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Le prisonnier

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Le lieu qui se présentait devant moi était vraiment beau, ça avait l'air d'un endroit posé où les brigands n'osaient pas s'aventurer... cela me rendait nostalgique mais je ne sais pas trop pourquoi.
En tout cas cet endroit me paraissait très paisible.

J'arrivai sur l'île, accrochai mon navire et posai le pied par terre, ça faisait vraiment du bien de pouvoir marcher de nouveau, mes membres étaient vraiment engourdis...

Je fis plusieurs pas, me rapprochant de la ville et tout le monde avait l'air de se diriger vers un point fixe. Cela attira ma curiosité et je fis de même, suivant les civils jusqu'au lieu de rendez-vous... peut-être qu'il y avait une fête ?

C'est après une marche de 5 minutes qu'un homme d'âge moyen, un peu enrobé m'interpella...

« Eh bonhomme ! Tu ne m'as pas l'air d'ici toi... tu viens assister à l'exécution de ce brigand ? »

« Non, je suis un marin solitaire, je viens d'une île voisine et je passais simplement par là ! De quel brigand voulez-vous donc parler monsieur ?   »

« Ah tu n'es donc pas au courant... un type à la chevelure bleue a tué 3 soldats de la marine, sans raison apparente, il devait sûrement avoir les nerfs ! Ou peut-être même que c'était un pirate POUWAHAHAHA !! En tout cas, il est attaché, sur un poteau et il sera tué demain ! »

Mon regard s'intensifiait à cette affirmation... un pirate serait donc venu jusqu'ici et aurait buté 3 soldats ? Pour quelle raison ? Peu importe, je ne dois pas avoir une vision trop pacifiste, ça doit simplement être une ordure qui a décidé de crever 3 autres pourritures prétendant instaurer la justice, ça ne me regardait pas peut être pas, mais je voulais y jeter un oeil.

« Merci de ces informations m'sieur, j'irai voir ce qui se trame là-bas ! »

J'avançais, mais la foule était bien trop grande, il m'était impossible de voir ce qui se tramait réellement.

Après une lutte désespérée pour voir qui est ce type la marine s'éloigna, et je n'ai pu rien voir.
Je demandai à une femme, qui revint sur le chemin du retour, qu'est ce qui se passait.

Celle-ci était blonde et portait un espèce de foulard, son regarde m'avertit directement que c'était une jolie jeune femme honnête. Elle avait cependant l'air contrariée :

Femme Blonde:

« Cet homme a tué 3 marines ! Il avait l'air énervé et ses yeux réclamait le sang ! » criait-elle plusieurs fois, apeurée.

« D'accord, d'accord... vous connaissez son identité ? A-il un signe distinctif quelconque ? Je ne viens pas d'ici, mais j'aimerais bien savoir qui est cet homme !  »

J'étais trop curieux, pourquoi en fait ? Qu'il clamse ou non, j'en avais rien à foutre en vrai... mais ce type m'intéressait, je voulais vraiment connaître ses raisons, et s'il n'en avait pas, je le laissais dans sa merde.

La femme me répondit, un peu plus calme :

« Il portait un long vêtement vert, c'est tout ce que je sais. Ce type me faisait peur mais je le trouvais... comment dire... attirant. Comment un petit bout de chou peut accomplir des actes aussi méprisants ? Ce monde est vraiment pourri... »

Je le concédais, mais nous tournions autour du pot. Je devais en finir avec cette discussion, elle n'avait pas de but.

Okay, très bien, où est-il en ce moment ? demandai-je, très curieux.

Elle me répondit qu'il était dans une prison, sous un sous sol, en me montrant du doigt une forteresse que j'avais remarqué dès le moment où j'avais mis les pieds ici. Elle enchaîna en me disant que le gars était enfermé, et que les passants pouvait allait le voir, afin de l'enchaîner de raillerie, de lui envoyer des pierres ou autre conneries du genre.

Cela n'avait aucun intérêt à mon goût.

Je lui fis un signe de la main, comme pour lui dire merci, et je courus et arriva sur les lieux en moins de 2 minutes. J'étais vraiment fier de mes capacité en course !

Devant le portail de cet endroit, il y avait deux soldats de la marine, ils me demandèrent un passe pour entrer, preuve comme quoi je vivais bien sur cette île.

