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On « réquisitionne » ce « bâtiment », termes nautiques.

Je suis le maitre de mon destin, le capitaine de mon âme.

Dans une étendue de verre brisé, la fenêtre éclate sous l'impact des salves de balles que je tire en direction du malotru importunant un peu plus tôt une jeune damoiselle au corps pur. Les pauvres villageois passant dans la ruelle ont tout juste le temps de se précipiter au sol afin de ne pas trinquer avec ces projectiles. Roulé en boule sous la fenêtre, il semblerait que le jeune impoli s'excuse de son affront. Malgré ça, une bonne action ne permet pas de racheter toute une vie de perversion et de malhonnêteté, par contre, comme la vie est injuste, cela suffit amplement pour condamner quelqu’un à mort.

Mais bon, moi aussi je suis malhonnête. Et on sait qu’un homme malhonnête le restera quoi qu’il arrive... Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu’on peut jamais prévoir à quel moment il feront un truc incroyablement... stupide. Alors que moi, on me sait sans doute pirate, mais on me sait aussi Gentleman, donc au fond, les femmes se sentent en sécurité, mais les hommes eux...Me fuient ! C'est bon de se savoir reconnu par une flopée de gens, mais, même si je décide un jour de me retirer, mon nom sera immortel et condamné à être trempé dans la boue jusqu’aux trompettes de jugement dernier.

Mon petit numéro étant fini, un peu plus d'une dizaine de regards me jugent sans retenue, analysant chacun de mes détails lorsque j'arrête de tirer à tout va. Être un un pirate vous apporte pas mal de pré-jugés, même si ils sont atténué par votre comportement, on vous catalogue quand même. Ce qu'il faudrait à ce monde, ce sont des sous catégories dans les catégories. Par exemple moi, je ne suis pas un pirate sanguinaire, je pille, je vole, je magouille, mais je ne tue que rarement des civils, et jamais des femmes.

Je vous avouerais malgré tout que j'ai déjà tué des civils, mais c'était pas voulu et nécessaire ; quand on me vole de l'argent, ou quand on commence à frapper une damoiselle devant moi, ça ne pardonne pas, j'aimerais que ça soit clair une bonne fois pour toute, quand je passe, les mauvais hommes trépassent. Après toute cette mise en scène, je me tourne vers la jeune femme en lui disant qu'il n'importunerait surement plus personne.

Je m'assois à une table, journal à la main et avec une certaine once d'ennuis et d'exaspération que j'essaye de commencer à lire les nouvelles sans qu'on m’interrompe cette fois. Maintenant plongé dans ma lecture, je tombe sur un paragraphe que je relis deux fois. Apparemment, les caisses d'Inu Town sont depuis peu remplis. Ce qui veut dire qu'ils ont du fric ici. Ce qui veut dire qu'ici, on peut piquer des trucs. Ce qui veut dire que c'est cool ici. Résumons... Ici il y a beaucoup de marine, si je veux réussir ce à quoi je pense, il ne faudra pas y aller à l’arrache sans plan et qui plus est tout seul. Il faut que je me trouve des alliés. De bons alliés. Capable d'écouter et de ne pas faire foirer.



Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mer 23 Nov 2011 - 12:57, édité 8 fois
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Journée banale, rien de spécial à faire, un nid de marins en blanc et bleu qui se promènent par petits groupes en bombant le torse pour essayer de se donner une contenance illusoire. C'était quand même amusant de les regarder faire le paon essayant de lancer des regards langoureux aux jeunes femmes qui les regardaient en gloussant, entre la moquerie et l'admiration on ne pouvait distinguer vraiment où elles se situaient, surement l'un ou l'autre selon la personne.

Akemi était adossé là, il n'avait rien à faire et n'étant pas encore connu du gouvernement il pouvait rester comme ça à se moquer des marins sans qu'on vienne l'importuner. Enfin, c'était ce qu'il croyait car sans vraiment savoir pourquoi et d'une manière qu'il n'aurait surement pas imaginé: des bruits de détonations et de verre brisé résonnaient dans la rue adjacente. Se recomposant une image et une attitude après avoir violemment sursauté, l'air de rien et les mains dans les poches il avance en direction de ces fameux bruits qui ne tarderaient surement pas à attirer l'attention ou tout au contraire faire fuir toutes personnes qui déambulaient dans les parages.

Il tourna et vu un certain nombre de badaud observa certains de leurs congénères allongés au sol ou fuyant l'endroit origine des coups de feu. Il continua à avancer voyant la fenêtre d'un bar au sol dans de multiples morceaux, ça devait surement être là, Akemi regarda le haut de la porte puis mettant sa main gauche sur le Kashira de son sabre et entra dans la salle. Tout le monde semblait regarder un homme assis posément à une table, lisant un journal, il était le seul qui semblait "normal" dans ce bar tous les autres comme figés. Le jeune homme aux yeux rougeoyant marcha jusqu'à comptoir puis claqua des doigts devant le visage du Barman le faisant sortir d'une sorte de transe puis commanda un verre de rhum et une bière. Il avala rapidement le verre de rhum puis attrapant la hanse de sa pinte il se dirigea d'un pas assuré vers l'homme qui devait être l'auteur des coups de feu.

D'après la réaction sereine qu'il avait eu après avoir tiré ainsi pour une raison qui échappait à Akemi cet homme devait connaitre un minimum de choses dans le domaine du combat. Il ne portait pas une tenue de la marine, enfin de ce qu'il pouvait apercevoir derrière la table et le journal, il devait donc être soit un chasseur de prime soit un pirate, un penchant peut être pour la deuxième solution, il était rare qu'un chasseur de prime tir à tout va comme cela. Akemi attrapa une chaise et sous le regard ébahi des personnes encore présentes il s'assit face à la gazette que lisait son futur interlocuteur et l'interpela.

_Loin de moi l'idée de vous importuner, mais est-ce vraiment de ce faire remarquer ainsi dans ce nid de la marine ?

C'était une manière comme une autre d’aborder une personne quoi qu'assez personnelle elle était accompagné d'un grand sourire. Akemi but alors une gorge de sa boisson et attendit que son interlocuteur lui réponde.
    Je dormais tranquillement. Oui, encore une fois. Mais cette fois j’étais sur un toit au dessus d’une rue. Le toit d’un bar pour être précis, mais bien sur, pour ne pas me faire remarquer je m’étais allongé de l’autre côté de l’entrée. Je dormais donc tranquillement, le soleil chauffant agréablement ma peau. Un instant de pur bonheur, un moment parfait et qui pourtant ne comportait aucune trace de sang. Un sourire était présent sur mon visage. Je me retournais lentement m’approchant dangereusement du bord. Plusieurs détonations retentir ce qui me fît sursauter. Sauf que j’étais prêt du bord. La suite et facilement imaginable. Mon corps se retrouva dans le vide et tomba d’un seul coup s’écrasant trois mètres plus bas.

    Ma vue se brouilla brutalement tendit que j’hésitais à me rendormir directement sur le sol. Quelqu’un se pencha au dessus de moi pour me regarder me faisant de l’ombre ce qui m’agaça légèrement. Je ne répondis pas aux questions que l’on me posait tendit que je me relevais rapidement. J’allais trouver celui qui avait tiré et le tuer. Je bougeais rapidement mon corps faisant craquer mes os et regrimper sur le toit. Plusieurs personnes me regardèrent avec une certaine surprise avant de partir. Je récupérais mes lames que j’accrochais une dans mon dos, et l’autre à la ceinture puis passer de l’autre côté. Je me laissais tomber dans le vide et atterrie devant une fenêtre brisée. Plusieurs personnes me jetèrent un regard surprît.

    Je regardais quelques minutes autour de moi avant de comprendre que tout s’était passé à l’intérieur du bar. J’ouvris la porte d’entrée et pénétrais à l’intérieur de celui-ci. Je reconnus presque immédiatement l’homme qui m’avait donné de l’argent. Oui, quelqu’un qui donne autant pour éviter un combat ne s’oublie pas si facilement. Je me dirigeais vers sa table. Avec lui était assis un homme a la chevelure de flamme. C’était rare de croiser ce genre de chevelure chez une personne. Je souris légèrement et m’arrêter devant eux. Dégainant rapidement ma dague, je la plantais brutalement dans la table de bois à quelque centimètre de la main du dénommé Satoshi. Tout le monde semblait avoir peur, et il était le seul d’après moi à faire ce genre de chose en public. Même si je en le connaissais pas bien cela me paraissait évident.

    -Encore a foutre le bordel toi.

    Je souris tirant une chaise et m’assis avec les deux personnes sans même leur demander leurs avis. Je venais de m’inviter comme si de rien était. Un silence stupéfait régnait dans la salle. Sans doute le gérant devait-il se demandait si son bar allait survivre jusqu’à la fin de la journée. Je regardais l’homme à la chevelure peu banal et lâchais sur le ton de la conversation.

