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Life's like a penis; When it's hard, you get screwed, When it's soft, you can't beat it.

Rappel du premier message :


Tahar Tahgel
Age : 37
Sexe : A volonté.
Race : Normale, blanche.
Rang : Acide et trange et régulier.
Métier : Etêteur occasionnel.
Groupe : Pirates solitaires ascendants bourrins coupeurs de tête.
But : Voir demain, mais ça dépend des jours.

Evolutions du potentiel à prévoir : Puissance de brute, réactivité de bretteur émérite, astuce de roublard parvenu jusqu’à la trentaine, agilité et précision de lutteur expérimenté, mais sinon une bite et un couteau, ça changera pas.
Équipements de base : Bandes molletières sales, bottes sales, underwear salubre, chemise sale, pantalon sale, veste élimée, cravate rouge, regard de braise, manteau de gradé marin sale, élimé mais toujours classe, The Pulley of Truth, quelques mégots, un sabre impeccable, un fourreau séché du sang d’adversaires assommés, une liasse de plusieurs billets de mille, et une grosse paire de poings. Et une goélette maniable en solo.

Physique

L’Tahar, c’t’un gars normal, bien foutu mais normal. L’a deux globuleux verdâtres, deux paluches douces avec les mesdames et moins douces voire carrément brutales avec les jules, deux guiboles qui marchent droit même dans l’adversité alcoolique, et un trois-pièces qui s’porte bien. Trente et quelques piges, ça fait du poids sur les épaules mais les siennes encaissent pas mal bien. Musclé, musculeux, taillé à la serpe et par les coups r’çus et donnés, l’corps du Tahgel fait régulièrement vibrer la donzelle en manque d’aventures et soupirer le mari qu’sent les cornes lui pousser. Pis comme la machine est entret’nue malgré les années, elle bouge encore pas mal vite et fait toujours des dégâts kolossaux quand elle s’agite. Ouais ouais, avec un k, c’pour dire.

Sa tronche d’brigand mangée par une barbe pas souvent nickel ferme (par prévention) autant d’portes qu’elle n’en défonce (littéralement) dans les milieux comme y faut. Et l’look rôdeur pas net mais civilisé (la veste, la cravate et l’manteau d’goéland, ça fait double usage) permet autant d’se fondre dans la masse des pouilleux de n’importe quelle bourgade portuaire ou pas que d’briller avec classe au cours d’une échappée belle un peu mouvementée, la maréchaussée ou un équipage de pirates mal réveillés au cul. En bref, le Tahar, c’t'un animal comme toi et comme moi, plutôt comme moi, qui passe un peu partout jusqu’à c’qu’il en ait plus envie et qu’y décide de t’chiper ta belle en illuminant l'coin d'son charisme naturel et en t’remboursant à coup d’bourre-pif.

Mental

C’la dit, l’bougre passe pas son temps qu’à courir la gueuse. Nan, nan, va pas croire. Un autre de ses péchés mignons, c’est la picole. Pas la ptite picole d’alcoolique de base, hein, attention. Nan packe bon, faut bien voir que, hein, y a deux sortes de poivrots. T’as l’bon alcoolo, qui voit un verre, et pis qui l’vide, hein. Et pis t’as le mauvais ivrogne aussi, attention. Lui, y voit un verre plein, bon, y’l’vide aussi, mais c’t’un mauvais trinqueur, tu vois. Voilà. Alors attention hein, faut pas confond’. Bref, l’Tahar c’t’un gars qui t’dira jamais non quand tu lui proposeras un toast, si ta bouille ou ta compagne lui r’vient.

En dehors de ça, c’est l’genre de gars qu’a d’jà un peu tout vu, marine, gouvernement, piraterie et bas-fonds d’misère humaine comme tu peux pas imaginer, donc l’étonner, t’vas avoir du mal. Sa drogue, c’est l’adré, mais essaie pas d’l’arnaquer avec de la pauvre mission à deux balles, ou t’vas t’manger d’la meuleuse dans la gencive t’vas pas la voir venir. Capisce ? Et toi non plus, la belle, essaie pas d’protifer d’une faiblesse aux femmes que tu t’es imaginée en voyant comme y t’regardais. S’y t’consomme sans états d’âme, le diable, c’est pas pour autant qu’il est demeuré au point de t’faire confiance. T’passeras du bon temps avec lui, pour sûr, mais cherche pas l’entourloupe ou t’la trouveras. Et ta mère te r’connaîtra pas au fond du port avec ta pierre à la ch’ville.

