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Les premiers pas sont toujours les plus difficiles

Les Glaciers :

Robina : Bleu
Hôôtsuki : Cyan
Les Super Cocottes : Rouge foncé
Fang : Gris
Vigie de l'Iceberg : Orange
Maitre Cannonier : Marron

Les pnjs :

Capitaine de la Translinéenne : Vert

Les pirates :

Mayaku Miso "Maya" : Rouge
Linnin : Violet
Morseur : Indigo


Dernière édition par Robina Erwolf le Mar 26 Avr 2022 - 19:30, édité 6 fois
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Voilà quelques heures qui s’étaient passées depuis leur départ du Cap des Jumeaux en ayant payé la Translinéenne pour voyager tranquillement sans se tromper de voie pour rejoindre l’Archipel aux Eveillés. La nouvelle capitaine se trouvait dans son petit royaume, la cuisine, elle avait du travail à faire pour remplir l’estomac de presque une centaine de membres d’équipage. Libertalia dans sa main gauche, elle faisait un mouvement de balancier pour trancher les petits légumes qu’elle préparait pour la julienne qu’elle faisait en entrée avec une terrine de la forêt avec des champignons et de la viande de gibier.

Elle leva les yeux de son plan de travail pour regarder l’heure sur l’horloge, à peine seize heures, il lui restait encore largement assez de temps pour se permettre une petite pause et se reposer, elle ouvrirait peut-être un livre de cape et d’épées, cela faisait bien longtemps qu’elle ne s’était pas détendue avec de la littérature. Elle essuya la lame du meitou avec un chiffon et le rangea dans son fourreau au creux de ses hanches, parallèle à son bassin, elle restait ainsi armée en tout temps, une précaution qu’elle avait prise depuis son affrontement contre Edward Minaro sur Orange, la route de tous les périls était plus dangereuse encore que les Blues, elle ne devait pas se relâcher.

La chasseuse de primes allait remonter vers le gaillard arrière pour rentrer dans sa cabine de commandant et s’allonger dans son lit quand elle aperçut la flotte de la Translinéenne, plusieurs sloops se suivaient alors que des clients avaient payé pour aller jusqu’à leur destination. Fang se trouvait à son poste derrière le cabestan, un pansement lui barrait encore la poitrine suite à sa blessure sur l’Archipel Vert, pour lui tenir compagnie une des poules des triplés, Emi, Emé et Ema.

La dernière était devenue la commise de Robina depuis qu’elles avaient fait connaissance sur Syrup, elles se baladaient déjà avec des poules, elle ne savait pas pourquoi, mais la collection continuait à grossir, la capitaine de l’Iceberg les gardait dans une pièce à part pour récupérer les œufs qu’elles donnaient, cela permettait de faire des pâtisseries et omelettes de temps en temps sans avoir à débourser un seul berry.

Elle souffla, quelques semaines qu’elle n’avait pas eu à se battre ou à courir partout pour sa vie, elle aimait bien ces petits moments de calme, même si parfois, elle se surprenait à rêver de prendre sa revanche sur Edward Minaro. Le galion suivait lentement les autres navires, néanmoins les navires de la Translinéenne restaient professionnels et avaient ralenti pour attendre le navire plus lent de leur client qui avait dépensé pas moins de cinq cent milles berries pour arriver à bon port.

Capitaine ! Un navire à tribord ! Un pavillon noir, des pirates capitaine ! Qu’est-ce qu’on fait ?

La vigie venait de hurler depuis son poste d’observation à plusieurs dizaines de mètres du sol, une longue-vue en main.

Passez le mot à tous les membres d’équipage, tout le monde sur le pont, ceci n’est pas un exercice ! Bien que ce soit une situation de tension, la jeune femme jubilait, elle avait toujours lu des romans avec des batailles navales ainsi que des récits d’aventures, ici, c’était à elle de donner des ordres pour que tout le monde s’en sorte.

Monsieur Shui rapprochez-nous du vent autant que vous le pouvez pour prévenir la Translinéenne, j’espère qu’ils l’ont vu eux aussi, normalement les pirates n’attaqueront pas, mais je préfère être sur mes gardes. J’ai déjà eu de mauvaises expériences avec des pirates ces derniers temps… Maitre canonnier préparé la batterie tribord avec toutes les pièces, n’ouvrez pas les sabords, que tout le monde se tient prêt.

Pardon, capitaine, mais vous avez dit quoi exactement ? Je suis désolé, je ne comprends pas tous les termes encore, nous ne sommes marins que depuis peu de temps.

Chargez les canons qui se trouvent à notre droite, n’ouvrez pas les trappes pour sortir les pièces. Si nous devons attaquer, je ne veux pas que l’ennemi le sache.

Ah oui, bien sûr. Je fais passer le mot à tout le monde.

Rebutée par le fait que presque personne ne comprenait ce qu’elle disait, elle fit la moue quelques secondes avant de se reprendre, elle n’allait pas se laisser abattre pour si peu, elle était partie pour devenir la meilleure cuisinière du monde ! Grimpant quelques mètres sur l’échelle de corde, telle un singe, elle mit sa main en visière pour se faire une idée de ce qui arrivait sur eux. Le vaisseau de ligne s’approcha des sloops de l’entreprise internationale en faisant quelques éclaboussures, elle dut redescendre en étant bredouille, elle ne voyait même pas encore le grand mât, seule la vigie y arrivait pour l’instant avec la distance.

Un navire pirate à tribord, il se dirige vers nous ! Je ne sais pas encore qui c’est exactement, mais je ne pense pas qu’ils viennent avec des intentions honnêtes.

Nous sommes la Translinéenne, s’ils ne font pas de vague, ils peuvent nous suivre s’ils paient, sinon nous les laisserons là où ils sont, vous connaissez la politique de la maison mademoiselle.

Oui. On lui avait bien expliqué quand elle avait payé pour la traversée, tant qu’un pirate même primé restait tranquille et ne créait pas de turbulences, elle n’avait pas le droit de l’attaquer, la politique de l’entreprise était très claire sur ce point. Un voyage à moindre frais pour tous. Sinon elle ne pourrait plus voyager avec eux, à vie, et elle préférait éviter, l’entreprise de voyage était bien trop avantageuse pour partir en voyage, faire du shopping sur une île parmi le catalogue généreux ou tout simplement retourner à la maison sans se prendre la tête.

Qu’est-ce qu’on fait alors Capitaine ?

On se tient prêt, j’ai un mauvais pressentiment, je ne sais pas pourquoi. Emi ! Emé ! Ema ! Hōōtsuki ! Sur le pont vous aussi ! Si les pirates sont là pour nous chercher des noises, on va leur apprendre à ne pas se frotter à nous.
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Les premiers pas sont toujours les plus difficiles !
EMAEMIEME
[Feat. Robina Erwolf et Hōōtsuki Kagūtsuchì]


Quelle chance que les trois cocottes rencontraient l'incroyable Robina durant leur périple à Sirup il y a quelques temps de cela. Les trois sœurs étaient plutôt satisfaite de leur place au sein de l'équipage, surtout Ema qui se trouvaient être la commis de cuisine de la femme à la chevelure bleue. L'aidant ainsi à préparer les desserts - des cheese cakes caramel au beurre salé - de quoi satisfaire les papilles gustatives des gourmands.

De son côté Emi s'amusait à dresser ses poules en leur apprenant de nouveaux tours. Elle les éduquait comme une maman poule le ferait avec ses nouveaux poussins. D'ailleurs, depuis la dernière fois la troupe s'agrandissait d'île en île. Ce qui suffisait à rendre la plus fanatique des trois totalement comblée ou presque... Tant que son objectif principale ne se réalisera pas pour le moment, son bonheur ne sera que passager.

Et ensuite, la plus raffinée, la plus gentille, la plus douce et surtout grande rêveuse des filles. Emé, qui ,contrairement à ses deux ainées, restait proche des voiles à l'affut du vent. Elle venait tout juste de terminer son livre "sur la maltraitance des pélicans et les droits de protection de cette espèce en voie de disparition... ou presque", profitant du magnifique paysage bleuté de toute part. Les cheveux dans le vent, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à ce charmant magicien en tenant la jolie fleur de papier fait à base de cartes de cœur qu'il déposait dans sa chevelure jadis.

« EME: *long soupire* J'aimerai tellement le revoir... »

Mais alors qu'elle voguait dans ses rêves, la voix du vigie attirait son attention. Elle regardait alors en direction où l'individu disait voir un bateau pirate, mais ne voyait strictement rien pour le moment. Ce qui ne rassurait absolument pas la jeune lectrice était d'entendre la capitaine de l'équipage Les Glaciers - équipage duquel les cocottes font partis - ordonner de charger les canons au maître canonnier.

Emé ne demandait pas son reste est parait immédiatement sur le pont. Ses deux sœurs ainées ne tardaient à venir après la demande de Robina.

« EMA: Des pirates ?! »

La plus téméraire des poulettes ne semblait pas vraiment enthousiaste à l'idée que des "méchants" rodaient dans le coin.

« EMI: Relaxe ma poule. Ca va bien se passer.»

L'ainée de la portée n'était absolument pas stressée. Elle aimait bien rencontrer de nouvelles personnes et ceux, peu lui importait pirate ou non. D'ailleurs, ne voulant pas se séparer de ses "bébés", elle en emmenait trois ou quatre avec elle.

« EMA: Emi... Par moment je me demande vraiment si on vient de la même mère, tu sais... ? »

« EMI: T'inquiète, j'ai le côté cool de papa et toi le côté colérique de maman. Je t'assure qu'on est de la même famille. »

Emé comme à son habitude se trouvait entre les discutions - qui pouvaient très vite dérapées - des deux supers cocottes.

« EME: Ce n'est... Ce n'est pas le moment de... !!! »

Premier boulet de canon provenant de l'adversaire ! Heureusement qu'il atterrissait en mer, mais cela suffisait déjà à faire tanguer le navire. Il était l'heure de se mettre en position pour accueillir comme il se devait ces vauriens qui décidaient d'attaquer l'équipage de la chasseuse de prime.

La cocotte timide s'agrippait à Emi, tandis qu'Ema, spatule de bois en main, implosait !

« EMA: Je vais les cuisiner à feu vif ! Quels bandes de couards ! »

Alors que l'ainée de la famille semblait terriblement enthousiaste à accueillir les attaquants, ainsi que les petites poules qui jacassaient et battaient des ailes pour accompagner l'éleveuse dans son moment de joie.

« EMI: C'est troooooooop bien ! Je vais pouvoir montrer mes nouveaux tours à nos hôtes ! »

La cadette, l'idée qu'une bagarre éclate l'effrayait grandement. Elle restait donc en retrait de ses deux sœurs se cachant le visage derrière son livre. En tout cas, que la bataille navale commence !
    Quelques semaines se sont écoulées depuis la mission sur l’île glacée nommée Sanderr. Son équipe avait brillamment réussi la mission et combattu un groupuscule apparemment lié aux révolutionnaires. La jeune recrue aurait aimé faire ses preuves sur le champ de bataille avec les autres, mais on lui a donné l’ordre de rester en retrait, car elle se remet difficilement de son précédent combat, merci l’autre taré aux explosifs. Ses côtes ont pas mal morflé dans l’histoire et si la guérison avançait bien, le médecin de bord ne lui avait pas donné l’autorisation de prendre part au combat, car son rétablissement n’était pas complet. Ça serait bête qu’elle se casse à nouveau quelque chose de pousse de bambou. Et comme le Haxx n’avait pas encore joué, elle a attrapé la grippe pendant le trajet en mer pour aller jusqu’à Sanderr et le changement de température a eu raison de ses défenses immunitaires pendant quelques jours jusqu’à tourner en une pneumonie, car elle avait sous-estimé le climat de l’île cette andouille. Le pokemon dragon s’est mangé la grêle, un toxic et les picots en plein dans la face.

    Terrible désillusion.

    Donc elle est restée sur l’île pour être prise en charge par le corps médical local et une fois rétablie, elle sera rapatriée avec le reste des Marines pour retourner à la base d’origine. On peut dire que la demoiselle avait les boules d’avoir été un boulet jusqu’au bout. Mais c’est de la faute à sa tenue de matelot, pas assez couvrante ! Ça ne serait pas arrivée si elle avait pu porter un kimono lui appartenant. Ça alors, on lui découvre une légère mauvaise foi à cette petite. Dans son malheur, elle trouve un peu de réconfort, car son compagnon d’armes et maintenant ami Martys est resté près d’elle. Ça serait bête de laisser passer une occasion en or de la taquiner un peu plus !

    Et finalement, elle voit son état s’améliorer. Pas trop tôt ! Elle va pouvoir reprendre du service avec l’autre-là. Le retour à la base va être folklorique… Alors que le navire prévu pour le retour n’arrivait pas prévu avant 2 semaines minimum, elle fit une rencontre fortuite. Une dame aux cheveux bleus avait accosté sur l’archipel. La jeune femme aux cheveux blancs aurait pu penser faire face à une pirate, mais vu les badinages des environs et les commentaires positifs des derniers Marines encore présent, il n’en était rien. La jeune épéiste a pu échanger quelques dialogues avec la cuisinière et suite à cela, elle avait accepté de l’accompagner comme garde du corps pour une prochaine traversée. Quant à Hootsuki, elle voyait là un moyen de combler les trous de son cv en vue de parler de ses faits d’armes à ses collègues de la base. Au moins, elle ne rentrera pas bredouille et aura autre chose a raconter qu’un vulgaire : « Je suis restée alitée sans rien faire. »

    Elles sont donc parties, laissant Martys avec les autres. Le pauvre avait du mal à la voir partir et même si la jeune recrue ne laissait rien paraître, elle aurait aimé qu’il les accompagne… Mais il a refusé. Elle espère qu’il se porte au mieux jusqu’à leur prochaine rencontre et qu’il n’abuse pas trop de la bière. Ha oui, il va devoir cirer le pont à sa place aussi ! La mission qui attends l’oisillon va lui permettre de se dégourdir enfin les ailes, qui sait ce qu’elle va lui apporter. Ses premiers pas sur un bateau inconnu, s’éloignant petit à petit des soldats bleus et blancs, lui confère à la fois un léger pincement au cœur et à la fois un souffle revigorant. C’est étrange comme sensation, mais pas si désagréable. C’est sans doute dû au fait qu’elle quitte temporairement le train-train quotidien de son affectation pour de nouvelles aventures. Bon les lessives ne vont pas se faire toute seules hein ?

    Finalement la Marine n’est pas spécialement perdu parmi toute ces nouvelles têtes et trouve toujours moyen d’aider l’équipage entre deux nettoyages et du linge à étendre. Mais il n’y a pas à dire, elle trouvait un peu plus de temps libre pour vaquer à d’autres activités puisque tout le monde avait déjà son poste attitré et qu’elle arrive bonne dernière. Elle trouve le trajet assez long, et puisqu’elle a moins de tâches ménagères, elle se concentre sur son entraînement. Ho attendez, c’est vrai qu’elle se trouve sur un bateau, il ne faudrait pas l’abîmer alors elle se contente de faire des série de squats ou ce genre de truc pour renforcer sa silhouette mise en repos pendant sa convalescence. Bon faudrait lui dire d’arrêter de faire du lever de jambes en étant suspendu au mât. En tout cas vu l’énergie qu’elle met à sa remise en forme, elle est bel et bien guérie. Et même si l’équipage râle, elle à l’air de s’en battre les roseaux vu qu’elle semble être dans son coin mais prête au moindre rappelle de l’autre-là, la fille aux cheveux bleus.

    La samouraï essuie son front trempé et la fin de son entraînement semble enfin avoir sonné, place à un repos bien mérité. L’oiseau descend de son perchoir en se faisant réprimander gentiment par un marin qu’elle rassure en lui assurant qu’elle savait ce qu’elle faisait et qu’elle avait fais attention. Grimper sur le mât, c’est une habitude pour elle puisqu’elle adore faire la vigie. D’ailleurs, elle a proposé de relayer la personne à ce poste histoire qu’elle puisse se reposer, trop gentille Hoot. Un linge humide autour de ses épaules, elle ferme les yeux un instant pour profiter de cette fraîcheur additionnée à la force du vent. Elle ne tardera pas a aller se changer après une brève toilette sans oublier de s’hydrater correctement.