Le système était vraiment sécurisé... sûrement pour éviter qu'un pirate n'entre dans les lieux...

« Euh... ben... c'est à dire que... »

Le soldat braqua direct le fusil vers moi, je savais pertinemment que je pouvais le mettre K.O en une patate dans la bouche mais il ne fallait pas alarmer la populace.

Je levai les bras, quand soudain, une jolie jeune fille s'approcha de moi, se colla à mon bras et s'y frotta. Elle était vraiment jolie !

Jolie jeune fille inconnue:

Même si j'avais pas trop compris son délire, c'était la première fois qu'une personne du sexe opposé était si proche de moi, j'étais aux anges, en sueur, mais je ne le montrais pas, c'est ça la fierté !

Elle affirma, sans la moindre hésitation :

« C'est mon petit-ami, je suis désolé mais il ne vit pas ici. » dit-elle, doucement, en mettant ses formes généreuses en valeur, et en tortillant ses fesses.

Elle montra ensuite ce qui devait être sa pièce d'identité et me permit d'entrer dans cet endroit.

Après avoir accédé les lieux, nous étions dans un espèce d'immense jardin, nous nous étions éloignés des gardes et elle affirma, en m'agressant :

« Ne crois pas que j'ai fait cela pour te sauver, tu étais juste sur le chemin ! De toute façon ta face me dit rien, tu me parais efféminé, et tu ressembles à un gosse ! »

Alors là... ça m'avait refroidi direct, je sais pas ce que voulait cette meuf mais elle commençait à m'agacer... pourquoi m'aider si c'est pour m'engueuler ensuite ? Et me dire que je suis moche ?

Je serrai le poing pour lui mettre dans le visage puis je me rappelai que malgré ses airs de garçon manqué, ça restait une femme, et je respectais ces derniè... ou plutôt, j'étais fragile en leur présence.

Peu importe. Je la remercia avec un clin d’œil qu'elle n'a sûrement pas vu et je continuai mon chemin.

Il y avait un petit pré-haut et un puit où il y avait facilement 3 personnes qui pouvait entrer. Je descendis sans hésiter et il faisait sombre. Il y avait certes quelques bougies d'allumer et je voyais clair mais l'ambiance était pesante.

En dessous-même du puit, il y avait des escaliers, je m'enfonçais vraiment sous terre et plus j'avançais... plus il faisait sombre.
Après un peu de marche, j'approchai d'une cellule, et j'y voyais un type en capuche, assis. Il avait l'air de ne penser à rien, et il était plutôt beau gosse (pas plus que moi!) :

Type à la capuche :

On se regarda droit dans les yeux.

C'est le seul prisonnier que j'avais croisé, et j'ai pu comprendra ce que la femme de tout à l'heure disait. Ses yeux bleus avaient beau être jolis, ce type était un tueur né.

On se fixa pendant 30 secondes, moi debout, lui assis et personne ne flanchait. Le malaise était palpable, je pense que personne n'aurait pu tenir face à lui à part moi. J'avançai d'un pas, et mon interlocuteur brisa le silence :

« Recule. »

Il ne me faisait pas peur, mais si je n'avais pas renforcé mon mental durant toutes ces années d'entraînement, je pense que je serais déjà à genoux.
Mon interlocuteur me fixa et vit en mes yeux que je n'allais pas m'incliner. Il enleva sa capuche, et je pus voir son visage en entier. En fait il était beaucoup plus beau que moi...

Inconnu :

« Tu n'es pas comme les autres toi, en temps normal je fais fuir les gens. Bref, en tout cas enchanté mon pote, j'espère qu'on s'entendra tout les deux. » me dit-il, en me tendant sa main.

C'était plus le même. Je répondis et lui serra la sienne, les barreaux étaient assez espacés pour rendre cela possible. En tout cas c'était un chic type au final !  

Il marcha à reculons, me montra ma ceinture du doigt... et il n'y avait plus ma bourse de 600.000 de Berrys que j'avais économisé tout ce temps.

« Merci de refaire mes poches, chacal, tu peux disposer. »

Alors là, il avait fait quelque chose qu'il fallait pas, mon regard s'enflamma, je criais que j'allais le buter, tapant dans la cage de toute mes forces, criant des menaces jusqu'à ce que ma voix se casse.

