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Retour aux racines

Cela fait maintenant une bonne semaine que nous naviguons en direction de l'île aux esclaves. Durant cette semaine l'état de Raiden c'est grandement améliorer et les conséquences de son combat contre le Givrelame se sont presque volatilisés avec l'aide des soins du corbeau. Dans mon cas, mon entorse à la cheville a disparu, en très grande partie du moins. Je peux donc marcher normalement et courir mais les mouvements trop brusques me font tout de même grimacer. Non pas que j'ai mal mais je ressens une gène très désagréable qui m'handicap et donc qui m'agace. Il faut aussi dire que je m'agace pour un rien depuis que je connais notre destination.

L'idée d'aller là-bas me terrifie. C'est pathétique, je le sais, mais je ne peux m'en empêcher. Je sais qu'entourée du capitaine, de Raiden et du corbeau je ne crains pas grand chose mais je ne peux m'empêcher de sentir un sentiment de malaise m'envahir alors que les jours défilent.
Alors, pour m'occuper je m'entraîne, j'apprends la navigation auprès de Daemon, j'aide sur le navire. En bref, je fais en sorte d'être toujours en action pour ne pas avoir à y penser.

- Aoi attention !

Mais bien sûr, en étant beaucoup trop accès sur l'action il est très facile de se prendre le retour d'une porte en bois en pleine tête. Le choc me fait redescendre sur terre et la douleur qui me gagne le nez me rappelle que nous sommes malheureusement assez près de l'île d'après les dire de Daemon quelques heures plus tôt.
Raiden, qui était l'émetteur de l'avertissement me demande si ça va en observant mon visage qui n'a heureusement rien. Je finis par me relever après ma chute pour le moins pathétique et me frotte le nez.

- Ca va aller, je vais pas mourir pour si peu...

Il continue à m'observer puis se met à faire un petit pouffement pour se moquer de moi que je ne calcule même pas et je fais demi-tour, retournant donc sur le pont où Daemon semble observer l'horizon avec grand intérêt.

- Tu vois quelque chose ? dis-je avec une voie déformée par la pression de ma main sur mon nez.

- Oui, ça pour voir quelque chose je vois quelque chose.

Intriguée, je me dirige vers lui et me place à ses côtés. En effet, il avait raison, nous étions plus très loin de l'île aux esclaves. La vision de ces falaises vertigineuses ne laissant place à aucune plaine avant plusieurs dizaines voir centaines de mètres de hauteur à certains endroits me rappelle avec effroi ma vie sur cette île cauchemardesque. Je n'avais jamais vraiment eu le temps d'observer l'extérieur de l'île sauf pendant ma fuite et j'aurais sincèrement préféré ne jamais revoir ça.

- On monte comment ?

A fleur de peau, je sursaute en poussant un petit cri en entendant la voix du corbeau raisonner derrière moi. J'étais tellement plongée dans mes pensées que je ne l'avais même pas vu venir et tous semblent surpris par ma réaction.

- Tu es sûr que ça va Aoi ? me demande Raiden.

Je ne dis rien, balayant ses paroles d'un révère de mains et redirige mon attention vers les falaises.

- On a deux options : entrer par le port, donc de manière douce mais, avec le paquet de marines on est mal ou alors...

- ... grimper.

Le corbeau me regarde avec de grand yeux effaré, l'air de signifier que ce que je viens de dire est totalement stupide et irréalisable et je lui renvois mon regard le plus noir possible.

- Aoi a raison, la solution la plus logique serait de grimper. Le port est éliminé car si nous voulons entrer sur l'île de façon discrète c'est pas le meilleur moyen qui soit.

Nous allons donc devoir nous frotter à une roche glissante par l'eau et la vase pour arriver à destination avec aucun droit à l'erreur. Intéressant.
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J’observe la falaise, l’île dégage une ambiance assez malsaine, à vrai dire elle me dérange, comme-ci je pouvais ressentir ce que subissent ces esclaves.
Soit maintenant il est temps d’entrer en action. Je donne mes ordres et on décolle.

- Bien, le Piaf, reste ici, surveille les zigotos qu’on a embarqué, calmes-les si un désir de mutinerie survient. Raiden, Aoi avec moi ! On va escalader cette fichue falaise qui ma foi promet une ascension périlleuse.

Jétire le haut de mon corps, mes blessures sont en parties guéries sauf quelques-unes qui me font encore un peu souffrir mais ça devrait le faire. J’attrape une corde, je m’allume un clope et c’est partie !

Je m’assure d’avoir des bonnes prises et enfin je commence à monter ce foutu rocher.

Jy vais avec prudence sur cette roche glissante histoire d’éviter une chute mortelle. Je prends les devants du groupe. Bien sûr, la roche n’est pas assez humide qu’il en plus qu’un orage nous tombe sur la gueule ! Bordel ! Je cris pour prévenir les autres.

- Raiden, Aoi ! Utiliser le même chemin que moi et tout devrait bien se finir !

Je ne suis pas un escaladeur professionnel mais autant vous dire que lorsqu’on met nos vies en jeux sur une falaise on s’improvise escaladeur professionnel.

Je grimace, sous l’effort de certaines de mes prises qui sont inconfortables. A peine 3 mètres montés que j’ai l’impression d’avoir fait ça durant 4 heures.

A cause de cet orage qui on dirait crache sa haine ça ne facilite pas la chose. Les gouttes me fouettent le visage, ce merdier me fait déjà perdre patience. A cause de la roche qui se fait de plus en plus glissante mon pied droit ripe et me force à m’appuyer encore plus sur mes bras et mon autre pied, bordel ! Je ne suis vraiment pas fait pour ça ! Je me force, je donne tout pour pouvoir me soulager.

Près d’une demi-heure d’effort, je suis parvenu à trouver le haut de cet immense caillou qui m’en a fait baver durant tout le chemin.  Je hisse la corde histoire de faciliter la montée de mes deux acolytes. Je coince la corde sur un rocher, je m’assure à ce qu’elle ne rompt pas et enfin je me permets de me reposer un peu sans regarder ce qu’il nous entoure, je suis trop extenué pour ça.
Je regarde en contrebas mes deux amis galérer et même à ce stade-là je me permets de faire quelques blagues.


- Aller les gars !  Dépêchez-vous sinon vous allez finir en crêpe !

Île aux Esclaves, nous voilà !
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La pluie claque sur mon visage, j'ai l'impression que je vais me noyer. Et forcer me procure une douleur horrible sur mes blessures. Et avec la chance que j'ai ça ne m'étonnerait pas que tout se rouvre pour une belle coulée de sang. Remarque, sur Aoi qui se tient en dessous de moi et qui est tout en rouge, ça ne se verrait pas le moins du monde... mais si je pouvais éviter ça m'arrangerait quand même...

Et le Capitaine qui se moque de nous... je ne sais pas si ça me détends ou si j'ai envie de lui crever son deuxième oeil. Ce serait quand même dommage d'avoir un Capitaine aveugle.

Je continue l’ascension tant bien que mal, mais je me met a pousser un hurlement à chaque fois que je force. Au moins avec le bruit de l'orage personne ne risque de m'entendre hurler a part notre Capitaine Blageur et Aoi qui semble plus concentrer sur son escalade que sur mes cris.

Je pose ma main sur un nouvel appui... qui craque, la pierre se casse et je perds l'équilibre. Je commence alors à chuter. C'est partit pour une chute de je ne sais combien de mètres de hauteurs avant de claquer bêtement ? Même pas en rêve ! D'un geste je sors mon épée et la plante dans la roche pour qu'elle me serve d'appuis.

- Oh Seigneur des océans si tu m'entends... VA TE FAIRE METTRE !!!

Je n'en peux plus de cette ascension. Heureusement je ne suis pas retombé sur Aoi mais juste au dessus. Je prends alors ce qui me reste de souffle et me sers pour mon baroud d'honneur... ou plutôt ma grimpette d'honneur. Je donne tout ce que j'ai pour arriver au sommet et finalement, je sens le bout et le Capitaine qui attrape mon bras pour m'aider a me hisser.

- Ça va Raiden ?!

- Je pourrais pas aller mieux tiens...

J'attrape alors la corde qui suit et tire de toute force avec l'aide de Daemon pour hisser Aoi aussi facilement que possible.
Tant bien que mal on parvient à la faire grimper jusqu'à nous.

- Bienvenue en haut de la falaise de la mort des conquérants... qui se font déglinguer par une simple montagne...
Sur ces mots je reprends mon souffle et me relève. Je jette alors un oeil a l'horizon et... rien qu'à la vue cette île est malsaine et pue les ennuis. Et puis ce temps de merde ne la comble pas de beauté.

- J'espère au moins qu'on trouvera vite l'équipage dont on a besoin, je ne tiens à m'éterniser sur cette endroit de merde.

En me retournant je remarque qu'Aoi regarde ce qui semble être une ville au loin. On n'en aperçoit que les lumières et encore. Mais Aoi semble tétanisée. Tout son corps tremble. Je l'ai déjà vu mal mais là on est à deux doigts de la crise de panique.
D'une main j'attrape son avant bras et de l'autre sa main, je pose un genou au sol.

- Aoi, qu'es-ce qui ne va pas ? Tu n'a pas parler de tout le voyage, et là tu sembles paniquer... tu crains quelque chose ici ?
    La petite escalade improvisée m'a vidé de toute mon énergie et je profite de notre petite pose méritée une fois arrivée en haut pour reprendre mon souffle et observer les alentours.
    Je ne reconnais pas grand chose, après tout je ne suis sortie de la demeure du baron que deux fois. L'une lors de ma tentative de m'échapper qui aura été un fiasco et l'autre lorsque j'ai enfin réussi à partir. D'ailleurs, maintenant que je suis de retour ici, je me demande comment va la gamine aux cheveux argents, ma soeur de galère. J'espère qu'elle s'en sort et qu'elle a réussi à trouver quelqu'un sur qui se reposer...