    Elle décide de se reposer à l’ombre tout en aiguisant sa lame, une boisson alcoolisée à ses côtés. Elle jette un œil de temps à autre dans la direction de la  Transilienne, le navire qui a bien voulu leur montrer le chemin contre une somme respectable. Alors qu’elle appréciait ce calme olympien, la voix de la vigie s’élève et Hootsuki dresse l’oreille. Ho chouette, les problèmes arrivent ! Mais heureusement pour la demoiselle, elle reste calme et se lève pour attacher ses cheveux en chignons et finir son verre, pas de gâchis à bord ! Elle range son katana dans son fourreau et se tient sur le pont en cherchant Robina des yeux, car après tout… Elle est censée assurer sa protection.

    Tout le monde s’affaire sur le pont, elle trouve son capitaine en train de donner des directives à un bleu visiblement. Ha ? Pas étonnant qu’ils semblent s’éparpiller depuis l’annonce de la présence d’un vaisseau pirate dans les environs. Hootsuki inspire et laisse son capitaine s’exprimer en restant en retrait derrière elle. Mais l’agacement se lit sur le visage de la marine, devant l’inexpérience de ce matelot. Alors qu’elle suit la capitaine des yeux, elle prend le relais auprès du maître cannonier pour que la tâche aille plus vite.

    «  Maître artillerie, nous devrions installer des boulet de 36 livres. Le navire pirate se rapproche rapidement. Dans l’hypothèse qu’on fasse face à un abordage, nous pourrons tirer à bout portant. Préparez aussi des boulets chaînés. Comme ça nous pourrions endommager le mât, les cordage ou les voiles ennemis si besoin. »

    - Ha bien madame ! Matelots au boulot !

    En bonne marine, la demoiselle va aider les autres à charger les canons, malgré son petit corps, la demoiselle est efficace dans le chargement.

    « Tenez-vous prêt au signal du capitaine. »

    Elle ne tardera pas à retourner sur le pont en entendant le rappel de la femme aux cheveux bleus , arrivant à ses côtés tout en ayant la main sur le manche du katana pour le déployer à la seconde où la menace attaque.

    « Il doivent nous prendre pour un navire marchant, ce n’est guère étonnant puisqu’ils ont souvent recourt au même procéder pour voyager en toute quiétude à travers les blues. »

    Hootsuki regarde le canon ennemi tirer mais vu la distance, elle n’est pas inquiétée car comme prévu, il tombe dans la mer en faisant un PLOUF respectable. 20/20 champion. Elle fait signe à un matelo de la rejoindre rapidement.

    « Matelot, prévenez le maître canonnier de d’ouvrir les sabords et de se préparer à faire feu. Tirer avec le troisième canon en direction des cordages avec idéalement un angle de 65 degrés. Le navire se trouve a environ 500 mètre à tribord. »

    - EMA: Je vais les cuisiner à feu vif ! Quels bandes de couards !

    « Je ne peut dire mieux dame Ema. »

    Bon par contre question intimidation, faut trouver autre chose car une spatule n’a jamais fait peur à personne. Elles ont une arme au moins les 3 frangines ? Hootsuki ne tarde pas à entendre que les trappes s’ouvrent et les grincement métalliques se mettre en place. Hootsuki se tourne vers la capitaine :

    « Les canons sont prêt à tirer et attendent votre ordre capitaine ! »

    ça va chier.
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    L'équipage se mettait un branle-bas de combat, le boulet qui avait atterri à une vingtaine de mètres de l'Iceberg avait fait comprendre les intentions de l'équipage pirate à Robina. Suite aux ordres qu’Hõõtsuki avait donné, le maître canonnier était devenu un spectateur aux ordres de la mousse qui dirigeait les artilleurs d'une main de maître. La recrue de la marine été de seconde classe, cependant elle se débrouillait bien mieux que l'entièreté du reste de l'équipage réunis.

    Eh bien, je suis impressionnée, je ne pensais pas vous voir prendre la situation en main comme cela mademoiselle Kagutsuchi, vous êtes maintenant ma maître canonnière, je vous laisse prendre les choses en main.

    Les vaisseaux de la translinnéenne sur le côté, se rendirent compte que les intentions des invités n’étaient pas forcément bonnes. Le capitaine, qui avait remis en cause la parole de la cuisinière,ne perdit cependant pas son calme et donna aussi ses ordres.

    Toutes voiles dehors ! Sortez le hunier et le perroquet ! On va les semer !

    Et pour les chasseurs de prime capitaine ?

    On les laisse là pour le moment, je suis sûre qu'ils arriveront à s'en sortir avec leur galion.

    Mais capitaine ! On ne va pas abandonner des clients comme ça !

    Et vous voulez que je fasse quoi ? Nous ne sommes pas armés ! Nous transportons des marchandises et des hommes, nous ne sommes pas un navire de guerre !

    Il pourrait nous défendre, après tout ce sont des chasseurs de primes, ils y gagnent aussi s’ils arrêtent les pirates, en plus nous ne sommes pas sûr de réussir à distancer les pirates.

    Vous avez raison, quartier-maître.


    Il se tourna alors vers le galion aux couleurs de Sanderr qui faisait le double de la longueur de leur propre navire au bas mot.

    Nous comptons sur vous pour nous défendre, si nous arrivons à bon port sans souci, nous vous remercierons comme il se doit.

    L’ambassadrice de Sanderr n’avait pas réellement besoin d’une récompense, si les pirates étaient primés, ce qu’elle était presque sûre, vu qu’ils se trouvaient sur la route de tous les périls, elle trouverait largement de quoi se rétribuer elle-même avec les primes de l’équipage quand elle les aurait mis hors d’état de nuire.
    Plusieurs sloops de la translinéenne prirent de l’avance alors qu’ils s’échappaient, malheureusement avec la vitesse du navire de ligne de la chasseuse de primes, elle ne pouvait pas les suivre, bien plus lente qu’eux qui étaient taillés pour la vitesse, il ne restait que le dernier qui se cachait sans grande difficulté derrière le mastodonte peu maniable. Le bruit des cordes, du bois travaillant ainsi que des pas de prêt de cent âmes s’activant pour défendre leur vie montait dans les airs, c’était bien la première fois que la Sanderrienne allait se battre en dehors du plancher des vaches.

    Elle dégaina Libertalia, le sifflement, maintenant familier, de la lame d’exception sortant de son fourreau résonna tout autour d’elle, un sourire sur le visage, elle se vit déjà en commandante émérite, se battant sur le mât contre le pirate comme dans les romans qu’elle lisait. Elle se rappelait d’une scène où un homme-poisson s’était fait trancher un tentacule pour que le pirate humain puisse récupérer une clé qui ouvrait un coffre, celui de son cœur, elle n’avait plus les détails en tête.

    Ce qui était sûr, c’est qu’ici aucune magie n’était à l'œuvre et c’était une situation dangereuse, elle ne devait pas laisser son esprit vagabonder dans son imaginaire. Les hommes étaient déjà prêts au combat, on avait déjà chargé les canons avec des boulets chaînés et des calibres de trente-six livres, de quoi faire de gros dégâts au bâtiment adverse, toutefois, ils étaient encore à plusieurs centaines de mètres, la bataille ne serait pas encore pour tout de suite, le temps s’écoulait normalement, alors que la tension s’accumulait grain par grain, comme dans un sablier, elle avait besoin d’informations, de savoir à qui elle allait avoir affaire.

    Vigie ! Des nouvelles du vaisseau adverse ?

    Le premier boulet semblait être un coup de semonce, plus pour annoncer leur arrivée qu’une réelle attaque ! Mais je peux voir de l’agitation sur le pont, ils se préparent à se battre, ils sont beaucoup plus nombreux que nous de ce que je peux apercevoir.

    Nous savons qui ils sont ?

    Je ne saurais pas le dire, mais leur pavillon semble être plein de confiseries !

    Des confiseries ?

    Oui, une tablette de chocolat plus exactement.

    En feuilletant les avis de recherche, que lui avait envoyés la Bounty National Agency, quand elle était sur le Royaume de la Veine, elle avait vu plusieurs pirates qui pouvaient correspondre à la description, cependant rien ne lui vint en tête sur l’instant. Malheureusement, elle n’allait pas trouver la réponse tout de suite, la distance entre la frégate ennemie et l’Iceberg se réduisait, assez pour que les artilleries puissent toucher leurs cibles.

    Les explosions des tirs adverses retentirent haut dans le ciel, la fumée cachant ce qui se passait sur le pont supérieur alors que les projectiles ennemis s’envolaient pour la coque de bois du bâtiment Sanderrien, nouvellement réparé.

    Ah non ! On ne va pas se laisser faire comme ça ! Messieurs, préparez-vous à leur rendre la pareille ! Maître canonnière, faites changer l’angle pour toucher avec la distance !

    Bien capitaine ! L’artillerie à trente-cinq degrés ! Ouvrez les sabords, canons en dehors de l’armure ! Nous allons leur faire comprendre que nous ne sommes pas un navire marchand !

    En dessous, des ordres étaient hurlés par l’ancien responsable de l’artillerie, se trouvant à l’entrepont pour entendre les directives de Hōōtsuki qui avait pris sa place.

    Canons sortis de l’armature ! Angle de trente-cinq degrés ! Prêt à faire feu à votre signal !

    Pourtant, avant de penser à attaquer, il fallait tout d’abord se défendre et la fille aux cheveux bleus n'avait jamais arrêté un boulet de canon à main nue ou avec un sabre, ça n’existait que dans des œuvres imaginaires, c’était impossible dans le monde réel. Elle ne savait pas quoi faire exactement mis à part donner un seul ordre.

    Tous à couvert, faites attention à ne pas vous prendre un boulet, on ne ressuscite pas les morts ici !

    Chacuns des membres d’équipage, hommes-poissons comme Sanderrien se mit derrière un baril, une balustrade, quelque chose pour avoir un obstacle entre lui et la mort qui arrivait par la voie des airs, il fallut une vingtaine de secondes avant que les premières pièces d’artillerie n’arrivent sur leur position. Ce qu’elle pouvait faire, c’était tenté de sauver ceux qu’elle pouvait, elle vit une femme-méduse sur le point de se faire décapiter par un boulet quand elle s’interposa et trancha la fonte d’un puissant coup de sabre d’abordage.

    Elle était contente de ce qu’elle avait réussi, avec ce tour de force, peut-être que ses hommes survivraient à cette bataille maritime.

    Feu !

    Feu !

    Feu !

    Suite à l’ordre de Robina, Hōōtsuki et l’ancien maître canonnier reprirent le signal pour le transmettre aux membres d’équipage et vingt détonations, faisant retentir les enfers, explosèrent à quelques intervalles d’écart, faisant voler la réponse de la chasseuse de primes vers le navire pirate de Mayaku Miso.
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    La jeune recrue avait fait état de zèle et s’attendait presque à en avoir trop fait malgré une bonne intention au départ. Mais au combat, il faut être réactif : Prévoir l’imprévisible pour éviter ce genre de déconvenue. C’est comme préparer la cuisine d’un restaurant avant le rush du midi, si rien n’est prêt, les équipiers vont en baver sur le terrain. Bah là c’est pareil, si les canons ne sont pas chargés, le bateau va mettre plus de temps pour répliquer et prendre l’avantage, sans compter que dans certains cas de figure, ça peut même être catastrophique. Mais il semblerait qu’elle ait bien agit car la capitaine la félicite sur sa prise en charge en allant même jusqu’à lui attribuer un nouveau poste. C’est l’ancien maître canonnier qui va être content tient, quoi qu’il se pourrait que ça l’arrange lui aussi vu l’efficacité de sa remplaçante. Hootsuki semble apprécié cette promotion inattendue, au vue de la légère coloration de ses joues et de son thorax gonflé de fierté. Certains pourraient sauter de joie, se montrer plus expressif mais Hootsuki préférera le calme malgré une information bien assimilée. Elle compte bien faire honneur à sa capitaine pour la conforter dans son choix de la recruter.

    « À vos ordres capitaine. » Avait-elle répondue avec assurance, prête à montrer aux ennemis qu’ils ne passeront pas sa barrière de boulets aussi facilement.

    Le boulet ennemis avait raté sa cible, la canonnière n’allait pas les laisser en tirer un autre sans rien faire et elle lève le bras après avoir considérer la position de leur navire par rapport à celui des pirates. Mais la situation à bord du galion et de la Translinéenne allait empêcher à Hootsuki de lancer l’offensive dans l’immédiat.

    Hootsuki tourne la tête vers le capitaine de la Translinéenne. Son raisonnement est logique, n’étant pas armé, que pourrait-il faire à part s’éloigner au plus vite ? Cependant, il faudra songer à équiper le bateau en arme en cas d’attaque revoir l’aspect sécurité. La marine n’est pas vexée, au contraire. Il vaut mieux que le bateau s’éloigne pour laisser la place au galion associé à eux afin qu’il puisse donner la fessée à ces pirates. Et clairement, il va les gêner en plus de ne servir à rien, mais ça… Hootsuki s’est bien gardé de le leur dire. Il va falloir sans doute revoir légèrement leur plan.

    Donc en gros, une partie de la Translinéenne a pu prendre la poudre d’escampette, c’est déjà ça. Esperont que les pirates n’aient pas une flotte de plusieurs bateau afin de pouvoir à la fois tenir tête à l’Iceberg et poursuivre les fuyards. Mais à première vue, il n’y a qu’un seul navire. Il reste cependant un dernier navire marchant à proximité du galion, il aurait dû lui aussi fuir s’il en avait l’occasion. Ha, mais si les pirates finissent par les rattraper, ils n’auront aucune protection surtout si le galion a été distancé. Ouais, donc en fait il vaut mieux qu’il se planquent derrière eux… Un seul bateau sera plus facile à protéger que 3 ou 4…

    Sortez les pop corns les gars.

    Un sifflement métallique parvient aux oreilles affûtées d’Hootsuki, indiquant que sa capitaine avait dégainé son arme, une très belle pièce soi-disant passant. Si la bleutée abordait un sourire, Hootsuki affichera une mine sombre et peu engageante, contrastant avec sa capitaine comme le jour et la nuit. Le champ de bataille n’est pas un jeu, chaque secondes, chaque actions peut coûter une vie. Si Hoo avait voulu jouer, elle aurait sorti son Shamisen.

    Elle dégainera ses deux lames : son katana et son Wakizashi. Ils faudrait peut-être les nommer un jour, elle y songera tient.

    Un coup de semonce ? Trop aimable ces pirates, ironisa la blanche qui fut un poil vexée et plus méfiante. Ils sont sans aucun doute expérimenté, des rookies se seraient jeter dans la mêlée sans avoir tâté le terrain au préalable. Devait-il y répondre de toute leurs forces ou les feinter afin de prendre a revers ? S’ils sont plus nombreux, c’est sans doute préférable, mais tant qu’ils sont à distance, il faudrait réduire leurs effectifs. S’ils parviennent à infesté le galion, ça sera plus compliqué de se débarrasser d’eux surtout s’ils sont plus nombreux. À moins qu’ils prennent le galion pour un navire marchant, dans ce cas… Ils auraient pu se dire qu’un tire de semonce suffisait pour forcer leur coopération.

    La communication entre la vigie et la capitaine à donner suffisamment de temps entre les deux navires pour se rapprocher, l’angle de 65 degré doit absolument être revu à la baisse. Robina a eu la même idée, et ordonne à sa maîtresse canonnière de le changer :

    « Bien capitaine ! L’artillerie à trente-cinq degrés ! Ouvrez les sabords, canons en dehors de l’armure ! Nous allons leur faire comprendre que nous ne sommes pas un navire marchand ! »

    La proximité des deux navires va occasionner de gros dégâts, l’offensive doit être menée par le galion afin de prendre l’avantage. L’idéal serait d’abîmer la coque en priorité pour rendre leur contre-attaque plus difficile à mener. Le plus gros de leur effectif se trouverait donc sur le pont, il faut également tirer dans leur direction pour en éliminer une paire. Mais il semblerait qu’il décide d’attaquer leur attaque avant l’iceberg.