    -Shippû Kurushimi et toi ?
      J'ai omis le fait que la marine ne devrais pas tarder après ces coups de feux tirés à tout va dans ce bar. Malgré le fait que ce soit pour protéger une dame, ici, ils devaient tous être amis avec celui qui l'importunait. Continuant donc de zieuter mon journal, je me plonge dans mes pensées les plus farfelues pour trouver un plan, quand...Bam bim badaboom mon cerveau fait trois tours à six cents kilopiece/heure, une lampe s'allume et op, eureka. Le port. Bon, c'est vrai que c'est dur à réaliser quand on prend en compte le fait qu'il y a sans doute une flaupé de pirate, mais, il faut savoir se la jouer fine dans la vie. Donc, si ça devient trop dangereux et qu'on est pas résolu à mourir, il faudra un bateau pour s'échapper vite fait de là. Je change de page, et là, première chose que je vois. "Venez acheter vos propres armes à l'armurerie d'Inu Town, nous ne pouvons compter que sur la marine pour nous défendre !". Alors, ça c'est aussi un problème, ça veut dire que moi qui ne veut pas tuer de civil, si c'est eux qui veulent me tuer ça ne va pas le faire, mais alors pas du tout. Plongé dans mes pensées, j'en oublie le monde extérieur d'ailleurs, ils arrive quand les ma..

      « Loin de moi l'idée de vous importuner, mais est-ce vraiment de ce faire remarquer ainsi dans ce nid de la marine ? »

      Pour qui se prend il pour venir m'importuner de cette façon, qui plus est en me donnant des conseils ? Abaissant avec classe mon journal pour lancer un regard à cette personne, j'observe sa façon de s'habiller, sa coiffure et ses armes. Vêtements de voyageurs, une espèce de cape, la chevelure rougeâtre entre la couleur du feu et celle du sang. Et un sabre. C'est peut être mon homme, mais ce n'est malheureusement qu'un gamin. Beaucoup trop jeune pour se risquer à mourir. Remontant mon papier je continue ma lecture, quand une autre personne vient me couper dans mon élan.

      « Encore a foutre le bordel toi. »

      Je ne reconnais pas sa voix, pourtant elle semble me connaître alors que je me souviens toujours des femmes que je drague, qui est elle ? Que fait elle ici ? Comment l'ai je rencontrée ? Aucune idée. Je rabaisse donc mon paplard avec agacement cette fois et jette rapidement un regard sur ses formes et sa dégaine. Non seulement elle parle très mal, comme un pirate, ou un roublard, voir même un habitué de bar, mais en plus elle s'habille comme...Un homme. Malgré ses formes généreuses et très belles, je ne peux me permettre de fricoter avec ce genre de femme, car, ce n'est pas une femme pour moi. Loin de moi l'idée de les agresser, mais je vais parler comme je le pense :

      « A moins que vous soyez de personnes dénués du sens de la loi et que vous êtes prêts à mourir pour de l'argent et un navire, vous pouvez vous retirer. Sinon, aventurez vous dans la forêt, c'est un endroit discret. »

      Finissant de m'exprimer, une main vient se poser sur mon épaule. Une grosse main. Tournant la tête je fais fasse à un étrange spécimen. Cette main est quelque peu parsemer de poils puant, tous gras. Quelque chose de pas propre sur MON costume. Agacé, je tente de me lever en vain, il a de la force le bougre. Je claque mon journal sur la table, je me retourne. Mes yeux son rivé sur ces cuisses. Il fait au moins trois mètres ce gaillard ! Je lève doucement la tête, essayant au mieux de respirer de l'air pur, puis j'arrive à la tête du bonhomme. Il semblerait que ce soit une sorte de vigie, là pour garder l'ordre. Le barman s'approche de nous, je lui souris, mais lui, il fait tout l'inverse. Il tire une de ces tronches de cake vous pouvez même pas imaginer ! Donc, le gérant du bar s'abaisse vers moi, et m'adresse ces quelques paroles, c'est vrai que c'est justifié.

      « Petit, tu vas nous repayer cette vitre. C'est 150 000 Berrys. Et tu nous filera ton nom aussi, comme ça on saura qu'il ne faut plus que tu reviennes. »

      Je ne tremble pas, mais j'ai quand même légèrement peur. Non pas à cause du barman, mais à cause de l'autre, celui qui me broie l'épaule. Une petite voix dans ma tête me disait que c'était le moment de fuir, mais l'autre me disait de me battre. Le problème de la deuxième c'est que je ne peux me permettre de me faire remarquer, sinon mon projet va être...Foutu en l'air ? Ouais, c'est l'expression. Si je me bats et qu'on me reconnait l'île va être en alerte et ce sera foutu, il faut que je réussisse à m'enfuir avant que la marine n'arrive, ce sera déjà bien. Prenant la main du...Grand humain. Pardon, GRAND humain, je la pose à côté de moi et...Dans un élan de courage, de malfaisance et de malhonnêteté je...

      « Que diriez vous de 200 000 Berrys, on oublie le nom et vous dîtes que c'est ce vieux monsieur qui a tiré ? »

      Sortant deux liasses de dix billets de dix mille, je me lève, fait un petit clin d’œil aux deux curieux personnages m'ayant abordé il y a quelques instants, et disparait du bar. Mettant mon chapeau pour cacher un maximum mon visage, je me retourne et vois la marine entrer dans le bar. Espérons que ça marche, sinon je risque d'avoir a lot de problème. Étant maintenant assez loin, je m’attèle à chercher un magasin de carte, histoire de pouvoir me préparer. Je m'attaquerais à l'armurerie quand j'aurais trouvé des bonhommes. Arrivé devant "La Kharterie du Furer", j'ouvre la porte, le dring dring habituel pour prévenir le vendeur qu'un client arrive retentit, je m'approche et demande une carte extrêmement détaillé de la ville. Kekimdi ? 30 000 pour les détaillés ? Bon diou, y'a intérêt à c'que le bénéfice soit grand dans c'projet. Sortant de la pièce je me dirige vers...Ben là où me dit la carte.


      Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Lun 21 Nov 2011 - 20:31, édité 4 fois
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      On aurait dit que la présence d'Akemi importunait grandement l'auteur des coups de feu, il abaissa à peine son journal pour le regarder avec une pointe de dédain dans le regard puis comme s'il n'était pas là il se remit à lire sa feuille de chou. Mais pour qui se prenait-il ? Le jeune homme aux yeux rougeoyant n'eut pas vraiment le temps de réagir à l'insulte silencieuse de son "interlocuteur" qu'une dague vint violemment se planter sur la table à laquelle ils étaient assis, par réflexe Akemi porta sa main à son sabre avec la main droite et dégaina légèrement avec son pouce gauche. Il semblait qu'elle le connaissait car elle lui fit une remarque sur son manque de discrétion qui devait être récurrente au dire de la jeune femme qui venait d'arriver, la surprise passée le jeune homme aux cheveux de flamme se détendit et pu regarder plus attentivement la nouvelle arrivante. Une jeune femme à la chevelure blonde qui portait une tenue assez... masculine, n'y faisant pas plus attention que cela. C'est alors qu'elle lui parla, offrant son nom et demandant le sien sans même que l'homme au journal n'eut répondu ou n'ait fait un autre mouvement qu'un nouvel abaissement de journal.

      _Akemi Kurokawa, enchanté.

      Cette présentation rapide fut accompagné d'un geste de la tête et d'un sourire, Akemi était une personne bien élevée et pensait que même s'il était pirate la courtoisie n'était pas forcément une mauvaise chose quand elle était nécessaire. Avant que la conversation ne se développe plus le tireur commença à parler derrière son journal.

      _A moins que vous soyez de personnes dénués du sens de la loi et que vous êtes prêts à mourir pour de l'argent et un navire, vous pouvez vous retirer. Sinon, aventurez vous dans la forêt, c'est un endroit discret.

      Il semblait que cela prenait une tournure qui pouvait intéresser Akemi, même s'il n'était pas vraiment expérimenté dans le domaine de la piraterie, cela saunait à son oreille comme une proposition pour un gros coup qui pouvait rapporter beaucoup mais qui était assez périlleux par la même occasion. Le jeune pirate frissonnait d’excitation juste pour ce joyeux sous entendu, un rendez-vous dans une forêt pour faire un plan à l’abri des regards. Son excitation fut troublée par l'arrivée d'une grosse main sur l'épaule du tireur, il semblait que le Barman voulait qu'il paye les dégâts qu'il venait de faire à son bar et afin de persuader l'auteur de ce grabuge il avait demandé à un homme plus proche de l'armoire à glace que de l'humain normal de l'aider. La réaction de l'homme au costume sembla calme affichant un sourire, il lui était demandé un dédommagement de 150.000 Berrys, un peu chère pour une vitre au regard d'Akemi mais l'homme donna deux grosses liasses de billet annonçant qu'il préférait que son nom ne soit pas cité et que pour cela il ajoutait 50.000 Berrys. C'est que certaines personnes avaient les moyens d'acheter le silence on dirait, ce n'était pas du tout le cas d'Akemi.

