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Dead Mood [pv Rik]

Rappel du premier message :

Ca fait maintenant quatre jours que les nuages se tordent au-dessus de la ville. Il aurait pu faire plein soleil, ça n'aurait pas changé grand chose à la tronche des locaux. Ici, tout le monde tire la gueule. Dead Mood était un endroit très prisé il y a une génération ou deux. La terre était riche en minerais précieux et les concessions poussaient comme des champignons. Je te passe le détail, l'Histoire s'écrit toute seule. Croissance démographique, guerres de territoires, pillages, plaque tournante du trafic de diamants. Quand le Gouvernement a mis dans une balance le coût des pertes matérielles pour annexer l'île et ce qu'elle pourrait rapporter, Dead Mood a vite fini par se faire cribler d'uniformes blancs. La guérilla a duré un petit moment, mais j'ai eu le temps de me rendre compte depuis mon arrivée ici qu'il ne restait aucune poche de résistance. Il ne reste plus de diamants non plus d'ailleurs, alors forcément on ne croise plus un Marine sous chaque perron.

On dirait une ville fantôme. Les gens qui restent se sont réunis en une sorte de coopérative qui n'extrait plus assez des sols pour nourrir tout le monde. La rentrée d'argent se fait par le tourisme. Autant dire que presque personne ne vient. Moi, je reste pour le fourrage et parce que le maréchal-ferrant m'a promis de nouveaux fers pour Nobunaga. Ca met du temps d'en faire à sa taille, alors je tue le temps dans une taverne qui devait sentir bon le bourbon et la catin lors de son ouverture. Aujourd'hui, tout le bois a pris la poussière, le vieux piano du coin ne joue plus rien et le barman tousse tellement que si l'alcool ne butait pas les microbes je ne boirais pas ce qu'il me sert.

L'endroit est grand et vide. Hier, il y avait deux joueurs de poker menteur qui jouaient du berry à l'unité. Aujourd'hui, personne. Juste la toux du tenancier ponctuant la pluie qui vient se suicider contre le toit, de moins en moins imperméable. Les seaux à crachat ne se remplissent plus que de ce qui fuit. Ca fait une petite musique aiguë contrastant avec les tambours graves du dehors. C'est agréable malgré tout. Je regarde les traits aqueux qui chargent de haut en bas devant la vitre aux coins sales, confortablement assis sur une table ronde ramenée au bar pour me servir de tabouret. Lloyd, le barman, y a mis quelques épaisseurs de nappes pour que je m'y sente bien. Il m'aime bien je pense, presqu'autant que les berries que je claque chez lui pour sa coopérative.

C'est le premier gars que j'ai rencontré à Dead Mood. Comme il est le dernier commerçant ouvert, c'est aussi lui qui se charge de fermer la porte blindée de l'entrée de la ville. Ouais, il n'y a plus rien à prendre, mais l'époque faste a offert au lieu une muraille de plus de deux mètres et une porte en acier. Avant, ça servait à protéger le dedans de la vue du dehors. Aujourd'hui, c'est plutôt la vue du dehors qu'il faut préserver de la misère du dedans. Quand je me suis pointé, il pleuvait déjà. Lloyd a vu une gros cheval noir surplombé d'une large silhouette enveloppée dans un drap sombre, un truc calme au visage masqué par l'ombre qui lui a dit:

La comté.....Sacquet.

Le type ne savait pas bien quoi me répondre, surtout qu'en fait j'avais dit "Hey, l'confé, c'est l'troquet ?" en pointant le Gem du doigt qui semblait fermé. Le mec a fait l'effort de reprendre du service et on a papoté. J'arrive à lui faire décocher un fin sourire de temps en temps, mais il a les yeux tellement luisant à cause de sa manie de tousser qu'on dirait plus une sorte de compassion qu'on te sert aux enterrements pour te remercier d'être venu. Enfin, il y a de la viande depuis hier et de la boisson pour toute la durée de l'escale. Demain, je proposerai à tous les ex-combattants des lieux de me rejoindre. Les autochtones sont sans doute attachés à ce lieu au passé riche, mais parfois mieux vaut choisir de vivre et laisser mourir.


Dernière édition par Minos le Jeu 11 Jan 2018 - 16:47, édité 5 fois
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Le garde a eu l'air de prendre ma remarque super au sérieux, et c'est tant mieux. Tant mieux parce qu'on peut sauver le palais et ... hm, me demandez pas par quel miracle il m'a cru par contre; faut avouer qu'un mec aux yeux explosés à neuf heures du mat' qui se pointe chez le Roi pour lui dire que tout va exploser, ça peut paraître louche. Niveau crédibilité du témoin, on a vu mieux. Tu sais qu'il carbure pas à l'eau bénite... hm, je disais, le garde revient le pas vif et ... non, mais c'est vrai c'est curieux qu'il m'ait cru quand même, non ? Heureusement que c'est un simple PNJ qui n'a aucune personnalité propre ni plus d'incidence sur le scénario. Heureusement. Au lieu de ça, il se ramène, solennel, et va pour ajouter deux mots. ... non mais quand même, même pour un PNJ, il a pas inventé le fil à couper l'eau tiède quoi. Avouez que son information, il la tient par un gugusse qu'on peut croiser à l'improviste dans la rue une belle matinée belge de pleine drache à marcher à cloche pied, accoquiné avec un obscur Liégeois en short orange flamand. Sale flamand. Ça met le niveau. Remarque, c'est bien qu'il ait été conciliant. Dans ce genre de situation, on ne croit jamais le type qui gueule au loup; résultat des courses, c'est comme ça qu'on se retrouve avec un héros acculé à tout faire tout seul, accusé d'avoir tout manigancé en prime. Comme dans tout bon scénario de film américain. ...

Si vous voulez bien me suivre.

Deux minutes, tu vois bien que je parle, non ? Si c'est une manière subtile de me dire de cesser le tir avec les anecdotes, parce que d'une part, c'est hors-sujet, et qu'en plus de ça, ça rend la lecture assez galère et que c'est pas comme si c'était évident - évident de base de nous suivre dans nos digressions, mon coco, je te dirais, tu as faux. Tout faux.

...

Hmm. Tout compte fait, après relecture de ce paragraphe, je le reconnais, c'est moi qui ai tort. ... Mais bon, ça fait un bail que j'ai pas eu l'occasion de poster sur ce sujet, alors tu m'excuseras, mais j'avais une envie pressante à assouvir. Et ne rigole pas quand je dis ça. ... Si, tout compte fait, toi tu peux rire, c'est moi qui tire la gueule. Et ça sert de discuter avec moi, c'est toi qui as toujours raison. Vu ? Bon.

Le garde ne comprend rien à mes mimiques – parce que oui, tout ceci, c'est du non dit, alors assister à ça en live, c'est plutôt bizarre – mais préfère m'ignorer et reprend poliment qu'il va nous conduire au plus vite auprès du Roi, qu'une insigne affaire d'honneur accapare pour le moment. Lui et la Reine vont nous rejoindre dans sa salle d'audience sous peu.

La Reine ?
Oui monsieur.

Quelle classe. Hier soir, je suis passé pour le contact direct du bon Dieu auprès d'elle. Pour emprunter une expression chère à un illustre personnage absent ici, je lui filerai bien une piqûre de rappel à l'occasion.

Sa beauté est-elle au niveau des louanges qui sont faites à son sujet ?

Oui, parce que, je l'avoue aussi, mes souvenirs sur hier nuit sont plutôt flous.

Même au delà, monsieur.

Divin. Je rassemble au mieux mon charisme et mes esprits, manière de faire bonne impression. Avec elle présente, plaider ma cause ne sera probablement pas vain. Mais s'agirait pas de croire que la partie est gagnée. Quelque part dans ce château sommeille une menace au potentiel destructeur et il tient à moi d'en persuader le Monarche du coin. Avec un peu de chance, il sera aussi sage et avisé que Minos. Qui brille par son absence depuis un moment. On aurait bien besoin d'un mec de sa trempe pour faire triompher la vérité et la justice ici. Je vais pour me renseigner à son sujet auprès du garde mais déjà, un héraut nous annonce comme invitaay à la Cour de sa Majestaay.

Pas le temps de souffler, ni de faire un premier pas au beau milieu des nobles du bled. Une voix perçante s'élève jusqu'aux plafond et au delà.

Riiiikiii ! Tap tap tavu tavu ! : D

Une espèce de petite surexcitée traverse la pièce. Apparemment elle est très en forme. Sans doute trop de sucre dans son alimentation. Le héraut soupire et me présente la filleule du Roi. Rien que ça.

Mon coussin ! T'es trop fort ! Je t'aime !
Ahé, on va s'calmer; c'est pas permis, un comportement pareil devant le Pape.

Et là, ça fait tilt. Dans la pièce, un frisson parcourt l'échine de tous. S'en suit une scène fort cocasse, tout en incompréhension et quiproquo, rendu encore plus difficile à suivre par la gueule de bois, mais qui donne à peu près ça :

Le ... le pape ?
Toi tavu tavu ?
Lui ?
Toi ? ( elle, c'est la môme, faut suivre un peu )
Moi ?
Tu t'es trompé de ponctuation !
Oups, erreur dans le script. Moi !
Vive le Pape !

Et là, en parfait timing, on nous annonce :

Sa Majesté, le Roi !

Un Roi qui a une gueule sacrément familière. Héhé. C'en est même plus surprenant venant de nous. Sacré nous. Let's save the world.
    J'ai tout fait pour retrouver la piste de Rik. Gueuler, casser des doigts, pincer des ménisques, pas moyen de trouver la queue d'un indice rouge fraise à trimballer dans la charrette jusqu'au palais. Alors, comme l'investigation ne portait sur rien de fertile, que j'étais en rogne et que la ville m'esquivait, j'ai fait ce que tout bon enquêteur fait quand il veut des infos dans une populace pas trop regardante: j'ai été disputer une partie de golf. Ca aurait été bonnard, mais fallait glander trop longtemps après cet Eustache Ier pour me servir de tripoteur de balles. Comme j'suis un homme d'action, j'ai pas perdu mon temps en fixant l'horloge, j'ai bouffé. Y avait un restaurant sur plusieurs étages avec des motifs à la con sur l'enseigne, genre qu'on trouve sur des lampes en papier et des modes d'emploi de maquettes. Bourré de monde, donc bon endroit. Me suis installé, tranquillou. Une serveuse qui fermait les yeux est venue m'apporter la carte et je calais rien à ce qu'on me proposait de bouffer. Heureusement y'avait des images. Je vois un ravier compartimenté avec de l'anguille, du boeuf, et d'autres viandes. Je mets mon gros index sur la photo en fixant la bridée que je sais pas si elle elle me voit. Elle accepte de disparaître me filer ma pitance et pendant ce temps je checke la scène qui offre comme un goût d'enfer. Ce que les esgourdes captaient depuis un moment, les yeux ont confirmé; ça craint ce truc. imagine trois hommes. Ca y est ? Bon, ben maintenant imagine qu'on leur a interdit de dépasser 50 Kg. Chacun. Imagine en plus qu'on leur a coupé les cheveux avec des yeux bridés, autrement dit niveau déséquilibre, y a pas de quoi y poser un chat, et qu'en plus on a coloré les tifs pour économiser des couleurs de projos. Idem pour les fringues. Ben voilà, t'as un groupe de J-Pop mec. Sais pas si on les autorise à vivre sur toutes les îles, mais je préférais encore la comédie musicale au palais.

    Mon plat arrive, ça a l'air moins bon que sur la photo. J'entame la viande, ça passe. Et là, mon voisin de table m'alpague.

    Ces trucs-là ça pique, tu fais quelque chose des tiens ?

    Me tourne vers le type qui partage la même banquette. Bordel, c'te yeux. Rouges, que même le sang pur il l'est pas autant. Il a la bonne tête du vendeur d'aspirateurs, le genre bien zappé qui baise les ménagères. Sais pas ce qu'il fout là, sais pas qui l'a amené ici, mais c'était pas un geste d'amitié. Le gars a rassemblé la bouffe des gens autour de lui comme s'il subissait un siège, y a une montagne de trucs qui piquent en guise de bloc central.

    Euh, j'vais goûter avant, voir si j'aime.


    Faites attention, ça arrache. Moi je n'ai pas supporté.


    Ben ouais mais vu ta gueule, on va dire qu'c'est une règle de vie.

    Que j'dis au tiers qui s'invite dans l'expérience. Il retourne à son inconsistance et je goûte le bout de truc baignant dans une sauce gluante. La langue réagit, le piquant réveille la bouche sans pour autant me promettre de chier mou.

    Eh merde, c'est végétal. J'te laisse ça l'ami, mais tu fais un truc de ta viande ?

    J'aime pas trop l'anguille, on va échanger si tu veux bien.

    Deal, on fait comme ça. Me voilà avec un supplément de barbaque et lui un supplément de piquant. Je crois qu'il a un ténia à faire chier, on peut pas aimer à ce point se sonder la langue à coup d'épicé. Mais bon, grâce à son besoin de shoot, j'ai eu ma dose de viande. Ma collation finie, je le salue et retourne au Palais, content de mes investergiversations. De retour ponctué d'une délicate série de pets, je retrouve la salle du trône, et là y a du curieux dans la situation. Rik est là et cause avec le ptit machin qui voulait monter sur mes genoux la veille et que je virais toujours parce que je voulais pas savoir que c'était la nuit des chauve-souris et qu'il fallait aller les voir sinon j'étais qu'un méchant. Sérieux, y en a on se demande s'ils sont pas juste créés pour parasiter la tranquillité du monde. 'reusement que ces êtres restent de la fiction, te dis pas la galère sinon.

    'Tain Rik, tu sais que t'es vachement classieux pour un mort ? Comment tu t'es paumé ? on se faisait une teuf' d'enfer ici et t'as disparu pendant que je jouais à Bourg-la-Reine.

    Sais pas si t'es au courant, mais y a des évadés de taule qui veulent venir au palais. Y'aurait un ruisseau dans le coup, alors on va devoir interdire la flotte aux gens.


    Dernière édition par Minos le Ven 12 Jan 2018 - 0:53, édité 1 fois
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    Yay, fine équipe réunie. Minos et moi. Une équipe de deux, certes, mais on arrive vite en rupture de stock quand on cherche dans le rayon, spécimens géniaux. On est deux, on en vaut des milliers. Et pas des milliers de pédés, non. Des milliers de qui se seraient foutus des armures clinquantes sur le dos dès l'âge de 12 piges et qui restent glabre jusqu'à leur mort. Des milliers qui attaquent en criant de leur douce voix de soprano que la force du Pégase est en eux – ok ils sont ptetre un peu tante sur les bords, jte le concède. Ceux-là qui s'imaginent défendre une cause divine et protéger la Terre des grands méchants. Ceux là dont les êtres désœuvrés liraient les aventures des heures durant, à dévorer béatement les tomes sans rien trouver d'autre à dire que "p'tin c'est con mais jlâche pas l'affaire" . Tu vois un peu le tableau ? Ben nous, c'est ça, en mieux et en plus viril.

    Mah, ouais. Excuse moi d'te le dire, mais c'est moi qui jouais à Bourg-la-Reine.

    Mais les souvenirs étant encore et probablement à jamais un peu flous sur la nuit dernière, j'insiste pas trop. Me souviens juste que c'est parti en vrille lorsqu'un gars nous a demandé quel animal on préfèrerait se taper si on avait pas droit aux femmes et aux trisomiques. Chat, Koala, Baleine ... Y'a eu du niveau. Après ça, black out. De toute façon, on s'en fout. On a un Royaume à sauver, l'a bien raison mon Monarque de partenaire.