    L’équipage se met à l’abri, Mais Hootsuki avait repéré un second boulet tiré dans l’ombre du 1er. Si sa capitaine avait parfaitement arrêté ce projectile qui a manqué de décapiter une des leurs, le second pourrait bien finir le travail là où le premier échoué. Sortant donc de sa cachette, elle se précipite donc droit vers le boulet, ses lames en arrières, s’exposant donc directement à l’attaque ennemie. Le boulet se rapproche dangereusement d’elle mais elle change la position de ses mains pour que le dos de ses deux lames s’entrechoquent avec le boulet pour stopper sa course, en y mettant toute ses forces. Le bruit métallique retentit et propulse le boulet dans le sens inverse, droit vers le navire pour le percuter avec fracas, occasionnant les premiers dégâts matériels et humains. La force de l’impact à fait tomber la casquette officielle que porte Hootsuki et la désoriente un peu, et elle ne tardera pas à donner l’ordre de faire feu, à l’unisson avec les autres et a reprendre une position offensive, prête à recommencer s’il le faut.

    « Feu ! »

    Et l’Iceberg répondit à l’invitation du navire. L’orientation des canons qui avait été changée, leur permis de tirer à environ 250mètres, ou un poil moins. Les dégâts vont être considérable sans compter la taille des projectiles ! Ça va faire mal ! Comme elle est celle qui se trouve le plus proche du bateau ennemi, elle cherche le joli roger des yeux pour tenter de l'identifier. Dans la Marine, on force les soldats à apprendre les affiches de recherchent pour leur permettre de reconnaître facilement un criminel. ça serait bête d'en laisser passer un! Lorsqu'elle l'aperçu, elle fouille dans sa mémoire pour se rapeller de quelques élements à transmettre à sa capitaine, ça peut lui être utilise.

    « Capitaine ! C'est le navire de Mayaku Miso dite "Maya" qui nous attaque ! Une évadée de prison qui a apparemment manger le fruit du chocolat. Sa prime s'élève a 188 000 000 de berry ! »
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    La capitaine de l’Iceberg fut surprise du renvoi de boulet par la marine dans son équipage, elle s’était attendue à une novice qui n’aurait pas été capable d’autre chose que de se cacher derrière un baril de poudre. En quelques minutes, elle avait montré son efficacité en prenant les rênes des artilleries du bâtiment, sauvée la méduse juste derrière Robina et venait de donner les informations sur qui les attaquait. Les yeux azur de la cuisinière se posèrent sur la frégate qui se trouvait à tribord de son galion, un pavillon noir avec un Jolly Roger représentant, un crâne devant une tablette de chocolat et des sucreries autour. La volée de boulets du navire chasseur de primes se fit stopper par un bouclier chocolaté qui se matérialisa dans les airs, créé par sa maîtresse, Mayaku Miso, qui posa son seul œil valide sur ses proies.

    Ils se font attaquer par la grande Maya et ils osent répliquer ? Ramenez-moi leur tête, quant au capitaine, je lui ferais subir le châtiment de la fondue !

    Un cri puissant, bestial, presque inhumain s’éleva dans les airs, comme le tonnerre, les hommes sous les ordres de la sociopathe feraient ce qu’il faut pour réussir, tout plutôt que de subir l’ire de la capitaine pirate, connue pour sa cruauté. Les hommes se mirent en position, comme si Davy Jones était à leur trousse en personne, ça n’était pas le fanatisme, le respect pour leur commandant ou bien la soif de butin qui faisait avancer ces hommes, mais bien la peur. Une horreur qu’ils eussent vécue pendant si longtemps qu’elle s’était gravée dans leur esprit pour le reste de leur vie, la seule échappatoire qu’ils avaient, était de ne pas se faire remarquer par la femme folle qui les contrôlait. Ils auraient pu aussi bien partir, mais le butin qu’ils arrivaient à récupérer à chacune des rafles n’était pas négligeable alors chacun d’eux serrait les dents en attendant d’avoir de quoi couler des jours heureux pour le reste de sa vie.

    L’atmosphère se fit plus tendue autour de la frégate, comme si elle se trouvait hors du temps, les vagues ouvraient la voie à la coque pour éperonner le galion, cependant cela n’était pas au goût de la Sanderrienne qui ne comptait pas rester à rien faire en regardant ses adversaires manœuvrer.

    Monsieur Shui, cap à tribord, direction le navire ennemi, s’ils veulent nous rentrer dedans, nous n’allons pas nous gêner pour le faire aussi. Vous m’avez bien compris ?!

    Clair et net, mon capitaine ! Je prends le cap nord-Nord-est, direction l’assaillant. Le vent est de travers, qu’on me donne plus de voilure, qu’on finisse d’abaisser la grande voile et que l’on déroule le grand hunier ! Le petit foc et le petit hunier aussi, nous allons en avoir besoin pour prendre de la vitesse !

    Les membres de l’Iceberg se regardèrent ne sachant pas quoi faire, devaient-ils écouter le timonier ou attendre les ordres de Robina qui était normalement leur supérieure.

    Exécution ! Si vous voulez vous en sortir vivants, il va falloir l’écouter tout autant que moi !

    Des hommes se jetèrent sur les cordages, à plusieurs mètres de hauteur au-dessus des vagues tumultueuses de la mer de la route de tous les périls, les jambes serrées, enserrant les vergues pour ne pas tomber alors qu’ils travaillaient sur les voiles et les cordes les retenant. Les cordes retenant la grande voile se détendirent, les autres pièces de tissus tombèrent lourdement et le titan de bois prit lentement de la vitesse, le vent légèrement dans le dos.

    Nous pourrions tirer des boulets chaînés pour briser leur grand mât ou celui de misaine capitaine !

    Le vent soufflait tout autour de la femme aux cheveux bleus, elle ne comprenait presque plus ce qui se disait autour d’elle, les éléments se déchaînaient et l’obligation de devoir hurler pour se faire entendre de tous se fit.

    Non ! Nous n’avons pas de canons pouvant tirer devant nous ! Et ça prendrait trop de temps d’en bouger quelques-uns en position pour pouvoir le faire, nous allons devoir nous préparer à l’impact !

    Les visages des Glaciers se firent nerveux, ils connaissaient l’état dans lequel se trouvait, il y avait encore quelques semaines l’Iceberg. Pourtant, ils ne discutèrent pas les ordres, ils étaient pour la plupart des soldats, des givrelames, et même s’ils étaient ridicules, les ordres n’avaient pas à être discuté. Les hommes-poissons étaient quant à eux, beaucoup moins tendus, si quelque chose se passait mal, ils plongeraient simplement dans l’eau pour s’en sortir.

    Impact dans quinze secondes capitaine !

    Tout le monde ! Préparez-vous à l’impact !

    Du côté des assaillants, la capitaine Miso souriait, elle ne s’était pas attendue à une résistance aussi téméraire, elle aurait peut-être une faible résistance cette fois-ci, la torture de fondue au chocolat n’en serait que meilleure.

    Envoyez une volée de boulets maitre Linnin !

    Mais capitaine Miso, si nous tirons d’aussi prêt, des éclats vont possiblement atteindre des membres de notre équipage et nous pourrions subir des pertes.

    J’ai dit ! Envoyez une volée de boulets maitre Linnin !

    Bien reçu capitaine ! Aux canons du gaillard avant les gars, une volée avant abordage !

    Le silence se fit, tous savaient ce que cela voulait dire, les éclats s’ils touchaient, pouvaient voler jusqu’à eux et les atteindre, à peine quelques mètres les séparaient et l’impact était imminent.

    Faites comme a dit le capitaine ! Vous voulez manger du chocolat ou quoi ?

    Pour certains, manger du chocolat pouvait se rapporter à vivre au paradis, mais dans l’équipage de Mayaku, cela voulait dire l’enfer, un enfer sucré où la mort venait après s’être noyé dans du chocolat que la tortionnaire de l’équipage se faisait un plaisir de créer sans s’arrêter jusqu’à ce que le membre de l’équipage rende l’âme. Ici, il ne faisait pas bon de manger du chocolat.

    Six munitions explosèrent et volèrent en direction du galion lui faisant face, la chance leur souriait cependant, mais c’était un sourire malsain. Une lame de fond souleva généreusement l’iceberg juste avant la collision, puis elle laissa tomber le navire des chasseurs de primes sur le plat-bord du navire pirate, juste derrière sa proue pointue. Le bois frémit, puis il explosa et vola en éclats sous le poids et la pression qui s’exerçait sur lui.

    La cuisinière fut projetée en avant, incapable de rester cramponné au bastingage avant, tombant de son petit perchoir, elle atterrit sur le pont principal en prenant soin de rentrer ses épaules, puis, emportée par son élan, elle roula vers la proue. Des mâts se brisèrent devant elle et au-dessus d’elle, les voiles claquèrent comme les ailes d’oiseaux, tanguant lourdement, le galion s’ancra sur les pirates dans un fracas de grincements et de craquements.

    À l’abordage ! Pas de quartiers ! Et ramenez-moi le capitaine de ce navire vivant, je vais lui faire payer ce qu’elle vient de faire !

    Les matelots criaient, hurlaient de tous les côtés, mais la Sanderrienne ne voyait pas grand-chose, allongée comme elle l’était, en gémissant, elle se remit debout en s’aidant de la pointe de Libertalia. La guerre était maintenant ouverte !
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    Emi: Non d'une poule mouillée !

    Pendant tout ce temps, le trois poulettes s'étaient cachées pour éviter de se prendre des boulets de canon, mais l'impacte entre les deux navires annonçait la couleur... Le bateau venait d'être secoué dans tout les sens ce qui détachait deux tonneaux d'au dessus de leur tête !

    Emé: Attention !

    Emi et Ema se poussaient rapidement en tirant la cadette du trio. C'était moins une, mais... une chose qu'elle n'avait pas prévu durant ce séjour en mer ! Les pirates abordaient le navire et voilà que les hommes du pont se mettaient à hurler pour se jeter dans la mêlée ! Emé claquait des genoux, elle n'aimait pas la violence ! Tandis qu'Ema était brave et Emi téméraire !

    Emi: Attendez moi ici !

    Emé: Ne nous laisse pas... j'ai peur !

    Mais comme à son habitude la cocotte n'en faisait qu'à sa tête et elle avait un plan de génie ! Un plan de génie je vous dis, ok ? Elle se précipitait en direction de la bataille pour atteindre les cales du navire ! Bien évidemment, foncer sans réfléchir n'apportait pas toujours du bon et voilà que la poulette se retrouvait face à un colosse ! Bon, elle était petite, certes, mais c'était un colosse quand même !

    Ema: Bon sang... EMI !!!

    Armé de sa cuillère en bois, Ema prenait la main de sa jeune cadette et courrait en faisant attention aux combats qui se déroulaient bien trop proche d'elles ! Des coups de fusils, des lames qui s'entrechoquaient et même des hommes en venaient aux mains se collant des pains d'une agressivité sans nom. Emé, bouquin en main, se protégeait comme elle le pouvaient des dents qui se décrochaient de la mâchoire des fiers combattants !

    Durant ce court lapse de temps, Emi se trouvait en grande difficulté ! Sans ses poules, elle n'était rien. Elle regrettait déjà de les avoir enfermées plus tôt à cause de quelques marines et voyageurs un peu râleurs.

    Emi: Mais lâche moi ! T'es qui pour me m'attaquer !? Je ne t'ai rien fait moi !

    Bwouahahaha ! T'es marrante toi ! T'as cru qu'j'tais là pour faire du baby-sittching !

    Emi: On dit Baby-sitting !

    Et le pire, c'était que la poulette de basse-cours ne voyait pas vraiment le danger dans lequel elle s'était fourrée ! Mais très vite, le vent tournait en sa faveur !

    AÏE !!!

    Super-Ema venait d'arriver et lui asséna un grand coup sur la caboche ! Emé ne voulant pas se battre, mais ne voulant pas rester à rien faire non plus s'agrippait au pied du pirate pour l'empêcher de bouger. Elle serrait aussi fort qu'elle pouvait ! Cette attaque surprise, suffisait à libérer Emi de l'emprise de cette brute épaisse. Hélas, Emé étant encore accrochée à sa jambe, il suffit d'un simple élancement de celle-ci que l'individu la fasse valdinguer rattraper par ses deux sœurs !

    Ema: La calotte de tes grands morts ! Tu touche pas à mes sœurs !

    Les yeux dans les yeux, les cocottes minutes se concertaient d'un simple regard: PERSONNE ne touche à leur famille ! La Manifestation des poulettes en colère allaient commencer !

    Vous allez me le payer !!!

    [Je n'ai pas encore intégré vos personnages dans la reprise de mon poste. Je voulais déjà revenir et ensuite me mettre dans la mêlée. Dites moi si ca vous convient, autrement je peux modifier quelques lignes.]
      Robina était dans l’action, elle n’avait pas le temps de réfléchir, déjà, elle jouait de son sabre d’abordage ainsi que de son couteau de cuisine, pour se relever, ainsi que garder l’équilibre, des éclats de bois volaient partout dans les airs, la frégate pirate s’était éventrée sous la pression et le poids du galion qui venait de lui atterrir dessus. Des grappins se faisaient lancer par l’équipage pirate, Mayaku n’était pas une tendre avec eux, il était préférable de mourir des mains de l’équipage adverse plutôt que des siennes, ils auraient pu s’occuper des blessés, de ceux qui se trouvaient au sol, pourtant aucune réaction de la part de ceux qui étaient en état de se battre. Marche ou Crève.

      Glaciers ! En formation de défense ! Monsieur Lanch ! Prenez les commandes des opérations, je m’occupe de la capitaine adverse !

      C’est trop dangereux, madame !

      Pas de discussions monsieur Lanch !

      Fufufufufufufu ! Ses hommes discutent ses propres ordres ! Et elle a le culot de dire qu’elle va s’attaquer à moi ? Nous allons bien voir ça, espèce de catin défraîchis.

      Prenant l’insulte, la cuisinière s’empourpra, elle ne s’était pas attendue à ce que la capitaine adverse se mêle des ordres qu’elle donnait, elle allait devoir laver cet affront, d’une façon ou d’une autre, et rien de tel qu’une baffe pour remettre les compteurs à zéro. Une petite dizaine de crochets s’amarrèrent sur tribord, déjà plusieurs mousses pirates commençaient l’ascension vers les sommets de l’Iceberg, les plus téméraires, leurs sabres entre les dents, pour les plus hardis de tous, d’autres encore à la ceinture.

      Ne vous inquiétez pas capitaine, je m’occupe de tout ici ! Messieurs, en formation de combat, préparez vos mousquets, vous allez en avoir besoin ! Je veux vingt givrelames en formation en V, dix devant, dix à l’arrière, ceux en première ligne, un genou à terre, vous connaissez la manœuvre.

      Oui quartier-maitre !

      Déjà, la défense se mettait en place, l’ancien sergent des soldats de Sanderr connaissait son métier sur le bout des doigts, et bien qu’il ne soit jamais monté en grade, il avait le commandement dans le sang, les hommes lui rendaient bien, homme dur, mais juste, il n’hésitait pas à mettre lui-même la main à la pâte pour débloquer la situation quand il y avait besoin.

      Le reste, prenez des sabres ainsi que des pistolets et suivez le capitaine dans la mêlée, à vous d’assurer sa sécurité, cependant, ne vous mêlez en aucun cas de son combat contre la capitaine adverse !

      Sergent Lanch, je peux assurer ma sécurité moi-même !

      Pardon capitaine, mais ce sont mes ordres ! Je vais donc les suivre, même si cela doit vous froisser.

      Fufufufufufu ! Son propre quartier-maitre qui discute ses ordres, j’aurais déjà cloué ses entrailles sur le pont avec ce qu’il vient de lui dire, n’êtes-vous pas d’accord ?

      Bien sûr que si, capitaine.

      Voilà ce que je voulais entendre, aller me chercher cette petite capitaine de pacotille et ramenez la moi vivante, qu’elle sache ce que c’est de se faire torturer par la grande Maya.

      À vos ordres.

      Des dizaines de membres de la frégate atterrirent sur le pont supérieur du navire de ligne, le gaillard avant se fit submerger par plusieurs vagues d’hommes et de femmes de tout âge qui ne voulait que deux choses, voler l’or de la Translinéenne, ainsi que récupérer le navire de la chasseresse de primes, vu que le leur était devenu inutilisable.

      Capitaine, c’est maintenant ou jamais, sinon vous allez vous retrouver prise entre deux feux.