      Il fit un clin d’œil puis mettant son chapeau il sort, laissant légèrement ébahit le jeune homme aux cheveux rouges, il semblait qu'il avait sentit l'arrivée de la Marine qui ne tarda pas. L'air de rien, Akemi se leva et ne demanda pas son reste pour partir avant qu'ils ne commencent à poser des questions, même si on avait payé le Barman pour son silence cela ne le concernait pas. Dans une envolée de cape il sortit à son tour du Bar, il lui fallait rejoindre la forêt afin d'y retrouver ou d'attendre ces deux nouveaux comparses, il marcha quelques temps, se demandant bien ou pouvait se situer cette satanée forêt. Après quelques bonnes minutes à marcher à l'aveugle il se décida à demander son chemin, un vieil homme lui indiqua approximativement la sortie qui menait à l'endroit qu'il cherchait. Akemi se perdu plusieurs fois avant d'arriver à son but, la forêt ! Maintenant, il était dans la forêt mais une question subsistait: Où dans la forêt ? Il décida alors de marcher une bonne minute afin de s'enfoncer dans ses feuillages puis s'arrêta espérant qu'il tombera bien sur une des deux personnes du bar.
        Voilà déjà plusieurs jours qu'Inu Town était agité. De nombreuses cargaisons s'effectuaient dans le port, sans que personne ne sache vraiment de quoi il en était. Seuls les hauts gradés de l'île pouvaient en connaître la raison. Cette information cachait quand à elle encore une autre information, qui elle, était très importante. De grandes sommes d'argent se distribuaient toutes vers un endroit de l'île. Une grande masse d'argent s'amassait peu à peu dans ce pays connu pour être calme, et tout simplement défendu par des personnes de bonne foi. Il ne se passait jamais rien ici, et c'était donc pour ça que tout l'argent de l'île était caché, certes, mais pas si bien défendu. Quoi qu'il en soit, cela n'intéressait tout simplement pas Ryuuku, Lieutenant-Colonel. L'argent n'avait jamais été une de ses priorités. La puissance quand à elle l'intéressait. Et même si, souvent, on rapportait la puissance à la fortune, ce n'était pas le cas de tout le monde. Et ce ne le serait pas pour Gakuen, et il le savait.

        Il faisait beau aujourd'hui. Lui, réfléchissait à tout ça. Il n'avait rien d'autre à faire, il était assez gradé pour ne pas devoir s'occuper de toutes ces transactions, et assez peu gradé pour ne pas devoir remplir papiers et formulaires. Un poste idéal sur une île idéale. Il ne lui manquait plus qu'un petit verre de Serum d'Elektru, et ce serait presque le paradis pour lui... Sauf que :

        "Pwwuuuuup, pwwuuuup. Le groupe 27 et le Lieutenant-Colonel Ryuuku Gakuen sont appelés dans la cour."

        Et oui, dans cette base de la marine, dès qu'il y a un problème, c'est bien sûr ceux qui ne foutent rien qui doivent s'en occuper. Peu importe, cela dégourdira les jambes du Voyeur, comme on l'appelle ici, pour sa vue hors norme. Le plus haut gradé de la base s'adressa aux 5 marines et à Gakuen.

        -Bonjour Ryuuku, bonjour messieurs. On a reçu un appel pas loin de l'auberge du Cochon perché. Il y aurait eu une bagarre. Essayez d'y rétablir l'ordre et trouvez moi l'auteur des faits. Ce n'est pas le moment pour qu'il y ait du grabuge dans notre beau l'île, n'est-ce pas ?

        Tous hochèrent la tête, en signe d'approbation.

        Ils y allèrent d'une marche rapide, sans tout autant se presser de trop. Ils arrivèrent bientôt à l'auberge. Les 5 marines avaient pris de l'avance sur Ryuuku, qui arriva quelques secondes après. Seul lui put voir ces trois hommes qui sortirent du bar discrètement. Une pensée traversa l'esprit du marine... Non, ils n'auraient pas pu partir si simplement, le barman aurait pu le retenir. En entrant à son tour dans la bâtisse, Ryuuku vit une vitre brisée, un homme à terre, et des gens presque tous choqués. Il faut dire, qu'il ne se passait jamais rien dans ce cette île, alors dès qu'il se passe un petit truc... Quelques questions furent posées au gens, et ils dirent alors que les malandrins étaient partis en marchant, et que l'homme au chapeau était l'auteur des faits.

        Seul le Barman avait l'air d'avoir une version différente de ce qui venait de se passer. Mais la liasse qui dépassait de sa poche, en disait plus que lui-même. L'affaire fut vite close. Il y avait dans la nature un homme sûrement dangereux, et gentleman, à l'allure d'homme riche et propre sur soi. Une nouvelle enquête venait de commencer, et Ryuuku trouverait ces auteurs de faits. Comme à chaque fois, on le choisissait pour ce genre de choses. Une traque, avec une proie. Ça pourrait même devenir amusant...
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        L’homme à la chevelure de feu me répondit, poliment comme tout civil ou gentleman. Une personne polie pourtant on pouvait lire certaine chose sur son visage. Il ne ressemblait aucunement au pauvre civil que l’on croisait dans la rue. Il me faisait plus penser à quelqu’un qui avait déjà vécu plusieurs aventures dangereuses. Satoshi parla et donna rendez-vous dans la forêt. Sans doute ne m’avait-il pas reconnue, après tout j’avais changé d’apparence. Néanmoins, il eut quelque problème avec le patron du bar et du payé une somme astronomique afin de pouvoir partir sans problème. Je le regardais partir après qu’il est payé 200 000 berry. Je soupirais et après avoir fait un salut a mon voisin sorti aussi de l’établissement. La marine ne tarderait pas et je ne voulais pas être là lorsqu’elle arriverait. Cet homme venait de proposer quelque chose, et ce quelque chose, quel qu’il soit m’intéressait.

        Je sortis du bâtiment et aperçu l’homme au loin, je ne savais pas où était la forêt néanmoins, en le suivant de loin, je pus y parvenir sans aucun problème. Il fit l’achat d’une carte et après un temps indéterminé que je ne parvins pas à mesurer que nous parvînmes à la forêt. Une forêt de feuillue, agréable pour se promener et sans doute infesté de serpent. Je le perdis de vue et je soupirais avant de m’enfoncer dans la forêt. Je ne savais pas où il fallait aller maintenant, néanmoins je finirais bien par le retrouvé. Je marchais un certain temps au milieu des arbres avant de m’arrêter brusquement en entendant un bruit. Je levais lentement les yeux en regardant autour de moi. C’était le bruit caractéristique des serpents. J’aperçus une forme noire longeant lentement une branche d’un arbre. Une tête de reptile s’abaissa lentement et je le regardais un sourire diabolique sur le visage.

        Il s’agissait là d’un des serpents les plus dangereux du monde et j’allais en profiter. L’un d’eux avait d’ailleurs failli me tuer, la mort par morsure étant extrêmement rapide. Je tendis mon bras droit vers lui. La branche n’était pas haute, sa tête toucha ma main. Sa langue glissa doucement sur un de mes doigts puis il avança lentement. S’enroulant autour de mon bras. J’étais chaud, il était froid, je frémis légèrement au contact de ses écailles. Je continuais de sourire tendit qu’il passait sous mon tee-shirt s’enroulant autour de mon corps. Il était long, presque adulte mesurant près de deux mètres, il avait bientôt terminé sa croissance. Je sentais ses écailles sur presque tout mon corps, seules mes jambes étaient épargnées, mon jean étant trop serré pour ça. Je venais de desserrer le baudrier retenant mon sabre afin que le serpent puisse se faufiler sans se faire de mal. Sa tête apparut sur ma nuque et il siffla doucement sur mon oreille. Il fit un tour autour de mon coup et le bout de sa queue disparue dans mon tee-shirt. Je voulais qu’il reste. Et par conséquent, il restait. Un petit sifflement de contentement s’échappa de ma gorge et je caressais doucement le corps écailleux de l’animal. Je me remis en route.

        De loin, il était facile de penser qu’il s’agissait simplement d’un collier aux formes étranges. De temps en temps, la tête du serpent bougé, descendant parfois légèrement sur mon ventre. Tapant sur mon coup. J’adorais ces sensations. Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas ressenti tout cela et pour moi, c’était aussi agréable que la sensation procurer par la souffrance. Je marchais encore et encore dans la forêt, sans même savoir où j’allais. Mon sens de l’orientation était aussi pourri que je pouvais l’être envers un adversaire. Je continuais donc de marcher comme si de rien était et je fini par apercevoir une silhouette humaine. Et pas n’importe laquelle. Je reconnus à la chevelure qu’il s’agissait d’Akemi. Comme je le pensais, il ne s’agissait pas d’un civil normal. J’arrivais a sa droite, sans vraiment faire de bruit puis je lâchais.