    Interdire l'eau ? J'y consens. Un premier décret fort allant en ce sens, remplacer l'eau bénite par de l'eau de vie partout, aux quatre coins de ce Royaume. Non, mieux, du monde !

    Les gens osent même pas être perplexe tellement j'ai l'air sérieux en balançant ça. Et comme leur Roi tope carrément pour cette merveille d'idée, on envoie bien vite des hérauts annoncer la nouvelle dans tous les lieux de culte.

    Pour le reste, évacuons le Palais. S'il s'y trouve une bombe, j'vois pas l'intérêt d'y rester, c'est super dangereux ces conneries là.

    Peut-être qu'en priant très fort..., émet timidement un gringalet qui doit valoir un demi-point à tout casser avec son air de faire cinquante piges alors qu'il en a sans doute la moitié.

    Quoi, qu'est ce que tu veux, nous prendre la tête là ? Pauv' con ! Oui, on évacue le Palais, y'a une alerte à la bombe, c'est normal. Si la prière devait résoudre tous tes problèmes dans la vie, tu crois que t'aurais cette gueule ?

    Argument imparable, tout le monde opine du chef.

    Ha bah, merci, c'est très agréable. Non mais c'est vrai, j'essaye d'aider et je me fais engueuler. C'est classe, bravo.

    On ignore tous le grincheux. Sale Français.

    Toute personne non-habilitée à combattre va quitter les lieux, sous escorte de la Garde. Il n'y a pas une minute à perdre.

    La Cour va quitter l'endroit. Dans la précipitation. Alors, forcément, c'est un peu le bordel. Cohue générale, conduite à double sens, débordement par la droite, la totale. En bon pilote, malgré le bordel je perds pas de vue Minos, auquel j'entreprends d'expliquer la géographie des lieux, à grands renforts de gestes. Certes, je sais absolument pas à quoi ça ressemble dans le coin, mais c'est pas une raison.

    Ok, le Palais est Hexagonal. Par là, tu vois, ça doit être le coin de ces infâmes girondins et là ...

    Flash.

    Un éclair de lumière jaillit derrière le Trône de Minos.

    Putin, jme suis fait flasher ! Merde.

    Sauf que, en prime, le rayon traverse toute la salle de réception, pour venir percuter le mur, au fond et causer un éboulement. La sortie principale est condamnée. Depuis l'opposé déboule une horde d'hurluberlus en chemise à fleur qui tiennent tous une demi noix de coco à une main en braillant très fort. La mauvaise nouvelle, la fuite est compromise, et y'a des civils à protéger. En prime, ceux-là sont des civils riches, donc ils comptent centuple. La bonne nouvelle par contre ... ben ça va, personne ne connait mon adresse depuis que j'ai exporté hors du Vatican la demeure Papale. L'amende passe à l'As. Pas bête le Rik.

    J'explique ça aux personnes autour de moi, elles pèsent le pour et le contre, et voient finalement plus de motif d'inquiétude que de réjouissance. Des fois, je comprends pas les gens. Bref. On va tenter de la jouer finaude pour pas raser un deuxième bled après Tombstone. Ici, c'est plutôt cossu dans le genre, ça serait con que tout tombe en poussière.

    Mon bon Roi, si on allait voir ce que réclament ces touristes ? Y'a ptetre moyen de moyenner ...
    Pièèèèce de Huit. Pièèèce de Huit.
    Niéh ? C'est quoi ça ?

    Ça, c'est un perroquet bleu turquoise, avec une gourde accrochée dans le dos et une paille au bout. Si, si, j'vous jure. Genre le barda du petit picolo qui part en campagne.

    C'est le perroquet bleu du douanier Rousseau, qu'on me dit en face.
    Le perroquet bleu du douanier Rousseau ? Untès ?

    Je mire celui des assaillants qui m'informe, un brin incrédule. Genre c'est une vedette ce truc. J'aime autant le prévenir, j'ai crû entendre trainer le nom de perroquet hier soir au cours d'une discussion dont il voudrait sûrement pas connaître la teneur.

    C'est...ahem avec moi vous autres...3...4...C'est le perroquet bleu qu boit du lait d'coco-oohooh-oohooh !!
    Ok...ok...j'vois l'tableau...

    Jme retourne vers Minos. Après tout, c'est son Royaume.

    Bon, on fait quoi ? J'sais pas quel goût à ce truc, mais des fois qu'tu veuilles le découvrir, j'ai une bonne recette de salade gersoise au roquefort et au perroquet.
      Le rock c'est un monde à part. Tu peux mourir à n'importe quel moment.
                                                                         Eddy le Quartier

      Un topic rock, c'est un topic qui se bloque. C'est pas les Red et Tahar là ou je-sais-pas-trop-qui...non, c'est pas ça du block.Le block c'est: t'as lancé un topic, et peut-être que ton partenaire va changer de perso. T'as peur, tu prends des risques. Y en a qui peuvent pas surmonter ça. Regarde l'Union Révo, ils n'ont pas pu supporter. Bon, ils sont tous morts. t'avais Lilou, elle a changé d'équipage. Parce que c'est des mecs ils n'étaient pas faits pour ça, c'est tout ! Trovahechnik c'est une tapette faudra lui dire. Ferait mieux de faire scénariste. Beuh heu c'est pas compliqué le scénarisme. Tu te mets derrière ton pc, t'écris. Judas, c'est du block. Tao Gai c'est du block. Judge, c'était du block. Non j'suis désolé Minos c'est pas du block. Quoi ? Depuis octobre ? Dead Mood ? Bon ben c'est du block.

      Déjà joué au "livre dont vous êtes le héros" le lecteur ? Ben ici, ça va être la même, sauf que t'es pas le héros. C'est pas qu'on veut pas, mais tu peux pas. Moche la dure réalité d'une existence médiocre, mais tu vas avoir droit à ton acte de gloire, ton quart d'heure américain,  le petit plus de la maison issu de nos esprits féconds aux auteurs de ce topic. Ca nous est venu dans un bar, assis sur des sièges assez cossus et décousus en attendant le joueur de Jack Sans Honneur. Sacré Jack. On s'est dit que quitte à finir Dead Mood, autant l'enterrer en lui offrant plusieurs fins. Tu vas donc lancer un dé au bout de ce paragraphe et te reporter à la fin de ton choix. Attention, on va les écrire à notre rythme, donc si t'as des burnes, tu ne lances le dé qu'une fois arrivé à 6. Mais je te connais, tu vas te jeter sur les fins comme le sida sur la mineure cambodgienne. Je te comprends. Je le ferais pas à ta place parce que j'ai des principes, mais je comprends. La première fin, c'est maintenant. Laisse-toi tenter, faible. Laisse-toi tenter.  

      Le dé a fait 1: Fin comédie musicale.  

      Un rayon traverse la pièce et quand la poussière se dissipe, on se prend la lumière de projos sortis de nulle part. Des types en chemise à fleurs portant un trône en bois de cocotier chantent en choeur. Enfin quand c'est en choeur, c'est en gras.

      "Faites place au Perroquet Bleu.*
      Quelle grâce, le Perroquet Bleu.


      Bande de lopettes
      Finie la branlette
      Savourez plutôt
      L'entrée de Rousseau
      Venez applaudir, vous languire sous ses ailettes.
      Fêtez ce grand jour
      Il est de retour
      Venez acclamer l'idole

      Blue Parrot, Le perroquet
      Du douanier Rousseau
      A genoux, prosternez-vous,
      Sous ses rameaux.
      Rien de lubrique, on se calme
      Quand tu lui hisses la grande voile.
      Ce n'est que l'écume des mers qui te fait une faciaaaaale.

      Blue Parrot, plus doux que lui
      Ca n'existe pas
      S'il t'amène jusqu'à son lit
      C'est que t'es royale.
      Il y a du monde au balcon
      La Reine aura des garçons
      Faudra agrandir pour installer l'animalerie.

      Blue Parrot, plus fort que lui
      Je ne connais pas.
      Il t'emporte d'un seul cri
      A Skypiea
      Il a goûté au pêché
      En jurant de faire péter
      Le royaume de celle qui a osé se refuser

      A sa suite de brigands en chemises à fleurs, ses noix de coco à l'inégalée saveur,  sa douzaine de sbires , son navire en if, son maître à venir, son bec crochu de ju..

      Faites plaaaaaace au peeeeeerroqueeeeeeeeet. Da be di dou ba dou wa wa yeah.
      "

      Belle entrée. Rik percute un truc qui semble expliquer la création de cet être et entame un chant créole, et ça a l'air de dynamiser la suite de la bestiole. Mais pas la bestiole, elle elle tire la gueule. Je suis aussi largué qu'une caisse dans une chiotte, mais j'entrave dans ce grand what the fuck qu'on est les gentils et qu'il est le méchant de l'histoire. C'est toujours comme ça de toute façon. Alors c'était ça le plan de l'infâme Bluefeld pour détruire Uffoy ? S'amener avec une troupe de mecs en chemises à fleurs pour faire péter le palais avec de la noix de coco et des chants de walt disney ? Bordel, on n'a pas le droit de faire ça à un homme. Je crois que Rik et moi on comprend hélico pronto que devant nous, y a un malade. Une supernova, p'têtre même un empereur des pirates. Ou celui qui les commande tous. Le perroquet sur l'épaule des capitaines pirates borgne comme des fils d'unijambistes, c'était lui. Ce merdeux est un symbole et d'après lui un sex symbol. Bon timing pour embrayer sur du sex pistols et me mettre à la réplique en chansons, mais c'est pas mon style de me mettre en boîte, surtout à musique. Doit valoir vingt millions de berries du gramme l'oiseau, ce qui doit faire approximativement cinq cents millions de berries et moi et moi et moi. Avec le Pape et ouam en Roi on doit résoudre la crise d'Uffoy. Plus j'y pense plus j'jubile. Money money money. Sept cent cinquante fleurs brodées et moi et moi et moi. Qui écrase sur tout ce qui ose pousser. J'pense aux dorikis pour me calmer. J'y pense et je gracie. Dori-Dori-kiki.

      Pièèèce de huit. pièèèèèce de huit. Je suis venu prendre la tête du rrrrrroyaume et le derrrrrrche de la Reine. Si quelqu'un est contrrrrrre, qu'il se manifeste ou se taise à jamais. Je répète, qu'il se manifeste ou l'obèse a jeûné.  

      Moi je suis contre, surtout la Reine.

      Ma voix cristalline fait tourner de l'oeil au volatile qui n'a pas trop le choix vu qu'il n'est pas conçu pour avoir des pousses opposables et donc la vision 3D qui va avec. C'est pratique quand s'agit d'appeler le serveur en surveillant le match à l'autre bout de la pièce, mais ce genre de qualité serait relative pour la plupart des individus du genre humain.

      Et t'es qui toa ? Je répète, et t'es cacatoès ?

      Moi ? Je suis...

      "C'ay le Roi !" m'interrompt le rat. J'allais lever le pied pour lui écraser une série d'orteils, mais il enchaine comme une kalashnikov vocale.

      "
      J'aime pas quand l'ennemi se pointe en carrosse**
      Pour se la jouer face à toi.
      Tout le monde voudrait être ton jumeau Minos,
      Même si tu ne viens pas d'Uffoy.

      De tout le royaume c'est toi le manitou,
      C'est toi le préféré de la Cour
      Comme des Maevas les dames siègent sur tes genoux
      Parce que t'es le gars le plus glamour.

      Le plus beau c'est Minos,
      Le plus haut c'est Minos
      Personne ne mêle comme lui viril et albinos.

      Venu des souterrains pour faire la guerre.
      Au Gouvernement et ses instances.
      L'a adopté le gris révolutionnaire.
      Mais entre nous sauver le monde c'est pas ce qui le branche.

      Le plus fort c'est Minos
      Le plus gore c'est Minos

      Ca vire à la friture quand il lance la négoce

      J'collectionne les raclées, favori d'Thanatos
      Pour plus de morts faut Minos.

      Hip hip hourra hourra hip hip

      Minos sec comme mec, le reste c'est d'la tapeeeeeeette.

      Personne sape comme Minos
      Personne frappe comme Minos

      Et personne n'a l'armure ni la coupe à la brosse.

      Ce qu'il est grand, ce qu'il est beau et bien bâti.

      Ca s'est pas pris en bouffant un fruit.
      Il n'a pas de meitou ni de haki
      Mais pour vous rosser j'ai tout ce qui est requis.
      C'est toi l'champion. Miiiiiinooooooooooooooooooooooooos. Ta ba du di dou wap wap pi dou wap padoum yeah. "

      ...y a des perroquets bleus qui boivent du lait d'coco....

      Rik ?

      ...comme dans les, comme dans les...

      Rik ?

      ...comme dans les, comme dans les...

      Rik ?

      ...comme dans comme dans comme dans les tableaux du Douanier Rousseau...

      Oh Rik ?

      Mmh ? Tu m'appelais ?

      Euh un peu ouais.

      Ah désolé mec, j'entends un peu moins bien de cette oreille depuis que la gosse a hurlé dedans.

      Moi non plus je ne l'entends pas de cette oreille-là. Arrête de désynchroniser mes gardes. Je répète, arrêtez vos dessins chromatisés sur la page de garde.

      Vrai que pendant que le rat me présentait au perroquet, Rik avait accaparé l'attention de la souite. Malin le Rik, un vrai petit renard des surfaces. Résultat le perroquet se retrouve plus ou moins seul pour sa revolucion.

      Pièèèèce de huit, choisis pile ou face. Je répète, pine ou fesse ?

      Choisir pour ?

      Pourrrrrr un duel. Je suis l'offensé, j'ai le choix des arrrrrmes. Je répète, j'ai l'anchois et le parrrrrme.

      Marrant, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu cette scène. Ok l'oreiller, on va se battre mais je te vois pas porter une arme et je t'imagine pas aimer te faire latter les couilles.

      Et je te vois pas aligner autre chose que des fautes d'orthographes alors pour m'ajuster tu vas en chier des noix de coco à te faire perdre confiance en ton anus. Je répète, ça va être un Buster Call dans ton ptit cul, sale français.

      Jolie répartie le piaf, à croire que tu m'as filé un moment juste pour pouvoir répéter une de mes nombreuses bonnes vannes.

      Ah, alors tu te penses meilleur rhétoricien que moa ? Ecoute-ça mon poulet:

      "Je vais t'offrir une tombe. ***
      Après mille et une douuuuuleurs.
      Tu seras princesse et mon gourdin
      le sceptre de ton chagrin.

      Perroquet bleuuuuuu
      C'est un nouveau monde de malheurs...


      Wo wo wo !

      Quoa ? Je répète: Quoa ? Ben ce que j'ai dit tiens.

      Si tu veux du clash, va falloir le faire à la sauce bollocks. Pas de disney dans les affaires de mecs, même s'ils sont des piafs.

      Je ne peux t'avoir avec l'arme et la manière. Tu choisis la manière mon gros tas de guano. On se mesure sur le ring de ton choix. Je répète: le cygne de ton oie.

      Mon ring c'est la rue.

      Et c'est parti. Ca sent le talc et et la fonte sous le soleil, la pisse de rott' et la bombe à tags. La bestiole se met le tricorne à l'envers, moi je torse nu et emprunte au Pape une grosse croix en or qui m'entoure le cou. L'annonciateur annonce une rap battle à venir, la Cour se met en place, c'est l'issue du duel qui déterminera qui a le droit à la couronne du roi Heenok, t'intinds ? En guise d'opposition, un perroquet. Un perroquet, c'est comme une petite poule. Hydroponique. Les autres rapeurs ils crachent sur des oiseaux de nuit, les menues des fauchés. Le rat arbitre la rencontre. Le Pape bénit le duel et la bouteille de gnôle qu'on lui apporte pour savourer l'événement. Un truc des années nonante j'entends, qui a peut-être pris le chaud. Ca n'a pas l'air de le déranger, ce mec a fait voeu de simplicité.

