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L'épisode de la mouche I

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Jour 3 de Détention - Cellules sous l'arène du Crack

Allongé sur le sol froid et putride de sa cellule tout aussi bien entretenu, ce bon vieux John fixe le plafond sans trop penser à ce qu'il s'est passé ces derniers jours. Son crâne lui faire encore un mal de chien et la dernière chose dont il se souvient, c'est bien ce satané clébard qui vient lui dire bonjour d'une mandale en plein visage. D'ailleurs d'où ça sait boxer un clebs ? Le narcoleptique se pose soudainement la question mais se rappelle que la veille ce gosse se moquait encore de lui après avoir insulté Dorlus de bontoutou. D'après lui, ce serait un Minks. Encore une saloperie d'alien d'après John. Pour l'heure, il se contentera de garder ses théories pour lui et de subir le destin qu'il s'est infligé.

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Pourquoi ... Pourquoi il a fallut qu'il s'endorme ? Il le sait très bien. Lorsqu'il câline le doux fessier de Morphée, son corps et son esprit s'adonnent à une fête aussi cinglante que sanglante, tuant tout sur leur passage. D'après l'doc qu'il a vu une nuit d'été sur une petite île de South Blue, ce serait du somnambulisme meurtrier. Drôle de singerie. D'ailleurs en y repensant, ce n'était même pas un rendez-vous médical. John avait besoin de voir un médecin après une énième crise et quoi de mieux que de traquer un toubib jusqu'à aller le chercher chez lui en plein sommeil. C'est tout John ça, un grand passionné des trucs médicaux.

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Mais depuis trois jours, son esprit est ailleurs. A sa droite, se trouve Hunter lui aussi prisonnier dans les geôles de l'arène. Semblerait-il qu'il en veuille au Wagner. Nombreuses sont les insultes qui parviennent aux oreilles du forcené mais nombreuses ressortent sans trouver public à qui moudre le grain. John reste depuis trois jours muets, allongé sur le sol de sa cellule sans manger la moindre miette que les gardes lui balance. Son envie de crever est grande. Il commence a en avoir plein l'cul de buter des gens tout en étant endormi. C'est vrai quoi ... il peut même pas profiter du spectacle.

Quant à sa gauche se trouve une femme à la chevelure rougeoyante qui ne dit pas un mot non plus. Au moins, elle, elle est agréable. Calme et posée. C'est tout ce que l'gaillard aime chez une femme. Une nana pas emmerdante. Ce serait son rêve. Un rêve des plus agréables pas comme cette ...

- PUTAIN DE MOUCHE A LA CON !

Ah ? John se réveille.

- TROIS JOURS ! TROIS PUTAINS DE JOURS QUE TU ME VOLES AU DESSUS DE LA GUEULE SALOPERIE DE MERDE ! ARRÊTE DE FAIRE CE BRUIT INCESSANT UN PEU ! J'VAIS PETER UN CÂBLE !

Il se lève, choppe le premier garde à sa portée au travers des barreaux et tente de plaider son innocence comme il peut. Comme le bon taré qu'il est.

- C'est pas moi j'te l'jure mec ! C'est ce gamin là ! Il a commencé à buter tout le monde j'y peux rien moi ! Il est même pas à moi c'gosse en plus. C'est un espèce de clodo qu'est venu se battre dans l'arène alors que je venais d'éclater plusieurs de vos gars ! En combat organisé bien évidemment. D'ailleurs j'ai pas encore eu mon argent pour toutes mes victoires. Vous pensez que je serais payer quand ? Début du mois ou le douze ? Je suis en intérim c'est ça ?! Après la tempête et le somnambulisme meurtrier, le réveil et le déni.
- Ferme la ! hurle le deuxième garde venant à l'aide de son collègue, une matraque électrique en main. Un coup dans la jugulaire de John et le voilà qui recule.
- AAAAAAAAAH ! SALE FILS DE PUTE A LA CON ! AAAAAAAAAAAAAAAAAH MEEEERRDEUUH J'VAIS TOUS VOUS CREVER !

Il se tient le cou désormais noircit par la brûlure de cette saloperie de matraque et s'adosse au mur de sa cellule murmurant toutes sortes d'insultes à l'encontre des gardes qu'il ne cesse de fixer avec animosité. Calme toi, bien s'passer. Ca va bien s'passer.


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Dead End, 1629.