      Écoutant l’homme le plus expérimenté de sa connaissance sur le navire, elle fit rencontrer la garde en forme de coquillage de Libertalia à la mâchoire d’un jeune mousse qui pensait pouvoir récupérer tous les lauriers à lui seul, mal lui en avait pris. Joignant ses pieds pour attraper la corde autour de l’une de ses jambes, comme dans l’un des romans de cape et d’épée qu’elle appréciait tant, elle ne fit que s’emmêler plus avant et dégringola lourdement dans le vide. Heureusement, un attroupement s’était créé autour des cordages, ainsi y avait-il un coussin pour amortir sa chute, bien qu’il soit composé d’être humain, la chute fut rude, n’étant pas résistante à la gravité, et avec les os des flibustiers qui n’aidaient pas, elle n’avait qu’une seule chose en tête, la douleur à son postérieur.

      Néanmoins, elle ne pouvait pas s’appesantir sur la chose, elle était entourée d’attaquants, et déjà, plusieurs se jetaient sur elle pour l’attraper ou bien la frapper, elle fit un pas de côté, se retrouva avec un vieil homme édenté avec un foulard vert qui tenta de l’arrêter en la prenant dans ses bras. Le coude de la chasseuse de primes rencontra ainsi le nez du vétéran qui explosa à son contact, il recula de plusieurs pas, laissant une ouverture pour s’enfuir à la jeune femme.

      S’y engouffrant, elle se retrouva à sortir de la mêlée, pendant quelques instants, elle pouvait souffler et regarder le portrait global de ce qui était en train de se passer, l’avant de la frégate avait explosé, comme elle l’avait déjà imaginé, l’Iceberg commençait lentement à rentrer dans l’eau, emportant avec lui dans les profondeurs le navire ennemi. La poupe se retrouvait soulevée par le poids qui se trouvait à l’avant, là-bas, une jeune femme se trouvait près du gouvernail, hurlant ses ordres à son équipage, la capitaine Mayaku Miso, dites Maya.

      Messieurs, qu’est-ce que vous attendez pour suivre le capitaine ?

      Impossible ! L’équipage de la capitaine pirate nous empêche de passer, nous nous ferions submerger si nous nous aventurons sur la frégate Sergent !

      L’ambassadrice Erwolf est là-bas, alors vous allez me faire le devoir de vous rendre sur place si vous ne voulez pas tâter de mon fouet !

      Quartier-maître Lanch ! Défendez le navire, j’arriverais à m’en sortir seule et c’est un ordre ! Votre but est de garder l’Iceberg ainsi que les Glaciers en un seul morceau pour que nous puissions repartir le plus vite possible après cette bataille.

      Bien capitaine !

      Fufufufufufu ! Tu t’es enfin décidée à te faire écouter à ce que je vois. Laissez-la passer, tuez son équipage, qu’elle entende les cris de ceux qui meurent pendant que je la combattrais. Je veux la faire souffrir lentement.

      Déjà, les hommes de la Chocolaterie battaient en retraite, le capitaine allait se salir les mains elle-même, ils n’allaient en aucun cas se mêler de ça, c’était un coup à perdre la vie. Les coudées franches, la Sanderrienne se tourna vers la femme borgne et partit au pas de course, la voyant s’approcher, la psychopathe chocolatée créa un rankyaku avec son pied, tranchant les cordages qui étaient sur son passage. Elle redoubla avec une lame de chocolat qui se trouvait juste derrière, une attaque en deux temps, peu subtile, mais efficace.

      Connaissant déjà les lames d’air, pouvant en faire elle-même, elle sauta au-dessus en plantant son meitou dans le bois du mat qui se trouvait à la portée, quant à la lame de chocolat, elle la bloqua avec le fil de sa lame. Le choc faillit lui faire lâcher son couteau de cuisine ainsi que Libertalia, la petite femme face à elle était bien plus forte qu’elle ne le paraissait, et surtout plus forte qu’elle, elle allait devoir ruser pour la vaincre, surtout avec ses pouvoirs, d’un certain sens, ce moment lui rappelait Orange avec Edward Minaro.

      Le combat des chefs allait maintenant pouvoir commencer.
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      EMA: Emi ! Va chercher nos copines ! Avec Emé on retient ce gros malfrat !

      Ordonna la cocotte la plus vénère du groupe. Elle jeta un regard à la plus timide qui avait son gros livre en main qui pourra s'en faire un bouclier pour se protéger en cas de gros coups. Armée de sa cuillère en bois, Ema la faisait tournoyer telle une majorette en pleine prestation.

      EMA: À mon signal...

      Ghi hi hi hi ! Arr'te ! Tu m'fais ma Ch'tite poule !

      Le vil pirate enrobé se moquait des filles, comme si elles ne pouvaient rien contre lui. Mais la détermination du petit groupe ne s'arrêtera pas aux moqueries.

      EMA: PARTEZ !

      Et voilà qu'Emi se hâtait vers ses copines les poules en direction des cales, tandis que le mécréant voulait l'attraper ! Ema n'étant pas du même avis elle lui asséna un coup de cuillère en bois derrière la tête et Emé lui lâchait son gros bouquin sur le pied après l'attaque de sa sœur.

      Bon... Vous m'laissez vraiment pô le choix, les ch'tiotes.

      EME: Tu... Tu... Nous fais pas peur !

      S'exclamait Emé tant bien que mal. Parler aussi haut et aussi fort devant un inconnu et qui plus est un méchant pirate s'avérait être un défis titanesque pour la poule mouillée.

      Ghia ha ha ha ha ! Que nôtre ch'tit jeu commence !

      Voilà que le colosse arrive en courant prêt à écraser les filles du poing, mais ces dernières ne se laisseront pas faire ! C'est Emé en premier plan qui brandit son livre pour se protéger soutenue par sa sœur ainée qui renforçait la défense en mette ses deux mains sur sa grande cuillère pour repousser l'assaut de ce sale type ! Si Emé hurlait de peur, Ema resta calme et faisait un duel de force pour bloquer l'attaque.

      EMA: Tiens bon ma soeur ! Emi ne va plus tarder !

      Insatisfait de ne pas réussir à les écraser avec une de ses mains, l'homme frappa avec la deuxième ! Il brisa ainsi la défense des filles les propulsant violemment en arrière.

      Bwahahahaha ! Bande de faiblatre !

      Les sœurs s'entraidaient pour se relever en ne lâchant pas le pirate du regard. Emé n'aimant pas les fautes autant à l'oral qu'à l'écrit lui rétorqua:

      EME: On dit faiblarde !

      EMA: Espèce d'illettré !

      Surenchérissait la cocotte minute. Le coup de poing qu'elles recevaient avant leur faisait un peu mal, mais ce n'était pas pour autant qu'elles se dégonfleraient. Un nouveau jeu de regard entre elles et les voilà qu'elles se dispersaient ! L'une allait sur la droite, tandis que l'autre courrait sur la gauche. Bien évidemment, le bougre allait s'en prendre à la plus faible du groupe qui se protégeait avec son livre pour absorber une partie des dégâts qui auraient pu lui causer bien plus de tord ! Ce laps de temps était profitable pour Ema qui s'aidait de la cabine du capitaine pour se propulser et asséna un coup bien plus puissant en pleine face de cet imbécile !

      AMA: AAAAAAAH ! PREND CA !

      L'impacte faisait tourner la tête du géant et lui laissa une grosse marque sur la joue ! Mais ce ne sera pas suffisant pour l'arrêter ! Alors, les deux filles se mettaient en position de défense veillant à ne pas être prises au piège entre les parois de la cabine et ce pirate de pacotille ! Les canons retentissaient encore en arrière fond et le bateau de l'équipage alliée fut toucher une nouvelle fois déstabilisant ainsi les cocottes.

      Alors qu'elles avaient les fesses au sol, le couard tenait bien debout. Moqueur, il profita de l'occasion pour les attraper toutes les deux au niveau du cou.

      Alors ! 'Faites moins l'malignes ! Hein !

      EME: Itaï... Lâche... nous...

      EMA: Ba...tard...

      Si rien n'était fait c'était le coup du lapin assuré pour elles !

      Ch'rais vous j'gard'rais l'air pour respirer ! Ghia hahahahahaha !

      Et il serrait d'avantage. Les pauvres demoiselles manquaient peu à peu d'air jusqu'au moment où...

      EMI: Tenez bon les filles !

      Telle une super héroïne, Emi se tenait haut percher sur la cabine du capitaine les mains sur les hanches.

      Oh... C'vrai ! J't'ai oublié moi !

      EMI: Et ben pas moi ! Les filles... EN AVANT !

      Elle pointait son index en direction du pirate ! Puis, soudain, une horde d'une dizaine de poule survint ! Les unes après les autres elles attaquaient ce pouilleux en le picorant et lui déchiquetant quelques bouts de chaires.

      Arrête ! Arrête ! Aïe ! Saloperies !

      N'étant pas de nature très brillant le pirate se débattait pour se débarrasser des poules. Il lâchait ainsi prise et les deux autres cocottes pouvaient enfin respirer tombant genoux au sol ! Mais, leur bataille contre cet homme n'était pas encore gagnée.
        Je vois que tu as de la ressource, je vais pouvoir m’amuser alors, c’est une bonne chose.

        Descendant, comme si elle n’était pas prise dans un combat, le port altier de la jeune femme chocolatée la montrait sûre d’elle, elle regardait Robina de son seul œil, comme une mouche, elle ne pesait rien, et ne pourrait rien faire, elle s’amusait de la situation. Un pigeon géant vint se poser proche de la capitaine pirate, elle lui ébouriffa les plumes, passant son doigt sous une de ses ailes, puis il s’envola de nouveau partant sur l’Iceberg.

        Tu vois, mon petit Miel est très affectueux avec moi, mais pas avec ceux que nous attaquons, je suis sûr qu’il s’amusera aussi avec ton équipage. Et si nous reprenions ?

        Sans attendre de réponse, des pointes de chocolat se matérialisèrent dans l’air, entourant la cuisinière sous un dôme, elle pouvait bien sûr s’enfuir, cependant, elle n’avait que peu de marge de manœuvre pour s’en sortir. Elle avait déjà vu cette attaque autre part, sur Orange, contre Edward Minaro, il avait fait la même contre elle, sauf qu’il y avait beaucoup moins de pointes, qu’ils étaient beaucoup plus espacés et qu’elle avait alors affaire à quelqu’un qui maîtrisait beaucoup moins bien son pouvoir.

        D’un seul tenant, les pointes avancèrent sur leur cible, mais pas en se resserrant autour de la chasseuse de primes, non, ici elles se regroupèrent pour former une sorte d’énorme serpent géant de pointes de chocolat qui s’écrasa comme la capitaine de l’Iceberg. Libertalia s’anima dans la main gauche de son utilisatrice, frappant de plusieures estocs, diagonales, revers ainsi que balayages, tout était bon pour se défaire de cette vague chocolatée qui la submergeait peu à peu, elle reculait à chaque impact, se retrouvant presque à toucher la coque du galion.

        Des mousses de la Chocolaterie, feu le navire de la capitaine pirate, avaient été touchés, certains ne passeraient pas la journée, pourtant, la psychopathe ne leur lança même pas un seul regard, elle n’avait que faire des rebuts qui ne lui servaient à rien, à part la ralentir. Le bon côté de la chose était que la chasseresse était intacte, certes quelques griffures, mais rien de grave, elle allait rendre la monnaie de sa pièce à cette femme, pour cela, rien de mieux que de lui mettre une bonne baffe, avec option garde en forme de coquillage.

        La Sanderrienne partit en courant, elle devait se rapprocher le plus possible de sa cible pour l’atteindre avant qu’elle ne reparte à l’assaut, malencontreusement la borgne ne l’entendait pas de cette oreille, elle renouvela un rankyaku doublé d’une lame chocolatée. Ayant compris qu’il ne fallait pas l’affronter de face, la jeune femme aux longs cheveux bleus se cacha derrière le mat du gaillard avant, les frappes furent stoppées par le bois, mais elles passèrent très près de Robina, le chocolat se figea dans les poutres du pont fracassé.

        L’eau montait déjà, certaines planches, où elle se trouvait il y a encore quelques instants, commençaient déjà à se dissocier, sombrant dans l’océan, alourdis par de l’acier accroché à elles, ou bien se mettait à flotter sur la surface de l’eau. Après les deux attaques, la cuisinière reprit sa course, elle contourna l’énorme mat, fendu sur la moitié de la largeur par les deux attaques successives, elle était heureuse de ne pas avoir tentée sa chance de nouveau, elle se fit la plus petite possible, courant le plus bas pour laisser le moins de surface à attaquer à Maya.

        Tu es courageuse, je ne peux pas t’enlever ça. Mais tu ne fais que retarder l’heure de ta mort… Et j’adore ça !

        Balançant son bras en arrière, une masse se créa au bout de sa main, l’allongeant peu à peu, jusqu’à faire plusieurs mètres de long, des centaines de kilogrammes de chocolat au lait qui répondait à la moindre demande de l’utilisatrice du fruit du démon.

        Chocolat Punch.

        Comme un ressort, peut-être une tonne de chocolat mi-fondu et à moitié figé, se déversa sur la commandante de l’Iceberg, elle n’avait rien pour se cacher ici, et la capitaine pirate semblait contrôlé cette masse, plus ou moins sommairement pour lui donner une direction. Ne sachant pas quoi faire, il ne restait qu’une seule solution, la plus folle. Elle sauta dans les airs, elle atterrit sur le bras disproportionné en chocolat et commença à courir sur ce dernier, elle sentait ses pieds coller à la matière, comme de la glu, cependant elle ne s’arrêta pas, si elle le faisait, elle se retrouverait coincer et à la merci de l’attaquante.

        Se trouvant maintenant à tout juste deux mètres de sa cible, l’Ambassadrice de Sanderr, voulant donner une bonne gifle à Mayaku Miso, se trouvait dans l’impossibilité de le faire, ou sinon elle ouvrait sa garde, et il en était hors de question, pas si elle voulait vivre encore plusieurs années. La solution la plus simple fut un coup de pied. Le bout de la botte de Robina rencontra le coin de la mâchoire de Miso qui s’envola, c’était à elle de goûter à la force de la cuisinière, elle rentra dans la paroi des escaliers menant aux ponts inférieurs, cracha sur le sol un mélange de salive et de sang, puis s’essuya la bouche.

        J’aime quand mes adversaires se rebellent, ça n’en est que plus délicieux quand ils finissent à mes pieds. Morseur ! Espèce de bon à rien, fais quelque chose !

        Tout de suite capitaine.
        Morseur:

        Surgissant d’elle ne savait où, un homme avec un foulard rouge attaché sur la tête l’attrapa par-derrière, il verrouilla ses bras, ne laissant aucune chance à la jeune femme aux longs cheveux bleus de s’échapper. La psychopathe chocolatée se releva, un large sourire sur son visage, elle avait gagné, elle en était certaine, et rien ni personne ne lui enlèverait sa victoire.

        Ne vous en faites pas, je suis là pour vous sauver !

        Hôôtsuki tomba depuis les airs, sabre au clair, elle avait verrouillé ses yeux sur sa cible, l’homme qui retenait prisonnière Robina, d’un profond mouvement de balancier, elle frappa de toutes ses forces. N'ayant pas d’autres choix, mis à part se prendre le coup, l’homme créa un biscuit en relâchant la cuisinière, les deux combats commençaient, ou reprenaient, dans le cas de la chasseuse de primes.
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        Tu as tenté une réplique encore inédite à ton palmarès. Tu as parié sur ta réactivité et misé sur toute ta force pour montré à cet équipage pirate qu’il n’ont pas affaire à des rigolos sortis du bac à sable. De plus, tu as une mission à remplir et tu compte bien tout faire pour la mettre en œuvre auquel cas, le déshonneur se rabattra sur toi.

        Ils se font attaquer par la grande Maya et ils osent répliquer ? Ramenez-moi leur tête, quant au capitaine, je lui ferais subir le châtiment de la fondue !

        « Venez donc chiennes des mers, nous vous attendons pour le thé. »

        En voilà un langage bien fleuri que tu offres à tes ennemies, les mois passés avec tes compagnons d’armes ont sans doute fait régresser tes bonnes manières d’un cran. Ta casquette tombée sur le pont, tu la récupère du bout de ta lame pour faciliter la prise en main avant de lui faire regagner sa place initiale.

