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Altercation saugrenue [Gura+Adam]

Comment Nazgahl avait bien pu se retrouver dans une telle situation. Cet endroit était bien moins plaisant que Shell Town l'avait été. L'insécurité y régnait, les individus qui évoluaient au sein des ruelles étroites et mal éclairées semblaient toujours sur le qui-vive, la misère posait son empreinte à chaque endroit et la peur se lisait dans les regards. Un lieu tout bonnement parfait donc, dans le cas d'une Goule momifiée et puante. Remontons un peu le temps afin d'éclaircir tout cela, si vous le voulez bien.

Alors que Nazgahl rôdait dans les rues de Shell Town en évoluant sur les toitures, comme à son habitude, ce dernier avait été attiré par un délicat fumet et s'était empressé de rejoindre les lieux dans l'espoir d'y chiper de quoi se sustenter. Il découvrit une caisse aux abords du port de la ville, une caisse qui était pleine de bananes. Se léchant les babines en tapotant ses griffes les unes contre les autres, il s'infiltra discrètement jusqu'au gigantesque stock de vivres et y plongea comme dans une piscine jaune à la senteur délicate.

Le volume bananien -ou bananique, qu'est ce que j'en sais moi- étant superbement élevé, il disparut littéralement dans la masse jaune et fruité, qu'il commença à engloutir sans retenue au risque d'une bonne indigestion. Et subitement, les lumières s'éteignirent et les sons perdirent en intensité. A la manière d'un félin que l'on a recouvert d'un drap, Nazgahl se sentit totalement paralysé par la surprise de ces ténèbres tombées instantanément, et il n'émit plus le moindre petit bruit. La caisse fut déplacée et menée jusqu'à un navire, mais la Goule bringuebalée dans tous les sens ne dit mot et se laissa porter. Furtivité est le maître mot du chasseur, même lorsque celui ci est prisonnier d'une boîte à bananes.

Le voyage dura un certain temps, une valeur que la créature était incapable de mesurer, privée de tous ses sens -sauf le goût- et il décida donc de boulotter la majeure partie du contenu de sa prison, autant pour se faire un peu de place que pour satisfaire ses pulsions gourmandes. Suite à quoi, il poussa un rot guttural et s'endormit tranquillement sur son petit lit alimentaire.

Il ne fut pas réveillé par la lumière, mais par un rugissement rageur. Instinctivement, la bestiole bondit hors de la caisse désormais ouverte et poussa un sifflement suraigu pour exprimer sa désapprobation. Entourés de marins aussi costauds que peu commodes, il ne discerna qu'une seule et unique alternative: sonner la retraite. En effet, l'équipage du navire chargé d'apporter des vivres jusqu'à Las Camp n'appréciait visiblement pas qu'on leur subtilise leur marchandise. Courage, fuyons ! En deux temps trois mouvements, le monstre dévoreur quitta les lieux en escaladant un bâtiment et disparut dans la nuit aussi vite que possible, non sans laisser une désagréable odeur de charogne dans la caisse qu'il avait occupé.

Bien, retour à la réalité, où était-il désormais ? Il fallait trouver un moyen de retourner à Shell Town sans se faire attraper par les marins, car il s'était fait aux poissons de cet endroit et puis les égouts faisaient un nid particulièrement agréable. Pour l'heure, il fallait surtout se nourrir pour reprendre des forces. Cette petite sieste suivie d'un sprint au réveil, cela creusait son appétit encore plus, et la dizaine de bananes qu'il s'était enfourné n'avait absolument pas suffi à le rassasier.

Mais tiens, en voilà une proie intéressante dotée d'une besace. Nazgahl, dont les pupilles étaient désormais accoutumées à l'obscurité, grimpa pour mieux discerner sa future cible. D'un bond rapide et discret, il s'accrocha à la bordure d'une fenêtre ouverte pour ensuite sauter sur la toiture d'une maison au toit lisse. Accroupi, il évolua sans un bruit jusqu'à pouvoir analyser l'individu auquel il allait s'attaquer. Les ruelles étaient assombries, vides de toute population. Terrain dégagé, parfait pour mener un assaut. Davantage pour lui-même que par obligation, il arma ses muscles et murmura :

"Pounce..."

En un éclair, il quitta son perchoir et sortit les griffes pour se ruer sur son adversaire, le tout dans son dos bien entendu. Objectif ? Plaquer l'inconnu à terre et déchiqueter son corps jusqu'à ce que mort s'en suive. Raison ? Plaisir de la chasse et du repas mérité. Le voilà donc prêt à déployer un enchaînement de coups fatals, généralement, lorsqu'il était porté avec succès.

Généralement, oui...


Dernière édition par Nazgahl Cradle le Jeu 15 Mai 2014 - 2:30, édité 1 fois
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Las Camp ? L'île connue pour sa poudre à tout faire. Tu voulais exercer ton sens de l'odorat ? Rien de plus facile, il suffisait de sniffer de la coke sur une table basse. Et si au contraire, tu avais le nez bouché, pas de problème ! On te liéquéfiait tout ça dans une seringue, que tu n'avais plus qu'à te piquer dans le bras.
Pour les as de la gachette, c'était à peu près pareil. Il n'y avait qu'à farcir son flingue ou n'importe quel type de canon. Puis, boum ! Trou dans la teuté.

La Marine avait beau sévir depuis, il resterait toujours des gros durs et autres inconditionnels du genre pour y faire régner leurs lois. Ça ne marchait évidemment pas à tous les coups. Comme la fois où cette petite vieille s'était promenée seule pour aller faire ses courses. Un gang de sales djeunz en avait alors profité pour l'agresser, verbalement dans un premier temps. Ils voulurent la racketter, mais des soldats de la justice avaient pu intervenir pour les rappeler à l'ordre... enfin, leur expliquer que la politesse était de finir leur question par un "s'il vous plait, Madame".

De son côté, Gura n'avait pas à s'en faire de ce côté-là, heureusement. Bon d'accord, lui aussi avait les seins qui tombaient comme chez une octogénaire, mais il gardait toujours la forme, du haut de son jeune âge et de sa grande taille... si ce n'est qu'il se fatiguait un peu trop vite après l'effort, cela va de soi.
Là par exemple, à peine avait-il marché une bonne cinquantaine de mètres, que sa respiration et sa transpiration s'affolaient d'un ou deux niveaux. Du coup, il devait avaler plus d'air par la bouche, en priant de ne pas trop inonder le chemin qu'il empruntait.

Quoique, ce fut la bonne méthode pour que les autres autochtones lui fassent de la place, de peur sans doute d'être contaminés dans le pire des cas.

_ Pas de panique. C'est tout à fait normal. Je ne vais pas vous manger tout cru, promis.

Cependant, toute sorte d'excuses bidons ne servirent de toute façon qu'à insinuer plus de doutes dans l'esprit des curieux. Ils devaient croire que le gros porc était sacrément malade. Et pour rien au monde, ils ne voudraient être touchés ni même approchés de trop près.

Finalement, le Sumo décida de s'éclipser plus loin. Il sortit alors de ce qui ressemblait être le centre-ville, puis s'inséra dans une rue moins fréquentée. Ce n'était pas si mal, en fait. Au moins ici, il faisait plus frais, plus sombre. L'endroit moins bondé, moins bruyant, et finies les messes basses insultantes ou d'inquiétude.

_ Bon bah j'vais finir ma gaufre au chocolat pépère, et après ce sera l'heure de l'action.

Beh oui ! Si Gura s'était avant tout amené à Las Camp, c'était surtout pour se trouver des adversaires. En quelque sorte, du moins. Étant gavé de ses numéros de cirque qui amusaient habituellement la galerie, le colosse avait bien l'intention désormais de se rediriger vers du catch un peu plus... viril ? Bref, montrer ses talents.
Et puisque ce pays avait la réputation de loger plusieurs types de rebelles, peut-être aurait-il ainsi la chance de pouvoir exprimer sa force brute, avec plus de sérieux qu'au milieu des clowns, des magiciens, et des jongleurs.

Ce qu'il ne prédit pas pourtant, fut que son odeur corporelle avait tendance parfois à agir comme des phéromones... ça, ou juste de la classique puanteur, hein ! Ne nous voilons pas la face non plus.

_ Bwaarrrghl ! Hurla-t-il néanmoins, tandis qu'une soudaine douleur vive lui électrifia l'échine.

Sa gaufre lui échappa des mains et elle s'étala sur le pavé de la rue. À son tour, le Sumo perdit l'équilibre et se vautra le nez dans sa bouffe. Mais puisque son énorme bidon huilé s'imprima à terre, pas le temps de rouler-bouler sur plusieurs longueurs.

Au contraire, Gura décolla carrément dans les airs, façon trampoline. Avec du bol, son agresseur avait même dû finir tel un sac à dos, englué dans la sueur, la ceinture en tissu, ou encore deux ou trois plis du fessier.
Quel était donc ce fourbe sauvageon qui avait opté pour du rentre-dedans aussi virulent ? Patience... d'abord, on terminait ce vol plané. Mais où ?
Spoiler:
/hrp: ayé ! J'ai fait mon intro/entrée en scène aussi. Comme prévu, j'en dis pas trop tout de suite. Et je finis sur une occaz' pour Adam d'écarter les bras pour nous accueillir chaleureusement... ou pas.
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Las Camp c'est un peu comme un anus, c'est là où se retrouvent tous les déchets. Cette image est pas très subtile je vous l'avoue. Cité du crime, c'est l'endroit où se rassemblent toutes les pires raclures qu'on peut trouver sur les Blues. Au premier abord pour un simple civil, on a pas trop envie de s'y aventurer. Mais personnellement, j'ai déjà vu pire. J'suis arrivé ici y a quelques semaines et je passe mon temps à traîner dans des vieux bars de rues à me mettre des cuites.

Les rues sont sales et mal entretenues, les toits des maisons se décomposent en morceaux, le sol est r'couvert d'une boue infecte légèrement verdâtre. C'est dégueulasse, ça pue et des grosses brutes sans cervelle rôdent dans les quartiers. Voilà, c'est ça Las Camp. Et pourtant, ça m'déplaît pas plus que ça. J'me balade dans cette ville, traversant rues et ruelles sans but bien précis. D'ailleurs je suis venu à Las Camp, sans but bien précis. Aujourd'hui, pour une fois, j'suis sobre. Enfin pas tout à fait, mais en tout cas mon esprit fonctionne comme il faut, ça me jouera pas de mauvais tours.

De plus, l'alcool de Las Camp est réputé pour être fort. Très fort. Le genre de truc qui vous retourne le cerveau en quelques verres seulement. Certes c'est bon, mais être bourré en permanence au final c'est pas utile. Sauf si on a des trucs à oublier.

J'ai acheté un beau costard avant d'arriver ici, ouais parce que c'est pas dans cette ville que vous trouverez des beaux costards bien taillés à acheter. Malheureusement pour moi, il s'est très vite retrouvé tâché de sang à force d'enchaîner les bastons. Impossible de ne pas se fritter avec quelqu'un au bout d'une semaine ici. Mais ça m'donne une allure de "bad boy" si on peut dire ça comme ça. Du coup, j'garde ce magnifique costard ensanglanté.

Putain c'est quoi ça ?!