        -Yop, alors toi aussi tu cherches les emmerdes à l’autorité ?
          Spoiler:

          Yeux sur la carte, je marche sans vraiment savoir où aller mais une chose est certaine, je ne peux pas m'accorder le luxe de me perdre ou de ralentir, le temps c'est de l'argent. Démarche légère, je marche à une vitesse que lors d'accélération en ligne droite on a l'impression que je me mets à courir. Pas très discret tout ça. Un coup à droite, un coup à gauche, je fais plus confiance à mon intuition qu'à la carte, qui d'ailleurs est bien trop compliquée pour être comprise par un seul homme.

          Vous me direz que se fier à son intuition dans une ville dont on ne voit pas le bout est très sommaire, pas très calculer. Mais bon, je vous avoue que mon intuition ne m'a presque jamais désobéi dans le passé. Malgré les goutes de sueur coulant sur mon front et reflétant la lumière du lourd soleil d'aujourd'hui, la fatigue ne m'empêche pas d'avancer. Y'a de ces moments où on se dit "merde alors, demander son chemin à quelqu'un est tellement plus facile", et dans ces rares instants, on regrette sa renommée.

          Un homme craint ne peut faire comme tout le monde, il est obligé de ne compter que sur lui même, et compter que sur soit même signifie que l'on est toujours obliger de menacer, piller, magouiller ou corrompre. Le moindre faux pas et c'est tout un groupe surentrainé de la marine qui se ramène et tout est foutu. C'est pour ça que là, à ce moment ou j'ai marché pendant des heures alors qu'en fait, j'aurais pu allé tout droit et je serais au même endroit en quelques secondes. La vie a de curieuse façon de traiter les gens. Pourquoi les pirates sanguinaires tuant sans remords et torturant sans peine réalisent-il plus de choses que nous, pirates à principes ? Seul le bon dieu le sait, mais moi je trouve ça dégueulasse.

          Bon, je ne dis pas que je suis tout transparent non plus, mon défaut de toujours penser à l'argent suffit en fait. La Luxure et L'avarice sont deux péchés capitaux, c'est mauvais mais j'y peux rien. Les moments où je ne pense pas à ça sont tellement rare que lorsque je les croise je les salue de la main, mais de la à aller la serrer faut pas rêver, c'est sale de pas penser à l'argent et au luxe. Arrivé devant un bâtiment triangulaire d'une ampleur plus que respectable, je le contemple pendant quelques minutes. Un toit plaqué or, l'intérieur que je peux à peine voir par la fenêtre est marbrée, on voit très bien que les caisses sont pleines ! M'approchant avec curiosité de la grosse baraque en question, je regarde dans la vitre l'intérieur. Ils ont tant d'argent pour acheter tout ç...

          « PUTAIN D'MERDE ! »


          Emmerdant. C'est le mot. Quoi que non. Même l'homme le plus zen au monde aurait pété une durite face à ça. En effet en me rapprochant de la vitre, j'aperçus le reflet verdâtre d'un arbre, puis d'un autre, puis en fait, en quelques dixièmes de secondes, je me rendis compte que c'était la forêt. J'avais marché tant de temps alors qu'en fait, il n'y avait qu'à allé tout droit pendant toute la route.

          Décidément, il y a intérêt que cette putain de trésorerie soit à la hauteur de sa réputation. Je me retourne donc et me dirige vers cette étendue forestière qui se dresse telle un roi devant moi. M'engouffrant dans l'immensité de ce royaume de verdure, j'observe avec attention chaque arbre. Touche chaque fleur. Et admire cette beauté. Comme accompagné d'un doux son de violon, j'ai l'impression que plus rien n'a d'importance, même l'argent. D'ailleurs, je fais un signe de la main au ciel. Quand le bruit d'une brindille se brisant me sort de mon agréable et paisible paradis. Un chasseur pourrait me prendre pour un animal et me tuerait sans doute si je reste là. Vite. Je monte sur un arbre. Toujours vite, je m'assois sur la plus élevée des branches. Merdouille, il est là. Merdouille, ce n'est pas un chasseur. Merdouille, ils sont carrément deux. Merdouille, c'est ceux du bar. Merdouille, j'me suis planté sur toute la ligne !

          « Yop, alors toi aussi tu cherches les emmerdes à l’autorité ? »

          Croit elle que le but premier de cette escapade est de mettre le boxon dans les rangs de la marine ? Elle a tout faux la pauv' Lucette. Toujours perché sur mon incroyable et majestueux petit arbre que j'ai du grimper en deux deux par peur d'une fille et d'un gamin en plus ; malgré s'que j'ai beau dire, elles sont maléfiques ces femmes. Mais je dois faire avec. N'ayant donc pas trop le temps de bavasser et de réfléchir à "Fort ou pas" "Intelligent ou pas", je descends de ma branche en m’exclamant comme un taré.

          « Bien le bonjour. Bon, essayons de dégager la zone pour avoir de la place. »




          Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Dim 11 Déc 2011 - 16:28, édité 4 fois
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          Akemi se demandait si c'était vraiment une bonne décision d'attendre ainsi, même s'il ne bougeait pas et qu'il était non-loin de l'entrée de la forêt peut être que les deux autres avaient pris une autre issue ou n'étaient tout bêtement pas venu... Le jeune homme aux yeux rougeoyants déambula quelques instants par impatience, restant au même endroit mais faisant de petits allez-retours puis il décida de calmer son anxiété il s'adossa alors à un arbre, y posant son pied droit et croisant ses bras. Il avait peut être mal compris le message qu'avait envoyé l'homme au journal dans le bar, que de suppositions en seulement quelques minutes il est vrai qu'Akemi n'était pas vraiment du genre patient dans ces moments. Le vent soufflait légèrement entre les arbres soulevant les cheveux mis longs du jeune garçon, le rafraichissant légèrement de la chaleur que lui faisait ressentir le soleil qui était très haut dans le ciel.

          _Yop, alors toi aussi tu cherches les emmerdes à l’autorité ?

          Cette phrase le fit sortir de sa réflexion reconnaissant par la même occasion Shippû, la jeune femme du bar qui devait de par sa présence et sa remarque être une pirate. Ca présence balaya ses doutes sur la possible confusion qu'il aurait put faire néanmoins il manquait toujours l'homme au costume dont il ne connaissait toujours pas le nom soit dit en passant. Quand elle s'approcha de lui Akemi remarqua que son interlocutrice avec comme quelque chose de changé, il resta quelques instants à se demander ce que s'était puis ça lui sauta aux yeux: elle avait un étrange collier d'une couleur luisante. Puis, sortant de son observation il répondu à la jeune femme d'un hochement affirmatif de la tête et d'un sourire. Il allait falloir attendre que l'homme au journal arrive à son tour pour que la petite réunion de piraterie commence, surtout que c'était lui qui était à l'origine de ce rendez-vous.

          _Hoy ! Vous êtes donc venu hein. Bon, essayons de dégager la zone pour avoir de la place.

          Encore une fois surpris par cette arrivée fracassante Akemi porta la main à son sabre, mais ce n'était que le pirate du bar qui descendait d'un arbre, le jeune homme se demanda ce qu'il faisait dans un arbre mais ravala sa question se disant qu'il devait d'abord s'occuper de ce déblayage avant de commencer toute conversation. Sans dire un mot Akemi sortit son sabre de son fourreau, l'attrapant à deux mains puis commença à trancher des buissons assez épais et quelques arbres. Il réalisa cela en quelques minutes dans des mouvements martiaux et précis, cela permettait par la même occasion de montrer ce dont il était capable avec une arme à la main. Le "ménage" fait, il coupa trois arbre assez proche faisant trois souche d'environ cinquante centimètres de haut, puis il s'assit sur un d'eux.

          _Voilà, nous serons surement mieux assis. Comme je l'ai déjà dit à Shippù ici présente qui semble te connaitre, je me nomme Akemi Kurokawa, et toi ?

          Cette question s'adressait bien sur à l'homme au chapeau qui ne s'était pas encore présentait surement par précaution il est vrai qu'Akemi n'était pas connu de la Marine, surement qu'une personne l'étant ne donnait pas son nom à tous va après tout. Puis, venaient un certain nombre de questions qui étaient toutes aussi légitimes les unes que les autres mais il pensait qu'elles trouveraient toutes une réponse dans les explications qu'allait leur donner le commanditaire de cette réunion.

          _Alors, pourquoi nous as-tu fait venir ici ?

          C'était bref et concis rien de mieux pour entrer vite en matière, Akemi paraissait assez hautin mais c'était plus de l'excitation qu'autre chose. Il ne se rendait pas compte de son ton mais après tout ils n'étaient pas là pour boire le thé en se brossant dans le bon sens du poil.
            [HRP: désolé c'est petit, mais jamais vraiment d'inspiration pour les rp discussion comme sa moi.]


