Henri Le Prestre, le Comte Souriant

Henri Le Prestre, Le Comte Souriant

Age : 42 ans
Sexe : Homme
Race : Humain
Métier : Scientifique
Groupe : Marine - Brigade scientifique
But : Acquérir suffisamment de connaissances pour faire pencher la balance en faveur du gouvernement mondial, dans une volonté de protection des populations les plus faibles
Équipement : Rien de spécifique
Parrain : N/A
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? C'est un reroll de Rydd entre autre, mais aucun personnage actuellement "actif"
Si oui, quel @ l'a autorisé ? De fait, je n'ai pas demandé d'autorisation
Codes du règlement :

Description physique


Le Comte Souriant, c’est le surnom donné à Henri Le Prestre. Pour une raison assez évidente et particulièrement significative du personnage, il ne semble jamais se départir de son sourire large et particulièrement communicatif. Quelque soit l’endroit, quelque soit l’enjeu, il sourit comme si les affres du monde extérieur ne pouvaient écraser sa bonhommie légendaire. Nul ne sait réellement pourquoi ce sourire d’une constance presque effrayante. Une chose est certaine cela n’est pas un blocage quel qu’il soit mais bien l’expression de la plus pure sympathie, de la plus sincère affabilité. Mais pourquoi avoir comme surnom « comte » en sus ? Personne n’a connaissance d’une quelconque affiliation à la noblesse mondiale ; c’est un simple fils d’une vieille famille de basse noblesse de Logue Town, probablement d’anciens marchands à succès il y a encore quelques générations. En excentrique, Henri le Prestre porte toujours et en tous lieux une perruque blanche impeccable portant une tresse élégante et accolant trois mèches de chaque côte du visage qui forment des boucles nettes. En sus, l’homme porte systématiquement sa traditionnelle tenue verte au style élégant mais quelque peu vieillot. Ce style s’approche d’une certaine vision de ce que devrait être une tenue aristocratique, ce qui a conduit la population de Logue Town à lui décerner ce surnom de Comte, de Comte Souriant.

Il est en définitive assez heureux que le Comte ait pris l’habitude de sourire si largement car son visage ne porte guère les signes de la beauté masculine. Il a le nez proéminent aussi large qu’une poire mûre et, fait notable pour un homme qui ne boit jamais d’alcool, rougeaud par-dessus le marché. Paradoxalement le Comte Souriant est donc souvent considéré par le quidam comme un ivrogne à tel point que l’homme, jamais à court de malice, a décidé de boire certaines de ses concoctions dans une bouteille de rhum recyclée ; quitte à jouer sur les préjugés, autant y aller pieds joints. Ce nez proéminent est ainsi harmonieuse accosté d’un large sourire dans une symétrie parfaitement grotesque. Mais comme la vie semblait avoir décidé de ne pas lui laisser de répit quant à son physique, son menton n’est pas plus en reste, il est à la fois long, large et forme une telle fossette qu’il semble possible d’y perdre un doigt. Non, disons-le sans ambages, notre homme est plutôt laid.

Cette laideur ne lui empêche pas pour autant de se mouvoir avec une certaine vigueur, basculant ses larges épaules de gauche à droite avec dignité. Il a le pas vif, le pied agile et l’on a tendance à se porter sur le côté à son passage de peur de se faire emporter dans ce tourbillon verdâtre. Non, son allure ne semble pas dénoter la moindre once de honte quant à son physique disgracieux. Il le porte avec fierté et résolution, en homme conscient qu’il n’est pas possible de tout changer en ce monde.

Le Comte a été en revanche formidablement doté par la nature quant aux qualités athlétiques : il est grand, massif, disposant d’une poitrine et de biceps pouvant rendre jaloux un taureau de belle taille. La plupart des hommes flotteraient donc dans ses vêtements et l’on comprend bien vite que sa tenue verte est faite sur mesure par des tailleurs qui doivent passer commande de rouleaux entiers. En somme, sa musculature est le reflet de son sourire : généreuse, abondante et quelque peu provocatrice.

Un personnage tel qu’il est décrit pourrait aisément être clivant et provoquer chez certains l’amusement le plus fou portant jusqu’à la dérision la plus nauséabonde. Pour d’autres, la jalousie face à un physique si musculeux et une mine si assurée. Fort heureusement, notre bon Comte a le rire extrêmement facile et la voix la plus joviale qui soit. Nul à Logue Town, sa ville natale, n’a jamais eu rixe avec cette bonté d’âme au rire si singulier. Son fameux « XA-XA-XA-XA-XA » a été entonné aux quatre coins de la ville avec franc succès, contaminant le plus revêche gaillard du coin.

