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La mystérieuse Yokaï

Hum… Hum. Bonjour à vous chers explorateurs.
Je suis ravi de vous faire participer à cette quête. Je pense, qu’il y a deux, trois points à remettre d’actualité.
Commençons, tout d’abord par la carte : https://www.onepiece-requiem.net/t7625-la-mysterieuse-ile-yokai

Pour simplifier le positionnement divisons-la en 4 parts égales. Noté de 1 (haut gauche), 2 (haut droite), 3 (bas gauche), 4 (bas droite).

Ensuite,  les personnages : https://www.onepiece-requiem.net/t7620-residents-de-l-ile-yokai#93764
Il y aura surement des  modifications de niveau. Afin d’affiner la difficulté entre les participants. Merci de votre compréhension.

Grand jeu concours ! Les numéros sont inscrits sur vos tickets.
Surprise-Surprise:

Eiji: 1
Seido D. Noroma: 2
Lafayette Elinor: 3
Sound L. Kurumu: 4
Axel Giriko:5
________


3 octobre,

Tout se passe pour le mieux. Rien à l’horizon à part le soleil, les nuages et les mouettes. Le vent souffle constamment permettant une bonne progression du navire. Si tout continue sans encombre, on y sera dans moins de 3 semaines.
L’équipe fait du bon travail, même si Fred tire le flanc. Faudra avoir un œil dessus.


15 octobre,

Quelque chose cloche. Le vent est pris de soudaines bourrasques violentes. L’océan, quant à lui semble, s’agiter tel un diable hors de sa boite. Que nous prépare encore cette vieille rancunière. Malgré la bonne humeur de Manfred et de son enthousiasme, je dois rester vigilant. Il ne faut jamais croire la mer.


9 février,

Oh mon dieu… seigneur ! En plus de quarante ans de carrière, je n’ai jamais vu ça. Une tempête comme je n’en ai jamais vu. Tout a commencé par les vagues. Ces dernières se brisaient doucement sur la coque lorsqu’elles se mirent à accélérer la cadence et la force. Le vent s’amplifia d’un coup bref faisant gonfler la voile comme un vulgaire sac plastique. Le navire, avec une licorne flamboyante comme proue, tranchait l’écume de sa pointe. Tapant violement sur la surface. Rapidement, les bons se firent de plus en plus grands. Et chaque nouvelle rencontre avec l’eau nous faisait souffrir.  Certains hommes furent emportés par les vagues se déversant sur le pont... Paix à leurs âmes.

Tenant bravement les cordages sous un ciel noir parsemé d’éclairs, la pluie s’abattit en rafales. Chacune d’elles ressemblait à des centaines d’épines salées. Malgré nos plus grands efforts, nous étions comme attirés par l’île… Là où on s’est finalement échoué.


13 février,

J’ai… tout l’équipage a été décimé...  Je… Je ne sais pas s’il y a des survivants. J’ai réussi à m’échapper mais je ne sais pas encore pour combien de temps. Si vous trouvez ces mots, c’est que vous êtes surement dans la même situation que moi. Et je vous souhaite bonne chance.
Blessé à la jambe par une flèche, ils vont bientôt trouver cette grotte. Je prie de toutes mes forces qu’ils ne me voient pas. Même si au fond de moi, je sais que dans tous les cas je ne m’en sortirais pas vivant. La barbarie a pris possession de cette île… Rien ne peut nous sauver…
Adieu.

Capitaine Edgar Floo.

Journal d’un Capitaine arrivé sur l’île plus ou moins récemment.
________________________


Vous êtes embarqués sur un navire lambda. Votre destination, une île touristique où l’on peut admirer la plus grande diversité de mouettes. Pourquoi vous-êtes vous laissé emporté ? Peut être pour le pris du voyage, 1/2 du prix initial. Nourriture et logement compris. Une offre en or à ne pas louper. De plus, l’île possède des sources thermales couvertes… Et tout héros a le droit à un minimum de vacances.

Le trajet doit durer quelques jours, tout au plus une semaine. Pour vous guider et faire de votre voyage le plus agréable que possible, le capitaine du navire, son second et un jeune matelot. Tous blonds aux yeux verts… Surement une entreprise familiale.
Mais voila, comme toujours, le hic survînt. Dans la nuit du troisième jour, un vent violant se leva et l’éclair se mit à gronder. Les vagues s’agitèrent, mordant les côtes du navire. La force du courant vous entrainant, mais où ? Le manque de lumière et la brume rendant toute visibilité impossible, il faut attendre de se rapprocher pour enfin apercevoir.


Lancé du dé : zone 1

Pour enfin apercevoir une île et du sable. Malgré la tempête faisant rage, vous réussissez, tous ensemble, à éviter la collision aves les falaises. Mais cela ne vous épargne pas le réveil difficile après une nuit sur la plage. Le sable encore une humide collé au visage.

Lancé du dé : numéro 5 (Concours surprise)

Une fois remis de l’émotion et des chocs subits, des bruits se font entendre au loin. Et des cris de haine, à les entendre on sait que se ne sont pas des anges. Les trois blonds veulent s’enfuir et vous disent de les suivre… Ils n’attendent pas votre réponse et détalent comme des lapins.
En entendant les cris se rapprocher. Vous pouvez discerner des sortes de menaces de mort. Bien obligé de vous retrancher, vous commencer à prendre de la hauteur. Mais pendant votre course, Alex disparait. Vous vous retrouvez hors de danger, perdu (toujours dans la zone 1 à côté des falaises). Que faites vous ?


-----

Axel, pendant ce temps, tu es en compagnie d'Alfred. Assommé pendant l’escapade, il a, grâce à un petit réseau de galeries souterraines, réussi à t’entrainer dans sa cachette. Son but ? Te manger bien entendu. Bien sûr, il aurait préféré une des deux jolies filles, mais elles n’étaient pas atteignables. De toute façon, elles sont toujours à porté. Il t’attache comme un vulgaire saucisson et te pose bâillonné dans un coin. Attention, son trou est truffé de piège (collet, trappes et mâchoires métalliques).


Rappel :
Alfred Hitch
Le Fou de la Montagne.
Dorikis : 1450 Drks (ré-évalué)
Particularité : Connait parfaitement l’île. Il peut s’y balader les yeux fermés.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t7591-chasseuse-de-tresor-levy-
  • https://www.onepiece-requiem.net/t7537-archeologue-en-devenir
*Awww...*

Axel ouvrit les yeux. Enfin, tenta de les ouvrir. Il n'y arriva pas tout de suite. Tout ce qu'il put faire pendant dix secondes, c'était subir un mal de crâne. Un affreux mal de crâne. Et alors qu'il tentait de se dégager de sa migraine, il essayait aussi de se rappeler ce qu'il s'était passé exactement.

Les Desperados décidèrent il y a quelques jours de s'arrêter sur une île. Histoire de se ravitailler, et de prendre un peu de repos juste avant Grand Line. Axel n'était pas contre : le bateau allait souffrir pendant cette traversée. Aussi, il devait vérifier chaque petite partie, chaque petit détail qui n'allait pas, de la viabilité du gouvernail jusqu'à l'état du revêtement du bois. Il aimait beaucoup le Marvel Genbu, étant son charpentier privilégié. Cet amour pour les bateaux devait être familial : son grand-père Anders était lui aussi un fanatique de navires en tout genre. Aussi, quand ils reçurent la proposition de marins blonds quand à une détente sur une île supposée paradisiaque, il n'était pas trop en faveur de ce plan. Déjà, parce qu'Axel avait du boulot, ensuite parce qu'il n'aimait vraiment pas la tête de ces gars-là, et enfin, ce n'était pas sur son navire chéri qu'ils allaient embarquer. Mais bon, les Desperados ne pouvant pas s'arrêter quand des aventures se présentaient, comme des hyperactifs diabétiques dans un magasin de bonbons, la décision fut prise assez vite, et l'avis d'Axel ne put pas faire grand poids. Ainsi, pendant toute la traversée, le charpentier était assez... morne. Il se morfondait, parce que même si l'aventure, ça le bottait toujours, cette fois-ci... Cette fois-ci, il avait un mauvais pressentiment.

Ça l'avait beaucoup inquiété à vrai dire. Parce que déjà qu'il avait une poisse monstrueuse depuis qu'il était parti de chez lui, et que donc des choses pas très drôles lui arrivaient quand le pressentiment était absent (risquer de se faire tuer à chaque voyage... He's a pirate !) alors quand il se mit à avoir cette impression, bah... Bref, il le sentait vraiment pas sur ce coup-là. Mais bon, il persista à se dire que ce n'était qu'une mauvaise impression après tout...

Mais la providence aimait se moquer, et le punk le sut bien très tôt. Au milieu de ce mal de tête, il se rappelait de flashs divers. Une tempête sur le chemin... Et ils dérivèrent sur une île... Où les guides se sont barrés parce que... Parce que... Parce qu'il y avait des menaces au loin... Et ils coururent aussi... Et ensuite...

Soudain, le charpentier ouvrit les yeux. Il revint à lui lentement, et constata qu'il était ligoté. Les poings derrière le dos, fortement serrés, et en plus de ça, il était bâillonné. Oh, il détestait ça, ce bon vieux Axel. Même avec les nanas, ça lui a jamais plu le truc de "je te prive de ta liberté histoire qu'on s'amuse" ou "tu es à ma merci maintenant, laisse-moi faire...". Le jeune Giriko frissonna de dégoût. Mais quand même... Comment il s'était retrouvé dans cette situation ? La mémoire lui revenait petit à petit.

Les menaces se rapprochaient, et le petit groupe détala (ah oui, il n'y avait pas que les Desperados semblerait-il... Une jeune fille, et un garçonnet aussi...) Au pas de course, sans rien atteindre, juste après un regard apeuré et partagé. Et ils firent quelques mètres comme ça. Gin était le plus en avant, suivi de près par Elphys (ben oui, les deux les plus hyperactifs). Le reste du groupe suivait, et le plus en arrière était... Ah ben oui, Axel. Et il trébucha... Non, il se prit les pieds dans quelque chose. Il était tombé du coup, il s'était retourné... Oui, on lui avait lancé des bolas on dirait. Et là, juste au-dessus de lui, un homme. Son agresseur. Mais... Axel n'eut pas le temps de voir son visage. Il vit juste l'ombre, bouger, et... lui asséner un coup, pour l'assommer.



*Bon. La mémoire, c'est fait. Maintenant, où est-ce qu'on a atterri ?*

Le jeune Giriko observa les alentours. Il semblait être dans... une cave. Ou un truc dans le genre. On pouvait voir la salle, une sorte de local pas très grand au final. On pouvait voir le gris des murs, en briques sombres donc. Et pas de fenêtres, ni de quelconque ouverture sur le monde extérieur. Pas de verdure non plus. Pas de bruit... Il devait sûrement être quelque part sous terre. Il sentit à ce moment la température que les murs et le sol avait conservé, le froid qui lui gelait la peau, venant confirmer son hypothèse. Et puis... Et puis ensuite, il vit tout ce qui était accroché aux murs.

Il vit des outils divers, des accessoires de chasseur pour être plus précis. Il pouvait discerner des flèches, des arcs, des couteaux divers, allant de la dague jusqu'à celui du boucher. Il vit des collets, des pièges à ours, des bolas (oh ! de vieilles amies...), autant sur le mur que par terre. Il vit des traces de sang sur les murs, sur le sol, partout. Du sang, allant du rouge de la proie récemment attrapée, au noir du sang séché depuis des mois. Le punk se marra un peu en pensant au fait que Stefan aurait sûrement déjà pété un câble vu l'état des lieux. Mais son sourire fut vite arraché quand il vit les trophées de chasse de son hôte. Car, oui, c'était des têtes classiques certes, mais... c'était des têtes humaines.