Par contre, coup d’pute ou pas coup d’pute, qu’tu sois un ou une, si tu l’distrais ne s’rait-ce qu’un peu, t’auras son respect infini… au moins l’temps qu’vous mettiez vos affaires au clair. Et quand c’s’ra fini, ptêt même qu’y t’invitera à déguster, un verre ou un matelas suivant les circonstances, l’humeur du moment, et tes courbes. Important les courbes. Et si tu l’dépayses pas des masses, y a fort à parier qu’t’auras même pas un coup d’œil avec lequel r’partir te peindre d’vant ta glace ce soir.

Biographie

Tahar Tahgel naquit à l’âge de six ans. Ses parents, ses amis voyant qu'il aimait la nature l'envoyèrent dans les bois étudier la nature mais Tahar Tahgel se perda....

En fait avant qu’il atteignît dix ans y s’passa keud’ dans la bourgade natale du p’tit Tahar qui d’viendra grand pour mieux, comme tout héros intéressant, s’casser la gueule dans les oubliettes collectives.

Mère indigne ou pas, père volage et pêcheur, famille classique, trois enfants… ou ptêt deux, attendez, jsais plus bien. On dit qu’on s’en gamahuche l’oignon ? On dit qu’on s’en gamahuche l’oignon. Ptêt un frère, ptêt deux, donc, y en aurait zéro c’srait kif-kif, il en parle pas, l’Tahar. Et les choses qu’il en parle pas, on en parle pas, principe de survie qu’vaut mieux apprendre à respecter dans son entourage. Bref, île de base, vie de base, environnement d’base, l’chiard qu’il était à la naissance comme tout l’monde d’vient un chiard un peu moins con. Apprend à parler, à marcher, à torturer les chats qui viennent bouffer dans sa gamelle.

Puis viennent dix ans. Whoputaindixans. Survient le drame. Le drame. Quel drame ? Peu importe, un drame quelconque comme tous les gamins intéressants en vivent un, les autres passez vot’ chemin.

A dix-sept ans, l’Tahar chope la première amarre qui passe, grimpe sur l’bateau, culbute la cuisinière qui s’trouve être la copine du captain, s’fait larguer à la première des îles suivantes, d’vient garçon dans une tavergisterie pour gens biens. S’fait un peu de blé en pourliches et en coulisse auprès de et dans ces dames. S’fait gicler au bout de trois semaines suite à une affaire un peu plus humiliante pour un commandant que pour les autres. S’retrouve embrigadé par la force de sa nonchalance dans un bataillon de West Blue tout c’qu’y a de plus traditionnel. Fait quelques séjours au mitard quand lui et son officier s’remettent respectivement en tant qu’cocufié et cocufieur.

S’fait envoyer en mission face au cruel Rafaëlli Mezzrahý qui, à coup de questions super tricky pour un esprit encore jeune comme le sien, du style "Gol D. Roger a dit un jour : ‘J’aime les pommes.’ Et vous ?", lui fait changer de camp. D’vient pirate donc, pour un temps. S’en sort à l’escarmouche d’après contre la troupe de Marins qui s’ra par la suite connue comme ayant mis un terme à la carrière du sanguinaire, le fameux 17e bataillon, en prétextant avoir fait semblant d’infiltrer l’équipage pour mieux aider la Grande Mouette. La présidente de son jury à la cour martiale, la contre-amirale Jenv Œankhôr, se laisse convaincre et ne gobe pas que ça.

V’là notre Tahar Lieutenant de vaisseau, et c’est pas rien. Non seulement il récolte un beau paquet de pognon qui fait chling à chaque fin de mois sans qu’il ait rien à vraiment glander d’autre que d’tatanner un mutin de temps en temps et un révolutionnaire par-ci et un pirate par-là, mais en plus y fait la connaissance d’un manteau over-classe qui le quittera plus et d’une poulie super belle dont y s’fait un souvenir que, pareil, il quittera plus jusqu’à c’que la mort nous sépare et tout ça.