Fait assez particulier, notre homme est souvent vu avec un carnet à la main et il a la fâcheuse habitude de griffonner sur celui-ci avec vigueur. Il semble également jeter des œillades en tous sens et s’intéresser à peu ou prou tout ce qui l’entoure, de la plus petite plante qui soit jusqu’au large bâtiment qui lui offre ombre et protection contre le vent. Son regard est vif et acéré et il lorsqu’il le plonge dans celui d’un autre individu, celui-ci peut avoir l’impression que l’on lise jusqu’au plus profond de son âme. Henri semble incapable de reposer ce regard qui virevolte, s’attarde et repart de plus belle. Le moins capable de lire les personnes trouverait simplement qu’Henri est un énième ivrogne à la recherche de sa bouteille…  

En bref, le Comte Souriant est ce géant doux et souriant des fables pour enfant : grand, jovial, laid et foutrement amusant ! Certes certaines fables traitent davantage les géants comme de grands dévoreurs de jeunes gens…  

Description psychologique


Henri est un être profondément sociable, d’une rare affabilité il apprécie la conversation de tous. Peu soucieux de ce que pensent les autres de lui, il est enclin à faire de même pour les autres et à entendre tout sans porter de jugement. Ayant le rire facile et le sourire toujours à portée de lèvres, il est un merveilleux convive, camarade d’un soir ou ami pour la vie. Ses rares moments de repos, il aime à les passer avec d’autres et à en apprendre davantage sur leur vie et leurs aspirations mais aussi la simplicité de leur quotidien. Il parle peu de lui-même et écoute souvent plus qu’il ne parle ; mais rit plus que les autres !

La vie d’Henri est toute tournée vers l’apprentissage, c’est ce qui le fait se lever le matin et ce qui l’incite à se coucher le soir pour recommencer. Il n’y a pas de domaines qu’il rechigne à appréhender, c’est un homme dont l’accumulation de connaissances touche presque au vice. Il a cependant une passion pour l’art militaire, la stratégie et l’ingénierie à usage militaire. Il a étudié tout ce qui existait et qui était à sa portée à l’université de Logue Town où il y a réalisé des études approfondies. Sorti major de sa classe, il a refusé tous les postes dans le civil pour continuer à se préoccuper de choses plus techniques encore. De temps à autre il acceptait quelques menus travaux pour renflouer sa bourse avant de retourner à son amour premier : la connaissance. Si l’on voit cet homme constamment affairé, toujours un carnet à la main, c’est tout bonnement que le travail est pour lui une seconde nature, un véritable art de vivre.

Cette motivation pour les disciplines militaires est avant tout liée à sa curiosité naturelle mais aussi au penchant qu’il possède quant à la défense des plus faibles. Vivant à Logue Town, il est extrêmement sensible à la sécurité apportée par la marine et par le gouvernement mondial ; il mesure que c’est cette sécurité qui lui permet de vivre sereinement et qui lui a permis d’apprendre tôt et bien. Il souhaite donc mettre à profit ses connaissances pour une cause supérieure : la défense de l’ordre et du pouvoir constitué. Cependant, Henri est un homme pacifiste qui recherche à réduire les conflits le plus doucement possible ; il a du mal en cela à voir la marine d’élite comme une véritable marine puisqu’elle lui semble, de son regard extérieur, particulièrement impétueuse. Il faut dire que Lord Jaken Constant de La Tour, le second de la 102e d’élite, qu’il connait pour être noble également, ne lui apparait pas être le plus bel exemple de résolution mesurée des conflits. Définitivement, Le Comte Souriant est attiré depuis toujours par la marine mais ses envies de combats étant toute relatives, il s’est davantage dirigé vers la brigade scientifique.

Malheureusement, Henri souffre d’une forme de syndrome ; le syndrome du Comte Souriant : il manque clairement de crédibilité. Il s’avère que son sourire constant et son rire sonore, ses airs aristocratiques et son aversion affirmée pour les combats évitables ne plaident guère en sa faveur. Il n’apparait pas pour le génie scientifique qu’il est et n’est parvenu que récemment à entrer au sein de la marine, par un concours de circonstance. Toujours positif, Henri ne s’affole pas de cette situation, un jour prochain sans nul doute, quelqu’un percevra sa juste valeur…

Dans l’attente il continue à étudier et à aider tous ceux qui en expriment le besoin.