Subitement, une sorte de masse énorme gluante et dégoulinante vole vers moi à toute allure. J'ai pas le temps de l'esquiver. Cette même masse vient s'écraser en plein sur ma gueule, me faisant  tomber avec créant une sorte détonation. La poussière se forme en nuage autour de nous m'empêchant d'respirer correctement. Cette chose m'a pratiquement mis K.O juste en tombant sur moi. Le nuage se dissipe peu à peu et j'arrive à discerner enfin ce qui m'écrase littéralement. C'est un homme, si on peut appeler ça un homme. Un homme gras qui ruisselle par tous ses pores. Ce truc m'dégoûte et j'arrive péniblement à m'dégager de lui.

Une fois debout, j'observe "la bête" me demandant comment elle a pu s'abattre sur moi. Et je me pose d'ailleurs une autre question : est-ce que c'est possible d'être aussi gros ? Bah oui, d'après ce que j'vois. Quoi qu'il en soit je vais pas m'énerver pour ça, il s'est peut-être battu et a malencontreusement atterri sur moi...

ENFLURE !!!

Malheureusement pour lui, je suis pas le genre de gars qui peut garder son calme dans une situation comme celle-ci. J'attends qu'il se soit relevé et je lui décoche un direct en plein dans la caboche le renvoyant au tapis. A cause de lui, j'suis recouvert de transpiration gluante et je pue le rat mort. Mon costard est fini.

Enfant d'catin !

J'aperçois plus loin une sorte de sauvage qui marche à quatre pattes se rapprocher de nous. Lui aussi est sale, le visage recouvert de bandages, les dents acérés, comme prêt à en découdre. Comme on est maintenant les seuls dans cette rue, je suppose que c'est ce fauve qui a balancé cet amas de graisse ignoble sur moi. Je fonds alors sur l'indompté à toute vitesse lui administrant une magnifique beigne dans sa tronche. Ils m'ont mis en rogne ces malpropres.

Vous auriez pas du m'énerver...


Dernière édition par Adam O'Connor le Ven 16 Mai 2014 - 19:34, édité 2 fois
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La Goule était habituée à la chasse en territoire hostile, ayant multiplié les expériences lors de combats avec des proies difficiles, combat durant lesquels ce dernier avait su conserver le dessus grâce à son adresse et à sa fourberie. Mais jamais il n'avait été préparé à s'enfoncer de la sorte dans le corps de l'entité qu'il avait élu pour cible d'assaut.

En poussant un couinement aigu, le monstre réalisa que ses mains avaient littéralement disparu dans la graisse de la proie, et son front vint taper violemment contre le support mou et visqueux que constituait le dos de son adversaire. Les lois de la physique étant absolues, même chez les créatures boueuses et malodorantes, Nazgahl devint cobaye de la règle de l’élasticité et fut subitement propulsé en arrière pour finalement rencontrer le sol, qu'il embrassa longuement sans un mot. Il reprit peu à peu ses esprits, mais ce ne fut pas sans mal.

Allongé sur le ventre, la bête tentait de comprendre par quel moyen son assaut avait pu se terminer de la sorte, et c'est en relevant difficilement la tête qu'il aperçut sa proie bedonnante entrer en collision avec un troisième protagoniste. Un très léger silence s'installa alors que l'inconnu disparut sous l'impressionnant amas de chair, mais cette accalmie prit fin lorsque la victime hurla un juron avant de se dégager violemment à la force du poing.

Nazgahl se dit alors qu'il était bon de reconsidérer le danger que représentait ce lieu et ses habitants. Non pas qu'il soit inapte au combat, cela dit un individu capable d'envoyer valser un homme de ce poids de manière aussi rapide ne faisait pas réellement une proie facile. La Goule se frotta le menton de son index crochu puis, après s'être concertée avec elle-même, admit que la retraite stratégique devenait une option tout à fait envisageable et se releva discrètement.

Mais cette belle hypothèse fut écartée aussi prestement qu'elle avait été votée, lorsque l'homme en costume se décida à contourner l'obèse afin de s'attaquer à la créature masquée. Avec subtilité et courage, cette dernière adopta la fameuse technique défensive dite "du cloporte" et plaça ses bras en croix devant son visage, pour finalement positionner ses genoux malingres contre sa poitrine. Cela ne fut bien entendu pas suffisant, Nazgahl ayant fortement sous-estimé la force de son opposant.

La Goule fit donc connaissance avec un poing, et d'une façon plutôt inconvenante. Sa pauvre garde fut littéralement démolie, et il vola sur plusieurs mètres avant de s'écrouler lamentablement sur une pile de caisses abîmées, qu'il détruisit dans un assourdissant fracas. Une douleur sourde au niveau de la mâchoire lui remit passagèrement les idées en place, et il secoua vivement la tête pour se remettre de l'assaut. Sonné, mais également en rogne, la bête quitta l'amas de bois détruit d'un bond vif, et dévoila ses dents jaunâtres et affûtées dans l'espoir d'intimider les ennemis. Dans les ténèbres, il était roi, et ces imprudents ne tarderaient pas à l'apprendre.

"Night Ssssstalker..."

Un petit rire diabolique s'échappa de sa gorge, et le monstre effectua un saut en arrière pour s'agripper au mur situé derrière lui. De fil en aiguille, il atteignit les hauteurs et disparut dans l'ombre. Son ricanement se perdit en écho, avalé par la noirceur de la nuit. Sa première technique s'était soldée en échec du fait de l'improbable armure grassouillette de sa précédente cible, mais le nouveau-venu ne semblait pas disposer d'une aussi curieuse protection. Les yeux du fauve se rivèrent sur sa proie et il s'extirpa de l'obscurité dans un bond sauvage, tentant de déchirer, griffer et trancher tout ce qu'il croisait sur sa route.

La danse mortelle du chasseur, Night Stalker, sa technique maîtresse. Bondissant de cachettes en cachettes, agrippant tout ce qui passait à sa portée, le monstre espérait bien les prendre de vitesse à défaut de pouvoir les vaincre par la force.
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P*tain ! Alors après la vilaine caresse griffue dans le dos, voilà que le gros sac se retrouvait avec un nouvel énergumène entre les jambes. Meuh nan ! Ce n'est pas ce que vous croyez, 'tention !
En tout cas, celui-ci picote un peu. Sans doute sa tignasse en épi ou sa petite barbiche bien entretenue. Bref, les deux hommes se cognèrent et s'encastrèrent avec une sacrée fougue. Bon d'accord ! Contre leur gré aussi, hein.

_ Ouch ! Éructa Gura, même si sa chute avait été doublement amortie.

Bah oui, bourrelets mous épousant bien la forme d'une musculature de tout-dur, ça donnait un airbarg du plus bel effet, sur le bitume. Ce fut donc l'autre type qui encaissa la plupart des dégâts.

Désormais embourbé dans les méandres de la chair du catcheur disproportionné, l'étranger tenta aussitôt de s'échapper. Et en même, faut le comprendre ! Il partait déjà pour mourir asphyxié, et bientôt en prime il se noierait. Ainsi, non sans mal, il parvint à ses fins, s'éjecta du piège graisseux et écrasant, puis se redressa très vite sur ses deux quilles. Über furax, le gars ! Comme ça, en plus de sa coiffure en stalagmites, maintenant il allait aussi hérissé sérieusement du poil.

_ C'est pas moi, j'ai rien fait ! S'excusa piteusement le goret.

Résultat, le mal étant déjà fait, il se mangea une mandale dans les dents, sans plus attendre.

Gura ne s'était pas encore totalement relevé, lui. Et détail à prendre en considération, l'inconnu bien bâti mesurait également dans les plus de deux mètres. Alors quand on se prenait un coup de poing saupoudré de force et de rage, il y avait des chances ensuite de voir apparaître des petites n'étoiles qui brillent. Sur ce, après déformation de sa tête de joufflu, il plongea brutalement et profondément dans le décor.

_ Humpf ! Hmmm ! Mmm... mmm ! Piailla-t-il pendant qu'il cherchait à se découdre de là.

Le grand balaise aux pecs carrés dédicaça ensuite quelques mots doux à son encontre, puis... il prit la poudre d'escampette ? Comme un lâche ?

En fait, pas du tout ! Lorsque Gura avait enfin de nouveau rejoint le monde réel, debout, gencive enflée mais en pleine possession de ses moyens, il aperçut les premiers indices de tout ce foutoir. Il y avait apparemment une créature des Enfers qui se postait là-bas, cachée dans l'ombre. On ne pouvait que la soutenir dans sa démarche, remarquez ! Vu l'horreur de cette anomalie de la Nature... qui aimerait avoir à fixer ce truc sans nom, plus de dix secondes ? Sans déconner !

_ Ah ouais !? Finit par relancer le Sumo, après s'être fièrement recomposé et mis en position de combat.

Sauf qu'à cause de sa lenteur légendaire, son partenaire sans lendemain, quant à lui, enchaînait déjà librement la bestiole primitive. Puis, chacun son tour, cette dernière riposta à sa manière. En s'évaporant dans le noir... dans un premier temps, du moins.

Gura s'avança alors en marchant vers le seul adversaire qui restait. Mais malgré sa vitesse logiquement trop basse, il avait heureusement sa petite technique pour réparer cette erreur, à l'avenir.

_ Home Sweat Home !

Plongeant ses mains sous ses bras, il se dégota bientôt des mares de transpiration, qu'il n'avait plus qu'à répandre partout, partout, partout. Le plancher, les murs, lui-même, ses fans...
une vraie pluie diluvienne, quoi.

En clair, tôt ou tard, ils finiraient tous par marcher dedans. Et puisqu'une première dose les mouillait déjà, la roue tournerait en faveur du Sumo dans pas longtemps. Tandis que lui glisserait dedans avec aisance, les autres verraient progressivement leurs déplacements ralentir. Une sorte de remise à niveau, on va dire. Mais chut, hein !

Pour l'heure, le Yamakazi agile, furtif et sans-abri s'en donnait à coeur joie de virevoleter ici et là. Encore mieux qu'un trapéziste de cirque, se disait d'ailleurs Gura, avant de se faire savater la chair derechef, sans pouvoir esquiver quoi que ce soit.
Plic ! Ploc ! Les blessures dans son dos furent, de ce fait, ravivées. Donc, si on les additionnait à ces énièmes coups de griffes imminents, Gras Double ressembla vite à une grille loto de l'Euromillions. Enfin...! c'était toujours mieux qu'un costard inondé... et déchiré, mouarf ?

_ Fait ch*er ! Baragouina-t-il, en tombant à genou. Mais vous êtes qui, bordel ?!

Pure mise en scène de théâtre ou non, Gura profitait de gagner du temps. Donc, rien de tel que de tailler le bout de gras. Même si c'était peut-être sans espoir dans un moment pareil ? Dans le pire des cas, il serait servi en pâture contre ses deux chiens... mais justement ! Qu'ils viennent patauger dans la sauce, mouhahaha ! Ils étaient les bienvenus.

Spoiler:
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Après avoir brutalement mangé mon pain, le sauvage disparaît dans l'ombre pendant quelques instants avant de bondir comme un fou partout autour de moi tout en me griffant violemment. Il est bien trop rapide pour que j'arrive à l'intercepter et cette sorte de glu immonde dont m'a recouvert l'accumulation de graisse m'empêche d'effectuer des mouvements fluides. J'me fais donc éraflé de tous les côtés par cette créature sans pouvoir l'arrêter. Le sang commence à couler lentement des griffures et j'essaye tant bien que mal de protéger mon visage en plaçant mes mains devant.

