La famille

Chef de la famille Yamamoto, Hichirou a toujours vécu sa vie selon le destin qu'on lui avait prédit. Premier enfant de la famille Yamamoto – d'où son prénom – il a grandi et a été éduqué en vu de devenir le futur chef de famille, apprenant les us et coutumes sans jamais s'en écarter.

Il hérita bien jeune de la position qu'il occupe aujourd'hui, son père ayant eu ses enfants bien trop tard pour les voir pleinement grandir. Il put néanmoins assister au départ de Daichi, le troisième des enfants Yamamoto, dans sa quête d'aventure, motivant ainsi le doyen qu'il était vers son destin funeste.

Beaucoup en ont voulu à Daichi pour son départ, chacun à leur façon, sans pour autant voir son acte comme un abandon de la famille. Les Yamamoto n'étant pas vraiment connu pour leur rigidité patriotique, cette perte fut simplement vu comme une nouvelle étape dans leur vie.

Hichirou, plus encore, ne présenta aucun ressentiment vis-à-vis de son jeune frère rêveur, l'ayant vu grandir et ayant longtemps discuté avec lui de leur avenir respectif. Il était simplement content de savoir que Daichi avait choisi d'écouter son cœur contrairement à lui, pour qui le destin avait un chemin tout tracé pour lui.

Le chef de famille a cependant toujours rempli son rôle du mieux possible. Il était né pour ça, et il était heureux d'être celui qui représentait pleinement sa famille à Shimotsuki, motivant ses frères et sœurs à aller au bout de leurs objectifs, faisant les efforts nécessaires pour qu'ils puissent paisiblement comme ses parents avant eux.

Chez les Yamamoto, l'art du sabre a toujours été essentiel, qu'importe la forme qu'il prenait. Dans le cas d'Hichirou, celui-ci devint un forgeron de renom sur l'île, rejoignant très vite le Marteau pour y apporter son expertise et ses connaissances en la matière.

Finalement, à l'aube de sa fin de vie, Hichirou choisit de se retirer, servant désormais de doyen pour les employés du Marteau. Il n'est d'ailleurs pas rare qu'on fasse appel à lui pour des expertises de Meitou – parmi d'autres, évidemment – ou qu'il en devienne en de rares occasions le détenteur afin de le garder loin des mauvaises personnes. (65 ans)