Biographie


Il tombait sur le port de Logue Town une légère bruine saisissante et un brouillard épais obscurcissait la vue des soldats qui s’affairaient. Ce n’était qu’un brouhaha de pierres déplacées, de planches clouées et d’hommes qui s’invectivent parce qu’ils n’arrivent pas à voir plus loin que le bout de leurs bottes. Les soldats travaillaient à l’édification d’une nouvelle tour défensive, ayant pour vocation d’accueillir une tourelle à canons triple. Il était question de renforcer la protection du port marchand qui s’étendait de plus en plus. La tour était édifiée à une centaine de mètre en avant du port et il fallait marcher dans une épaisse boue pour rejoindre le chantier. De nombreux sillons avaient été creusés par le convoiement du matériel et des hommes. Le chemin pour se rendre sur site était donc fastidieux et seuls ceux qui avaient une obligation de s’y rendre prenaient la peine de remonter cette boue.

Une fois sur place, nous pouvions voir un petit détachement d’officiers qui attendaient semble-t-il leur chef et qui, tout en attendant, vociféraient d’avoir tant crotté leurs uniformes. Un peu à l’écart du chantier et des officiers, sous une tente de fortune encadrée à l’entrée de deux soldats transis par le froid, s’entretenaient Léonce Akbar le contre-amiral en charge de la ville et son ingénieur.

« Le placement de la tour est plutôt bon, mais ce qui me saisit le plus est l’apparente solidité de la structure. Fit remarquer le contre-amiral avec une expertise certaine.
C’est évident, vous ne trouverez rien de plus solide dans tout East Blue c’est une certitude. Clama l’ingénieur avec une véritable once de fierté.
Je dois admettre avoir une certaine difficulté à comprendre l’intérêt de ces contreforts sur une tour circulaire et je ne parle pas du mécanisme de la tourelle qui semble plus rapide que d’accoutumée…
C’est-à-dire que… Oui, tout est de meilleure facture. » Hésita Samwel, l’ingénieur en charge du projet.      

Léonce porta son regard des plans de la tour vers son ingénieur. Il l’inspecta avec attention. L’homme était accoutumé de longue date à percer à jour les problèmes. Et son instinct lui dictait de creuser un peu plus cette question qu’il ne l’aurait fait en premier lieu. Il s’installa donc tranquillement sur une chaise à l’aspect aussi bancal que la tente et entama de bourrer sa pipe d’un tabac odorant.

« Allez-y, expliquez-moi un peu en quoi cette tour est meilleure que les autres. J’ai besoin de justifier mes dépenses à l’état-major.
Et bien. Balbutia Samwel. La tour est épaisse et solide et les pierres sont de très bonne facture directement extraites de la carrière de l’île. Le bois vient d’une forêt d’une petite île d’East Blue où nous avons déjà identifié une solidité supérieure. Nous nous sommes positionnés à un endroit stratégique qui couvre l’entrée de la baie devant nous jusqu’au port. Les canons sont réglementaires et ont été vérifiés avant montage.
Je n’ai toujours rien appris. Tranquillisez-vous, expliquez-moi simplement.
C’est-à-dire que… »

Le malaise était palpable, l’ingénieur Samwel était compétent mais il semblait ne pas mesurer la pertinence de son propre édifice. Les innovations, si subtiles soient elles, semblaient lui échapper dans le détail. Le contre-amiral percevait cette faiblesse de connaissance, il décida donc de porter un fier coup d’estoc.

« Vous savez ce que je pense Samwel ? Je pense que vous n’avez pas confectionné ces plans seuls.
Monsieur !
Allons, ai-je tort ?
Hm non… Enfin, c’est-à-dire que tout ingénieur s’inspire nécessairement d’autres confrères. Répliqua-t-il avec une naïve bravoure.
De sorte que l’autre confrère est au quartier général ? Dans un laboratoire de l’armée ?
Pas nécessairement… »

Et Samwel commença à s’enfoncer la tête entre les épaules pensant probablement pouvoir la faire disparaitre de moitié et échapper davantage à l’interrogatoire.