Mes blessures sont légèrement profondes mais nombreuses, augmentant considérablement la douleur. Je me retourne et aperçois le gros énergumène se rapprocher de moi, mais lui aussi est attaqué sans cesse par l'inhumain. Soudain, j'contemple à mes pieds le travail de l'empâté. Le sol, les murs, tout ce qui nous entoure est recouvert de la transpiration collante et répugnante de l'obèse. Je me fais prendre dans ce piège pourtant si banal, j'étais trop concentré sur le fauve.

J'essaye en vain d'enlever cette sorte de gélatine mais elle agrippe entièrement et je reste bloqué là pendant quelques instants en tentant de m'extirper de cette colle. Après avoir enfin réussi à bouger correctement je m'élance fou de rage vers le tas de graisse.

Boom

Je prononce le nom de mon attaque et j'lui adresse donc un front kick tout droit dans ses bourrelets qui forment son torse et il s'envole contre un mur le brisant complètement en formant une petite déflagration. Sa transpiration gluante à quand même ralenti fortement la vitesse et donc la puissance de ma technique mais à cause de son poids important il a quand même réussi à exploser littéralement le mur. Cette sueur est quand même bien efficace, elle ralenti la fluidité de mes mouvements et donc me fait perdre considérablement de la vitesse lors de mes attaques. C'est clair que je suis pas avantagé là. De plus, l'odeur que rejette sa transpiration est ignoble et donne véritablement la nausée.

Je me remets d’aplomb histoire d'être paré pour le combat face au sauvage qui m'a bien amoché il faut le dire. J'examine mon entourage et j'remarque que le corpulent est parvenu à pratiquement tout recouvrir de sa transpiration vomitive. L'endroit est piégé de sueur gluante et se déplacer ici va devenir assez compliqué. Ces deux types ont réussis en plusieurs minutes à me faire sortir de mes gonds. Dominé par la colère et l'impatience j'distingue le féroce animal pris lui aussi dans la colle qui  freine ses mouvements rapides. C'est une occasion en or d'attraper ce fauve. Il est rapide mais sûrement pas très résistant vu son gabarit.

Je me précipite alors vers lui avec vélocité pour ne pas manquer cette opportunité qui s'offre à moi. Une fois arrivé à bonne distance je bondis sur lui, poing en avant histoire de le refroidir définitivement.


Dernière édition par Adam O'Connor le Ven 16 Mai 2014 - 19:34, édité 1 fois
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Le fauve est agile, bien trop agile pour ces deux brutes incapables d'entrevoir ses mouvements. Il le sait, et s'en délecte silencieusement tandis qu'il multiplie les assauts. Ses griffes aiguisées rencontrent peau, chair et parfois cartilage, et cette divine harmonie de craquements et de déchirures éveillent chez la Goule une absolue passion. L'enivrante odeur des sangs mêlés devient si forte qu'au cours d'une retraite rapide, Nazgahl en profite pour suçoter son propre doigt. Délicieux oui, cette altercation se changera bientôt en massacre, puis en festin pour sauvage.

Trop occupé à savourer l'hémoglobine, la bête perd le fil et en oublie l'improbable technique de son adversaire en surpoids. Un peu de transpiration vint couvrir le futur point d'appui de la bête, et cette dernière fut emportée par sa vitesse. Prenant appui sur le mur engluée, elle tenta d'effectuer un dernier saut en direction de l'homme en costume. Mais, désorientée par le support visqueux, elle n'achève jamais cette assaut et se retrouve lamentablement étalée sur le sol après avoir effectué contre son gré une pathétique pirouette.

Face contre terre, solidement accrochée, la bête est prise d'une improbable pulsion après avoir subi ce choc frontal. L'odeur salée de cette transpiration éveille sa curiosité, ainsi la Goule se risque à donner un coup de langue pour y goûter. Mais, même pour ses papilles pourtant habituées aux ordures, la saveur aigre et acide est bien trop forte. En crachant pour exprimer son dégoût, elle n'aperçoit que trop tard le colosse en costard qui s'avance vers elle pour lui refaire une beauté. Levant un index crochu pour suggérer un temps mort, Nazgahl s'exprime alors timidement de sa voix de corbeau égorgé :

"On peut toujours s'arranger non ? Je sssais où trouver des bananes si ça te branche."

Pas très orienté vitamines, son opposant s'élève pour décocher un nouveau coup de poing encore plus dévastateur que le précédent. Un vif coup d’œil permet à Nazgahl d'apprécier le traitement que son agresseur a réservé au katamari vivant, et c'est en déglutissant qu'il reçoit l'assaut en pleine poire. Un instant, il lui sembla que son crâne s'était délogé de son habitacle d'origine, mais la douleur reprit vite le dessus lorsqu'il fut contraint de rencontrer un nouveau mur tout aussi inhospitalier que le premier après un vol plané tout à fait artistique. Le choc est tel que le monstre s'encastre littéralement dans la pierre, ce qui lui coupe instantanément la respiration et le fait suffoquer. Un mince filet de bave s'écoule alors de la gueule de Nazgahl, qui ressemble désormais plus ou moins à une mouche scotchée à une lampe par un bon coup de tapette. Entre deux quintes de toux, il parvient à lancer d'un ton goguenard qui ne convient d'ailleurs absolument pas à sa situation :

"Monsieur, sssi je puis me permettre de m'exprimer en ces termes, vous êtes un odieux connard."

Odieux connard ? Pas la moindre idée de ce que cela peut signifier. Mais Nazgahl sait pertinemment qu'il s'agit d'une insulte plutôt corsée. Pas le temps d'enchaîner sur une seconde joute verbale qu'il est saisi à la gorge par son vis-à-vis, toujours indisposé à faire la paix. Cela peut se comprendre, à en juger par les multiples coupures sanguinolentes qui ornent son visage et ses vêtements, il n'empêche qu'être empoigné de la sorte n'a rien d'une partie de plaisir. Nazgahl réalise alors que dans un instant, son cou pourrait bien lui faire défaut. Davantage par réflexe que par véritable génie, le monstre se met à grogner pour ensuite projeter un crachat au visage du golgoth qui s'apprête à le réduire en bouillie.

Si cela fonctionne, la fameuse retraite redeviendra une hypothèse louable. Mais dans cette position, un peu de salive mélangée à trois gouttelettes de sang risquent de ne pas suffir pour stopper ce char d'assaut à cravate. Advienne que pourra et sauve qui peut ! Les Goules d'abord, les femmes et les morveux ensuite !


Dernière édition par Nazgahl Cradle le Jeu 8 Mai 2014 - 3:11, édité 2 fois
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Alors c'était ça, la vraie baston ? Celle où on tombait sur de vrais durs à cuire, qui faisaient mal, qui faisaient saigner. On était bien loin des clowneries de cirque, se remémora Gura le temps d'un bref souvenir, tandis que ses blessures lui donnaient quelques spasmes, intérieurement. Lui qui voulait justement partir sur Grand Line pour montrer son potentiel, on pouvait dire que c'était quasi chose faite, mais si on en mourait presque à la moindre baffe... ce serait quoi la suite ?

Enfin, pas trop le temps de tergiverser davantage, l'armoire à glace shoota bientôt dans les bourrelets du gros. Et malgré les formes généreuses du Sumo, mélangé à l'inconvenance de la transpiration UHU, Gura ne put que décoller de nouveau dans le décor. Cette fois-ci, ce n'était plus seulement sa tête qui se colla dans le macadam, mais toute sa large personne dans un mur. Au travers, plus précisément. Et pas besoin d'avoir Mac Lesggy comme professeur de mathématiques pour savoir que, la masse et la vitesse faisaient un bon mariage de destruction, dès qu'un accident devait se produire.
Résultat, le catcheur en slip dégomma de la brique sur plusieurs mètres. À l'horizontale comme à la verticale. Par chance, en pénétrant dans cette habitation normalement interdite aux porcins, personne n'y résidait en ce moment-même. Donc, pas de panique, pas de cris... juste une salle à manger vide, selon toute vraissemblance.

_ Même pas mal ! Piailla Gura en se frottant le ventre endolori, plus pour se rassurer de son imposant charisme que pour titiller l'autre vilain baraqué.

Désormais à l'abri de la menace, le mastodonte marqua une pause 'respiration profonde'. Une petite vingtaine de secondes pour se secouer, se dépoussiérer l'épiderme humide, et scanner un peu son nouvel environnement.

Boarf ! À première vue, il y avait bêtement du mobilier classique, quoi. Table, chaises, placards, canapés, de la quincaillerie et divers tableaux agrafés. Néanmoins, dès que le chauve se remit sur pied, il remarqua quand même dans un miroir que sa face baignait toujours dans le chocolat de sa gaufre, achetée précédemment et avant qu'on ne le rétamait au sol.

_ Ah bah voilà ! Conclut-il alors. Ces enf**rés ont faim et m'ont pris pour leur goûter.

Dehors, la bagarre résonnait encore évidemment. Puis tout à coup, on aurait dit qu'il ne s'y passait plus rien. Les deux mecs s'étaient-ils assommés mutuellement ?

Gura éclata alors de rire et leva les bras au ciel, fier d'avoir probablement gagné car il resterait le seul des trois encore debout. Malheureusement, en sortant de sa niche, ce fut pour découvrir que cette grande perche de muscles était en train d'empoigner l'autre vicelard à griffes. Quant à la fameuse bestiole, elle savait parler !?

_ Tant mieux qu'ils soient tous les deux en train de se chamailler dans le même coin, marmonna-t-il. Ça va me faciliter la tâche, pour le coup.

Étonnamment, Gura se mit soudainement à glisser comme une patineuse artistique. La terre ferme était pourtant abîmée, et en prime, il se déplaçait à pieds nus. Mais qu'à cela ne tienne ! Le mec zigzaguait et slalomait gracieusement, en chorégraphiant quelques vrilles insignifiantes... en tout cas, au début.

_ Toupie Booblade !

Car oui, sans prévenir, il accéléra le mouvement et la cadence. Et contrairement à ses rivaux qui n'avaient cessé de s'emberlificoter dans l'huile visqueuse déversée plus tôt, lui, bien au contraire, se sentait comme un poisson dans l'eau.

Ainsi, en un tournemain, le colosse baveux avait parcouru, toute l'arène jusqu'aux deux bouffons restants, et bing ! Atatatatata ! L'attaque du cyclone déploya tout son potentiel. Un tonitruant tourbillon de boobies et de tétons étirés canarda tout ce petit monde avec une extrême violence.
Et comme vous vous en rappelez, vitesse + masse = badaboum de grobill ! Mouais bof, de grosse boule, en fait.

À vrai dire, Gura tournoyait tellement vite, qu'à la fin, il devinait juste que ça tapait dur sur quelque chose ou quelqu'un. En l'occurrence, tout ou n'importe quoi prendrait cher et serait décimé. Oups, peut-être d'autres maisons aussi, en fin de compte ?
Merci qui ? Eh ouais, Bibi ! Avec du bol, une fois le nuage de poussière passé, le Gremlins n'aurait peut-être plus le même terrain de jeu pour se dissimuler dans l'ombre. Ainsi, ne resterait donc plus que l'autre Schwarzy à désavantager une bonne fois pour toutes !

Il ne pouvait en rester qu'un, comme disait l'autre. En théorie, quoi. Déjà que jouer à Supercopter, ça donnait aussi le tournis à son utilisateur, oups. Doucement mais sûrement, c'était peut-être bien là, le pire inconvénient dans un combat de cette envergure.