Oh, y avait pas à dire, ça c'était de la poisse, et de la poisse légendaire même. Axel devait se barrer et vite. Mais il était quand même assez optimiste sur ses chances de survie. Le punk était débrouillard, plutôt bon combattant et surtout, malheureusement pour le chasseur, ce dernier avait mal choisi sa proie et la manière de l'attacher : des cordes. Trop simple. Le punk se concentra un peu, fermant les yeux, et frappa son épaule droite contre un mur : la première impulsion. Les tronçonneuses se mirent alors en marche, et les dents sur ses bras et jambes lui rendirent sa liberté. Une fois détaché, il retira ce foutu bâillon SM hors de sa bouche et respira un grand coup, avant de se lever. Pas trop vite, il avait encore mal à la tête et il devait être discret après tout. Le charpentier se déplaça alors lentement vers la porte en bois, la seule, juste en face de lui. Glissant entre pièges à ours et collets, c'était bien la première fois que le punk était aussi minutieux, patient et précis. Un pas... Une pause... Puis un autre pas, doucement... Et alors qu'un sourire commençait à se dessiner sur son visage, le sol céda sous ses pieds.

Axel était tombé dans un trou, un piège qu'il n'avait pas du voir, et au fond, des pointes de métal. Très, très pointues. Et très, très épaisses. Et alors qu'il chutait rapidement, en un cri de désespoir profond, il eut assez de réactivité pour envoyer son grappin attrapper le rebord. Le punk leva les jambes, et son postérieur s'arrêta à vingt-cinq centimètres environ d'une mort certaine (et pointue, affreusement pointue, la mort...). Sans perdre un moment, il attrapa sa chaîne des deux mains, ses deux pieds sur le rebord du trou, et se mit à escalader son gouffre. Plutôt débrouillard, hein ? Le jeune Giriko se permit un sourire : il était doué quand même... Et ce même quand la providence le prenait en chasse. Enfin... C'est ce qu'il pensait.

Une fois sorti de là, le punk se releva rapidement, et se figea alors. Soudainement. En un instant. Car il sentit un regard par-dessus son épaule, une présence qui n'était pas là auparavant. Son chasseur était revenu lui rendre visite, sûrement attiré par le cri. Axel soupira alors, et se dit qu'il fallait prendre les choses sous le bon angle. Pas la peine de flipper. Car une fois que ce macaque sera étalé, il sera de nouveau libre. Il en avait vraiment marre de tout le temps se prendre ce genre de trucs, ce genre de coup bas que la vie lui envoyait sans arrêt. A la base, il n'y croyait même pas, se refusant à avoir quelconque espoir en une fabulation populaire basée sur le hasard, ce truc qu'on appelait la chance. Mais, au vu de ce qui lui arrivait, il commençait à en avoir sérieusement ras-le-bol. En conséquence, de 1, il y croyait maintenant, à cette malchance qui le suivait. Et de 2, il en avait rien à foutre, car il allait tabasser quiconque incarnait ses ennuis. En commençant par cette situation.

Alors, le Chainsaw laissa tomber ses bras le long de son corps, calmement, et se retourna, tout en posant une seule et unique question.

"De quelle manière veux-tu que je te massacre ?"
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9308-timbeeeeeeeeer-fiche-d-axe
  • https://www.onepiece-requiem.net/t9281-axel-chainsaw-giriko

Elinor courait derrière l'un des bateleurs aux yeux verts, accrochant les yeux à son dos pour ne pas le perdre, au cas où il bifurquerait à un moment précis. Pour le moment, il allait droit devant lui, cherchant à quitter la plage pour monter sur les falaises, pour dominer cet endroit mystérieux qui n'était pas ce qu'on leur avait promis au départ. La hauteur permettait de voir venir l'ennemi, et non l'inverse, ce qui était une bonne idée.

Dire qu'au départ, le projet était d'aller se relaxer dans des sources thermales, de pouvoir un peu se détendre avant d'aborder Grand Line, et libérer les contractures dorsales accumulées au niveau des lombaires. Hélas, à la place, le sable lui alourdissait sa chevelure et menaçait d'être son repas du moment, jusqu'à ce qu'elle le réalisa et le chassait d'un revers de la main avec une grimace de dégoût. Quelques courbatures dans le corps lui permit de réaliser que le choc du navire sur cette île mystère avait été violent. Mais cela ne l'empêchait pas de courir, loin des voix menaçantes qui s'atténuaient depuis qu'elle poursuivait l'un des blondinets. Elle ne voulait pas regarder en arrière, elle était sûre que le reste de l'équipage les suivait de près, attendant de s'éloigner pour mieux réfléchir à une solution pour se sortir de ce sale pétrin. Et pourtant, vu qu'elle n'entendait plus personne derrière elle, elle jeta un rapide coup d’œil et ...

- Attendez, on a perdu les autres !

- Pas le temps, on doit vite rejoindre la falaise ! Ils auront probablement suivi le Capitaine ou le second. Venez !

Et flute ! Elinor détestait être séparée de l'équipage ; elle était toujours inquiète de laisser certains membres seuls, comme Elphys ou Stefan. Seido, Gin et Axel étaient toujours à même de se débrouiller ; cela ne l'empêchait cependant pas de se ronger les sangs en espérant que tout aille bien pour eux. Il finirait de toute façon par se retrouver, pas vrai ?

Elle ignora combien de temps ils coururent tous les deux, jusqu'à rejoindre la falaise salvatrice, où d'ailleurs quelques personnes les attendaient déjà. Des personnes connues d'eux, heureusement. A savoir des Desperados retrouvant progressivement leur souffle. Elinor se sentit soulagée. Ils allaient pouvoir faire un point sur cette affaire et chercher à partir d'ici. Peut-être que leur Encyclopédie sur pattes savait où ils étaient ? Mais avant de pouvoir parler de leur fuite et du moyen d'y parvenir, la cuistot souleva une donnée d'importance.

- Axel n'était pas avec vous ?

Le Capitaine se montra plutôt rassurant, indiquant qu'Axel était suffisamment débrouillard et qu'ils finiraient bien par le retrouver vivant. "Oui, mais dans quel état ?" songea la rouquine. Afin de ne pas perdre plus de temps au cas où il soit vraiment en danger, tous devaient restés groupés. Stefan se tourna vers les trois blonds de l'équipage, et leur demanda s'ils avaient la moindre idée de leur position actuelle.

Elinor ne se sentait pas à l'aise. Depuis ce promontoire, l'île était relativement grande ; ils mettraient beaucoup de temps à la visiter. Par dessus le marché, elle était habitée par des êtres hostiles aux étrangers. Pourvu qu'Axel ne soit pas blessé. Préférant être prévenante, elle déploya son arme fétiche, une masse d'arme vidée uniquement construite par un maillage de menottes, prête à bousculer autrui grâce à sa vitesse et non à son poids. La cuistot sortit ensuite une petite flasque de Green Eden qu'elle but à raison de deux gorgées, ce qui eut tôt fait de la rendre plus courageuse, jusqu'à ce qu'un cri derrière elle la fit sursauter. Rien de grave, constata-t-elle une fois la frayeur passée. C'était juste Elphys qui avait appelé Axel. Celle-ci fut d'ailleurs vite remise dans le droit chemin en lui indiquant que se faire repérer était une très mauvaise idée.
    Kurumu était allongée sur la plage, toute trempée et surtout sonnée. Chaque grain de sable s'était collé à sa peau et à ses vêtements. Le réveil fut douloureux. L'adolescente sentait des douleurs de partout, mais principalement à la tête et au dos. Le réveil fut difficile, mais la brunette se dirigea vers la mer pour enlever le sable qui la dérangeait. Petit à petit, elle reprit ses esprits et regarda autour d'elle, et fut stupéfait du nombre de survivants qui pouvaient se compter sur les doigts de la main. Il y avait une rousse, un gamin, un gars louche et pour finir un homme ne montrant pas son visage. Elle ne prit pas en compte les blondinets, car pour elle, ils étaient déjà inexistant.
    *Mais où est ce que je suis tombée ?*

    L'arrivée sur cette île embêtait la fillette. Elle avait pris la mer pour se promener sur l'île touristique, non pas pour voir les oiseaux, mais pour offrir des cadeaux à sa mère, mais aussi à ses amies. Pour une fois qu'elle ne s'était pas embrouillée avec sa mère, il fallait que le bateau s'écrase à cause du tempête... C'était la première fois qu'elle voyait une tempête sur South Blue. Vêtue d'un débardeur noir, et d'un jean bleu, elle regarda l'horizon et se demanda comment allait-elle s'en sortir, et comment elle allait pouvoir s'entendre avec toutes ces personnes. De temps en temps avec sa mère, c'était dur, mais là, avec autant d'inconnus, c'était mission impossible. Mais pour sa survie, elle était prête à faire un effort. En revanche, il ne fallait pas trop lui en demander.

    A peine relevé de cet impact, des cris s'entendirent. Surement des autochtones, ou des sauvages, mais dans les deux cas, c'était la même chose. Les hurlements se rapprochaient, et tous partirent dans la forêt. Pour rester en vie, Kurumu suivit les naufragés mais sans pour autant cracher ses poumons. Elle savait que ce n'était pas une bonne idée de passer par la forêt, mais bon, c'était les blonds qui menaient la marche. Des êtres sans once de réflexion d'après l'ado. La fillette ne perdit pas de vue la rouquine, et prit la peine de la suivre. Entre les hommes bizarres, les blonds, et l'enfant, elle préférait rester près d'Elinor. Derrière la brunette, il y avait Axel, qui ne lui inspirait pas confiance.  

    La jeune fille courut afin de s'éloigner des bruits. Évitant les fameuses racines qui sortaient de la terre, et se baissant pour ne pas recevoir les branchages des arbres dans la tête, elle arriva aux falaises rocheuses. D'ici, une grande partie de l'île pouvait être observée, mais Kurumu ne prit pas le temps d'observer le panorama de l'île, dont le nom de cette mystérieuse terre lui était encore inconnue. Elle mit les mains sur ses genoux, puis récupéra son souffle puisque les cris ne s'entendaient plus. Peut-être que les autochtones préféraient rester cacher dans la forêt pour mieux attaquer ? La pauvre demoiselle avait terriblement mal, et s'assit pour se reposer. L'adolescente remarqua qu'une des personnes avait disparu, mais ça, elle s'en fichait. De toutes façons, elle n'avait pas oublié son but : sortir d'ici vivante, malgré l'existence de sauvages en ces terres. Cependant, il y aura surement une personne pour dire qu'il faut chercher le disparu, et par sinéquation, ils allaient devoir rester sur l'île encore plus longtemps.

    Et ça n'avait pas loupé, puisque la rouquine l'ouvrit. Kurumu soupira, mais comprit qu'une bonne partie de ces gens se connaissaient déjà. Une chance inouïe pour la môme, qui voit ses chances de survie augmenter.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t8665-cv-sound-l-kurumu
    • https://www.onepiece-requiem.net/t8573-sound-l-kurumu
    Quel con ! Eiji venait de remarquer qu'il ne s'était pas embarqué dans un de ces bateaux-trains, qui allait d'île en île, mais belle et bien sûr un bateau de tourisme ! Le gamin était là au milieu de toutes ces familles et gens bizarres, il n'avait pas du tout envie de rester avec eux, non pas parce qu'ils lui faisaient chier, mais parce qu'il avait autre chose à faire. En même temps, s'il ne s'était pas endormi dès son arrivée sur le navire, il aurait pu remarquer tout de suite sur quel genre de bateau il avait atterri et ainsi le quitter aussi vite. Désormais il se trouvait au beau milieu de la mer sur ce foutu bateau, mais d'après ce qu'il avait compris, ils allaient arriver dans trois jours sur une île paradisiaque, ma fois il fallait faire avec, peut-être qu'il allait trouver son bonheur sur cette fameuse île. Eiji se plaça sous un escalier pour dormir et pour ne pas se faire repérer, car il n'avait pas de billet. Il avait comme objectif de dormir le plus longtemps possible, afin que ces trois jours passent au plus vite.

    Le détenteur d'Excalibur dormait lorsque la tempête arriva, il se réveilla brusquement et ayant oublié qu'il était sous l'escalier il tapa très fortement la tête sur une marche, ce qui l'assomma. L'enfant se réveilla sur une plage, fin trempe et rempli de sable. Le nombre de survivant était désespérant, il aurait pu y rester ce coup-ci. Il prit note que plus jamais il ne se mettra sous un escalier pour dormir ! Le bretteur se leva, secoua la tête et alla se rincer dans l'eau pour enlever tous ces grains de sables. Il était le premier debout, alors il alla se poser sur un rocher afin d'attendre que les autres se lèvent pour voir qu'est ce qu'ils allaient faire à présent. Les trois blonds ne tardèrent pas à se lever et stressaient comme des dingues. Puis les autres se levèrent un après l'autre. Une fois tous debout, ils n'eurent même pas le temps de se dire quoi que ce soit, que des bruits étranges se firent entendre. Des animaux, des sauvages étaient en train de se rapprocher avec une vitesse déconcertante. Les trois blonds prirent leurs jambes à leur coup et partir comme des fusées en direction de la montagne la plus proche. Tous les autres se regardèrent pour dire "mais c'est quoi leur problème à ceux-ci". Pour finir tout le monde les suivi, car s'ils voulaient se sauver, il fallait rester unis et essayer de comprendre où est-ce qu'il était et comment il allait faire pour se sortir de ce pétrin.