        Le bateau ne va pas tarder à manœuvrer et la position des voiles doit être corrigées au plus vite au risque de ralentir le changement de direction. Tu fais fi du fait qu’il soit le timonier et te précipites vers le beaupré, en rangeant tes sabres Peut importe qu’il soit timonier ou autre, sa demande est logique et elle doit être exécutée, Usan Bolt serait fier de ton sprint. Tu atteint rapidement le mât, et te déplace aisément dessus, jouant les funanbules. Tu ne pers pas l’équilibre grâce à une facilité scénaristique, et aussi parce que ça serait chiant que tu passes par dessus bords. Une fois arrivée à la voile, tu t’accroupis pour défaire une corde nouée en prenant garde cette fois-ci à ne pas tomber.

        Tu lèves le nez droit devant toi, le bateau ennemi se rapproche, tu dois prendre position pour te préparer à l’abordage. Tu te relève une fois ta voile déployée et solidement nouée et retourne sur le pont en te hâtant. Il faut t’éloigner de l’avant du bateau, c’est lui qui va prendre le plus cher et tu pourrais te blesser avec un éclat de bois. Tu te rapproches de ta capitaine et grimpe au mât le plus proche d’elle pour reste en hauteur, accroupie sur le bois et te tenant pour encaisser le choc. Le choc te fais plisser les yeux et ta poigne se ressert sur la garde de ton katana. Tes phalanges deviennent blanches à force de te cramponner de la sorte.

        Tu t’apprêtais à hurler une question pour t’enquérir tu sort de tes camarades. Les trois demoiselles dominatrices de volailles ne sont plus en vue, soit elles se sont réfugiées dans un endroit hors portée de tes yeux, soit elles ont rejoint les poissons. Mais le fait qu’elles se déplacent en groupe de trois font leur force, tu mise sur la confiance et leur débrouillardise. Le plus logique serait qu’elles assurent la sécurité des calles. Tu cherches ta capitaine des yeux, elle occupe le pont et dansait de sa lame.

        - Mais regardez-moi ça ?! Une marine perchée sur le mât !

        Tu dresses immédiatement l’oreille et un pirate déboule depuis les airs, suspendue à une corde. Tu te redresse et dégaine un de tes katana et juge la distance qu’il y a entre lui et ta personne. Ce dernier se tenait d’une main, l’autre tenait un sabre grotesque. Tu te met en garde, le gardant bien en vue et tenant en équilibre sur le mât. Il est encore trop éloigné pour couper la corde mais tu tentes toutefois de dévié sa trajectoire en donnant un coup horizontal. Malheureusement le mouvement des vagues dévie ton coup et l’homme s’en sort indemne. Il s’apprête à atterrir sur le mât. Tu penses tout de suite aux voiles, qu’il pourrait abîmer.

        C’est à ce moment-là qu’un coup de feu retentit, te faisant écarquiller les yeux. Il avait tiré d’un niveau au dessus par rapport à toi, et la balle a traverser la corde pour la couper net. Purée, il y avait un soldat de l’Iceberg en haut… Et tu ne l’avais pas remarqué . Quand au pirate, il termine sa chute  quelques dizaines de mètres plus bas, se brisant sans aucun doute la majorité de son squelette. CHEH.

        - Salut Suzaku !
        « … ! »

        Tu lèves le nez et un homme baisse les yeux pour découvrir sa tête cachée par un bob absolument immonde. Sa tenue passe-partout pouvait l’aider à se fondre dans l’équipage de l’Iceberg, c’est pour cela que tu ne lavais pas encore repéré. Tu fronces les sourcils, furibonde :

        « Martys !! Vil canaille ! Que fais-tu à bord de ce navire ?! »
        - Ha ha, je t’expliquerais quand la situation sera plus calme… Nous avons du travail en hauteur miss !

        Cet homme et toi vous vous étiez dis au revoir sur Sanderss, il avait du mal à l’idée de te voir partir. Tu reconnu bien son côté papa-poule qui se refuse de laisser son oisillon s’en aller. Il a sans doute choisi de quitter ses obligations pour te suivre, quel sombre crétin. Pourquoi n’en a t’il pas fait la demande auprès de son capitaine ?! Sa présence devra être signalée dans son prochain rapport au QG.

        Mais tu sais qu’il a aussi cruellement raison, car d’autres pirates décident d’emprunter la voie des airs en jouant les chimpanzés. Martys se débrouillait pas mal avec les armes à feu et le combat au corps à corps. Il est donc ton partenaire idéal sur ce terrain atypique. Malheureusement pour les pirates, vous êtes sur votre territoire perchés ici.


        Par le passé, vous avez eu l’occasion de vous entraîner en hauteur. Tu recherchais un entraînement pour dépasser tes limites et il avait une idée pour y parvenir. Vous avez donc entraîné votre équilibre et vos mouvements, vos corps sécurisés par des cordes. C’est donc à ce passager clandestin que tu lui dois tes compétences d’équilibriste.

        Lui s’occupait de ceux trop éloignés de la portée de ta lame, filtrant parfois des combattants que tu accueille comme il se doit. Ha ça tombe bien, un challenger pas trop mauvais parviens jusqu’à toi. Il se tenait bien sur ses deux jambes malgré un équilibre précaire. Tu fonds sur lui, lame en avant. Il pare ton coup et s’ensuit un échange fracassant. Tes pas assurés se placent sur le mât de bois, coordonnés à chacun des coups que tu donnes ou que tu parviens à parer. L’homme à une bonne défense mais il semble oublier qu’un autre soldat pourra a tout moment intervenir.

        Martys venait de défaire une corde d’une voile et s’en servir de diversion en l’envoyant taper le pirate, qui baisse sa garde un instant. Cet instant lui a été fatal car tu guettais la moindre faille pour fondre vers lui et le poignardé de ta lame. Il hurle, titube et lorsque son corps se coupe du contact de ton acier, tombe dans le vide rejoindre son camarade.

        - Chers passagers de l’Iceberg, votre chroniqueur annonce une pluie de vauriens sur la moitié nord du pont. Sortez couvert !

        Même en pleine bataille, ce guignol trouvera toujours moyen de sortir une bêtise sans toute fois se laisser déconcentrer. Les pirates semblent avoir abandonnés l’idée de conquérir les cieux du gallion,  Martys assurant la sécurité en bon sniper qu’il est. Tu nettoie ta lame avec un chiffon sorti de ta poche pendant que Martys fixe à nouveau la voile qu’il avait préalablement défaite.

        C’est le bordel en bas, tu jette un œil vers ta capitaine qui se trouve être en difficulté face à la capitaine ennemie et un de ses hommes. Martys détacha une grande gourde et bu une rasade :

        - Suzaku, tu peux y aller ! Personne n’abîmera les mâts.
        « Il vaut mieux !! On réglera ton cas quand tout ce bazar prendra fin ! »

        Tu ne vas pas le laisser s’en tirer comme ça et traiteras son cas une fois cette bataille réglée. Mais tu lui fait confiance quand à ses capacités aux combats, il survivra. Tu regardes le vide, vers Robina qui était aux prises avec le costaud. Les injures de ton ennemis à l’encontre de ta capitaine te reviennent en mémoire et te prépares à sauter, fonçant les sourcils, empoignant ton katana. Deux contre une personne, c’est pas du jeu !

        Et tu sautes, tête en avant et ta lame suivant le fil de ta silhouette. La force de gravité, l’air sifflant autour de toi, la distance qui diminuait de plus en plus, tu changes la position de ta lame, prête à frapper de toutes tes forces. Et tu venais d’égarer à nouveau ta casquette au passage, bon bah … Tant pis, tu t’occuperas d’elle quand tu aura éliminer cet homme au bandeau.

        « Ne vous en faites pas, je suis là pour vous sauver ! »

        Ta position droite comme un piquet n’étant pas adaptée, tu te prépares à donner un coup de sabre de toutes tes forces en modifiant la position des jambes, te préparant à l’atterrissage. Tu pensais l’atteindre au niveau de la tête et finalement ce fut une sorte de bouclier qui stoppe ta violente riposte. Ton intervention a au moins eu raison de son emprise sur Robina, mais il est encore à une distance trop courte à ton goût. Une fois au corps à corps avec cet individu, tu ne tardes pas à asséner un nouveau coup en tournoyant ton bassin et ta lame pour frapper à bout portant au niveau du flan.

        « Ecartes-toi d’elle forbans ! »

        L’homme en question émet un nouveau bouclier pour se protéger de ton second coup. Il affiche une tronche stupéfaite, sans aucun doute pris par surprise par ton intervention fracassante. Il s’écarte vivement pour te jauger de la tête au pied, haussant un sourcil pour afficher un sourire moqueur :

        - Capitaine, il y a probablement d’autres Marines à bord. M’enfin s’ils sont du même calibre que cette crevette, y’a zero soucis.

        Avais-tu bien entendu ? La réflexion te fais froncer les sourcils et une veine palpite à ton front. Tu gardes en visuel ton ennemi, et ne tardes pas à trouver des informations enregistrées dans ta mémoire :

        « Morseur Macrou dit l’Homme biscuit... Vous êtes le bras droit du capitaine pirate ’’Maya’’, votre prime est estimée à 8 000 000 de berrys et vous avez également mangé le fruit du biscuit. »

        - ça alors… La crevette a bien retenue sa leçon, comme c’est mignon. Allez pousse-toi, ton cure dent ne viendra pas à bout de mon fruit.

        « Hors de question. CAPITAINE !! »

        Tu affiches une moue enragée, chose peu commune puisque tu est connue dans l’équipage pour garder ton calme.

        « Faites ravaler les couleuvres que cette gourgandine à profaner il y a peu, je m’occupe de cet hurluberlu. Votre équipage s’occupe du reste !»

        Personne n’allait se mettre entre la capitaine et Robina, lui laissant le champ libre. Le vent se lève pour accompagner des deux membres d’équipage, faisant face à leurs ennemis respectifs. Tu te précipites à nouveau tu ton ennemi, lame en avant pour tester les aptitudes au combat de cet homme-biscuit.

        Lorsque que ton coup s’abat sur un nouveau bouclier fait de gâteaux, tu remarques que c’est plutôt résistant pour un biscuit. Tu t’écartes vivement et te met en garde. L’homme est calme et affiche un sourire satisfait :

        - ça sert à rien, mon fruit me protège de mes coups. Abandonne crevette.

        « Un samouraï n’abandonne pas ! »

        Et tu comptes bien l'empêcher d'interférer dans le combat de Robina. Tu n'as pas le choix que de trouver une faille pour le vaincre, même s'il essaye de te persuader qu'il n'y en a aucunes. Il faudrait le faire tomber à l'eau, lui faire enfiler des menottes en granit marin ou parvenir à le toucher avec une balle en granit aussi !! Ho... Est-ce que Martys en a avec lui? Mince, tu aurais dû lui demander quand vous étiez encore perché en haut.
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        Petit à petit et grâce à l'aide de leurs fidèles compagnonnes, les Cocottes repoussaient avec bravoure le mécréant se trouvant en grande difficulté désormais ! Après une lutte acharner entre coups de bec, coups de bouquin et coups de cuillère, le vil gredin remontait jusqu'en haut des marches non loin du bord du navire. Alors, déterminées, les filles s'élançaient afin d'éjecter le pirate par dessus bord !

        EMI: Victoire ! Hourra ! Trop facile on l'a battu les doigts dans le nez !

        S'exclamait joyeusement la plus téméraire des poulettes. Mais l'une d'elle n'était pas vraiment du même avis en faisant mine de tousser avant de répondre:

        EMA: C'est cela oui ! Alors je me demande bien comment cela se fasse que tu te sois faite prise au piège, idiote.

        EMI: Relaxe Max ! Le principal c'est la finalité, non ?

        Emé était partagée entre ses deux sœurs. Elle approuvait à la fois les mots d'Ema plus terre à terre concernant leur combat, mais également avec ceux d'Emi faisant comprendre que la finalité était la sécurité de tous afin de rester en vie. D'ailleurs, au même moment la plus timide apercevait la femme aux cheveux bleu se trouver en grande difficulté !

        Emé: Oh... Oh non ! Les filles !

        Elle pointait la direction du doigt et les autres cocottes tournaient immédiatement la tête.

        EMA: Je crois qu'on va devoir repousser notre dégustation de cette pseudo victoire à plus tard mes sœurs.

        EMI: Dépêchons ! Allons l'aider !

        Le trio se mit en route, car la jeune femme se trouvait entre les mains d'un terrible brigand des mers ! Mais...

        EME: Re... Regardez les filles !

        Ne vous en faites pas, je suis là pour vous sauver !

        Hurlait la femme qui se laissait tomber du haut du mat ! Les triplettes s'arrêtaient nette, ainsi que la dizaine de poules, afin d'admirer cette entrée de toute beauté. Les pommettes d'Emé devinrent légèrement rosées et sa bouche entrouverte de voir tant de classe, Ema affichait un sourire plus que satisfait de ce sauvetage "qui en jette !" et Emi levait son pouce en l'air avant d'hurler à la sublime demoiselle chevaleresque.

        EMI: T'es trop cool, meuf ! Vas-y, botte lui son arrière train !

        Hélas, les encouragements de la cadette du groupe n'enjaillaient pas les pirates aux alentours qui commençaient à faire un cercle autour d'elles. Le trio formait la position triangle se mettant dos à dos et ainsi pouvoir en découdre en couvant leur arrière ! Heu... Couvrant je voulais dire couvrant, ha ha ha. Tandis que le combat entre les deux cheffes reprenait de plus bel et que l'héroïne du jour jouait de son katana pour percer la défense de gros biscuit.

        La pression montait, des gouttes de sueurs perlaient sur le front des poulettes. Soudainement, une voix se fit entendre bien haut en lâchant un "Halte". Alors, les Cocottes levaient la tête et de ce fait elles apercevaient un homme percher au niveau du gouvernail. Il applaudissait, son regard était dédaigneux, le sourire ultra mesquin et plutôt bien habillé pour un ennemi. Il portait un costard dans les teintes jaunes, ainsi qu'un chapeau blanc avec une broche en forme de bonbon attachée dans le petit ruban jaune qui habillait ce même couvre chef.

        Les filles ne l'avaient ni vu au début de la bagarre et n'avait entendu la fameuse Maya la chocolatière lui ordonner de venir à leur rencontre pour irrespect et manque de goût.

        Qu'avons-nous là ?

        Il sauta de toute sa hauteur avant d'atterrir non loin des triplettes.

        Trois clones déguiser en poule ? Vous vous êtes crues au cirque sérieusement ?

        Riait-il de son intonation de voix moqueuse, voir provocatrice. Il remettait ses lunettes de son air hautain écoutant ainsi les remontrances des deux ainées.

        EMA: T'es qui le guignol ? Le clown de service, c'est ça ?

        EMI: On est pas déguiser ! Ce sont nos vêtements emblématiques de notre religion ! Ca te pose un problème, mec ?

        Et le voilà partir dans un fou rire, ainsi que ses potes qui restaient toujours en cercle pour empêcher les filles de fuir.

        EMI: Allez y ! Riez ! Vous rigolerez moins quand nous étendrons notre savoir au monde entier ! Et cela, après vous avoir fait mordre la poussière !

        Intéressant...

        Le saligo se léchait les babines presque trop excité de la menace que venait de prononcer Emi. Il s'en frotta même les mains avant de faire mine de s'échauffer et de s'étirer les muscles.

        Messieurs, en tant que bon gentleman je vous sommes de me laisser les trois petites poules et de profiter du spectacle que nous allons produire. Hé hé hé.

        Il prenait la pause en mettant une main dans ses cheveux et regardant les Cocottes d'un air malsain tandis qu'elles ne relâchaient pas leur défense à la limite de tenter de la renforcer comme elles le pouvaient ! Les filles grimaçaient et leur visage devinrent bien plus sérieux et fermé. La concentration était à son summum et bientôt le sale type reprenait une dernière fois la parole.

        Un clown vous disiez ? Vous n'allez pas être déçues mes chéries. J'ai même une place dans ma collection privée d'humain gélifié, mais promis, je vous garde la meilleure place !