    En continuant à penser à elle mon regard finit par se poser sur la seule ville de l'île. Si on peut appeler ça une ville. Je sens un frisson qui me parcoure l'échine et seul les paroles de Raiden me sortent de ma torpeur. Je ne prends même pas la peine de le regarder, ne voulant pas trahir un quelconque sentiment de peur ou de faiblesse dans mes yeux et me contente juste de mettre mon capuchon sur ma tête avant de lui répondre. Il ne faut surtout pas que l'on me reconnaisse, surtout s'il est encore ici, ce qui m'étonnerait.

    - Non, non, ne t'en fais. C'est juste... le froid. C'est cela le froid.

    Le Capitaine rebondit à ces mots en me donnant une claque dans le dos me faisant grimacer. Les contacts physiques ne sont pas pour moi, quelque qu'ils soient.

    - C'est sûr qu'il fait pas chaud ! Peut être un peu plus que sur Sanderr m'enfin...

    Il tape dans ses mains, coupant Raiden qui semblait vouloir me dire quelque chose puis pointe du doigt le taudis servant de ville.

    - Notre mission est de recruter un maximum d'esclave sans nous faire repérer. Pour ce faire je propose qu'on se sépare, nous serons plus facilement mélanger dans la foule de cette façon que si nous nous déplaçons tous les trois côte à côte. Si ça tourne au vinaigre on se rejoint ici.

    L'idée de me retrouver seule, livrée à moi-même ne m'a jamais autant déplu qu'aujourd'hui. Je préférerais grandement rester auprès d'eux alors que seule, je risque quand même d'être découverte des habitants de l'île qui doivent se souvenir encore aujourd'hui des quelques explosions et tour de passe-passe que la gamine aux cheveux d'argents et moi avons fait lors de notre tentative de fuite...

    La meilleure solution serait de leur dire la vérité, de tout leur raconter. Je pense qu'ils comprendraient et me laisseraient ici. Mais, cette foutue fierté m'en empêche. Je suis bien trop arrogante pour leur dire quoi que ce soit. Surtout que c'est une partie de ma vie que je préférerais éviter de leur dire.
    Sans doute ai-je toujours dû mal à leur faire totalement confiance...

    - Du coup, on s'occupe juste d'essayer de récupérer quelques esclaves ou alors de trouver des informations pour ensuite tout échanger ici Dae, c'est ça ?
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    Jobserve l’horizon avec un air sérieux. Je suis le genre de gars qui n’est pas trop pour l’esclavage même si ça a ses avantages je l’admets. Je veux juste recruter quelques personnes connaissant un peu la mer après le reste qu’ils font ce qu’ils veulent !

    - Pour recruter, privilégier ceux qui connaissent la mer, les bateaux etc… pour savoir, demander leur. Ancien marin, ex-pirate bref tout ce qui est en relation avec la mer priorité à eux pour le recrutement. Donner leur rendez-vous ici, qu’ils descendent par cette corde qui mène droit au navire. Je m’arrête quelques secondes, le temps de réfléchir pour les autres esclaves. Pour le reste, libérez-les et laissez leur le choix entre la liberté et rester ici. Puis toute info que vous pouvez prendre, sur un trésor, une base de la marine, un gars qui vaut de l’or, une poule aux œufs d’or bref n’importe qu’elle information prenez-là.

    Je m’avance de quelques pas et je jette un coup d’œil à mes acolytes qui n’ont pas l’air de trop détester ce plan. Je reste bloquer sur Aoi, durant quelques-secondes. Depuis que l’on a mis les voiles pour atteindre cette île de malheur je ne la sens pas à son aise. J’ai bien l’impression qu’elle se referme plus sur elle-même. Nous cacherait-elle un truc ? Hm… je ne dois pas la regarder plus longtemps sinon… .

    - Arrête de me regarder comme-ça Dae’ ! Tu…tu… tu veux ma photo ou quoi ?!

    Voilà, je craignais qu’elle le remarque, bon tant pis. Je me retourne vers les plaines, la pluie commençant à se calmer petit à petit, laissant place juste à des nuages épais et noircis qui de temps à autre s’éclaire grâce à la foudre. J’aime quand je suis sur la terre ferme le ciel ainsi, je n’ai jamais craint l’orage, en réalité il m’a toujours plutôt bercé comme-ci j’étais né pour foutre la zizanie.

    Je m’allume une autre clope, l’autre je n’ai pas eu le temps de la finir qu’elle était trempée, noyée à cause de la pluie torrentielle que l’on a eu droit.

    Je dépose ma main sur le pommeau de mon katana, restant immobile, je n’arrête pas de penser aux esclaves, ce qu’ils ont dû vivre sur cette île a dû être un enfer. Je scrute les champs de mon unique œil, apercevant pleins d’esclaves, dirigés par ce qui semble être leurs contremaîtres. Plus loin, en regardant les côtes, à l’Ouest, j’aperçois ce qu’il semble être des navires de la Marine ainsi qu’une petite base. Il va falloir qu’on s’avance avec prudence, enfin, surtout moi, vu que la Marine est présente sur cette île.

    Cela a le don de me foutre les boules ! La Marine ! La fameuse représentante de la « Justice » qui protège des putains d’exploiteurs d’esclaves. Mon regard devient de plus en plus sévère et je commence mon avancée avec une immense détermination. Je donne mes derniers ordres avant de se séparer à mes amis.

    - Faîtes attentions, la Marine à l’air d’être à l’appel ici alors si vous croisez une patrouille… si vous vous sentez à la hauteur n’hésitez pas ! Mais restez en vie bordel ! Si vous voyez un contremaître, n’hésitez pas à lui botter le cul de ma part. Nous sommes des pirates et la liberté est notre but dans la vie alors, libérons nos frères et sœurs !

    Jaccélère le pas, profitant de l’herbe haute pour tout de même avancer avec les jambes pliées pour éviter de trop me faire remarquer.

    Je me dirige vers un petit hameau, à vue d’œil, il paraît à un petit kilomètre voire deux. Je laisse ma main sur la garde de mon katana, prêt à tout moment pour un combat ! En tout cas, pas question de me retenir ! Ici, je libère le démon en moi, je vais leur faire regretter d’être né à ces esclavagistes !
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    Nous voilà maintenant serrés Aoi, Daemon et moi. Peut-être l’éloignement que je prends avec la falaise, cette île semble toujours pourries. Et tout comme l'île reste pourris le temps ne semble pas s'arranger.

    A force de marcher j'aperçois non loin de moi un petit champs. Des hommes travaillent dessus, par ce temps ? Qu'es-ce qu'il peut bien y avoir a récolter... soudain un claquement, comme un bruit de fouet résonne suivi d'un léger cris... je comprends alors qu'ils ne travaillent pas d'eux même...
    Je me rapproche du champs, un homme avec un fouet me remarque quand au même moment une main se pose sur mon épaule.

    - Qui es-tu et qu'es-ce que tu fais là toi ?

    - Je cherche le maître de ces lieux pour... parler affaires, il s'agit peut être de toi ? Ah et je me permet de tutoyer tout comme toi tu te le permet envers moi.

    Il s'avance alors vers moi la main en avant comme pour m'attraper. Je fais un rapide pas en arrière, et tient le pommeau de mon épée dans mon dos.

    - Crois-moi tu ferais mieux d'évtier de me toucher. Ton petit fouet va faire un clac mais mon épée va te faire sentir une tout autre douleur. Je ne suis pas un de tes esclaves.

    L'autre qui était a fouetter des esclaves se rapproche quand mon opposant resserre son emprise sur son fouet. Soudain une grosse voix retentit derrière moi.

    - Il suffit ! Toi, j'ai cru comprendre que tu voulais faire affaire. Allons nous abriter dans ma battisse et vous deux retournez fouettez ces chiens plutot !

    Les deux spécialistes du fouet s'exécute alors et l'homme qui est.. gros, avec une longue barbe et une démarche d'empoté me guide vers une "battisse" que je qualifierai plus de cabane car elle est bien tout petite. Lorsqu'on entre je vois qu'il ne semble y avoir que 3 pièces. La pièce centrale dans laquelle on entre semble être le salon et aussi bien a gauche qu'a droite se tient une porte, m'empêchant de voir les autres pièces. Le gros homme s'assoit, ou plutôt se laisse s'écrouler sur un fauteuil.

    - Alors comme ça tu veux parler affaire... tu ne ressemble pourtant en rien à un marchand.

    - Je n'en suis pas un. Je suis un marin... et je m'occupe de... la sécurité à bord de mon navire, hors nous avons eu un problème et avons besoin de nouveaux membres... qu'ils soient content ou non.

    En même temps que je sors cette phrase je prie pour que cela passe pour crédible.

    - Je vois... malheureusement, je ne peux pas te vendre un de mes esclaves. Aucun d'eux n'a de connaissances sur la mer... beaucoup trop cons pour ça...

    Je commence alors a bouillonner intérieurement. Laisse leur la liberté de naviguer et peut-être qu'il serait moins cons gros sac ! Malheureusement... on a besoin de personnes qui savent au moins comment se tenir sur un bateau et j'ai besoin de savoir où je peux en trouver. Autant éviter de le mettre au silence avant...

    - Vous avez une idée de où je pourrais trouver des esclaves pouvant être marins ou même juste des marins pas esclaves.

    - ... Quel genre de marins ?...

    - De ? Un marin reste un marin...

    - Tu ne m'a pas dis ce que faisais ton navire et ton équipage...

    - C'est vrai...

    - Tu me prends pour un idiot ? Pourquoi voudrais-je aider un chien de pir...

