Le trilog pose nous a laissé trois choix, j'ai choisi de suivre l'aiguille du milieu. On dit que chacune des aiguilles pointe vers une île, et que cette île est soit tranquille, agitée ou dangereuse. Du coup, on va vers une agitée. Aucune idée de là où on va atterrir. Comme on est arrivé par le réseau Marijoan et non par l'île des hommes-poissons, on a pas eu besoin de faire enrober le navire et risquer de sombrer dans les flots. Comme on m'a dit que c'était plus dangereux que tout ce que j'ai fait jusqu'à présent, qu'il y a des monstres cherchant leur dîner, des criminels faisant payer un droit de passage et que les humains ne sont plus les bienvenus sur l'île, j'ai préféré une autre méthode pour arriver jusqu'ici. Plus facile, moins risquée, on entre donc dans ce nouveau monde avec un bateau prêt au combat et tout neuf. L'une des meilleure chose qui soit.
« Île en vue capitaine !
Parfait. Vous êtes prêts les gars ? On peut y aller ? On peut entrer dans la légende ?
Ouais cap'tain !
Alors cap sur l'île. »
La première île du nouveau monde, nous y voilà enfin. De loin, ça ne ressemble à rien. Un gros caillou peut-être. Ce qu'on peut dire, c'est qu'elle n'a l'air ni grande ni civilisée. Contrairement à Lynbrook où tu as des immeubles partout et où l'île ne fait que grimper, ici ça à l'air plat. On peut voir de gros cailloux aux formes bizarres quand on se rapproche un peu plus. Une fois encore plus près, on peut sentir un vent froid et sec. Très sec. Nos lèvres gercent d'un seul coup. On est en février, les températures ne devraient pas être trop hautes. Mais le fait qu'on sente le vent alors qu'on est encore à plusieurs miles de l'île, c'est pas bon présage. Le navigateur essaie de trouver un coin où accoster. La première fois, on se prend un vent de face qui nous empêche d'avancer. Pire, il nous fait même reculer. La seconde fois, on a un vent à bâbord qui nous fait dériver de plusieurs centaines de mètres. La troisième fois on frôle tellement les falaises qu'on peut les toucher avec nos mains.
« Putain ! On va arriver à accoster oui ou merde ?!
Deux sec'. Entre les vents et les courants, cette île est chiante.
Quand ça commence comme ça, c'est mauvais signe.
Et si on la zappait capitaine ?
Jamais de la vie.
Pourquoi ?
Imagine que ce soit là que le one piece se trouve. Tu penses pas qu'on aurait l'air con en étant passé, sans l'avoir pris et que quelqu'un d'autre le ramassait ?
Je savais pas que tu t'intéressais à ça.
J'suis un mercenaire, ne l'oublie pas. L'or et moi, on est hyper copains.
Bah dis à ton pote de se ramener alors.
Je sens qu'il y a un truc sur l'île. Faut y aller.
Tu sens ? Un truc ? Tu veux pas être plus évasif pendant qu'on y est ?
]On va regretter de ne pas y aller si on la rate. C'est tout ce que je sais.
Et comment tu sais ça ?
Mon intuition. Un truc qui me dit qu'on peut faire du profit grâce à cette île. Alors on va pas rater.
Pour ça, faudrait déjà qu'on arrive à accoster.
OUAIS BAH SI CA TE VA PAS, TU PEUX ESSAYER TROU DUC'. »
L'insulte de trop. Le matelot se jette sur le navigateur. Par chance, je l'intercepte et l'envoie contre le mur. Ma main droite sur sa gorge que je serre, mon visage juste à côté du sien, ma voix menaçante.
« Règle vingt quatre, pas de bagarre quand on est proche d'une île. On donne une bonne image.
Une bonne image ? T'as cru qu'on était Mouetteman ou quoi ? On est des pirates, on a pas besoin de donner une bonne image.
On va partir du principe que toutes les îles qu'on rencontre sont intéressantes. Je m'en voudrais, et à vous encore plus, de me faire rater une occasion d'empocher des sous, de me faire des alliés ou de faire chier un empereur. On arrive sur les îles comme visiteurs, on étudie la zone gentiment, on cherche les possibilités de profit, on réfléchit, et ensuite on avise après que j'ai donné les ordres. Tout autre comportement sera sévèrement puni. Quelqu'un a-t-il une remarque à faire ? Une objection à émettre ? Non ? Personne ? Bien. Maintenant, fais nous accoster sur cette île de malheur. »
Je relâche le matelot qui retourne au boulot. Pendant ce temps, notre navigateur bien aimé réussit à nous rapprocher de l'île et nous mettre comme il faut, prêt à repartir. L'air est froid, toujours aussi sec et souffle plus fort qu'avant. On monte tous sur le rocher pas agréable. On cherche des traces de signes de vie. Est-ce que cette île appartient à quelqu'un ? Est-ce qu'il y a seulement de la vie ? Parce que pour l'instant, entre le sol rocheux impropre à la vie et le vent qui déplace les rochers, on ne dirait pas.