            Peu après que j’ai retrouvé l’homme a la chevelure de feu, Satoshi débarqua. Il stressa suffisamment Akemi pour qu’il saisisse la garde de son arme, néanmoins, aucune bagarre ne s’enclencha. Oui, nous étions venues afin de foutre le bordel. Du moins c’était mon cas. Accessoirement cela ne me dérangeait pas de récupérer de l’argent ou divers autres objets possédant de la valeur. Il voulait dégager la zone et ce fût Akemi qui s’en chargea, à coup de sabre afin d’avoir une place pour s’assoir. Le bruit résonna dans la forêt, les arbres s’écroulant bruyamment sur le sol. Il semblait assez fort, mais en tout cas il n’était pas discret. Je m’assis tranquillement sur une souche. Je ne parlais pas, je n’en avais pas envie. Ce fut encore l’homme à la chevelure flamboyante qui entama la discussion. Oui, Satoshi me connaissait, je pense même que le dernier souvenir qu’il a de moi était assez marquant. Je confirmais donc ce qu’il dit d’une phrase rapide.

            -Ouai on c’est bien amusé sur le Baratie.

            Je fermais ma bouche et ne parlait plus. Cela n’avait aucun intérêt. Après tout, ce qu’il avait ajouté résumé aussi m’a pensée. Je ne savais pas ce qu’il avait prévu, mais mon intuition me disait que tout cela allait être amusant. Et c’est tout ce qui comptait. S’amuser c’était la vie, la mort, mais aussi toutes les actions que l’on fait. Le serpent releva doucement la tête regardant les deux autres. J’étais calme et lui aussi, mes sentiments se propager au serpent qui par conséquent ne s’affoler pas. Si quelqu’un allait m’agresser, il réagirait presque immédiatement et attaquer mon agresseur. J’avais déjà vu sa, un spectacle magnifique qui se termine par la mort de l’attaquant. Une mort assez lente, bien que souvent trop rapide a mon goût.
              Hop hop hop, en deux secondes deux tout était nettoyé. Il a pas chaumé le gamin. Nous asseyant, le rouquin me demande pourquoi je les ai amené ici. Sortant mon journal et ma carte de mes poches, d'ailleurs vous vous demanderez surement comment elles ont logé là dedans mais c'est un mystère que jamais aucun scientifique aussi renommé soit il n'a jamais résolu. "La légende de la poche de veste de Satoshi Noriyaki". M’apprêtant à faire part au jeune homme de mon plan, la blonde m'interrompt. Je vous cacherais pas que là je suis énervé, mais c'est une femme et je peux pas lui gueuler dessus, ça ferait pas très galant élégant gentleman dandy ou tout ça.

              « Ouais on s’est bien amusé sur le Baratie. »
              « ...Baratie...? Shippû Kurushimi ?! Femme ? Fôme ? Homme ? Kekisèpassè ?!
              Tu m'expliqueras plus tard, pour l'heure je dois vous expliquer notre plan. Tout ça est très simple. Voyez vous, dans ce journal il est clairement expliqué que la trésorerie de cette île nommée Inu Town est très bien rempli, bon, ça veut aussi dire que c'est bien protégé mais c'est la marine alors bon. Je vous explique donc, pour ne pas qu'on meurt là bas, enfin j'espère qu'on ne mourra pas. Nous devons passer au port. Evidemment il y a les petites frappes de pirates, mais des morts il y en a tous les jours. Une centaine de plus une centaine de moins... Le but est simple, il faut que l'un de nous aille chopper un navire. Pendant ce temps, ça fera une diversion, moi je serais allé chercher des explosifs pour détruire le reste des bateaux, pour pas qu'on nous suive si on fuit. Il y en a beaucoup mais nous ne pouvons prendre le risque de nous faire prendre. On jettera l'encre à une centaine de mètres de la côte ouest, là où c'est la forêt, et on retournera sur la plage en chaloupe. Après ça, l'île va être en alerte. Il faut que l'un de nous, surement toi gamin, personne ne doit te connaître, enfin je l'espère. S'infiltrera dans les civils pendant qu'il y aura la panique et se réfugiera avec eux. La mairie est tellement bien protégée qu'ils iront tous là bas, mais ne se douteront pas qu'on frappera de l'intérieur. De là dedans, au moment opportun tu nous ouvriras la porte. On se fera passer pour des rescapés. On entre et on les prend tous en otage. C'est là que va commencer le gros de l'histoire. Le coffre se trouve sous la mairie. Si tu es vraiment Shippû tu devrais pouvoir tirer quelque chose du maire ou autre en le torturant. De là on aura la position du coffre et on volera tout. Evidemment ça ne s'arrêtera pas là, la fuite va être difficile, donc on va devoir se battre contre tous ces marins. Pour ça on prendre des boucliers humains. On aura surement à se battre quand même mais ce n'est pas très grave. Oh et dernière chose, ne tuez pas les femmes ou les enfants, et si quelqu'un essaye de me doubler, je le tue. Objection ? On commencera demain, pour l'instant faut qu'on se trouve à bouffer. Rendez vous ici à six heures. »


              Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Lun 21 Nov 2011 - 20:32, édité 3 fois
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              Les deux comparses d'Akemi ne tardèrent pas à venir s’assoir avec lui sans faire aucune remarque sur sa manière de "déblayer" l'espace afin de faire de la place. Néanmoins, il semblait que cela avait fait son petit effet et qu'ils seraient moins enclin à le prendre à la légère, oui il était jeune mais il n'était pas pour autant inexpérimenté et faible, au contraire on pourrait dire. Quand il énonça le fait que Shippû connaissait l'homme au chapeau celle-ci confirma en citant une anecdote qu'il devait être le seul à comprendre, cela ne manqua pas car il eut l'air de se rappeler tout en disant des choses complexes et sans queue ni tête pour le pirate aux cheveux flamboyants. La jeune femme resta silencieuse après son intervention elle ne semblait rien avoir à dire mais elle écouta tout comme lui ce que disait l'homme au costume qui avait sorti une carte et son journal d'on ne sait où. Sans à aucun moment répondre à la première question qu'il éluda totalement le commanditaire de cette petite réunion énonça son objectif et son plan: un vole de bateau, la destruction des autres navires et le meurtre d'un grand nombre des membres de la base naval puis une prise d'otage par un subterfuge et enfin le vole de l'argent stocké ici puis pour achever le tout une fuite en bonne et due forme avec quelques bouclier humain pour rejoindre le bateau voler et partir de cette ile.

              Akemi se tut pendant toute l'explication du déroulement de cette opération sentant monter en lui l’excitation tendit que des questions arrivées au fur et à mesure qu'il parlait. Les rangeant dans l'ordre et formant ses idées il attendit qu'il achève sa tirade avant de pouvoir faire ses ajouts et précisions afin qu'ils soient tous sur la même longueur d'onde et qu'ils sachent exactement leur rôle. Il déposa alors son sabre au sol à sa droite afin d'être plus à l'aise, il s'avança légèrement sur sa souche et prit la parole à son tour.

              _Donc, je récapitule si j'ai tout bien compris: il nous faut voler un bateau au chantier naval puis se débarrasser des autres bateaux... Pourquoi ne pas voler les explosifs pendant la nuit, les placer dans le chantier naval et sur les bateaux sauf un, puis le lendemain venir voler le bateau dans la mâtiner liquider les charpentiers qui sont sur le bateau puis faire tout péter dans le chantier... Puis, on va cacher le bateau là où tu as dis, je me fond dans les civils et on exécute le plan comme tu l'avais pensé.

              Il trouvait le plan de l'homme au chapeau très bien ficelé mais il pensait que ce serait plus prudent de faire comme cela, même s'il n'avait pas beaucoup d’expérience dans les opérations d'une aussi grande envergure... Puis, une question bien plus que légitime vint s'imposer à son esprit.

              _Et combien cela nous rapportera en fait ?

              Et oui ! C'était bien d'échafauder un plan mais il était toujours plus plaisant de savoir l'objectif plus ou moins exacte au niveau de l'argent qu'il pouvait gagner. Puis il le rassura en lui disant qu'il n'avait l'intension de doubler personne, Akemi avait un certain code d'honneur, même si cela pouvait être étrange pour certains pirates, la parole donnée était importante donc il n'avait pas à s'en faire pour cela.
                Je failli éclater de rire en constatant sa surprise. Après tout il s’agissait la de quelque chose de normal mais la tête qu’il avait fait en comprenant qui j’étais était tout simplement magistral. Son plan semblait risquer, il y aurait sans aucun doute beaucoup de mort. Du sang et de la souffrance. Oui, il avait parfaitement raison pour les charpentiers. Ces gens était inutile et allait sans aucun doute nous mettre des bâtons dans les roue. Il faudrait les éliminer au passage. Mes yeux pétillèrent lorsque j’entendis le mot torturer. Oui, cela me plaisait. Des morts, du sang, de la torture, et de l’argent en même temps. Toutefois je n’étais pas vraiment d’accord avec la règle de ne pas tuer d’enfant ou de femme. Néanmoins, je n’émis aucune objection décidant de le faire lorsqu’il ne me regarderait pas. Un accident et vite arrivé. Akemi lui récapitula tranquillement le plan en quelque phrase mettant tout bien au clair. Puis il posa une question pour le moins importante. Enfin pour moi cela ne m’intéressais pas vraiment, l’argent n’est qu’un bonus supplémentaire mais même si il n’y avait rien à gagner. J’aurais accepté de me lancer dans cette attaque. Je répondis à la place de Satoshi.