    Je me jette alors sur lui, plaquant une main contre sa bouche et dégainant mon épée de l'autre pour poser ma lame contre se gorge.

    - Tu as deviné je ne suis pas un enfant de coeur mais maintenant tu as le choix. Ou tu me dis bien gentillement où je peux trouver ou je te réduis définitivement au silence. Alors tu choisis quoi.

    Il ne cache en rien sa peur, et hoche la tête avec des grands yeux bien ouvert qui me supplient de le laisser vivre.
    J'ôte doucement ma main de sa bouche ...

    - A quelques minutes d'ici, a l'EST se tient une petite ville, plusieurs marchands vendent des esclaves qui ont connus la mer. Par contre ils ne sont pas super enjoués a l'idée d'être esclave et c'est arrivé plusieurs fois qu'il y ait des fuites...

    - Je t'en demandais pas tant... mais dis moi... sais-tu ce qu'est un pirate ?

    - C'est...

    Chut chut chut... je vais te le dire... un homme libre qui se bat pour sa liberté, pour vivre sa vie et pour que les autres puissent vivre la leur...

    Au moment où il prends un coups d'inspirations pour hurler a l'iade j'envois un coups sec de mon épée qui décroche sa tête de son corps. J'essuie mon épée sur son magnifique fauteuil avant de la remettre dans mon dos. Je vois des clés accrochés a sa ceinture. Il y a de fortes chances que ces clés donnent aux esclaves leur libertés.

    Je sors alors de la cabane, quand je sors je remarque que les deux clowns sont occupés a maltraité un esclave qui est tombé au sol. Je jette alors un regard au premier esclave qui se tient juste sur ma gauche.
    Je jette les clés, il les ramasses immédiatement.

    - Bas-toi pour ta liberté... sois un homme libre.

    Sur ces mots je commence a partir du champs. Impossible de voir ce qu'a décidé l'esclave

    - Hé toi !! Tu as déjà finis ?!

    Je me retourne.

    - Votre maitre vous attends, il veut vous voir a l'intérieur.

    Les deux se pressent d'aller a leur rencontre de leur "maitre"... ils vont avoir une drole de surprise. D'autant plus que l'esclave s'est libéré de ses chaîne, et que lui et d'autres attendent maintenant devant la porte... J'aimerai bien profiter du spectacle mais... j'ai un équipage a recruter !
      Dès l'instant où je me retrouve seule et où je perds totalement de vue Raiden et Daemon, je sens que je suis quelqu'un d'absolument stupide et inconsciente. J'aurais dû leur dire, ou au moins un minimum de façon à ce qu'ils comprennent ma hantise. Mais bien entendu il a fallu que je fasse la forte tête alors à présent je me retrouve seule sur l'île, obligée de rechercher de nouveaux membres d'équipages de manière discrète.
      Je pourrais retourner sur le navire, bien sûr, mais je refuse de laisser ma peur et mon appréhension m'empêcher de remplir ma mission. J'ai voulu faire la fille courageuse alors il faut dorénavant que j'assume. Après tout, je sais tout de même me défendre maintenant, je ne crains rien. Ou presque.

      Tout en essayant au maximum de me rassurer et d'oublier ma condition sur l'île, je ne me dirige non pas vers la ville mais vers les terres. Je sais bien évidemment que dans la ville il serait bien plus simple de recruter des personnes mais je me ferais sans doute repérer plus facilement et, de plus, je pense que Raiden ou Daemon ont déjà eu cette idée. Aller donc tous ensemble dans la seule ville de l'île alors que le but premier était de nous séparer pour être moins repérable me semble être une très mauvaise idée. De toute façon, si ça tourne au vinaigre, il vaut mieux être à l'extérieur du centre d'influence.
      Alors il est logique que j'aille vers les vastes champs ornant la totalité de l'île. J'aurais bien plus de chance de trouver un contremaître apte à discuter sans faire trop de grabuge. Parce qu'il est bien entendu impossible de récupérer des esclaves si ce n'est par la force puisque nous n'avons pas les ressources nécessaires pour faire des échanges de cette ampleur.

      - Excusez-moi Mademoiselle ?

      Je me retourne vers l'endroit d'où provient cette voix pour me retrouver nez à nez avec une jeune femme à l'allure absolument affreuse et chargée d'un panier rempli de différents objets dont je n'arrive pas réellement à distinguer les formes. En soit, elle pourrait être assez jolie avec ses yeux en amande gris clair, son visage fin et ses cheveux cours d'un blond tirant presque vers le blanc. Cependant, son manque criant d'hygiène, sa tenue plus que débraillée, son corps bien trop maigre et surtout son regard, glacial et sans vie, casse totalement cette magnifique image. Sans parler des multiples cicatrices qui la recouvre.
      Elle m'observe de façon méfiante, ne comprenant sans doute pas ce que je fais au milieu de champs par ce temps.

      - Vous êtes égarée ? Si vous cherchez la ville, elle est toujours tout droit dans cette direction, me dit-elle tout en pointant du doigt l'endroit que je cherche justement à éviter à tout prix.

      - Non, non, je cherche un contremaître pour parler affaire.

      - Alors pourquoi ne pas vous rendre en ville ? Vous en trouverez un grand nombre.

      D'après sa façon de s'exprimer, je finis par en déduire que c'est une jeune femme cultivée. Ou du moins, elle semble le montrer. Ce qui signifie que soit elle possède un contremaître bon, ce qui m'étonnerait au vue de son état, soit qu'elle possédait une vie bien plus clémente par le passé. Peut-être pourrait-elle m'aider ?
      Voyant quelle m'observe de manière suspicieuse, ce qui est compréhensible quand on pense qu'une gamine demande à parler affaire, je décide de jouer la carte de la semi-vérité.

      - Mon capitaine m'a demandé de chercher de nouvelles recrues pour notre navire de marchandise et il m'a spécifié que la manière la plus efficace pour ce faire était d'observer directement les esclaves à l'oeuvre pour choisir efficacement.

      Je me penche ensuite vers elle en lui intimant de s'approcher comme pour lui dire un secret, ce qu'elle fait, désormais curieuse.

      - A vrai dire, je pense que tout ceci n'est qu'un test pour savoir si je suis réellement utile sur le bateau puisque depuis mon arrivée j'accumule les gaffes alors si vous pouviez m'aider je vous en serais réellement reconnaissante, voir même, je pourrais faire en sorte de vous sortir de là.

      Je sais très bien que ma technique est lâche, mais j'ai vraiment besoin d'elle. Elle fait semblant de réfléchir même si sa décision semble déjà prise.

      - Très bien, je peux vous mener à mon contremaitre, je devais lui ramener ses choses, dit-elle en soulevant encore plus haut le panier.

      - Merci bien !

      Je commence donc à partir avec elle à travers les champs quand une main agrippe ma capuche et la repousse en arrière, me faisant pousser un petit cri de surprise et stoppant la course de l'esclave qui regarde derrière moi avec une frayeur non dissimulée.

      - Mon... Monsieur, dit-elle en bégayant et en s'inclinant face à lui.

      Intriguée, je finis par me retourner à mon tour, regrettant immédiatement mon acte.
      Face à moi se trouve le bourreau qui était au service de mon ancien maître. Ses yeux sont sans doute l’une des seules choses dont je ne peux me défaire. Des yeux de sadique, de monstre, de psychopathe.  
      La peur est la seule chose que je ressens à l’instant. Je ne cherche même pas à m’enfuir, je suis seulement terrorisée. Et il l’a remarqué.

      - Dis-moi, commence-t-il en s’adressant à l’esclave derrière moi, où emmenais-tu cette demoiselle ?

      - Chez mon contremaitre. Elle voulait faire affaire avec lui car elle cherchait des esclaves pour son capitaine.

      Il me fait un sourire ignoble, me faisant comprendre que je ne vais pas aimer la suite, à son grand plaisir.

      - Sauf que, vois-tu, c’est elle-même une esclave.

      Alors, pour illustrer ses propos, il m’attrape le bras avec force et commence à soulever mon pull, me réveillant enfin et m’obligeant à me débattre, ce qui ne sert pas à grand-chose vu sa force. Il finit enfin par mettre à nu ma peau et dévoile mon numéro d’esclave placé sur mes côtes, la seule trace de mon passé.

      - Oh mon dieu ! Je ne savais pas, veuillez me pardonner.

      L’esclave ne demande même pas son reste et se met à fuir, ayant peur des représailles. Après tout, elle pense avoir aidé une esclave.
      Je finis par me libérer de l’emprise du monstre et ,n’hésitant pas une seconde de plus, je pointe sur lui une flèche, prête à dégainer. Mais je n’en ai pas le temps car un énorme coup à l’arrière de mon crane me fait lâcher prise et tomber en avant, face contre sol.

      Dans le flou, je remarque une ombre assez grande tenant un caillou. J’entends ensuite des bruits de pas à ma droite mais je n’arrive même pas à tourner la tête. Seule la voix qui finit par résonner à mon oreille et qui me fait hérisser les poils me fait comprendre qu'en ne disant rien à Raiden ou à Daemon j’ai fait le pire choix de ma vie.

      - Bienvenue à la maison Aoi.


      Dernière édition par Aoi Fujita le Lun 11 Juil 2016 - 0:43, édité 1 fois
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      Je me suis aventuré assez loin pour que le rocher par lequel nous sommes arrivés soit d’une taille totalement ridicule. Je suis dans des champs, ils sont actuellement vide mais je pense pour plus très longtemps.

      Pourquoi donc ? Je vois un petit groupe de personne enchaînés aux uns et aux autres s’avancer dans la direction des champs. Bien sûr, comme ce sont des esclaves, leur maitre n’est pas loin, il les accompagne et fouette ceux à l’arrière, sans doute pour les faire avancer plus vite. A travers la broussaille j’observe, j’attends le bon moment pour agir.