« Allons donc ? Pas un militaire !?
Non contre-amiral, un civil de Logue Town. Avoua Samwel tout bas de peur que l’on entende cette information en dehors de la tente.
Mais vous savez que la révolution est partout et que nous devons bénéficier de cette information pour vérifier la qualité de nos interlocuteurs ? Interrogea Léonce quelque peu inquiet de la réponse de son ingénieur.
Ô soyez rassuré ! Notre homme a participé de près ou de loin à la plupart des projets défensifs de ces dernières décennies. »

Léonce fit tomber sa pipe sur le sol et Samwel couvrit sa bouche de ses deux mains en homme qui vient de trop donner. Le contre-amiral claqua sa langue sur son palais avant de taper du point sur la table, ce qui fit voleter les plans de la tour sur cinquante centimètres.

Il faut dire que l’information pesait sur le cœur de Samwel depuis quelques années. Ce n’était pas le premier à avoir recours à ce mystérieux bienfaiteur, c’était une pratique de longue date des ingénieurs militaires que d’aller recourir à cet expert local. Avec le temps il était devenu si indispensable, si connaisseur des édifices défensifs de l’île, que les ingénieurs qui se succédaient ne pouvaient pas véritablement parler de lui sans perdre la face. Car l’ingéniosité des défenses de Logue Town dépendaient en bonne partie de cet esprit subtil et désintéressé. Mais Samwel était jeune et, il faut le dire, probablement l’un des plus mauvais menteurs de l’île.

« De sorte que si cet homme veut faire tomber les défenses, il est le plus à même de le faire et nous n’y pouvons rien ? Reprit vivement Léonce.
Rassurez-vous ! Il a financé une partie de certains édifices, je vois mal cet homme détruire ses propres investissements…
Mais enfin Samwel ! Vous ne mesurez pas le risque. Qui est cet homme ? Où le trouver à cette heure ?
Le Comte Henri le Prestre ! Il doit être en ville, en début de journée il travaille dans une petite maison à proximité des archives Trovahechnik.
Holà ! Un courrier ! » Hurla Léonce à destination de l’entrée de la tente. Un jeune soldat aux bottes couvertes de boue entra précipitamment et effectua un salut d’une rigidité telle que Samwel cru qu’il allait être arrêté.

« Escortez notre ingénieur jusqu’à la ville où il vous désignera le Comte Henri le Prestre. Veuillez me ramener cet homme ici même promptement.
Une escorte est-elle nécessaire pour le Comte ? Demanda laconiquement le soldat.
Mais c’est une excellente question qu’il faut poser à notre ingénieur qui connait le Comte plus personnellement que moi. Samwel ? Le Comte risque-t-il de s’opposer à cette simple entrevue ?
Non… Non ! C’est un homme très… jovial…
Vous irez donc seul avec notre ingénieur. Si d’aventure il résiste, vous reviendrez m’en faire part et nous aviserons. »

Le soldat claqua des talons et sortit suivi de près de l’ingénieur. Il s’écoula environ une heure avant que ne reparaisse le soldat à l’entrée de la tente. Il fut introduit et annonça le Comte, Léonce fit entrer le civil et demanda qu’on le laissât seul. Samwel était resté à l’embrasure de la tente et il fut congédié sans délai. Entra alors Henri le Prestre et Léonce fut plus qu’étonné de cette physionomie si singulière. La corpulence de ce gaillard, associée à se sourire béat, lui fit se demander si il n’y avait pas plusieurs intermédiaires pour enfin trouver son concepteur de tour…

« Comte Henri le Prestre ? C’est bien cela ? Je suis Léonce Akbar, contr---
Contre-Amiral de Logue Town bien entendu. Répondit aussi tôt Henri tout en riant.
Comment puis-je ne pas connaitre un noble de la ville ?
Ô j’ai consacré la totalité de la fortune familiale à mes recherches ou à des dons pour la ville. Les nobles m’exècrent pour une double raison : ils pensent que je suis moins qu’eux puisque je suis pauvre ; ils pensent aussi que je suis mieux qu’eux, ce qui leur est insupportable, puisque je suis généreux jusqu'à la ruine. »

Le contre-amiral trouva cette réponse plus que pertinente mais ses soupçons restaient entiers. Il invita le comte à s’asseoir, ce qu’il fit avec délicatesse, sans pour autant perdre son large sourire. La réponse était possible, Léonce laissant davantage son collègue de la 102e gérer les relations avec la noblesse.