Ahhhhhhh sacré John. A cause de ce fumier, Hunter s’était retrouvé en cellules, il aimait et adorait même sa liberté et la, se retrouver coincé entre quatre murs avec cet idiot… ça pesait sur son mental. Et visiblement, pas de règles homme-femme dans ces cellules sous l’arène puisqu’il y avait une troisième personne avec eux : une femme. Hunter l’avait regardé rapidement, cheveux rouges et regard à en terrifier plus d’un. Sauf Hunter. Non, Hunter n’avait peur de rien même s’il était possiblement (certainement et sûrement) le plus faible présent dans la cellule. Le plus faible, mais pas le plus con alors qu’il sortait de sa rêverie en entendant la voix de ce con de John.

« Putain, mais il va jamais fermer sa gueule celui la. » lâcha-t-il. Il s’était levé, approché des rideaux de fers qui les emprisonnait et arrivait à choper un des gardes qui passaient par la. Hunter regardait la scène. «  Ouin, ouin, c’est pas moi, sil vous plait , j’ai rien fait. » commença Hunter pour se moquer de son codétenu. « Mais, putain, ta gueule. » Car tous savaient qu’ils étaient là à cause de lui. Mais visiblement aucun souvenir. « Bien fait pour ta sale tronche avec ton nez cassé, » rit-il en le voyant se faire électrocuter. « Ça t’apprendra à confondre un Mink avec un chien… Plus con que toi, on fait pas » Bon, il piquait. Peut être qu’il ne devrait pas sinon son nez serait aussi crochu que celui du Wagner.

Il tourna son regard rouge sur la troisième personne présente ici. « Et toi la?! T’es la pourquoi? » Vu qu’ils étaient tous là ensemble pour un petit moment, ils pouvaient bien faire la discussion un peu…
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RP SONGclickFarore S. Corsandre
La conquête
"30 Millions d'amis"

Voilà maintenant trois jours que Farore croupit dans cette geôle. Les repas, autant que les activités, se résument à... peu de choses. Elle avait pu prendre contact avec Nojiko sur l'île aux animaux, et tout s'était précairement bien passé. Elle avait donc un sentiment de légèreté ici, même entre l'odeur de moisi et l'humidité affligeante. Elle s'était faite assommer et emmener ici rapidement, mais les gardes n'avaient pas su déceler son véritable potentiel. En vérité, elle pourrait sortir d'ici sans aucun souci, faire voler la porte en éclat et massacrer les gardes. Cependant, elle préférait rester là pour tenter de guérir.

Un homme non loin d'elle ne cesse d'hurler, de piquer des crises. Sa viande devait être absolument répugnante, trop tendue, trop de muscles, pas assez de mélange subtil. Elle s'en était vite désintéressée. Non loin, un autre protagoniste l'interpelle, son regard flamboyant se plonge dans le sien. Elle pourrait utiliser ce pouvoir qu'elle ne saurait nommer pour lui faire peur, mais à quoi bon ? Il était sa seule distraction pour le moment. Elle l'observe avant de placer son visage dans la lumière, dévoilant sa bouche couverte de sang, un sang qui n'est pas le sien à en juger. Elle le gratifie d'un large sourire déstabilisant.

"Je suis là car j'ai voulu prendre un repas."

Le gardien, qui faisait une ronde à ce moment précis, vient taper sur les barreaux avant de l'apostropher.

"Ne l'écoute surtout pas… Elle a mis à mort un Lieutenant de Jack, et elle s'est mise à le dévorer. Ne t'approche pas d'elle ou elle finira par te bouffer."

Farore efface son sourire et s'adosse au mur. Depuis sa traversée sur le navire fantôme, sa santé mentale s'était dégradée. Le scorbut, les autres maladies, et le soleil cuisant avaient fait d'elle autre chose. Mais le pire fut la lutte pour la survie, lorsqu'elle a dû goûter pour la première fois à la chair humaine. Elle avait cru que ce serait passager, mais elle avait dû récidiver sur l'île aux animaux à deux reprises pour s'assurer la victoire. Pendant plusieurs mois, elle n'avait pas eu besoin de lutter contre cette abjecte pratique, mais sur cette île son envie était revenue. Elle avait savouré le Lieutenant, sa peau caramélisée par le fire heart, sa chair parfaitement cuite par la décharge électrique qu'elle lui avait administrée, un régal gustatif pour les papilles. Elle reporte son regard sur l'enfant, elle n'en avait encore jamais goûté. Elle attend que le garde s'éloigne pour discuter davantage avec les autres prisonniers.

"Hey... ça vous dit de... sortir d'ici ? Je n'ai pas spécialement de plan, mais je peux au moins nous faire sortir de la prison. Vous en pensez quoi ? Amis ?"