        EMA: Essaye toujours pour voir ! Mais sache que tu ne pourras rien contre les...

        EMI: Supers !

        EME: Euh... Cocottes !

        Les triplettes prenaient à leur tour une pause à la power ranger avant de se remettre en position de défense pour accueillir le nouvel combattant !

        Ah ah ah ! Préparez-vous, j'arrive !

        Et voilà qu'il s'élançait dans se combat qui s'annonçait bien plus rude pour les sœurs et leurs poules.
          Robina était maintenant libre de ses mouvements, la marine du nom de Hōōtsuki se lança à l’attaque de l’homme qui pouvait créer des gâteaux par la pensée, drôle de pouvoir, mais il se mariait tellement bien au thème qu’avait la capitaine avec son chocolat, elle avait dû le choisir pour son pouvoir, plutôt que pour sa fiabilité. La garde du corps de la cuisinière était pleine d’énergie, elle se battait comme un lion, frappant de droite et de gauche contre Morseur qui se voyait sur la défensive depuis le début de l’échange, cependant, la Sanderrienne se détourna, elle croisa les yeux de la capitaine pirate, elle aussi avait perdu le fil en observant l’échange, pourtant, ce moment de flottement était bel et bien fini.

          Et si nous reprenions ?

          Elle se passa la langue sur les lèvres, l’idée de jouer avec sa future victime lui faisait déjà avoir de mauvaises idées, elle leva les yeux vers le haut de l’Iceberg, que pourrait-elle faire avec un tel navire sur la route de tous les périls. Elle n’en avait aucune idée, pourtant elle avait hâte de le découvrir, et pour cela, il fallait se débarrasser de ces gêneurs de propriétaires. La jeune femme face à elle ne devait pas être beaucoup plus âgée qu’elle, elles avaient possiblement le même âge, mais ça n’était pas grave, des morts il y en avait tous les jours, surtout dans l’entourage de Maya.

          Bâtons de chocolat.

          Plusieurs jambes en chocolat se matérialisèrent au niveau des hanches de la femme psychopathe, à chacun de ses pas, ses doubles reproduisaient les mouvements, comme s’ils étaient eux aussi la même jambe, la femme se retrouvait maintenant telle une créature non humaine, avec huit jambes, quatre de chaque côté.

          Tu aimes ma nouvelle apparence ? Je suis sûre que oui ! Après tout, tout mon équipage en est fou, n’est-ce pas Morseur ?

          Oui, Capitaine ! Bien sûr, Capitaine !

          Tu vois, je les ai bien dressés, ils m’obéissent au doigt et à l’œil et si j’entends la moindre réclamation, ils finissent bien vite à la mer. Je n’ai pas besoin de mutins dans mon équipage.

          C’est de la tyrannie !

          Pas besoin de deux maîtres à bord, un seul suffit, et c’est moi. Quant à toi, la noyade dans le chocolat, tu connais ?

          Montant la jambe haut dans les airs, les doublons s’envolèrent, prenant une dimension gigantesque, puis par mimétisme, la jeune capitaine les fit retomber au sol, le talon en avant, tous visant la jeune chasseuse de primes, voyant le danger arriver, la Sanderrienne fit une roulade sur le côté, après avoir couru quelques instants. Elle avait déjà pu tester la puissance de la jeune femme, elle ne voulait pas retenter sa chance, sachant qu’elle était plus faible que la femme chocolatée, elle devait se faire plus intelligente qu’elle, et cela n’était pas en fonçant tête baissée qu’elle allait y arriver.

          Et alors, où est passé tout ton courage ? Je pensais que tu voulais m’arrêter et me mettre en prison.

          Je le ferais, ne t’inquiète pas pour ça.

          Tu sembles plutôt être en train de fuir devant moi petit lapin. Aller vient, que je t’arrache les oreilles !

          Avoir peur ? Bien sûr, après tout, elle allait devoir vaincre un adversaire plus puissant qu’elle, sa vie était en jeu, qui n’aurait pas eu cette réaction ? Cette fois, elle ne pouvait pas se cacher, il y avait la marine qui était proche d’elle, le combat était trop intense pour qu’elle ne se retrouve pas prise dedans avec de telles attaques, le second de la « Chocolaterie » n’y faisait pas attention, il se savait en sursit, avec ou sans. Elle partit en avant alors que les talons de chocolat se délogeaient des plaies béantes qu’elles avaient ouvertes sur le pont supérieur, reprenant son équilibre, elle arma cette fois-ci ses quatre autres membres inférieurs et frappa d’un pied sur le côté, au niveau des côtes de la capitaine de l’Iceberg.

          Trois jambes s’étirèrent vers la jeune femme aux longs cheveux bleus, les pointes des bottes prirent une forme différente, comme une foreuse, le chocolat avait changé de forme pour frapper plus fort, de quoi faire de lourds dégâts. Robina n’avait que quelques instants pour réfléchir, elle sentait qu’elle ne devait pas se prendre ce dernier assaut, pour cela, elle pouvait bloquer, mauvaise solution, elle avait déjà pu voir l’écart entre eux deux, esquiver, elle était déjà en train de le faire, techniquement parlant, vu qu’elle se dirigeait vers Mayaku Miso, malheureusement, elle allait se faire toucher si rien ne changeait.

          Il ne restait qu’une seule option, l’attaque, elle se détourna de sa cible pour se diriger vers les genoux en chocolat de Maya, elle raffermit sa prise sur Libertalia et son couteau de cuisine puis fit converger ses armes pour trancher les tendons.

          Gîte.

          Une explosion de chocolat aspergea le visage de la cuisinière, elle avait touché sa cible, elle passa par-dessus les autres en prenant appui sur celle qu’elle avait blessée, se mettant du chocolat liquide sur les mains et ses armes. La chasseresse de primes se tourna vers l’utilisatrice de fruit du démon, s’attendant à une menace, à voir une blessure, malheureusement, rien, pas une trace sur le corps de Mayaku qui souriait en voyant l’air désabusé de la Sanderrienne.

          Tu t’attendais à ce que je sois blessée par ton attaque ? Hihihihi ! SI tu veux le faire, il va falloir te rapprocher encore un peu mademoiselle.

          Pendant ce temps, sur le plan de l’Iceberg, le sergent Lanch donnait ses ordres pour venir en aide à la capitaine ainsi que la nouvelle recrue et garde du corps de l’ambassadrice.

          Messieurs, si vous ne pouvez pas les rejoindre, allez sur la Poulaine, vous aurez une vue dégagée et vous pourrez tirer sans vous faire attaquer par les pirates !

          Oui, quartier-maître !

          Les dix membres qui devaient suivre la jeune femme aux longs cheveux bleus sur la « Chocolaterie » partirent au pas de course, ils n’avaient pas un seul instant à perdre, des vies étaient en jeu, et surtout celle de leur commandant.

          Homme-poissons, venez nous aider ! Mousquet et sabres au clair, rajoutez-vous à la formation en V. Une arme à feu chacun, crosse sur l’épaule pour ceux avec un mousquet, visez dans ma mêlée pour tous, le but est de les empêcher de passer et de prendre le contrôle de l’Iceberg !

          Déjà des explosions de poudre retentissaient autour du quartier-maître, les pirates arrivaient par vagues sur le galion chacun se battant pour survivre, les plus lents se trouvaient encore sur la frégate de Miso et les plus malchanceux finiraient tués par leur capitaine en personne, ils ne voulaient pas de ça. Une frénésie s’emparait d’eux, pas un fanatisme dû à une idéalisation de leur dirigeante, mais à la peur qu’elle leur procurait. Qui avait envie de dire non au diable en personne quand il pouvait vous trancher la tête sur une pulsion ?

          Il n’avait fallu qu’une poignée de seconde pour que l’ancienne escorte, de la cuisinière se poste sur la Poulaine, l’endroit entre le mat de Beaupré et le gaillard avant. Puis ils mirent le verrou, mirent en joue et sans qu’un seul signal ne soit émis, une volée de balle vola sur le pont supérieur du navire pirate qui se vit cribler de plomb, les quatre opposants se tournèrent vers la source des tirs, un sourire se dessina sur les lèvres de Robina qui nargua sa compétitrice.

          Tu vois, tu es déjà encerclée, mes hommes vont t’abattre !

          Que tu crois…

          L’ancienne agente du Gouvernement Mondial envoya un rankyaku en direction des tireurs tout en se tournant vers la cuisinière.

          Et si nous reprenions ?
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          Le premier assaut d'un ennemi qui s'annonçait redoutable, leur premier véritable combat ! Les Cocottes étaient aux aguets prêtes à mordre la poussière et à rendre en double les coups qu'elles recevront ! Mais elles ne s'attendaient pas à ça !

          EMA: Qu'est-ce que... !?

          Ghihihihihi !

          L'homme venait de créer deux clones en bonbon ! Alors qu'elles s'apprêtaient de recevoir le coup toutes ensembles, prisent de court Emi se faisait expulser de quelques mètres après avoir reçu une gélatine royale en pleine face, Emé eut à peine le temps de bloquer la bubble attack - principe de former une prison collante à base de chewing-gum - à l'aide de son gros livre et Ema se confrontait au véritable méchant fait de chaire maniant son Gelatino Sabro guidé par la soif de vaincre. La timide abandonnait dans l'immédiat son livre favoris engloutis par le bubble du clone. Elle devait trouver un moyen de contrer cette technique fort casse bonbon. La plus téméraire atterrissait dans son amas de poules colériques qui, après avoir assister à la scène, protestaient en cocotant leur mécontentement. La cocotte minute inquiète pour ses sœurs, continuait à maintenir dans divers échanges ce pirate fou allié !

          Alors ? Mon petit trois contre trois vous satisfait-il mes chéries ?

          EMA: La ferme ! Laisse-les en dehors de ce combat et vient m'affronter en tête à tête !

          Il se mit à rire. Un rire hystérique et complétement dérangé. Lui qui paraissait pourtant sobre de par sa tenue de gentleman... Ce fut une grande déception pour la cuisinière !

          Gelatino Arlequin !

          Son épée plutôt fait de gélatine durcissait soudainement ! Lorsque le bougre frappait en mesurant sa force, Ema se vit projeter contre le mat du bateau sa cuillère en bois totalement ruinée... Atterrissant difficilement sur ses jambes, une genou à terre, elle relevait la tête péniblement et serrait de son poing droit contre les planches du bateau. Alors, son ennemi s'avançait vers d'être à sa portée.

          Comprends-tu l'écart qu'il y a entre nous ?

          L'homme devint menaçant et pointait son arme vers la gorge d'Ema. Durant leurs échanges où cet homme-bonbon s'amusait avec elle, Emé tentait tant bien que mal d'esquiver les bubble pour ne pas être piégée ! Elle savait parfaitement comment faire pour se débarrasser de ce pot de colle, mais pour effectuer la tâche cela allait être compliquer ! Une bonne dose de vapeur et de chaleur lui ferait le plus grand bien pour se dissoudre instantanément ! Hélas, pour cela, il faudrait atteindre la cuisine du navire... La seule qui s'en sortait plutôt bien au final fut Emi. Grâce à ses petites poules domestiques le clone qui aimait la frapper au corps à corps se faisait picorer petit morceau par petit morceau. La scène fut même bien ridicule, car la gélatine tentait de courir pour échapper à la furie des copines de la plus téméraire des cocottes !  

          EMI: Allez ! Ouais ! Continuez ! Vous l'avez presque achever les filles !

          Elle s'amusait plus qu'elle n'avait peur de son combat... Il n'y a pas que sa coquille qui devait être vide à sa naissance apparemment... En jetant un coup d'œil à Emé elle s'apercevait, enfin, que cette dernière avait plus de difficulté qu'elle ! Alors sans hésiter elle faisait exprès de se moquer du bubble clone.

          EMI: Hey ! Toi là-bas ! Laisse tomber ! T'arriveras pas à nous attraper ! T'as beau être collant tu es bien trop lent pour ça !

          Le clone n'était pas doté d'une intelligence suffisante pour comprendre la petite raillerie de l'ainée de la famille. Mais cela suffisait pour le distraire et détourner son regard d'Emé quelques secondes, le temps qu'elle puisse se cacher dans les escaliers ! L'un des deux clones fut complètement avaler tout rond par nos poupoules. Malheureusement pour elles, suite à ce festin de roi, elles ne pouvaient plus rien gober et étaient à la limite de l'overdose de sucre ! Trop barbouillées, elles restaient allongées !

          EME: Emi ! Rejoint moi dans les escaliers !

          Emé voyait l'éleveuse de poules prendre la poudre d'escampette à son tour ! De son cerveau de petit génie, la cadette l'appelait pour qu'elle la rejoigne. D'ailleurs, elle allait prendre de l'avance pour chercher le nécessaire et contrer ce gluant !

          Alors que la Gelatino Sabro était toujours sous la gorge d'Ema une tout autre attaque, provenant de la capitaine ennemi, découpa par la force du vent et des résidus de chocolat une partie du mat. Forçant son adversaire à reculer et à la poulette de rouler le plus loin possible sur le côté.

          EMA: C'est elle qui a fait ça ?

          Disait-elle en scrutant la position du combat voisin. Elle en avait la chaire de poule et comprenait à cet instant que jouer les héros pouvait être une erreur fatale...

          Comment Emé et Emi allaient-elles faire pour se débarrasser du dernier clone ? Et que pouvaient bien faire les Supers Cocottes face à ce gentleman psycho-instable au pouvoir bonbontanèsque !?


          Dernière édition par Les Supers Cocottes le Jeu 26 Mai 2022 - 16:43, édité 2 fois
            Robina ne s’attendait pas à une telle réaction, pensant avoir pendant un instant le dessus, elle voyait ses espérances réduites à néant en quelques instants, enfin pas exactement, les hommes sur la poulaine se relevèrent de leur cachette, l’attaque avait été visible, et ils étaient loin d’être stupides, ils étaient des soldats de Sanderr avant tout. Le mât de Beaupré n’était clairement pas dans un bon état, il faudrait que les rares charpentiers du galion travaillent pendant plusieurs heures avant qu’il soit de nouveau en état de fonctionner correctement, mais pour un navire de ligne comme l’Iceberg, ça n’était pas un réel souci.

            Déjà, les soldats rechargeaient leurs armes, la capitaine de la Chocolaterie allait recommencer à attaquer en voyant qu’il n’y avait pas eu de victimes quand la cuisinière s’élança, profitant de la distraction, elle avait déjà fait plusieurs mètres quand elle l’avait remarqué. Elle aurait dû battre en retraite, mais cela aurait été faire preuve de faiblesse, après le nombre de fois où elle avait provoqué la jeune capitaine, elle ne pouvait pas perdre la face, il lui restait cependant une dernière option pour ne pas paraître ridicule, une bonne défense.

            Mur Chocolaté.

            Une vague de chocolat partit de la droite de la jeune psychopathe chocolatée pour se positionner devant elle, une épaisse défense formée de plusieurs couches de chocolat s’interposa entre les deux femmes. Libertalia remonta lourdement et rapidement dans la direction des jambes de Mayaku Miso, si son adversaire ne pouvait plus bouger facilement, la chasseuse de primes gagnerait un avantage qui lui permettrait de rééquilibrer le combat, malheureusement le bloc de gourmandise était beaucoup trop solide pour le fil de la lame, la femme contrôlait beaucoup trop bien son pouvoir.

            Il lui restait toutefois une autre option, utilisant la pointe de son couteau de cuisine dans sa main droite, elle planta le mur le plus profondément possible et tira de toutes ses forces pour se propulser sur la gauche de la capitaine pirate. Bandant ses muscles, elle se retrouva à contourner le mur de défense et put voir la borgne se dessiner derrière, utilisant toujours ton couteau de cuisine de la main droite comme un levier pour se propulser, il lui restait son sabre d’abordage à la garde de coquillage pour frapper.

            Tu m’avais demandé de me rapprocher, me voilà.

            Une expression de dégoût se peignit sur le visage de l’attaquante, elle n’avait pas cru que la jeune femme aux cheveux bleus prendrait ses mots au pied de la lettre, malgré cela, Robina souriait, elle allait enfin porter une attaque à cette femme qui prenait un malin plaisir à la faire souffrir. Sentant le danger, Maya fit un pas en arrière, elle avait sa fierté, mais elle serait plus gravement entachée en étant blessée qu’en fuyant, malheureusement pour elle, il était déjà trop tard.