      Jécoute ce chien aboyer pour rien envers ses travailleurs trop exploités. Je reste patient malgré qu’intérieurement je bouillonne. Cela me rappelle la trahison de mon oncle dans le passé contre mon père, ce jour où ma famille ainsi que les habitants de mon village allaient finir esclave de cet ignoble homme qu’était mon oncle mais qui à la fin s’est fini par un génocide crée par la Marine.

      Je resserre ma poigne que j’ai sur mon katana. Le maître libère seulement leurs mains et en revanche il laisse leurs pieds attachés l’un à l’autre. Pauvres gens. Ils ne peuvent pas faire un pas trop long sans que la chaîne les rappelle à l’ordre.

      Peu à peu ils se mettent au travail, toujours suivit de près par cette pourriture. Le fouet claque. Ils se rapprochent plus vite que je le pensais de ma position. Bordel ! Que dois-je faire ?!

      Jattends, je reste immobile, peut-être qu’ils arrêteront leur travaille avant de m’atteindre je n’en sais rien !

      A peine quelques instants sont passés que ma position est à deux doigts de se faire compromettre, je vois cet homme devant moi, en train de faucher le blé, sortant de ma cachette en un éclair pour l’attraper par le coltard et le plonger dans ma cachette tout en lui mettant ma main sur sa bouche pour éviter tout son qui pourrait me trahir. Je lui fais signe avec mon doigt de ne pas crier, ni de parler.  Tout bas alors je lui dis.

      - Tu veux t’en sortir ? Tu veux quitter cette île et ne plus jamais mettre les pieds dessus ?

      Comme je le pensais, il s’est empressé d’acquiescer positivement de la tête comme un dératé. Je souffle un coup et sans prévenir je bondis de ma cachette, fonçant sur l’homme au fouet.
      Il est en train de réprimander un esclave c’est l’occasion parfaite en plus !


      Jarrive derrière lui sans bruit. L’esclave au sol malgré le coup et ses yeux enflés, il semble me voir et arrive même encore à écarquiller les yeux. Il me regarde comme ci il venait de voir un fantôme. Son bougre de maître lui demande qu’est-ce qu’il regarde, étonné de voir un esclave rué de coups être surpris.

      Je finis par tapoter l’épaule du maître, tous les esclaves m’ont vu et ce sont arrêtés de travailler. Comme-ci ils attendaient ce jour depuis des décennies.

      Le maître ne sachant pas qui c’est continue de beugler comme à son habitude en se retournant, jusqu’à que je lui administre un coup de tête qui d’après le bruit et la giclée de sang provenant de son nez que je lui ai fracturé le pif.

      Il se jette au sol, se tenant le nez, gigotant dans tous les sens à cause de la violente douleur que j’ai dû lui causer. Je le soulève par le col de son haut déteint et je montre le maître qu’il a été durant des années, faible maintenant, devant eux.

      - Regardez votre maître !

      Tous se rapprochent, impressionnés. Ils n’en croient pas leurs yeux sans doute. Je saisis la clef qu’il a accrochée autour de son cou à un pendentif et la jette aux pieds des esclaves les plus proches.

      - Je suis Daemon Wall, capitaine des Pirates du Borgne ! Je vous offre aujourd’hui une chance d’embrasser la liberté ! Libérez-vous ! Libérez vos collègues ! Et faîtes passer ce message suivant de ma part. Ceux qui ont de l’expérience sur la mer, ex-pirate, ex-marin, n’importe quelle personne ayant déjà travaillée sur un navire à n’importe quel poste. Je leur donne une chance de me rejoindre, je vous avoue que je ne suis pas un enfant de chœur ! Je pille, je tue, je combats le gouvernement, je combats d’autres pirates mais au prix de quoi ? De ma liberté putain ! Que ceux qui remplissent les critères et qui sont intéressés, rejoignent le rocher, au sud. Là-bas ils trouveront une corde, celle de la liberté. Qu’ils la descendent et ils seront sur mon navire ! Pour vous autres, non intéressés, faîtes ce qu’il vous plaît. Continuez à subir ou réagissez mais ne vous mettez pas sur mon chemin. Maintenant je vous laisse avec votre « maître », libre à vous de décider de son sort. Tuez-le, mangez-le, torturez-le bref, je m’en contrefous mais tout de suite après je vous demande juste de passer mon message à vos collègues. Je leur promets une vie riche en aventure mais je ne peux pas garantir leurs avenirs, lors de nos futures batailles tous les camps subissent des pertes et peut-être ils en feront partis. Mais j’ai une question ?! Préférez-vous mourir libre ?! Ou alors en esclave au fond d’un trou pourri alors qu’un chien lui-même a le droit à une mort plus honorable que ça ! Dîtes-moi !!!!!

      Tous m’acclamèrent, tous revoient leurs rêves, je peux le voir dans leurs regards qu’ils n’ont plus envie de cette vie et qu’ils veulent saisir cette opportunité. Je jette désormais à leurs pieds ce maudit tortionnaire qui pour une fois va passer un très mauvais quart d’heure.

      Je finis par rebrousser chemin, je pense avoir fait ce que j’avais à faire. Plus qu’à attendre maintenant nos futurs compagnons au rocher et aussi attendre Raiden et Aoi. Je m’allume une clope en route, laissant derrière moi les cris d’un homme misérable, implorant pour sa vie sous les coups des nouveaux hommes libres.


      Dernière édition par Daemon Wall le Dim 10 Juil 2016 - 19:21, édité 1 fois
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      Après un peu de marche j'arrive finalement en ville et... c'est encore pire que ce que je craignais... c'est comme si la liberté elle même venait ici pour mourir. On reconnait les esclaves juste en regardant les têtes qu'ils tirent. Ils n'ont pas de... pas de bonheur. Mais on dirait même qu'ils n'ont jamais connu ça.

      J'ai bien envie de faire un malheur et de tous les libérer mais je constate que la Marine est aussi présente... et qu'elle tolère tout ça... ces fumiers sont encore pire que ce je croyais.

      Alors que je regarde tout autour de moi en marchant dans cette ville pourrie je sens quelqu'un qui me percute. La personne se retrouve au sol, c'est une ado, elle doit être à peine plus vieille qu'Aoi. Elle reste les visage tourné vers le sol.

      - Par... pardonnez-moi... s'il vous plait !

      - Non ça va ne t'inquiète pas.

      Elle se tourne vers moi et me regarde avec de grand yeux. Son visage est couvert de cicatrices et de bleus. Elle semble aussi bien ébahis que terrorisée de me voir devant elle.
      Je m'agenouille a sa hauteur. Je tends mon doigts dans la direction du navire.

      - Au bord de la falaise dans cette direction, il y a un navire, cours-y si tu veux être libre. Il y a des personnes qui sont là-bas elle s'occuperont de toi tu n'as pas à t'en faire... et si tu sais où je peux trouver d'autres personnes... je cherche des gens pour faire un équipage...

      Elle ne me réponds pas comme hésitante, et finit par me faire un non de la tête avant de se relever et partir en courant.

      - Hé, attends !

      D'un côté je comprends sa réaction... faire confiance à quelqu'un qu'on ne connait pas quand on vit ici... ça ne doit pas être simple.

      - Vous êtes fous de faire ce genre de propositions en ville, vous voulez vous attirer des ennuis ?

      Surpris je me retourne, une femme se tient devant moi, elle me regarde avec crainte. Elle aussi est sûrement une esclave.

      - Peut-être que tu pourrais m'aider... je cherche des gens pour rejoindre mon équipage, esclaves ou non peut importe, tu as une idée de où je pourrais en trouver qui ont un minimum le pieds marin.

      - Je ne sais pas trop, je ne connais pas vraiment les autres esclaves et... a part en achetant des esclaves personne ne voudra venir avec toi.

      - Je vois...

      Soudain une voix grosse et forte retentit non loin de nous, comme pour nous interpellé.

      - Hé !!! D'où vous vous permettez de parler à mon esclave !! Et toi... je t'ai dit d'aller vendre cette arc et ces flèches !!

      Un arc et des flèches ? L'esclave s'exécute sur le champs et c'est alors que je remarque, qu'elle porte bien un arc que je connais dans son dos... c'est... l'arc d'Aoi ??
      Merde qu'es-ce qui lui est arrivé ? Il faut pas que je perde cette esclave de vue. Ou alors ce type qui vient de nous interpellé et qui repars en pensant bien à me lancer un regard noire.
      Non mieux vaut suivre l'esclave, elle me dira surement ce que je veux savoir sans me causer d'ennuis... j'espère.
        Des bruits lointains. Une douleur. Plusieurs douleurs. Des bruits de plus en plus assourdissants. Trop assourdissants. Et enfin, une grande chaleur m'obligeant à ouvrir les yeux.

        Je suis tout d'abord aveuglé par la lumière, même si celle-ci est plutôt faible et avant même de pouvoir apercevoir l'environnement qui m'entoure, je ressens une forte brûlure sur ma joue. Je veux la toucher mais je me rends compte au même moment que mes pieds et mains sont attachés et que je ne peux pas les bouger. Lorsque, enfin, je finis par émerger en totalité j'ai très vite envie de m'évanouir à nouveau.

        Je suis attachée à une chaise, bien trop solidement pour que je ne puisse défère mes liens, avec en face de moi mon bourreau frottant ses mains bien rougies.

        - J'espère que tu ne m'en voudras pas, mais tu dormais si profondément que j'ai dû forcer un peu pour te réveiller.

        Son sourire me donne envie de vomir et je comprends que ce que je ressentais lorsque j'étais inconsciente était ses claques. Et il n'y était pas allé de main morte.