Elle attend patiemment la réponse. Si elle était restée ici, c'était avant tout pour tenter de lutter contre ses sombres instincts et essayer de prendre le dessus sur cette maladie mentale qui lui ravageait l'esprit constamment. Elle attend la réponse collective de ses compagnons d'infamie. Ils avaient l'air chétifs mais déterminés.
Techniques:

    Trois jours.

    Trois jours que cette saloperie de mouche vient lui tourner autour, le rendant fou avec le bruit singulier du battement de ses ailes. Une abomination faisant vriller les neurones déjà bien abîmés de John. Et après soixante-douze heures sans dire le moindre mot, le voilà qui vrille. Il en a ras le cul.

    Ras le cul de ne pas trouver le moindre indice sur les responsables de la chute de la mafia de Manshon.
    Ras le cul de se traîner le cul dans la translinéenne pour se déplacer d'île en île. Chaque fois, il se tape le wagon familial, ça le rend maboul.
    Ras le cul d'atterrir sur des îles de fous avec leurs lots de coutumes bizarres.
    Ras le cul de cette prison qui sent la pisse.

    Pas dessus tout ça, il se tape les commentaires désastreux du gamin qui ne cesse de ricaner sur le fait qu'il s'est trompé entre un chien et un minks concernant Dorlus. John a les nerfs. Et quand il a les nerfs, il a tendance à changer de visage. Sa narcolepsie meurtrière, qui le reprend, le fout encore dans une situation délicate et pour ça, sa patience a des limites qu'il ne faut absolument pas dépasser. Parce que lorsqu'il se laissera le droit de lâcher prise, alors cette île verra sa population diminuer fortement.

    Bien trop bavard, Hunter vient alors d'adresser la parole à la donzelle à côtés d'eux. Très vite, ils apprennent qu'elle est enfermée ici après avoir voulu grignoter un lieutenant du Corsaire. John lève les yeux au ciel et commence à prier un potentiel dieu pouvant écouter ce qu'il a à dire ; il veut fuir cette île de malheur. Des chiens géants, des mongols qui se marbrent le pif à longueur de journée dans une arène pour le plaisir, des gosses qu'on rien à faire dans ce genre de lieu, il n'y a rien qui va. Tout ce que John veut, c'est simplement vendre des armes, comme un bon commerçant; aussi violent soit-il. Et on lui colle un cannibale à deux mètres de lui ? Bordel ...

    C'est alors que la belle commence à proposer aux deux gusses de sortir d'ici. Elle sait comment faire. Adossé contre le mur de sa cellule, John tourne légèrement son regard assombri vers celle vouant faire ami-ami avec eux, en échange d'une alliance commune pour sortir de cet enfer. Il la fixe quelques secondes sans dire le moindre mot. Rester crever ici ? Ou s'associer à un cannibale et un gamin complétement taré ? John n'a pas tellement envie de finir esclave ici ni même de servir de cure-dent à cette dingue. Cruel dilemme.

    - C'est d'accord ...Fais nous sortir d'ici et t'auras peut-être un peu de ma reconnaissance. lance t-il froidement. Et interdiction de m'approcher. Si je sens que tu veux me bouffer, t'en bouffe une. Il la fixe droit dans son regard ambré avant d'énoncer son ultime requête. Et si je récupère mes flingues avec lesquels ce trou du cul là-bas semble s'amuser, alors tu peux être certaine que je t'ouvrirais la voie. On est d'accord ?
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    Hunter se rendit compte alors qu’il n’aurait rien du demander. Quelle idée de demander la raison de la présence en prison ? Pour eux, c’était simple… pour elle, il en eut les frissons dans le dos à l’intervention du soldat. Elle avait littéralement mangé un des lieutenants du corsaire. Déjà… il en frissonna de nouveau et continuerait d’en frissonner en sachant qu’elle mangeait de la chair humaine. « Putain mais t’es une degueulasse… » Et il se mit a imaginer lui-même en train de manger de l’humain. « Ça a quel goût ? Genre du poulet ? » Berk.