            Rond de gîte.

            Par un revers, en garde inversée, le fil de la lame revint sur le mur de chocolat de l’utilisatrice de fruit du démon et s’ouvrit un chemin à travers l’arrière de la cuisse de la tueuse chocolatée pour finir son chemin dans le mur de nouveau. Une explosion de sang s’ouvrit alors que la douleur se faisait un chemin jusqu’au cerveau de Mayaku Miso, cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressenti cette sensation, et elle détestait ça, elle voulait déjà voir mourir cette petite femme aux cheveux bleus, la faire souffrir pour ses paroles, maintenant, c’était personnel, on ne s’attaquait pas à elle sans en payer le prix.

            Comment oses-tu t’attaquer à moi ? J’aurai joué un peu avec toi avant de t’achever, mais tes souffrances ne s’arrêteront jamais, tu vas devenir mon jouet et tu mourras quand je t’aurai brisé.

            Les jambes de chocolat que la jeune femme avait créé se regroupèrent, formant un membre beaucoup plus grand et gros que les autres.

            Tu veux m’attaquer les jambes, très bien, tu vas être servi.

            Un garrot de chocolat s’était formé à la blessure qu’avait ouverte la cuisinière, le sang s’était arrêté de couler, une prothèse de chocolat s’était créée autour de la jambe invalidée par l’attaque de Libertalia. Le conglomérat de créations partit en arrière, une jambe semi-humaine faisait la taille d’un corps de géant prit de la hauteur et retomba vers les côtes de la Sanderrienne, un marteau de matière semi-liquide et solide percuta de toutes ses forces la jeune femme aux longs cheveux bleus, l’envoyant dans les airs.

            Ici, la gravité avait été vaincue par la force qu’avait mise la capitaine de la Chocolaterie dans son attaque, le corps de Robina se retrouva à passer au-dessus des bordures de sécurité de son galion, pour atterrir dans la zone entre les deux groupes armés sur le pont supérieur de l’Iceberg. Apolo se précipita vers elle, la ramenant le plus vite possible en la traînant sur le sol, il n’était pas très fort, mais quelques hommes l’aidèrent alors qu’une volée de balles fusaient en direction des flibustiers qui les attaquaient.

            Capitaine, vous allez bien ?

            Rien de casser, mais je crois bien qu’elle m’a fêlé une ou deux côtes.

            Nous devrions nous enfuir, ça serait plus sage, vu l’état dans lequel est son navire, elle ne pourra pas nous suivre et mourra en mer, sans pouvoir nager.

            Non, elle va tenter de prendre le contrôle du navire, d’une façon ou d’une autre, je ne peux pas la laisser faire, c’est une question d’honneur.

            Mais…

            Il n’y a pas de, mais ! Combien d’hommes lui reste-t-elle ?

            Environ trente, assez pour manœuvrer l’Iceberg, mais difficilement, c’est un grand navire.

            Alors, continuer à vous débarrasser d’eux, Sergent Lanch. Je fais mon affaire de Mayaku Miso.

            Elle avait perdu son couteau de cuisine dans le dernier affrontement sur la frégate qui était en train de prendre l’eau, déjà les derniers occupants du navire commençaient à avoir les pieds dans l’eau, il était temps de quitter le bâtiment pour ne pas couler avec. Une forte quantité de chocolat se concentra au niveau du bas du corps de la borgne, puis comme un ressort, elle se propulsa dans les airs, projeter par le geyser de chocolat, elle n’avait pas utiliser la technique très connue du rokushiki à cause de la blessure qui lui avait infligé la cuisinière.

            Alors c’est ça mon futur navire ? Pas trop mal, il sera encore mieux rempli de tes cris cependant.

            Dit-elle avec un large sourire sur le visage.

            Qu’est-ce que vous attendez ? Tuez-les qu’on en finisse, le premier que je vois à lambiner, je m’occuperai personnellement de lui !

            Le dernier assaut était lancé, il fallait maintenant tenir pour sortir vainqueur.

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            N'était-elle pas fabuleuse ? Merveilleuse ? Que dis-je, extrêmement majestueuse ? Une véritable reine pirate ?

            L'homme bonbon semblait fasciné par sa capitaine qu'il idolâtrait un peu trop au goût de la commis de cuisine. Il ouvrait ses bras pour faire l'éloge de la "créature divine" qu'est Maya l'abeille chocolatée selon lui, bien trop parti dans ses rêves d'être le bras droit d'une denrée rare. Hélas, ses poèmes n'étaient que de courte durée et il n'oublia pas que la Cocotte minute se trouvait en face de lui. Cette profitait tout de même de ce sketch vivant pour récupérer un sabre que l'un des malfrats lâchait après le terrible assaut de la redoutable chef du camp adverse.

            Ah ! La maudite peste !

            Scandait soudainement le gentleman.

            Elle gêne ma reine de cœur !

            En un coup de regard furtif, la poulette voyait que la femme à la chevelure bleue donnait du fil à retordre et ne reculait pas face à l'adversité lui donnant une certaine difficulté. Cela donnait un peu plus de courage à Emi qui, debout sur ses gambettes et un sabre en main, se préparait à en découdre une nouvelle fois.

            EMA: Hey mon gros ! Tu disais quoi avant ? Qu'il y a un écart entre toi et moi ? Je vais te faire ravaler tes mots et te prouver que je n'ai besoin d'un fruit démoniaque pour te faire mordre la poussière !

            Oh ? Ah ah ah ah ! Que tu es bien naïve mon jeune poussin ! Mais si tes fausses espérances me promettent un combat divertissant alors je suis ton homme ma poule !

            EMA: Crois moi. Tu ne vas pas être déçu !

            Son regard devint soudainement sérieux et Ema optait pour une nouvelle posture. Elle qui ne cessait de rester à la défensive de peur d'y laisser sa vie n'ayant jamais combattu ainsi de sa vie, elle se positionnait prête à envoyer la sauce ! Arme en main, elle s'élançait en scrutant les diverses possibilités qui s'offraient à elle ! Les morceaux du mât brisé par la femme chocolat pourrait bien lui servir et l'aider à esquiver les attaques fracassantes et collantes de gélatine man. Les deux individus couraient l'un vers l'autre, puis croisaient le fer dans un fracas qui retentissait sur tout l'Iceberg. Une épreuve bien difficile pour la cuisto qui arrivait à peine à suivre la cadence du psycho-bonbon riant à cœur joie de voir la pauvre petite poule en si mauvaise posture, une nouvelle fois.

            De l'autre côté du tableau, les deux autres sœurs formaient une véritable équipe ! Le clone bubble-gum s'impatientait et tirait encore plus rapidement qu'avant ses balles de chewing-gum. Emi avait un bon cardio à force de courir après ses poules, ce n'était qu'un jeu d'enfant pour elle. Emé ne tardait pas à trouver un magnifique chalumeau dans la cuisine du navire alliée et se hâtait de remonter à la surface pour aider son ainée. Cette action se déroula rapidement, il ne lui fallut pas plus de cinq minutes pour peaufiner sa recherche - mettant un peu le souk dans la pièce maîtresse du bateau - avant de voir le bout des escaliers !

            EME: EMI !!! Je l'ai !

            EMI: Cool ! J'arrive !

            Alors, subitement, la téméraire du groupe courrait dorénavant vers la dernière de la portée poursuivit par le clone gluant.

            EMI: Je crois que notre ami à besoin d'amour Emé ! Tu peux lui déclarer ta flamme maintenant !?

            EME: Hein ? Di.. dis pas n'importe quoi !

            Les joues de la timide devinrent rouge pivoine à la taquinerie de sa sœur la déconcentrant instantanément ! Mais très rapidement elle reprenait ses esprits et...

            EME: Kyâ !

            La pauvre femme de loi venait de se prendre une boule de bonbon collante de plein fouet ! Cela la fit reculer et engluer sur la cabine du navigateur. Elle ne pouvait plus s'en défaire et se retrouvait bien scotcher au mur !

            EMI: Merde ! Emé ca va !?

            EME: Attention derrière toi !!!

            EMI: De quoi derrière moi ?

            L'éleveuse de poules eut à peine le temps de se retourner que le clone la bombardait ! Fort heureusement elle parvint à esquiver agilement et habilement dans des saltos, roulades et sauts les bubble-gum en se rapprochant du chalumeau qu'Emé faisait tomber lorsqu'elle fut touchée par l'attaque du double de bonbon man. Au même moment, l'ainée des triplettes se souvenait qu'elle avait dans sa poche une bombonne anti-moustique. Insupportable ces bêbêtes ! Entre la chaleur de l'ustensile de cuisine et son spray inflammable, elle n'avait nullement besoin d'être un génie ou de lire des tonnes de livre pour en connaître le résultat.

            EMI: Hé hé hé hé... Hey ! Le gélatineux ! J'espère que tu aimes bien la chaleur, parce que je te promets une danse plus enflammée qu'endiablée mon pot de glue !

            La juge désespérait aux blagues nullissime de sa sœur. Elle en avait à vrai dire et aurait aimé pouvoir se cacher, là, de suite. Ce fut ensuite le dernier assaut du clone fait de bonbon avant de fondre dans les flammes courant stupidement vers Emi pour l'attraper de ses mains. Le second double gélatineux vaincu, les deux sœurs pouvaient désormais se concentrer sur le combat d'Ema et lui prêtait main forte !

            EME: Emi ! Emi ! Oublie pas de me délivrer avant s'il te plait ! Le bonbon c'est pas agréable comme matière... J'ai la peau collante et ce me démange énormément...

            Pendant que l'une délivrait l'autre, la pauvre assistante du chef cuistot se retrouvait les pieds suspendus au dessus de la mer...

            J'attends toujours que tu me botte l'arrière train ma cocorico ! Ah ah ah ! Mais je crains que ta fin ne sonne maintenant !

            Elle manquait grandement d'air et ce saligaud prenait un malin plaisir à la faire souffrir un peu plus longtemps. Ema ne possédait plus d'arme, son niveau étant bien trop inférieur à celui de son adversaire. Il s'amusait bel et bien avec elle depuis le début en lui laissant l'espoir de croire qu'elle aurait une chance de le vaincre seule. Ce qui ne fut pas le cas ! Mais quand serait-il si les Supers Cocottes combattraient à nouveau ensemble ? Ferait-il encore le fier ?
              Il y avait des situations où l’avenir se jouait sur un lancer de dés, ici, ça n’était pas spécialement le cas, cependant la vie de Robina et de son équipage se jouait sur la capacité de la capitaine des Glaciers à se défendre contre Mayaku Miso et ses pouvoirs de fruit du démon du chocolat. Elle avait compris que la femme pouvait bouger, attaquer, se défendre et faire presque tout ce qui lui venait à l’esprit avec la matière qu’elle contrôlait à sa volonté, elle avait déjà connu ça avec Edward Minaro sur Orange, elle avait déjà trouvé la solution, sauf qu’elle n’avait pas de wok sous la main, ni de feux et encore moins d’alcool ou d’huile à enflammer.

              Mais la première chose à faire était de se déplacer, elle était en plein milieu de ses hommes, et si la capitaine pirate se déchaînait maintenant, il ferait des dégâts collatéraux immenses dans les rangs, déjà peu nombreux, des Glaciers, elle se devait d’empêcher ça. Elle se tourna vers le gaillard arrière, toute la bataille pour prendre le contrôle du pont se faisant sur l’avant, là où le galion s’était écrasé sur la frégate de la pirate, les boucaniers étaient clairement en train de perdre, les défenseurs avaient mieux organisé leur position, étaient mieux armés et les ordres étaient suivis à la lettre quand le quartier-maître les donnait.

              Prenant appui sur sa jambe gauche, elle partit comme un boulet de canon, se détachant rapidement des attaques, ses côtes lui faisaient mal, elle devait éviter les mouvements brusques, toutefois, ça n’était pas vraiment le moment pour le faire. Elle s’était plus blessée depuis son départ de son île natale que de toute sa vie, même en cuisine, certes elle s’était brûlée, mais jamais elle ne s’était retrouvée dans des états comme ceux dans lesquels elle se retrouvait après presque chacun de ses combats, elle allait devoir s’améliorer pour que les pirates ne la malmènent autant dans l’avenir.

              La cuisinière se trouvait maintenant près des quartiers de la capitainerie ainsi que des officiers supérieurs, sa chambre se trouvait à quelques mètres, à peine, à l’intérieur, ses ustensiles de cuisine, certains qui n’étaient pas encore arrivés jusque dans les cuisines de l’Iceberg. Ainsi que quelques bouteilles d’alcool, il fallait bien profiter de l’instant quand elle le pouvait, un bon verre dans sa cabine avec la verrière au fond, pour regarder le crépuscule, ça avait un côté romantique et tellement romancé, comme dans les livres qu’elle lisait avec tant de plaisir. Elle avait de quoi se défendre, comme avec le capitaine des Ouroboros, Edward Minaro, elle n’avait plus qu’à prendre le wok qu’elle venait d’acheter au Port des Jumeaux ainsi qu’une bonne bouteille d’alcool.

              Elle passa à côté d’un groupe de pirates, chacun d’eux s’amusait, encerclant les triplés Niwatori, un homme créait une sorte de mucus visqueux, tout comme l’ancien capitaine pirate qu’elle avait affronté à Orange, sauf que lui l’utilisait en arme ou en armure, et non juste pour attaquer. Elle n’allait pas laisser les petites se faire tuer dans une bataille qui n’était pas la leur, elle fonça donc dans la foule, des éclats tranchants comme des rasoirs volèrent dans la direction des affrontements.

              Plusieurs hommes de l’équipage de la Chocolaterie se firent toucher, le choc de la surprise ainsi que de l’attaque leur fit tous tourner le regard dans la direction de Mayaku Miso et la chasseuse de primes, certains ne se relèveraient pas touchés trop durement ou par plusieurs éclats. La Sanderrienne avait réussi à bloquer les quelques attaques qui étaient arrivées près d’elle, la puissance avait été troquée pour la quantité dans cette dernière et elle avait fait plus fait de dégâts dans ses rangs plutôt que sur sa véritable cible.

              Emi ! Emé ! Ema ! Enfuyez-vous ! Ne mettez pas votre vie en danger ! Les autres Glaciers sont à l’avant du navire, n’hésitez pas à vous replier là-bas !

              Elle fit une pirouette et la pointe de sa botte rencontra les gencives de Linnin qui vola en arrière, brisant encore la cage qui retenait les poulettes, la tête de l’homme à la langue bien pendu partit en arrière avant de revenir à sa posture normale.

              Personne ne partira, vous serez toutes les deux tuées par ma magnifique capitaine chocolatée ! Et j’en veux pour preuve qu’elle n’est plus qu’à quelques mètres derrière vous !

              Compte là-dessus et boit un glaçon, gougnafier !

              Libertalia frappa dans la cuisse de l’homme bonbon, ouvrant un profond sillon dans le muscle, elle allait limiter les mouvements de l’adversaire de sa mousse pour l’aider à s’enfuir.

              Maintenant ! Allez-y !

              Malheureusement, Robina ne pouvait pas rester plus longtemps, une lame d’air suivie d’une lame de chocolat fonçait sur elle et le groupe, elle fit un pas de côté, et frappa de toutes ses forces dans les deux frappes consécutives, ses bras s’engourdirent instantanément alors que l’air passait au-dessus d’elle, sa force n’était pas assez pour la stopper totalement. Une estafilade se créa tout le long de son torse, déchirant son vêtement, heureusement qu’aucun homme n’était dans le coin à ce moment-là, le rose lui serait monté aux joues. Mais elle n’avait pas le temps d’y penser, car la deuxième frappe la fit voler, n’ayant presque plus de forces, elle n’avait pas pu l’éviter ou la dévier, tentant tant bien que mal de la stopper, elle absorba le plus gros du choc avec le plat de son sabre d’abordage, toutefois, elle vola dans les airs, jouet de la borgne en chocolat.

              Hihihihihihi ! Tu n’es pas si forte, juste un peu rapide et agile, tu ne vas pas durer encore très longtemps ! Et après je m’amuserai avec toi ! Je commencerai par te trancher une jambe, pour te rendre la monnaie de ta pièce !