        - Tu m'as tellement manqué Aoi. J'avais quelques affaires à régler avec toi, par apport à ton départ, mais rien de bien méchant.

        Sans même réfléchir, je lui crache à la figure. En voyant son visage se décomposer j'ai envie d'exploser de rire mais je ne le fais pas, préférant profiter de cet instant pour m'exprimer.

        - Espèce de pourriture. Je ne te dois rien. J'aurais dû te tuer il y a un an, comme ton ordure de maître.

        J'ai bien d'autres choses à lui dire, des choses plus intelligentes mais seul la haine m'habite à l'instant et je continue à l'injurier d'une voix basse et froide mais il finit par m'arrêter en me donnant un énorme coup de point de l'estomac, me faisant vomir son maigre contenue sur le sol. Alors que je me relève, je le vois rouge de colère. Il me donne un autre coup de poing mais dans le visage cette fois-ci et je sens très rapidement un liquide chaud couler du haut de mon crâne. Je ne comprends plus réellement ce qu'il se passe, totalement sonnée.

        - Espèce de connasse. Je vois que tu es devenu une vraie garce durant ta petite escapade mais ne t'inquiète pas, je vais faire en sorte que tu redeviennes docile comme tu l'étais avant. Docile, ou morte. Je vais bien m'occuper de toi tu vas voir.

        Sans même essayer de me défendre, toujours trop sonnée, il me bâillonne la bouche, pour éviter que je ne lui crache une nouvelle fois dessus sûrement.

        Il part alors de la pièce, me laissant seule et me permettant de me remettre de son coup. Une fois maître de moi-même, j'observe la pièce, cherchant un quelconque endroit pour m'échapper ou un objet pour me détacher.
        Elle est petite, carré, entièrement grise avec pour seule lumière une lampe accrochée au plafond. Aucun meuble ne l'habille si ce n'est ma chaise et celle du monstre. Il n'y a qu'une seule porte, ouverte, donnant sur un autre mur gris. J'essaye alors de me détacher, m'arrachant même la peau sous l'effort mais cela ne fonctionne pas. Je commence donc à sauter sur ma chaise pour essayer d'atteindre la porte, mais elle est bien trop loin et il finit par revenir, un sac dans une main et un tabouret dans l'autre.

        Il attrape le dos de ma chaise et me replace à ma position de départ sans même m'adresser un mot. Il s'assoit ensuite et place son tabouret à côté de lui puis ouvre son sac et pose chacun des objets contenus à l'intérieur dessus. Un scalpel, des épingles, une corde, des allumettes ou encore des morceaux de verres.

        - Pour te rendre aussi docile qu'avant, il n'y a pas énormément de solutions, dit-il tout en prenant une épingle et en l'approchant d'un de mes doigts. Surtout ne bouge pas, sinon tu auras encore plus mal

        Et avant même que je n'ai le temps de faire quoi que ce soit, il place rapidement l'aiguille sous l'un de mes ongles, profondément puis le soulève avec force. Je pousse alors un profond cri de douleur mais le tissu placé devant ma bouche étouffe le bruit. Je me mets à pleurer en tentant de m'échapper mais rien ne fonctionne.

        - Ce n'est que le début Aoi, dit-il tout en plaçant l'aiguille sous un autre ongle.


        Dernière édition par Aoi Fujita le Ven 26 Aoû 2016 - 0:44, édité 1 fois
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        Jai fini par atteindre notre point de départ, je m’assois sur le rocher, las de marcher. J’attends. Un léger courant d’air vient me caresser le visage, ce n’est pas déplaisant vu l’atmosphère assez pesante qui règne sur cette île, je dégouline de sueur, j’ai l’impression que je me vide de toute l’eau de mon corps et c’est encore pire avec ma cigarette ! Je l’ai même jeté pour ne pas empirer mon état d'assèchement.

        Jenlève toutes les couches que j’ai sur moi au niveau du buste afin de me mettre torse poil. Je laisse ainsi prendre l’air mes cicatrices recouvrant mon torse et mon dos. Je montre aussi mes muscles bien dessinés voir le jour aussi. Je garde remets mon chapeau histoire que le soleil ne me tape pas trop sur le système. J’utilise comme ceinture alors mes vêtements que je viens d’enlever. Je les tresse autour de ma taille.

        Je décide de rester stoïque sur le rocher, regardant au loin les futures recrues se rapprocher.

        Au bout d’une trentaine de minutes une jeune fille vient à moi, elle doit avoir 12-13 ans, pas plus haute que trois pommes, elle se situe à une vingtaine de mètres, j’entends au loin « MONSIEUUUUR !!! MONSIEUR !!!! »

        Je m’interroge, pourquoi m’appelle-t-elle ? Ce n’est pas Aoi ni Raiden. Elle arrive à ma hauteur et s’arrête, elle commence à essayer de me parler mais trop essoufflée elle échoue à prononcer deux mots d’affilés, je pose une main protectrice sur son épaule voyant son air affolée et j’essaie de la rassurer.

        - Chuuut. Calmes-toi. Reprends ton souffle et parles.

        Elle se tient sur ses genoux deux petites secondes et montre le village du doigt.

        - C’est… le… monsieur... avec... vous... qui… m’envoie. Il faut que vous le rejoignez ! Peut-être qu’il y a un problème avec Aoi !

        Aussitôt dit, aussitôt en action !

        Je me lève brusquement, bondissant sur mes jambes. J’effectue une grimace en m’étirant et je réponds à la jeune esclave sur un ton semi-inquiet.

        - Pourquoi tu ne me l’as pas dit plus tôt ?!!!

        Elle attrape mon pantalon, furieuse.

        - C’est ce que j’ai essayé de vous dire mais vous m’avez dit de me calmer et de reprendre mon souffle vieux chimpanzé !

        Un sourire en coin se dessine sur mon visage suite à ses paroles. Je finis par lui ébouriffé les cheveux d’un geste presque paternel et je commence à entamer ma route jusqu’au village. En avançant je m’adresse à la petite.

        - Ahahah ! On dirait Aoi ! Tu lui ressemble comme deux gouttes d’eau point de vue du caractère. Je ne sais pas comment tu t’appelles mais ne t’en fais pas, ces deux-là sont forts et s’en sortiront, je leur fais confiance. Mais sois sûr d’une chose. Qu’il leur soit arrivé n’importe quoi et je te promets que ça va barder sévère. Alors descends cette corde et attends-nous en bas avec les autres, les recrues ne devrait pas tarder et nous aussi.

        Je lui fais un signe de la main en continuant mon chemin, je l’entends commencer à s’effondrer sur le sol, en pleure, surement de joie. J’esquisse un immense sourire. J’accélère l’allure, je commence à courir histoire de ne pas non plus perdre trop de temps. Je reprends peu à peu mon sérieux naturel. Je me pose des questions, Raiden va-t-il bien ? Aoi aussi ? En pensant au pire mes poings se serrent, j’ai mon démon intérieur qui s’agite et qui risque de surgir si il leur est arrivé n’importe quoi. Il ne demande que ça, à s’exprimer. Mes pas se font plus amples et rapides. Une rage intense bouillonne en moi. Je sens que ça va baaaardeeeeeeeeeeeeerrrrrrrrr !!!!
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        J'espère que la gamine arrivera à temps à Daemon. Peut importe dans quelle merde s'est foutu Aoi, je tiens pas à l'y laisser longtemps.
        Je suis toujours l'esclave qui tient l'arc d'Aoi, on arrive au coin d'une ruelle qui ne semble pas trop surveillée. Je l'interpelle alors

        - Hé toi !

        Elle se retourne surprise, et semble terrifiée en me voyant.

        - Je... je n'ai pas le droit de vous parler, je n'y suis pas autorisée...

        - Et tu aura surement des ennuis si tu ne le fais pas, alors choisis bien.

        - ... J'en aurai d'encore plus gros si vous ne me laissez pas... s'il vous plaît...

        Je commence tout juste a réaliser que ce n'est pas moi qu'elle craint. Qu'es-ce qui a bien pu lui être fait ?
        Pour le moment je ne peux malheureusement pas me concentrer sur ça.

        - Ecoute j'ai besoin de savoir où tu as eu cet arc que tu as sur toi. C'est très important.

        Elle semble d'abord hésitante à l'idée de me parler, elle surveille autour de nous pour être sûr qu'elle n'est pas observée. Elle finit par me parler.

        - Mon... maître l'a acheté pour le vendre plus chèr encore.

        - Non non non non non je te déconseille de me mentir, cet arc appartient à une personne qui m'est très chère, à moi aussi bien qu'a mon capitaine. Alors un conseil, dis moi la vérité..

        Elle commence alors à pleurer, ce qui parvient tout de même à me surprendre elle me tends alors l'arc.

        - Prenez le !! Et sauvez là ! Je ne veux même pas imaginer toutes les horreurs qu'elle doit être en train de subir...

        Sur le coup je ne sais pas quoi dire, je reste choqué, et je sens une colère énorme qui monte en moi. Je récupère l'arc et l'attache à mon dos.

        - J'aurai besoin de toi une dernière fois. Guide moi jusqu'à l'endroit où elle est enfermée. S'il te plait.

        - Mais... vous êtes seuls, vous...

        - Ne t'inquiète pas, je suis un spécialiste des situations bien foireuses, et la cavalerie va arriver, alors guide moi s'il te plait.

        Elle se lève et semble déterminé mais apeurée, il est vrai que pour elle la situation doit être délicate.
        Elle ouvre le pas, je la suis. Au bout de quelques minutes a traverser cette ville pourrie on arrive devant une grande bâtisse.

        - C'est là... la porte est fermé mais je peux essayer de...

        - Tu en assez fait.

        - Quoi ?

        Je lui pointe la direction du bateau.