      Le texte made in Perroquet Bleu qui suit est bien écrit mais il appartient à l'autre joueur. Savoure bébé, t'as deux génies pour le prix d'un.

      Pièèèèce de huit, Pièèèèce de huit

      Un clash que j'vais faire vite, tu mérites qu'un couplet
      Tu payes pour une leçon, vas-y garde la monnaie
      Je vole pas les petites bites, j'viole les Mcs qui s'agitent
      Six mètres de haut pourtant pas un pouce de talent
      Jamais vu une merde aussi haute tu peux m'appeler Sergent
      T'es un peu ma grosse baleine et pour toi faut qu'ça saigne
      Un KO pas kawaï, un assassinat verbal
      Attentat lyrical qui t'crée un second trou d'balle

      Tu t'prends pour un colosse, t'es qu'un putain d'albinos
      Un cliché de forum, qui rêve de podium et d'hormones
      Bouffonne t'as rien d'un bonhomme, tes aventures déconnent
      Dead Mood, le phénomène, là tu tombes sur un os
      Ptite nympho tu t'démènes, ramasse ton verni et ton gloss
      Dans la forêt endormie tu t'prends mon palétuvier
      Barbara, moi jte rosse, ton mac c'est le Perroquet
      T'es qu'un gosse, trop précoce, moi j'suis l'boss dans l'métier

      Reprends ton souffle, fais une pause, et laisse parler le prof
      Jte signerai un autographe, signé le génie dla strophe
      Alors viens frotter ma lampe et tente l'apnée sur ma crampe
      On appelle ça une déferlante, c'est ton exclusif naufrage
      Ton agonie sera lente face à ce compulsif carnage
      Mélange de rage et d'excellence, tu n'me tutoies pas en mirage
      Avant d'partir, fais moi une danse, déhanche toi pour moi dans la cage
      Et va t'en apprendre la Prudence, avant que ça tourne à l'orage


      Si le ramage se reporte à ton emplumage
      Je suis le sage qui t'exhorte à tourner la page.
      La toile entre toi et la reine est belle mais bien blanche
      Envole-toi, épargne-toi la peine de louper ta revanche
      T'as le salace plein la bouche et tu joues au caïd
      Mais tu veux m'coincer sous la douche pour gérer ton coït
      Tu serais pas un peu tafiole pour autant fantasmer ?
      Ici c'est pas la cage au folles reste la pétasse du Douanier.

      Tu oses insulter mon chibre mais retiens et assume
      C'est juste un cloaque que tu mires si tu t'écartes les plumes
      La queue que t'as elle est caudale et  ça fait un peu gay
      De l'avoir vissée trou de balle, mais enfin si ça te plaît
      C'est toi qui la portes et même si ça fait has been
      Il suffit que tu l'enlèves pour convaincre en tant qu'gouine.
      La virilité pour séduire, tu ne l'as pas eue
      Les zoans bâtiront ton empire en boulotant ton cul

      Ferme les yeux et ouvre le bec pour que commence la fête
      Ose une langue qui les humecte et deviens roi de l'enculette
      La drogue pourra te faire planer mais si l'Homme s'prend des trips
      Toi ne peux plus que ramper dès que tu te piques.
      Ca ne sera pas toujours facile et tu vas te haïr
      Mais ils te sentiront docile au moment de jouir
      L'argent qui coulera à flot t'élira reine de l'obscène
      Et vu qu' One Piece aime les travelos reste la seule en selle sur la scène.

      Brrra brrra brrra ! AOTP Brra !  


      C'est comme je te l'avais promis Goldie, mais en mieux. La petite merde avait du potentiel vu ce qu'elle était, mais ça reste un piaf et de surcroît un PNJ, alors je gagne. Par contre je me pose une question et vu que je vais la poser noir sur blanc, t'es un peu acteur dans le raisonnement. Est-ce que faire finir le perrogay est une bonne fin pour les enfants ? Je veux dire, niveau icône à brûler, y a déjà Bob l'éponge. J'aime pas Bob. Il est jaune, moche et a des dents de lapins. Wo ho, ça fait très asiatique cette description dis donc. Attention, j'ai pas dit que les chinois sont moches. C'est une évidence qu'on est de moins nombreux à penser...proportionnellement à la population mondiale. Non mais Bob est profondément malsain, et j'aime pas quand on sert du malsain dans une zone tout public. Et comme pourrait le dire Rik, cette infâme lop' ose squatter le même nom que Bob Dylan. Le seul point commun entre eux c'est qu'on aimerait knocker la gueule de Bob l'éponge sur la heaven's door. Ca serait bien...

      Tout ça pour dire que transformer le perroquet en okama, ben faut être japonais pour que ça passe. En plus là dans l'histoire c'est le méchant qui finit fiotte, alors faut-il y voir une amélioration de la condition de l'individu quand il se reconvertit dans une sexualité plus assumée ou focaliser sur l'horreur primaire et punitive de sa condition en lui faisant quotidiennement goûter au salé d'un nombre incalculable de paires de couilles ? Moi là je dirais plutôt la deux, ne serait-ce que par pure sensibilité...et hétérosexualité aussi car je le revendique Rivers. Bon, faut que le perroquet renonce à la Reine sans se battre et sans mourir, car on est dans une fin plutôt musciale, donc joyeuse, mais sans non plus virer dans le dégueulasse. Pas qu'être pédé soit honteux ou misérable, attention. Dieu me tripote et lui seul, je n'ai jamais dit ça ( je l'ai écrit ). M'enfin quand on pratique façon industrielle, where is the love ? Et quid de l'intérêt d'un post qui narrerait le changement d'orientation sexuelle d'un protagoniste mais en le résumant à du pur sexe sous une face dégradante en omettant l'aspect sentiments que peut engendrer cette déviance nommée ainsi pour être un cas minoritaire en dehors des stylistes et autres trucs du genre qui nous tournent autour au point de leur regretter l'absence d'aileron pour annoncer clairement leur présence ? C'est qu'ils commencent à nous faire chier eux là, à nous forcer à parler d'amour alors qu'on le veut pas avec eux. Non mais oh, léchez-moi la grappe au bout d'un moment. Sur ce, je reprends mon histoire.

      Le vainqueur est le Roi Minos.

      Qu'il fait le Rat, sans surprise. Les dés et les amants de Vincent McDoom étaient pipés, la Cour ne pouvait que me soutenir. Coco l'asticot admet sa défaite et il devra repartir seul vu que les mecs en chemises à fleurs n'aiment pas les loosers, ainsi que le strict de leur tenue  laissait présager.

      Pourquoi t'as été méchant avec la chauve-souris ?

      Qu'elle me demande la petite qui accompagne Trinita....enfin non Rik. Bwah, c'est peut-être la même après tout.

      Ta gueule.

      Que je lui réponds, dans le doute. Faudrait pas que Trinita soit dépaysé au moment de la récupérer, l'éducation ça se fait pas que chez la famille. Le perroquet bleu me remercie d'avoir lavé l'affront fait par la gamine et file comme une étoile filante, vers de nouvelles aventures. La crise d'Uffoy n'aura pas lieu.  

      Bwehehehehe, mon ptit Franky, ça s'arrose une fin comme ça non ?

      C'est un des mecs en fleurs qui cause. Un vieux bonhomme débonnaire qui tend à Rik et moi deux moitiés de Noix de coco qu'il remplit avec une épaisse macération.

      Hop hop hop, pas plus haut qu'le bord.

      J'inspecte le machin et interroge.

      C'est quoi ta merde ?

      Ahbenc'estd'lalcooltiens...moi j'l'ai toujours dit ça.

      Ok, mais c'est avec du fruit ?

      Wowownonçayapasd'fruitsmonptitFranky,c'est unmélanged'alchimiste.

      Comme il bouffe ses mots mais qu'il a une bonne gueule, je vois pas la raison de pas avoir confiance. On hausse les épaules et on lève le coude. Oh oh! Le vendredi c'est trou de mémoire. Ah oui ça c'est sûr.



      Spoiler:


      Dernière édition par Minos le Ven 12 Jan 2018 - 1:04, édité 1 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t985-techniques-de-minos
      • https://www.onepiece-requiem.net/t956-minos-kahezaro-en-cours
      Salut lecteur, d'habitude je m'adresse pas à toi directement parce que concrètement, j'écris d'abord pour me faire rire et qu'en plus, briser le quatrième mur, comme ça, c'est plus pour ceux qui ont pété les trois autres avant, comme Minos Previously in Dead Mood, si tu as lu les premiers épisodes. Mais là, on peut faire une exception, parce que le 29 Mars, c'est la date de naissance de Terrence Hill. Jt'apprends un truc là, non ? Et, pour faire les choses bien, on est pas des bêtes, vla une citation célèbre manière de lancer dignement ce RP et de parfaire ta culture. C'est un principe qui a déjà fait ses preuves dans le passé, notamment Ici : http://one-piece-reign.forumactif.com/t1494-au-lit-dolores. Lis ce combat, c'est le meilleur de l'histoire. Et, de suite, la citation :

      " Tu m'passes la moutarde, mec ?
      Maehf. "




      Un grand sage.




      Voilà, maintenant, je pense que tu es dans les conditions optimales pour te faire un deuxième rail d'afilée de ton sujet préféré. On a passé l'hiver a se les peler, sans nouveau post, à lutter contre les animaux préhistoriques partouzeurs de droite et les nazis, en mode Stalingrad; là, faut jouer de l'effet de surprise. Jt'envoie la suite version Blitz Rik, profite bien.









      Le Dé a fait deux : le Deux Ex Machina.


      Y'a un léger malaise, pendant un laps de temps à déterminer. J'saurais pas évaluer précisément, mais, j'ai l'impression qu'il dure une éternité. Cinq-six mois à la louche. Et puis, après s'être regardés dans le blanc qui tire sur le rouge de nos yeux explosés avec la troupe en chemise à fleurs, la tension se dissipe. Comme ça, flex. Déjà, parce que sur leurs fringues aux couleurs chatoyantes, y'a marqué Martinique. Et que c'est classe, même si en dessous, c'est un tee-shirt à rayures horizontales pas totalement raccord. Et croiser des gens au bon chhharisme, ça incite pas à se fâcher. Et aussi et surtout, le leader en face décline son identité. C'est le Douanier Rousseau. Forcément, dans le genre révélation, ça s'place, et quand tu recadres un peu qui est étiqueté gentil et qui ne l'est pas, tu piges que celui-là, faut l'épargner.

      Sa môme se précipite sur lui dans une course parsemée de paillettes, pour des retrouvailles émouvantes. Ce qui est bizarre, c'est qu'elle l'ait pas fait avant que son père ne se présente, genre j'ai pas reconnu mon pôpa; je me demande si elle est pas un peu con moi. Mais, maintenant, le père et la fille s'enlacent tendrement, les gens font " oooh, c'est meugnon " et plus personne n'a vraiment envie de se foutre sur la gueule. Encore moins ici, dans une histoire où tant le bon Roi Minos que moi avons évité autant que faire se peut de passer du côté Sujet Combat de la force. Au lieu de ça, un gars dans la foule lance, festif un " j'adore casser des bières " qui sonne à la fois comme une saine remarque et une proposition à potentiels débouchés obscènes assez tentants. Des fûts entiers de mousse atterrissent par enchantement au milieu de la Cour et on a lance la première tournée.

      Ça a un inexplicable côté divin, tout ça. La réconciliation entre les nobles et les fans des publicités ATOL, le goût de la bière, sucrée mais bien agressive sans le dire – Casse tel Red, je note le nom – le château qui finalement n'est pas endommagé, la fatigue qui se dissipe ou encore les vingt-cinq bombes aux mensurations indécentes et aux tenues légères qui débarquent de nulle part. Jm'en plains pas loin de là, et tous les mecs étranges qui cherchent à assouvir secrètement leurs fantasmes sur internet non plus. Une chope en main, une autre sur le plateau que tient ma serveuse attitrée, ben ouais faut bien que ça offre quelques menus privilèges d'être Pape, je m'oriente vers le Douanier Rousseau. J'sais que je suis censé l'avoir vu hier nuit, mais alors sa tronche ne me rappelle foutrement rien. Alors, j'pars un peu à la chasse aux souvenirs, même si d'expérience, il vaut mieux pas chercher à tout savoir de ce qu'on a pu faire pendant une sévère session picole, c'est un coup à se faire du mal, ça.


      Dites, tant que j'y pense, sauriez pas où j'ai pu mettre mon Blayzzewr, non ? Le costume de taulard, c'est bon quand on veut se taper un trip déguisement avec la Reine mère, mais au quotidien ...
      La Reine-mère ? Ça serait plutôt la mère de la Reine ... Et concernant votre "Blayzzewr", il n'est peut-être pas bien loin.

      Et là, mon hippie préféré prend la tête de Morgan Freeman, tape deux coups secs dans ses mains et ma veste apparait. Comme ça.

      Woh, vous m'sauvez la mise. Une veste dont j'suis hyper-fier en plus. Comment vous avez fait ça ? Pas un tour de passe-passe de pédé, votre truc.
      Rik ... je suis Dieu.

      C'est pas banal, ça, on est d'accord. Mais, en même temps, Dieu avec un accent de sudiste et un perroquet bleu plutôt qu'un oiseau d'augure, j'aime l'idée. Mais, j'demande quand même une preuve manière de. Quelque chose qui atteste vraiment de la toute puissance du bonhomme. Un truc suprême, parfait. Jlui proposerais bien une battle de Shi Fu Mi, mais à ça, il a aucune chance et niveau clash, on a déjà donné j'ai l'impression. Alors, je cherche autre chose.

      Okay, Dieu, tu as en face de toi ...
      ... le Pape.
      Oui, le Pape exact. M'enfin, c'est pas non plus un ...
      ...scoop.
      Un scoop, oui. Mais arrête de me couper la parole toutes les cinq secondes, on joue pas au Santini, là. En plus, avec ta science infuse, c'est de la triche. Bon. Tu es Dieu, tu me dis.
      ...
      C'est à toi, là. T'affirmes bien être Dieu, non ?
      Faudrait savoir, quand même. Oui, je suis Dieu.
      Donc, d'un claquement de doigt, tu peux tout faire. Arrêter les guerres dans le monde, éradiquer les pires fléaux, la famine, les maladies, les morts injustes, les écolos, les féministes, les ...
      Oui, je peux.
      J'ai pas fini !
      Ooh. Pardon. Autant pour moi.
      ... les juifs, les communistes, Twilight, les smileys, la bière pseudo-française, tous les PES après le 05, les PV abusifs distribués par les flics, les flics eux-mêmes, les brûlures du palais quand tu bouffes une pizza encore fumante mais que t'es trop torché pour le réaliser, les emmerdeurs qui font All-In direct au début d'un tournoi de Poker, toute la ribambelle d'idiots qui mettent des chiffres dans leur pseudo et ceux qui écrivent en verrouillant la touche MAJUSCULE, les roux, les gens qui n'ont pas d'humour, les gens qui ont un humour de merde et qui rient des mathématiques, les gens qui n'ont pas le même humour que moi, les gens par extension certains jours de mauvaise humeur, les streaming de mauvaise qualité et les mauvais doublages en Français, particulièrement dans l'univers des animés, la pluie totalitariste qui s'abat dans certaines contrées chaleureuses de North Blue, les furets qui veulent te mordre les orteils, les emmerdeurs qui dessinent des panneaux Danger à l'indélébile sur ton pare-brise, les personnes qui pointent du doigt, les enfants qui poussent des cris suraigüs, les petites filles qui ont des posters de chatons, de chevaux et de loups blancs dans leur chambre, les individus qui ne savent pas se conduire en société, les emmerdeurs qui te disent de faire du sport, de ne pas boire, de ne pas fumer, de ne pas péter, de ne jamais lâcher de juron, de te coucher à 22 heures au plus tard parce qu'il te faut sept heures de sommeil par nuit minimum ou 23 heures le week-end exceptionnellement, les gens qui trouvent que c'est hyper classe d'être schyzo ou amnésique et dont les parents ont été tués par de vilains marines sanguinaires et tyranniques, tous ces connards prétentieux, nombrilistes, suffisants, bornés et bavards qui te rappellent que les classes prépa, les écoles d'ingé, un Master en Sciences sociales ou un Doctorat en cassecouillisme les rend plus malins que toi, qui se croient drôles et aiment se donner en spectacle, à penser qu'ils sont le centre de la Terre, les moches, les végétariens, les voleurs et les fils de pute ? Tous ceux-là, tu peux les faire disparaître, c'est ça ?
      Hé, tu sais à qui tu parles, là. Alors, quel est ton défi ?
      Sers moi un Ricard.
      Ok. Voilà.