« VIENS PAR LÀ FILS DE PUTE ! JE TE JURE QUE JE VAIS TE FAIRE TA FÊTE ! » hurlai-je.

Un homme blond me tapota l'épaule, il était... grand, dans les 1 mètres 85 je crois. Et en plus c'était un beau gosse, à croire que j'avais rien à foutre sur les lieux. C'est fou...

« Je suis désolé monsieur, mais cette endroit n'est pas un lieu ou on peut crier sans retenue... je vous suggère de sortir car vous ne respectez pas la règle ! »

C'était sûrement un marine... je lui demandai son identité dans le doute.

« Mon nom est Ewan Koro, Commandant de la 154e division de la Marine. Vous ne me connaissez pas ? Vous ne serez pas un étranger ?? » me répondit-il, calmement.

« Ah euh... non, en fait si je vous connais mais je ne vous ai jamais vu, car.. euh...
je sors rarement de chez moi hahahahaha...! »


Je savais vraiment pas qui c'était ce gars.

Il me répondit, toujours avec cette douce voix, en fermant les yeux et avec un sourire :

« Eh bien... chacun ses problèmes, non ? »

Bon allez, ce type était dans ma poche, je devais profiter pour récupérer mon fric.

« Mais en fait monsieur, je crie car cet individu, emprisonné, a utilisé une combine pour me voler mon argent, et je souhaiterai la récupérer afin de ... euh... nourrir ma famille ! »

Le grand homme tourna la tête et regarda le prisonnier, il lui demanda de me filer ma bourse, avec politesse, arborant un regard et un sourire malsain, comme s'il allait le trucider à un moment ou à un autre.

« Ah ah ah ah ah ! Je suis désolé monsieur mais cet homme délire, vous voyez une bourse sur moi ? » répondit l'inconnu.

... mon fric avait vraiment disparu ! Il l'a fait disparaître ! C'est un magicien ? Je ne comprenais pas, mais ça commençait à me fatiguer.

Le commandant Ewan s'approcha de la cellule, il sortit une clé, entra à l'intérieur et vérifia le prisonnier.

Celui-ci n'avait rien.

Il me regarda, regarda le commandant et fit un sourire inquiétant.

« Bon, c'était marrant, maintenant j'me taille ! »

Il balança un fumigène sorti de je n'sais où.

Je toussais, le commandant également et la fumée ne voulait pas se dissiper, j'y voyais plus rien.
Au moment de faire un pas, je reçus un coup de poing dans l'abdomen et me mis à terre. Ça faisait un mal de chien...
Plus loin, j'entendais une voix malsaine qui me provoquait :

« Je t'ai finalement mis à genoux, chacal... »

La fumée se dissipa environ 50 secondes après avoir entendu ces mots.
Ewan Koro se retourna vers moi et il avait très énervé :

« Il nous a eu... l'enflure ! Ecoute-moi bien, je ne t'ai pas demandé ton nom, mais je suis désolé pour toi, je ne pourrais peut-être pas récupérer ton argent car la mission principale est d'appréhender ce taré ! »

Il se mit à crier comme s'il appelait ses soldats, et quitta les lieux à une vitesse ahurissante.

Ce type était fort, selon moi, le prisonnier n'avait aucune chance face à lui. Sa vitesse m'a fortement impressionnée.

Par contre, c'est moi où il a appelé des soldats alors qu'il n'y avait personne à proximité ? Ce doit être une aptitude parmi toutes celles qu'il y a sur Terre, Yluff m'en avait parlé, et il s'agit d'un commandant, rien d'impressionnant finalement...

Je sortis de cette petite prison et rejoignis le jardin quand je vis la jolie fille de tout à l'heure scruter les environs, je m'approchai d'elle et elle se retourna.

« Alors ? Ça s'est bien passé ? » me demanda-elle, avec un sourire bien plus aimable que tout à l'heure.

Sérieusement ?

« T'es schizophrène ou quoi ? J'ai pas ton temps, décale de là. » lui lançai-je, par lassitude.