        - Va dans cette direction. Va chercher ta libertée. Si ce que tu dis est vrai, et que celle que je cherche se fait torturer, il n'y aura pas un seul survivant ici crois moi.

        - Ils sont nombreux à l'interieur seul vous n'avez aucune chance !

        - Je te l'ai dis, la cavalerie arrive. Maintenant vas-y.

        Elle me regarde inquiète et finit par commencer à y aller. Rapidement je la stop.

        - Au fait, si sur la route tu trouve un borgne armé sur la route dis lui qu'il est en retard pour la fête.

        Elle me regarde cette fois avec un semblant de question. Mais ne dis rien et finit par y aller.
        Bon maintenant il est temps de sortir Aoi de là... la finesse pour entrer ? Même pas en rêve.

        - AOI !!!!!!! SI TU M'ENTENDS, PREPARE TOI A SORTIR DE LA !!!!!!

        Un cliquetis se fait alors entendre au niveau de la porte. Elle s'ouvre. Deux gros malabars en sortent.

        - T'as du te gourer mon con. Alors casse toi si tu veux pas morfler.

        Bien... je dégaine mon sabre... c'étais trop beau pour qu'il ne nous arrive rien sur cette île !
          Le cri que j'entends vaguement provenant de je ne sais où me fais sortir de mon état léthargique que j'ai finis par adopter pour éviter de trop souffrir. Je ne reconnais même pas qui c'est, mon cerveau refusant toute activité normale et se focalisant à présent sur la douleur m'irradiant de part en part. Je n'ai réussi à capter que mon nom et le sortir de là. Facile à dire...
          Je ne devrais pas m'apitoyer sur mon sort et trouver plutôt un moyen de m'échapper mais malheureusement, mon état ne me le permet pas. Un esprit mou et un corps plutôt en mauvais état, avec ses marques de coup, ses ongles à présent disparu, ses différentes brûlures et autres vestiges du traitement infligé par le bourreau.
          Cependant, je ne peux pas me permettre d'abandonner. Ce serait comme m'abandonner moi-même et ça, je ne peux pas le permettre. Alors je combats cette douleur, j'essaye d'en faire abstraction pour me concentrer sur mon objectif numéro 1 : m'échapper.

          Heureusement pour moi, il n'est pas là, lassé de moi et de ma soit disante inaction. Je suis donc à nouveau seule dans cette pièce, pieds et poings liés. Où sont-ils ? Pathétique de s'appuyer sur eux après mon comportement mais Raiden et Daemon sont à l'heure actuelle mon moyen le plus sûr et rapide de sortir d'ici. Néanmoins, ils ne sont pas là et je dois donc me débrouiller.
          Je me mets à réfléchir, cherchant un moyen rapide de me défaire de ces liens. Sans eux je pourrais reprendre le dessus mais autour de moi je ne trouve rien susceptible de m'aider d'une quelconque manière. Des murs lisses, un sol en pierre, une porte en fer, rien de très intéressant... Je continue d'essayer en vain de me libérer par la force mais je n'arrive à rien si ce n'est à me blesser encore plus que je ne le suis déjà. Je finis par abandonner, consciente d'épuiser le peu d'énergie me restant de façon vaine.

          Tout en continuant à réfléchir je finis enfin par percevoir des cris. Je n'ai pas l'impression qu'ils sont présents depuis peu, au contraire, mais je ne les remarque que maintenant. Seulement des voix d'hommes et je pense reconnaitre l'une de celle-ci. Raiden. Et si Raiden est là alors Daemon ne doit pas être loin.
          Soudainement, l'espoir me revigore. Ils sont venus. Ils m'ont retrouvé. Rien que savoir ceci me redonne le courage nécessaire pour sortir d'ici. Je me mets à sauter sur ma chaise, essayant de leur faire comprendre que je me trouve dans cette pièce, tentant désespérément de crier pour les avertir mais je n'ai plus de voix et mes cris se transforment en de ridicule étranglement. A force de sauter je finis par basculer sur le sol, me ramassant lamentablement sur le côté et me rappelant que je suis toujours bien blessée.

          Je grimace, essayant de récupérer au mieux puis, une fois légèrement rétablie, je tente de m'approcher de la porte, me servant de mes pieds pour pousser sur le sol même si la tâche est plus qu'ardu. Je finis cependant par rester bloquée à cause des pierres au sol, bloquant mes cordes aux niveaux des mains et m'empêchant d'avancer mais je force, je tire, je sens le sang couler le long de mes poignets, je sens la douleur mais je n'abandonne pas. Je me bats. Et d'une manière totalement improbable je finis par me défaire de mes liens.
          L'effort m'a épuise et j'halète difficilement mais je suis à présent libre. En regardant mes bras je remarque que je suis à vif sur une très bonne longueur au niveau des poignets et que mes ongles ne sont plus là. Je le savais déjà, mais le voir me dégoute. Je n'ai pas le temps de m'en soucier, préoccupé par le fait de défaire mes pieds pour enfin trouver une liberté totale. Sans ongle, la tache se révèle difficile et plus que douloureuse mais je finis enfin par m'en échapper et réussi difficilement à me remettre sur pied, me servant du mur pour tenir debout.

          J'arrive à la porte et tente de l'ouvrir mais celle-ci est fermée à clé. Bien sûr... ce serait bien trop simple... J'use mes dernières forces pour donner des coups d'épaules mais elle ne bouge pas d'un millimètre. C'est tellement ironique... Je suis libre de mes mouvements, mes coéquipier ne sont pas loin mais je ne peux même pas sortir de cette foutue pièce. Je glisse le long de la porte, épuisée, et donne des coups dans celle-ci, faible mais audible, pour signaler ma position.
          Si ma voix ne fonctionne pas, j'espère au moins que cela les permettra de me retrouver.
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          Je cours, pas comme la maladie d’amour mais à cause de ma rage. J’arrive dans le premier village, j’aperçois Raiden et deux gros lourdauds qui semblent faire barrière ou je ne sais quoi. Non, Raiden à son sabre de sortie alors ce sont des ennemis. J’arrête de courir, marche doucement, afin de reprendre mon souffle et je reprends mon calme. En arrière, je lui pose quelques questions avant de commencer le combat.

          - Où est Aoi ? Besoin d’aide ?

          Il me montre avec son sabre la maison juste devant nous.

          - Soit… je te laisse les deux gras du bide. On se retrouve à l’intérieur.

          Je passe à côté de Raiden et ensuite je continue mon chemin entre les deux gars faisant face à Raiden pour atteindre la porte, le silence rend l’atmosphère pesante et pourtant je suis si décontracté.

          Un des opposants de Raiden, voyant que je commence à passer entre eux pour atteindre la porte soulève son énorme massue de d’acier et dirige son coup en plein sur moi. Je dégaine seulement mon katana et je laisse sa massue chérie se trancher sur ma lame. L’autre partie qui vient de partir à toute vitesse s’abat dans un mur d’une maison qui finit par être troué.

          Le balèze me regarde, ahuri.

          Son collègue, armé d’une épée gigantesque faisant bien deux fois sa taille la dirige à son tour sur moi. Pour celle-là je ne m’inquiète pas et achève mon acheminement vers la porte en entendant Raiden crier.

          - Pas touche au Capitaine connard !

          Je me retourne vers Raiden, le regardant parer le coup qui m’est destiné. Il est encore plus fort qu’avant. Malgré la force du bougre il n’a pas reculé sous la puissance du coup et à vrai dire heureusement, il a eu le timing parfait ce petit Raiden pour un peu je me prenais vraiment ce putain de coup. Je me tourne de nouveau sur la porte, Raiden et moi sommes maintenant dos à dos. Je me mets à lui murmurer.

          - Rejoins-moi au plus vite à l’intérieur et si tu as besoin d’aide appelle-moi tout de même, ne te gêne pas.

          Suite à ma phrase, j’élance mon poing droit sur la porte, elle finit par exploser en mille morceaux et ses gonds emportèrent des petits bouts du mur. A l’intérieur de la baraque ce trouve une sorte de repère spécial méchant, un endroit plutôt glauque qui semble être sur un étage et un sous-sol. L’intérieur est mal éclairé et les fenêtres sont fermés, elles laissent simplement des légers faisceaux lumineux qui éclairent la poussière à l’intérieur.

          Devant moi, une grande tablée, une douzaine de personnes s’apprêtant à manger. Observant leurs allures, armés jusqu’aux dents ils semblent être des gardes. Un baraquement ? Peut-être.

          Je m’avance dans cette pièce obscure, sous les regards perçants de mes nouveaux amis. Je les vois, ils commencent à dégainer leurs armes. Ils interrompent leurs jeux de cartes pour certains, pour d’autres leurs repas. Je range mon sabre et lève les mains, je les laisses ouvertes.

          - Oh… je ne veux pas vous déranger plus que ça, j’aimerai juste savoir où est Aoi, ma navigo en second.

          Des profondeurs du sous-sol une voix se soulève parmi ce silence.

          - Qu’est-ce que c’est que ce vacarme en haut ?!

          Un garde ne me lâchant pas du regard se rapproche de l’escalier menant au sous-sol et cri.

          - Il vient pour la petite connasse d’esclave que vous avez retrouvé maître !

          Soudain, un élan de fureur me prends en entendant cette insulte, je ferme directement mes poings et l’élance directement dans le visage du premier garde en face de moi. Sous la puissance de mon poing il a arrêté sa course contre son collègue qui vient d’insulter ma Aoi et tous deux finirent sonner contre le mur.

          Mon regard est devenu subitement sérieux. Les gardes commencent à réagir. Ils se lèvent tous et commence à me barrer la route. Ils comptent trop sur leur supériorité numérique. Les insultent à mon égard fusent, les moqueries n’arrêtent pas mais je me fous de ça.