    Alors que le groupe grimpait sur la falaise, le gamin entendit un bruit étrange derrière lui. À voir il était le seul à avoir entendu quelque chose. Il s'arrêta, tandis que tout le monde le dépassait et remarqua que l'homme qui fermait la marche n'était plus là. Il regarda mieux pour voir s'il n'était pas seulement en retard sur le groupe, mais non, il ne le voyait pas du tout. Soudainement, il remarqua une silhouette entre les arbres, portant une personne sur son dos. Eiji comprit tout de suite que l'un des survivants venaient de se faire capturer. L'épéiste se lança à la poursuite du kidnappeur, il ne pouvait pas laisser l'homme en danger. L'agresseur allait vite, il connaissait drôlement bien les environs, mais le gamin fit tout son possible pour toujours avoir un oeil sur lui, afin de ne pas le perdre. Tout d'un coup, Eiji ne vit plus rien, c'est comme si l'homme avait disparu, c'était impossible ! L'enfant continua tout de même sa course, mais quelques mètres plus loin il tomba dans un trou. Notre jeune héros tomba sur les fesses, ce qui lui procura une douleur sans précèdent, une petite larme coula le long de sa joue. Le noiraud leva le regard et remarqua qu'il venait de trébucher dans des galeries souterraines, il entendait les échos des pas du kidnappeur, alors sans perdre un instant il se relança à sa recherche.

    La poursuite dura un moment quand, soudainement plus aucun bruit. Eiji ralentit sa course et continua gentiment pour ne pas se faire repérer. Il pénétra alors dans une grande pièce, avec d'énorme tâche de sang partout. Le chasseur, c'était un malade ! Dans cette grande salle, il y avait plusieurs portes, ainsi qu'un feu où le tarer devait passer la plupart de son temps. Il y avait des casseroles près du feu, le gamin alla jeter un coup d'oeil et remarqua qu'elles étaient remplies d'organes humains. Le détenteur de Dark était à deux doigts de vomir, mais il ne devait pas faire de bruit, sinon c'est lui qui allait finir dans ces foutus casseroles ! Il entendit un des portes s'ouvrir, alors il se cacha derrière quelque chose, mais quoi ? Il remarqua un tonneau non loin de lui, alors il s'y installa derrière. L'agresseur avait vraiment une tête de malade ! Ce dernier ouvrit une autre porte, entra et referma la porte derrière lui. L'enfant devait aller secourir l'autre survivant, mais lorsqu'il voulut bouger le chasseur ressorti et s'installa près du feu pour grailler dans ses casseroles. Le jeune pirate resta calme et attendit derrière le tonneau. Plus tard, le kidnappeur se mit à bailler et après avoir failli s'endormir à plusieurs reprises, il se leva et alla dans une autre salle, sûrement sa chambre. Cette fois-ci Eiji attendit un moment avant de bouger, il voulait être sûr que l'autre n'allait pas ressortir, mais il entendit un cri venant de la salle où se trouvait l'homme qui avait été capturé. Notre jeune héros n'hésita pas un instant et pénétra dans la chambre. L'homme se trouvait devant lui, mais dos tourné. La pièce était encore plus sale et bizarre que la précédente, il y avait énormément de pièges et d'outils étranges. Alors qu'Eiji allait ouvrir la bouche pour rassurer l'autre, l'homme l'anticipa.


    "De quelle manière veux-tu que je te massacre ?"

    Il devait sûrement penser qu'il était en présence du chasseur, mais le gamin le rassura tout de suite avec une voie un peu tremblante, à cause de la déclaration très intimidante de son interlocuteur.

    "Non non, je ne veux pas que tu me massacres, je suis venu ici pour t'aider.. Je m'appelle Eiji, je suis un des naufragés."

    Alors que le bretteur venait de se présenter, la porte se rouvrit derrière lui.
    • https://www.onepiece-requiem.net/f232-fiches-des-civils
    • https://www.onepiece-requiem.net/t9691-presentation-eiji

    Bon, voici le manuel de "Comment arnaquer les gens", en 3 étapes. Prenez d'abord un gentil équipage pirate qui souhaite se reposer suite à un long voyage, un peu comme les Desperados. Ensuite, offrez leur ce voyage inoubliable sur une île paradisiaque à un prix ridicule. Bien sûr, en dernier lieu, dites leur que ça comprend, nourriture, logement et moyen de locomotion, et la chance de laisser leur navire dans un hangar, à l’abri. Et ouais, il ne fallait pas abîmer le petit Gembu ! Même si Axel n'était pas très partant, les Desperados acceptèrent l'offre avec joie, rêvant déjà de la plage, des cocktails, ou autre. De toute manière, qui écoutait Axel parler ? Personne, on est d'accord. C'était ainsi que ça commença.

    Non, en fait, le bazar avait commencé en mer, suite à une tempête. Seido était né et avait grandit sur South Blue, et il n'avait jamais vu, ni entendu parler d'un truc pareil. Dire qu'il avait vanté sa Blue à ses compagnons. Le bateau avait malheureusement perdu son combat contre l'océan, faute d'une mauvaise coque aurait dit un expert, mais c'était trop tard maintenant. Les gens purent échapper à l'enfer aquatique en posant leur pied sur le sol, mais ne purent en profiter longtemps. Seido n'était pas du genre à fuir, même si une grosse masse de gens lui fonçait dessus ! Quoi que, non, fuir, ce n'était pas mal, en fait. La course fût longue, et certaines personnes se perdirent en chemin, dont Axel, ce qui n'était pas très étonnant, en fait. Le capitaine pirate ne connaissait pas tout le monde, et il était temps de faire connaissance, avant de faire autre chose. Et oui, pour survivre dans un endroit hostile, il fallait une certaine coalition, et un travail d'équipe.

    "- On dirait qu'on en a pour un petit moment, et je vous propose de faire un tour de table, histoire de savoir qui est qui. Si vous présentez vos talents, c'est mieux, on pourra survivre. Moi, c'est Seido, médecin de profession, mais à présent capitaine d'une bande de pirate, dont voici les membres, qu'il désigna de la main, "- Je le dis à titre informatif, on n'est pas là pour tuer ou autre, mais des vacances, au départ... Histoire d'être honnête. Ah oui, j'ai un revolver et un sabre sur moi, et j'ai laissé ma trousse sur le navire. Si on y retourne, j'aurais des outils de soin, et on pourra peut-être prendre des vivres. Mais avant ça, je laisse les autres se présenter, je crois que c'est mieux."

    "- Yop, moi c'est Gin La Tempête Rouge et membre des Desperados, et aussi forgeron, à une époque. Là, il y a Stefan, notre navigateur et expert en nettoyage, et là, la petite excitée, c'est Elphys, qui adore faire exploser les choses. Elle est un peu vivace, mais elle est gentille dans le fond. J'ai aussi mes lames sur moi et un bouquin, que je lisais avant ce bordel en mer. Oups, j'ai oublié Elinor... je te laisse le faire toi même, t'es une grande fille ! Ahahaaha"

    Ou comment se faire remarquer, façon Gin, avec son excès d'enthousiaste. Seido, en regardant autour de lui, vit qu'à part les Desperados, il y avait les marins, mais aussi une jeune brunette, Kurumu, qui prendrait peut-être peur face à une bande de pirate. Mais bon, s'il fallait que ça sorte à un moment, autant que ça soit au début, non ? Suite à ses présentations, il fallait trouver un autre endroit, et de préférence près d'une source d'eau potable, afin d'y faire un campement. On pouvait rester sans manger, mais pas sans boire. Ensuite, ça serait l'exploration, et la recherche de vivre, soit de fruit dans la forêt, soit sur le navire en ruine. Bien sûr, Seido partagea cette vision des choses après avoir fait connaissance, pour que tout le monde puisse connaître sa manière de pensée. L'instinct de leader remontait à la surface, il ne le faisait pas exprès.


    Dernière édition par Seido D. Noroma le Mer 12 Fév 2014 - 18:28, édité 2 fois
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    Levy: Oh, c’est à moi ? Raclement de gorge. Où en sommes-nous déjà ? Ah oui, Eiji… Eiji… Où donc es-tu es allé fouiner ? C’était surement une grosse erreur. Au moins vous êtes deux et c’est plutôt bon signe… non ? Après… vu la gueule que tape Alfred j’en suis pas si sûr. Et deux c’est peu face à tout se qui grouille à la surface.  

    Hep, pourquoi vous rigolez de vos camarades ? C’est pas drôle et malgré votre surnombre vous n’êtes pas plus avancez qu’eux. Que faut-il faire ? Trouvez de quoi se ravitailler et établir un campement ? Ou bien avancer au risque de tomber sur pire ?

    _____

    Description des actions:

    Alfred, en ouvrant la porte, se trouva en face d’un inconnu et de son repas. Comment avait-il fait pour s’échapper ? Et bordel qui était le mioche ? Comment avait-il trouvé son repaire ?... Un membre de la secte ?... Non, ça sentait la chance du débutant. La bonne fortune aurait-on pu dire dans d’autres cas.  L’hôte des lieux fixa les fugitifs droits dans les yeux. Les siens ne laissaient paraître aucunes émotions. Un vaste vide surmonté par une petite pointe malsaine. Alfred commença à dandiner sa tête de gauche à droite au rythme d’un métronome. Son sourire grimpait jusqu’aux oreilles. Les mains derrière le dos, il attrapa un objet dans une poche cousue. Le fou stoppa sa tête et fit semblant de vouloir parler. Mais il profita de cet instant pour jeter l’objet à mi-distance. Avant même qu’il  n’ait touché le sol, ce dernier s’était déjà enfuis en évitant parfaitement tous les pièges. Ce n’est pas comme s’il vivait là. C’était-il vraiment enfuit ? Préparait-il quelque chose ? Même moi je ne le sais. Mais ce qui est sûr c’est qu’une odeur immonde se répandait dans le tunnel.

    //note : Personne, sur l’île, ne connaît le visage d’Alfred. Et le peu de personne l’ayant vu ne sont plus là pour en parler.
    Petite contrainte : Vous ne pouvez pas encore sortir du souterrain... désolé Sad//

    ~~~
    Ce qui se passe dans d'autres lieux:

    Plus bas sur la plage, un détachement du groupe Nouvelle Destinée observe les traces de pas qui partent en direction de la forêt.

    ~~~

    Quelque part dans les montagnes, un homme avale les dénivelés au pas de course.
    _____

    Bonne chance o/ Et rappelez-vous, toute action entraine des conséquences.
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    Décliner une identité pouvait parfois être fastidieux, se révéler inutile (surtout si la personne s'en moque comme de sa première chaussette), mais elle pouvait instaurer un climat de confiance qu'on ne peut négliger en cas de crise.

    Toutefois, vu qu'on ne sait jamais à qui on peut avoir affaire, un membre de l'équipage des Desperados aurait opté pour plus de prudence et transmettre des informations ciblées afin d'éviter de provoquer des tensions. Hélas, le Capitaine venait de déclarer qu'il était pirate, accompagné de ses camarades de voyage, faisait fi de la stratégie du navigateur, qui se frappa le front avec la paume de sa main en signe de désapprobation. Geste qui n'échappa pas à Elinor qui connaissait sa méfiance absolue. Elle se mit à sourire avant de prendre la parole et évita ainsi que trop de silence tue l'ambiance.

    - Je suis Eli, la cuisinière des Desperados. Puisqu'on parle de nourriture et de survie, je vais être assez utile pour la suite des opérations ! A qui le tour ?