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Tiens, ça m'étonne que ce sauvage sache parler correctement en fin de compte. Après l'avoir envoyé s'encastrer dans un mur voilà que celui-ci m'insulte en plus, histoire d'en rajouter. Je m'avance, à bout de nerfs, vers lui et l'empoigne au cou en serrant de toutes mes forces. Mes sourcils se froncent et des veines se déploient tout le long de mon bras, prouvant mon énervement. Cet enfoiré m'a insulté ce qui a le don de m'agacer encore plus. C'est pas un petit énergumène comme lui qui va me faire peur. Je broie petit à petit son maigre cou, lève mon poing prêt à lui en décocher un autre. Mais ce maudit me crache une immonde boule de salive mélangée à du sang à cause de ses blessures, en plein visage, m'aveuglant immédiatement.

C'est fourbe et l'odeur d'une bouche mal lavée ressort atrocement de ce mollard infect. Ce glaviot putride me gêne la vue et je suis contrains de lâcher ce petit sauvage en desserrant ma main. Le crachat m'attaque les yeux et me brûle légèrement la rétine. La douleur est impressionnante et je place mes mains devant mon visage avant de reculer de quelques pas. De plus, j'ai complètement oublié cet agglomérat de gras qui revient à la charge en tournoyant littéralement comme une toupie créant une sorte de fouet avec ses bourrelets et ses bouts de graisses qui dépassent afin de nous attaquer avec. Dans l'impossibilité d'esquiver, je me fais prendre dans cette technique. Et je suis fouetté violemment de tous les côtés, aggravant mes blessures déjà existantes.

Je suis totalement humilié. Ce combat n'a pas de sens et n'est pas vraiment sérieux. Je me suis fait cracher au visage pour finalement me faire attaquer par du gras. Ça commence à m'irriter fortement. Pris dans cet assaut sordide, j'essaye de me dégager tant bien que mal, sans cesse attaqué par l'homme-graisse. Je parviens finalement à faire une roulade sur le côté, esquivant la toupie. Malheureusement j'avais oublié ce détail important : la transpiration gluante du sol. Je me retrouve totalement saisi dans cette huile répugnante.

La toupie continue toujours de tourner et commence à se rapprocher de moi avec vigueur. Etant pratiquement bloqué je ne peux esquiver le tas de graisse qui finalement me frappe de plein fouet. Je suis envoyé au tapis, blessé de toutes parts, sur cet amas visqueux. Sa technique est certes impensable mais elle reste pourtant efficace. Je tente de me relever, en vain. Cette colle gluante m'empêche tout bonnement de faire quelconque mouvement rapide. Soudain, comme si c'était pas assez, le sauvage revient lui aussi à la charge en m'administrant des coups de griffes brefs mais vifs. Mes blessures sont maintenant profondes. La douleur est puissante mais j'essaye tant bien que mal de l'oublier par cette rage qui s'empare de moi.

Au bout de plusieurs secondes de galère, j'arrive finalement à me relever, toujours avec cette glu qui me recouvre. Le regard déterminé et brûlant, je me remets d'aplomb pour montrer à mes adversaires que je suis toujours dans la course. Je jaillis sur le petit sauvage et je le bombarde de coups de poings directement dans son plexus pour lui couper la respiration. Légèrement à côté, je remarque que le tas de graisse s'est enfin arrêté et à maintenant un sacré tournis à cause de cette technique improbable. Je bondis également sur lui et lui assène un violent coup de pied en pleine poire. Mon talon s'enfonce promptement dans son visage et je l'envoie bouffer sa sueur au sol.

Cependant, à cause de mes nombreuses écorchures, mes assauts me fatiguent plus vite et je prends quelques secondes pour reprendre mon souffle. Rien n'est encore joué.


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La technique du crachat sournois semble être une idée à retenir. Bien que peu ragoûtante, elle s'avère tout à fait efficace et permet à la Goule de se libérer de l'emprise colossale de son adversaire. Parfait, tout bonnement parfait. Après s'être retrouvée à quatre pattes, cette dernière se retrouve à nouveau plongée dans la colle naturelle que sécrète le second ennemi. Technique stupide car non-comestible, mais néanmoins fonctionnelle et particulièrement agaçante lorsque notre style martial se base sur la vitesse d’exécution.

Après avoir engouffré d'importantes bouffées d'air pour retrouver sa stabilité pulmonaire, la bête envisage de renvoyer les coups au géant costumé. Il tourne alors la tête en direction de la confrontation, un rictus mauvais déchirant son visage bandé, et c'est alors qu'il reçoit un téton en pleine poire. Un téton, ni plus ni moins, mais quel téton ! Violemment baffé par les attributs mammaires disproportionnés du catcheur obèse, Nazgahl reçoit encore quelques assauts avant de comprendre globalement le principe de cette technique.
Modifiant son centre de gravité, la bête s'élance sur le côté pour quitter cette zone minée en un éclair, mais sa trajectoire est altérée par la texture gluante du sol, la faisant chuter lamentablement à quelques mètres de là. Nazgahl, pour exprimer son mécontentement et sa surprise, s'explique donc aussi clairement que sa situation le lui permet.

"Agagagagagouarbeul."

Mine de rien, se faire broyer la gorge et baffer par des seins masculins est tout à fait suffisant pour perdre son latin. S'ensuit donc de pathétiques roulades de la part de la Goule, qui se retrouve affalée sur le dos en position tortue. La tête lui tourne, la nausée lui tiraille l'estomac, et ce dernier met donc un certain temps à reconsidérer les notions du haut et du bas, pour enfin constater que l'attention du sumo se porte sur le perturbateur athlétique. Attention, réellement ? Cela reste à prouver. Le gros humain semble pour ainsi dire n'avoir aucune conscience de sa position, se contentant de tournoyer furieusement pour coller une fessée salée au cravaté de service.

Situation idéale pour resurgir de l'ombre, tel le fameux prédateur que Nazgahl représente. Parlant d'ombre, les ténèbres se sont clairement dispersées depuis tout à l'heure. Avec tout ce remue-ménage, le sauvage ne s'en était pas bien rendu compte, néanmoins le grassouillet était parvenu à jouer le rôle d'un boulet de démolition à échelle humaine, défonçant sans vergogne la majeure partie des bâtiments de la place circulaire. Plus de cachettes signifie plus de Night Stalker, ce qui n'est clairement pas à l'avantage du rôdeur...

Mais le monstre a encore des tours à révéler, malgré la douleur et l'épuisement. Auscultant ses griffes, la créature spectatrice du massacre de la toupie géante profite de ce court instant de répit pour lécher ses doigts meurtris par les assauts répétés. Une fois redressée sur ses quatre pattes, et en pleine possession de ses moyens, Nazgahl effectue une rotation de la nuque pour faire craqueler ses vieux os et murmure, davantage pour se rassurer et effacer la peur de l'échec que pour menacer.

"Je vous détruirai, je passssserai vos dents à la meule, j'arracherai votre esprit de votre corps et ferai bouillir vos yeux. Et puis... et puis je vous dévorerai ! Kikikihihihi..."

Pas des plus agréables, certes, néanmoins vous gagnez un bonus si vous parvenez à découvrir l'origine de cette citation mystérieusement malsaine. Cela étant, un bonus offert par Nazgahl n'a rien d'un véritable bonus, à moins de désirer un collier d'organes ou autre joyeuseté organique de cet ordre...

Mais que voilà ? Mais que voilà donc ? Le golgoth est projeté à terre, ce qui offre à l’infâme bête la chance inouïe de le blesser gravement sans risquer la moindre riposte. Nazgahl piaille, hurle de joie en frappant le sol de ses poings, et se prend les pieds dans la transpiration pour s'étaler par terre. Heureusement, personne ne l'a vu, et il oublie vite cette petite erreur de calcul pour bondir sur l'homme à terre, sans la moindre considération pour une quelconque forme d'éthique.

Prenant un appui plus décent, Nazgahl parvient enfin à réaliser un saut plus ou moins contrôlé et à atterrir à genoux au dessus de l'inconnu costumé. Après lui avoir souri en dévoilant toutes ses belles petites dents jaunes, il plonge son regard d'aliéné dans celui de l'adversaire avant de décharger toute sa haine sur lui à grands coups de griffes. Il n'a envie que de sang, de tripes, de violence et bien entendu d'écrasante victoire.

Sa cible étant bien cuirassée, les ongles ne parviennent à pénétrer la chair et à perforer les organes. Fort dommage, mais trop tard pour continuer, car le plus gras des trois revient à la charge, sans doute sans le vouloir, étant contraint de tournoyer avec une impulsion telle qu'on eut cru qu'il puisse s'enfoncer dans le sol comme une foreuse luisante et malodorante. Ignorant ce qu'il prépare, la bête farouche et surtout prudente s'esquive en un bond furieusement rapide, se stabilisant sans pouvoir se dépêtrer -une fois encore- de la transpiration qui devient sérieusement insupportable.

Aussi improbable que cela puisse paraître, le colosse changé en kebab lance un nouvel assaut à l'encontre de la Goule, venant la cogner si fort et si vite que le petit monstre décolle du sol, lâchant sans le vouloir de légers couinements étouffés à chaque impact. La douleur est forte, bien trop forte pour ses vieux os meurtris qui semblent sur le point de céder. Son esprit lui hurle de se replier, mais la créature est trop affaiblie pour parer les attaques surhumaines et incessantes.

Un peu de chance et beaucoup d'adrénaline -ou l'inverse, dépendant du point de vue- lui permettent néanmoins de s'enfuir une seconde fois. Le boxeur fou abandonne sa cible pour frapper brusquement celui qui se trouve dans son dos. La fenêtre d'action est courte, mais suffisante pour que Nazgahl puisse s'échapper de ce traquenard, plantant ses griffes dans ce qui fut quelques minutes plus tôt, un mur, et qui ne ressemble désormais qu'à un tas de gravas formant vaguement une pyramide. En suffocant et en piaillant, la bête s'affole et parvient à escalader la structure et enfin atterrir dans le salon de la demeure pour se cacher parmi les ruines.

Instantanément, la pression retombe et il parvient à crachouiller les maigres restes de son repas bananier de la veille, maculant le sol d'une pâte peu ragoutante. Suite à quoi, il se laisse glisser mollement contre le mur qui lui sert de dossier, Une paume sur l'estomac, une autre sur le sol, il reprend son souffle. Il souffre atrocement mais évite de geindre pour ne pas attirer l'attention des deux machines à tuer qui continuent l'affrontement.

Qu'on l'oublie, qu'on l'oublie, juste le temps qu'il recouvre des forces...

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Patatra ! Le jugement divin avait été rendu, le tout sans avoir eu à croquer dans le Fruit de Bouddha. Une grosse bedaine et un slip faisait amplement l'affaire. Bon d'accord, il faudrait par la suite réviser un peu plus sa technique du ventilo destructeur, mais pour le moment elle avait pu faire son petit effet.
Oh, trois fois rien, hein ! Juste quelques bâtisses, ça et là, démantelées sans consentement du maire, ni même du chef de chantier. Manquerait plus que la Marine finisse d'ailleurs par s'en mêler un de ses quatre, quand on y pense.

_ Ouaich, ouaich, ouaich ! Se vanta Gura, après sa tornade de malade.