Elle me fonça dessus et m'enchaîna à une vitesse folle, coup de poings dans le visage que je bloquais tant bien que mal, coup de pieds imprévisibles que je m'efforçais d'esquiver ainsi que des mouvements coordonnés que j'étais moi-même incapable de reproduire. Cette femme n'était pas n'importe qui.
Celle-ci tenta de m'achever en sautant haut et en balançant un coup de genou mais je saisis sa jambe, la tira vers moi et tout en mettant ma main sur son visage, j'écrasai cette folle par terre.

« Tu te débrouilles bien, rejoins mon équipage. » criai-je avec énormément d'envie.

Elle me regarda avec un air ahuri, ma proposition la tentait sûrement, mais elle baissa les yeux du coin puis me fixa de nouveau, les sourcils froncés.

« Barre-toi. »

Elle m'asséna un coup de tibias dans les couilles, et j'hurlai de douleur.

En se relevant, moi baissé, elle debout, me regardant de haut, elle hurla :

« Je me nomme Emma Trickner ! Retiens bien ce nom, car il jouera un tournant dans ta misérable vie ! Je jure de te tuer, SHIROW ! »

Elle disparut, sans laisser de trace, avec une vitesse inouïe.

Attendez... Trickner ? Je plongeai la main dans ma sacoche, ressortis ce papier qui fit que tout a commencé. Mon aventure, mon identité actuelle... tout avait commencé par là.

"Keynom Trickner", c'est bien le nom que j'avais trouvé sur mon coussin ce jour-là... peu importe, j'ai perdu 6600.000 berrys, je demanderais l'identité de cette femme après avoir réglé ce problème. Et je courus ma vie pour chopper l'escroc qui m'avait volé.

[...]

Après une longue course, j'avais trouvé personne, ni Ewan Koro, ni ce type.

J'avais fait le tour de la ville, j'en pouvais plus, il ne me restait qu'une ruelle à vérifier, j'inspectai donc celle-ci. Et il n'y avait rien.

« Hey chacal ! »

Je me retournai d'un coup, et c'était lui, devant moi.

Mon sang ne fit qu'un tour, j'armai mon poing pour l'enfoncer dans la gueule de ce fils de pute, et il bloqua celui-ci en plus de me faire tomber.

« À l'aise mon frère ! Je suis venu te rendre ton fric. »

Il était sérieux ? Par peur de me faire arnaquer, après m'être relevé, je reculai et me préparai à lui sauter dessus de nouveau. Il leva la main et me jeta une bourse que j'attrapai d'un réflexe.

« Il restait 1000 berrys, j'te les rends mon vieux, je suis quelqu'un de cool pas vr.... »

Il n'eus pas le temps de finir sa phrase qu'il se prit mon poing dans sa bouche.

« C'est bon, ferme-ta gueule, je vais t'enfler maintenant. »

Il se tint la bouche et me regarda très énervé.

« T'as osé faire couler mon sang ? Tu tiens vraiment à ta vie ?! » tout en sortant une dague dorée de sa sacoche qui avait une forme similaire à celle-ci, il courut vers moi.

Un coup de dague, que j'esquivai, deux, puis trop, et je sortis ma lame cassée.

Nos deux coups étaient tout deux puissant, les étincelles de nos deux armes étaient intenses et nos regards ne rataient rien.

Après ce choc, il fonça vert le mur, l'escalada seulement à l'aide de ses jambes et s'en servit d'appui pour me foncer dessus, par les airs. Son pied atteignit mon ventre et il m'envoya valser jusqu'aux poubelles se trouvant à proximité.

J'avais mal à la tête, vraiment.

« Mon nom est Camus. Maintenant que tu le connais tu vas crever. »

Je me relevai tant bien que mal et le fixai droit dans les yeux. Il m'attaqua avec sa dague et arriva à me toucher le front, je ne reculai pas, j'étais dos au mur, et ça faisait un mal de chien.

Le sang parsemait mon visage, mais je refusais de m'incliner.

Je rangeai mon épée dans son fourreau qui était entreposée sur mon dos.

« Je vais te vaincre à mains nues. »

Je virai d'un coup sec du poignet sa dague qui tomba au sol. Lui asséna un coup de poing sur le menton, histoire de le sonner, ainsi qu'un coup de pied circulaire dans les côtes, qui lui fit cracher du sang.

Il tenta de répliquer avec une droite mais j'esquivai, l'attrapa par le bras et le projeta contre le mur d'à côté.