    Elle invita la jeune fille à faire de même par un nouveau sourire chaleureux. Quel âge avait-elle, d'ailleurs ? Elle semblait être une adolescente, entre 15 et 18 ans, peut-être... Et elle était arrivée ici, seule. Les Desperados n'étaient pas au complet, mais presque. Les trois armateurs était réunis. Mais elle... Était-elle totalement seule ou voyageait-elle accompagnée ? D'où venait-elle ? Elinor ne se souvenait pas de l'avoir vu dans le bateau des trois frères... En même temps, elle n'avait pas forcément fait attention aux autres personnes présentes, car perdue dans ses pensées... Ne voulait pas la forcer avec des questions, elle la laissa faire.


    ***


    Tout le monde était penché autour d'un tas d'objets posés à même le sol. Les sacs avaient été vidés (pour ceux qui en portaient) afin de faire un inventaire des ressources qu'ils possédaient déjà. A titre personnel, Elinor prenait toujours elle son sac à dos. Bon réflexe, se félicita-t-elle, car dans les cas de crise, cela pouvait se révéler utile. Elle apporta au pot commun une gourde d'eau, des petits biscuits fait maison, une mignonnette de rhum (qu'elle conserva pour elle seule). L'ensemble des contenus était une bonne base, mais nettement insuffisante pour nourrir et hydrater douze personnes. Treize quand ils retrouveraient Axel.

    - Pour rechercher de l'eau, j'avoue ne pas savoir comment faire. Mis à part à l'écoute des bruits ... et je ne pratique pas la baguette de sourcier. En revanche, pour ce qui est de trouver de la nourriture et faire du feu, vous pouvez me faire confiance.


    Tous semblèrent d'accord. L'heure de bouger était venue. Le petit groupe se mit en route. Le parti fut se prendre la direction de la forêt que l'on pouvait voir en contrebas des hauteurs. Les contes de fée se sont chargés de faire de ce milieu naturel un endroit maléfique. Pourtant, c'était de loin le meilleur endroit qu'ils pouvaient trouver pour se faire un abri, manger, et trouver le liquide transparent vital. Après tout, si une forêt accueillait de la faune et de la flore, c'était que l'eau n'était pas très loin, et pas forcément via la pluie. L'avantage (et l'inconvénient dans le cas inverse) venait de la protection des arbres d'ennemis éventuels. On pouvait se cacher, perdre l'adversaire, se réfugier en hauteur. Tandis que sur la plage ou les falaises, ils étaient aussi visibles que le nez au milieu de la figure.

    Ils marchèrent ainsi pendant longtemps. La lumière se fit plus tamisée, du à l'avancée de la journée et à l'épaisseur des feuillages. Tous étaient aux aguets du moindre bruit (ruisseau, êtres vivants), s'attendant toujours à une attaque quelconque. Les rumeurs entendues sur la plage les avaient prévenus. Ils n'étaient pas seuls. Gin, armé d'une branche de sourcier de fortune concoctée par l'encyclopédie du coin, sembla sentir quelque chose. Il fit signe à la petite troupe, tandis qu'il s'avançait vers une clairière dégagée, les perdit quelques secondes avant de faire marche arrière et adresser à tous un signe de victoire.
      "Non non, je ne veux pas que tu me massacres, je suis venu ici pour t'aider.. Je m'appelle Eiji, je suis un des naufragés."

      A ces mots, le jeune Giriko se retourna. Quoi ? Mais c'était le gamin de tout à l'heure... Que faisait-il ici ? Comment il était arrivé jusqu'ici ? Rempli d'interrogations et de surprise, Axel déserra les poings et son visage afficha un air dubitatif. Aussi, les bras croisés maintenant, il comptait prendre la parole, mais la porte s'ouvrit.

      La vieille porte en bois laissait apparaître un homme brun, qu'on pourrait décrire, à première vue et sans jugement, comme... totalement cinglé. Grand, habillé bizarrement, avec une tête de mante religieuse, et surtout, ces yeux. Ces yeux vides et trop clairs, ces yeux qui ne laissaient transparaître aucune once de raison ou de morale, ces yeux qui, couplés à ce sourire, faisait de l'inconnu la photo idéale avec laquelle on pouvait coupler le mot "psychopathe". Le punk serra alors les poings, et se mit en garde. Méfiant, nerveux et en colère, Axel restait sur ses gardes, tout en attendant le premier geste de son adversaire. Prudence était de mise, vu l'attirail de chasseur de ce... Ce truc bizarre-là, qui désormais secouait sa tête, de droite à gauche, régulièrement. Ce geste continua pendant trente secondes, trente longues secondes, figeant la scène dans un silence aussi tendu que le soutien-gorge d'une sirène. La folie effrayait les gens plus que la violence en elle-même. Et Axel ne le savait que trop bien...

      Quand le fou s'arrêta, il lança quelque chose avant de s'enfuir en courant. Une odeur infâme se leva alors. Sans perdre un moment, le cyborg mit son bras en dessous de son nez, comme pour se protéger de l'odeur. Bon, ce n'était pas très efficace, mais c'était mieux que rien. Le punk rejoignit la porte, suivant les mêmes gestes que le fou avant lui. Il l'ouvrit alors, et s'adressa au jeune garçon.

      "Gamin, je sais pas pourquoi t'es venu là, mais c'était une mauvaise idée. Fais bien gaffe à toi, y a des pièges partout. Faut qu'on sorte d'ici le plus vite possible."



      A ces mots, Axel sortit de la pièce, rempli d'adrénaline et d'un mélange entre rage et stress, et courut trouver la sortie. Sur les dalles de pierres, ses pas résonnaient, vite, très vite. Le charpentier était on ne pouvait plus attentif : ne s'arrêtant jamais, pas même pour regarder si Eiji suivait derrière, évitant un piège à ours ici, un trou là. La tâche n'était pas facile, et en réalité Axel manquait de mourir à plusieurs reprises. Mais il n'était pas en proie au doute, ou à quelconque hésitation vis-à-vis de ce qui allait se passer. Il allait survivre à ces foutus pièges, trouver ce malade mental, le broyer, prendre la clé, et s'en aller. C'était une certitude.

      Le couloir se prolongeait, presque interminable. Axel continuait à courir, sans aucune peur, sans rien, suivant son instinct. Gauche, droite, tout droit, droite, droite, gauche, tout droit, tout droit, gauche (AH ! Tu croyais que je t'avais pas vu, piège à ours !), droite, gauche, tout droit. Mais cela faisait maintenant cinq minutes qu'il courait comme un dingue, et il retombait sans arrêt dans la même pièce : quasiment vide, large, recouverte de dalles grises, et avec des accès sur les couloirs. Ou bien si ce n'était pas la même pièce, elles se ressemblaient toutes... Au bout de la cinquième arrivée dans ce local maudit, Axel commençait à se rendre compte que cet endroit était un véritable labyrinthe.Il s'arrêta alors, et se tourna vers le jeune Eiji.

      "Bon, gamin, faut que tu m'aides, là. Comment t'es venu ici ? Tu connais le chemin non ?"

      Avec une étincelle d'espoir et son bras sur le visage, Axel savait qu'ils étaient dans de beaux draps. Il attendait alors une réponse de la part d'Eiji, une bonne réponse, un truc bien... Repensant à la situation, il ajouta alors une dernière phrase.

      "Ah oui, moi c'est Axel. Désolé pour tout à l'heure si je t'ai fait peur."

      Si allié il y avait, alors autant commencer à détendre l'atmosphère...
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      La jeune fille était déjà fatiguée. La fuite dans la forêt infestée de cannibales et de bêtes en tout genre, ainsi que l'escalade de la falaise ne fut pas de tout repos. Reprenant son souffle, l'adolescente s'assit sur un rocher, et attendit. Mettant ses coudes sur ses genoux, et son menton au creux de ses mains, Kurumu écoutait les personnes parler. A vrai dire, elle s'en fichait pas mal de ce qu'ils pouvaient bien faire, de leur prénom, ou de leur goût culinaire. Mais quelque chose l'interpella. Ils étaient tous des pirates. Un frisson lui parcourut le corps.
      *Croisière, croisière... La brochure n'avait pas dit qu'il y aurait des pirates. Maintenant mes chances de survie sont proche de zéro. Je suis coincée entre des barbares sans foi, ni loi et une île cent pour cent hostile et dangereuse.*

      La brunette les regarda de loin, et put constater, contre toute attente, que ces personnes n'étaient pas comme les autres pirates qui attaquaient tout et n'importe quoi, juste pour voir leur prime augmenter. Ils étaient souriant et semblaient amicale. Kurumu ne voulait pas y croire. C'était surement un jeu. Celui qui se désignait comme le chef de leur équipage était, soit disant, un médecin. Et la rouquine, une cuisinière. Toutes les informations montraient qu'ils pouvaient l'empoisonner, et se débarrasser d'elle en deux temps, trois mouvements.

      Soudain, Elinor sourit à Kurumu, qui comprit qu'elle devait se présenter. Mais pouvait-elle leur faire confiance ? La brunette hésitait à leur parler. Elle tourna la tête, et préféra ne rien dire. Il lui était impossible de se présenter à des inconnus, même en période de crise. La demoiselle ne savait pas si elle allait continuer à les suivre, ou chercher un moyen pour s'en sortir, et ce, sans l'aide d'une quelconque personne. Dans la vie, il fallait mieux être seule que mal accompagné. Et se retrouver avec des pirates étaient une mauvaise chose pour elle, bien que Kurumu ait déjà fait des actes pas très jolie par le passé.

      Seulement, cela ne faisait pas tout. Elle se leva, tourna le dos et voulut être seule. Si ça se trouvait, ils jouaient tous la comédie, d'autant plus, il y avait pas mal de blondinet autour d'elle, environ deux ou trois, ce qui était largement suffisant. Elle savait que les abandonner était une grosse bêtise, et qu'il ne fallait pas qu'elle les quitte, mais Kurumu s'en alla, et tenait à leur dire une chose.
      -"De toutes façons, je ne vous fais pas assez confiance pour que l'on puisse faire connaissance. Mais se fut tout de même assez sympathique."

      Descendant la falaise, Kurumu se devait de trouver au moins de l'eau pour survivre. Peut-être qu'elle trouvera une famille de panda qui la recueillera quand elle sera perdue et désespérée. S'aventurant dans la forêt à la recherche d'eau, l'adolescente entendit des bruits de pas. Tout de suite, elle se sentit oppressée et encerclée. Sans chercher à comprendre, elle prit ses jambes à son cou pour tenter de leur échapper. Trébuchant sur une racine, la jolie brune se releva et tourna la tête de partout. Dans sa précipitation, elle n'avait pas entendu que plus personne ne la suivait et, continuait de courir. Regardant derrière elle, la jeune fille se prit une branche en pleine figure, et tomba.
      -"Aiieuh !"

      Elle s'allongea, puis mit sa main sur son égratignure.
      *Qu'est ce que j'ai fait ? Pourquoi suis je partie ? Tout de même, le feuillage de ces arbres est d'un vert.*
      Récupérant une nouvelle fois son souffle, le silence s'installait. Quelques chants d'oiseaux la guidèrent vers un autre bruit étrange. Elle se leva, et suivit sa piste. Soit c'était un miracle, de la chance ou alors le talent, mais, mais Kurumu trouva un petit lac. Il n'y avait plus d'arbres mais quelques animaux se désaltéraient. La jeune fille se rapprocha du lac, puis nettoya son visage et bu l'eau qui était transparente. A ce moment, elle regretta sa désertion auprès du groupe de pirate. Se reposant tranquillement elle eut une pensée pour ses parents, puis cru voir Gin. Au moins, cela voulait dire qu'elle retrouvera ces bons vieux pirates, ce qui la rassurait intérieurement.
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      Bonjour ! Et désolé pour l’attente. Disons qu’il y a eu confusion et attente inutile. Sur ce, reprenons là où on en était. Et désolé du manque d'inspiration, c'est un peu dur de reprendre à froid :/ Je ne vous en voudrais pas si vos posts sont cours aussi ^^
      Par contre pour Eiji, je ne sais pas s'il est encore présent. Si la réponse est négative, faudra trouver un truc =_=


      ¤Dans le labyrinthe souterrain :

      Alfred se tenait loin derrière les deux garçons. Lorsqu’il s’était enfuit, il avait rapidement fait un tour complet et s’était réfugié derrière eux. Les suivant à la trace, attendant qu’ils finissent par s’épuiser, il réfléchissait à comment les déguster. Le grand n’avait pas l’air très bon. Trop ferme à son goût. Tandis que le second, quant à lui, semblait parfaitement prêt pour la cuisson. Rien que d’imaginer un ragoût, ou un bon morceau de foie grillé, il en avait déjà l’eau à la bouche.