Toujours avec un reste d'environnement flou dans le regard, il titubait en levant les bras à son public absent. Ça lui rappelait l'époque du cirque d'antan, sauf que dorénavant, il avait décidé d'aller de l'avant. Dans la cour des grands, quoi.

Sbaff ! Pourtant, la bottine du boxeur de rue tamponna le fier visage du Sumo... toujours aussi violente, du haut de ses deux mètres et plus. Le concernant, le mec n'avait justement pas besoin de frimer plus. Son honneur ou son égo avait beau avoir été bafoué d'un sacré coup, il préférait apparemment se contenir et continuer de doser le degré précis et nécessaire de puissance.
Qui sait ? Peut-être une pratique qui servait à maîtriser son endurance. Ou une fourberie qui amorcerait bien pire ensuite. Ou le gars ne voulait juste pas se fouler, mouarf.

Résultat, le Bibendum valsa au tapis, et glissa dans sa propre transpiration et les décombres accumulées. Gura ne surfa pas aussi bien qu'auparavant, à vrai dire. À croire que la poussière et autres débris avaient fini par assécher le ring. Oups la boulette alors ! Tout serait donc à refaire, cela signifiait-il ?
Carotte ! De toute façon, le Sumo avait eu son quart d'heure de gloire. Il en avait donc eu pour son argent, en quelque sorte.

Après quoi, ayant loupé la majeure séquence de ce round, à force d'avoir tournoyé trop longuement et trop vite, il essaya tout de même de recoller les morceaux dans le bon ordre. Décor rasé, tension nivelée... ça, c'est fait ! Et visiblement, la moche créature avait décampé ? Puis le tout-dur du biceps avait lui aussi besoin de faire le point ?

_ Fiouuu ! Reprit-il, salement épuisé par l'effort et les nombreux pains. Je crois qu'on peut dire que c'est moi qui ai gagné, hein ? Hein ? Nan ?

Mouais bof, ça va ! On peut rêver aussi !

_ Bon alors, mon grand ? Si on fait bien le compte... cette bestiole semble être le truc qui s'éloigne le plus du genre humain. Après, tu vas sûrement dire que c'est moi en seconde position... tout ça pour te garder la première place, j'parie.

Gura énumérait les différents adversaires sur ses doigts, après s'être mollement réinstallé sur le popotin. Le nabot griffu n'avait toujours pas réapparu, et l'autre devait probablement se morfondre dans son for intérieur, à cause de toutes ces griffes emmagasinées dans la chair et le textile.

_ Alors autant j'ai envie de le réexpédier au zoo, parce que ruiner une gaufre, c'est impardonnable ! Autant toi, tu n'es qu'un dommage collatéral, tu n'as rien souhaité de tout ça... et que si ta compagne ne te voit pas rentrer fissa, elle ira rejoindre son amant.

Ouch ! Vive le tact et la délicatesse, hein ! Mais peut-être que rabaisser de la sorte un tel gabarit, collectionneur d'angles droits et saillants sur tout le corps, n'était pas la meilleure méthode pour faire dans le copinage.

Gura pigea d'ailleurs son erreur d'appréciation un peu tard, et sourit bêtement au lieu de s'excuser. Embarrassé, il se gratta l'arrière du crâne puis se releva. Le mal était sans doute déjà fait, après tout. Alors, l'air de rien, il complimenta dans le vide les différentes lacérations que chacun avait subi depuis tout à l'heure. Du genre, "ah bah tiens, c'est toi qui en as plus que moi... et comme t'as gagné, tu mériterais un trophée pour ça".

_ Sinon, moi c'est Gura, conclut-il gorge râclée, en tendant sa main plus que moite. J'espère que je t'ai pas traumatisé à vie.

Nouvelle pique ou comédie encore ? vraie politesse ou aveu de faiblesse à inscrire sur sa future tombe ?

Peut-être qu'Adam lui en taperait cinq dans la main... voire dans la face. Ou peut-être qu'il l'ignorerait tout simplement, afin de se rediriger plutôt vers la vilaine goule aux intentions meurtrières, car le véritable danger venait bien de cette monstruosité indomptable et sans nom.


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Après l'effort, le réconfort. Si on peut appeler ça du réconfort. Le combat nous a épuisé et nous prenons quelques instants pour nous calmer. Le sauvage est parti dans son coin, à l'abri des regards, on ne sait pas ce qu'il mijote mais ce fourbe pourrait bien revenir à l'attaque à un moment. J'étudie brièvement notre environnement et je constate avec désarroi qu'on est parvenu à détruire quelques bâtiments autour de nous, créant un petit champ de ruines. Heureusement, l'anarchie règne dans cette ville et personne ne viendra nous mettre derrière les barreaux pour ça, c'est certain. La tension retombe un peu après cette violente altercation mais je reste tout de même sur mes gardes, parce que je sais pertinemment que la créature est repartie se cacher et nous observe très probablement. Je prends le temps pour épousseter mes vêtements recouverts de poussière et de sueur visqueuse séchée. Je réajuste ma cravate et nettoie mon visage du sang qui y coule avec ma manche lacérée par les coups de la bête. Des griffures obliques parsèment mon corps et je me rends compte que, ouais, c'est pas vraiment une bonne journée.

Je souffle un bon coup et baisse la tête vers bouboule qui se trouve toujours au sol après le violent coup de pied que je lui ai donné. Puis, je remarque que la transpiration qu'avait répandu l'homme-gras partout autour de nous a bien commencé à sécher. Le terrain redevient peu à peu ordinaire désavantageant maintenant le rassemblement de graisse. Je retrouve la fluidité de mes mouvements et j'esquisse un léger sourire aux coins des lèvres, ravi que la zone ne soit plus en faveur de bouboule.

L'obèse se met alors à palabrer, m'expliquant la situation, histoire de faire un "point". Puis il se met à me rabaisser sans forcément le vouloir, la parole n'est décidément pas un atout pour lui. Mais pourtant ses propos ne me mettent pas hors de moi et ne remontent pas la tension. Je reste impassible et je me mets à réfléchir. Cet empâté n'est pas le principal danger dans ce combat, mais c'est plutôt l'avorton indompté. Je peux donc aisément régler le compte du bouffi après, mais je dois donc d'abord m'occuper du principal concurrent. Cependant, celui-ci s'est éclipsé. Mon seul adversaire pour l'instant est donc l'homme-graisse. Mais s'occuper de son cas maintenant ne serait pas utile et je me fatiguerai pour rien. Néanmoins, il pourrait même me servir à trouver le fauve.

Après avoir réfléchi un moment, je m'élance à toute vitesse vers ce fameux Gura, bondis sur son torse dégoulinant formé de bourrelets et je m'en sers comme trampoline pour m'éjecter dans les airs sur le toit d'un bâtiment proche. De mon olympe je guette les alentours à la recherche de la mystérieuse bête sauvage. Après une bonne minute de chasse infructueuse, je discerne une silhouette étrange de petit monstre sur le même toit que moi, et, sûr de mon coup, je toise la bête qui sort de l'ombre pendant un long moment. Nos deux regards féroces se rencontrent et je serre mes deux poings pour lui montrer que le combat est relancé. Je me jette sur lui dans l'optique de le renverser de tout mon poids. Et un tel gabarit comme le sien ne résistera certainement pas.


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Le monstre doit fuir pour survivre à ce combat qui tourne au vinaigre, cela devient rapidement une certitude absolue. Reprenant un peu de contenance, il se redresse sur ses quatre pattes et se heurte à un meuble par accident en tentant de s'approcher des décombres d'une fenêtre afin d'observer la scène. La petite table bascule, mais Nazgahl dispose encore des réflexes suffisants pour interrompre son inexorable -et bruyante- chute.

La rattrapant à bout de griffes, il la repose dans sa position initiale en soupirant de soulagement, avant de boitiller lentement jusqu'à son point d'observation. Laissant son museau dépasser depuis l'orifice, il se concentre sur sa respiration afin de la limiter au strict minimum, évitant ainsi d'être repéré par les deux individus qui s'affrontent. Enfin, qui s'affrontaient en vérité, puisque le maître du gras et de la voltige semble avoir décidé d'interrompre les hostilités pour discutailler.

Très étrange rituel, du point de vue de Nazgahl. Incapable de comprendre ce genre de mécanique sociale, il lui semble difficile de conceptualiser l'idée qu'un duel puisse être arrêté sous prétexte que l'un des deux gladiateurs décide de taper la bavette au second. Passant sur ce genre de détails insignifiants, la créature abjecte se penche alors sur les dires de ses fameux adversaires, et il réalise alors que les nouvelles ne sont pas bonnes.

Non contents de l'avoir amoché à ce point, le goliath et le sumo décident, ou du moins tentent de s'accorder sur une alliance temporaire visant à passer à tabac la Goule. Ca ne sent pas bon, pas du tout, aussi l'animal choisit de s'éclipser avec toute la discrétion dont il peut faire preuve. Escaladant à nouveau les gravas en passant de l'autre côté des ruines, il échappe aux yeux de ses futurs poursuivants et parvient à atteindre le sommet à force de galipettes. De là, il bondit sur un support plus stable situé à deux mètres de là, et la douleur qu'il ressent à l'atterrissage lui remémore l'état piteux dans lequel il se trouve actuellement. Se préparant à fuir, il distingue derrière lui un son d'impact bien particulier...

Se retournant en tremblant d'effroi, Nazgahl se retrouve alors nez à nez avec le sympathique boxeur maculé de sang, qui semble tout à fait indisposé à discuter calmement de la situation afin de trouver un arrangement quelconque. De toute façon, le seul dédommagement que la Goule puisse lui apporter se résume aisément, sa fortune se composant d'un pantalon, de canettes vides accumulées au fin-fond des égouts de Shell Town pour d'obscurs motifs, ainsi que trois malheureuses bananes cachées dans une caisse en bois. Inutile donc de tergiverser, il est temps pour le fauve de se focaliser sur l'éventuel assassinat de l'athlète, la fuite étant une hypothèse encore moins envisageable que la confrontation en vue de son état déplorable...

Déjà la brute se jette sur lui, et c'est au prix d'un effort alimenté par l'angoisse que Nazgahl parvient à esquiver l'assaut pour bondir verticalement, retombant par la même occasion sur les épaules de son opposant. Une position adéquate pour le petit tour auquel il compte il se livrer, après avoir sauvagement planté les ongles de ses pieds dans le torse de son ennemi. La Goule grogne, siffle, tandis que le combattant se débat pour échapper au parasite niché sur son dos. Afin de préserver son équilibre, Nazgahl pose une main sur le visage de son ennemi, lui masquant la vue et troublant ses sens tandis qu'il lui administre de violents coups de poing sur le haut du crâne.

Adam titube dans toutes les directions, levant les bras en l'air pour broyer entre ses doigts le frêle corps de la créature, mais cette dernière parvient à éviter la poigne de fer, du moins pour un certain temps. Les deux étrangers se rapprochent de la bordure du toit lentement mais sûrement, et après avoir tourné dans tous les sens à l'aveugle, le boxeur semble avoir perdu le sens de l'orientation. Il croit alors poser son pied sur du béton, mais c'est le vide qui va l'accueillir. La Goule sait ce qui se trame, aussi elle éclate de rire tandis qu'il continue de marteler la caboche de son petit poing bleui.

