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La griffe

Rappel du premier message :

Farore avait clairement pris de l’avance. Il faut dire que sa capacité à voler lui permettait d’emprunter des raccourcis non négligeables, ainsi donc elle s’était mise en position sur ordre de Costa et avait bien pris le temps d’étudier la zone en effectuant des aller retour en vol circulaire, cette méthode qu’elle venait d’élaborer lui semblait être la plus logique et lui offrait ainsi une vue parfaite sur ce qui pouvait se tramer plus bas.

Ni le Commodore, ni elle, ni Costa ne savaient réellement quoi chercher si ce n’est un groupe de pirate résolu à piller les lieux comme ils ont pu le faire au port. Elle s’évertuait à chercher mais rien n’y fait, la piraterie avait tout bonnement disparu et ce même si elle observait avec assiduité les hautes-terres. Tout à fait sûre de louper un détail crucial, elle effectue une énieme fois son vol de reconnaissance mais la fatigue dans les ailes se fait sentir peu à peu.

Elle avait eu raison de se fier à son instinct puisque ce dernier recours à la reconnaissance lui permet d’apercevoir un feu naissant non loin d’une petite ville.

« Je les ai repérés. »

Annonce t’elle avec difficulté sur son Denden. Afin de faciliter sa localisation, Farore se place au-dessus de la ville et laisse exploser des flammes bleues afin d’être le plus visible possible. Le feu redouble d’intensité et elle espère que bientôt la Marine et le Gouvernement viendront en aide. Cependant, si ils peuvent la voir, les pirates aussi. Et ces derniers ne manquent d’ailleurs pas s’ouvrir le feu sur Farore avec leurs hallebardes et autres fusils. Une balle traverse de part en part Farore qui se sent mourir. Mais un événement insolite dont elle ne connaissait pas l’existence se produit. Les flammes bleues viennent saper la blessure et coterise aussitôt le tissu. Les pirates en contre-bas n’en reviennent pas et Farore non plus, le fruit du phénix était donc si surprenant ?

Elle effectue un vol plongé pour foncer vers le premier groupe qui a fait feu. Au dernier moment, elle ralentit, transformant sa vitesse en puissance elle bat des ailes, créants des lames d’air enflammées qui viennent pourfendre l’adversité dans des cris de douleurs déchirantes et immondes. Elle se pose non loin des corps avant de rester sur ses gardes, seule, elle ne pourrait pas grand-chose mais la ville fortifiée semblait bel et bien prise d’assaut pas une force démesurée.
       Dans la confusion la plus totale les ordres qui étaient transmis pêle-mêle se confondaient dans les deux camps. Le feu et la foudre se déchaînaient dans un chaos imprévisible, un maelstrom qui avalait tout autour de lui, sans distinction aucune, dans ses profondeurs. Le fait d’être présent à cet instant procurait un étrange sentiment de joie à Skrik, une joie qui n’était sans doute que la traduction approximative de son instinct de survie. Le bruit et la fureur, comme un catalyseur de ses penchants, libérèrent Skrik des entraves de la société moderne pour révéler une bête sauvage. 

       Ses alliés étaient presque à bout de force, leur fatigue à tous était palpable et lourde comme une chape de plomb qui pèserait sur leurs épaules. Lui-même se sentait sur le point de tomber et ses mains tétanisées ne retenaient encore son arme que parce qu’elles étaient incapable de la lâcher. Chaque coup qu’il donnait le sonnait jusque dans ses os, il avait l’impression de frapper un rocher immuable encore et encore. Avec ses alliés comme autant de mineurs au fond d’une artère souterraine, ils se sentaient suffoquer, leurs poumons s’encrasser, leur muscles prêts à rompre, mais ils ne lâcheraient rien car quelques mètres plus loin, quelques minutes plus loin, ils tomberaient sur une mine d’or et leurs efforts seraient récompensés. Juste encore un peu. Skrik devait ignorer – se forcer à ignorer – cette terrible perspective qu’ils tomberaient les uns après les autres et que personne ne retrouveraient leurs corps au fond de cette mine stérile. 