Là c'était bon, il était en sang et gisait par terre.
Avant de le finir, je pris sa dague, par terre, et l'envoya aussi loin que possible, espérant que quelqu'un la ramasse.

Puis je me mis sur son corps, paralysé et l'enchaîna, alternant les droite et les gauche sur son joli minois.

Il criait de douleur et au moment de l'achever en y mettant toute ma puissance, une personne m'arrêta.

« C'est bon, ça suffit. J'ai tout vu et ce combat n'a pas lieu d'être. Vous êtes dans l'illégalité et je me dois de vous punir. Surtout toi, Camus.
Je suis conscient que tu aies été arrêté car tu as empêché un viol qui était sur le point d'être commis par 3 hommes de nos rangs, mais tu reste un brigand.  »
dit l'inconnu

Mon regard s'intensifia tandis que la personne concernée se releva.

« Pouah ! Me punir ? Capture-moi donc de nouveau, je finirais toujours par m'échapper ! » affirma Camus, avec son visage, amoché par le sang et la sueur.

J'armai mon épée. Mon impulsivité prit le dessus.

« Me punir ? Moi ? Tu penses en être capable espèce de saleté ? Tu penses pouvoir punir celui qui dominera les Mers et renversera votre foutue marine à la noix ?
Camus, excuse-moi pour tout ça, je t'engage dans mon équipage, mais avant ça va falloir buter ce chien, on jettera l'encre après  »


« Non ! Fais pas de conneries ! C'est le Lieutenant-colonel Rogue Paddington, et vu notre état, il nous vaincrait tout les deux en même temps... »

« J'en suis désolé les jeunes, je me dois simplement d'accomplir ma tâche... je vous pris de le comprendre comme moi je vous comprends. »

« Tu crois que j'ai que faire de ta pitié mal placée ? »

« ... S'il vous plaît, gardez votre calme et rendez-vous. Je ne peux pas vous laisser partir et.. je viens d'apprendre que vous êtes des pirates, c'est une raison de plus pour mettre fin à vos méfaits. Vraiment, je suis désol... »

Mon poing atteignit son nez qui saigna, je le tirai ensuite par la barbe et l'approcha de mon visage qui était emplit de colère.

« Empêche-moi de partir si tu le veux, on verra bien si tu pourras accomplir ça pour ton foutu QG ou je ne sais quoi. »

Son visage changea d'air, il me pris par le coup et me souleva tout en m'étranglant sans difficulté.

« Ahh... je suis trop vieux pour ces trucs là moi. »

Je jetai mon épée à Camus pour qu'il la ramasse et il le comprit direct, par mon plus grand bonheur. Cependant, je me tordais de douleur, j'avais vraiment cru mourir mais seulement... Camus me sourit et jeta à son tour mon épée, sur le toit.

« J'ai 0 raison pour rejoindre ta petite bande, mais j'espère pour toi que tu vas survivre... »

Il s'en alla, escaladant le mur de nouveau tout en s'échappant par le toit, même toit où il avait laissé mon arme, sauf que moi, j'étais incapable d'aller la chercher...

Je sentais que je perdais connaissance.

Reste en paix mon petit. Je te lâcherais dès que tu te rendras.

« Je... m...me... r...e...n... »

Il me lâcha directement. C'était un soulagement pour moi.

Ouf... donc je disais que je me rendrais directement à votre QG et que je buterais votre amiral en chef ! Prépare-toi à entendre mon nom dès l'instant où j'aurais quitté cette ville !!  

Il me mit une pêche digne de ce nom. J'avais beau me protéger, il m'envoya voler.

« Bon, tu me forces à abîmer ton corps chétif, j'arrête de discuter maintenant. »

Rogue tenta de s'approcher, mais quelque chose tomba du toit en direction de sa tête, c'était une brique.

« T'as vraiment cru que j'allais me barrer ? J'ai beau utiliser des méthode lâche j'obtiens toujours ce que je veux, qu'est ce que tu crois ? »

La brique n'avait pas suffit à le mettre à terre, il se retourna vers Camus, très en colère et commença  à crier dans une langue inconnue, il chargea le mur mais Camus m'envoya ma lame que j'enfonçai droit dans le dos de mon ennemi.