                -C’est un trésor d'une belle île, sans doute plusieurs million. Et oui, je suis bien Shippû, celui que ta rencontrer. Quelque problème avec un pirate. Donc, j’m’occupe du maire, il crachera même son enfance si il faut et il parlera. Ho oui il parlera.

                Un sourire sur mon visage, un sourire qui ne présageais rien de bon. Déjà devant mes yeux je voyais le sang couler, giclais sur le sol et sur ma peau. L’humidifiant de sa douce texture. Me parfumant de son odeur magnifique. Et lorsque j’en aurais fini avec lui, je le mangerais. Un doux repas en perspective en espérant qu’il ne soit pas trop vieux. Oui, les vieux sont moins bon à manger, plus filandreux, moins gouteux. Les meilleurs reste les obèses, plus de graisse a cuir, sa reste un repas magnifique. Je me relevais lentement et fis craquer mon cou. J’avais envie de passer a l’action.

                -Quand vous voulez, je suis toujours prêt.
                  Mes deux comparses semblaient être enjoué par le plan que j'avais mis en place pendant que je me perdais dans l'immensité de cette ville. Nous allions surement faire fortune, mais se presser serait une erreur, je préfère finir riche et libre que pauvre et derrière des barreaux de prison qui ne seront même pas en or, dormir sur un lit qui ne sera pas moelleux, et ne plus manger de caviar jusqu'à la fin de ma vie. D'ailleurs la peur envahissait mon cœur alors que je regardais de plus près celle qui se disait être Shippû Kurushimi. D'après mes souvenirs elle a génocide le Baratie, vraiment cruel. Cette personne risquerait en effet de gâcher le plan que j'avais soigneusement préparé, et ce serait regrettable car si cela arrivait je ne pourrais même pas lever la main sur elle car cette damoiselle fait partie, apparemment, du sexe féminin. D'un autre côté si je la menaçais elle arrêterait sans doute de sourire de cette façon, mais ça encore, c'était contre mes principes. Il est parfois très dur d'être têtu et d'avoir des idéaux en même temps. Revenant lentement du monde de mes pensées, le petit m'adressa quelques mots pour le moins intéressant.

                  « Donc, je récapitule si j'ai tout bien compris: il nous faut voler un bateau au chantier naval puis se débarrasser des autres bateaux... Pourquoi ne pas voler les explosifs pendant la nuit, les placer dans le chantier naval et sur les bateaux sauf un, puis le lendemain venir voler le bateau dans la mâtiner liquider les charpentiers qui sont sur le bateau puis faire tout péter dans le chantier... Puis, on va cacher le bateau là où tu as dis, je me fond dans les civils et on exécute le plan comme tu l'avais pensé. »


                  J'attendais un moment pour réfléchir, chaque proposition est bonne à prendre, mais il faut les étudier avec soin pour dissocier les failles qu'il y a dans chaque système. Affichant un air de réfléxion, je me levais et tournais en rond, pendant ce temps, le petit dialoguait avec celle qui ne semblait pas être très sociale. D'après moi elle n'attend que ce moment, elle se fiche du plan, et elle a tord, mais je ne peux rien faire...

                  « Et combien cela nous rapportera en fait ? »
                  « C’est un trésor d'une belle île, sans doute plusieurs million. Et oui, je suis bien Shippû, celui que ta rencontrer. Quelque problème avec un pirate. Donc, j’m’occupe du maire, il crachera même son enfance si il faut et il parlera. Ho oui il parlera. »

                  En effet il n'avait pas tord, tout cela n'est pas fait au hasard, une belle île vivante avec une trésorerie pleine, tout cela fait que ça attirera bien des braqueurs, il se pourrait même que l'on croise des perturbateurs dans notre plan. Continuant de tourner en rond, je réfléchissais maintenant à deux choses à la fois, finalement cette Kurushimi pourrait m'être utile, ses capacités à inspirer la terreur autour d'elle seront en effet bénéfique pour savoir la position de l'argent et le nombre exact de marine présent ici. Le soleil se couchant, je profitais des derniers rayons de lumière qu'il pouvait m'offrir, sa couleur orangée était d'une magnificence rare dans cet endroit du globe. Plongeant ma main dans la poche intérieur de ma veste, je sortis ce magnifique paquet de cigarette qui m'accompagnait partout où j'allais puis en apporta une jusqu'à mes lèvres. Sortant maintenant le briquet, je l'allumai et inspira ce doux arôme, pour enfin trouver.

                  « Je suis heureux de voir que vous voulez perfectionner ce qui était déjà bien. Tu n'as pas tord sur le fond, mais notre problème c'est la marine, il faut les éloigner facilement, étant donné que Shippû doit être connu, il pourrait les attirer dans un des navires piégé, et nous ferons tout exploser au moment où il sortira, non ? Et puis, voler les explosif pendant la nuit ne va pas être chose aisée, si on part du principe que l'armurerie n'est ouverte que le jour. Il faudrait prendre celui qui s'occupe de cet endroit en otage et le cacher quelque part. »


                  Ajustant mon chapeau, je fixai maintenant celui que je n'avais jamais vu combattre. Il pourrait en effet tout mettre par terre si il n'était pas assez fort. Inspirant de la fumée, je m'approchais de lui doucement, posa ma main sur son épaule et lui adressa ces quelques paroles :

                  « Petit, je n'ai aucune idée de tes capacités, pour cette raison je voudrais te tester. »

                  Serrant l'épaule bien plus fort, je le soulevai et lui offrit un coup de semelle dont il se souviendrait, le projetant assez loin dans les bois. Resserrant ma cravate, je commençais à attendre qu'il revienne pour riposter.


                  Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Lun 21 Nov 2011 - 20:32, édité 3 fois
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                    Rêvait-elle ou on la prenait pour quelqu'un d'autre ? Comment ça Gena ?

                  -Oh, les gars ! Je ne suis pas Gena ! Je suis Rachel ! Lieutenant Blacrow. Mais bon Dieu vous m'écoutez ?
                  -On nous a dit une femme de petite taille avec une faucille.
                  -Parce que vous appelez ça une faucille bande d'incultes, nom d'une corne de cocu bossu !

                    Mais il y a des jours où il vaut mieux rester sur son navire à donner des ordres à des marins de permission pour la journée, et donc, pas là pour les recevoir, lesdits ordres. Surtout qu'à quai, ses ordres pour virer lof pour lof auraient été un peu vain. Même l'expression vent debout perdait son sens lorsque le navire était amarré à la jetée. Enfin, vous aurez compris que tout serait préférable au fait d'être traîné par deux marins aux allures frêles de ceux qui ne font que ce qu'on leur dit de faire. Elle avait un flair pour les repérer, ceux-là. Et puis il maintenaient dur comme fer qu'ils avaient raison. Ben voyons, elle ne connaissait pas son nom, c'est ça ?

                    Elle se fit ainsi traîner sur quelques pâtés de maison, assez pour voir passer trois chats coursés par deux chiens, une vieille qui battait son mari à coup de dentier sale et des caisses être chargées vers une direction inconnue ainsi que de l'argent changer de main. Les trafics de marchands, voilà tout.

                    Mais au bout de vingt minutes, y'a des envies de meurtre qui se perdent. A bout de nerfs, elle se redresse, les yeux verts de rage. Bon, plus de l'irritation, mais verts d'irritation, je suis désolé, mais ça sonne moins bien. Mais si vous voulez, elle se redresse et les toise avec un regard vert d'irritation qui les clou sur place. Ah elle était petite. Et c'est qui qui se retrouve petit, tassé comme un pauvre figurant, Hein ?

                  -Bon, c'est où que je dois aller ?

                    Ils pointent timidement un doigt vers un type qui semble aussi ennuyé qu'amusé. Un type avec des cheveux en bataille et un regard larmoyant. Seul son regard est perçant et il s'en dégage une aura assez forte. Ok, ça changerait de la piétaille qu'elle piétina de toute sa suffisance. Elle s'approcha de ce type en habit d'officier et fait tout pour paraître respectueuse, ce qu'elle était en y réfléchissant, mais les deux types l'avaient énervé, alors il fallait qu'elle fasse de petits efforts. Elle se met au garde à vous comme le veut la coutume. Elle voit bien qu'il est plus gradé qu'elle.

                  -Excusez-moi, Gena, je ne...