        Alors il frappait encore et encore et le pirate ripostait encore et encore. Dans cette danse, il n’était pas question de souffler entre deux gigues. Seulement,  Rack-ha-Yoo était seul, ou presque. L’autre monstre qui s’était invité dans la danse, Skrik supposait qu’il s’agissait de leur cible Cailledoux. En tout cas, même s’ils étaient du même côté ils ne se soutenaient pas l’un et l’autre, contrairement au quatre soldats du Gouvernement qui parvenaient eux à mettre le différents de côté pour déployer toute l’étendue de leur puissance. 

       Profitant d’une ouverture inespérée, Skrik parvint à déjouer la garde imperméable de son adversaire et frappa d’un grand coup de harpon dans sa main. Privé de son arme Skrik était alors entièrement exposé, sans défense, mais la confiance était la clef de la réussite ce jour-là. Et c’est grâce à cette confiance mutuelle que le harpon toucha sa cible qu’elle traversa avant de se ficher dans la roche. Mugissant de douleur,  Rack-ha-Yoo en balayant devant lui, frappa de plein de fouet le jeune agent désarmé qui encaissa un coup si puissant que cela le fit s’envoler une dizaine de mètres en arrière.

       C’était sans importance, Skrik avait réussi sa partie. Poulet, à n’en pointer douter, lui aussi parviendrait à exécuter sa part du marché en plaçant un swing dévastateur dans une zone à présent exposée. Ensuite, Cochon n’aurait qu’à finir le travail et Skrik voyait d’ici le tableau. Inhabituellement optimiste. Par réflexe, Skrik attrapa un sabre qui ne servirait plus à son ancien possesseur, et après avoir repris ses esprits – pour ce qu’il en restait – il retourna dans la bataille sévèrement blessé autant que sévèrement burné !


    Dernière édition par Tagata Tai le Dim 5 Mar 2023 - 14:37, édité 1 fois
      Les notes de saxophone allaient bon train tandis que Costa imaginait les hanches de Guy en train d'aller et venir. L'amour de Costa pour ce rythme endiablé était total. Sa tête dodelinait et ses membres se secouaient à gauche à droite, imitant les va-et-vient du saxophoniste fou. Il entendit à peine Farore lui donner des instructions. La star du show, ce serait lui. Comme d'habitude. Ses jambes sautèrent de justesse pour éviter la reprise du combat entre le chien et Caille Doux. Un coup de bisento ou de kanabo eut vite fait de l'envoyer à l'hospice pour vieux agents du gouvernement, à manger de la soupe à la paille. Trop peu pour lui. Cela dit, il allait falloir mettre un terme à ce combat rapidement. Leur adversaire s'énervait petit à petit et viendrait le moment où il allait prendre des risques plus conséquents pour en finir avec eux. C'était typiquement le genre de moment dont il fallait se méfier.

      Heureusement pour lui, la seconde division du Cipher Pol leur avait envoyé un de ses agents les plus doués (ou bien certainement le plus inconscient) en la personne de Skrik. N'écoutant que son courage, et son instabilité mentale potentielle, celui-ci réussit à frapper leur adversaire dans la main avec son harpon. Un grognement et une chute d'arme plus tard, l'ouverture était toute faite. Costa se vit effectuer l'action de la partie au ralenti. Fonçant d'un pas certain vers l'opposant, il s'appuya d'un bond sur l'épaule de Skrik qui s'envolait dans la direction opposée et se projeta. Son torse et ses jambes se cambrèrent vers l'arrière tandis que ses deux bras armaient son club en arrière.

      "CRAC. PRENDS-TOI CA DANS LA BOUCHE. TRONCHE DE CAKE"

      La masse d'acier forgé, gravée des initiales de Costa Cabana, s'abattit sur le visage de leur adversaire, prenant au passage feu à cause des flammes sur les habits du colosse qui se transformaient progressivement en torchère. Le bruit qui ressortit du violent contact entre ce noble outil du golf et le bonhomme laissa présager à Costa qu'il avait peut-être réussi à transformer la tronche du type en cake.
      Mais pour le moment, il tenta tant bien que mal de se réceptionner d'une roulade derrière leur adversaire. Etait-ce suffisant?