« J’ai pris la liberté de vous inviter sur votre chantier. Dit habilement Léonce.
Haha ! Oui.
Car c’est bien votre chantier n’est-ce pas ?
Non, c’est le vôtre ce me semble. Ces soldats à vous, ces matériaux à vous, ces canons à vous. Je pense même que cette tente est à vous. La preuve en est, c’est vous qui m’invitez !
Certes… Léonce avait affaire à un homme plus coriace que Samwel. Il reprit donc avec la même finesse que son interlocuteur. Donc, ces plans, à Samwel ? Et il désigna les parchemins toujours ouverts sur la table de fortune.
Je crois les reconnaitre pour tels.
Vous les reconnaissez donc ?
Mais certainement, puisque c’est moi qui ai rédigé ces documents.
HA ! Vous voyez !
Mais contre-amiral, un boulanger qui vend son pain ne dit pas "ceci est à moi". J’ai offert gracieusement ces plans à votre ingénieur. »

Henri répondait aux questions du contre-amiral avec une telle sincérité, avec une telle bonhommie, qu’il était difficile de croire que l’homme pouvait être un révolutionnaire. Léonce était presque charmé par cet homme éduqué et chaleureux. Mais il restait encore quelques flous, notamment sa large implication dans les affaires militaires.

« Mais je vous remercie pour ce généreux don. Pourriez-vous me dire par quel miracle vous êtes resté si discret toutes ces années ? Et quelles autres contributions vous avez apporté à l’armée ? » Le Comte leva les yeux vers le haut de la tente quelques instants avant de reprendre la parole tout en frottant son proéminent menton. « Xa-xa-xa ! J’ai étudié de nombreux édifices défensifs, c’est une forme de passion que la poliorcétique. J’ai probablement participé de loin à la plupart des réfections et des constructions des quinze, vingt dernières années. Murailles, digues, tours ; même quelques améliorations de l’arsenal maintenant que j’y pense xa-xa-xa-xa !!
Mais vous avez appris seul ?
Ô oui à l’université de Logue Town, puis à la fin de mes études, par mes propres moyens, les ouvrages sont nombreux sur l’île. J’entretien également une correspondance régulière avec quelques scientifiques. Certains sont quelque peu réputés et parfois exercent même au sein de l’armée.
Vous pouvez me les citer ?
Tous ?
Les principaux…
Hmmm. Oui. J’écris régulièrement au Docteur Octavius sur les questions médicales et de robotique. J’ai entretenu une légère correspondance avec le Dr Modo sur un sujet plus personnel qui est la forme de mon visage. Tous deux sont membres des médecins de Drum. J’ai aussi de réguliers échanges avec Breadge Mountbatten, qui est ingénieur principal au sein de la brigade scientifique notamment sur l’édification de cette tour. J’ai également écrit à Marie Q-Riz et Nicolas Nutesla de Bulgemore mais ils ne m’ont jamais répondu… HA ! Et j’allais oublier Walt pour une bonne compréhension du fonctionnement de la garnison.
Walt ? Masters ?
Lui-même contre-amiral.
Attendez ! Même le commodore de la 87e vous connait ? Pourtant ce n’est pas un scientifique.
XA-XA-XA-XA-XA-XA Non ! Henri se tapa fortement sur la cuisse. C’est un compagnon de beuverie, sa résistance à l’alcool est stupéfiante. »

Léonce écarquillait les yeux face à un homme qui semblait presque à moitié membre de l’armée. Une question lui brûlait donc les lèvres.

« Mais enfin, pourquoi ne jamais avoir demandé à intégrer la marine ?
J’ai postulé seize fois contre-amiral Léonce.
SEIZE !
Mais oui.
Et qu’est-ce qui a empêché cela ?
Ha… Votre recruteur est le même depuis très longtemps. Je crois qu’il a toujours pris mon sourire comme de l’insubordination. Et je lui ai toujours dit que je préférai éviter tout conflit de sorte que…
De sorte ?
De sorte qu’il a toujours considéré que j’étais… Comment dit-il cela ? Et Henri affecta de devoir se souvenir. Ah oui ! Que j’étais un être prompt à l’insubordination et à la lâcheté.
Et donc il vous a refusé toutes vos demandes ?
Toutes depuis environ ma majorité xa-xa-xa-xa-xa !
Vous ne semblez pas fâché pour autant ! Exprima Léonce avec une certaine once d’admiration mêlée de la honte de voir que la marine se perdait parfois dans une bureaucratie forcenée.
Pourquoi donc ? J’ai contribué différemment voilà tout. Et je n’ai cessé d’apprendre…
Parlez moi donc de vos contributions ! »