      Après une filature de plusieurs minutes, les deux mets s’arrêtèrent pour se reposer. Et qui dit pause dit action. C’était le moment où jamais il ne pourrait les avoir. Sortant doucement son arme, il attrapa un disque de fer, taillé de façon à en faire un shuriken artisanal, dans l’autre main. Puis, il s’approcha doucement et, une fois à portée, lança son gadget sur le plus jeune tandis qu’il se jetait sur le plus dangereux. Ce dernier le repoussa et Alfred, tout en titubant, posa sa main sur le mur pile au mauvais endroit. En effet, le carré de pierre s’enfonça faisant s’ouvrir une trappe au plafond.


      -Tststs, n’y pensez pas, vous êtes mon quatre heure. Et personne sortira d’ici vivant sauf moi.

      (Remarque : C’est un combat à mort).

      Rappel :
      Alfred Hitch
      Le Fou de la Montagne.
      Dorikis : 2250 Drks (re-re-évalué au vu de la différence de niveau depuis la dernière fois.)
      Particularité : Connait parfaitement l’île. Il peut s’y balader les yeux fermés.  


      ¤Près du lac :

      Un groupe d’éclaireur s’approcha du point d’eau pour se ravitailler mais s’arrêtèrent à quelques pas, toujours cachés par la végétation. En effet, près du lac se trouvait une nouvelle fille. Elle faisait surement partie des récents naufragés mais il ne semblait n’y avoir personne avec elle. Une aubaine pour la dizaine d’hommes. Sortant de leur cachette, ils s’approchèrent du jeune pirate sans faire un bruit. Assez proche, celui qui semblait être le chef (enfin la chef) se racla la gorge :

      -Hum hum, bonjour jeune fille, tu t’es perdue ? Dit la blonde en pointant son arme, un pistolet, sur elle.
      -Ne fais pas d’histoire et suis-nous. Enchaina le second avec un sourire malsain.
      -Tu aurais du rester avec tes amis, hiahiahia. Termina le troisième.

      (Remarque : si tu ne leurs résistes pas, ils t’emmènent dans leur camp. Et si tu leur résistes, ils tenteront quand même de t’enlever).

      Rappel :

      Lovinia Elisabeth
      Destinée Nouvelle
      Dorikis : 2000 Drks (re-évalué au vu de la différence de niveau depuis la dernière fois.)
      Particularité : Très importante et respectée dans l’organisation du clan.
       
      Membres
      Destinée Nouvelle
      Dorikis : Entre 200 et 300 Drks
      Particularité : Méchants houuu ça oui ! Très méchants. Sinon ils ne seraient plus là aujourd’hui.


      ¤Dans la forêt :

      Le vent souffle toujours, tandis que le soleil se couche et le froid commence à prendre sa place parmi la végétation. Rapidement, un homme blond avec une barbe vous rejoint en levant les mains en l’air.

      -Pas d’panique ! Pas d’panique ! Je suis votre guide ! Enfin… J’veux dire… Vous devriez me suivre. Question de vie ou de mort. Qui je suis n’a pas d’importance pour l’instant. Mais je peux vous assurez que vous préférez me rencontrer moi plutôt qu'eux. Dépêchez-vous, on n’a pas le temps. Je n’ai pas envie de faire une mauvaise rencontre.

      Cette fois-ci, ce fut l’un des navigateurs de la «croisière» qui prit la parole.

      -Pas question ! J’vais rester avec mon frère et mon fils. Je ne suivrai pas un inconnu, surtout depuis ce qui s'est passé.

      (Remarque : que faites-vous ? Vous suivez cet inconnu ou vous le rembarrez tel un malpropre ? Si vous choisissez la 1ere solution, il vous emmène vers les falaises. Sinon, il repart en vous annonçant qu’il priera pour vous).

      Remarque générale: il vous est impossible de s'avoir ce qui se passe aux différents endroits si vous n'y êtes pas ;)
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      Bingo. Finalement, on dirait que la chance tournait petit à petit, à commencer par l'erreur du cannibale. Parce qu'une sortie comme celle-là, le Chainsaw, il l'aurait pas trouvé. Il aurait cherché des heures, y aurait pensé, mais la petite bête dans sa nuque aurait fini par manger la grosse. Aussi, la patience aurait cédé à la folie et il aurait été bouffé par le chasseur après des heures de macération dans ce donjon lugubre. Ou au mieux, il serait devenu le chasseur.

      Et c'est précisément cette pensée qui le fit totalement oublier la trappe et le jeune garçon qui venait de se faire attaquer. Ce mec en face là, ce pauvre dégénéré, avait déjà essayé de le tuer, et continuait encore. Ce mec était dangereux pour Axel. Autrement dit, ce mec n'avait désormais plus aucune raison de rester en vie. Le punk craqua son cou et se mit en garde. Les poings serrés, les jambes fléchies, la tête légèrement penchée sur la droite. Le chasseur avait terriblement mal choisi sa cible. Du début, jusqu'à la fin. Il avait choisi le plus violent et le plus dégénéré des Desperados. Littéralement, le moins humain de ces pirates au grand coeur. Parce qu'il n'allait pas fuir. Non, il n'allait pas saisir cette opportunité en bois d'Adam. Il n'allait pas s'échapper, courir pour sa vie, faisant de son mieux pour échapper à son adversaire. Il n'allait pas neutraliser, immobiliser ce taré, non. Il allait repeindre les murs avec son sang jusqu'à ce que tout ce qu'il reste de lui se réduise à deux dents sur un lambeau de peau.

      "Je vais écraser ton crâne tellement violemment sur le mur que tes globes oculaires sortiront de leur orbites."

      Who's the hunter now ?



      A ces mots, le cyborg activa son "Rock out", et le bruit des tronçonneuses se mit à résonner entre les quatre murs du donjon. Comme un bruit de guillotine perpétuel, comme le râle d'une faux avant de trancher la gorge de sa cible. Et Axel s'élança vers le cannibale, martelant le sol, le faisant grincer avec les multitudes de lames sur ses pieds. Arrivé à portée, il s'appuya sur son pied droit et projeta son avant-bras rempli de dents vers la mâchoire sanguinaire de sa future victime. Le torse légèrement tourné vers la gauche, en appui sur son pied gauche, Axel gardait son poing gauche fermé au niveau de la taille. Le coude gauche en arrière, facilitant l'impulsion du coup donné, il préparait un second coup de poing en guise de riposte.

      Et l'affrontement ne commençait même pas que la petite voix dans sa tête se faisait déjà plus forte, faisant résonner son rire à travers la nuque du punk. Qui allait bouffer l'autre ?
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      Tout bon film d'horreur possède ses clichés. L'un des participants part d'un constat simple : mieux vaut ne pas se séparer et affronter en groupe l'inconnu plutôt que de faire une proie facile. Et comme dans tout bon film d'horreur qui se respecte, quelqu'un va forcement prendre la tangente et briser ce sage constat.
      Histoire donc de respecter cette tendance cinématographique, certes éprouvée mais efficace, le groupe des Robinson vit la jeune brune désirer se séparer d'eux, pour une raison qu'Elinor ne comprit pas vraiment.

      La fille ne souhaitait plus faire partie de l'expédition Forêt. Elle ne semblait pas faire confiance au groupe des Desperados et aux trois blondinets. Pourtant, les uns comme les autres n'avaient pas l'air trop menaçants a priori. A part pour Seido, mais cela venait du chapeau. Gin était ... Gin. Stefan était canon mais renfrogné. Mais Eli, bon sang, elle était censée inspirer le côté rassurant de l'équipage, toujours avenante, le sourire ! Pourquoi cette jeune inconnue préférait se perdre dans la forêt, seule, sans nourriture ni eau, sans feu, pour tomber sur leurs poursuivants, plutôt que de rester avec un groupe qui ne semblait pas trop déséquilibré (sans la présence d'Axel, c'était encore plus flagrant) ? La cuisinière chercha à l'arrêter et à lui demander de reconsidérer la question, mais Gin l'interrompit en posant sa main droite sur l'épaule de la cuistot.

      - Pas la peine, laisse-lui son libre arbitre. Elle reviendra vers nous de toute façon si elle ne trouve personne d'autres.

      Ce fut avec regret que la rousse la laissa partir, et aida les autres à préparer le bivouac de fortune pour la nuit. Avec les moyens du bord, chacun construisit une protection en cas de pluie, veillait à ce que le feu ne s'éteigne pas, cuisiner ce qu'ils avaient à proximité, bref, le B-A-Ba de la survie. Le petit groupe se rapprocha du foyer, pour se tenir chaud. "Dommage qu'Axel ne soit pas là", pensa Elinor. "Il aurait fabriqué un bel abri en deux-deux. Je ne devrais pas me faire de souci, mais j'espère qu'il va bien."

      Alors que tout était calme, les deux meilleurs combattants de la petite communauté se levèrent, aux aguets. Gin regardait Seido, avant de faire un tour du camp, arme au poing. Elinor les rejoignit bien vite, attendant le moindre signal pour déclencher les pièges qu'elle avait caché autour de leur périmètre. Si quelqu'un venait à toucher les menottes dissimulées dans l'herbe, elle les refermerait aussitôt sur les chevilles hostiles.
      Bientôt, l'intrus se montra. Un blond poilu (encore un blond), l'air paniqué (malgré qu'il prétende l'inverse) et se présentait comme un guide. Suspect d'être aussi affirmatif sur ce fait.

      - Attendez, attendez ! Pourquoi est-ce que nous vous suivrions, comme ça, sans se poser de question ? Justement, moi, je veux savoir qui vous êtes ! Et c'est qui, eux ? Et on est où ?

      Elinor était une femme de contradiction. Elle aimait l'aventure et l'inconnu, mais sur ce coup, elle préférait rendre du recul. Les gens qui jouaient trop le mystère ainsi ne l'inspiraient pas, dans les circonstances actuelles. Les trois marins étaient de son avis, préférant la prudence.

      Et comme si les rôles s'inversaient sur cette île troublante, une voix s'éleva derrière eux. Appartenant à la personne pourtant la plus casanière qui soit.

      - Je pense que nous devrions le suivre.

      Le Navigateur avait parlé. Tout le monde le regarda avec surprise, avant de réaliser qu'il avait un argument de taille à ne pas rester dans cette forêt : poussière, boue, terre, etc etc... Les Desperados se consultèrent et prirent le parti de suivre le guide. Sauf que les trois marins ne voulaient pas les suivre. Parce que nos pirates ne sont pas des mauvais bougres, ils laissèrent au trio des moyens de se défendre, leur donnèrent quelques conseils et espérèrent les revoir pour leur départ de cette île.

      Les Pirates prirent la route, sans pour autant abaisser leur vigilance. Décidément plus loquace que d'habitude, Stefan prit la parole après avoir fait d'étranges gestes. Il aurait pu passer pour un fou pour ceux qui ignoraient sa spécialité, mais Elinor comprit qu'il calculait quelque chose. A voix basse, il s'adressa à ses compères.

      - Le terrain monte. Il y a beaucoup de dénivelés par ici. L'air marin se fait sentir, il vient vers nous. Sauf erreur, je crois que nous revenons vers la mer.

      - Vers là d'où on est venu ? On va retrouver le navire ?

      - Hélas, je ne sais pas. Mais si, comme je pense, nous nous rendons sur un promontoire, nous devrions avoir malgré la pénombre une bonne vue de l'île.

        Le temps passait près du lac. Se désaltérer était une bonne chose, mais la solitude au milieu de cette jungle d'une île inconnue la déstabilisait. De toutes façons ce n'était pas en restant ici qu'elle pourrait s'en sortir. Mais pas de chance pour la petite, puisque des personnes vinrent à sa rencontre. Et dire qu'elle croyait que c'était les autres survivants. Une femme, des glands. Le dilemme : les suivre ou non. Sur qui était tombée Kurumu... Une blonde aux cheveux court avec une mèche rebelle qui faisait antenne parabolique. Légèrement plus grande que la môme.
        *Il serait mieux de les suivre d'autant plus qu'elle pointe une arme sur moi.*
        -"C'est une honte de s'en prendre à des enfants" affirma-t-elle en se levant, sans geste brusque pour ne pas qu'elle utilise son pistolet.
        -"Ouais, je vais vous suivre."