          - LE PROCHAIN QUI PARLE MAL D’UN MEMBRE DE MON EQUIPAGE JE L’EXPLOSE !!!!

          Le silence s’installe de nouveau, nous entendons seulement le combat de Raiden et des deux asticots dehors.

          - 10…100…1000 soyez le nombre que vous voulez. Je vous combattrai tous et vous finirez tous à terre. Seulement… il ne faut pas toucher à un membre de mon équipage. Maintenant, j’annonce. Je ne vous promets pas que vous allez rentrer en vie chez vous. Vous aurez beau avoir une famille moi aussi j’ai la mienne, mon équipage et pour le protéger je ferai tout. Vous allez savoir ce que c’est que les ténèbres. DARK CUBE !!!!!

          Les ténèbres s’élèvent, un immense cube noir ne laissant aucune lumière pénétrer se forme autour de la maison comme ma volonté l’a voulue. Les gardes commencent à comprendre. Ils voient dorénavant ce qu’est la vraie peur, ce que sont les véritables ténèbres, observez ce que ces esclaves subissent.

          - Adieu… .

          Je sors mon katana et découpe le plus proche de moi en deux, de haut en bas. Je lance mon petit cri machiavélique.

          - Fufufufu ! Je vous vois….


          Dernière édition par Daemon Wall le Dim 4 Sep 2016 - 22:11, édité 1 fois
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          Daemon est passé, depuis ce moment, les deux gros lards s'acharnent sur moi...
          Je ne saurai pas vraiment dire si c'est la rage qui m'anime ou si mes opposants sont réellement nazes mais leurs assauts constants sont trop lent et beaucoup trop prévisible.
          L'un d'entre eux envois sa masse en direction du flanc de mon crane, il m'a a peine suffit de me baisser pour que le coup parte sur son alliés à ses côtés.

          - C'est vraiment tout ce que vous avez ? Je n'ai pas le temps de jouer, dites-moi juste où est Aoi et on perdra moins de temps !

          - Pauvre crétin... vous n'atteindrez jamais cette morveuse... à supposer même qu'elle ait survécu à tout ce qu'on lui à fait subir.

          Je serre mon arme de toute mes forces, je sens une rage énorme qui monte en moi.

          - Bien joué frangin !

          Il voulait me distraire ? Bien tenté mon gros mais tu es trop lent. J'envois un rapide coup pour paré le sien, le deuxième se lance sur moi, je fais alors un bond en arrière pour éviter son attaque.

          - Mais comment tu as pu le raté bougre d'idiot !

          Je ne te le fais pas dire, et quel meilleur moment que pendant un combat pour se disputer ?
          Ni une ni deux je me rue sur le plus crétin, qui arrive a hurler avant de faire une attaque surprise. J'arrive a son niveau et les deux me remarque à peine maintenant. Ils avait oubliés notre combat ou quoi ?. J'envois un rapide coups d'épée et la tête du plus imbéciles des deux fait un vol sur quelques mètres.

          L'autre recule, il semble aussi bien tétanisé par la peur que par le chagrin et avec un petit mélange de colère.

          - F... Frangin ? Mais non ?! T'avais pas le droit de le tuer !!

          Je sors une des flèches de Aoi que je tiens dans ma deuxième main.

          - Je tiens plus à mon capitaine... à Aoi ainsi qu'à tout l'équipage dont je fais partie que toi à ton frère. Alors un conseil, dis moi où est... je prends un énorme souffle avant de hurler de toute mes forces, DIS MOI OU EST AOI ?!

          - JAMAIS !

          Il se lance sur moi, j'envois alors en même temps un coups de sabre qui fait sauter son bras gauche.

          - La prochaine fois je t'enlève celui avec lequel tu tiens ton arme. Je me rapproche de lui. OU ELLE EST ?!

          Je commence à manquer d'attention et il parvient à m'envoyer un coups de sa masse en plein visage. Je fais quelques mètres en arrière avant de m'écrouler au sol. Je n'arrive même pas a sentir la douleur.

          - Vous ne la trouverez jamais ! Elle est morte sûrement et ce sera bientôt votre tour !

          Je me relève lentement, le gros crétin est en train de pleurer de douleurs à cause de son bras. Une fois debout je l'entends me parler mais je ne comprends pas ce qu'il me dit, comme si il n'y avait plus rien que moi et sa carcasse vide. Je me rapproche de lui.

          - Ne m'approche pas !

          Il fait tourner sa masse dans tout les sens possible et avec autant de force qu'il peut... Je la bloque puis envois rapidement mon épée sur sa main qui tombe au sol.

          - Aaaaaaaah bordel !!! Espèce de taré !! Ta morveuse à la con est au sous sol, la porte est fermé a clé et c'est le bras droit du patron qui l'a !!

          - Où il est ?

          - A l'étage sûrement !! Bordel j'ai mal !! Laisse moi tranquille bordel !!

          Je le regarde quelques secondes et serre de nouveau mon sabre.

          - Non... pitié... on fait que notre boulot...

          - Et je fais ce que j'ai à faire...

          Je frappe alors de toute mes forces, le tranchant de mon sabre lui tape d'abord en plein visage et de toute force je continue de faire avancer mon sabre jusqu'à totalement sectionné ce fumier en deux morceaux.
          Je suis totalement recouvert de son sang, mais je n'ai pas le temps de m'essuyer.
          Je rentre dans la maison, et vois une énorme zone d'ombre dont je suis quasiment à porté, j'entends des voix en panique à l'intérieur.

          - Capitaine, sauf ton respect, il faut qu'on aille chercher la clé a l'étage. Aoi est enfermé en dessous. Donc il faudrait accélérer le jeu.

          J'essaye de paraître le plus calme mais j'ai énormement de mal a cacher toute la rage que j'ai envie de déversé ici pour tout détruire jusqu'aux fondations.
            Toc... toc... toc
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            La clef est à l’étage pendant que je m’amuse avec ces couillons. J’enlève ma zone sombre après en avoir découpé quelques-uns, la pièce est désormais à la vue de tout le monde, les gardes découvrant le spectacle macabre que j’avais provoqué paniquent. Les murs sont éclaboussés de sang, les hommes que j’ai assaillit son méconnaissable, même leurs parents ne pourraient pas les reconnaître tellement que je les ai défiguré et découpé en rondelle.

            Je fais un pas en avant dans la pièce, les gardes restants en font un en arrière.

            Je pointe du doigt l’étage.

            - Raiden, tu sais ce qu’il te reste à faire.

            De mon côté je compte bien faire le ménage ici et rejoindre la porte Aoi en bas.

            Je m’approche le katana remplit de sang et en train de goutter vers mes nouveaux amis. Un est envahi par la folie et fonce droit sur moi. Les autres croyant que c’est du courage de la part de leur camarade commence à crier et à foncer sur ma position.

            Je penche mon sugegasa en avant tout en souriant, il est l’heure de swinguer. Je sors mon pistolet le prenant dans l’autre main et j’effectue ma danse mortelle.

            Le premier je lui fis cadeau d’une balle logé dans le crâne, le second se retrouve transpercé dans le torse par mon katana, je tends le flingue à ma gauche et tire une autre balle sur le prochain qui le troue dans le cou. Quant aux suivants, je me dépêche de retirer mon katana de leur ami en lui donnant un coup de pied retourné, histoire d’enlever son cadavre de ma lame. Un ennemi étant à peine à quelques mètres de moi je le vise et ti… merde, j’ai plus de balle ! Pendant ce laps de temps que je mis pour réagir il me tranche l’auriculaire et l’annuaire de la main avec laquelle je tiens le pistolet. Par réflexe basique je lâche mon arme et cri de douleur en regardant ma main, je commence à perdre mon sang-froid, je perds pas mal de sang, je regarde mon adversaire et ses compagnons qui se préparent à m’achever. Je vois déjà le sentiment d’accomplissement qu’ils ont dans leurs yeux.

            Je ne vais pas mourir. Pas maintenant. Je reprends le dessus sur moi-même et effectue une roulade sur le côté pendant qu’ils s’apprêtent tous à me planter leurs lames.

            Je me relève, regardant ces abrutis qui ont planté leurs épées dans le sol.

            Je prends de l’élan, je pointe mon katana en avant et je fonce tout simplement sur mes ennemis, je vais les transformer en brochette !

            Le premier n’a pas le temps de vraiment réagir et se retrouve empaler, le deuxième lui s’est reculé, laissant son arme où il l’avait planté et il me donne un coup de pied dans les côtes. Dans ma course, je finis par dévier et rater complètement le dernier de la ligne. Je glisse sur le sol, obligé de lâché ma lame à cause du cadavre mort la bloquant.

            J’ai mal… je tousse sous le nuage de poussière que j’ai provoqué durant ma glissade. Je profite de l’épais nuage de poussière qui s’est soulevé pour former du mieux que je peux un garrot pour éviter de perdre trop de sang à cause de mes doigts coupés au niveau de la phalange proximale. Je me relève ensuite, cherchant mes deux adversaires, mais rien n’y fait, ma vision se trouble fortement et cette pièce est peu éclairée. Je ferme mon œil et décide d’écouter

            J’entends Raiden et son adversaire faire du bruit et… ennemi à droite ! Heureusement que ce vieux plancher est trompeur.

            Je saute en avant pour esquiver son attaque, le second me saute dessus et pose ses mains sur mon cou, il resserre son emprise. Quant à moi je cherche quelque chose avec quoi le frapper, quand tout d’un coup un lame vient le transpercer dans l’abdomen et vient également perforer le mien. Au-dessus de lui je regarde son camarade, sans remord. Je sens que mon cou est libéré, je ne me sens plus étouffé.

