N'aime pas : Un grand nombre de choses :/ Personnage préféré de One Piece : Shanks, c'est le plus cool. Caractère : (définissez vous en quelques mots) Un peu flémmard mais sympathique...(Enfin je crois). Fais du RP depuis : Un certain nombre d'années mais avec beaucoup de pauses. Disponibilité : Minimum trois jours par semaine, maximum tous les jours. Comment avez vous connu le forum ? Top site.
Dernière édition par Roy Marshall le Sam 11 Jan 2014 - 20:49, édité 10 fois