      La suite dans le prochain épisode.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t25322-agent-cruise-tom-euh-car
      • https://www.onepiece-requiem.net/t25313-carnival-cruise
      Elle était incapable de générer davantage de feu ou même de se transformer, ne serait-ce que partiellement en phénix. Le combat et son ardeur avaient eu raison de Farore, une fois de plus, elle n'était pas suffisamment forte pour faire front direct avec ses ennemis. Costa, Skrik et le Commodore, avaient parfaitement coordonné leurs attaques successives et respectives pour venir à bout du pirate. Quand était-il de Caille Doux ? La situation était encore trop confuse pour "l'agent en formation". Et il fallait encore percer à jour les secrets de Rack-ha-Yoo, connaître la vérité sur Doscar.

      C'est dans un costume abîmé et avec une coiffure qui a perdu de sa superbe que Farore s'avance auprès du pirate, et ce, au mépris du danger qui rôde encore partout autour.

      "-Tu vas me dire maintenant le lien entre la piraterie et Doscar. Maintenant !"

      Le pirate se met à rire, proférant des jurons et crachant au visage de Farore, cette dernière ne bouge pas d'un centimètre, et observe avec un regard implacable et froid son adversaire. Le bras encore cloué dans la paroi, elle s'équipe d'une fine lame qu'elle sort de sa veste avant de venir sectionner un premier doigt et de réaliser une taillade au niveau du genou. Le pirate hurle de douleur.

      "-Pas de chance pour toi, j'étais dans la mafia avant. Faire parler les gens... C'est un exercice très simple pour moi, surtout quand il y a de l'enjeu. On continue où tu parles ?"

      Des larmes de douleurs perlent le long de la barbe hirsute du corsaire, son visage trahis son envie d'en dire davantage, mais sa bouche reste scellée. Perdant patience, Farore poursuis son travail de boucherie. Sa lame se plante dans le genou droit, elle s'amuse à faire levier dans la chair pour lui arracher de nouveaux cris de douleur.

      "-Personne n'aurait un épluche-légumes par hasard ?"

      Devant cette nouvelle tirade, le pirate fait signe avec sa main encore valide.

      "-Ok ! Ok ! On fabrique des armes sur notre navire qu'on libre à une cellule de la révolution sur le Royaume de Doscar !"

      "-Il va m'en falloir plus si tu veux garder tes autres doigts !"

      "-Ils ont doublé les commandes ces derniers mois ! On pense qu'ils préparent un gros coup. Apparemment l'un des grands pontes là-bas s'amuse à massacrer les agents du Cipher Pol à la chaîne !"

      Farore hoche la tête satisfaite avant de se retourner pour lancer un regard à Costa puis à Skrik.

      "-C'est à vous de voir ce qu'on fait de lui. Moi, je suis en "formation" hein..."

      La situation sur le royaume Doscar allait de pair avec l'ordre de mission récemment émis par le Cipher Pol 5. Un leader de la révolution s'amusait bel et bien à massacrer tous les chefs d'équipes, il en avait fait sa spécilalité, était-ce là un moyen de rester opaque et prêts à mettre en place un coup d'Etat sur le royaume ? Une chose est sûre, si Doscar tombe, l'île pourrait devenir un bastion imprenable !


        Plus rien ne compte.

        Combattant avec hargne l'animal qui me fait face, je n'ai plus qu'un objectif en tête; lui ôter la vie. Il est un pirate après tout une raison viable pour faire en sorte qu'il ne puisse plus jamais respirer. Empoignant mon kanabo, le recouvrant d'une foudre déchirante, je contre un à un ses coups de bento le faisant reculer petit à petit sur ses propres pas. Il m'avait fait mal la première fois, m'a poussé dans mes retranchements, mais cette fois-ci c'est terminé. A la fin, il n'en restera qu'un et ce sera moi.