« Île en vue capitaine !
Parfait. Vous êtes prêts les gars ? On peut y aller ? On peut entrer dans la légende ?
Ouais cap'tain !
Alors cap sur l'île. »
La première île du nouveau monde, nous y voilà enfin. De loin, ça ne ressemble à rien. Un gros caillou peut-être. Ce qu'on peut dire, c'est qu'elle n'a l'air ni grande ni civilisée. Contrairement à Lynbrook où tu as des immeubles partout et où l'île ne fait que grimper, ici ça à l'air plat. On peut voir de gros cailloux aux formes bizarres quand on se rapproche un peu plus. Une fois encore plus près, on peut sentir un vent froid et sec. Très sec. Nos lèvres gercent d'un seul coup. On est en février, les températures ne devraient pas être trop hautes. Mais le fait qu'on sente le vent alors qu'on est encore à plusieurs miles de l'île, c'est pas bon présage. Le navigateur essaie de trouver un coin où accoster. La première fois, on se prend un vent de face qui nous empêche d'avancer. Pire, il nous fait même reculer. La seconde fois, on a un vent à bâbord qui nous fait dériver de plusieurs centaines de mètres. La troisième fois on frôle tellement les falaises qu'on peut les toucher avec nos mains.
« Putain ! On va arriver à accoster oui ou merde ?!
Deux sec'. Entre les vents et les courants, cette île est chiante.
Quand ça commence comme ça, c'est mauvais signe.
Et si on la zappait capitaine ?
Jamais de la vie.
Pourquoi ?
Imagine que ce soit là que le one piece se trouve. Tu penses pas qu'on aurait l'air con en étant passé, sans l'avoir pris et que quelqu'un d'autre le ramassait ?
Je savais pas que tu t'intéressais à ça.
J'suis un mercenaire, ne l'oublie pas. L'or et moi, on est hyper copains.
Bah dis à ton pote de se ramener alors.
Je sens qu'il y a un truc sur l'île. Faut y aller.
Tu sens ? Un truc ? Tu veux pas être plus évasif pendant qu'on y est ?
]On va regretter de ne pas y aller si on la rate. C'est tout ce que je sais.
Et comment tu sais ça ?
Mon intuition. Un truc qui me dit qu'on peut faire du profit grâce à cette île. Alors on va pas rater.
Pour ça, faudrait déjà qu'on arrive à accoster.
OUAIS BAH SI CA TE VA PAS, TU PEUX ESSAYER TROU DUC'. »
L'insulte de trop. Le matelot se jette sur le navigateur. Par chance, je l'intercepte et l'envoie contre le mur. Ma main droite sur sa gorge que je serre, mon visage juste à côté du sien, ma voix menaçante.
« Règle vingt quatre, pas de bagarre quand on est proche d'une île. On donne une bonne image.
Une bonne image ? T'as cru qu'on était Mouetteman ou quoi ? On est des pirates, on a pas besoin de donner une bonne image.
On va partir du principe que toutes les îles qu'on rencontre sont intéressantes. Je m'en voudrais, et à vous encore plus, de me faire rater une occasion d'empocher des sous, de me faire des alliés ou de faire chier un empereur. On arrive sur les îles comme visiteurs, on étudie la zone gentiment, on cherche les possibilités de profit, on réfléchit, et ensuite on avise après que j'ai donné les ordres. Tout autre comportement sera sévèrement puni. Quelqu'un a-t-il une remarque à faire ? Une objection à émettre ? Non ? Personne ? Bien. Maintenant, fais nous accoster sur cette île de malheur. »
Je relâche le matelot qui retourne au boulot. Pendant ce temps, notre navigateur bien aimé réussit à nous rapprocher de l'île et nous mettre comme il faut, prêt à repartir. L'air est froid, toujours aussi sec et souffle plus fort qu'avant. On monte tous sur le rocher pas agréable. On cherche des traces de signes de vie. Est-ce que cette île appartient à quelqu'un ? Est-ce qu'il y a seulement de la vie ? Parce que pour l'instant, entre le sol rocheux impropre à la vie et le vent qui déplace les rochers, on ne dirait pas.