      Et boom ! Le Ricard apparait. Comme ça. Dosé pile comme il faut, trois glaçons qui tintent gentiment contre le verre.

      Ok, là mon gars, vous m'avez convaincu. Vous êtes Dieu.

      La révélation provoque la liesse dans toute la Cour de réception reconvertie en salle des fêtes. Y'a des gens qui lancent leur chapeau en l'air, même si j'ai toujours trouvé ça un peu con, va retrouver le tien dans le lot après, d'autres qui jettent leur verre en l'air, ce qui est aussi con mais le concept du il pleut de la bière étant assez noble, j'adhère assez au principe. J'vois Minos, en bon Roi, qui rétablit le droit de cuissage dans les bonnes mœurs, j'vois le Perroquet qui met l'ambiance en lançant un concours de Beat Box. Un peu plus loin, y'a un son qui tourne en boucle et qui fait à peu près " I wanna be like youu ... dou bi dou bi dou wap .... ". C'est que du bonheur, quoi. J'avise Rousseau, une question me brûle les lèvres :

      Dites, tant que je vous tiens, c'est quoi le One Piece ?
      Oh, c'est très simple en vérité. Pour te répondre, laisse moi te conter une petite histoire. En un temps très reculé, il était un enfant.
      Pour son sixième anniversaire, ses parents lui demandèrent quel cadeau il aimerait recevoir. Le garçonnet répondit : " Je voudrais une balle de ping-pong ". Ses parents, étonnés, lui demandèrent s'il était sûr de son choix, s'il ne préférait pas quelque chose de différent, de mieux. Mais, l'enfant dit que non. Ses parents lui offrirent une balle de ping-pong.
      Aux sept ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux huit ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit-il à nouveau, souriant. Ses parents étonnés, lui achetèrent tout de même une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux neuf ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire, même s'ils se doutaient de la réponse. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux dix ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant, tout fier. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux onze ans de leur enfant, qui s'était exceptionnellement teint les cheveux en blond cette année-là ne me demandez pas pourquoi, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux douze ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de bing-bong " dit à nouveau l'enfant, enrhumé comme pas possible avec le froid de canard qu'il faisait en cet hiver bien rude. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong. Et un grog bien chaud.
      Aux treize ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant. Ses parents, supersticieux, n'osèrent le contrarier en cette année de danger pour leur fils, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux quatorze ans de leur enfant, les parents, qui commençait sérieusement à se demander si le gamin n'était pas trisomique, demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong. C'est comme une boule de flipper, qui rouuule, qui rouuule " dit à nouveau l'enfant. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux quinze ans de leur enfant, les parents, en instance de divorce, demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux seize ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'adolescent dont la voix avait finalement mué, bien qu'un peu en retard ce qui lui avait vallu les brimades de certains de ces camarades à l'école. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux dix-sept ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong. Et un Soda. " gueula l'adolescent, scotché devant un clip de Michael Jackson. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux dix-huit ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit le tout jeune adulte. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong, se disant que c'était toujours mieux que des capotes.
      Aux dix-neuf ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau le jeune homme qui explorait de nouvelles orientations dans ses mœurs sexuelles. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong en priant très fort que leur fils ne leur amène pas un petit copain à diner un soir.
      Aux vingt ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils, hétérosexuel et donc de nouveau sain d'esprit, qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant. Ses parents tout heureux, n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux vingt-et-un ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong. Cette histoire n'a rien de spécial parce que le narrateur en a un peu marre.
      Aux vingt-et-deux ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit-il avec la voix cassée. Un peu comme Romain. En effet, le fiston avait un peu trop fait la bringue ces derneirs jours et se retrouvent avec une voix bien éraillée. Ses parents n'osèrent le contrarier, un peu effrayés par le timbre de voix caverneux de leur tout petit, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux vingt-trois ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " répondit à nouveau le jeune homme dans un mail de dernière minute. Il était officiellement retenu par ses révisions chez un ami, mais en vérité àau bar pour un enterrement de vie de garçon assez épique. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux vingt-quatre ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils, fraichement embauché comme ramasseur de balle de golf grâce aux bons tuyaux d'un ami à lui, Eustache Ier, qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau le nouvel employé. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux vingt-cinq ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit-il à nouveau, expliquant que rien ne lui ferait plus plaisir pour fêter ce quart de siècle d'existence, qu'une belle balle de ping-pong. Et des chips. Des chips, t'entends ? C'est tout ce que ça te fait quand je parle de chips ? Ses parents, eux, n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong. Et un sachet de chips saveur burger.
      Aux vingt-six ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau le fils. Son père dit à sa bourgeoise que ce soir au pieu, elle devrait combler tous ses fantasmes puisqu'il avait remporté leur pari. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong. Et maman acheta aussi une tenue d'infirmière.
      Aux vingt-sept ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " D'après vous, pov' cons ? " dit le jeune homme d'humeur un peu revêche avant son café du matin. Ses parents lui dirent que merci, ça faisait plaisir, mais n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong.
      Aux vingt-huit ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qui avait décidé d'une nouvelle vocation particulièrement lucrative, chômeur en Belgique, qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong. Et des fiches bleues. " dit à nouveau ce modèle d'acitf de société. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong, pour le récompenser de cette sage décision.
      Aux vingt-neuf ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit à nouveau l'enfant, content de voir que ses parents, contrairement à ceux des autres gens de son âge, continuaient à lui offrir un cadeau. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong. Les cons.
      Aux trente ans de leur enfant, les parents demandèrent à nouveau à leur fils qu'est ce qu'il désirait se voir offrir pour son anniversaire. " Une balle de ping-pong " dit le nouveau trentenaire. Ses parents n'osèrent le contrarier, et lui achetèrent une nouvelle balle de ping-pong. Pour les remercier, il leur raconta une bonne blague : " C'est un mec qui rentre dans un café. Plouf. "
      Le jour de ses trente-et-un ans, l'enfant, devenu depuis longtemps adulte, était très malade. Ses parents, trop pauvres et d'origine roumaine, n'avaient pas les moyens de lui payer les soins médicaux suffisants. Dans leur chagrin, ils ne pouvaient cependant s'empêcher de se poser une question. Une simple question. Aaaarrgent ? Non, j'déconne. Alors, au chevet du lit de leur enfant mourant, ils demandèrent, les yeux embués de larmes. " Mon fils, pourquoi depuis tout ce temps nous as-tu toujours demandé une balle de ping-pong à chacun de tes anniversaires ? ". Le fils sourit, faiblement, regarda ses parents avec reconnaissance, et entrouvrit la bouche difficilement. Chaque mot qu'il prononçait le rapprochait un peu plus de sa mort. Mais il devait leur expliquer. Alors, il murmura. " C'est très simple en vérité. Si je vous ai toujours demandé une balle de ping-pong, c'est ... c'est ... "


      C'est à vous de jouer monsieur.
      ...
      Monsieur ?
      Mééh ? Gu'est ce gue z'est ?
      Hum. C'est à vous de parler. Cinquante mille à mettre.

      Waeh. Il se passe un truc bizarre. Y'a de la lumière. Beaucoup de lumière. Et j'ai la gueule dans le coltard. J'ai des cartes sous l'pif et des jetons devant les mirettes. Teuh ... j'suis ... au casino ? Me rappelle pas qu'on soit partis flamber du pognon, moi. Et les autres, le bon Dieu, ils sont passés où ? Les callgirls, la bière, et tout ?

      Jme frotte les yeux. Deux fois. Le croupier me demande si je vais bien.

      Ça fait longtemps que je suis là ?
      Hum, bientôt deux jours, monsieur. Vous avez atteint la table finale du tournoi.

      Table finale ? Tournoi ? Mais alors ... si ça fait deux jours que je suis ici, tout ce qui vient de se passer, c'était ... un rêve ? Nooon, impossible. Ça semblait si ... réel.

      Vous payez, monsieur ?
      Tch', oui oui, je paye. Voilà. Cinquante mille.

      Quel est ce sortilège ? Le palais, les gens. Je suis pas Pape, ça veut dire ? Je comprends rien à rien ... M'faut boire un truc, je couve une déshydratation. Y'a un verre de sky, à côté de moi. Ça doit être le mien. Allez, cul-sec ...

      Monsieur, vous suivez ?

      Mais, j'ai payé, bon sang, lâchez moi les basques. Ah, non, on me fait signe qu'il parle à mon voisin de gauche. Un autre qui a la tête ailleurs, faut croire. Me d'mande quelle gueule il peut bien av ...

      Wotchaaa. Mais toi !
      Salut mecton, comment va ?

      Putain. Pour le coup, j'ai bien envie d'le dire : dingue ça.
        «C'est ma bière ça ?» que je demande en ayant très bien reconnu mon verre ébréché. Ebréché mais vide, et moi pas assez éméché pour na pas comprendre que celui qui a fini ce calice l'a fait en coulisse, loin de ma vigilance. Fâcheux, c'était une bonne bière. Et l'entourage comprend le malaise. Entre ceux qui préfèrent s'en foutre pour ne pas être accusés et ceux qui font mine de mener l'enquête en interrogeant mentalement mon verre vide, y a de la "Pêche mel bûche din l'feu po purifier l'zouaff" qui se trame. Tacle d'Alain Quinsition par Adel Héphone. Je m'éloigne de la scène de crime et décroche juste avant de refermer la porte des toilettes.

        «Aaaalloô!
        - Oui c'est moi. Tu es où ?
        - Hemmm...avec des copains. On boit un verre pour les deux ans de Dead Mood.
        - Encore ton topic ? Tu m'avais promis de ne pas rentrer tard.
        - Désolé chérie, j'ai pas vu le temps passer. Tu bosses tôt demain ?
        - Cinq heures.
        - Ah oui, on est lundi. Mmh je vais prendre le prochain bus. Suis là dans une demi-heure à une heure, selon l'horaire.
        - Brosse-toi les dents en rentrant. Tu sens l'alcool jusqu'ici.
        - J'ai pris de quoi le faire ici en fait donc ça c'est pas un problème. Allô ? Chérie ? Ah..»

        Je rejoins la salle de fête où Aluna George chante qu'elle wanna be like nous hou hou. Ca fait une bonne mélodie pour quitter ce beau monde, je salue l'hôte, les cuveurs, les sages et tout ce qui a un âme. Je pense seulement à deux rues du point zéro de l'amusement que je pense bien avoir fini mon verre finalement, mais que comme je tapais la conversation avec un type qui m'expliquait comment on calcule la racine de n'importe quel nombre par simple calcul écrit, j'ai dû biberonner sans m'en rendre compte. Nuit étonnamment tiède, on sent que le soleil a léché tout le béton du coin. Prochain bus dans une demi heure, j'en perds cinq pour trouver un taxi et en gagne un paquet pour le retour au chez soi. Clef qui tourne comme si j'avais pas bu, lumière et bruit de télévision à côté du hall. J'entre presque en conquérant dans le salon et salue la femme et l'enfant. Je capte à la tête de la première que j'ai effectivement oublié de me brosser les dents. Esquive habile, je prétends aller enlever mon manteau et file à la salle de bain ou l'eau sert d'abord à me mouiller le visage avant de me rincer la bouche. On me demande de l'autre côté de la porte si on peut entrer. Bien sûr. La darling a adouci son humeur et me tend même l'essuie pour essuyer les gouttes de flotte qui me reste sur le visage.

        «Tu as pris un taxi ?
        - Tu bosses demain, je devais plus traîner.
        - C'est gentil.
        - T'as mangé ?
        - J'ai fait pour le petit mais je n'avais pas le courage de me cuire quelque chose. Je suis vidée.
        - Tu veux que je te prépare un truc ?
        - Non ça va, je vais aller me reposer. Oh, peux-tu lire l'histoire au petit ce soir ? Ca me rendrait service.
        - Bien sûr. Justement l'est temps qu'il dorme.»

        Elle acquiesce et vérifie que je ne sens plus l'alcool. Le baiser terminé on se souhaite bonne nuit et je rejoins la pièce où le fiston se gave de deux douzaines d'images par seconde.

        «Gamin, faut aller te reposer.
        - Le film est fini dans vingt minutes.
        - C'est First Blood ?
        - Non c'est Rambo 1.
        - Oui c'est pareil. Bon ok mais sitôt fini tu sautes dans ton pyjama et tu files dormir. »

        Je mire distraitement la fin du film et en profite pour me faire une tartine et en proposer une au gamin; qu'il accepte. Rambo arrête, télé éteinte, gamin en tenue d'astronaute à rêves, je le laisse se blottir sous les draps et hésite prends le livre de chevet marqué d'un signet.

        «Dead Mood ? Maman te lit ça ?
        - Oui ! Je ne comprends pas tout, mais j'adore.
        - Mais...tu as compris ce que ça raconte ?
        - Oui. C'est l'histoire de Riki le Renard et Minou le taureau. Ils vont au bar à bonbons dans une ville triste et mangent des boules trop acides, alors ils tombent malades et sont emmenés dans un royaume pour être soignés. Là Riki part combattre le méchant perroquet bleu pendant que Minou et la princesse tombent follement amoureux l'un de l'autre. Mais le perroquet est très malin et il menace de dévoiler le grand secret de la princesse pour empêcher le mariage de se faire. Riki a lancé tous les préparatifs et a tenu à célébrer lui-même l'union entre les amoureux. C'est pendant le mariage que le perroquet bleu est revenu, quand Riki a dit "si quelqu'un a une bonne raison de s'opposer à ce mariage, qu'il parle maintenant ou se taise à jamais". »

        Je feuillette le bouquin. Clopes, communistes, joueur d'harmonica qui brûle, Pape exécuté. Ok, je crois savoir quel résultat a fait le dé:


        Le dé a fait 3: Happy end.  

        L'explosion de fumée se dissipe enfin. Riki et Minou se regardent inquiets. Ils espèrent que personne n'a laissé la cuisinière allumée. «Il ne faut pas toucher aux boutons du gaz» déclare Minou. « Ni aux prises électriques» répond Riki. Les deux héros font signe "oui" de la tête et là, des ombres pas trop sombres se dessinent dans la brume. Le vilain perroquet bleu était là, et il n'était pas seul. A sa suite, d'horribles bonhommes avec des chemises à fleurs jouaient une musique triste avec des ukulélés.

        « Ha ha, fit le perroquet bleu, moi, je m'y oppose à ce mariage.»

        Riki se mordit la lèvre quant à Minou, qui ne savait pas ce qu'il se tramait, il jura haut et fort.