    Bref, elle finit par proposer de sortir d’ici. Pas de plan précis, mais se barrer. « Bof, vous etes pas mes potes vous deux… » Mais bon, pas le choix de partir d’ici, mais comment ? Le garçon s’approcha des barreaux, tapa dessus et finit par le mordre. «  C’est du granit marin… »

    Bon, il n’avait pas de fruit en son sein mais ce matériau était plutôt costaud et ils n’avaient rien à porter de main pour le casser. « Bah vas-y John, casse les barreaux vu que tu te prends pour Musclor.. » Long soupir.
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    RP SONGclickFarore S. Corsandre
    La conquête
    "30 Millions d'amis"

    Elle avait écouté attentivement les deux protagonistes. En réalité, sa question initiale était purement rhétorique ; elle n'avait pas spécialement besoin de leurs avis pour s'échapper. Il lui suffirait d'ouvrir la cage, de sortir d'ici immédiatement et de s'envoler vers l'autre bout de l'île pour se faire oublier un peu, laissant les choses se calmer quelques temps.

    L'homme-mouche semblait s'être calmé et avoir trouvé une sorte de paix intérieure pour exprimer son souhait à Farore. L'enfant, quant à lui, pensait que les barreaux étaient en granit marin. C'était une hypothèse intéressante, et Farore connaissait un moyen simple de la vérifier. Elle se leva et posa sa main sur les barreaux. Aussitôt, une grande faiblesse l'envahit, ses forces la quittant peu à peu, et elle dut mettre un genou à terre pour se maintenir. En retirant sa main, elle dut admettre que le garçon avait raison, les choses allaient devenir bien plus compliquées.

    "Bon... On va opter pour la méthode Manshonnaise."

    Elle se rassit dans un coin de la cellule et observa son environnement. Cette mouche était là depuis plusieurs jours, mais le soir, il y avait d'autres résidents nocturnes, comme cette petite souris qui venait grignoter les miettes du repas des gardes. Farore attendit patiemment que le repas soit servi et décida de ne pas toucher à son pain rassis pour le déposer non loin des barreaux. Les gardes mangeaient copieusement depuis le petit bureau situé devant les geôles, tandis que Farore les observait. Elle patienta, lentement mais sûrement, sachant que cela se répétait chaque soir. Et bingo ! Le garde partit et déposa les clés sur son bureau comme il le faisait depuis trois soirs. Une souris pointa le bout de son museau pour tenter de se constituer quelques réserves bienvenues. Elle s'avança par habitude vers le pupitre pour récupérer ses provisions, mais son petit museau fut attiré ailleurs, vers la cellule de Farore. L'odeur du pain, aussi vieux soit-il, dégageait un parfum irrésistible pour la petite créature, qui s'approcha rapidement. Elle commença à grignoter franchement le morceau, mais son regard croisa celui de Farore. Son œil vacilla, sa concentration maximale fut perturbée, et une petite onde de choc la paralysa, étouffée par la volonté de Farore. Totalement désorientée, la souris quitta les lieux pour se diriger vers le bureau. Dans un effort surhumain, elle parvint à pousser le trousseau de clés sur le sol. Dans un bond habile et puissant, elle les fit glisser suffisamment près pour que Farore puisse tendre le bras à travers les barreaux. Satisfaite, il lui fallut quelques minutes pour trouver la bonne clé et déverrouiller sa cellule. Elle en sortit en triomphante, puis ouvrit celle de l'homme-mouche et du gamin bavard qui posait un peu trop de questions sur les subtilités alimentaires.

    "Bien... Maintenant. Je ne vous apprends rien en vous disant qu'il faut s'en aller d'ici rapidement. Mais d'abord : Farore S. Corsandre."


    Elle s'avança vers le bureau et reposa les clés dessus. Elle n'avait aucune envie de s'attirer davantage d'ennuis en libérant des ennemis de Jack. Celui-ci pourrait plus que jamais s'énerver et se déchaîner sur Farore. Elle avait déjà suffisamment de problèmes comme ça, inutile d'en ajouter.

    "Alors, quelle est la suite du plan ? J'ai fait le plus dur."

    Il était hors de question de révéler son plein potentiel immédiatement. Elle avait testé cette technique sur l'île aux animaux, et cela avait plutôt bien fonctionné, surprenant l'adversité. Il fallait faire de même ici, d'autant plus avec ces deux étranges personnages dont elle ne savait rien.
    Techniques:

      S'il y avait un espoir de s'faire la male, John voulait en être.

      Depuis sa rencontre avec Farore, il sent un truc particulier chez elle malgré la démence qui semble l'habiter, la faisant sombrer dans ses pulsions cannibales. C'est un don que John se cache des autres mais étrangement, il semble pouvoir lire dans le cœur des autres. Des fois, par chance, il réussit à anticiper les actions de certaines personnes ou même de deviner leurs émotions vis-à-vis de lui ou des autres. Une sensation étrange qui semble se manifester à nouveau lorsqu'il pose son regarde impétueux sur la donzelle.