            Dorénavant j’ai une immense douleur au niveau de l’abdomen et une à la main. Le plus douloureux c’est lorsqu’il retire son épée. Le corps sans vie de mon opposant tombe sur moi, je m’empresse de le pousser sur le côté et de ramper avec mon bras encore entier et de me tenir le ventre avec mon autre main à moitié coupé.

            - Tu souhaites t’échapper maintenant ? Laisses-moi abréger tes souffrances.


            Après cette phrase je roule sur le côté et lui lance une chaise en bois dans la gueule pour le retarder.
            Je rampe aussi vite que je peux en jactant de douleur vers mon katana planté dans le corps.

            Mon ennemi furax, débarrassé de la chaise fonce sur moi, arrivé vers moi j’eus le temps d’attraper mon katana et de l’enlever du corps, je dévie même son coup en faisant planter sa lame juste à côté de ma tête et sans hésiter je fis glisser ma lame sur la sienne pour lui sectionner le cou. Une énorme gerbe de sang est tombée sur mon visage, m’écœurant.

            J’avais fini de faire le ménage ici, que fais Raiden ? S’en sort-il bien ?
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            Daemon... j'espère que tu t'en sors bien de ton côté ! Aoi attends nous !!

            Je me tiens face à ce fumier qui sert de bras droit à l'esclavagiste d'Aoi...

            - Ctte visite ne me convient guère et je pense que tu conviendra qu'elle ne plait pas non plus à mon maître...

            - Tu m'en dira tant sombre fumier...

            - Je suppose que tu va me demander... de libérer Aoi contre ma vie.

            - Non ne t'inquiète pas... je ne compte pas épargner ta vie quoi qu'il arrive.

            Sans réfléchir je me lance a l'assaut de ce futur cadavre qui ne perds pas de temps pour dégainer son épée. J'envois des coups de sabre avec toute la force que j'ai. Il parvient à les paré mais non sans difficulté. Il faut dire que je tape fort... mais trop bêtement visiblement.
            Il finit par m'envoyer un coups de poings dans l'abdomen pour m'envoyer au sol. Il se jette sur moi, son épée en avant pour me porter le coups de grâce. Mais je ne peux pas mourir ici.

            J'esquive son coups du mieux que je peux et je lui fais un croche patte. Il tombe à la renverse et lâche son épée...
            Une rage aussi soudaine que brutale m'envahit. Je plante mon épée dans le sol. Je l'attrape par le col, le plaque contre le mur et je commence à le ruer de coups.

            - Je ne veux même pas savoir à quel point vous avez ruiné sa vie ! Je vais te briser sale crevard !

            Je lui encastre un coups de genou dans le torse, l'écrasant ainsi contre le mur de plein fouet. Je me recule sentant une grande douleur sur mes hanches.

            Je regarde... un couteau est planté dans mes hanches. Ce fumier ce met à rigoler.

            - Dommage que je ne t'ai pas eu plus haut... mais à l'heure qu'il est... ta morveuse est sûrement morte...

            J'attrape alors mon sabre et lui fait sauter la tête. Ma tête commence à tourner... ce n'est pas le moment de perdre connaissance.

            Je ramasse sur son corps la clé et je commence à descendre les marches doucement. Vu que je n'entends rien je suppose que Daemon à déjà fait le ménage. Je le vois venir vers moi, lorsqu'il remarque ma blessure, il court sur moi, mes jambes me lâche et Dae' me rattrape.

            - Raiden !...

            - J'ai la clé... maintenant on va chercher Aoi...

            - Raiden tu dois te re...

            - Je viens avec toi en bas... je met l'esclavagiste en pièces détachés et on libère Aoi....
              Je n’ai même plus l’impression d’être la. Je sens ma main tapant contre une surface dure mais je n’arrive plus à savoir où je suis. La douleur est comme devenue une amie me tenant compagnie à chaque seconde et me rappelant que je suis toujours en vie mais pour combien de temps encore ? Après tout, je sens que peu à peu je perds pied et je ne sais pas combien de temps je pourrais continuer à luter contre mon alléchante envie de m’endormir.
              Je ne sais même plus ce que j’attends mais je sais que je dois continuer à me battre pour ne pas sombrer parce que je ne sais pas si je réussirais à me réveiller par la suite. Alors je continue à faire en sorte que ma main tape contre cette maudite surface en fer. Le mur ? La porte ? Le sol ? Je ne sais même plus.

              Ma main me semble à un moment si lourde que je la laisse tomber et dorénavant je n’ai plus que le silence qui m’entoure et m’étouffe. J’ai l’impression de suffoquer et donc je me force à taper contre la surface avec ma tête malgré l’impression que l’on m’enfonce profondément des milliers d’aiguilles dans le crane.
              Et soudainement, mes faible mais audibles coups sont remplacés par d’autres bruits, très nombreux

              Des bruits de pas saccadés, des voix étouffées, un bruit de serrure et enfin du vide. Je m’affale sur le sol, mon dos n’ayant à présent plus aucun support, ma tête heurte le sol et je reçois une douleur encore plus forte que toute les autres, me flouant la vue et me permettant à peine de distinguer deux personnes se tenant au dessus de moi.
              C’est en les voyant s’abaisser que je remarque leurs visages. Ils me semblent familiers mais je n'arrive pas à bien voir le trait de leur visage malgré ma concentration extrême. Je sais juste que ce n'est pas mon bourreau et rien que cela me rassure.

              Mais je ne suis pas persuadé par ce qu'il se passe. Pour moi, mon esprit a abandonné et a décidé de me laisser sombrer, me laissant sur une vision de personne qu'il me semble connaitre. Ce n'est surement pas la porte qui c'est ouverte mais juste moi qui était assise et qui me suis laissée entrainer par la gravité.

              Il me semble qu’ils essayent de me parler, je n’arrive pas à réellement distinguer ou même comprendre leurs expressions et je n’en ai pas la force. Je suis heureuse d'apercevoir des visages familiers, même si ce ne sont que des hallucinations et j’accepte enfin de lâcher prise et de m’endormir. Après tout, j’ai assez attendu.
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              Je suis las, Raiden et moi avons vaincu le dernier gars sans trop de difficulté, nous nous sommes empressé de rentrer et de voir l’état d’Aoi, nous l’avons retrouvé dans un piteux état. Raiden s’est jeté sur elle, essayant de lui parler mais rien ne peut y faire, elle semble fatiguée elle aussi. Nous le sommes tous. Dure épreuve que nous venons de traverser.

              De nouveau réunis nous n’avons pas le temps de nous réjouir que Aoi nous lâche, ses yeux se sont fermés, quant à Raiden, il tombe d’épuisement.

              Je reste le seul debout dans la pièce, le sang qui goutte sur le sol dans cette pièce obscure et glauque.

              Je prends le pouls d’Aoi, ça va, son cœur bat encore, je fais de même avec Raiden pour me rassurer, tout va bien, il semble que mes deux zigotos ce soient juste évanouis. Je finis par m’asseoir à côté d’eux, histoire de pouvoir soupirer un peu.

              Mon œil se pose sur mes chères camarades, une larme de tristesse coule le long de ma joue.

              C’est de ma faute qu’ils soient aux bords de la mort. Tout est de ma faute. Si seulement je ne les avais pas pris sous mon aile… . Ils sont si jeunes… évidement même si je n’ai jamais été un père envers j’ai cet instinct paternel qui sommeillait en moi qui se réveille. Pour sûr je ne suis pas un bon père. Je frappe dans sur le sol avec ma main entièrement valide pour déchaîner ma colère.

              J’ai des grands projets plutôt ambitieux mais trop dangereux pour que je ne les embarque dedans. Je ne cherche pas à être le roi des pirates comme beaucoup de pirates le souhaitent, je ne recherche pas le One Piece, je suis un simple gars qui veut réclamer justice en s’attaquant à la Marine, détruire la Marine est mon souhait le plus chère mais beaucoup trop imprudent pour les laisser venir avec moi. Deux choix s’offrent à moi, me dissocié d’eux ou d’abandonner cette vengeance qui m’est tout sauf bénéfique. Elle ne m’apporte que la mort.
              Mon choix est vite fait. Je soulève Raiden pour le mettre sur une épaule, je prends Aoi sous on autre bras. Jamais je ne les abandonnerai. Beaucoup d’autres aventures nous attendent. Nous avons toute la vie devant nous et c’est impensable que je laisse mes amis de côté. Ma vengeance ne fait plus partie de moi, cette rancœur profonde je l’abandonne. Il faut que je tourne la page et c’est ce que je fais. Inutile de m’enfermer dans un passé qui ne cesserait de me ronger. Je désire m’épanouir avec ma nouvelle famille. Comment un chef de clan peut régner comme il faut avec l’esprit en vrac ? Comment penser intelligemment alors que les sentiments brouillent la raison ?

              - Retournons au bateau mes enfants. Un avenir des plus merveilleux nous attends. Nous allons rayonner à travers les globes et océans. Ils n’ont pas encore vu de quoi nous étions réellement capables !

              Je peine à marcher, mes jambes tremblent mais je trouve la force de le faire, cette force m’est donnée par mes amis. Je le ferai. Nous retournons au bateau !

              Lentement mais surement j’arrive à les ramener sur le navire, durant ce voyage qui m’a paru une éternité j’ai perdu beaucoup de sang. Et c’est sur le navire une fois que je sus mes amis entre de bonne main que je donne mes derniers ordres.

              - Quittons cette île de malheur mes amis. Levons l’ancre vers de nouveaux horizons.

              Le médecin a bien vu que mon état était critique. A la fin de ces paroles j’ai sombré dans l’obscurité la plus totale. Je me sens merveilleusement bien. J’arrive à entendre des cris lointains qui s’étouffent.
              Papa… maman… frère… est-ce vous que j’entends ?
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