Nazgahl exulte, s'apprêtant à se propulser en arrière pour ne pas avoir à accompagner l'autre taureau enragé dans sa chute. Et c'est alors qu'au creux de sa paume toujours pressée sur le faciès du criminel, la chose sent la bouche de son ennemi se déformer en un sourire, ce qui n'est pas une bonne chose. Vif comme l'éclair, l'homme au costume saisit le petit monstre qui le surplombe par un bras, et effectue un pas en arrière pour finalement arracher la monstruosité à son dos blessé, la projetant dans le vide à sa place par la même occasion.

Le monstre tombe. Aussi lamentablement et misérablement qu'une Goule momifiée, puante et blessée peut tomber, c'est à dire vraiment lamentablement et misérablement. Loin d'être indifférent à cet état de fait, la créature pousse un cri de pucelle avant de rencontrer le sol une énième fois, dans un fracas qui ne laisse présager que le pire. Et encore il a de la chance, car ce brusque retournement de situation ne se terminera pas par un bain de lave en fusion, et pis de toute façon Nazgahl n'a pas de quoi se payer un anneau alors il n'y a pas de raison. Mais nous nous éloignons du sujet, alors recentrons-nous sur les obèses, les bestioles et les... mecs musclés et franchement antipathiques.

Il tombe donc, et rien ne vient le sauver. C'est ainsi qu'il s'écrase sur le dos, lâchant un râle de souffrance résigné tandis que ses petits doigts griffus se contractent et se décontractent frénétiquement, la douleur allant jusqu'à titiller ses nerfs à tel point qu'il en perd le contrôle de son être. Face au sumo qui le surplombe de tout son gras, Nazgahl laisse son unique pupille visible se perdre dans le ciel étoilé. Entre deux quintes de toux, il parvient à articuler :

"On... On dirait pas comme ça, mais je suis tr-très riche et... je peux vous donner du poisson en échange de ma libération inconditionnelle et-et immédiate."

Belle prestation, belle prestation. Nazgahl témoigne d'une volonté de survie absolue et tout à fait louable, cela dit son petit manège risque de ne pas s'avérer suffisant pour se tirer des pattounes potelées de son vis-à-vis. Las Camp ? Une ville où même les Goules laissent leur peau, c'est dire.
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En y repensant, cette Goule aurait pu faire un malheur dans un cirque. Euh... bah déjà avec ses griffes, elle aurait pu couper des fruits ou des planches... Mouais bof, ou égorger les autres animaux. Bref, mauvaise idée, en fait.
Gura avait envisagé ce scénario, le temps d'une fraction de seconde, pendant sa réflexion. Face à lui, le grand et muet Adam terminait sa pauvre et petite toilette au milieu des ruines. Ça lui laissait sans doute aussi le temps de s'interroger sur ses prochaines manoeuvres en solitaire.

Là, le Sumo vit une nouvelle lumière s'allumer dans son esprit. Il se disait que si son interlocuteur ne l'ouvrait jamais, c'était peut-être parce qu'il avait perdu sa voix ou sa langue d'une façon ou d'une autre... la pire étant celle où la petite gargouille lui aurait peut-être dessiné un sourire kabyle en travers de... de... de ? La pomme d'Adam, bien entendu ! (cymbale).

_ Ça t'écorcherait la bûûûche de me...?

Marcher dessus ?

En effet, le grand balaise n'avait trouvé rien de mieux que d'utiliser l'énorme bedaine du gros, afin de se faire propulser très haut vers le ciel. Stupéfaction au rendez-vous, Gura se raidit pour l'occasion. Ce qui permit à l'autre géant de ne pas rester embourbé dans les abysses de la graisse infernale.
Puis, retour à la réalité, le Sumo tira la grimace. Désormais, il avait une belle empreinte de semelle sur le nombril et alentour. Voilà donc ce qui arrivait aux gens qui essayaient de taper la causette avec cet homme. Bah p*tain, c'est pas du luxe !

_ Reviens Léon ! J'ai les mêmes à la...

Ouais mais non ! Adam avait apparemment trouvé sa propre maison, son propre perchoir. Et à vrai dire, les raviolis, il devait s'en foutre grave dans la foulée. Temporaire alliance ou pas, le géant avait logiquement pigé que la créature serait et resterait la priorité à anéantir.

Et puis, un costard qu'on déchire, c'est foutu. Par contre, un costard qu'on mouille, -et ce, même dégueulassement- ça peut toujours se laver en machine plus tard.
Ceci expliquant cela, ce devait probablement être pour cette raison que Gura pouvait encore s'inscrire dans la case des gentils adversaires. Hein que c'est meugnon tout plein ?

Sur ce, la baston au dernier étage avait sérieusement repris entre les deux autres hommes. Enfin, l'un plus que l 'autre. Quant à lui, au rez-de-chaussée, le Sumo avait beau mesurer deux mètres vingt et avoir détruit quelques résidences, il ne distinguait pas clairement ce qu'il se tramait dans les hauteurs... si ce n'est par déduction, que l'un devait griffer, et l'autre devait cogner.
Quand tout à coup, la bestiole sauvage vint s'écrabouiller dans le sol, aux pieds de Gura, pouf ! Comme ça, servie sur un plateau sans même avoir eu à demander la carte des menus.

_ Merci mec ! Plaisanta le chauve, d'un signe de la main vers le toit.

Étonnamment, la Goule devait penser que le gros ne pouvait pas se soucier de son cas, car son imposant bidon lui boucherait trop la vision ? Et bien elle n'avait pas tout à fait tort. Néanmoins, Gura était surtout en train de réfléchir à une nouvelle opération "un acheté, un gratuit". Mais pour cela, il fallait d'abord faire un saut dans l'arrière-boutique.

Ce fut pourquoi, se laissant tomber sur ses grosses fesses, le Sumo invoqua sa technique du Kamik'Ass. Un bond qui lui permettait justement de décoller dans les airs. Puis arrivé au niveau du dernier combattant restant, il enchaîna avec sa variante du Home Sweat Home. Celle qui consistait, primo, à se défaire de sa ceinture en tissu. Puis, comme la liane improvisée se trouvait mouillée comme un torchon de vaisselle, sans compter les effets de la transpiration Velcro, il y avait des chances pour que cette toute nouvelle arme agisse pareil à un fouet.

Moralité, après avoir enroulé un quelconque membre musclé d'Adam, il n'y avait ensuite plus qu'à attendre que la gravité fasse le reste. Exactement ! Gura ferait tout pour "fouetter" sa proie d'un unique coup, un peu avant le crash final.
Ainsi, lors de l'ultime déflagration, un premier cratère se dessinerait au moment où le coach sportif de chez Gym Direct irait caliner fougueusement la jolie frimousse de Bête de Foire. Et bien sûr, pour refermer la marche, on pouvait toujours compter sur la collision d'une gigantesque et pleine lune en couche-culotte !
Emballé, c'est pesé, ne disait-on pas ?

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Spoiler:
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Mon plaquage n’a pas vraiment fonctionné comme je le voulais. Le petit sauvage aux griffes acérées a réussi à esquiver mon assaut en bondissant, et voilà qu’il se retrouve perché sur mes épaules à me cacher le visage de ses minuscules mains sales. J’essaye tant bien que mal de dégager cet énergumène de mon dos mais celui-ci reste pourtant bien accroché après avoir planté violemment ses griffes dans mon torse. Je titube tel un alcoolique, cherchant toujours à extirper cette satanée bestiole de moi. La petite créature jubile et s’amuse sur mon dos, cette situation lui est favorable et elle s’en réjouit. Ce petit jeu commence sérieusement à m’exaspérer. Entendre ses petits rires sauvages grincer à mes oreilles m’irrite profondément.

Je sens tout à coup le vide sous mon pied et je comprends qu’on est maintenant au bord du toit, proche de la chute. La bête se détache peu à peu de moi, toujours souriante et fière de son petit numéro. Mais pourtant, une opportunité s’offre à moi. Je réussis alors à saisir brusquement le bras frêle de la créature sauvage et je la propulse de toutes mes forces dans le vide rejoindre le tas de graisse. Victorieux, je m’avance légèrement pour admirer l’animal indompté s’écraser pitoyablement sur le sol. Ses os s’abattent violemment laissant échapper un craquement. Le parasite couine et relâche un râle de douleur extrême.

Je me redresse le sourire suspendu aux lèvres, après avoir apprécié la délicieuse chute du monstre. Celui-ci a maintenant les os broyés par cette cascade et le combat ne devrait pas être compliqué à terminer. La bestiole se retrouve désormais en compagnie de l’obèse qui me remercie brièvement de lui avoir envoyé le petit sauvage. Le monstre étant parfaitement maîtrisé après cette chute d’une sacré hauteur, il ne reste donc plus que Gura qui n’est pas vraiment le plus fort de nous trois. Je vais donc me faire un plaisir d’écraser férocement sa graisse à coups de poings histoire de l’envoyer rejoindre ses ancêtres.

Ce combat est certes loufoque, mais il se soldera par ma victoire, c’est certain. Ce n’est pas un homme aussi gros que lui qui pourrait éventuellement me vaincre. Je reprends peu à peu mon souffle, toujours aussi content de mon renversement de situation contre la goule. Mais soudain, j’aperçois Gura bondir à son tour dans les airs avec une sorte de ceinture en tissu inondée par sa transpiration gluante et visqueuse. Il déploie celle-ci en ma direction, venant m’entourer le bras avant de me projeter également dans les airs avec lui.

Putaaaain !

Je me retrouve donc nez à nez avec Gura, en pleine chute libre. Celui-ci se met alors à me fouetter de toutes ses forces avec sa ceinture recouverte de sueur. Rien ne peut me venir en aide dans cette situation-là et je me contente d’injurier le corpulent. Et puis ce qui devait arriver arriva et je m’écrase violemment et sèchement sur l’autre bestiole qui pousse un cri de douleur. Je suis littéralement sonné et voilà que Gura vient à son tour s’écraser sur nous deux. Malheur. Une puissante déflagration se créer, le sol se craquelle et se brise complètement sous le poids de l’homme-graisse. Nous nous enfonçons sous terre, incapables d’effectuer quelconque mouvement.

Les chocs sont redoutables et finalement, nous atteignons les égouts de Las Camp qui stoppent notre chute. Accompagnés des deux autres énergumènes, je reprends peu à peu mes esprits. Le visage en sang, la vue floue, j’essaye de discerner l’endroit. Je n’ai même plus la force de crier mais la douleur est bel et bien présente. Mes quelques forces restantes me reviennent peu à peu et celle-ci me permettent de me redresser péniblement. J’arrive à distinguer difficilement l’endroit où nous nous trouvons. Il fait sombre, une odeur nauséabonde m’attaque et mes pieds s’enfoncent dans une eau boueuse verdâtre.

Mes vêtements sont en lambeaux, ma peau est râpée de toutes parts et je ressens une puissante douleur au niveau du torse. Les secousses ont été brutales et j’ai du mal à reprendre pleinement conscience. Mes deux rivaux, eux aussi, commencent à se redresser lentement. Gura a l’air d’avoir subi un choc moins important que nous, d’un parce que ça graisse amortie bien, deux parce qu’il était au-dessus de nous. Le sauvage est bien de nous trois la personne qui a le plus souffert. Et son petit gabarit n’arrange pas les choses.