                    Mais il la coupe en lui résumant vite fait la situation. Il y avait eu une bagarre en ville. Une bagarre entre gentlemans, mais une bagarre tout de même. Et les instances un peu plus hautes redoutaient qu'il ne se prépare quelque chose. Et vu les affaires qui se déroulaient en ville, il valait mieux éviter, prudent en toute circonstance semblait l'ordre du jour.

                  -Quelles affaires ? Et puis non, je ne suis pas...

                    Mais il n'en a que faire. Bon, ok, se cantonner à ce que lui disaient ses supérieurs, quelles que soient leurs affectations. Elle garda donc le silence comme il la coupait une nouvelle fois. Ça sentait le Colonel qui avait la flemme de faire les choses et qui les déléguaient à d'autres pour pouvoir se reposer en paix. Notre jeune femme à la peau de porcelaine eut une pensée émue pour Alheïri Fenyang qui caractérisait parfaitement cette classe d'officier. Mais celui qu'elle avait en face d'elle avait mine de rien réussi à attiser sa curiosité. Filature ? Voilà quelque chose qu'elle n'avait jamais fait encore... Excitant ? Ça dépendait, mais il s'agissait de gentlemans, alors ça ne pourrait pas être terrible. Il finit de lui expliquer en gros qu'il faudrait suivre les traces des types qui partaient vers l'Ouest depuis le bar éventré devant lequel ils se trouvaient et qu'elle venait à peine de remarquer.

                    Elle, reste silencieuse, même lorsqu'il se tait pour attendre sa réaction. Il le fixe d'un regard hésitant puis elle hoche la tête avant de se mettre au garde à vous. Mission, retrouver leur trace.

                    *****

                    Rachel s'adossa à un arbre qu'elle remercia d'être là pour la soutenir. Car si le Lieutenant-Colonel Gakuen trouvait qu'il faisait beau, la peau blanche du Lieutenant Blacrow protestait en disant qu'il faisait chaud. Surtout pour une peau pâle comme la sienne. Si avec ça elle n'avait pas attrapé des coups de soleil. Sa nuque la brûlait. Elle avait tout de même passé le temps entre sa rencontre avec le marine et celle avec l'arbre à pister des pirates que seules quelques rares personnes avaient vu partir dont ceux du bar qui avaient été la première pierre à son édifice. Un édifice qu'elle construisait sans plan. Un plan, elle en avait vu un dans la
                    "Kharterie du Furer" ou un truc du genre dont le vendeur avait vu passer un dandy aux allures de Gentleman. Et voilà donc la deuxième pierre. Elle avait progressé à pas réduits, comme ça, durant une bonne partie de l'après-midi jusqu'à rencontrer une dame qui râlait contre un type propre sur lui avec un beau chapeau mais qui avait dit des grossièretés devant son fils qui s'amusait depuis à répéter "Putain d'merde" à toutes les sauces. C'est vous dire si elle-même n'avait pas copieusement insulté l'homme qui s'engouffrât dans la forêt après cet horrible méfait. Même les femmes sont insupportables ces temps-ci.

                    Cela dit, elle était bien contente de trouver un peu d'ombre, procurée uniquement par la nature. Et leur fraîcheur également. Seul un arbre et une forêt pouvaient dispenser une telle impression de... nature. Du frais, du vert, du vrais... Avec des araignées géantes et quelques fantômes, elle aurait été parfaite. Poussant un dernier soupir de résignation, elle réajuste sa faux sur son épaule et s'engouffre elle aussi dans la forêt, comme l'avait fait plus tôt l'homme au costume trois pièces, toujours selon la dame insupportable. Les femmes... fallait les enfermer dès la naissance. Enfin, ça dépendait desquelles. Enfermée, oui, mais du bon côté des barreaux uniquement. Faut pas déconner non plus. Quitte à voir des barreaux toute sa vie, autant être surveillant pénitencier... Mais le must serait directrice d'Impel Down. Un jour viendrait. La
                    méthode Coué, vous connaissez ?

                    En attendant, à part des arbres, des arbres, une fleur ou deux, un oiseau et un chat sauvage, un bouquet de fleur, un tronc abattu, un couple d'oiseaux et un bûcheron, une mouette rieuse et une taupe géante, encore un arbre et une nouvelle fleur, un arbre creux cette fois avec des petits écureuil, un renard qui gobe simplement les rongeurs arboricoles, un crabe qui joue à pince-moi avec encore un autre arbre, elle croise pas grand chose d'intéressant. Elle n'entend pas grand chose non plus à part un oiseau rieur, un écureuil qui couine entre les dents d'un renard, un papillon prisonnier d'une araignée et un bûcheron. Tiens, d'ailleurs, le bûcheron, elle l'avait déjà croisé, non ? Et il était loin maintenant. Alors c'était quoi ce bruit d'arbres qu'on abat ?

                    Avec espoir, elle se précipita à pas de loup vers la source du bruit et se tapit dans un tas de feuilles mortes. Cachette idéale pour observer les trois personnes qui discutaient sur des souches nouvellement coupées. Et les arbres écroulés tout autour prouvait bien qu'ils étaient à l'origine du bruit qu'elle avait entendue. Deux hommes une femme. L'un deux est en costume et se devait d'être le fameux vulgaire après lequel avait crié la dame en ville. Les deux autres, il s'agissait simplement d'un jeune homme aux cheveux rouge, presque flamboyant et d'une femme tout ce qu'il y a de plus banale et qui lui tournait le dos. Bien.
                    Rachel is in da place. Plus qu'à attendre, observer, apprendre et surgir à l’improviste. Finalement, l'excitation de la mission rondement menée qui s'annonçait reprit le dessus et la fit frissonner. Ça promettait.

                    Détail important pour la prochaine fois, ne pas oublier de cacher la faux.


                  Spoiler:
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                  Je l’écoutais tranquillement, c’est fou ce que je n’aimais pas les discutions, mais là, cette fois, je devais avouer que c’était important. Après tout il s’agissait de s’organiser afin de gagner de l’argent. Faire un plan que j’étais sur que l’on ne respecterait pas à cause d’un imprévue. J’écoutais donc la suite du plan, oui, attirer la marine dans un endroit bourré d’explosif afin de tous les tuer. Une chose si amusante et qui me tentais bien. La seule question était de savoir comment je m’en sortirais. Je haussais les épaules en me disant que cela n’avais pas d’importance, oui, après tout, je trouverais bien un moyen sur place. A quoi bon faire un plan supplémentaire que je ne pourrais pas tenir ? La marine est si imprévisible dans ce genre de moment que cela ne sert absolument a rien. Alors que je réfléchissais, ce qui était très rare et qui accaparer tout mon cerveau, je finis par remarquer que Satoshi c’était approché de Akemi. Il parla à nouveau et le projeta en arrière, oui, il voulait le tester, qu’elle bonne idée. Malheureusement, moi j’allais m’ennuyer.

                  Afin de ne pas les déranger, je commençais a reculer, lentement, regardant attentivement la scène. Oui, j’allais pouvoir constater le style de combat de Satoshi et c’était tout ce qui m’importait. Cet homme qui m’avais menacé dans un restaurant sans même que je n’ai le temps de réagir. Je continuais de reculer et regardais derrière moi afin de voir jusqu’où je pouvais aller. C’est à ce moment la que je remarquais quelque chose d’étrange. Une lame sans propriétaire était visible. D’un bond je m’approchais débusquant une jeune femme qui nous observais. Un rictus traversa mon visage tendit que je la regardais.

                  -Tu fous quoi la ?
                      « Iiiiiirk » fut la première réaction de Rachel, accompagné d'un magnifique bond de cabri alors qu'elle surgissait du tas de feuille qu'elle avait cru à tort constituer une magnifique et infaillible cachette et d'où la femme du groupe venait de la débusquer. C'était malin. Elle s'était retrouvée à ses côtés d'un seul saut que le Lieutenant Blacrow n'avait pas su anticiper. Deuxième réaction, prendre une expression choquée en serrant contre elle la faux gigantesque, fixant la femme qui lui fait face avec méfiance.

                    -Comment m'as-tu trouvée?

                      Sa voix était plus fluette que d'ordinaire et bien moins impressionnante. Mais elle reprit très vite contenance. Elle posa sa faux sur le sol et prit un regard dur. Qu'importe si elle était repérée, il suffisait maintenant qu'elle les empêche de revenir en ville. La marine ne voulait pas de fauteurs de troubles en ce jour, bien qu'elle-même ne sache pas pourquoi. C'était tout. Et d'abord, elle n'avait pas besoin de plus.

                    -Ce que je fais ne regarde que moi. Mais par contre, moi, je vais vous demander ce que vous faîtes ou comptez faire!

                      Elle avait prit un ton dur et cassant et avait durci les traits de son visage. Si elle avait été un homme, elle aurait bombé le torse pour exhiber son uniforme de la marine, mais en tant que frêle femme, du moins en apparence, elle se contenta de lever le menton, toisant presque cette femme aux airs louche et plus grande qu'elle, une petite pointe subtile de mépris dans sa voix. D'un rapide coup d'œil, elle avisa le gentleman au loin avec le type aux cheveux carmin. Très vite, cependant, elle revint sur celle qui l'avait trouvée. Bon sang, mais qu'est-ce qui avait pu la trahir?