        « Sacrebleu, perroquet, par quel sortilège penses-tu t'opposer à l'amour d'un homme et d'une femme ?»

        « L'amour n'existe qu'entre un homme et une femme.» Précisa si justement Riki, qui voyait d'un mauvais oeil qu'on interrompe la cérémonie.

        Le perroquet s'envola et attaqua la princesse. Tout le monde fut choqué de la violence de l'oiseau bleu, mais la princesse parvint à l'attraper, l'étrangl...et le...le garda en main. le perroquet, ainsi tenu, ne pouvait plus parler. «Poursuivons la cérémonie mon aimé. Je vais le retenir.
        - Oui, ma princesse. Nous n'avons que trop attendu pour nous témoigner notre amour. Poursuivons Pape Riki, si vous le voulez bien.
        - Puisque personne ne trouve à dire contre ce mariage, nous allons pouvoir passer à la prononciation des voeux.»

        «-Tu dors ?
        - Quoi ? Non non !
        -Ah. Bon, j'en étais où ?
        - Le Prince Minou va épouser la Princesse.
        - Rien de neuf sous le soleil quoi. Bon alors...»

        Le Prince Minou, puisqu'il est Prince, passa l'alliance au doigt fuselé de la Princesse. la Princesse...

        «- Qu'est-ce qu'il lui dit comme voeux ?
        - Hein ? Euh ben c'est pas écrit.
        - Tu peux pas inventer ?
        - Humpf, si si. Ben, en gros il l'aime quoi.
        - Papa tu fais pas d'effort.
        - Grmlmlml. T'en foutrai moi des efforts. Bon ok voilà ce qu'il lui dit le Minou. »

        « O ma Princesse, déjà Reine de mon coeur. Je fais serment de t'aimer et te protéger. De donner ton nom à des fleurs et de ne pas aller boire trop longtemps avec mes potes pour rentrer claqué à la maison.
        - Boire quoi ?
        - Du jus de pomme bien sûr.
        - C'est vrai ?
        - Oui, c'est très bon le jus de pomme. Tiens d'ailleurs là Riki le dit:

        «C'est très bon le jus de pomme.»

        - Tu vois ?
        - Oui ! Allez, on continue !
        - Moui. Bon, la Princesse...»

        La Princesse, émue devant son aimé de toujours de la veille, versa une larme grosse comme le prix d'une poupée barbie et répondit: « O mon prince. C'est le plus beau jour de ma vie. Je jure de te faire la cuisine et le ménage tous les jours et d'être une épouse serviable. »

        « Ca veut dire quoi serviable ?
        - Euh...intelligente.
        - Maman elle est serviable alors ?
        - Mouais...
        -...
        - Si si, elle est très serviable. Oh là là, si tu savais. Je te montrerai un jour des vidéos de sa serviabilité. Bon, on continue...»

        « Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée. Il ne faut jamais embrasser une personne avec laquelle on n'est pas marié.»

        Minou et L'Anonyme allèrent s'embrasser, quand le perroquet bleu piqua la main de la Princesse et s'envola en hurlant.

        « Ne l'épouse pas Prince Minou, car la Princesse n'est pas la princesse. je suis la Princesse.»

        Toute la salle retint sa stupeur. Le perroquet disait-il la vérité ? Le Pape Riki intervint.

        « Que vous soyez une princesse ou non ne change rien, on ne marie pas les hommes et les animaux. On ne marie pas...les hommes...et les animaux.
        - Je ne suis pas un animal. Pape Riki, vous ne me reconnaissez pas ? C'est moi, Sara. vous m'avez baptisée et juré de célébrer mon mariage le jour où je serai prête.
        - Diantre ! S'exclama le Prince, mais comment pouvez-vous être la Princesse si je l'ai devant moi ?
        - J'ai été maudite, mon Prince. L'on m'avait rapporté que le jour de mes épousailles viendraient et que celui à qui on m'avait destinée était un tyran. J'eus beau supplier mère d'annuler cette cérémonie, elle se fit sourde à mes supplications. Alors, je fuguai une nuit et suivis une licorne sentant la fraise tagada. Elle me guida jusqu'à une étrange cabane dans la forêt maudite. J'entrai et fis la connaissance d'un vil homme qui se faisait appeler le Douanier Rousseau. Sûre de pouvoir lui faire confiance, je lui confiai mon problème et pleurai. Il se mit à rire aux éclats et me dit qu'il y avait une solution, qu'il me suffisait de signer un contrat que je n'avais pas à lire pour être libre de mes engagements. J'étais heureuse, jamais quelqu'un n'avait été aussi gentil avec moi. Je signai tout de suite et là, des plumes commencèrent à pousser sur mes bras; je perdis ma voix de princesse, mes seins de princesse, mes petites fesses rebondies de princesse. Je devins un oiseau. Libre comme l'air, mais seule. Le Douanier, quant à lui, vit son perroquet bleu prendre mon apparence. Il rit de plus belle tandis que je sanglotai une fois de plus. Je lui demandai alors de me rendre mon apparence, je ne désirais plus être libre. Il me répondit que c'est impossible. Seul le baiser d'amour d'un Prince peut me libérer de mon sortilège. Je lui demandai s'il était Prince et s'il m'aimait, mais il répondit que non. Je sanglotai et pris la fuite, car il avait une cage pour moi et je commençais à le soupçonner d'être malfaisant.
        - Je crois que la morale de cette histoire, c'est qu'il ne faut jamais faire confiance aux inconnus, conclut Riki.
        - Perroquet, ou Princesse, comment puis-je croire que tu es mon élue ? Aurais-tu une preuve que tu es bien celle que tu prétends être ?
        - Malheureusement aucune mon prince, si ce n'est l'amour que je vous porte. »

        Minou, sensible aux mots de l'oiseau, douta. La Princesse douta beaucoup moins et tira un éclair magique rouge sang de son index crochu vers le perroquet bleu. Un cri étouffé et il tomba, mal en point.

        «- Mon Prince. Je suis désolée de ne pas avoir pu vous convaincre.
        - Ben oui, on s'est pas connu assez.
        - Si seulement il existait un moyen de vous convaincre. un baiser suffirait à tout arranger.
        - Niark niark niark ! Dans le mil ! J'ai gagné ! Je vais épouser le Prince et le tuer et après ça je serai Reine et plongerai le monde dans le chaos.
        - Ouais ouais, déplora Minou, je vois vraiment pas d'indice qui me fasse pencher en votre faveur.
        - Adieu..mon prince
        - Bon Minou on se marie ? Le Pape attend.
        - Glou glou glou..mmh ? Glurp! Oui oui j'attends moi. Mais il ne dort pas là le gosse ? S'inquiéta Riki. »

        « Tudor gamin ?
        -...
        - C'est bon, il dort.
        - Ouah ha! Juste à temps, me répliqua Minou. Tain, j'allais rouler une galoche à un perroquet pour les beaux yeux d'un chiard ? Non mais sérieux fin de merde.
        - C'est la fin pour les enfants. Y a rien de malsain.
        - Ben vas-y, roule une pelle au perroquet bleu du Douanier Rousseau toi.
        - Ha ha..euh..je peux pas, je suis le narrateur.
        - T'es un dingue oui. Lire une histoire beurré comme une gaufre à un gosse, non mais j'te jure des fois faut vraiment que t'ailles pas bien.
        - Je crois que la morale de cette histoire, c'est que la censure totale c'est totalement con.
        - Papa, à qui tu parles ?
        - Hein ? Euh à personne je lisais. Tu ne dors pas ?
        - Je crois que j'ai un peu dormi. On en était où ?
        - Minou venait de donner un baiser d'amour à la Princesse oiselle.
        - Et c'était vraiment la Princesse alors ?
        - Eh bien justement...»

        Sitôt son baiser donné, un halo de lumière enveloppa l'oiselle. Des mains poussèrent au-delà ds plumes. Son bec se changea en nez et ses cheveux bleus poussèrent. Quant au plumage, il devint une magnifique robe bleue de mariée. Le Prince Minou reconnut immédiatement celle qu'il n'avait jamais vu et le Pape Riki envoya du bout de la mitre qui vous veut du bien un nuage sentant la cerise pour emprisonner l'usurpateur dans une cage cotonneuse. L'usurpateur avant que tu demandes c'est le menteur. Le sort rompu, Prince Minou et Princesse Sara se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Tout le monde rit ensemble sur cette fin heureuse et la dernière phrase du Pape:

        « Et voilà comment se termine le conte d'Uffoy»


        ***

        « Et voilà comment se termine Dad Mood»


        ***

        « Et voilà comment se termine la troisième fin de Dead Mood»


        ***

        « Dis-moi, tu peux me dire ce qu'on fout là ?
        - Bon d'accord, mais pour ça faut sucer. Détends-toi je déconne. L'auteur a dû se gourer dans sa succession d'histoires. Ca devrait bientôt être rétabli. Attention on passe la ligne.
        .
        Immersion, vers le post de Rik.»


        Dernière édition par Minos le Ven 12 Jan 2018 - 1:53, édité 3 fois
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        Hé ben, deux ans déjà.

        Hmm.

        Hé ben, deux ans déjà.

        Presque.

        Hé ben, deux ans déjà.

        Mieux ? Peut-être. J'sais pas vous, mais moi, j'vois toute la moitié basse de la page en fond complètement bleu, et pour se lire sur fond couleur, c'est vraiment pas pratique du tout. Sauf que, dur d'anticiper ce que ça va donner niveau lisibilité, lorsque je fais prévisualiser, j'ai le fond blanc normal. Hm, j'disais ? Oui, deux ans...

        Ça passe vite, curieusement, sans doute parce qu'on s'amuse et qu'on peut se recycler continuellement dans les conneries que l'on raconte. On se faisait la remarque avec Minos, y'a pas si longtemps, Dead Mood, tu as ça de bon que tu nous permets de nous rappeler dans quel contexte et à quelle époque on a écrit chacun de nos posts. À la relecture, on se dit souvent " tiens, vrai qu'on déconnait sur ça, à ce moment là " et ça te donne une saveur particulière. Je pourrais oser te comparer à un journal intime, si ça faisait pas aussi gay, pour le côté, on met une partie authentique de nous dans le texte, derrière les couillonnades; au lieu de ça, jme contenterai de dire que chacun de tes posts est comme une bonne bouteille de vin, dont on associe l'année de crû à un chouette souvenir. Un vin bien viril qui tape à 13,5°, vu ?

        Comme toute bonne star, tu as gagné en popularité au fil du temps. Les gens t'ont lu, et on essaie de bien le leur rendre en glissant des références subtiles ou pas qui les concernent ou qu'ils sont susceptibles de relever. C'est toujours sympa de savoir qu'un égo-trip prononcé est quand même apprécié de ceux qui sont pas immergés dans l'affaire, alors ça mérite au moins ça; en plus Dead Mood, quand on sait pas de quoi causer en IRL, tu fais un pur sujet de conversation pour relancer l'ambiance. C'est quand même moins bateau que demander le temps qu'il a fait chez le voisin. Mieux, l'autre soir, on t'a même lu à Alex, Arnaud et Baptiste qui dormait comme un nouveau-né même s'il s'en défend bec et ongle, et c'était un bon moment détente.

        Y'a de fortes chances qu'on soit plus près de la fin que du début, vu qu'on a déjà largement amorcé l'écriture des fins alternatives et que sauf modif' improbable, forumactif inventera pas le Dé à vingt-trois faces exprès pour nous; de fait, on a au moins dépassé la moitié de l'histoire, avec ce concept. Ceci dit, c'est pas un problème, parce que l'acte II est déjà en projet et qu'on va réfléchir à enjoliver encore un peu plus le bazar pour l'occasion. Ptetre en rapport avec le fait que des gens nous lisent, voir s'il est possible d'en faire un sujet plus interactif, qui sait ? C'est une idée en l'air, on verra si ça aboutit. En plus, vingt-trois fins différentes, ça ferait beaucoup.

        Sinon, les tant attendus remerciements. Félicitations à Julius – Penelope – Kobby – Fantomas qui résiste à la tentation et joue le jeu, en ne lisant que les entêtes de nos fins successives, et pas les dénouements en eux-même. J'espère qu'il lira quand même ce post sinon, c'est un peu con. Félicitations à Gael Monfils ( FRA ) qui vient de sortir Tomas Berdych ( RTC, N°5 ) à Roland Garros après 4h02 de match sur le score de 7-6 / 6-4 / 6-7 / 6-7 / 7-5. J'espère que ça te fera rire Tarek, t'es un des seuls à suivre le tennis ici. Félicitations et merci aussi à One Piece Requiem, parce que tu n'es pas tombé à l'abandon contrairement à ce que j'avais pronostiqué et que grâce à toi, on peut continuer à gratter nos bêtises. Des bons sujets sont déjà tombés dans les affres de l'oubli par manque d'activité. Eustache Ier et le Joker me contrediront pas. Merci aussi à Pizza Chez Toi pour les pizzas gratuites; à Hélène de nous avoir accueillis en février pour un week-end aucours duquel on s'est bien marrés; à ses parents qui ont semblé nous apprécier même si on sait pas trop pourquoi et à leur ratatouille même si elle m'a pas fait que du bien sur le chemin du retour avec les routes de campagne mal foutues. Et à tous les joyeux et joyeuses gens de ce forum que l'on croise de temps à autre pour X ou Y occasion, avec lesquelles on déconne bien derrière l'écran ou autour d'un verre. Chouette synecdoque. Comme quoi, internet n'est pas peuplé de gens si différents et inférieurs à Minos et moi. Globalement, ce sont des personnes souvent sympathiques. Bon, y'a deux trois cons, hein, m'enfin, vous voyez tous de qui je parle, pas vrai ?

        Voilà, avec tout ça, j'ai l'impression d'oublier un truc que je voulais dire, et c'est une sensation à la fois drôle et désagréable. Mais surtout drôle, donc c'est pas grave. La Fin numéro Quatre arrivera le mois prochain; je vous donnerais volontiers en exclu le thème suivant, seulement, j'en ai pas la moindre idée. M'enfin, c'est l'intention qui compte alors j'accepte vos remerciements par MP.

        Au nom de la bière, de l'anis et des seins, merci, Amen.

        EDIT : ah putain l'andouille, ouais c'est ça que j'oubliais ...

        Bon anniversaire Dead Mood !
          Meh, elle est où la zapette ? ... ff', pas là ... hm ... Rha, bordel ... Qui a touché à la zapette ?
          Ki n'a rien à voir là-dedans. Ce n'est pas de sa faute.
          Merci Loris, tu m'aides beaucoup là.
          De rien, mec. Tu cherches quoi ?
          Non, je cherche pas Kwa, je cherche la zapette.
          Haha, joli. Tiens, elle est là, Eustache l'avait prise pour regarder les Aristochats. Et dépêche toi, tu vas finir par être en retard pour la fin Dead Mood n°4.
          Ouais, je sais, je sais. Mais, fallait pas me passer le coffret The Shield Integral aussi, j'ai lâché toutes les autres séries. Bon, c'est sur quelle chaîne ?
          La nonante neuf mille sept cent septante sept.
          Hein ?
          Non, la Deux, c'était juste pour placer 99 777.
          Ah, c'est pas banal ça. ... bip.

          Le Dé a fait Quatre : la grève des scénaristes.

          " Et de suite, le zapping, la compilation des infos à ne pas rater cette semaine :

          Kchhh ... et c'est dans ce salon de coiffure de la banlieue de La Gueule au Requin que l'information principale de ce flash info est tombé : l'ancien agent gouvernemental Red serait bel et bien atteint de calvitie sous son inamovible chapeau rouge, comme en témoigne le commentaire du propriétaire de l'établissement : " oui, il est arrivé en catimini hier matin, sur les coups de huit heures trente, il m'a demandé une coupe Professeur Tournesol " ....