Et ça, c’est sans compter les gueuses un peu moins crasses que les autres avec lesquelles il a l’occasion d’frayer dans les réunions d’officiers maintenant qu’il a son uniforme super propre. Son carnet d’adresses s’remplit jusque-là (voir figure 12b), ses bourses rentrent et sortent des flopées de liquide dans des établissements plus ou moins chics à chaque amourette, jusqu’à l’apothéose le jour où son ch’min r’croise celui de la belle Jenv, devenue d’puis lors amirale pas loin d’en-chef mais vous inquiétez pas, l’Histoire l’oubliera bien vite elle aussi. Salope. L’Histoire, pas Jenv. Encore que.

Seulement voilà, l’amirale est maquée. Et un amiral, ça porte moins bien les cornes qu’un vulgaire commandant ou pire. Plus dure est la chute, donc…

La Jenv défuncte. Mais défuncte bien, hein, façon noble, avec du strass, des paillettes et des larmes et tout à la crémation. Mais bon, un coup d’œil au mari et on sait à quoi s’en t’nir. Ca fait tellement mal que l’Tahar décide de j’ter l’éponge en même temps que son poing entre les deux narines du tueur, en pleine cérémonie.

Bon, on lui court bien un peu après sur le moment, à chaud, v’voyez, mais il a une bonne étoile, c’sale con, mine de rien. Les gonzes du gouvernement central envoient à sa poursuite une tueuse. UnE. Ouais, ouais, rien compris aux choses de la vie. Bref, la sournoise succombe à ses coups de boutoir, indique avoir accompli la mission en rentrant au QG, avec plein d’conviction et un sourire pervers au souvenir de c’qu’elle raconte. Ca convainc l’groupe de croûtons qui s’penchent sur son rapport, l’mandat d’recherche est archivé avec une grosse mention "MORT" écrit d'ssus à la moutarde par une main sale de bureaucrate pendant sa pause du midi. Si vous vous d’mandez c’qu’est devenue l’Hachischine, y paraît qu’elle a pris sa r’traite.

Le Tahar, quant à lui, y s’est r’converti en deux-deux en écluseur de fonds de taverne, histoire qu’on l’reconnaisse pas trop quand même et qu’les choses se tassent comme elles savent si bien y faire.

Et ça a bien duré huit ans tout ça. La paie, c’est lui qui s’la versait dans ses sursauts d'bonne conscience où qu’y s’faisait un larcin ou deux, ou bien un larcineur r’cherché par les gens d’armes dans ses moments d’inpsiration, d’motivation, et d’sobriété relatives. Le clairon, y sonnait plus vu qu’il était plus en caserne, et ça mon p’tit gars, c’était cool. Et la vie, ben qu’est-ce tu veux, elle passait tranquillou.

Sale souvent, enivrante sauf parfois, mais coulant doux entre les deux panards ouverts en éventail.

Et puis, un beau jour, y a d’ça huit ou neuf ptits mois, il en a eu marre d’cette vie d’chien. Vie d’chien sympa mais vie d’chien quand même, un coup à claquer d’ici trois piges de malnutrition, de déshydratation, et surtout d’inaction. Ca lui a pris comme ça sur un coup d’tête. Littéralement, l’coup d’tête. Un ivrogne pire que lui s’t’un jour mis dans le crâne que son banc c’était Le Sien, et un esprit libertaire comme celui du Tahar, ça, il a pas pu l’entendre. La cage thoracique du vieux défoncé a émis un son entre « ahhh » et « ehhhh » avant de r’tomber. A peine c’tait fini qu’un groupe de bleusaille s’est rameuté et s’est mis en tête de l’ram’ner par la peau des roustons au poste. Y paraît qu’en fait l’ivrogne était connu des services de police en tant qu’adjudant Machin. Avec l’habitude, on s’sort de c’genre de situation, et l’ancien colonel Tahgel s’en est sorti comme il faut : en soulageant quatre ou cinq caboches du poids des corps qu’allaient avec, et en plongeant dans une merde encore plus noire. Si tu suis ça fait six morts pour la soirée, c’tun bon score pour une histoire de banc qui tourne mal mais attends c’est pas fini.