        Les autres personnes qui étaient cagoulées et vêtues d'un ensemble noir suivirent leur chef, qui avait pris le soin d'attacher les poignets de la fille avec de la corde, qu'elle tenait fermement de sa main droite. Il y avait grand maximum un mètre trente à deux mètres de distance entre la blonde et Kurumu. Autour d'elle, les larbins. Aucun échappatoires, aucune issues possibles. L'ambiance était morte, lourde, et silencieuse. Silencieuse, si l'on ne faisait pas attention aux rugissements, aux moustiques qui volaient, et qui tournait autour d'eux, tel des vautours autour de leur proie.
        -"Bon c'est bon là ? J'en peux plus de marcher... Regarde cet arbre, on est déjà passé devant."
        -"Tu veux faire une pause ? Et non, je sais où nous allons jeune fille."
        -"Ouais se serait pas mal. Moi, j'en peux plus."

        Tous s'arrêtèrent, et se posèrent. Elisabeth questionna la petite sur ce qu'elle faisait sur cette île, son nom, sa provenance, ses goûts, et pleins d'autres. Ça faisait bien cinq à dix minutes qu'elle se faisait assommer de questions mais la fillette ne lui répondait et l'ignorait en regardant sur le côté.
        -"Hey toi ! Tu vas lui répondre !! Sinon je m'occupe de ton cas !"
        -"Non laisse. Elle est jeune et surement apeurée. C'est normal, elle ne parle juste pas aux inconnues. Pause terminée."

        Le groupe s'était remis en marche, et Kurumu savait pertinemment que sa seule issue était de se faire attaquer par des bêtes sauvages, ou potentiellement tomber sur les pirates du naufrage. Les buissons autour d'elle bougeaient, le feuillages des arbres tremblaient, et le sol grondait. Finalement ce n'était qu'un stupide singe inoffensif et de grande taille qui passait par là.
        *Peut-être que... Ouais ça peut marcher. Elle est blonde en plus.*
        -"Je suis sûre que le pistolet est un faux, juste pour me faire peur."
        -"Tu veux que je l'essaie sur toi jeune fille ?"
        -"Essaie de tirer en l'air pour voir."

        Pour faire taire la prétentieuse, elle tira en face d'elle, afin que la balle effleure le joli visage de l'ado. Seulement Elisabeth n'avait pas pensé que ce coup de feu pouvait être perçu comme une attaque contre le singe. L'humanoïde se jeta sur le groupe. Dans la panique générale Elisabeth lâcha la corde, et Kurumu en profita pour s'échapper dans la forêt. Ils étaient tellement débordés, que même si ils voyaient la fillette s'enfuir, ils ne pouvaient pas tourner le dos au singe qui était entrain de les massacrer. Une fois suffisamment éloignée de ces personnes, la môme se cacha dans un buisson. Même si le singe avait un léger avantage, Elisabeth et compagnie parvinrent à le neutraliser, et partirent à la recherche de la gamine qui s'était fait la malle avec brio. Des personnes passèrent devant sa cachette mais personne ne  pensait à se baisser. Une aubaine que ces gens cagoulés étaient dépourvus de cerveau. Mais c'est vrai qu'il fallait être sacrément perché pour se baisser à chaque buissons. Une fois que le calme était revenue, et que Kurumu ait repris son souffle, elle défit le noeud tant bien que mal, puis s'en alla en faisant attention à ne pas tomber sur ses ravisseurs.
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        ¤Dans le labyrinthe souterrain :

        Alfred regarde la scène avec étonnement. Il voit les dents apparaitre sur le jeune homme. Son casse-croûte ne serait donc qu’un boulon vivant ? Son incompréhension est visible sur son visage. Mais la haine qui en résulte n’est que plus grande. Son diner vient de disparaitre sous ses yeux. Il va devoir se contenter du dessert. Ce dernier a réussi à mettre son fourreau face au projectile mais la puissance du coup, il ne l’a pas anticipé. Dans un petit vol plané, il s’écrase contre la paroi en se tapant violement le crane. Et tombe dans les vapes.

        - ??? Un rebelle ? Vous n’êtes-jamais très gouteux de toute façon, Hyéhyéhyé. Répond le fou dans le vrombissement bien connu.

        Sautant en arrière pour éviter le coup, Alfred attrapa la machette cachée dans son dos. Malheureusement, ce fut une demi-seconde trop tard. Voulant bloquer la deuxième attaque de son adversaire, il ne réussit qu’à la dévier ce qui lui valut une belle entaille au torse. Mais que diable, une entaille pour de la bouffe ? Ca vaut le coup. Au lieu de s’éloigner, Alfred avança d’un pas, avec la machette obligeant son adversaire à reculer. La meilleure défense c’est l’attaque, surtout quand on est fou. Attrapant un petit paquet rond semblable à celui utilisé dans la galerie, il l’envoya sur sa future barbaque. Et, au même moment, il fonça vers l’ouverture et d’un bon pour s’appuyer contre la paroi, il attrapa l’ouverture avant de se glisser à l’extérieur.

        (Note : *Oui ça va sentir mauvais mais c’est la dernière bile de ce genre ^^ J’en avais prévu 2 et tu me laisses pas le choix :/
        *Si tu sors, il a disparut. N’oublie pas qu’il préfère affaiblir sa proie.)


        ¤Près du lac :

        Elizabeth est hors d’elle. La salle petite garce la eu comme une bleue. Elle tenait une prisonnière et voila qu’elle passe pour une conne. Un homme du groupe bafouille une question en rapport avec la récente humiliation. Rapidement attrapé par le col, la blonde le toise sauvagement avant de lui tirer dans le ventre et de le lâcher. L’homme s’écroule en se tenant le ventre et en miaulant de douler. Mais il est vite abrégé par la chef en rage.

        -Tu diras moins de conneries comme ça… On y va ! Il en reste forcement d’autres.

        Tout le groupe s’éloigne laissant l’homme là où il est tombé. Personne ne relève ce qui vient de se passer ou ne fait un geste vers leur ancien camarade.

        [En te « baladant », tu tombes sur la trappe avec : pair- Rien / impair-Axel.  Résultat du dé : impaire. Tu tombes donc sur Axel. Donc Axel tu tombes aussi sur Kurumu Smile]

        ¤Dans la forêt => Dans la montagne:

        -Vrai’ ! Fait un peu froid là haut et malgré ce qu’on vit… Personne ne vous dira le contraire. Quand à votre navire, sans vouloir paraitre pessimiste, je pense qu’il faudra penser à en prendre un autre. On … Je me laisse un peu emporter désolé. On ne s’est pas présenté. Moi c’est Ivan, Ivan Ohey. J’suis originaire de West Blue. Si vous vous demandez où on va c’est tout simple. Là où Destinée Nouvelle ne nous trouvera pas. Désolé de vous faire encore attendre pour les réponses mais Eleanor, ma belle sœur, vous expliquera tout ça tranquillement. Ce soir on mange et on se repose. D’ailleurs on arrive… Tenez, regardez.

        ¤Dans la montagne – campement du groupe Rebel :

        Devant vous, un magnifique paysage se dévoile. D’un côté l’océan à perte de vue, de l’autre l’île avec sa baie boursouflée dépaves, la forêt et ses cours d’eau, les dénivelés et les bidons villes. Sauf qu’au milieu se dresse en temple invisible si on ne prend pas de l'altitude. Il est d'un rouge pâle avec des spirales jaune digne des grands temples d'Inari.
        Des hommes et des femmes surveillent les environ tandis que d’autre sont assis autour d'un feu, caché derrière un renflement de roche. Quelque chose est en train de cuir, une sorte de soupe avec du poisson.  


        -Eleanor ! J’en ai trouvé ! Certains n’ont pas voulu venir mais en voila quelques uns.
        -Bonjour à vous étrangers. Asseyez-vous, prenez place autour du feu. Dit-elle s’en même répondre à Ivan qui, quant à lui, alla rejoindre Keyla. Vous avez surement beaucoup de questions et on va y répondre du mieux qu’on peut.

        [Elle vous explique les deux groupes, comment ça se passe là-bas dans les bidons-villes du centre. Le régime appliqué et les dirigeants-roi. Qu’on ignore ce qu’il y a dans le temple. Et que demain, il faudra aller chercher de la nourriture avant de vous souhaitez la bonne nuit et d’aller dormir].  

        ¤Dans la forêt :

        Pendant la nuit, un cri de souffrance et quelques tirs déchire le silence. De petits groupes d’oiseaux s’envolent.
         

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        Le boucher sauvage était rapide, c'était un fait. Mais ce n'était pas le premier combat d'Axel. Aussi, ce dernier était fier d'avoir prévu ce deuxième coup, ce qui entamait déjà son agresseur. Nice job, tas de ferraille, mais la riposte se fait bientôt sentir. Loin d'être orthodoxe, la réponse plutôt tranchante du fou furieux força le punk à perdre légèrement pied dans cet assaut. Il réussit à bloquer un, puis deux coups de machette. Il en dévia deux de plus, de peu. Mais les deux hommes étant aussi dérangés mentalement l'un que l'autre, le boucher envoya une petite rafale de disques de fer, comme celui qui avait ôté la vie au gamin de tout à l'heure. On lui avait prévenu pourtant... Axel posa son pied à terre, et croisa les bras, utilisant ses chaînes comme bouclier. Et bien qu'il put réduire les dégâts de cette attaque surprise, il ne put pas en éviter la totalité : bientôt, de jolies petites entailles entamait son moins joli grand corps, et le rouge apparaissait bientôt sur les vêtements du cyborg. Le petit diable en était tout excité.

        Sans perdre un instant, il fonça une seconde fois vers son adversaire, lui présentait son pied en guise de future épouse. Néanmoins, la vitesse n'était pas le défaut du chasseur : il sauta bientôt de murs en murs jusqu'à atteindre la sortie. Le jeune Giriko était en rogne.

        "REVIENS ICI, ESPÈCE D'ENF..."

        Et c'est à ce moment-là qu'une gamine tomba de nulle part, juste après le départ du fou. Elle tomba sur le sol, lourde mais consciente. Des cheveux de jais, une tenue normale... Dommage. Le cyborg est en manque de viande.

        Avec un sourire dément et des yeux rouges, fixes, sans un seul clignement perceptible, Axel fit un pas vers sa nouvelle petite proie sans défense. Oh, toi aussi, tu allais être massacrée. Toi aussi, tu allait servir de repas de consolation à ma soif sanguinaire. Tu étais au mauvais endroit, au mauvais moment... TU VAS FINIR EN TRANCHES DE JAMBON ROUGES POUR DÉLECTER MA SOIF, PETITE VERMINE ! ET TOUT CE QU'IL RESTERA DE TOI SE...

        Et puis un autre pas se fit, avant que le punk ne s'immobilise. Le regard perdu dans le vide, il reprit ses esprits. Il cligna trois fois des yeux en regardant la jeune d'un air étonné. Étonné par sa propre attitude d'ailleurs. Rien à voir avec la maladroite inconsciente et sans défense en face de lui, non. Il serra les poings et les lèvres. Il avait perdu le contrôle pendant une fraction de seconde. Il allait vraiment la dépecer, cette petite. Et pour la première fois de sa vie, le punk entendit distinctement la voix de la petite chose dans sa nuque.

        "Ble, Axel, brûle."

        Il secoua rapidement sa tête, et se rappela que ce n'était pas sa cible. Nous avions un accord, petit dégénéré. Il jeta un dernier coup d’œil à la jeune fille.

        "Fais gaffe gamine, ou tu vas finir comme le dernier, par terre, là."

        Il indiqua d'un mouvement de tête le cadavre du jeune Eiji, et bondit tout de suite après hors de la trappe, grâce un à un "Rock Out".


        Enfin sorti de cet enfer de morosité, Axel craqua sa nuque et étira ses bras. Il était tenté de traquer le pauvre débile qui voulait le transformer en brochette, mais en se rappelant que la limite entre la raison et la folie était mince, il décida de ne pas tenter son diable. Il fit alors volte-face et, tout en gardant les poings serrés, avança dans la forêt à la recherche des autres Désespérés.