      Regardant les barreaux de leurs cages respectives, Hunter émet la possibilité qu'elles soient faite de granit marin. Une réflexion pas du tout stupide que John acquiesce sans trop sourciller donnant même du crédit au gamin lorsque Farore, touchant la barre de fer face à elle, pose le genoux au sol tout en affichant une mine déconfite. Une utilisatrice de fruit du démon ? Il ne fait aucun doute. Et dans la foulée, attendant que les gardes se barrent après leur avoir apporter la boustifaille, elle s'adonne à une nouvelle démonstration de ses talents. D'un regard intense, John peut ressentir qu'il émane une onde mystique de son corps venant percuter une souris goûtant aux restes de pain se trouvant au sol. Une goutte de sueur perla sur la tempe du gredin, ressentant alors un frisson dans tout son corps avant de se sentir légèrement faible. C'est quoi ce bordel encore ? Une méthode qu'elle semble avoir apprise à Manshon ? Parce que oui, les quelques mots qu'elle avait pu dire avant de se donner en spectacle ne cessent de raisonner dans la tête de Wagner. Est-elle elle aussi de Manshon ? Si oui, il peut y avoir que deux possibilités. Soit elle est une ancienne mafieuse ... soit elle est une ennemie que John doit très vite éliminer.

      Cependant, l'heure n'est pas aux scandales et Johnny ne veut qu'un truc, sortir d'ici et récupérer ses armes. Quand soudainement, la souris fuyant l'aura étrange de Farore pousse les clefs des gardes présentes sur la table face à eux, avant de glisser jusqu'à la cage de la belle. Ca a marché. Il faut croire qu'elle est talentueuse ... Et sans dire le moindre mot, alors qu'elle se présente entièrement, John met la main sur ses armes, que le garde a laissé sur la table avant de partir en pause.

      Ses deux flingues en main, il les scrute entièrement avant de les charger et d'armer le chien. Canons à quelques centimètres du front de la cannibale, l'heure est aux révélations.

      - Moi c'est John S. Wagner. Tu vas me dire qu'est-ce que tu foutais putain à Manshon et c'est quoi tout ce bordel ?! Ton fruit du démon ? Ton tour de magie là ? Y'a des trucs que tu nous dis pas. Et j'aime pas ça.

      Il laisse quelques instants de silence puis reprend.

      - Ma famille a été exécuté par la mafia de Manshon parce que mon père a osé leur désobéir. Le jour où je suis revenu sur l'île pour enfin prendre ma revanche, le gouvernement a détruit l'entièreté de la mafia. Et sur cette île, y'a que très peu de civils qui sont neutre ou qui montrent pattes blanches. Alors dis moi ... Corsandre. Ta famille est de quel côté ?

      Pour John, toutes les familles mafieuses de Manshon ont été exterminés ce fameux jour. Est-elle elle aussi une survivante ? Le doigt du la gâchette prêt à faire feu, John se questionne sur les véritables intentions de sa compagne de cellule. Et pour retourner le sablier du temps, sans même regarder, John de la main droite tire  sur la mouche au loin lui coupant les deux ailes avant que l'insecte ne vienne s'écraser au sol. Le regard toujours plonger dans celui de Farore, le temps leur est désormais compté.

      - Tic ... Tac ...


      Dernière édition par John S. Wagner le Jeu 5 Oct 2023 - 13:50, édité 2 fois
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      Il n'était peut-être pas le plus doué, néanmoins… Hunter avait une certaine expérience derrière lui. Il avait été un marin d'élite, il connaissait assez bien les prisons pour en avoir été de nombreuses fois le gardien. S'approchant des barreaux qui les enfermait, Hunter tâta, toucha et venait même à mordre le barreau qui se présentait à lui, il lâcha son constat : du granit marin. Bien qu'ignorant la présence d'un détenteur de fruit du démon, ce matériau était réputé pour être plus que coriace. La femme s'approcha, poussant Hunter à se reculer pour ne pas se faire manger par cette dernière. Il n'était clairement pas d'humeur à se battre.. enfin, pour le moment.

      Alors que la femme venait à toucher le barreau, elle mit un pied à terre. Visiblement, elle possédait un fruit du démon pour se sentir aussi faible. Après tout, chacun sa vie... De son côté, il avait l'avantage de pouvoir nager. Bon, derrière tout cela, elle usa d'un tour de passe-passe dont Hunter n'arrivait clairement pas à déchiffrer. Une souris avait apporté la clé de la cellule. Elle avait le don de parler aux animaux ? Ou autre chose ? En tout cas, la porte était désormais ouverte et ils étaient presque libre.