          Kchhh .... Numéro 5 Oswaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaald....

          Kchhh .... pas moins de deux persos réunis devant la Bastille pour ce rassemblement de la Gai Pride, édition 2013, la manifestation des persos qui en ont marre, de leur vie de merde. On écoute de suite, Grand Jeliev Malade, l'un des deux leaders de ce mouvement :

          " y'en a marre des RPs tristes, nous on souffre au quotidien,
          parce que les joueurs nous font tous vivre des aventures de chien.
          On en bave, sans arrêt, mais eux, est-ce qu'ils pensent à nous hein ?
          On pourrait pas faire un RP zen, pétanque, un beau matin ? "
          Des propos plein d'émotion qui susciteront sans nul doute ...

          Kchhh ... les castors lapons sont-ils hermaphrodites ? C'est une question que ...

          Kchhh .... Lerrrooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooyyyyyyyy ....

          Kchhh .... Nous vous rappelons l'élimination de Tahar Tahgel, le tenant du titre dans ce tournoi du Grand Chelem des pirates. Le saigneur emprisonné à Impel Down aurait déclaré après sa défaite : " Aaah, ça s'est joué sur le fil du rasoir " ....

          Kchhh .... et puis, ce drame, dans la banlieue d'Avalon, où une résidence a été le théâtre d'un carnage sans précédent. Une tragédie, ignoble, puisqu'un individu a profité d'une réunion entre amis pendant le week-end pour exécuter en respectant un plan machiavélique tous les occupants. On dénombre déjà pas moins de vingt victimes, et trois disparus. Même Nefi, l'inoffensif chat au nez écrasé, n'a pas été épargné.  Le principal suspect dans cette affaire serait un jeune d'une vingtaine d'années, plus connu sous le pseudonyme de Uriko. Un portrait robot a été distribué, si vous voyez cet individu, ne tentez rien par vous-même il est extrêmement dangereux. Avant de prendre la fuite, il aurait déclaré pour justifier ces actes : " Y voulait pô jouer avec moâ à la beloteeeuh !!! >.<  °-° o/ (8°) "

          Kchhh .... Jeeeeeenkiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnnss !!!

          Kchhh .... grève des scénaristes, à Hollymood. Les inventeurs de la série phare Dead Mood se retrouvent en conflit avec les producteurs de One Piece Requiem qui leur refusent toujours la revalorisation salariale réclamée. Ce sont quelques 20 000 Dorikis qui sont en jeu, somme jugée excessive par OPR, tandis que les représentants de Dead Mood assurent avoir votés Destinée et être prêts à allouer une partie de leur augmentation à la prévention contre la violence dans les cours de RP maternelle, par l'intermédiaire de l'ambassadeur Barbara Gould, le Roi Minos. Résultat, c'est toute la série qui se retrouve touchée et dans l'incapacité d'aller plus avant dans le season finale lancé il y a deux mois déjà. La fronde des fans se fait ressentir, mais les deux partis en présence campent sur leurs positions. Les scénaristes qui s'excusent des désagréments causés, sont rappelons-le soutenus dans leur mouvement par les plus éminents acteurs de la série, Minos et Rik Achilia, mais aussi par des confrères, et des sympathisants parmi lesquels Leanne Howell, Judas, le Judge ou encore Heïon qui ont eux aussi décidé de suspendre toute activité RP par solidarité. Qui a dit que l'intégrité professionnelle se perdait de nos jou ....

          Ziouuu.

          Rho, mec, pas d'épisode Dead mood ce mois-ci.
          Allez, sans déc ?
          Beah, ouaip, grève des scénaristes, qu'ils disent ...
          Hm, moi j'me demande s'ils se touchent pas un peu la nouille, les deux auteurs quand même.
          Ouais, mélanger RP et syndicalisme, c'est de la merde.
          Ils l'ont dit, Clément, ils l'ont dit. Y'a qu'à attendre Juillet, voir si ça rentre dans l'ordre.
          Ouaip. T'es chaud pour un Poker ?
          Allez. Ce coup-ci, j'me refais, c'est décidé.
          Yeah, on joue sérieux là. ... All-in.
            Dead Mood 2011-2018. On dirait la plaque d'un enfant emporté par la leucémie hein ? Tu me diras, il y a eu autant de joie chez l'un que chez l'autre. Pour l'enfant je parle, pas la leucémie. Enfin, si ça se trouve la leucémie est une maladie rigolote, j'en sais rien moi. C'est pour l'hôte que c'est chiant.

            2018, c'est une autre époque. Et l'attente de la fin du topic aura été fatale pour pas mal de monde. Galabru, que j'associerai toujours Au Grand Bazar, que j'adore,  avec les Charlots, alors que Le Juge et l'Assassin dépotaient à mort. Alan Rickman, qui a eu à peine une citation au journal à cause de la mort de Galabru, et aussi parce que les gens le résument à Rogue d'Harry Potter alors que bordel, il est Hans Grüber de Die Hard. Christopher Lee, dont le dernier rôle aura été dans mon rêve le plus génial deux mois avant sa mort. Gisèle Casadesus, la plus vieille actrice française. Claude Rich et Mireille Darc, Johhny et France Gall, Nelson Mandela et Charles Manson. Robert Vaughn, qui a joué dans plusieurs Colombo dont un où il commet un meurtre en croisière et te fait un putain de marathon pour rejoindre l'infirmerie où il jouait le convalescent en mode ninja. Il se déguise même façon Hitman à un moment!  Non seulement c'était drôle de voir à quel point il suait pour maquiller son meurtre, mais en plus tu savais que ça ne servait à rien. Il allait se faire choper. Eli Wallach, eh ouais, la Brute quoi. Et Robin Williams. Suicidé en plus. Alors lui, ça fait vraiment chier. Tu pouvais attendre la fin de Dead Mood Robin, on a dit qu'on allait le finir! Y en a plein d'autres, des Gandolfini, Bowie et Ali, sans parler du combo Charlie Hebdo. On nous a cassé les burnes à nous faire dire qu'on était Charlie, y a même une école où un élève qui a refusé de dire qu'il l'était a été puni par la direction. Mais voilà, autant on peut pisser sur le courrier de ceux qui forcent la bonne morale infecte, tout comme on peut absolument être opposé au fait qu'un caricaturiste peut se foutre de façon facile de la foi profonde des autres, autant toute mort est déplorable, par balle ou à fond de balle. Paul Walker approuve.  

            Mais nous, nous sommes là. Alors voyons ce que ça donne quand le dé a fait 5.

            Le dé a fait 5 : This is the end

            "Gloup gloup gloup gloup!" Qu'ils font les assaillants. 'vec Rik, on tient le centre de la salle, prêts à en découdre. Mais le piaf se tient bien tranquillement perché sur le chandelier en décrivant des mouvements de chef d'orchestre. Et ses notes, ce sont des gloupiers qui courent bien plus vite que leur tenue de glandeurs laisserait présager. Leur cible, c'est la Cour. Les enfarinés à perruque grotesque se prennent des rasades de noix de coco dans les frusques et coquetteries. Et ça fait "Gloup gloup gloup gloup empoissez empoissez ces nobles Uffoyés. "

            Et nous, qued'. J'imagine que c'est parce qu'on est étrangers. Ou alors c'est parce que Rik imite super bien leur danse. On est dos-à-dos mais je sens bien que ça s'agite derrière moi. Il kiffe la salsa de la coco le zazou. Moi, je me focalise sur l'attaque en me demandant la suite. Parce qu'on est d'accord, à moins que le lait de coco soit un puissant explosif, c'est pas avec ça qu'ils vont nous arrêter. Au premier envoi d'un truc qui ne contient pas d'alcool, on passe en mode berserkers et là c'est sûr que ça va péter. On va mettre le feu à tout le domaine, démonter toute la baraque. Mais rien pour nous. Et le lait est visiblement suffisant pour vaincre nos alliés de toujours depuis quelques heures.

            Messire! Messire! Je suis empoissaaaaaaaayyyy!!!

            Je regarde le Rat se tenir le bras souillé, celui qui tenait l'arme qu'il a forcément dû lâcher. Quelques spitures de plus sur ses fringues et le Rat quitte le navire. Les autres, c'est pas mieux. J'assiste comme un photographe de guerre à une débandade face à une arme imparable, implaccable et sans pitié. J'entends les nobles commenter, en fuite.

            Ces prolos brrrr nous ont sali la peau. Mais pourquoi ils nous ont sali la peau ?

            - On n'a pas le droit de faire ça à un noble....

            Après le carnage, il ne reste plus que Rik et moi, intacts mais seuls face à l'armada colorée. Le perroquet bleu descend enfin de son perchoir et pose une pate sur chaque épaule de deux touristes. Ces derniers s'éloignent peu à peu, nous montrant un vertigineux grand écart du perroquet qui est décidément très souple.

            Ah oui, quand même
            - Je donne deux points à la Maison Griffon d'or. Et maintenant, si on se la finissait cette invasion ? Je connais un oiseau bleu qui va virer rouge-gorge.
            - Pièèèèce de huit, Pièèèèce de huit!
            - Il es assez cyan c't'oiseau. Kékevouvoulez ?
            - Pièèèèce de huit, Pièèèèce de huit !
            - Hmm, oui....c'est fâcheux. On n'a pas d'argent. De l'or, oui, plein. Mais de l'argent.
            - Si le bronze les intéressent on peut même leur en couler un beau ha ha ha ha ha! Mais ouais, pour le racket fallait venir des balles de tennis les gars, ou une pancarte "yé fin s'il vous plé" et des fringues comme dans the road. Vous connaissez the road ? C'est avec Aragorntenssen.

            Sont pas cinéphiles, ni lecturophiles. Sinon, y aurait forcément eu un cake pour lâcher son "c'est un livre à la base, ok ? Et le livre et mieux que le visio." Que j'aime pas ceux qui disent ça. Si l'écriture est si mieux que les images animées, branle-toi sur des bouquins au lieu de télécharger du porno si dégueulasse que tu te dégoûtes en relisant ton historique de recherche. Ah ces gens j'te jure, le besoin de la comparaison. Et c'est comme ça pour tout. Je pense qu'une façon assez claire pour déceler un con, c'est de voir qui a un besoin viscérale de se positionner sur une oeuvre par rapport à une autre. Comme s'il fallait choisir. Elite Dangerous et Star Citizen, Star Wars et Star Trek,  Star Wars 7 et Rogue One, Mario et Sonic, Les Schtroumpfs et Astérix, sur les seins ou le visage, tu dirais que les cons ont toujours une impossibilité à apprécier un truc isolé. Faut forcément le comparer et sacrifier un des deux. Si bien que le mec qui dit "moi je m'en bats les couilles" devient le plus malin de tous. Moi je préfère ceux qui comparent pas à ceux comparent.

            Mais là, rien, pour en revenir à l'histoire. Armés de leurs coco, je réalise qu'ils attendent tous quelque chose. C'est le perroquet qui brise le silence.

            Tu perrrmets que je boive un peu de ce brrrreuvage pour rrrrincer tout ça ?

            - Ouais, je t'en prie, que je fais, urbain.

            Il fait basculer la noix qu'il a dans le dos et commence a téter bien lentement en nous fixant de son oeil noir. Ca fait schlourrrrrrrrrrrrrrrrps quand l'air compartimente le reste de lait qu'il s'injecte dans le bec. Alors lui, il se prépare un bon perrototo.

            Est-ce que le Douanier à l'air d'une pute ? qu'il me fait.

            - Hein ?

            Il lève une aile vers Rik qui disparait. Littéralement.

            Est-ce que le Douanier à l'air d'une pute ?
            - Rik, nooooooon !
            - Alors pourquoi t'as essayé de le baiser quand même ?

            Mais l'est con lui ?! L'est crazy in the coconut! Je cherche Rik du regard. En vain. Un Rik tout neuf, j'avais pas fini de le retrouver. Le sang s'agite. Je vire alcool mauvais en me creusant les rides de colère sur la gueule. L'armure se fait soudain étroite dans ce corps gonflé d'envie de tuer.

            - J'ai Pas Essayé De Le Baiser.
            - Si, t'as voulu le baiser. Et i lse fait que le Douanier ne veut baiser qu'avec la Reine, Madame Gloup....

            Je le laisse pas finir, j'en ai rien à foutre de sa phrase. J'ai cassé la distance en un bond de Roi LouisXIV et lui fais virer la gueule au pourpre. Les gardes à fleurs ne peuvent pas faire grand chose, y avait qu'un truc qui volait dans la pièce et il est en train de se faire l'étranglement sanguin le plus définitif de sa vie. Ca panique et ça me plait. Fallait pas s'en prendre au pote. Même s'il ne serait pas d'accord avec les représailles. Même s'il n'est effectivement aps d'accord, là, à me parler pour me faire revenir à la raison.

            - Ah ben peut-être pas quand même Minos.

            Rik ? Je le lâche. Le perroquet, pas Rik. Suis un peu. Rik est bien là, sérieux, un poil juge de mon attitude. Mais avec une pointe d'humanité et de compassion dans le regard. Je pige plus rien et toi non plus j'espère, parce que t'es dans ma tête et que ça me ferait chier de passer pour un demeuré devant toi. Relance de trouble, la Reine revient sur la scène. Elle se précipite sur le Perroquet qu'elle blottit là bien gesn rêveraient d'aller. Elle chiale, hystérique.

            Pourquoi t'as fait ça ?

            Je la vois belle malgré tout avec les larmes sur son visage sombre, visage moins littéralement sombre chez les autres, mais tous me fixent comme si j'avais fait une connerie. Et Rik a toujours cette humanité dans le regard qui me dérange. J'ai besoin de calme, de réfléchir, puis de ne plus entendre mon ex future femme envahir la vaste salle de ses sanglots de désespérée. J'me barre. Au hasard, bien entendu. Y a plus le rat pour e guider et je suis pas chez moi. Que de couloirs, d'escaliers, de pièces inutiles. Dans un des couloirs, je croise la gamine surexcitée et et la même de la rue côte-à-côte, qui me fixent sans rien dire. Bordel, cette piaule est vraiment malsaine. Quand j'en ai marre de déambuler, je trouve une salle dans le noir total. Ca c'est cool. Je m'y engouffre, tâtonne et sens des tables. J'en tire une et m'installe sur ce que je perçois être un bar. Une petite murge, ça pourra pas régler les choses, mais ça fera plaisir. je tends le bras vers l'étagère à gnôle. Vide. Bien sûr. Au moins, y a le silence. Je me frotte les yeux, dérangé par le bruit de mes expirations. En retirant les doigts de mes mirettes, y a de la lumière, vive devant moi. Elle encadre le barman et toutes les bouteilles que j'avais pas pu sentir quelques seconde auparavant. Ne cherchant plus à comprendre, je me marre.

            Salut Lloyd. C'est désert ce soir ici ha ha ha ha ha !
            - C'est exact, Roi Minos. Qu'est-ce que ce sera ?
            - Eh bien, je suis vraiment content que tu me le demandes, Lloyd. Parce que j'en ai des choses à noyer ce soir. J'ai le bourdon, t'as le bourbon. On peut procéder à un échange, non, qu'est-ce que t'en dis ? Avec un grand verre et sans glace. Tu peux faire ça, Lloydy boy, t'es pas débordé ?
            - Non, Messire, je ne le suis pas du tout.