        Il fit à peu près trois centaines de mètres dans cette jungle froide, sombre et humide, avant que le bruit d'une exécution vienne heurter ses tympans, déchirant le fond musical noir qui l'entourait, rendant le glauque encore un peu plus glauque. Ses réflexes affûtés, le cyborg tourna la tête et se mit en garde, avant de réaliser que le bruit était beaucoup plus loin. Des tirs et un cri... Quelqu'un s'était fait choper, visiblement. Il s'immobilisa quelques secondes, puis reprit son chemin de tout à l'heure. Il n'avait aucune inquiétude à propos de ses camarades : ils n'étaient pas suffisamment débiles pour se faire attraper et exécuter de la sorte, voyons. Oui, même Gin, oui... Serein mais toujours sur ses gardes, le punk continua d'avancer tranquillement. Parce qu'après tout, le fou de tout à l'heure était encore en liberté.

        D'ailleurs, Axel avait la désagréable sensation d'être suivi...
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        Les pirates, marchant toujours derrière leur guide, firent enfin la connaissance de celui-ci. Elinor n'était pas sûre de comprendre le contexte qu'il évoquait, il se parlait à haute voix, avançant des éléments évidents pour lui, moins pour les autres. Destinée nouvelle ? Quel nom bizarre, on aurait dit une secte. Vishnou aurait été plus percutant ! En tout cas, la suite de cette histoire ne se déroulait pas sous les meilleurs auspices. Il y avait du méchant à cogner, un membre d'équipage à sauver, un bateau à emprunter avant de pouvoir retourner sur les eaux qui devaient les mener à leur quête. Dire qu'à l'origine ils voulaient juste prendre des vacances ! On ne les reprendrait pas à deux fois !

        Arrivés enfin dans le camp où les attendait un groupe d'hommes et de femmes faisant la popote autour d'un bon feu, les Desperados s'installèrent après y avoir été conviées. La dite Eleanor (oh, une copine de prénom, à quelques lettres près !) prit le temps de répondre à l'ensemble de leurs questions. Cette île était décidément bien dangereuse et mystérieuse, et ne donnait qu'une envie : d'en partir.  La fameuse destinée nouvelle se montrait bien intentionnée sur le principe, mais était-il utile d'aller jusqu'à la tuerie ? Heureusement que les "Rebels" étaient là, mais s'ils demeuraient sur cette île et devaient survivre face à la peur permanente de finir en sacrifice, pourquoi ne partaient-ils pas ?Souhaitaient-ils protéger les échoués d'un triste destin en les avertissant des dangers de la Yokai ? Ou alors il était impossible de partir d'ici ? Sur le sujet, la grande majorité se montrait fataliste.
        Une fois l'échange entre rebels et desperados terminé, chaque groupe se souhaite bonne nuit par un dodo bien mérité Seules quelques personnes restaient debout à l’affût du moindre mouvement et prêtes à tirer. Sympa, l'ambiance !

        La custot ayant du mal à trouver le sommeil, elle essaya d'engager une conversation avec les autres membre de l'équipage. Tout le monde était couché à terre, excepté Stefan. On pouvait le soupçonner de refuser de se coucher à même le sol, mais il semblait prendre des repères géographiques et demander un maximum d'infos aux guetteurs.

        - Tsttt... Capitaine ?


        Seido regardait le ciel, plongé dans se pensées. Il était couché sur le dos, les bras repliés sur sa tête. Entendant la cuisinière, il tourna la tête. Gin fit de même. En revanche, Feuille de Salade dormait déjà ç poings fermés, ronflant comme un homme, la bave aux lèvres. Sacrée Elphys !

        - On fait quoi alors ?


        L'idée première était évidemment de chercher Axel avant se retrouver une porte de sortie. Comment avait-il pu s'éloigner du groupe, celui-là ? Dans le genre casse-pied, il se posait là ! Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé de grave... Elinor savait qu'il survirait, mais dans quelle partie de l'île se trouvait-il ? Était-il perdu, tombé dans le camp adverse ? elle s'inquiétait, malgré ses tentatives d'analyses optimistes.
        Objectif n°2 : trouver une idée pour partir et retrouver le Marvel Genbu. Le Charpentier trouverait forcément une idée et construirait quelque chose pour les sortir de là. Mais le Capitaine n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter là. Les mystères des temples l'avaient interpellé. Soupçonnait-il la présence de quelque chose intéressante ? Voulait-il donner une leçon à Destinée Nouvelle ?

        Un bruit dans la forêt fit sursauter la jeune fille. Était-ce une vue de l'esprit, s'était-elle endormie au point de rêver, ou avait-elle entendu des cris avant ce qui ressemblait à des coups de feu ? Pourvu qu'il ne soit rien arrivé au trio qui avait voulu rester dans la forêt. La culpabilité de les avoir laissé là la saisit soudain toute entière.

          - On fait quoi alors ?

          Que faire ? C'était une bonne question, qui trottait déjà depuis un bon moment dans la tête du jeune homme. Avant de pouvoir quitter l'île, il fallait déjà retrouver leur charpentier. Seido n'était pas très inquiet pour lui, vu que le bougre savait se défendre seul et savait se débrouiller. Cependant, entre la jungle, la montagne et les autres choses, se retrouver s'annonçait compliquer. Et puis ... ce lieu était un endroit idéal pour cacher un trésor, ou un endroit où il pourrait y en avoir un, selon la petite centaine de bouquin d'aventure qu'il avait lu en étant plus jeune. N'était-il pas justement parti de chez lui pour ce genre de péripétie ? En plus de cela, le jeune homme n'appréciait guère que l'on offre des êtres vivants en sacrifice, qu'importe la raison. Un bruit interrompit leur conversation. Étrangement, Seido pensa qu'Axel pouvait être la source de ce vacarme, cela lui allait comme un gant. Quoi que, non, le bruit ne dura pas assez longtemps.

          Il était très probable que ça soit les autres personnes, ceux laissé plus tôt, qui se soient fait capturé. Avant qu'il ne soit trop tard, quelque chose devait être fait, et, pourquoi pas, secourir ses pauvres gens. Partageant sa pensée avec ses amis, il continua sur sa lancée, devenu d'un coup bien plus bavard qu'avant.

          "- Ces gens vivent dans la peur, et on risque de ne pas avancer si on reste là. Au pire, j'ai eu une petite carte d'un des rebelles lors de notre arrivée, cela pourra nous être utile. Bon, elle n'est pas superbe, mais c'est mieux que rien. On devrait peut-être leur laissé un esca...."

          Le capitaine ne termina pas sa phrase, envoyant son dernier mot dans le néant. Ses compagnons le regardaient avec curiosité, sans savoir ce que Seido venait de remarquer suite à cette soudaine illumination. Lors d'un récent passage sur une île pour du ravitaillement, Seido en avait profiter pour offrir à ses nakamas un petit cadeau : un Camo Den Den à chacun, pour communiquer entre eux, ainsi que de simple Den Den Mushi pour la navire pour ne pas les entendre crier sans cesse. Cet outil était très utile si il arrivait un imprévu et que l'on devait rester en contact, un peu comme maintenant en fait. Comment diable n'y avait-il pas songé plus tôt ? Laissant donc échapper un petit juron adresser à lui-même, Seido sortit son escargophone, et essaya de contacter Axel. Bien qu'il leur avait recommandé de toujours l'avoir sur soi, il était possible que le charpentier ne l'ait pas, mais autant essayer.

          "- Ici Seido, allo, tu me reçois Axel ?"

          Le mystère était à son comble : répondra, ou ne répondra pas ?
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          [BONJOUR ! DÉSOLÉ du retard ! Mais, comme on dit, mieux vaut tard que jamais non ? Smile
          A la demande de Seido, je poste donc la suite de l'histoire pour les despérados.

          BON ! Le hide ne fonctionnera pas apparemment, donc j'éditerai une fois vos mp reçus tout simplement (avec un mp-avertissement, bien entendu) merci d'la compréhension]



          ¤Petit Matin - Campement du groupe Rebel

          Une cloche, sortie tout droit des enfers, retenti à travers toute l'île. Comme chaque journée, le temple sonne aux premiers rayons du soleil. Pour quelles raisons ? Tout le monde l'ignore mais aucun ne se pose la question. Une habitude comme une autre au final.
          Le petit déjeuné est maigre, surtout avec le surplus de bouches à nourrir, quelques baies, un peu d'eau fraiche et ce qui semble être du pain (bien croquant).
          La chef de clan s'approche de vous, avec un large sourire amicale, et vous explique l'organisation de la journée. Deux groupes vont être formés :

          -Le premier, composé de Keyla, Ivan Ohey et 2 autres hommes ainsi qu' 1 femme, ira à la chasse dans la forêt. Mission dangereuse car empietant sur le territoire de Destinée Nouvelle.

          -Le second, avec Eleanor, 2 hommes et 3 femmes, sera chargé d'aller à la Baie des Épaves pour récuperer le maximum de matériel (planches, toiles, métal et armes si la chance et au rendez-vous) afin de continuer leurs travaux.

          Cela signifie qu'il ne restera qu' 1 homme et 3 femmes pour surveiller le campement.

          => A vous de choisir dans quel groupe vous souhaitez aller. La chasse, la plage, la surveillance ?
           

          Groupe de la Chasse => Tout se passe bien, la traque est bonne et pas d'hostilité dans les alentours. Vous avez même retrouvé Axel ! Quel Panar ! Enfin... Jusqu'au moment où une flèche se loge dans la jambe d'un homme-lambda de votre groupe. Entourés par une dizaine d'homme, comment vous en sortez vous ?

          Groupe de la Baie des Epaves => rien à signaler, récolte de matériaux sans embuches.

          Groupe de Surveillance => Un coup de chance de la part de Destinée Nouvelle ? De nouvelles informations leur ont permis d'atteindre le campement. Personne n'échappe au carnage (pnj) et quelques uns sont emmenés dans la camp (si pj). Y aurait-il un traitre parmi les Rebel ?


          ¤Pendant la nuit - La forêt (alias, menu spécial Axel) :

          Cette désagréable sensation d'être suivie est plus que justifiée. De plus, avec la nuit qui s'installe, l'orientation sera de plus en plus difficile. Ce qui n'est pas pour déplaire à Fredo, tapis dans un coin, il attend la seconde inattention, les premiers signes de fatigue, pour te sauter à la gorge et la mordre à pleines dents. Le pauvre en frissonne de plaisir rien que d'y penser.  
          Dans l'obscurité, tu aperçois une lumière stable. Un feu a été allumé non loin de toi. Assez prêt, tu découvres qu'autour de ce dernier sont installés les trois blonds. Il s'agit des rescapés se trouvant sur la même croisière que la votre. Mais, avant d'avoir pu les rejoindre. Un autre groupe de manteaux noirs fait son entrée avant d'abattre le plus vieux et d'emmener les deux restants.

          => Que fais-tu ? Tu suis leurs traces ou bien restes tu tranquillement dans la forêt ?


          Tu restes dans la forêt => Cf. Groupe de Chasse

          Tu décides de voir où ils vont => Toujours à une distance de sécurité, tu les suis jusqu'à arriver devant l'entrée principale du camp Destinée Nouvelle. Tu as le temps d'apercevoir un certain nombre de garde avant qu'elle ne se referme. Que font-ils derrière ces barricades ? Où les conduise-t-il ? Questions auxquelles une réponse serait la bienvenue. Si l'infiltration c'est ton truc, tente ta chance. Sinon, tu peux toujours essayer de trouver une entrée secondaire....
          Oh ! j'ai faillit oublier, des gardes, isolés ou en duos, parsèment les environs.


          Remarque générale: il vous est impossible de s'avoir ce qui se passe aux différents endroits si vous n'y êtes pas :Wink:
          -------
          Bonne chance o/ Et rappelez-vous, toute action entraine des conséquences.
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          Le coup de fil ne fonctionna pas. Pour une rare utilisation de leur denden, les desperados n'obtinrent pas de réponse. Seido tenta à plusieurs reprises, avant qu'Elphys ne lui prenne l'appareil des mains pour crier dans le combiné, mais cette méthode sauvage ne porta pas plus de fruits que la précédente. Avait-on volé le petit escargot à Axel, l'avait-il perdu ? Le mystère restait entier, et le soulagement tant attendu au sujet de leur charpentier n'arriva pas. Bonne idée cependant du Capitaine ; l'opération sera à retenter le lendemain. Pour l'heure, un repos bien mérité les attendait.