V’là donc qu’y s’est r’trouvé sur un truc genre goélette de luxe, avec service d’ordre et cabine remplie d’beau peuple dont une certaine Heidi, qu’avait pas oublié d’être blonde comme dans les histoires que t’racontait ta maman quand t’étais marmot. Le service d’ordre, y savait nager, mais les invités pas tous. Il a fallu qu’Tahar les convainque un peu pour qu’y z’osent franchir le pas et que plouf. Un accident d’banc, cinq décapités, sept noyés sans compter les mômes qui flottaient ’t’façon, ça fait treize. Mais attends c’pas fini. Heidi était foutrement bien foutue, c’qu’y d’vait arriver arriva, elle tomba amoureuse façon Tahar bourré : d’abord elle a été amoureuse, y s’est passé c’qui devait s’passer, et après elle est tombée. A pic. On est à quatorze, mais attends c’est pas fini.

Nan packe les parents avaient pas encore eu l’dernier mot (le dernier paragraphe), en fait, donc y z’ont envoyé d’l’aide pour leur ptite blonde adorée. On a atteint la dix-neuvaine à c’moment-là.

Le truc, c’est qu’on d’vient rarement colonel de la Marine, même quand on s’fait pistonner par les éminences féminines de l’ordre, sans avoir en soi la ptite dose de maniaquerie qui fait qu’on aime bien les équipages bien ordonnés, les navires bien rangés, et les sous-fifres qu’obéissent au doigt et à l’œil. Tahar fait pas exception, et sa névrose s’est exprimée par le fait qu’y voulait un nombre rond pour arrêter l’histoire. C’est seulement quand il a eu les deux parents pour l’prix d’un qu’il a compris qu’en fait c’tait pas bien important et que, vingt ou vingt-et-un, tout le monde s’en foutait.


RP

Coloneeel !

Le colonel ouvre un œil. Torve.

Coloneeeeeeel !!!

Le colonel ouvre un œil. Ca fait deux, l’compte y est, la conscience peut s’réveiller aussi, façon gneuhukoikeskyakitékestumveupourkoitumdéranjàcteurtotivekomça.

Colonel, la cérémonie va commencer !

Craeuh. Haleine de rhum en barre. La cérémonie.

Ca y est, ça s’agite sous le scalp, les synapses s’ébrouent, les neurones peuvent communiquer, s’en donnent à cœur joie en gueulant comme des putois leurs souvenirs. Jenv, morte avant-hier, crématée today. Aïe ça résonne. Vivi, ça va, arrête de crier la p’tite, y t’a entendue l’colonel. Mes fringues, où t’as mis mes fringues gamine ? Non, la douche d’abord ? Okay la douche, si tu veux. Plouf.

Ah, traîtresse, t’as mis que d’l’eau froide !

Lieutenant… ?!

Viens là, j’ai un problème. Mais vous êtes sûr qu- C’est bon, viens. Allez fais pas ta mijaurée, t’en rêves depuis que j’t’ai fait nommer Lieutenant-Colonel. Allez, quoi. Ploufcracboumhu.

¤

Oh Colonel…

Lieutenant ?

Ouais jsais. C’est l’heure.

¤¤

‘fait un temps de merde comme pour célébrer l’événement bien comme il faut. Parmi l’joyeux cortège d’officiers qui s’montrent en s’touchant la nouille autour du bûcher, pas un n’a pour une fois fait l’économie du manteau qui va bien, mais c’est à s’demander si c’est par hommage pour leur supérieure ou pour braver la météo. Autour d’la tête de la femme allongée, un groupe de pingouins en noir et noir, les officiels du gouvernement, d’Water, d’Marie-Joa, et d’une flopée d’autres îles qu’ont fait l’déplacement pour l’occaz. Civils à la noix qui s’sentent pas trop à leur place au milieu d’tous ces miloufs. Y paraît qu’y avait même un saint-machin qu’avait prévu d’bouger mais manifestement ‘l’a annulé. A droite en tout cas, côté cœur puisqu’elle est sur le dos, un, deux, trois amiraux. En face d’eux, le mari éploré, Vice-Amiral Vlat Flermet pour te servir. Fumier. Dans le reste du cercle ascendant œuf mal lissé, du gratin de mouettes. Vice-amirals, contre-amirals, colonels, et sous-fifres suivants dans la liste. Un certain Tahar Tahgel aussi, habillé comme y faut par les bons soins du Lieutenant-Colonel Ela Inboshassee qui vient d’ailleurs d’réajuster son nœud d’cravate pour la dernière fois mais ça personne le sait encore.