Après quelques minutes de souffrance, j’ai repris complètement mes esprits et je suis prêt à reprendre ce combat. Abandonner n’est pas vraiment dans mes cordes. Je me relève, titube un peu et me met en garde. Mes deux compères se relèvent à leur tour, mais la goule plus difficilement que l’homme-graisse. Je profite donc de l’état du petit sauvage pour plonger sur lui en lui administrant une magnifique corde-à-linge. Il part directement avaler cette eau visqueuse au sol. Malgré mes forces restantes, je mets du temps pour me redresser et me retourner vers Gura. Lui aussi ne perd rien pour attendre.

Mais soudain, de manière inattendue, la créature que j’ai envoyé au tapis me bondit sur le dos de toutes ses forces, me fait dégringoler et en profite pour m’asséner un coup de griffe rapide au visage. J’empoigne avec vivacité sa frêle jambe et je le balaye en ramenant mon bras vers moi. La bête s’écrase tête la première contre le sol et pousse un léger cri de pucelle en chaleur.

J’ai pas dit mon dernier mot.


Dernière édition par Adam O'Connor le Ven 16 Mai 2014 - 19:32, édité 1 fois
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L'impact fut aussi brutal que ce à quoi la bête s'était attendue, et lorsqu'il rencontra le corps de l'athlète qui s'abattit violemment sur ses os fatigués, ce ne fut pas que son être qui se brisa, mais également le sol qui le portait. Comme si ce traitement ne s'avérait pas amplement suffisant, le combattant en surpoids s'écroula sur eux, et la puissance déployée par la chute créa une onde de choc si dévastatrice qu'ils traversèrent les pavés tous ensemble dans une chute totalement incontrôlée. Nazgahl en dessous, surplombé de près par le boxeur, le sandwich à la testostérone sauce sang humain se terminant bien évidemment par Gura.

Broyé sous ce qui lui semblait être deux tonnes de muscles et de graisse, le vil combattant se retrouva partiellement immergé, et mit un certain temps à interpréter sa position et les risques encourus par cette bataille en eaux trouble. Eaux trouble ? Cette odeur si familière de déchet en putréfaction, de liquide gluant, il était chez lui ! Visiblement, de nombreuses civilisations humaines comptaient en leur sein de sinueuses galeries souterraines bordées de ténèbres. Un terrain de jeu parfait pour le fauve qu'était Nazgahl, même si ce dernier ressemblait davantage à une chipolata passée au rouleau compresseur qu'à une entité bestiale...

Le monstre se sent hautement affaibli, et il n'y a désormais que l'adrénaline pour lui permettre de tenir debout après tant d'efforts. Chétif, il se redresse sur ses pattes arrières en laissant ses bras épuisés pendre mollement devant lui, et c'est cet instant qu'Hulk Hogan choisit pour lui administrer un magnifique assaut frontal, le réduisant au silence et l'envoyant se perdre dans l'obscurité aquatique. Le choc est néanmoins suffisant pour lui remettre les yeux en face des trous, et c'est en rampant que la chose s'approche de sa cible dont elle distingue passablement les pieds. Les achever et fuir, cela devient une priorité absolue...

Il est en terrain connu, il évolue dans l'ombre, il n'y a pas de raison qu'il ne retrouve pas l'avantage aussi aisément qu'il l'a perdu. Profitant de sa dissimulation, il surgit des méandres de l'eau sale pour bondir sur Adam, profitant de son agilité naturelle pour le retourner sur lui-même lors de sa chute, et lui administrant un coup de griffe rageur au niveau de son faciès bourru.

"Prends-ça, sssssale rat !"

Au tour du boxeur, qui ne tarde pas à reprendre le flambeau et à lui piquer la vedette en l'agrippant par la jambe. Dérapant avec panique dans une série de clapotis, le monstre perd emprise sur le sol et se retrouve à voler une fois encore, se faisant retourner en l'air tout en hurlant de déplaisir, avant de s'éclater au sol dans un abject claquement de mâchoire. Les bandelettes trempées et mal entretenues se desserrent, dévoilant partiellement un visage aux traits juvéniles, ainsi qu'une chevelure brune et collante de crasse, à moins qu'il ne s'agisse d'autre chose, cela ressemble à du pelage... Son nez, invisible auparavant, se devine petit à petit, lui faisant perdre en animalité par la même occasion. D'un bond, la créature couine et retourne se cacher dans l'eau, se faufilant entre les cuisses de Gura puis d'Adam en vitesse, devenant serpent de mer vorace l'espace d'une poignée de secondes.

S'arrangeant pour aligner les deux combattants sur sa trajectoire de saut, il se cambre et prépare une Track dont ils se souviendront, à une variante près cela dit. Bondissant dans le dos d'Adam, le lutin enragé s'agrippe au crâne du boxeur, l'embarquant avec lui dans son saut grâce à l'élan et la force de sa technique. A mi-distance, il projette violemment le corps de son projectile humain en direction du catcheur. S'il n'est pas rattrapé par ce dernier, c'est un impact très violent qui s'en suivra... L'alliance des guerriers est-elle véritable, ou ne s'agit-il que d'un sursis ? Nazgahl n'en sait rien, et le vérifie par cette occasion.

Effectuant une dernière pirouette pour se stabiliser, la bestiole disparaît à nouveau dans l'eau avant de s'échapper, usant de ses griffes pour se tirer de ce mauvais pas. Hors de portée, Nazgahl s'accroche aux murs à l'aide de ses pattes pour ensuite grimper jusqu'au plafond, évoluant discrètement la tête à l'envers pour surplomber les inconnus. Patience, il est bientôt temps d'en finir.

La chose a encore plus d'un tour dans son sac.


Dernière édition par Nazgahl Cradle le Jeu 15 Mai 2014 - 2:33, édité 4 fois
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On avait quand même envie de se dire "mais Gura ! Qu'est-ce que tu fous ?". C'est vrai quoi ! Le mec avait su plus ou moins trouver la technique pour se mettre à niveau, surtout face à deux inconditionnels de la castagne. L'un par sa force brute, et l'autre par sa sauvagerie animale.
Mais voilà qu'il avait bousillé les bâtisses alentour, rendant ainsi inopérant les effets de ralentissement dûs à sa transpiration. Bon d'accord, d'un autre côté, la Goule n'avait désormais plus accès à ses parois et autres murs d'escalade.

Et après, quoi ? Comme si loger de force des adversaires redoutables dans les sous-sols allaient régler la question ? Oui et non, en fait ! Quand on y pense, est-ce qu'un grand costaud serait dorénavant libre de ses mouvements, dans un espace si confiné ? En tout cas, la petite bestiole retrouvait en quelque sorte ses repères, elle ! Mais sérieusement déglinguée du squelette, 'tention.
Bref, le Sumo ne faisait pas les choses à moitié, non mais !
Spoiler:
Sur ce, retour à l'instant T. Gura et sa clique terminèrent donc d'atomiser quelques profondeurs avant d'atterrir violemment dans des couloirs puants, étroits, sombres et humides. En raccourci, des égoûts.

_ Beurk ! Pesta le gros pour la forme, avant de toussoter dans la poussière et la caillasse accumulées.

Après un rapide brouillard, chacun se remettait doucement mais sûrement sur ses jambes. Tout le monde était méconnaissable, pour l'occasion. Heureusement, les carrures de chacun étant ce qu'elles sont, il y avait toujours au moins ça pour les différencier.

_ Pouah, ça pue ici ! Ah non mince, ça c'est moi.

Tout de même le mot pour rire ? On se rassurait avec les moyens du bord, le temps de se rafistoler rapidos. Déjà que les deux autres zouaves repartirent bientôt dans une salve toute fraîche, tandis que Gura, lui, resterait sans doute le plus trainard des trois, au vu de sa condition physique notamment.

Ainsi, le petit monstre ne tarda pas à valser parce que le bodybuildé Adam cogna sec. Cependant, le monstre regagna énergie et espoir à sa manière, du fait que les endroits obscurs et sournois comme ici devaient lui émoustiller autant l'entrejambe, que son esprit vif et ses griffes acérées. Ahem ahem !
Pour preuve, on ne put seulement le distinguer qu'avec parcimonie. Ce fennec avait presque la faculté de se téléporter, si on n'y voyait pas suffisamment clair dans son jeu de cachettes et de cachoteries.

_ Petit, petit, petit ! Tenta même de chantonner le catcheur, histoire d'amadouer le singe rusé et pratiquement insaisissable.

Manque de bol, Gura découvrit bientôt que dans cet espace vital si maigre pour ses deux hanches, il frottait plus les murs qu'autre chose. Il déglutit alors, se demandant bien comment il ferait pour se bouger le c*l dans un avenir proche.

Phoque ! S'il tourbillonnait, adieu l'efficacité d'un choc brutal des boobs. S'il décollait, il se coincerait certainement la tête au plafond un peu trop "bas", comparé à sa taille déjà imposante. De plus, à quoi bon asperger son environnement à la sueur, si tout le monde baignait déjà dans une mare crade aux canards ?
À moins que... si le grand boxeur de rue venait à être projeté, semblable à un obus de canon de la Marine, direction la bedaine d'un giga-grassouillet, une technique de corps-à-corps pouvait encore apparaître comme ultime recours !

_ Hot Dog ! Décida-t-il alors sur le vif.

Malgré l'étonnante fougue du petit sauvageon, le Sumo encaissa la vilaine charge dans les tripes. Il recula d'ailleurs de quelques pas pour ne pas tomber à la renverse, tout en s'accrochant au décor proche.

Puis, si tout s'était réalisé correctement dans le feu d'action, Gura n'avait plus qu'à serrer la tête du grand baraqué entre sa mise en plis gargantuesque. Ainsi, quelques pressions plus tard, le visage d'Adam ressortirait logiquement en confiture, le crâne compressé, et pourquoi pas une migraine à la clé.
Bon d'accord ! C'était beau de rêver face à du colosse de sa trempe, et celui-ci aurait tôt fait s'extirper, voire même de soulever le gros obstacle sans trop de bobos. Grand max, la pire des humiliations pourrait bien n'être juste qu'une coiffure aplatie.

À la dernière seconde alors, le Sumo se laissa choir sur son châssis. Il avait cru mater que la Goule se tournait les pouces au sommet. Ainsi, mixé à du maladroit Kamik'Ass, il tenta de rebondir par saccades. Lui allongé, avec l'autre grand dadet perpendiculaire, et bouing ! Bouing ! Bouing ! Si la technique foireuse était bien calculée, Adam irait baffer le toit en pierre et la bestiole grâce à ses talons.

_ Mais non ! À gauche, j'ai dit ! Arf... un peu plus à droite, en fait !

Et ainsi de suite jusqu'à ce que ça touche... ou pas. Laule.

/hrp: vala, comme prévu, c'est le moment où j'vais l'avoir dans l'os. Donc je tente une connerie avec Adam, pour piétiner Nazgahl en l'air, huhu... mais sinon, à part lubrifier les tunnels d'ici là en nageant peut-être le crawl... ^^'
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Le monstre ne comprit pas immédiatement ce qui allait suivre, aussi il ne put anticiper l'assaut le plus improbable de cette altercation. Le boxeur, bloqué dans les trente couches de graisse qui composaient le corps du troisième combattant, fut utilisé par le sumo comme un fléau. Bondissant sur son gigantesque derrière, le colosse à ressort usait du corps d'Adam pour frapper la Goule. Nazgahl reçut un coup de pied en plein visage, puis un autre et ramena alors ses mains devant son visage pour parer ce qui suivrait. Mais bien évidemment, ses griffes n'étaient donc plus plantées dans la pierre.