        Le poil hérissé, je ressens à chaque frappe une forme incommensurable m'envahir, me poussant un peu lus à l'excès. Seul problème de ce truc qui semble ne pas m'affecter, ça ne m'affecte pas. Comme une rage incroyable me guidant dans le combat me pousse à remporter chaque coup que je lui porte, lui faisant perdre par litrons le sang qui le fait vivre. Mais à quel prix ? De toute façon, les contre coups j'en prendrais compte plus tard. Ce qui importe, c'est que cet homme ne puisse plus terroriser les foules et faire sa loi. Je dois protéger Yume et mes hommes.

        Cependant, toute cette confiance en moi vient se faire rappeler à l'ordre au moment où Caille Doux frappe un peu plus fort à l'aide de son haki, venant me désarmé de ma massue métallique. Tournoyant dans les airs, cette dernière vient s'écraser au loin, ne me laissant plus que mes griffes pour me défendre. Mais peu importe, mes griffes peuvent tout trancher, tout traverser.

        Les canines serrées, gonflant un peu plus ma rage de vaincre, je m'exécute à la mise à mort de ma proie. Plusieurs coups de griffes viennent fendre l'air tout en enflammant ce dernier, calcinant la distance qui nous sépare tous les deux avant de venir s'écraser sur lui. Sous la douleur de mes flammes, il relâche son arme; le voilà à son tour désarmé. Et s'il y a bien une opportunité à saisir, c'est bien celle-ci.

        Son cri retentissant, m'indiquant que son corps se relâche sous les affres du feu brûlant, il ne pourra plus se recouvrir de l'armement pour quelques secondes. La voilà mon occasion. D'un soru, je me propulse sur lui par une rage meurtrière.

        - CREEEEEVE !

        Perforant son torax, mes griffes fondent sa peau avant que ma main puis mon bras tout entier ne vienne lui transpercer le torse. Et dans sa main, son cœur battant encore avant de lâcher sa dernière palpitation au creux de ma paume. La seule bête qui persistera dans ce monde, ce sera moi.

        Mon cœur se sent soulager à la vision de sa mort, jouissant d'un pirate en moins sur cette terre.
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        L’ennemi était tombé, défait. Face à trois soldats, trois guerriers entraînés à tuer et à aimer ça. Trois agents cliniquement dingues qui, à bien des égards, ne valaient pas forcément mieux que le pirate. Officiellement en revanche, c’était bien le camp de la Justice qui venait de remporter cette bataille. Éreintés, meurtris dans leur chair et lésés dans leur âme, ils avaient néanmoins gagné. L’ennemi était tombé, mais pour l’un des agents, Skrik, ce n’était pas suffisant. Pas encore. Emporté par cette soif de destruction, de sang et par cette volonté d’en finir maintenant au risque de ne pas tenir plus longtemps, comme ces boxeurs après huit rounds, il s’était jeté sur Rack-ha-Yoo pour en finir définitivement. Aveuglé non par la rage, mais par le désir de survivre, il avait l’intention d’achever son ennemi en plantant aussi longtemps et aussi profondément que possible l’épée qu’il avait en main. Heureusement, ses alliés perçurent à temps ses pulsions meurtrières et parvinrent à le calmer à temps, quoi qu’il n’aurait sans doute blessé personne avec la lame brisée qu’il refusait de lâcher comme si sa vie en dépendait encore.

        - Je… c’bon. Ça va.

        Ses collègues, rassurés de le voir ainsi, libérèrent l’étreinte qu’ils exerçaient sur Skrik. Seulement, à peine une seconde plus tard, il se remit en direction du pirate à terre. Cette fois, sans l’aura meurtrière qui l’accompagnait plus tôt. Poulet, ou peut-être Cochon car Skrik était trop épuisé pour faire la différence, repoussa la main qui s’était posée sur son épaule.

        - Mon arme. ‘vais juste récupérer mon arme.

        Dans son état, Rack-ha-Yoo ne représentait plus une menace et Skrik pouvait en effet récupérer son arme fétiche, le harpon qui était toujours planté dans la main du pirate. La lame et le manche étaient poisseux, couverts de sang et le harpon mériterait un nettoyage en profondeur. Toutefois, même dans cet état, sentir le poids de son arme le rassurait. Sans elle, il se sentait encore plus perdu et seul que
        d’habitude. Ensemble, les agents purent ensuite ligoter pour de bon leur cible et pouvaient enfin baisser leur garde.