      Elle se présentait comme Farore S. Corsandre. Inconnu au bataillon pour le néo-pirate. Hunter regarda John récupérer ses armes, quant à lui, il n'avait pas grand chose à récupérer finalement... Hunter allait se présenter mais John pointa ses deux armes sur la tempe de Farore en demandant des explications, visiblement.

      « Putain, mais t'es sérieux là ? Mais, ferme juste ta gueule, non ? » Il poussa un soupir. « Au passage, moi c'est Hunter V. Douglas, j'te remercie pour nous avoir fait sortir de là. » Il lança un regard dès plus diabolique à John. « Lâche tes flingues, on s'casse ! » Il regarda finalement derrière eux, du bruit. « Un ou des gardes arrivent... » Hunter fit craquer ses mains, prêt à combattre.
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      RP SONGclickFarore S. Corsandre
      La conquête
      "30 Millions d'amis"

      Il est toujours désagréable d'avoir un canon pointé sur soi. Cette situation était devenue malheureusement fréquente depuis sa trahison envers le Gouvernement Mondial, et il était impératif de ne pas laisser une situation en apparence mineure dégénérer davantage. John S. Wagner ne semblait pas du tout rassurant, et sa posture était tendue. Cependant, il avait manifesté de l'intelligence et de la perspicacité, notamment en soulevant deux points valables. Pour le premier point, Farore devait jouer la carte de la vérité.

      "Est-ce vraiment la manière de remercier quelqu'un qui nous a sortis de prison ?", demanda-t-elle avec un léger soupir. Elle fit une brève pause pour vérifier que personne n'approchait, car il était essentiel d'éviter d'alerter les gardes. La discrétion était cruciale pour échapper à cette maudite prison sans encombre. "Je n'ai pas de fruit du démon. J'en recherche un spécifique..."

      Elle se remémora l'information qui aurait dû lui permettre d'obtenir le fruit convoité. Farore avait initialement cru avoir mangé un fruit de type Logia qui lui aurait donné le pouvoir de manipuler le feu. Cependant, la réalité avait été bien différente.

      "Je suis à la recherche d'un fruit bien particulier, celui qui confère le contrôle absolu du feu. Malheureusement, il m'est actuellement impossible de mettre la main dessus."


      C'était un demi-mensonge qui, espérait-elle, suffirait à apaiser la première interrogation de John. En ce qui concernait la deuxième question, à l'époque, elle n'avait aucune connaissance du Haki et ne pouvait donc pas nommer son pouvoir.

      "Quant à ce tour de magie, je ne suis pas sûre... Tout ce que je sais, c'est que je peux l'utiliser de temps en temps, mais cela m'épuise considérablement."

      Ce qui intriguait Farore le plus, c'était les questions inhabituelles concernant Manshon. Le simple fait de mentionner ce nom avait provoqué une réaction étrange chez John, et Farore était convaincue qu'il valait mieux être franche. Tout mensonge serait probablement démasqué, probablement en raison de l'origine locale de John.

      "Donc, tu viens de Manshon et tu ne connais pas les Corsandres ? Il semble que tu aies quitté la ville il y a un certain temps... Cela me pousse à croire que tu dis la vérité. Je n'ai pas de véritable allégeance de mon côté. J'ai réussi à grimper les échelons, et ma famille a fait partie des 'Sept de Manshon'. Une fois que j'ai acquis suffisamment de pouvoir, j'ai offert au Gouvernement Mondial la clé pour démanteler la mafia grâce à un faux Buster Call. Ça a bien fonctionné... J'ai été graciée. Ils m'ont même recrutée comme agent du Cipher Pol, mais ils m'ont demandé de tuer un ami, ce que j'ai refusé. Maintenant, je suis recherchée et sans but. Est-ce que cela te convient ? Si tu préfères tirer, n'hésite pas, mais prépare-toi à une surprise."

      Farore jeta un regard au jeune garçon puis à John avant de continuer à surveiller les couloirs.

      "Bon, que devrions-nous faire maintenant ? À moins que tu ne souhaites discuter de la géopolitique de Manshon dans cette cellule en compagnie des gardes... Il semblerait que nous devions nous activer pour prendre l'initiative, non ?"

      Hunter était également sorti de la cellule et avait exprimé sa désapprobation envers John. Cependant, il n'avait pas cherché davantage de conflit avec lui, et il y avait une bonne raison à cela. Ils entendirent des bruits de pas et des cliquetis de métal, indiquant que les gardes approchaient.