Il fut lancé contre son gré dans une inexorable chute, couinant comme jamais tandis qu'il quittait la stabilité du plafond de ce cloaque immonde. Nazgahl tombait, aussi lamentablement qu'il était tombé la fois précédente, et celle d'avant... Et pis celle d'avant aussi. S'écrasant dans l'eau dans un éclaboussement bruyant, sa tête rencontre brusquement le sol et il relâcha le peu d'air que ses poumons avaient pu accumuler avant qu'il n'atteigne les eaux usées. Il était littéralement en train de se noyer dans les déchets aquatiques, aussi il bondit tout en inspirant pour reprendre son souffle.

Son premier réflexe fut de saisir à pleine main le pied du lutteur en costume, l'extirpant des bourrelets pour finalement le faire passer au dessus de sa tête. Dans un élan aussi rageur que puissant, il concentra toute sa force pour expédier le malotru au sol, lui éclatant le crâne contre la roche humide. Le choc avait dû s'avérer bien rude, car son ennemi ne bougeait plus d'un pouce, trempé et blessé. Nazgahl ne put retenir un petit ricanement poussif, un rire jaune exprimant tout son agacement. Ce combat ne lui plaisait plus du tout, mais au moins il avait finalement mis un terme aux coups violents et répétés du frappeur à cravate.

Réalisant subitement que l'obèse se trouvait toujours derrière lui, Nazgahl se retourna lentement et s'accroupit dans l'eau, ne laissant que son abject visage dépasser de la surface trouble et sombre. Ses yeux luisaient dans l'obscurité et, de son effrayante voix rendue caverneuse après toutes ces péripéties, il entreprit de s'exprimer.

"On fait un échange ? Je te donne la cravate du monsieur, et tu me laisses tranquille."

Certes, sa proposition était aussi incongrue que peu alléchante. Mais c'était tout ce qu'il avait à offrir à son adversaire, n'étant plus vraiment d'attaque pour redémarrer une bagarre de lion. D'autant plus que malgré son aspect physique peu avantageux, le combattant en surpoids se révélait finalement être le plus costaud des trois, à en juger par sa force destructrice et ses attaques perfides.

Que faire alors ? Rien. Nazgahl sortit de l'eau lentement et, dans une improbable manœuvre tribale, il se roula sur le dos, les quatre fers en l'air. Il fallait comprendre par là qu'il se soumettait à son opposant, indiquant par la même occasion la supériorité de ce dernier. Il se surprit à tenter d'avoir l'air mignon et charmeur, ce qui ne lui allait pas du tout. Déjà qu'il était sacrément laid en temps normal, il le devenait d'autant plus lorsqu'il était maculé de sang, de boue et de sable...

Croisons les griffes.
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Qui l'eut cru ? Certainement pas Adam parce qu'il comatait sérieusement, le bougre. Gura, oui, puisqu'il en avait quand même eu l'idée. Mais certainement pas l'autre Gremlins dissimulé dans les hauteurs des égoûts. La preuve, ce dernier ne tarda pas à se faire prendre au dépourvu par ce stratagème des plus ridicules pourtant.
Crak ! Boum ! Une paire de coups de pied dans le nez plus tard, et le petit monstre partait pour s'étaler sur la terre ferme. Enfin, en tout cas, ce n'était pas un petit bassin d'eau vaseuse qui l'amortirait suffisamment.

_ Yes ! Jubila le gros, lorsque son adversaire plongea piteusement dans le marais.

Puis, tout s'enchaîna très vite. La Goule jaillit de nouveau hors de la flotte, en train de s'étouffer. Et la seconde suivante, il propulsait déjà Adam dans le décor. Assez violemment, dirait-on. Surtout après avoir entendu le bruit quand le crâne de la victime s'explosa sur le sol dur.

Qu'à cela ne tienne ! La bestiole n'avait sans doute pas tort, dans le fond. Bah oui ! Que ce serait-il passait sinon ensuite, une fois le grand balaise libéré des bourrelets ? Exact ! Il aurait pu glisser jusque dans le slip du gros tas de graisse. Et là... cauchemar à vie ! Ahem, ou encore se faire piétiner malencontreusement.

Alors d'accord, la carrure de l'autre armoire à glace parlait d'elle-même... mais qu'une chose maigrichonne sache le soulever avec tant de vigueur, moi je dis respect !
Gura décida donc se ressaisir aussitôt, car si un ennemi finissait dans le coma, un autre pouvait toujours le remplacer. La preuve en fut dès que Nazgahl pivota pour refaire face au catcheur. Sa première initiative consistait à ne faire plus qu'un avec l'eau moisie des égoûts, tel un crocodile en train de surveiller sa proie, tout en ne dépassant uniquement que ses yeux à la surface.

_ Grrr ! T'en veux encore, c'est ça ? Tu aimes les pieds dans la figure apparemment.

Gura plaisanta, même si la partie de cache-cache au milieu de l'obscurité commençait à le gonfler. Façon de parler, hein... son tour de taille avait déjà atteint son apogée pour le moment.

_ Keeuuaah ? Reprit-il, tout à coup l'air perdu.

L'autre immondice avait, semble-t-il, opté pour un drôle de numéro. Faire des bubulles en s'exprimant, d'une part. Et refiler un bout de cravate, d'autre part. Elle conclut ses négociations à la mords-moi-le-noeud avec quelques mouvements sur le dos, un peu comme si elle attendait sa caresse ou je-ne-sais-quoi.
Que fallait-il en déduire ? Que cette créature préférait qu'on la fouette avec une cravate plutôt qu'avec une technique de boobies virevoletants ? Mouais bof...

En tout cas, Gura fut surpris mais pas autant qu'on aurait pu l'imaginer. Au contraire, à l'époque, les animaux dans son cirque profitaient aussi parfois de ce genre de tendresse avec leurs maîtres. Et dans un autre registre, le Sumo lui-même y avait déjà eu droit quand il devint très large et très lourd, à ses débuts. Même plus foutu de se relever tout seul comme un grand, l'abruti ! Alors il devait également gigoter de la sorte pour espérer s'en sortir. En amadouant quelqu'un, en l'occurrence.

_ Dois-je te rappeler que c'est grâce à tes conneries si on en est arrivés là ? J'peux comprendre que tu t'inquiètes si je mange trop gras, trop sucré, trop salé... mais j'fais ce que j'veux, m*rde !

Bon d'accord, Gura exagérait un chouia. Cependant, il ressentait ce besoin de replacer l'ordre des choses dans leur contexte d'origine. Et tout accusait la bête sauvage, qui avait d'abord cherché à griffouiller dans la chair fraiche d'un obèse, rappelons-le.

Finalement, le gros réfléchit une dernière fois. Peut-être que dans le language primitif, ça signifiait "un cadeau en guise de pardon" ? Encore que, venant d'un primate qui savait tout de même causer, on avait tantôt envie de pencher pour de la ruse.

_ Okay, abdiqua-t-il en décrochant un rat mort dans son caleçon, toujours un peu intrigué et mitigé. T'auras qu'à te faire les dents avec ça alors. Allez ! Tu peux retourner à ton cou-couche-panier maintenant.

De malchance, la boule de poils avait dû se faire emprisonner là pendant la bagarre, jusqu'à finir engluée et broyée. Pov' bête !

Vous y avez cru ? Bah en fait, certains usent de la ruse, et d'autres de la comédie. C'était donc le cas de Gura, comme à son habitude. Quand on avait vécu au milieu des clowns, en même temps, hein...
Sur ce, lorsque le Sumo balança le petit rongeur défunt des cavernes de Las Camp vers l'autre créature griffue, il attendit surtout le moment propice de pouvoir balancer sa fameuse ceinture-fouet. Ainsi, une fois la cible bien enserré à la gorge par le bout de textile trempé de sueur, il ne restait plus qu'à tirer d'un coup sec afin de le ramener dans la graisse de son bidon.
Voilà, c'est ça ! Comme avec Adam tout à l'heure, quoi.

_ Non mais t'as vraiment cru que j'avais quelque chose à foutre d'une cravate ? Répliqua-t-il, dès que le piège fut appliqué, espérons-le, à la perfection. Hot Dog ! Ça c'est pour la gaufre au choco. Hot Dog ! Et ça c'est pour la vilaine griffe dans le dos !

Double ration d'écrabouillement entre les bourrelets pour la créature. Et ça, ça n'a pas de prix ! En revanche, c'était pourtant un pari risqué, car ici on se trouvait dans les égoûts. Et qui dit égouts, dit Tortues Ninjas ! Ahem... même si là, c'était plutôt Tortue versus Ninja.
Bref, une grosse bête lourde et lente contre une belle s*loperie agile, souple, furtive et efficace.


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La stratégie avait fonctionné, le sumo ayant accepté l'idée de procéder à un échange. Une cravate contre un rat mort, belle manœuvre de la part de la Goule. Lorsque Nazgahl bondit pour prendre le cadavre poilu entre ses crocs, il sentit subitement une pression vive sur sa gorge. La fameuse ceinture de son adversaire, qui avait triché pour parvenir à ses fins et ainsi relancer l'altercation en prenant l'avantage.

Nazgahl était habitué à mentir et à leurrer ses adversaires, mais il était bien peu usuel qu'il soit victime de ces manigances, la surprise en fut donc d'autant plus importante. Le grappin de fortune se referma donc sur lui et le monstre tenta de porter ses griffes à son cou endolori pour se sortir de ce mauvais pas, mais son ennemi fut bien trop rapide et le tira à lui, l'emmenant se coincer entre ses bourrelets.

La Goule reçut le choc de plein fouet, et réalisa que cette technique ne lui était pas étrangère. Le voilà pris dans des filets gras et incroyablement puissants, qui le broyaient petit à petit au fur et à mesure que son opposant multipliait les impulsions. Nazgahl fut bien sonné par la première, mais la deuxième lui remit passagèrement les idées en place. Il n'allait pas s'avérer simpliste de s'échapper, mais il avait une idée en tête. Ainsi, on put l'entendre marmonner entre les couches de peau et de graisse.

"M'nightf Ftalker !"

Et voilà que son ennemi était pris de spasmes incontrôlables sous l'effet de la technique mortelle. Dans un espace aussi restreint, Nazgahl était bien incapable de bondir dans toutes les directions, mais rien ne l'empêchait de porter des coups de griffes répétés pour détruire le piège de l'intérieur, et blesser son adversaire par la même occasion. Frappant tout autour de lui sans être capable de discerner clairement ce qui se passait, le monstre continuait de frapper dans toutes les directions en espérant pouvoir toucher un point plus sensible que les autres.

Sans trop comprendre comment, il parvint finalement à s'extirper de la masse informe en un bond aussi gracieux que ridicule, et il s'enfonça dans les eaux troubles aussi vite que possible. Il prit appui sur le fond et retourna à la surface, bondissant suffisamment haut pour frôler le plafond qu'il racla de l'une de ses griffes, avant de fondre sur le dos du sumo. Usant de ses armes naturelles comme de crochets, il enfonça ses ongles dans l'épaule de l'opposant pour s'y raccrocher et, avec toute sa haine et sa colère, il planta ses crocs là où devait se trouver le cou du combattant obèse.

Mais allait-il seulement parvenir à atteindre sa gorge, sous cette armure grassouillette et élastique ? En tout cas, ce ne serait pas faute d'essayer.
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