              Un marteau de chocolat descendit en direction de la cuisinière qui se trouvait encore dans les airs, elle ne pouvait pas s’enfuir et ce fut tout naturellement qu’elle prit le coup de plein fouet, les côtes qu’elle avait déjà de fissurer, craquèrent, elles étaient sur le point de céder, de nouvelles prirent le même chemin que les anciennes, elle avait maintenant tout le côté droit d’endolori par la douleur. Il y avait cependant un bon côté à cette derrière attaque, elle s’était rapprochée de plusieurs mètres de sa cabine de capitaine, il ne lui restait que quelques mètres, tout au plus à faire, elle se releva, grinçant des dents, criant intérieurement de douleur, restant pliée en deux pour se cacher, autant qu’à cause de la souffrance qu’irradiait son flanc.

              Eh bien, eh bien, eh bien ! Tu t’enfuis maintenant ? Où est passé ton grand discours comme quoi il fallait m’arrêter ? Tu préfères laisser ton équipage mourir plutôt que de te battre maintenant ? Je passerais donc mes nerfs sur eux après t’avoir attrapé, petit lapin. Tu me verras me baigner dans leur sang.

              Une volée de flèches s’envola autour de Maya, visant la chasseresse de primes, chacun visant un endroit différent, néanmoins, aucun n’était mortel, elle voulait jouer avec sa proie et la faire souffrir le plus longtemps possible, elle la voulait vivante. Ouvrant la porte précipitamment, la Sanderrienne se cacha derrière le battant ouvert, les pointes le plantant dans le bois avec plusieurs bruits sourds, comme si quelqu’un frappait à la porte avec un peu trop d’insistance, elle se traîna plus légèrement jusqu’aux étagères de sa cabine, il y avait son nouveau wok là.

              Quand elle l’attrapa, elle se sentit remplit d’une énergie nouvelle, le second souffle était là, elle devait en profiter, elle attrapa sa nouvelle arme, fit passer le meitou dans sa main droite et brisa une bouteille de liqueur dans l’ustensile de cuisine, en frottant le fil de la lame sur le rebord, quelques étincelles s’envolèrent et mirent le feu au liquide. Tout comme sur Orange, elle plongea la lame dans l’alcool, embrasant Libertalia, elle se retourna et fit fondre une attaque qui venait sur elle avec la pointe de son épée en avant.

              Te revoilà, petit lapin, et tu as récupéré des choses intéressantes on dirait, malheureusement, ça ne te servira à rien.

              Une lame de chocolat se matérialisa à la gauche de la jeune femme aux longs cheveux bleus qui frappa de son wok enflammé, la matière fondit sous le contact de la chaleur et l’attaque se vit contrecarrer en quelques instants.

              C’est l’heure du troisième round.

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              Les deux autres sœurs voyant Ema en grande difficulté perchée au dessus du vide et étranglée par le fumiste n'eurent besoin que d'un coup d'œil pour savoir ce qu'elles avaient à faire ! Ni une, ni deux, Emé se hâtait en direction de sa sœur pour la récupérer si le mécréant venait à la lâcher alors qu'Emi récupérer deux de ses poules avant de shooter dedans en guise de ballon de foot ! Les deux animaux viraient à toute allure vers Linnin et une fois l'impacte réussit lui picorait la tête et le bras retenant la commis de cuisine !

              Qu'est-ce que... ?

              Par surprise il laissa la pauvre cocotte tombée, mais la timide du trio intervint à temps ! Alors qu'Ema tombait à l'eau Emé se précipitait au bord pour lui attraper sa main ! Et encore mieux, elle usait de l'élan de la chute pour remonter sa sœur en la faisant courir sur le flanc du bateau avant que, dans un salto mal calculé, la pauvre Ema atterrissait sur l'un de ses genoux et le poing à terre !

              La seconde cuisinière se tenait la gorge, ca lui faisait un mal de chien et elle récupérait peu à peu son souffle. Emi avait récupéré deux autres poules prêtes à continuer sa diversion et Emé se précipitait vers la blessé du groupe pour l'aider à se remettre rapidos sur pied !

              Vous rigolez j'espère ?

              L'homme aux pouvoirs bonbon se mit à rire encore et toujours jusqu'à s'étouffer dans son euphorie ! Les trois filles le regardaient d'un air sévère avant de se regrouper et de former leur trio des Supers Cocottes ! En position de power ranger, elles étaient prêtes à rétorquer ! Ema réussissait à récupérer le sabre totalement émoussé, Emi avait encore ses deux animaux en main et Emé trouvait à peine de quoi parer les attaques, elle avait prit le dessus d'un tonneau en guise de bouclier !

              Mes chéries ! Vous faites peine à voir !

              D'un claquement de doigts les pirates qui formaient un cercle se rapprochaient un peu plus et sans crier garde...

              Prison Gelatinus !

              Un mucus de couleur rouge et gélatineux commençait à se faire autour du trio !

              EME: Ema... J'ai peur...

              Si elle s'écoutait la femme de loi se blottirait contre la cuisinière.

              EMI: Encore un de tes tours de passe-passe ? T'as rien d'autre dans ton sac papi ?

              La plus téméraire n'avait pas sa langue dans la poche !

              EMA: Ordure ! Laisse mes sœurs tranquille !

              Elle se mettait en position de garde prête à frapper aussi fort que possible dans la demi-prison pour donner l'occasion aux deux autres de s'enfuir ! Les autres membres de l'équipage de la capitaine chocolat riaient et affichaient des sourires narquois.

              Quand soudain, un bruit de lame et quelques cris de douleurs se firent entendre ! Plusieurs méchants tombèrent les uns après les autres jusqu'à ce que les filles discernent la sublime capitaine de l'Iceberg. Comment la reconnaître ? Ses cheveux bleus ne passaient inaperçu !

              Emi ! Emé ! Ema ! Enfuyez-vous ! Ne mettez pas votre vie en danger ! Les autres Glaciers sont à l’avant du navire, n’hésitez pas à vous replier là-bas !

              EMA: Entendu cheffe !

              Personne ne partira, vous serez toutes les deux tuées par ma magnifique capitaine chocolatée ! Et j’en veux pour preuve qu’elle n’est plus qu’à quelques mètres derrière vous !

              Scandait l'homme emplit d'admiration pour une capitaine qui le calculait à peine. Triste destin pour cet individu. Mais les filles ne rêvassaient pas et s'extirpaient pendant que la belle Robina faisait diversion ! Le coup de botte dans la gueule de Linnin était bien mérité !

              EMI: Tenez bon cheffe ! On va tenter un truc !

              Sans dire un mot les trois filles se hâtaient d'aller vers l'avant du navire, sans oublier d'aller chercher la bande de poule de l'éleveuse qui serait bien malheureuse sans elles.

              EME: On peut pas les laisser tout seul... Je suis té... tétanisée, mais je refuses d'abandonner !

              Se stoppait d'un coup net la plus timide du lot. Fière de la cadette Ema s'approchait d'elle pour lui ébouriffer les cheveux.

              EMA: Bien dit ! Je n'en attendais pas moins de toi ma petite soeur !

              Mais l'homme bonbon n'était pas bien loin et se délectait déjà de reprendre son combat en se léchant les babines.

              Quand on commence quelque chose on le termine, les poulettes !

              Il les avait suivit et pourchasser depuis le milieu du bateau dans une course complètement effrénée et totalement déjantée ! Deux lames de bonbon se trouvaient sur chacun de ses coudes. Les triplettes n'avaient que peu de temps pour élaborer un plan de dernière minute et s'équiper ! Emi avait déjà ses poules, elle se contentait de prendre un morceau de bois ! Ema jetait son arme émoussée et se saisissait d'une nouvelle lame un peu plus neuve ! Et Emé ne trouva rien de mieux que de prendre...

              EME: Oh... ? Ca pourrait m'être bien plus utile que mon bouclier de bois.

              Mais bien sûr que oui ! Elle prenait là un gros morceau de biscuit délaisser par le Morseur combattant toujours contre la brave Hootsuki ! Les voilà prêtes pour la... oh et puis je sais plus moi ! La suite au prochain poste !
                Les flammes brûlaient intensément au côté de Robina, elle ne pouvait pas choisir la puissance comme sur un piano à dial, outil bien pratique qu’elle n’avait malheureusement pas, mais c’était ce qu’il fallait pour renverser la balance qui penchait bien trop en faveur de Mayaku Miso. L’alcool brûlait rapidement dans le wok, et la jeune femme ouvrit une nouvelle bouteille, versant une partie de son contenue dans l’ustensile de cuisine qui reprit sa fonction de plus belle, une goutte incandescente tomba du fil de la lame de Libertalia alors qu’elle se trouvait dans la main de la cuisinière, le sabre d’abordage était brûlant, elle allait devoir trouver un linge pour ne pas se blesser.

                Mais l’heure n’était pas aux réflexions profondes, la chasseresse de primes prit appui sur son côté gauche, celui qui n’était pas blessé puis fit un pas de côté pour éviter la frappe d’un marteau en chocolat qui visait son bassin. La Sanderrienne glissa sous la masse chocolatée et s’engagea dans l’espace privé de la borgne qui en voulait à sa vie, elle fit une pirouette et partit d’une frappe en revers avec son wok, une traînée de feu courrait le long de la trajectoire qu’avait prise l’arme contondante entre les mains du coq.

                Maya créa dans l’urgence un nouveau mur de chocolat, plus fin que le dernier qu’elle avait fait sur la « Chocolaterie », en effet, bien qu’elle soit plus puissante, la chaleur ainsi que la vitesse d’exécution, de la jeune femme aux longs cheveux bleus, ne lui laissait pas le temps de faire plus résistant. L’acier du wok rentra en contact avec la pâtisserie, une tablette de chocolat format géante, d’environ cinq centimètres d’épaisseur, l’impact fit vibrer tout le bras de Robina, des fissures et marbrures se propagèrent à la surface, les flammes et la chaleur rongeant la résistance de l’adversaire pirate, couplé avec la force de frappe, fit éclater le bouclier de la borgne.

                Comment oses-tu ? Crève donc chienne, plutôt que de continuer à te battre.

                Tu peux toujours courir. Gourgandine !

                Un chien quand il mord, on l’abat, et tu ne mérites que ça !

                De nouveau, une multitude de jambes se formèrent à la hanche droite de la jeune femme, elle ne fit pas de mouvements pour prendre de l’élan, elle remonta le plus vite possible dans le flanc gauche de la chasseuse de primes, plus choquée que blessée, elle se retrouva tout de suite assaillie par la douleur de ses côtes blessées. Elle cracha du sang alors que ses pieds quittaient le sol de bois et qu’elle retournait à la cabine du capitaine, en volant, et de façon beaucoup moins aventurière cette fois, son bras s’enfonça dans la paroi, son coude cria au supplice, mais ne céda pas, elle n’avait pas de fracture ni de nouvelles blessures, mise à part la douleur qui s’intensifiait sur son côté gauche.

                Elle planta la pointe du sabre d’abordage dans le bois, de l’alcool enflammé coulait le long de son fil, elle écrasa les premières flammes sous sa bottine avant de regarder par l’ouverture de la porte, la borgne la regardait, son œil valide envoyait des éclairs, si elle avait pu, elle aurait tué la Sanderrienne sur le champ. La capitaine pirate s’arrêta à quelques mètres de la porte, elle attendait que la commandante des Glaciers sorte, elle ne voulait pas endommager le navire qu’elle voulait voler, elle avait déjà détruit quelques rambardes avec sa lame de chocolat sur la poulaine, elle espérait qu’il reste quelques charpentiers dans l’équipage à la fin de cette bataille.

                Voyant la combattante adverse perdue dans ses pensées, la jeune femme aux longs cheveux bleus regarda autour d’elle, rien qui pouvait l’aider, quelques livres, ustensiles de cuisine inutiles, cuillère, casserole et autres objets, des cartes, un compas, du matériel de navigation, de cuisine et de loisir, rien pour l’aider. Robina put voir que le garrot de chocolat que s’était fait Mayaku était en train de lâcher, une perte de contrôle sur son pouvoir ? Impossible, elle ne semblait pas fatiguée, ni même en perte d’énergie. Peut-être perdait-elle trop de sang ?

                Le garrot ne suffisait peut-être plus, c’était la conclusion que tirait la cuisinière en regardait Miso vérifier qu’elle n’avait pas détruit trop de choses sur l’Iceberg, elle devait donc continuer, une blessure aussi profonde que celle qu’elle avait déjà réussie devrait mettre à mal la jeune femme qui voulait sa mort. Armée de ses deux armes brûlantes, elle avait tout de même récupéré des torchons pour s’isoler les mains, dans sa cabine, elle fonça sur Maya, la pirate réagit tout de suite, se mettant en garde, elle frappa après un rapide soru, se retrouvant sur le côté de la fille aux cheveux bleus qui ne s’attendait pas à cela.

                Tu pensais que je n’avais rien dans la manche ?

                La grimace de douleur qui déforma le visage de l’ancienne agente du Gouvernement Mondial ne fit pas passer le mensonge pour la vérité, elle poussa même la native de Sanderr à continuer son attaque, il lui fallut juste changer de direction. Bifurquant vers sa trajectoire dans une courbe ample, la commandante de l’Iceberg sauta au-dessus du rankyaku qui arrivait sur elle, elle s’aida de sa lame à la garde en forme de coquillage pour prendre appui sur la lame de vent et utiliser la force de l’attaque de la borgne pour gagner en vitesse.

                Comme une véritable flèche, la chasseresse de primes se transforma en éclair bleu, devenant flou à la vue des autres, elle passa derrière la capitaine pirate et d’un mouvement rapide, trancha dans le biceps gauche de la psychopathe chocolatée. L’huile enflammée s’éteignit au contact de la femme pirate, ses défenses, beaucoup trop rapides, avaient été là pour l’aider, une fine couche de cacao s’était formée alors que le meitou remontait pour atteindre sa cible, la chaleur avait aidé à faire disparaître l’obstacle, toutefois, le feu s’était éteint après l’impact.

                Après cette dernière action, le combat se rompit, les deux dirigeants des deux navires se regardaient dans les yeux, la jeune femme aux longs cheveux bleus était peut-être moins puissante, mais elle était ingénieuse et ne lâchait rien, Mayaku Miso devait bien lui admettre cela. Faisant le bilan, elle aurait du attendre un autre convoi de la Translinéenne, les nouveaux venus sur la route de tous les périls pouvaient eux aussi avoir des griffes et se défendre, à ce qu’elle pouvait en conclure, malheureusement, elle n’avait plus le choix, elle devait aller jusqu’au bout.

                Le muscle de son bras gauche était tranché trop profondément, incapable de le faire bouger normalement, elle fit un pansement avec son pouvoir pour stopper le saignement, malgré cela, le flux sanguin était trop important, avec les deux blessures, elle avait perdu de la moitié de sa mobilité, une dernière lui ferait perdre le combat. Déjà du sang coulait des incisions qu’avait faites Robina, le chocolat n’arrivait pas à tout arrêter, loin de là.

                C’est sur ces faits que la marine Hootsuki fit son entrée, elle n’avait pas quitté la Chocolaterie en même temps que son capitaine, continuant à se battre sur le pont qui prenait l’eau, le matelot de seconde classe avait retenu l’homme qui s’appelait Morseur là-bas. Une fine pluie commença à tomber sur la scène, la jeune Wano Kunienne avait annoncé que le temps se couvrait et ses dires étaient vrais, les biscuits que l’homme créait n’étaient pas affectés pour l’instant, mais plus le temps passait et plus la situation allait devenir difficile pour lui, il lui fallait un abri pour ne pas perdre son avantage.

                Créant deux biscuits en forme de crochet, il les utilisa pour les lancer sur le flanc de l’Iceberg, s’accrochant pour s’enfuir, il prit appui sur le bois et monta, s’engouffrant dans les premiers escaliers qui se trouvaient à sa portée. La samouraï était à ses trousses, son sabre virevoltait dans les airs alors que l’homme faisait de son mieux pour s’en sortir, il créa plusieurs pâtisseries pour se défendre et attaquer, cependant la marine n’était pas à ses premiers échanges avec lui et savait à quoi s’attendre de sa part, elle les évita et les débita en petits morceaux en quelques instants.
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