                    -Donc... Puisque je suis garante de l'ordre et de la justice: Que comptez-vous faire?


                    [HRP: O.0 Pour un Rp court, c'est un Rp court...]


                    Dernière édition par Blacrow L. Rachel le Lun 14 Nov 2011 - 1:11, édité 1 fois
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                    Finalement, après quelques recherches dans la forêt, j'avais trouvé le jeune homme à tête de flammes inanimé. Je pensais pourtant qu'en voulant se joindre à nous il pourrait survivre à un coup de pied sans aucune pulsion meurtrière ni de facteur me faisant frapper beaucoup plus fort que d'habitude... Me retournant pour rejoindre Shippû, je soupirai et vis mon plan se refermer, je ne pouvais plus faire ce que j'avais prévu et l'argent que j'avais imaginé partait en fumée dans l'étendu de mon subconscient, tout ça ne sera plus qu'un rêve, et ce n'était pas demain que j'allais recommencer, la déception tue la motivation... Ruminant mon malheur tout en donnant des coups de pieds dans les feuilles à l'image d'un gamin venant de se faire confisquer un jouet, j’aperçus deux femmes. Au début, j'affichai un sourire, pensant que c'était une amie de l'autre, mais lorsque je vis ces quelques médailles, je me suis tout de suite renfermé...

                    C'était le moment pour moi de filer et de laisser Shippû se débrouiller toute seule, au moins je n'aurais pas de problèmes avec la marine, et personne ne me suivra. Mais...Malheureusement, cette fille aux cheveux d'un noir sombre et équipée d'une faux plus grande qu'elle m'empêchai de partir. Je m'étais toujours demandé pourquoi les plus belles créatures humaines de ce monde finissent toujours dans le camp des oppresseur, c'était surement le moment de jouer une belle carte, et si elle marchait je pourrais éventuellement me voir arriver dans un lit bien douillet, accompagné de cette jeune et magnifique femme qui... Me regarde méchamment.

                    Deuxième déception de la journée, c'en est trop. Il faut quand même que je tente quelque chose. Faisant signe d'avoir mal, je m'approche des deux femmes en courant, tout en ayant les larmes aux yeux.

                    « Madame la marine...Keuf...S'il vous plait...Je suis un riche homme honnête en voyage sur cette île et ces deux personnes m'ont capturé...J'ai réussi à faire fuir le premier en lui offrant une somme d'argent qu'il ne pouvait refuser...Mais si vous ne m'aidez pas cette psychopathe de femme va me tuer...Aidez moi je vous en prie... »


                    Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Lun 21 Nov 2011 - 20:32, édité 1 fois
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                      Dès que le lieutenant à la faux avait quitté des yeux l'homme propre sur lui, ce dernier vint de leur côté. Que devait-elle faire ? Que pouvait-elle faire ? Elle en savait pas quoi faire. Sa plus grande envie était de mettre ces trois personnes louches derrière les barreaux et on n'en parlerait plus. Le regard dur qu'elle avait réservé à la femme louche fondit dans une grimace d'anxiété en voyant l'homme se rapprocher dangereusement. Rachel bégaya quelques mots inaudibles et brandit sa faux devant elle. C'était une menace, une invitation à ne plus bouger, mais ça lui permit surtout de se réfugier derrière sa lame protectrice. Si ça avait été des pirates, ou qu'elle eût du moins une preuve qu'ils s'agisse bien de forbans voire de bandits notoires ou hors-la-loi, elle aurait attaquée sans se poser de question, mais elle était confrontée à des civils qui n'étaient que suspectés de s'être battus dans une auberge. En y repensant, là n'était pas ses affectations ordinaires. Pourquoi avoir accepté ? Ah oui, le goût de la traque. Eh bien elle l'avait perdu en même temps que le soleil avait fait fondre son énergie. Un fait étrange attira son regard. Elle gardait la femme à l’œil, mais se tourna vers l'homme en costume. Il boitait ? Était-ce là une preuve de son implication dans la rixe de comptoir ? Cela faisait-il de lui un criminel ?

                    -Euh... Monsieur... ?

                    « Madame la marine...Keuf...S'il vous plait...Je suis un riche homme honnête en voyage sur cette île et ces deux personnes m'ont capturé...J'ai réussi à faire fuir le premier en lui offrant une somme d'argent qu'il ne pouvait refuser...Mais si vous ne m'aidez pas cette psychopathe de femme va me tuer...Aidez-moi je vous en prie... »

                      Rachel bondit, mettant en joue la femme aux cheveux courts. Un sursaut de peur ? Non, tout de même pas. De surprise, de crainte, peut-être. Mais elle n'allait pas avoir peur d'une jeune femme uniquement douée pour le cache-cache, si ? Elle n'avait peut-être pas la tête d'une personne à qui on confierait son sac-à-main, mais elle n'avait pas un regard sadique ou cette tête des fous furieux. À moins que notre faucheuse en porcelaine n'aie besoin de lunettes. Son regard passait de l'un à l'autre, indécise, totalement perdue. Elle recula de quelques pas.

                    -Bon, stop ! Ça suffit comme ça ! Vous allez tous deux me suivre, on s'expliquera plus tard !

                      Rachel, les yeux oscillants entre les deux personnages qui lui faisaient face, tira sur le câble que recelait sa faux. Un filin métallique chuinta en glissant hors de l'étui qu'était en fait le manche de la gigantesque arme. La faux en main, le câble enroulé autour de son poignet gauche, elle fit un pas prudent vers la femme. Elle avait décidé d’enserrer celle-ci d'abord puis de conduire gentiment l'homme qui se faisait passer pour une victime -notre poupée n'y croyait pas trop- vers un lieu plus apte à recevoir des personnes comme ça. Rahhh ! Mais pourquoi être si méfiante ? Ce ne sont que des civils jusqu'à preuve du contraire, et même si c'est une erreur monumentale de sous-estimer des adversaires possible, elle n'allait pas trembler comme ça devant ce couple des plus étrange. Maltraité, tu parles. T'as pas l'air très amoché pour une victime. Et si c'était vraiment le cas, tu serais parti dans l'autre direction en espérant échapper à ta « tortionnaire ». Rachel ne savait pas quoi faire et ça se voyait à ses gestes peu assurés et sa mine déconfite. Elle n'avait même pas pris le temps de retirer les anglaises qui pendaient devant son visage.

                    -Euh... mais doucement, d'accord ?

                      Bon... Elle sévirait plus tard...

                    • https://www.onepiece-requiem.net/t889-fiche-de-rachel-100
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                    « Su...ivre ? Allons allons, pourquoi m'arrêteriez vous alors que vous n'avez aucune preuve que je sois coupable ? Comme je vous l'ai dit je suis un riche homme d'affaire en séjour ici et je suis tout à fait innocent, ces deux jeunes gens m'ont séquestrés ! »

                    Oh et puis... Je cours.
                    Balançant des feuilles dans la figure de la jeune damoiselle, faisant signe à Shippû(ette) de me suivre en direction du port, je suis à ce moment là en mauvaise posture. Dans l'incapacité de me battre contre la femme ténébreuse alors que je dois tout de même protéger la blonde sanguinaire, la situation qui allait suivre sera très tendue. Regardant au passage derrière moi, cette marine semble assez collante et très persévérante, ça n'allait pas être simple du tout.

                    Ou alors.

                    Craquant une allumette, allumant une cigarette, j'observe la forêt en réfléchissant. Les feuilles sont sèches, inflammables. C'est à mes yeux la seule solution possible pour nous tirer de ce pétrin. Je craque une deuxième allumette. Mais...

                    *Oups*


                    Elle glisse de mes mains, tombe devant nous, brûle les feuilles. Les flammes se propagent vite, le vent marin attise le feu. On change de chemin, je craque une allumette et allume derrière moi cette fois ci. La fille est toute proche, elle peut quand même sauter. Merde. Je cours, toujours avec Shippû derrière moi qui semble vouloir la découper plutôt que fuir. Très mauvaise idée. Après observation de la donzelle, je sais très bien que ce n'est pas du menu-frettin. Elle s'est pointé et nous poursuit à vive allure avec une faux grande comme Edward Newgates. Un truc de mal(ade) !

                    Fuyant toujours, le port commence à se dessiner à l'horizon. Je n'ai plus beaucoup d'allumettes dans mon paquet et mon revolver n'a qu'une unique balle. Pas envie de la gaspiller à tuer une femme alors que je peux l'utiliser pour tuer ce Colonel de la marine qui a brûlé le QG de Contrebande à Luvneel...

                    Et en plus ça coute cher !

                    Arrivé au port, plus de fille derrière nous. On regarde partout, personne. C'est assez flippant, mais on continue tout de même à avancer avec prudence. Elle peut attaquer par derrière à tout moment.
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