        Le combat qui opposait Cailledoux au puissant officier lui aussi allait prendre fin. D’une manière nettement plus sanglante et définitive que pour l’autre pirate. Si le Cipher Pol était réputé pour abriter en son sein une sacré brochette de psychopathe, la Marine n’était manifestement pas en reste. Le Commodore dont Skrik ignorait toujours le nom avait littéralement arraché le cœur de son adversaire à main nue. Si tant est qu’on puisse appeler cela un main, quand elle se termine par des griffes aussi énorme que celles d’un ours. Skrik en resta baba. Ce type, même s’il était de son coté, était aussi un monstre. Parmi eux, le jeune agent se sentait faible, impuissant.

        Pour autant, ce n’était pas le moment de douter. Malgré la perte de leur chef, les autres pirates n’allaient pas se rendre. Au contraire, ils seraient animés par le désir de se venger. S’ils avaient pu assister à la fin de leur capitaine, peut-être se seraient-ils rangés à la raison pour éviter de finir en charpie. Seulement, la vérité était que le Commodore et les trois agents étaient épuisés et que la démonstration de violence et de force qu’ils avaient offert n’était plus du tout dans leurs cordes. Ils tenaient à peine debout, sans doute plus parce qu’ils n’avaient pas la force de tomber ou que leur cerveau n’avait pas encore enregistré toutes les informations dont ils avaient été abreuvé. Skrik soupira. Le sang n’avait pas fini de couler aux Pythons Rocheux.

        - Trop facile…
          Les pirates venaient d'être vaincus. Le Gouvernement Mondial avait triomphé. Longue vie aux Tenryuubitos. Et au bordel post-bagarre. Comme d'habitude la zone était un champ de bataille après le passage des deux factions gentils-méchants. Costa ressentait la redescente du drogué des combats. L'adrénaline rechutait violemment dans son corps et il se sentait sale, transpirant et usé. Un sentiment pas fou fou. Mais bon... Avait-il le choix? Il fallait bien payer les factures.

          Regardant Farore jouer de son charme mafieux, il entendit des bribes d'infos au sujet du royaume de Doscar. A coup sur, ils devraient y aller après avoir fait leurs rapports respectifs. Rien que de penser à la paperasse à venir, Costa avait envie de dormir. Mais pas le temps. Son esprit était ailleurs. Ses bras surtout. Il était en train d'aider Skrik à récupérer son arme. L'agent du CP2 avait l'air entièrement dans les choux. En même temps hein. Il forçait un peu son destin depuis le temps. Les coups de club que Costa lui avait donné à l'époque l'avaient sans doute amoché un peu plus qu'il ne l'aurait cru.

          - Ca va aller mon gars. Tiens tiens. J'te pose là on est bons?

          La situation semblait calmée certes mais le type poilu se tenait là avec le bras en travers du torse d'un type. Critique les RH du CP2 semblait un peu déplacé maintenant. La Marine engageait des repris de justice ou bien? Costa sentit son corps se raidir une nouvelle fois au vu de la scène macabre. Et il siffla. Comme on siffle un chien ou un individu pour attirer son attention. Dans le meilleur des cas, la bête se tournerait vers lui. Dans le pire, il ajouterait un chien à son tableau de braconnage. Ou... Pas.

          - Hé commodore, se dit-il en se grattant la tête d'une main. Ca vous dit d'aller discuter de notre présence un peu plus au calme? L'équipe semble rincée et on peut laisser la piétaille calmer la situation non? Pis y a pas une base de la Marine sur cette île de merde? M'est d'avis qu'on devrait aller les saluer aussi.

          Oui, ils avaient tous besoin de repos. La question était juste de savoir si la grosse boule de poil allait leur permettre de se reposer maintenant ou pas. Roh. S'ils l'avaient mis commodore y avait une bonne raison non? Parier la fin de sa journée sur les ressources humaines de la Marine. La vie était étrangement faite.


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