            Lloyd, ce bon Lloyd, me sert comme un Prince un verre que je dégomme de quelques gorgées. Ca me brûle la langue et me met un direct au cerveau. C'est si chaud que j'ai l'impression que ça me grille tout le tuyau à gourmandise quand ça rejoint l'estomac qui se marre déjà en pensant au boulot de con que va avoir le foie avec ce traitement de choc. A peine le verre posé, qu'il se remplit façon tonneau des Danaïdes. On n'a besoin de personne quand on a le meilleur de tous les barmen.

            Voilà là péché des croyant, Lloyd. Le péché des croyants. Je t'aime bien Lloyd, et ça depuis toujours. Tu as toujours été le plus sympathique de tous les barmen, de Boréa à Amerzone. Amerzone, South Blue, pour être plus exact.

            Il me sourit. Je vide la moitié du second service et fais tournoyer le reste contre les parois. Je vois l'alcool prisonnier du verre et me demande, si je le libère en le buvant, qui me libérera moi ? La question absurde me décoche un rictus grotesque que je ne coupe qu'en libérant une partie des otages, en guise de bonne foie. Le silence reprend, sans que ma respiration ne me dérange plus. Après avoir pris le calme et contemplé le verre, les idées se mettent en place. A défaut des réponses, les questions. C'est un barman le Lloyd. Conseiller le déboires de ses clients, c'est un peu sa fonction secondaire. Quand les shots de 'sky sont moins chers et durent plus longtemps qu'une visite chez un spécialiste, les barmen deviennent les psys du monde moderne.

            Je n'ai jamais butté quiconque gratos bordel. Je ne tuerai jamais quelqu'un qui n'a rien fait pour le mériter. Rik, c'est une raison de mériter de mourir. Je foutrai des gens au feu pour lui. Mais cette pétasse, aussi longtemps que je l'aurai pour promise, me fera chier dès que je voudrai rendre justice autrement qu'en lui boulotant les orifices à plaisir. T'es Roi, c'est ton job de faire régner la justice. L'ordre, oui, mais la justice surtout. C'est ce qui est bien quand un seul mec commande, t'as pas à craindre de révolte. C'est toi le taulier et c'est marre, personne ne pourra prétendre à ta place. Mais elle....

            Quand le désordre vient de gens qui devraient te soutenir peu importe les conditions, la puissance royale s'étiole. J'ai voulu tenir la couronne d'un royaume qui n'est pas le mien, mais pas au prix de ce que je respecte. Ici, Rik. Et si un de ces emplumés de potes vient lui faire des déclarations d'amour par procuration, en lui montrant sa puissance conquérante, ben très bien. j'ai rien contre ça. Mais pas en buttant Rik.

            Ok, Rik n'était pas mort en fait. J'ai surréagi en étranglant le piaf. Mais c'était un accident. Ca aurait pu arrive rà n'importe qui. Une perte momentanée de coordination musculaire, tu vois ? Quelques petits kilos d'excédent de dorikis par seconde, par seconde !


            Silence. Lloyd reprend, apaisant.

            C'est étrange, Messire. Je regrette de vous contredire. Mais c'est vous qui êtes le Roi d'Uffoy. Vous avez toujours été le Roi. Je le sais car moi j'ai toujours été ici.

            Cette fois, j'ai même plus envie de boire. Bravo Lloyd, t'es pas si doué que ça pour faire tourner la boutique. Ca expliquerait Dead Mood c't'histoire. Non content de me faire me poser encore plus de questions, au risque de s'en prendre une pour marquer un poing final, v'là qu'il rajoute, aussi sec.

            Savez-vous, Roi Minos, que Rik s'évertue à faire rentrer quelqu'un d'extérieur à cette situation ? Vous saviez cela ?

            Je savais pas.

            C'est ainsi Messire.
            - Qui ?
            - Un Rousseau
            - Un Rousseau ? Jean-Jacques ?
            - Un douanier Rousseau. Rik a un énorme talent. Je ne pense pas que vous soyez au courant. Mais il tente d'employer son talent pour vous mettre échec et mat.
            - Hmm, que je fais, noir. C'est qu'il est têtu comme un poné.
            - C'est exact, Roi Minos. Un véritable poné. Je dirais même un galopin, si je puis me permettre. Peut-être lui faudrait-il un reroll, si vous me permettez ce conseil. Peut-être...même une couleur autre que civile.
            - Mais attends, attends, pour quel motif ? Je l'ai fait pape, on va changer l'eau en alcool. Quel est le mobile ?
            - Avez-vous vérifié que le véritable Pape était bien mort ?
            - Non.
            - Alors, il n'est pape de rien du tout, Messire. Mais, si je puis suggérer un théorie, je ne serais aps surpris que ce soit la Reine qui l'intéresse.
            - La Reine ? Non, la Reine et lui ne se connaissent pas.
            - C'est étrange, Messire. Parce que plusieurs fois il fit référence au fait qu'il l'avait, lui aussi, cubutée. Si vous me permettez l'expression. J'ajouterais, avec votre permission, que quoi de mieux qu'un Pape pour cacher le serpent ? La séduction est son arme, Messire. J'en tiens pour preuve le désordre qui envahit votre palais depus son retour. Il faudrait le corriger.

            Je vérifie. Il a raison.

            Si Rik avait été un serpent, je me serais fait mordre. Nom de Dieu de putain de bordel de merde de saloperie de connard d'enculé de ta mère....Le fils de pute!

            Je me lève, furax, et virevolte vers la sortie.

            Messire.

            Je me retourne. Lloyd, imperturbable, pose un pistolet incrusté sur le comptoir.

            Pour corriger Rik, je vous suggère ce pistolet. Il tire des balles en argent.
            - Gné ? Rik n'est pas un loup-garou, Lloydy Boy, pourquoi j'aurais besoin de ça ?
            - A votre convenance, Messire. Toutefois, rappelez-vous que Rik disait ne pas avoir d'argent sur lui. Il y avait une raison à cela, si vous me permettez cette observation.

            Je chipe l'arme, la range sous le falzar et prends le chemin de la salle du trône. Enfin, on m'y conduit. A force de déambuler, je retrouve des gens que je connais, des nobles de la Cour. Ils m'indiquent mon chemin. Quand j'arrive à destination, le Perroquet est toujours là, posé sur l'épaule d'un de ses gars. Les autres me font une haie d'honneur. Enfin, un muret, vu ma taille. Mon hystérique aussi est là, visiblement plus calme. Assise à sa place, elle m'invite à siéger en majesté. Ce que je fais. Il fait anormalement calme. Je ne vois pas Rik. Le erroquet me fixe toujours, mais s'anime pour prendre un den den et causer à je sais pas qui.

            Oui il est ici. Demandez au Docteur d'examiner nos hôtes.
            - Nos hôtes ? Quoi, genre Lloyd ? Lloyd n'a eu aucun mauvais traitement, je ne m'en suis pris qu'à toi. Tu peux l'examiner tant que tu veux, tu ne trouveras aucune blessure.
            - Ca ne fait aucun doute. Etant donné que Lloyd est irréel. Vos hallucinations sont plus graves que je ne le supposais. L'envie d'alcool, de drogue, ça se passe comment ?

            Huh ? Je me replace sur mon siège, sans savoir si je dois le butter ou jouer son jeu. Mais le fait que la Reine aussi attende ma réponse, comme tous les autres, m'invite à la patience.

            - Toujours plus ou moins présente.
            - C'est la façon qu'a votre corps de gérer les anomalies dues aux effets secondaires de votre traitement. Mais en réalité, il n'y a pas une goutte d'alcool à des lieues à la ronde. Pas plus qu'il n'y a de Lloyd.
            - Ha ha, foutaises! Je viens de me prendre deux bons shots de bourbon, j'ai encore l'oesophage cramé.
            - Vous avez cru boire de l'alcool. Il n'y a que de l'eau ici, Messire. C'est tout ce que vous permet votre traitement que nous vous administrons depuis 84 mois.
            - Ah, ok. Donc, si je vous suis, vous me suivez depuis VII ans pour droguer mes binouzes du Nouveau Mond aux Blues. C'est ça la pilule que t'essayes de me faire avaler ?
            - Pas au Nouveau Monde, ici. Vous êtes ici depuis sept ans, comme patient de cette institution.

            Je le regarde au cas où il essayerait de confiner un fou-rire, mais j'arrive pas trop à décrypter les mimiques des zazous.

            Je vois. Avec tout ce que j'ai vu en plusieurs années, t'espères me faire croire que j'ai pas bougé d'ici depuis des lustres. J'en ai vu des mecs ambitieux, mais là tu pipeautes un Roi, ma gueule. Je suis le Roi Minos.

            - Etiez! Vous étiez le Roi. C'est bien votre cha^teau, mais vous n'en n'êtes plus le souverain techniquement. Votre Cour administre vos affaires courantes en attendant votre rétablissement. Ils ont pour instruction de ne pas brusquer vos délires hallucinatoires. Voilà pourquoi aucun n'a osé vous contredire quand vous avez affirmer porter une tenue là où vous étiez nu en vérité. Tout comme personne n'a contesté le fait que vous preniez Lloyd pour témoin d'un duel qui ne vous a opposé à rien du tout.
            - Connerie, j'ai vaincu l'autre nobliaux à la loyale. Il m'a tiré dans la jambe.
            - Où est la blessure ? Vous vous plaignez d'avoir l'alcool qui vous brûle la gorge, mais pas d'avoir une balle logée dans la cuisse depuis plus d'une heure.
            - Contrairement à ta famille pendant la guerre, je suis résistant.
            - Et votre sol ? Vous vous êtes servi d'un projectile arraché au sol, où est-il ?

            Je me retourne. Sol lisse, aucun trou, rien.

            - Pas mal. Mais t'as eu le temps d'en changer pendant que j'étais au bar, ou à la recherche de Rik en ville. Tu attires mon attention sur ce que tu maîtrises, comme un magicien. T'es doué, le Perroquet, mais tu manques de répétitions encore pour avoir Minos.
            - Très bien. Alors comment ai-je pu faire disparaître Rik ?
            - Comment ? Et comment je fais pour broyer un caillou sans forcer ? Chacun ses compétences mec, le fait que je ne connaisse pas tes tours ne font pas de ta magie un truc réel. Ce que je me demande, c'est comment t'as pas pu te faire disparaître toi quand je te faisais suffoquer. Ca t'a échappé ça ? Faut croire que t'as du mal à expliquer les trucs de tes tours quand ton cobaye fait un machin que t'avais pas prévu.
            - J'ai bien une réponse à cette question. Mais vous devrez me promettre de bien réfléchir à vos actes quand vous la découvrirez. Je vous demande de réfréner votre violence pour faire montre de beaucoup, beaucoup de réflexion. Notre expérience en dépend.

            Sir qu'on s'paie, j'acquiesce néanmoins.

            Bien. Regardez, Minos, Rik est juste là.

            Il point un endroit ou je fixe. Et làn zoup, Rik apparait.

            Ainsi que là.

            Rik apparait aussi là où il pointe l'autre aile. Alors là, je suis bluffé.

            Comment tu fais ça ?
            - Je ne fais rien, Messire. C'est vous qui générez Rik. C'est aussi vous qui le faites disparaître. Allez-y, essayez.

            Et j'essaye. Un Rik, ça va, deux Rik, bonjour les tracas. J'en fais poper plein, dans des tenues et expressions différentes. Suffit d'y penser et ça apparaît. C'est fendard, puis flippant. Le jeu perd bien vite son charme et je me contente d'un seul collègue de beuverie, dans son éterner blazer, avec son sourire de brave bonhomme qui laisse sortir les gens dans les trains avant de s'y engouffrer. Je ris, tristement. Le Roi est un Fou.

            Je vois. Il n'y a jamais eu de Rik.
            - Il n'y a jamais eu de Minos. Je pensais que vous aviez compris, mais reprenons depuis le début.

            Vous êtes un Roi atteint d'une forme de démence. Vous vous inventez des personnages pour changer la réalité qui vous entoure. Il y a sept ans, avec la complicité d'un dénommé Rik, vous mettez le feu au village de vos sujets, brûlant des tables que vous prenez pour des dissidents. Nous vous faisons alors prendre un puissant somnifère et vous médicamentons. Je ne suis pas fan de pharmacologie, mais j'avoue que, dans votre cas...

            Nous avons, au fil des années, compris que Rik et Minos agissaient en symbiose. L'un représentant le bien et l'autre le mal. Nous sommes certains que Minos était la face perverse de votre identité, mais impossible de le supprimer. Tout comme il nous était impossible de récupérer Rik. Nous avons alors étudié une nouvelle formule pour placer vos créations en synergie. Rik et vous étiez à nouveau réuni dans un seul et même délire hallucinatoire. D'un point de vue scientifique, le fait que vos personnalités se répondent est une prouesse et une opportunité. Je suis désolé d'avoir à vous le dire, Minos, mais vous êtes un virus dans l'esprit du Roi que vous êtes. Rik doit récupérer sa place.  


            - Rik et moi, une seule personne ? Je veux bien croire qu'il n'existe pas, mais moi, je ne me suis jamais quitté.

            - En êtes vous si certain ? Comment se fait-il que vous sachiez ce qu'a fait Rik depuis que vous l'avez revu ? Pourquoi parlait-il comme quelqu'un qui s'était envoyé la Reine ? Et ce partage naturel de la drogue de la haine de l'autre, des messages que seuls vous deux comprenez alors que vous ne vous êtes quasi pas fréquentés, comment expliquez-vous tout cela ?


            - On est...en phase ? Ca arrive parfois, croiser un type tellement cool que tu te sens hyper buddy avec.

            Et comment expliquez-vous ceci ?

            Il me tend un papier, que j'arrive curieusement à lire.

            Spoiler:

            C'est absurde. Je me rappelle ce moment, alors qu'il n'a pas pu arriver.
            - Et donc ?
            - Et donc...j'invente tout ça ? Je suis Le Roi Rousseau. Et j'ai créé Rik et Minos pour justifier mes actes de barbarie qui ont conduit à la destruction de mon peuple.

            Ma femme pose sa main sur celle de Minos, abattu, sans énergie. Le Perroquet me laisse poliment digérer la nouvelle. Long silence. Même Rik ne sourit plus. Merde, pour une fois que j'avais un ami. Faut qu'il soit une part de moi. Et même moi, je ne suis qu'une face d'un machin plus complet et qui m'échappe. Le suis le démon du Roi démon, le responsable du carnage et de la folie. Je suis une maladie. Et je ne me soigne qu'en périssant.

            Bon. On fait quoi alors ?

            - Les touristes que vous voyez sont le traitement à votre maladie. Je ne suis pas un perroquet, cela va de soi. Je ne suis que la matérialisation de ce que vous entendez depuis votre sommeil. Nous ne pouvons traiter Minos sans votre consentement. Vous seul pouvez mettre un terme à votre maladie, messire. Alors, je vous en prie, laissez les vous soigner. Rik se réveilelra alors et Rousseau pourra à nouveau officier en tant que Roi. Uffoy sera sauvé.

            Je le regarde, impassible.

            Votre proposition demande considération.

            Il attend, paré à envoyer les chemises à fleurs pour me traiter. Moi, je sors le pistolet, à son grand étonnement, et le braque vers le perroquet.

            Comment vous êtes-vous procuré ça ?
            - Mais vos conditions sont irrecevables.
            - Attendez! Ce n'est pas une arme factice, ni un produit devotre imagination. Il s'agit d'un vrai pistolet.

            Je souris au perroquet bleu et tourne le canon vers Rik, impassible.

            - Salut Rik. Au revoir Rik.

            Bang!

            Rik se prend la dragée qui lui sort par la nuque. Lui qui voulait une clope, il expire sa dernière fumée et s'effondre. J'essaye aussitôt de le faire réapparaître, mais ça ne marche pas, plus cette fois. Pour mon esprit, il est mort.