Au total mine de rien, y a bien cinq cents pelés qu’ont fait le déplacement sur ce roc paumé au milieu de nulle part dans Calm Belt, choisi par l’autre enflure pour l’dernier voyage d’la femme qui lui a fait pousser par deux fois au moins des cornes d’la taille de celles d’un vachoratops. Limite on s’rait juste en espace vital, tassés comme on est. Pas mal de gonzesses aussi, en fait. Faut dire qu’c’tout un symbole d’la cause féminine qu’a fait l’grand saut sur cet esquif curieusement placé. Accident d’navigation, mon cul oui. T’en connais beaucoup des amiraux qui savent pas que la zone des Cormorans Noirs c’est un nid à emmerdes et qu’vaut mieux contourner à droite quitte à s’rallonger d’une journée en mer ? D’ailleurs y r’garde pas la macchabée, l’Colonel. Il l’a assez bien parcourue pour savoir à quoi elle ressemblait, et son teint d’cadavre est pas forcément l’souv’nir qu’y veut en garder. Non, y fixe plutôt l’endeuillé marital, fixtement jusqu’à c’qu’y craque packe y a toutes les raisons qu’ce soit lui qu’ait fait l’coup. Mais c’t’empaffé a compris la tactique et r’garde ses pieds ou la défunctée en geignant comme une larve. Ben ouais mais fallait réfléchir avant d’la trépasser la mignonne. Non seulement elle était bien gaulée mais en plus elle était loin d’être conne. Voire de bonne compagnie. Tu m’diras, c’est plutot souhaitable pour une amirale mais bon, y en a à c’poste, c’est pas des lumières, j’nommerai personne.

Ah tiens, le v’la qui r’lève le menton… R’garde bien Tahar, c’est l’mec qu’a buté ta conquête.

Eh mais. Il a souri ce con.

Lieutenant Inbo…

Colonel ?

Shclong.

Personne a entendu autour, mais ça c’était l’bruit d’un plomb qui fondait dans un crâne. Fonte façon subite, v’voyez ? Façon brutale, sang qui bout et envies d’meurtre.

A l’autre bout d’la morte, les oraisons s’finissent, l’cornu r’nifle encore, avance sa main une dernière fois, et va pour saisir la torche qu’on lui tend. La flamme approche du bois saturé d’huile. Ca grésille malgré la flotte qui tombe dru. Ca prend. Ca fait froucht et ça flambe comme dans les livres.

Inconvénient d’faire une flambée avec un temps aussi humide qu’aujourd’hui : les fumées montent pas. Chouette hommage pour une beauté pareille, ça sent l’porc grillé.

¤

Et d’un coup y a un malade qui fait l’grand saut.

Colonel !

Mais la ptite horrifiée a réagi trop tard, le Colonel a déjà sauté par-d’ssus les flammes.

C’est la Poulie qu’atterrit la première dans la face du Vice-Amiral, propulsée par un poing aussi cinétiquement chargé qu’une masse de forgeron qui tombe sur une enclume. Autant dire que l’corps reste sur place et qu’la tête va toute seule comme une grande jouer aux quilles dans les ripatons des spectateurs. C’est un strike, y en a quinze qui tombent de la falaise au fond. Dommage collatéral, fallait pas choisir un îlot aussi ptit pour réunir autant d’peuple.

Ca s’agite du côté des puissants. On cherche on grogne on grommelle pendant qu’la Jenv s’envole dans la grisaille sans qu’personne en ait plus quoi qu’ce soit à foutre. Pauvrette.