          ***

          Stefan avait pas dormi de la nuit, et il avait les yeux bouffis tandis qu'une cloche résonna au loin et s'extirpa de ses pensées. Il se rapprocha des autres campeurs qui se préparaient à manger, et regarda ce qu'on proposait. Il détestait cette île et n'avait qu'une hâte, retrouver le confort du Marvel Genbu et de sa chambre-bureau qui lui donnait l'opportunité de dormir seul, dans un univers contrôlé. Mais comment peut-il envisager de dormir à même le sol sur des couchettes de fortune, en contact direct avec la terre. Il avait voulu demander à un membre des rebels s'il y avait un lit, un vrai, pour lui, mais Elinor l'avait empêché, en lui envoyant qu'une personne bien élevé comme il était censé l'être ne s'invitait pas ainsi. Quelle rabat-joie, celle-ci !
          En conséquence, il s'était contenté des possibilités du camp, en prenant soin de bien nettoyer le destinataire de ses fesses ou de son dos, histoire de ne pas s'en mettre partout, et avait essayé d'intégrer dans sa mémoire une carte mentale de l'île. La position des rebels était pratique en ce point, car dominant en hauteur une bonne partie du territoire, ce qui l'aida à se faire une opinion et surtout à se repérer. Il ne mit pas beaucoup de temps à retrouver la plage où ils s'étaient échoués (il évitait de penser au sable qu'il avait sur lui, même s'il était parvenu à en retirer à force de s'épousseter et de marcher, ou après un brin de toilette lors de leur premier arrêt dans la forêt.
          Pour en revenir au petit déjeuner, Stefan examina attentivement ce qui était proposé. C'était frugal ; cependant, étant donné le mode de vie de leurs hôtes, la grande gastronomie n'était pas chose aisée. Il préféra les baies, qu'il savait comestible, de manière à patienter pendant que des groupes s'organisaient, dont un chargé de chasser en forêt.
          Les Desperados ayant été recueillis avec générosité par cette troupe, il était difficile de les abandonner pour partir faire leur propre quête de leur côté, d'autant plus que les rebels connaissaient parfaitement les bons coins de l'île, mais aussi ceux à éviter. Certes, cela les détournait de leur objectif, mais dans un sens, ils gagneraient en efficacité en étant accompagnés.

          Stefan préféra, personne ne s'en étonna, rester avec les quatre personnes chargées de la surveillance. Le nombre était déjà maigre (un homme pour trois femmes), le forgeron et le navigateur de l'équipage pirate ne seraient pas de trop. Ce dernier était très capable d'être attentif, alors qu'il serait moins utile à la chasse ou pour la récupération de matériel (qui l'obligerait forcément à ramasser des objets recouverts de terre, de poussière, ou d'on ne sait quoi d'autres qui le rendrait tout aussi improductif. Au moins, du haut du campement, son esprit et son sens de l'observation serviraient au bien commun.
          Les trois autres Desperados partaient en chasse. Elinor, en tant que cuisinière,  saurait forcément repérer les bons morceaux. Et même si elle n'était pas férue de combat, son pouvoir serait pratique.  Elphys, elle, prétextait profiter de l'occasion pour repérer  Axel. Elle disait être pourvue d'un odorat fin qui lui permettait de retrouver une piste même dans la nature. Stefan se sentit vexé pour le charpentier. Insinuait-elle qu'il sentait mauvais ? Quant enfin à Seido, et bien... La surveillance et la quête de matériel ne correspondaient pas à son personnage. Il serait indéniablement un excellent chasseur.
          Chaque unité se dispersa de son côté pour remplir leur mission, tandis que les guetteurs veillaient.

          Le Zaunien en profita pour se rapprocher d'une femme et lui posa une question quant à la cloche qui avait sonné tout à l'heure. Elle donna une explication concernant la fameuse Destinée Nouvelle, pour ceux qu'ils en savaient. Ce deuxième rassemblement de l'île était moins accueillant que les rebels. Les adeptes portaient un manteau noir à capuche et venaient enlever ceux qui n'appartenaient pas à leur camp. Gin s'approcha d'eux afin d'écouter la conversation. Les sacrifices, le temple, le mystère auprès de celui-ci. C'était instructif. Et inquiétant. Vivement qu'ils quittent cette île !
          La conversation terminée, le navigateur salua la femme et s'écarta un peu avec son camarade, mais à peine fit-il quelques pas qu'il vacilla, et fut rattrapé par l'homme au manteau rouge.

          - Hey, ça ne va pas ?

          Stefan porta une main à sa tête. Entre la faim, le manque de sommeil et le stress, il était assez fatigué. Gin s'arrangea avec les surveillants et débusqua un lit de fortune du camp. Les draps, ou du moins ce qui y ressemblaient, n'étaient pas impeccables, mais de toute façon, Gin ne lui laissa pas l'opportunité de se poser de questions. Il le prit par le bras pour l'aider à s'asseoir, puis à se coucher, et avant même qu'il eut pu protester, Stefan tomba rapidement endormi, emporté par Morphée.

          Il n'eut pas le temps de récupérer. Il fut réveillé en sursaut par des cris, suivi par la voix de Gin qui l'appelait en renfort. A contre-cœur, il se leva, retira de sa veste son balai qu'il déplia sur toute sa longueur (frange exceptée) d'un coup de poignet. Le spectacle qu'il découvrit le laissa muet le temps de réaliser ce qu'il se passait. Devant lui, les pauvres rebelles qui les avaient tous accueillis gisaient sur le sol. Inutile de se salir les mains pour leur porter secours, c'était hélas trop tard. Leurs yeux vitreux ou leur perte de sang témoignaient de leur mort. Où était Gin ?

          Le forgeron se battait contre des encapuchonnés qui se jetaient à plusieurs sur lui, en se moquant des règles de bienséance et d'honneur. Ils étaient assez nombreux ; peut-être s'attendaient-ils à tomber sur plus de monde. Mais en ce cas, pourquoi ne pas avoir attaqué de nuit ? Non, ils avaient attendu les départs pour frapper en douce. En tuant des femmes. Comment avaient-ils appris, d'ailleurs, l'emplacement du camp ? Le secret était bien gardé, et les rebels y avaient veillés.
          L'un d'entre eux arrivait en courant vers le navigateur. Celui-ci se tenait prêt, il n'avait aucune envie de mourir ici.
          L'épéiste se défendait bien de son côté. Il était obligé de lutter contre un nombre importants d'agresseurs : ils avaient compris qu'ils ne viendraient à bout de leur adversaire qu'en se prêtant main forte. Et malheureusement, en dépit du talent dont faisait preuve Gin avec une arme, trois d'entre eux brandissaient un gourdin de fortune derrière lui, tandis qu'il croisait le fer avec les plus acharnés de la bande. Stefan n'avait plus d'autre chose que d'entrer en action, bien que cela lui déplaisait. Il s'approcha des assommeurs. Personne ne l'avait encore aperçu, trop préoccupés qu'ils étaient à mettre à bas le maître d'arme. Jouant à l'arroseur arrosé, il donna un vif coup de balai sur la tête ("Away from me", assassin !") d'un membre du trio, découvrant ainsi sa présence.

          Le navigateur n'était pas un grand combattant et manquait sérieusement d'entrainement. Néanmoins, n'avait pas l'intention de se laisser faire. Il se mit à faire tournoyer son balai tout autour de lui, sans cesser cette rotation.

          - Go away.

          Il mettait ainsi de la distance entre lui et ses ennemis, les empêchant de s'approcher de lui. Le bâton fendait l'air, frappant tout ce qu'il rencontrait sur son passage, armes, bras. Les vibrations faisaient trembler le balai de Stefan, forçant sur ses muscles certes présents, mais moins développés que ses camarades pour tenir face à trois agresseurs coriaces. Bien résistants, il avaient une fâcheuse manie de se relever vite et de se lancer à nouveau dans la bataille, avec l'énergie du désespoir. Et rien n'est plus redoutable que cela.

          Un nouveau larron aida ses compères à cerner le navigateur. Quel sens du respect que de se battre à quatre contre un ! Hélas, cette méthode lâche était efficace. Dépassé par cette arrivée supplémentaire, Stefan laissait plus d'ouvertures en attaquant l'un, tandis qu'un second réduisait l'écart. Et finalement, un Capuchon parvint à  bloquer de toutes ses forces le balai, empêchant ainsi le jeune homme de les repousser. Ce temps d'arrêt profita aux deux autres. Ils alpaguèrent vigoureusement les bras du pirate. Le troisième posa une lame sous sa gorge et interpella Gin.

          - Tu bouges encore, et il est mort.

          Stefan n'osait même pas regarder en face son coéquipier. Il s'était fait avoir comme un bleu, son inexpérience en combat amenant à la catastrophe. Il avala sa salive, et sa pomme d'Adam effleura le sabre bien aiguisé du Chaperon noir. Gin rangea ses armes, fusillant du regard tous les adeptes de la Destinée nouvelle, et se laissa faire. Ils tirèrent les bras de leurs captifs dans le dos, leur forcèrent à croiser leurs poignets et lièrent leurs mains avec une corde épaisse. Le nœud, en se serrant, taillada la peau du navigateur dont la flamme colérique s'alluma alors qu'il sentait leurs sales pattes sur lui. Mais hélas, cette fureur, pourquoi ne l'avait-il pas eu plus tôt ? De toute façon, se débattre à présent serait inutile, et mettrait en danger Gin.
          Le petit groupe quitta le camp, avec deux prisonniers et quatre morts ou agonisants.

          Les regrets envahissaient les pensées de Stefan. Pourquoi les deux Desperados étaient-ils en vie et non les rebels ? Les Capuchons connaissant leurs ennemis, ils avaient voulu les punir, ou donner un avertissement aux autres quand ils rentreraient, tandis qu'ils sacrifieraient les deux intrus qui leur avaient été offert sur un plateau d'argent ? Et comment, d'ailleurs, avaient-ils débusqués le clan adversaire ? Eleanor n'avait-elle pas dit qu'ils avaient bien veillé à rester à l'abri ? Quelqu'un avait-il commis un impair en laissant une trace ? Les avait-on suivi ? Ou pire, trahi ?

          Le chemin menant d'un lieu à l'autre fut semé d'embûche, et déplut particulièrement au navigateur qui protestait régulièrement contre leur marche, entre pistes sablonneuses et forêt boueuse. Il dut néanmoins apprendre à se taire. On le menaça de le traîner par terre au bout d'une corde jusqu'à la Cité de la destinée nouvelle.  De deux maux, il faut toujours choisir le moindre, et Stefan reconnut en la marche à pied la solution la moins pénible. Gêné à cause de sa faiblesse de tantôt, il évitait tout contact visuel avec Gin, rongé par la culpabilité de s'être fait si bêtement avoir. Le forgeron dut le comprendre, et lui adressa un petit sourire, chargé de le rassurer.

          - T'en fais pas, c'est pas grave. On va trouver le moyen de s'en sortir.

          Mais Stefan n'était pas convaincu. Les Desperados étaient sans navire, partir d'ici était déjà difficile à la base. Axel avait disparu et n'avait pas répondu à l'appel de l'escargophone la veille au soir. Ils étaient à présent tous séparés en petit groupe, dont deux prisonniers de fanatiques adeptes du sacrifice humain. Il n'y avait pas lieu de se réjouir. Mais le pire était à venir.
          Un temple apparut bientôt devant eux, à la fois prestigieux et menaçant. Il était précédé d'habitation et signa le comble de l'horreur pour Stefan. Il fit un pas en arrière ; on le poussa immédiatement dans le dos, l'obligeant à pénétrer au sein d'un bidon-ville lugubre. Il se retenait violemment pour ne pas défaillir.

          Ils arrivèrent bientôt devant une personne qui ne portait pas de capuche. Une femme, blonde. Les Chaperons présentèrent leurs prisonniers. Le regard de la femme passa d'un homme à un autre, et afficha un sourire ravi. Le zaunien la foudroyait des yeux.

          - Comment peut-on vivre dans un endroit pareil, à moins d'être soi-même une ordure ?

          Gin secoua la tête en signe de désapprobation. Déjà qu'ils étaient dans la panade, nul besoin d'en rajouter une couche.
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