« J'ai volontairement évité de te tuer parce que ce n'est pas dans mes principes et car tu sers cette pseudo-justice par ignorance. Donc je te le répète, prépare-toi à entendre mon nom atteindre les hautes sphères de la piraterie voire la seigneurie ! »

Je retirai ma lame la rangea et fis signe à Camus de descendre. Il s'exécuta.

On se sauva des lieux et trouva un endroit où il n'y avait personne, dans un parc.

« Finalement, tu me plais-toi. Tu n'as pas baissé les yeux dans la prison, et bien que tu m'ais salement amoché, t'as l'air d'être quelqu'un de confiance. J'ai malheureusement niqué toute tes économies sur ma dague, mais j'en ai également profité pour me fournir un petit bateau avec lequel on se déplacerait, avant d'en avoir officiellement un. »

« T'es aussi quelqu'un d'intéressant même si tu m'as tout volé. Quelles sont tes motivations pour te déplacer sur les mers ? Tu as un but précis ?  »

« Je cherche une personne du nom d'Yluff, il m'a protégé et m'a formé au combat il y a un bail, quand j'avais encore 12 ans, mais il a disparu d'un jour à l'au... »

« PARDON ? »

« ... ça te tuerait d'éviter de couper la parole à bout de champs ? »

Il parlait bien d'Yluff ? Ce type n'était donc pas n'importe qui. Le destin nous avait réuni, c'était obligé.
Je décidai donc de raconter toute mon histoire à Camus, celui-ci m'écoutait, baissait les yeux de temps en temps, comme si cela lui paraissait nostalgique.

« C'est dur à croire... mais plusieurs éléments de ton histoire me font dire que tu ne mens pas. J'accepte de t'accompagner, mais avant tout, je ne t'ai pas donné mon objectif.
Je veux tuer Yluff. Et également sa fille, qui se nommerait Emma.
Cela peut paraître dur à accepter pour toi, qui a l'air de le respecter mais cet homme est une ordure de la pire espèce. Il a, après m'avoir enseigné, buté tout les gens de mon village natal, donc ma mère... et même si je ne peux confirmer que c'est lui, beaucoup d'éléments et de preuves me ramenaient vers lui. De toute façon, cela correspond comme par hasard avec ce que tu m'as raconté par rapport à l'île d'où tu proviens.  Même s'il a décidé de t'entraîner seulement après avoir commis ses méfait... pour finir je voudrais m'assurer de buter ce gars mais d'éliminer sa descendance pour lui montrer ce que cela fait de perdre des proches. Et j'aimerais renverser le gouvernement pour instaurer la paix et pour que plus personne ne vive ce que moi j'ai vécu.  »


J'étais sous le choc, je me mis à vomir plusieurs fois, cette histoire m'avait enterrée.
Je m'attendais bien évidemment à ce qu'Yluff soit un traître, mais de là à buter tout les gens d'Intellibat en plus de mon grand père... je ne pouvais l'accepter. Et moi, con que je suis, je suis allé dans les bras de ce type APRÈS qu'il ait buté quelqu'un de ma famille ?
J'espérais de tout cœur que mon frère et ma mère aillent bien, et je voulais à tout prix les revoir.

Et puis cette "Emma", c'était bien "Emma Trickner", la fille de tout à l'heure, d'ailleurs elle connaissait mon nom non ? Elle avait le même nom de famille que la personne qui était inscrite sur mon papier, que je sortis par réflexe, tout en expliquant à mon interlocuteur ce que j'en pensais.

Camus m'expliqua que c'était une "Vive Card" et qu'elle confirmait que la personne en question était vivante, en plus de se déplacer vers l'endroit où cet individu est localisé.

Je soupçonnais Yluff d'être ce Keynom, mais je ne pouvais rien affirmer dans l'immédiat.

Les motivations de Camus ne me dérangeaient plus, et malgré le fait qu'il volait pour survivre, c'était quelqu'un de bien, qui avait même empêché un viol d'être commit. Je lui déclinai aussi mon objectif qui consistait à détruire le gouvernement et à m'hisser en haut de ce monde.

Quand à cette fille, après notre discussion, nous avons retourné toute l'île pour la retrouver, en essayant de nous cacher avec des vêtements, mais rien n'y fit, elle avait disparu.

On se précipita au port et on pris le petit bateau que Camus avait "loué" mais qu'il ne rendra pas, et on partit pour la suite de nos aventures.