Mais si l’Tahar a salement grillé un fusible, ça l’empêche pas d’pas être con et d’avoir des réflexes de survivaliste. Y a longtemps qu’y s’est fait la malle au milieu des défenestrés. Tu l’vois pas ? Il est d’jà là-bas au bord de la frégate machin. Hop, a pu.

_________
Je

Ai pour blase : Narnak.
Vis depuis : Assez longtemps pour t’demander t’n’âge ‘stoire d’pas risquer l’détournement d’mineure.
Aime : Moi. Elles.
N'aime pas : Toi. Lui. Eux.
Préfère dans One Piece : Personne, j’regarde/lis pas.
Ai un caractère : A chier, prenons la valeur moyenne.
Fais du RP depuis : L'moment où t’as commencé à gigoter dans le ventre de ta mère.
Suis disponible : Quand j’ai pas piscine demain, c’qui peut arriver n’importe quand.
Ai connu l’forum : Par un club de vendus.


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Dernière édition par Tahar Tahgel le Ven 29 Juil 2011 - 21:33, édité 10 fois
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
Bon, donc d'abord : merci pour l'up, et merci pour les appréciations et commentaires.

Ceci fait, oui, c'est un peu relou d'toujours couper les mots (notamment d'trouver la bonne voyelle à faire sauter), et jpense qu'à lire ça peut saouler aussi à force. Mais jme dois à une certaine conséquence dans l'propos, d'autant qu'j'écris dans un style très intérieur et qu'un Tahar, de même qu'un Narnak, ça pense comme un charretier.

Quant au titre de pirate dangereux à 1000 cailloux, c'qui m'intéresse dedans c'est principalement le "dangereux" reconnu. Ca fait toujours plaisir de s'faire demander des autographes par des Marines fan de son corps (les Marins, eux, j'les co-j'm'en cogne). Un peu d'la même façon, c'qui m'plairait dans l'fait d'être le premier d'la classe, c'est pas tant l'classement en lui-même que d'être celui qu'on aime pas et qui fait la nique à tous les jaloux derrière. Qui a dit puéril ? Attention, hein, j't'ai à l'oeil.

Hm. Dans c't'optique, puisqu'on m'a pris par les sentiments, j'ai donc fait un effort pour harmoniser l'visuel global de ma fiche et y dissocier formellement le physique du pas physique. Ca veut pas dire que j'ai rebricolé l'cont'nu (c'est tout juste si j'ai modifié un brin d'phrase), mais au moins j'ai suivi le modèle maîtresse. D'puis tout ptit, j'me fais d'toute façon enl'ver des points pour les présentations d'mes rendus. Y a pas d'raison qu'ça change maintenant qu'jsuis plus moins tout jeune qu'alors. Pis j'aime pas les couleurs et les mises en page trop élaborées pour mes productions. C't'à vous d'voir pour quoi c'est suffisant.

A vous.


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Wapa, vu que tu t'es orienté vers le rouge puissant, le rajout côté histoire est pas de trop. Bravo pour la remise en page plus comme il faut, ça a dû te coûter héhé.

Bon bah pour moi, j'étais à 800, et pourquoi pas 1 000 et pirate dangereux que c'en était pas scandaleux. Maintenant j'en suis à 1 000 et pirate dangereux, et que 800 c'est pas scandaleux.

À vous les studios.
    Et bien j'te rejoins sur ça
    • https://www.onepiece-requiem.net/t109-greed#772
    • https://www.onepiece-requiem.net/t100-termine-satoshi-noriyaki
    Ben moi comme je n'ai rien aimé de ce qu'il a fait, je lui mets 438 dorikis. Ah, ça fait du bien de râler sur un râleur.

    Ta plume est impeccable, ton perso est curieusant (Minos déteint sur moi) et ton test est vraiment chouette à lire. En plus tu as une jolie présentation dis donc, quel modèle pour tes autres petits camarades.

    Je penche pour le 1000, s'il ne fait pas l'unanimité ça sera 800.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t985-techniques-de-minos
    • https://www.onepiece-requiem.net/t956-minos-kahezaro-en-cours
    Ok pour 800 alors Smile
    Félicitations et bon rp !
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