Et l’échange dura ainsi plusieurs heures. Léonce apprit comment Henri avait étudié énormément les édifices défensifs et l'ingénierie militaire, avant tout pour protéger sa ville dont il avait le sentiment que c’était sa responsabilité comme celle de tous. Comment il avait dépensé toute sa fortune en recherche et en dons aux plus démunis. Comment malgré les multiples refus, il était toujours un fervent défenseur de la marine et de son engagement au quotidien. Ils refirent le monde ensemble et plus encore. Dehors, les officiers virent le soleil atteindre midi puis redescendre jusqu’à ne plus laisser filer que quelques rayons. Enfin Léonce sortit de la tente en premier le visage radieux. Les officiers qui avaient passés la journée à attendre alors que la visite du chantier ne devait durer qu’une bonne heure, étaient enchantés mais curieux de savoir ce qui avait tant retenu le contre-amiral.

« Messieurs approchez. Et où est donc Samwel ?
Ici contre-amiral. Et il s’avança penaud, les mains contrites et le regard bas.
Samwel, et vous tous aussi, je vous prie d’accueillir en votre sein notre nouvelle recrue. Henri qui va intégrer la brigade scientifique sur ma recommandation personnelle. »

Tous saluèrent Henri avec bienveillance, tant le nouveau soldat inspirait confiance. Et, il faut le dire, la nuit tombait et tout le monde était désireux de clore ce sujet le plus rapidement possible…

Le groupe repartit donc ensemble tandis que Léonce s'adressa de nouveau à Henri avec force, le ton de sa voix était raillard.

« Henri, et si vous profitiez du chemin pour nous expliquer à tous pourquoi cette foutue tour est plus solide que les autres ? »

Informations IRL

  • Votre prénom / pseudo : Sébastien
  • Êtes-vous majeur ? Je le suis
  • Vous aimez / n'aimez pas : J'aime la littérature mais je n'aime pas les romans de gare
  • Votre personnage préféré (de One Piece) : C'est variable...
  • Vous vous définiriez comme : Être sociable qui aime passer du temps avec ses proches
  • Vous faites du RP depuis : Fichtre, pas loin de deux décennies...
  • Vos disponibilités (approximatives) : C'est variable, mais en moyenne tous les jours un peu ;)
  • Comment avez-vous connu le forum ? Une vieille recherche sur Google
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26204-je-suis-enchante-de-cett
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26197-henri-le-prestre-le-comte-souriant
Salut le staff !

Je vous soumet bien humblement cette modeste présentation pour avis et, souhaitons le, validation !

Elle est d'ores et déjà terminée ;).

Je vous souhaite une agréable lecture.

Bien à vous !

Rydd/Henri/Seb/John/Benjamin & co
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26204-je-suis-enchante-de-cett
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26197-henri-le-prestre-le-comte-souriant
Ravi de te revoir sur OPR,


Pour la forme:
Rien à dire. Une belle plume, je n'ai pas fais attention aux fautes. c'était très agréable à lire.

Pour les descriptions:
Le personnage est très intéressant. Peut-être légèrement monothématique mais ça lui donne un certain charme. Je trouve qu'il manque peut-être un peu de défauts, mais rien de bien grave.

Pour l'histoire:
Alors j'ai été un peu mitigé au début car c'est finalement assez léger sur ce que ça raconte. On en apprend pas tant que ça, selon moi, pour un homme de cet âge. Ceci étant dit, ce que tu racontes, tu le racontes très bien. J'ai été pris dans le rp du début à la fin et j'ai passé un bon moment. Ton personnage est vraiment super sympathique à suivre, il a une vrai identité propre et ça donne envie d'en lire plus à son sujet.

Tout ça pour dire que je te valide donc à 700 dorikis, auxquels s'ajoutent les 3108 dorikis de ton reroll, pour un total de 3808 dorikis, au sein de l'illustre Brigade scientifique de la Marine.

Pour la suite: direction la confection de ta FT et le recensement de ton avatar.


Bon jeu et amuse toi bien sur OPR.

PS: Il s'agit d'une validation de principe, elle ne sera effective qu'une fois Rydd mort et ton reroll officiel en postant ICI
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23698-fiche-technique-ambrosia
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23692-ambrosias-proteger-servir-et-traquer#250544