      "Oh, euh... Je ne suis pas vraiment douée pour le combat. Pourriez-vous vous en occuper ?"
      demanda-t-elle à John. C'était une simple diversion, car Farore avait déjà prévu son propre plan. Ces gardes ne seraient que sa diversion pour lui permettre de quitter discrètement cette prison.
      Techniques:

        - Ta gueule gamin.

        Les glocks sur le front de Farore, le stress commence à gagner le cœur de l'homme aux gâchettes argentées. Sa paranoïa lui donne l'impression de vivre à mille à l'heure alors qu'il est là, debout, sans faire le moindre effort physique. Une légère goutte de sueur perle sur sa tempe due à la chaleur ambiante, mais également, à cause de ses troubles psychotiques. En plus de ça, Hunter ne cesse d'ouvrir sa bouche pour dire des conneries et attiser le stresse mentale de John. Quelle saloperie ce gosse. Pourquoi on lui a foutu ce môme dans les pattes !?

        Mais à priori, la pression qu'exerce Johnny sur la rousse commence à porter ses fruits au moment où elle daigne répondre à ses quelques interrogations. Dans un premier temps, il semblerait qu'elle ne possède pas de fruit du démon. Alors pourquoi a-t-elle posé le genou au sol tout en affichant un affaiblissement physique en touchant les barreaux en granit ? Cette saloperie essaye déjà de la faire à John et ça, il n'aime pas. Se rapprochant un peu plus d'elle, il tient un peu plus fort son arme dans la main et continue sa pression meurtrière, prête à faire feu à la moindre seconde.

        Elle cherche un fruit en particulier ? Pouvant lui donner les pouvoirs du feu ? Mais même si elle met la main dessus elle ne pourrait pas le manger ? Bien évidemment. Parce qu'elle s'est faite bernée par un autre fruit. Triste pour une saloperie de cannibale manipulatrice. John n'en a rien à foutre de tout ça. Tout comme cette magie dont elle dit ne pas savoir gérer la force. Ce qu'il veut savoir, c'est le pourquoi du comment elle semble si bien connaître Manshon. Et là, John comprit.

        Parti depuis bien longtemps de l'île mafieuse, il n'avait pas assisté à la montée en puissance des Corsandre devenu une des sept familles principales. Et c'est elle ... C'est elle qui les a trahis en copinant avec ces chiens du gouvernement pour faire tomber l'île. C'est elle qui a pris la vengeance de John sur les mafieux ayant exécuté ses parents.

        - PUTAIIIIIIN !!!

        Relâchant la pression sur le front de Farore, John se retourne en se prenant la tête entre ses mains encore armées, ne croyant pas une seule seconde ce qu'il vient d'entendre. Alors c'est comme ça que tout se termine ? Par un simple hasard, il tombe sur la personne qu'il traque depuis tout ce temps qui est en plus, une traite du gouvernement en ayant refusée un ordre ? Ça rachète sa trahison à la mafia, mais ça démontre également une instabilité chez elle. John est perdu. Doit-il la tuer ? Lui pardonner ? Il n'arrive plus à penser.

        Le temps leur est compté et John n'arrive pas à se décider. Les secondes passent et très vite, deux gardes arrivent dans le couloir face à eux. Étrangement, Johnny les avait déjà pressentis. C'est tout en gardant un œil sur Farore, qu'il dire cinq balles à sa droite, là où les gardes se présentent à eux. Trois pour l'un, deux pour l'autre. Leur poitrine explose et la tête d'un des deux termine en bouillie.

        Le canon encore fumant, placer à quelques centimètres du minois de la belle comme s'il la pointait du doigt, John se rapproche la mine affreuse.

        - Sors-nous de là. Et je te remercierais pour cette fois. Mais je te préviens, j'ai aucune confiance en toi. Une fois qu'on sortira d'ici, tu me diras tout ce que tu sais sur Manshon, le gouvernement et tout ce bordel. J'en ai pas fini avec ça ...

        Les coups de feu ayant attiré l'attention de personnes externes à la prison, désormais, ils ont quelques centaines de sbires à éclater.
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        « C'est ça, cause toujours. » commença-t-il alors. Les histoires anciennes ne l'intéressaient clairement pas. Manshon, pas Manshon, fruit du démon ou autre, tout ça ne l'intéressait pas. Lui, il voulait juste devenir fort et il le ressentait : ces deux personnes étaient vraiment fortes. Plus que lui, à n'en pas douter. D'ailleurs, même si John était plus fort que lui, Hunter ne s'écrasait pas face à lui, ce n'était pas du tout son genre.