            Ca...ça ne se passe pas comme prévu!
            - La ferme, le piaf.
            - Qu'est-ce qu'il se passe ? panique ma femme.
            - Vous me voyez toujours comme un perroquet ? Les hallucinations n'ont pas disparues ?
            - Hin hin, t'es toujours un volatile. Mais il y a écrit factice sur les armes de tous tes sbires. Et Silver Hawk.50 sur la mienne.
            - Ca ne peut signifier qu'une seule chose. Il reste une identité forte qui maintient votre esprit en désynchronisation avec la réalité. Etes-vous sûr que Rik est mort ?
            - Comme toi bientôt. Tu sais, le perroquet, je commence à me demander si toi aussi t'es pas une de mes personnalités.
            - Non Rousseau. Vous pouvez vérifier qui est réel ou non en essayant des les faire disparaître par la pensée. Ceux qui restent sont réels.

            J'essaye. Il ne disparaît pas.

            Effectivement.
            - Il n'est pas trop tard Rousseau, nous pouvons encore vous soigner.

            Je le plaque au sol et lui cale mon canon dans le bec.

            Mon nom est Minos.

            Bang!

            Giclée de sang. Je parlais d'un rouge-gorge, mais c'est plutôt un oiseau sans tête. Nouveau cri de ma femme, qui cette fois n'ose pas venir me péter les noix. Je me tourne vers elle et la braque. Du coup, elle aussi, et en silence. J'ignore si elle est réelle ou non. je pourrais le vérifier, puis traiter le problème. Mais j'aime laisse une part de mystère, après tout j'ai passé un bon moment avec elle. Puis, ce qui est vrai ou non, qu'est-ce qu'on s'en fout ?

            Quitte Uffoy à jamais. La prochaine fois que je te revois, sois sûre que je t'accueillerai avec de vraies balles.  


            Je range le pistolet, quitte la salle du trône.


            ***


            Ca fait maintenant trois jours que les nuages se tordent au-dessus de la ville. Il aurait pu faire plein soleil, ça n'aurait pas changé grand chose à la tronche des locaux. Ici, tout le monde tire la gueule. Dead Mood était un endroit très prisé il y a une génération ou deux. La terre était riche en minerais précieux et les concessions poussaient comme des champignons. Je te passe le détail, tout a finalement cramé . Sauf un endroit, un bar appelé le Gem.

            On dirait une ville fantôme. Les gens qui restent se sont réunis en une sorte de coopérative qui n'extrait plus assez des sols pour nourrir tout le monde. La rentrée d'argent se fait par le tourisme. Autant dire que presque personne ne vient. Moi, je reste pour le calme, alors je tue le temps dans une taverne qui devait sentir bon le bourbon et la catin lors de son ouverture. Aujourd'hui, tout le bois a pris la poussière, le vieux piano du coin joue les dernières cordes qu'il lui reste et le barman tousse tellement que si l'alcool ne butait pas les microbes je ne boirais pas ce qu'il me sert.

            L'endroit est grand et animé. Deux joueurs de poker menteur qui jouent du berry à l'unité. Je les fais disparaître, comme le joueur de piano, pour ne rien entendre. Juste la toux du tenancier ponctuant la pluie qui vient se suicider contre le toit, de moins en moins imperméable. Les seaux à crachat ne se remplissent plus que de ce qui fuit. Ca fait une petite musique aiguë contrastant avec les tambours graves du dehors. C'est agréable. Je regarde les traits aqueux qui chargent de haut en bas devant la vitre aux coins sales, confortablement assis sur une table ronde ramenée au bar pour me servir de tabouret. Lloyd, le barman, y a mis quelques épaisseurs de nappes pour que je m'y sente bien. Il m'aime bien je pense, presqu'autant que les berries que je claque chez lui pour sa coopérative.C'est le premier gars que j'ai rencontré à Dead Mood.

            Comme d'hab, Lloyd.

            Le bourbon se remplit et me savate les lèvres dès la première lampée. Jamais decevant. Je prends des nouvelles auprès de mon vieux complice. Parait que le château a pété. Parait que le Roi a pu s'en tirer. Parait que ça pourrait décider le Gouvernement à enfin se rappeler la misère des pauvres gens ici. Perso, je m'en tape comme d'un truc qui ne me concerne pas, mais ça me ferait plaisir que Lloyd se trouve un meilleur endroit que ce trou paumé pour officier. parce que ce que je t'ai pas encore dit sur Lloyd, c'est qu'il est le plus sympathique de tous les barmen.

            Bruit de porte qui s'ouvre. Un client. J'avais pas commandé de client. Je le fais disparaître. Il reste. Bon, faisons comme ça. Le type, grand et mince, s'installe en silence à côté de moi.

            Il passe sa commande en faisant chanter les berries sur le comptoir. Un whisky, double. Moi, je me marre.

            Je suis le Roi Minos, mais tu peux m'appeler Minos. Et toi, t'es quoi ? Le Pape ?

            Aucune réponse. J'insiste, plus dérangé par les étrangers que ne le sera jamais Lloyd. Quand tu vois un mec débarouler dans ton bistrot pour se tremper les lèvres avec du désinfectant, t'attends pas qu'il passe commande, tu le fixes avec un air suspicieux, genre le mec est coupable rien que d'exister, et tu lui sors avec une pointe de sarcasme dans la voix "qu'est-ce que tu bois, étranger ?". C'est encore à moi de tout faire.

            T'es qui, au juste ? Qui t'envoie ? T'es un nouveau traitement ? D'où tu viens ? Ou-est-ce que tu comptes aller ?

            Rien, ni oui ni merde. Je soupire en tapotant du doigt pour qu'on le serve.

            Ca n'a aucun intérêt, c'est ça ? Je pose pas des questions qui t'intéressent. Tu vas rester là, ne rien dire et remettre des piécettes pour tes consos ? Hmm. C'est quand même pas bien compliqué de dire son nom, bordel.

            Je le sens usé. Lloyd finit de lui servir son double, qu'il saisit, à mon petit étonnement. Avant de le boire,  il me décoche enfin un mot, celui de la fin.

            Spoiler:
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            Le Dé a fait Six
            This is the End


            POOOOOOOMMMP !!!


            Ça, c'est le bruit du cor. Oyez, oyez, gentes dames et damoiseaux, ramenez voir vos miches par là !

            Je me permets cette petite mise à jour pour les plus récemment inscrits d'entre vous qui auraient cliqué sur ce nouveau post par mégarde. Hypothèse improbable, personne ne lit les RPs des autres depuis 2015. Punchline. M'enfin, sait-on jamais. Parce qu'une petite mise au point aidera à la compréhension de tout ce qui va suivre. Hm ?

            C'est pas vrai qu'on lit plus les Rps des autres !

            Quoi ?  C'est...  pas vrai qu'on lit plus les Rps des autres ? "

            Ha. Ha. Ha.

            Excellente. Très bonne franchement. Bon, j'ai perdu le fil moi avec ces conneries. Oui, j'ai rigolé le temps de l'intégralité de la vidéo. Allez, je recommence mon intro. On la fait bien cette fois, ok ? Je suis pressé alors m'interrompez pas.

            Oh. Juste. Une petite blague de cuistot pour la route :

            C'est un gendarme qui arrête un citron qui roulait beaucoup trop vite. Il arrive à la hauteur du citron et lui crie :

            " Halte ! Plus un zeste ! Pourquoi rouliez-vous si vite ?
            Bah, je suis pressé...
            "

            Voilà. Avec ça, vous avez de quoi vous poêler comme des lardons.


            Donc, cette intro... euh... oui voilà, ça faisait :

            Aheem.... Oyez, oyeeez ! Ramenez vos miches !

            Hm. Ouais mais du coup, vous êtes déjà là, c'est un peu con. Teuh teuh teuh... comment faire ?

            Bon, vous savez quoi, tant pis, on enchaîne. J'avais prévu une pure intro, avec des monstres marins cracheurs de feu, des power point techniques, une photo de Minos qui dort une bière à la main dans la vraie vie, moi avec un chapeau de Luffy qui joue au billard mais bon... Je vois que ça vous intéresse pas. Tant pis. Je vais faire une croix sur ses dix-sept heures de taf, ça vaut pas le coup.

            Comment ça, non ? Comment ça " Ouh ! Ouh " ? Je vous signale que c'est moi le plus déçu dans l'histoire ! Vous avez idée à quel point c'est galère de trouver des monstres marins avec qui discuter de nos jours ?

            Déjà, je vous garantis que Minos, il dort dans la vraie vie, qu'il est hyper photogénique, de une. Et de deux fallait y réfléchir avant de m'interrompre dans mon speech. Patate ! J'suis un acteur moi, un grand. Je suis dans une prouesse d'écriture folle, j'te signale. Je fais tout d'une traite là. Hé ouais mon pote ! Alors on est attentif un peu maintenant !

            Je disais.

            Pour ceux d'entre vous qui ne me connaissent pas, je suis Rik. Rik Achilia. Enchanté. Un beau jour de mai 2011, Minos et moi avons lancé ce sujet, initialement prévu pour être un RP de Badass. Un truc qui devait envoyer du lourd, avec un scénar bien ficelé, une police d'écriture trop classe et des mots de vocabulaire à cinq syllabes. Des mots avec des W, et même des K. Des K, t'entends ? Un sujet pour viser la récompense en Or, les +1500 Dorikis d'un seul vol ! Un sujet qui nous aurait ouvert la porte vers une dimension parallèle, où tout le monde pigerait enfin la dernière scène de Inception et élirait Dead Mood déclaration Universelle de talent. Un sujet pour envoyer du bousin dont on entendrait parler de la plus obscure pizzeria de Sardaigne jusqu'à la dernière yourte à la pointe du Kamchatka ! Si tu ne sais pas où se situe le Kamchatka, joue à Risk. Et si tu me réponds qu'il n'y a pas de Yourte au Kamchatka, je te réponds que tu me casses grave mon délire, capisce ?

            Hm. Je m'emballe. Donc, voilà. Ça c'est la situation de départ. Et de fil en aiguille, disons qu'on s'est un peu éloigné du concept initial pour partir sur un script flou, farfelu, garni de private-jokes et de retournements abracadabrants.


            Et voilà, une nouvelle décennie qui s'ouvre et cette épopée homérique qui s'achève. Ahlala, émotion, émotion. Ça fait quelque chose quand-même. Je pensais pas que la dernière page serait si longue à venir mais d'un autre côté, la restauration, ça vous bouffe un peu de votre temps libre hein. Donc si vous arrivez avec vos grands airs pour dire " Rik, t'abuses, ça fait quand même 27 mois qu'on l'attend, la dernière fin ". He bah je vous répondrai que vous avez parfaitement raison.

            Voilà. Maintenant que j'ai accepté vos excuses, allez me faire une brunoise d'échalotes sans pleurer vos mères les petits malins.

            Non, c'est pas gentil. Vous ne le méritez pas. C'est vrai, on lit souvent vos courriers de félicitations pour notre sujet, avec Minos, installés dans notre grande villa en Floride, et ça fait chaud au cœur. On reçoit des tonnes de cadeaux de fan grâce à ce sujet. Des médailles. Des Gifs rigolos. Des photos de seins nus à dédicacer. Des trucs chouettes. Tenez, y'a même des gens qui me saluent dans la rue! Et si vous croyez que je pipeaute, bah tenez, pas plus tard qu'hier, je suis sorti prendre mon courrier et là : Bim ! Un monsieur avec lui aussi du courrier en main qui fait de grands gestes. " Salut Rik! ". True story!  Donc moi, j'ai l'habitude, j'attrape son enveloppe, je demande c'est pour qui ? Pour Ton voisin. C'est un peu étrange comme nom de famille mais je juge pas, je fais l'autographe et je rentre chez moi. Ah, la célébrité... C'est quelque chose.

            Et puis vous savez, un RP, c'est comme une belle bouteille de vin, ça se bonifie avec le temps. Y'a également des tas de comparaisons salaces à faire avec les petits enfants de dix ans dans les caves, mais je ne les ferai pas, je laisse à vos esprits retors le privilège de vous en vendre. Aujourd'hui, avec ce post, c'est la fin, la vraie, le bout de la piste, le terminus de la gare.

            Quand je dis " de vous en vendre ", je parle des blagues, pas des enfants, bien entendu.

            J'ai pas l'impression que les gens prennent bien conscience que c'est une aventure de huit ans qui s'achève.

            Après, attention, on peut très bien vendre des enfants. Si on est un grand psychopathe. Ou bien que l'on a un besoin pressant d'argent. Mais dans ce cas, avec les enfants, il vaut mieux aller à... à la... ?

            Maternelle ?

            A la banque ! Non mais vous suivez rien, sérieux !

            Bref, je m'éloigne, je m'éloigne, concentrez-vous un peu sinon je vois venir le moment où j'aurai pas le temps de faire ma fin de Dead Mood moi.

            ...

            Et dooonc. Je me suis dit : quel meilleur moment pour vous offrir dernier shoot de Dead Mood qu'un grand confinement ? Déjà, je suis sûr que vous avez à peu près que ça à faire de me lire, désœuvrés et déprimés de l'être. Et surtout! J'affirme sans vantardise que ce sujet immunise totalement ses lecteurs contre le Covid19. Parfaitement. On va mettre fin à cette crise, je vous le dis. D'ailleurs, les statistiques sont formelles : aucun d'entre vous en cet instant n'est contaminé en me lisant.

            Oh, d'ailleurs. Parlant Banque et Pandémie. J'en ai une bonne pour vous. Oui, oui, je vais le faire ce RP. Ohlala. Faut savoir prendre le temps un peu. Ces nouvelles générations. Vous voulez tout tout de suite. Avec votre internet, vos smartphones, vos réseaux sociaux... Vous ne savez plus profiter. Comment on faisait avant hein ? Sans rien de tout ça ? He bah, on discutait. On parlait du beau temps. Ou du mauvais, s'il pleuvait. On se racontait trente-six fois les mêmes souvenirs. Enfin, on... on se faisait chier ! Parfaitement ! Et on aimait ça ! Voilà ! On ne sait plus se faire chier maintenant ! On a plus le temps ! Plus le temps pour les artistes, hein, ceux qui se coupent en quatre pour vous distraire. Non, maintenant, on remplace les mots par des smileys et on baise par téléphone !!

            ...

            Bon. Excusez-moi, je me suis un peu emporté. Mais faut me comprendre, entre mon intro, et puis ma blague géniale, ça me frustre. Hm ? Vous voulez écouter ma blague ? Bon, d'accord. Mais attention, elle décape :

            C'est un Coronavirus qui se présente au guichet de la Banque de France, avec sa cagoule de braqueur et son air méchant. Et devant l'employée, il gueule : " Donnez-moi la caisse ou je vais toussoter ! "

            Excellente non ?

            ...

            J'ai du mal à dire si vous l'avez trouvée bonne.

            Alors, pour couper court à toute polémique, je précise que cette blague peut se décliner avec n'importe quelle banque. Vous pouvez l'adapter au repas de famille, selon votre localité : banque de Belgique, banque de Québec... Banque de sperme faut faire gaffe, elle est un peu plus pète-gueule. Faut avoir un tonton un peu lourdingue pour être sûr de pas faire un bide intégral sinon.

            Bieeen. Vous voyez, c'est déjà mieux là, on fait connaissance, je sens qu'on est déjà potes. Hm. Qu'est-ce qu'on racontait à la base, déjà ?

            Spring Break avec Minos... Nanana... des filles à oil-p, des séances de dédicaces... Tonton René...

            Bah mince. Ooohlala, j'ai un trou. Non, c'est vraiment trop bête. Bon. Vous savez quoi ?

            Je vais la refaire du début.
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