        D'ailleurs, l'ancien marin d'élite entendit des gardes arrivés. Deux, possiblement trois, il en fit alors part à ses deux comparses. « En fait t'es pas con, t'es juste complètement taré. » constata-t-il alors. Les deux gardes arrivaient, mais John usa de ses armes pour les anéantir à néant. « Bravo maintenant tout le monde sait que y'a du grabuge aux geôles… »  Il soupira plus que longuement.

        Il décida d'oublier les deux autres pirates et prit alors les devants pour sortir de cette immonde prison. Le premier garde arriva et le gamin usa de ses techniques d'art martial pour le mettre hors d'état de nuire. En fait, il venait de pulvériser sa tête contre la paroi et le faire tomber au sol, Hunter sauta finalement à pied joint sur son crâne jusqu'à le faire totalement exploser. « Comme ça qu'on fait sans faire de bruit.. » Il regarda ses bottes pleine de sang et de bouts de cervelle. « Par contre, c'est vraiment déguelasse.... »
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        RP SONGclickFarore S. Corsandre
        La conquête
        "30 Millions d'amis"

        Farore observe et écoute avec la plus grande attention John. Elle pouvait déceler en lui une belle dose d’instabilité comme elle avait pu en voir partout sur Grand Line, surtout dans la piraterie. Si L’homme en question semblait avoir un lien réel avec Manshon, elle n’arrivait pas à déceler lequel d’autant que le nom de Wagner ne lui disait absolument rien. Sûrement une famille mineure ou d’exécutant pour l’un des grands pontes de la table des septs.  Elle ne cherche pas davantage, inutile de trop en savoir elle comptait bien larguer les deux protagonistes à la première occasion. D’ailleurs, elle avait échouée en croyant qu’il faudrait plus de temps à la fine équipe pour régler le compte aux gardes. Tout s’était fait rapidement et Farore n’avait même pas eu à sortir ses crocs. Une bonne chose en soit car elle n’était pas obligée de dévoilée toutes ses cartes en une seule fois.  John lui administre alors le classique couplet sur la confiance digne d’un polar de seconde zone.

        « C’est on ne peut plus réciproque, surtout après cet assaut stupide… »

        Les corridors froids, lugubres et humides de la geôle se remplissent peu à peu de soldats adverses. Farore n’aura pas le choix que de combattre, mais elle ne voulait pas en dévoiler trop, toutes les bonnes armes sont réputées pour leur discrétion ou leur utilisation magnanime. Elle observe le couloir de gauche et agite sa jambe qui propulse une lame d’air enflammée, l’effet simule celui du souffle d’une bombe qui aurait explosé brutalement et avec fatalité. La lame pourfend plusieurs ennemis qui hurlent de douleur sous l’effet puissant du feu.

        « Je pense qu’on devrait aller à l’opposé de leur arrivée… »

        Simple raisonnement, Farore s’élance alors dans le couloir et repasse devant le gamin qui semble prendre son rôle de combattant très à cœur. Elle ouvre une porte qui donne sur un vaste couloir qui conduit tout droit vers une porte gigantesque, aucun doute possible il s’agit ici d’une voie royale pour la sortie. Une fois dehors ils pourraient se fondre dans la masse et Farore pourrait s’envoler comme bon lui semble pour prendre la fuite tandis que le duo improbable serait au cœur de l’attention. Ça devrait lui donner suffisamment de temps pour trouver un moyen de quitter l’île et de poursuivre sa route sans encombre.

        « Par ici ! Il y a une sortie, dépêchez-vous ! »

        Farore s’élance dans le large couloir, pourfendant au passage quelques gars épars avec la simple utilisation de son fire heart. La porte épaisse est bloquée et semble être l’ultime obstacle de la liberté, elle jette un regard par-dessus son épaule, les deux prisonniers ne sont pas encore là elle en profite donc pour laisser sa jambe prendre une forme hybride et ses serres propulse la serrure en fer forgé au loin. Satisfaite, elle reprend une parfaite forme humaine avant de pousser la porte. L’air frais s’engouffre dans ses poumons, le vent balaie ses cheveux et les embruns de la mer apportent des senteurs familières. Elle regarde en l’air et son visage se fige… Un dôme de fer. Une véritable arène et un dôme de fer, il y a des spectateurs, des combattants et Farore et ses comparses arrivent en plein spectacle… Le plan ne se déroule jamais vraiment comme prévu.
        Techniques: