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Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée]

Éléonore Grey, Soldate Grey.

Surnom : Élé, Léonore, El ou Grey.
Age : 33 ans.
Sexe : La dernière fois qu’elle a regardé, elle était une femme.
Race : Humaine.
Métier : Sur son île, elle était une Chasseuse/Pisteuse et bouchère expérimentée.
Groupe : Marine.
But : Plutôt simple, faire le maximum de Berry pour des projets personnels. Elle voudrait reconstruire/repeupler son village et offrir le maximum de protection à celui-ci. Peut-être que d’autre se rajouteront avec la découverte du monde.
Équipement : Une hache à deux mains personnalisée, un cas de voyage remplit des vêtements sombres, carnets notes, effets personnels et un coffret bois contenant son alliance et celle de son mari.
Parrain : ///
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC, d'Heliamphora.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? @An'i D. Samedi
Codes du règlement :

Description physique

Éléonore est une femme à la peau de pêche claire et aux petits yeux en forme d’amande marron foncé, ou parfois ambré foncé. Des sourcils fins surplombent ses yeux observateurs. Elle a de longs cheveux argentés aux reflets bleutés normalement coiffés en deux tresses, l'une qui couvre son visage et l'autre qui pend derrière sa tête jusqu'à ses épaules. Dans de rares occasions, il lui arrive d’avoir ses cheveux attachés en queue-de-cheval haute et deux franges parallèles qui laissaient son visage complètement dégagé. Tout en se détendant ou en jouant à ses sports préférés, elle laissera tomber ses cheveux ou les coiffera en une seule tresse. La première coiffure semble être son style préféré lorsqu’elle travaille sur des missions pour la marine.

Quand elle ne travaille pas pour la marine, elle porte généralement des vêtements sombres qui recouvrent une bonne partie de sa silhouette féminine. Que ce soit un costume et une cravate avec porte un body sombre avec une jupe attachée ou encore des robes élancées fendues sur un côté, aux manches longues, tissus ajustés à ses courbes, il y a toujours un pantalon en dessous qui couvre ses jambes et se glisse dans des bottes militaires de la même couleur. Elle semble toujours préparée pour des situations de combats, ne craignant pas de déchirer ces habits si la cause se présente. Elle préfère la couleur noire à toutes les autres par simple pragmatisme, le noir tâche rarement, alors le sang est moins visible.  

Sous ses vêtements sombres, se cache un corps à la silhouette athlétique, ou les traces d’une ancienne naissance sont visibles et où elle aurait aussi subie la maltraitance vicieuse d’un individu. La demoiselle d’une trentaine d’année possède également les mains d’une travailleuse qui ne craint pas de se salir, ferme poigne qui témoigne silencieusement d’un passé très physique. Malgré les événements qui ont marqué la vie d’Éléonore, elle garde cette douce expression presque maternelle sur son visage, un regard bienveillant qui observe sans jugement. Une expression restée d’un temps révolu, cependant en observant bien ses pupilles, vous pouvez remarquer la lassitude de la vie et la flamme de la vengeance briller tout au fond.

Description psychologique

Calme – Limite apathique – Désintéressée – Rationnelle – Pragmatique – Attentive – Observatrice – Mature – Combattante – Déterminée – Maternelle – Douce – insécure émotionnellement – peur de la perte – Surprotectrice maladive

La seule raison pour laquelle Léonore (surnom) s'engagerait dans une activité est si celle-ci peut lui rapporter une valeur monétaire, une ferveur ou un objet de valeur. Élé applique cette même attitude envers tous les gens qui l'entoure, c’est d’ailleurs ainsi qu’elle a rapidement monté les premiers rangs de la marine. Elle ne s'intéresse à personne au-delà de la valeur potentielle qu'ils peuvent lui offrir, un concept qu'elle appelle potentiel de service, le tout pour se rendre à son but ; ramasser max de Berry pour reconstruire un village sur l’Archipel vert et être en mesure de le protéger de toute attaque. À cause de cette apparence distante, on pense souvent qu’Éléonore à un caractère très insensible, mais ce trait est une pièce à double face qui lui vient de la perte de son village, ses enfants et de son mari. Toutefois, cela l’a rendue plus à l’écoute de la croissance de son entourage et des alliés du moment, reconnaissant facilement leur potentiel croissant. En revanche, elle n'hésite pas à éliminer des adversaires qu'elle juge inutiles.

Elle a perdu -ou plutôt cache- toute notion de liens de familiarité ou de camaraderie et son allégeance est cent pour cent pour les causes de la marine. Tant et aussi longtemps que son but sera dans le même sens que le gouvernement et qu’il aidera à remplir ses coffres, elle sera aussi loyal qu’un bon toutou à son maître. Cependant, elle n’est pas stupide, elle mordra quiconque abusera de sa bonne volonté. Malgré son apparence distante, se cache une mère blessée. Elle ne digère toujours pas le meurtre de ses enfants et encore moins celui de son mari, créant de ce fait sa peur à l'attachement à autrui. Cet événement, lui a simplement rappelé que la vie était beaucoup trop fragile pour les gens qui n’avaient pas la force nécessaire de combattre. Les émotions négatives sont ce qui lui donne le maximum de force et de détermination pour surpasser ses épreuves et surtout pour protéger ce qui lui reste d’amitié.

Pour les rares personnes qui ont réussi à passer sa lourde carapace de froideur, ils découvrent un personnage à l’opposé de l'image qu'elle veut bien montrer. Telle une pièce à double face, l’autre côté est d’une douceur maternelle qui ne demande qu’à prendre soin de ceux qu’elle aime. Dans des moments de faiblesse, elle peut dévoiler un côté un peu plus sensible, voire fragile, mais ceci n’arrive que si Éléonore est dans un état émotionnel proche de l’épuisement ou si elle se sent très en sécurité avec la dite personne. Tout ceci n’est qu’un système de défense, un traumatisme pour protéger sa propre personne.

Biographie

Chronologie:

Année 1 595.

Tout commence avec une liasse de papiers lancée sur un bureau. L’homme assis derrière soulève des yeux ennuyés sur la silhouette féminine qui se trouve devant lui. Les traits identiques, mais au sexe contraire du sien, font la moue de colère. Le jeune patriarche de la famille Nelseen, soulève l’un de ses sourcils sur la pile de papier qu’elle venait de lâcher sur sa précieuse lettre. Il attrape la liasse pour en lire le contenu avant de finalement pincer les lèvres de déplaisir Dans un soupir, l’homme repose les papiers et lève les yeux sur le minois féminin. Il allait s’exprimer, mais sa sœur lève la main, le coupant net pour s’exprimer.

''C’est terminé… C’est le dernier coup que tu me fais du genre. Tu m’as tout pris… Je suis dégoûtée, je n’en peux plus de toute cette politique hypocrite, de cette hargne dans notre propre famille. Je renie la famille Nelson et mon titre à la noblesse, tu as tous les papiers nécessaires et signer de mon nom. Tu voulais de la richesse, mes parts, mes terres ! Elles sont toutes à toi, je ne veux plus rien savoir de toi et de cette famille maudite, j’espère sincèrement que le karma reviendra me venger.''

Sur ce monologue enflammé, la demoiselle tourne les talons, ignorant l’appel de son frère, elle s’éloigne la tête haute. Elle avait tout préparé pour son départ, la calèche l’attendait à l’extérieur pour l’amener au bateau qui la guiderait loin d’ici. Dans une vague inquiétude, elle caresse son ventre qui commence à s’arrondir, elle n’allait certainement pas mettre son enfant au monde dans ce monde de vipère ! Et ça, c’était si elle ne faisait pas une deuxième fausse-couche à cause de tout le stress que cette famille lui donnait. Magdelaine soupire, elle pouvait déjà sentir les lourdes chaînes de la famille relâcher son emprise sur elle, tout ceci était pour le meilleur. Elle pousse finalement les portes de l’entrée, descend la longue volée de marches qui la mène à son moyen de transport et sans un regard en arrière, elle quitte ce nid de vipères pour une vie plus calme et simpliste.

***

Année 1 612.
Un petit village de Kage Berg.

''Dis-moi, ma chérie, que penses-tu de ce projet de colonisation ?''
''Hmm… Honnêtement ? L’idée me plaît beaucoup… Il y a quelque chose d’excitant dans l’idée de tout quitter pour des terres vierges.''
''Ha Ha, tu es comme ton père ! Une créature de liberté… En parlant de ton père, où se trouve-t-il ?''
''Il devrait bientôt revenir de la chasse. Il a promis de ramener un cerf pour me montrer comme le dépecer et le découper.''
''Tu sais, quand je t’observe, tu es l’image même de ton paternel… Tu n’as que mes yeux.''
''Est-ce mal ?''
''Non, absolument pas, c’est même mieux ainsi.''
''Tout va bien maman ? Tu passes d’un sujet à l’autre comme une âme en peine…''

La dénommée Éléonore se rapproche pour venir prendre sa maternelle dans ses bras. Elle la serre contre elle, cachant son visage dans l’épaisse chevelure sombre. Elle en hume l’odeur réconfortante fruitée. Elle pose ses prunelles marronnes sur son interlocutrice et elle lui sourit doucement. Si physiquement parlant, elle ressemblait énormément à son père, elle avait hérité d'elle sa mentalité douce et généreuse. Au même moment, une énorme figure pousse la porte de la maisonnée, pour s’introduire dans sa demeure. Le mastodonte à la chevelure argenté observe le duo de femmes. Il offre un large sourire à sa femme et sa fille avant de déposer sa hache contre le mur et son arc sur son crocher. Les deux femmes se séparent pour aller rejoindre l’homme.

''Bonjour chéri, comment a été la chasse ?''
''Mal… J’ai réussi à ne récupérer que trois lapins et un lièvre… Désolé El… Je n’ai pas réussi à trouver les traces d’un cerf comme promis.''
''Ce n’est pas grave papa, tu as fait ce que tu as pu. Rien n’empêche que tu me montres comment m’occuper d’eux.''
''tu as raison. Tiens, prends-les et va dans l’atelier et prépare la salle comme je t’ai montré, j’aimerais parler avec ta mère.''
''Bien sûr, je vous laisse un peu d’intimité.''

Sur cet échange, Élé attrape les anciennes proies et quitte la salle, sortant à l’extérieur pour rejoindre le coin atelier. Elle déposait les lapins morts et attache sa longue chevelure aux fils d’argent. Elle enfile le tablier de cuir de boucher, puis sort les couteaux nécessaires. Elle vient ensuite s’activer à aiguiser les lames, s’assurant qu’qu'elles étaient toutes bien aiguisées. Elle termine l'aiguisage du dernier couteau quand son père entre dans la salle. Il pose des yeux fiers sur sa progéniture et il vient examiner le travail qu’elle avait fait. Il hoche la tête satisfaite, attrape l’autre tablier et vient commencer à guider sa fille. À deux, ils se mirent à dépecer la bête, commençant par retirer la fourrure.

''Ta mère m'a dit que tu étais d’accord pour le voyage…''
''Oui, rien ne nous retient ici et puis un changement de paysage pourrait être bien pour maman. Je la trouve plus nerveuse dernièrement…''
''Oui… Disons que les problèmes familiaux reviennent au galop.''
''Alors partons, si elle en a besoin, je ne vais pas hésité une seconde. La famille avant tout, je pourrai toujours me refaire des amis là-bas.''
''Parfait alors. Le bateau part dans une semaine, tu pourras préparer ton sac et avertir tes amis.''

Le restant du temps, son père partage ses connaissances en boucherie, glissant parfois des commentaires sur la traque et la chasse de l’animal en question. Éléonore absorbe la connaissance de son père, partageant la même passion que lui dans ces domaines. En quelques heures, ils terminèrent la préparation des viandes des petits mammifères, avaient étendu les peaux pour les faire sécher et retournèrent à l’intérieur pour retrouver Magdelaine qui se trouvait derrière les fourneaux.


Une semaine plus tard.

''Tout est prêt ?''
''Oui maman, j’ai ma valise, les quelques boites ont déjà été envoyé sur le bateau avec papa. Il ne manque que nous deux.''
''Tu es sûre que nous n’oublions rien ?''
''Non, allez vient, sinon le bateau va partir sans nous et papa va mourir de chagrin et de faim si on le laisse trop longtemps seul.''

Elles échangent un regard avant que Magdelaine éclate dans un grand rire franc. Elle attrape sa propre valise et hoche la tête. Elle jette un dernier regard à sa maison, son nid d’amour avant de guider sa fille vers l’extérieur de la maison. Elle donne les clés à un voisin et sourit doucement.

‘’Prends en bien soin, qui sait, peut-être qu’un jour ma fille reviendra s’installer ici, à Kage Berg.’’
‘’Promis Magdeleine, on prendra bien soin de la maison, tu sais bien qu’ici à Kage, on se serre les coudes et puis avec ce que tu as donné.’’
‘’C’était du fond du cœur.’’

Sur ces dernières paroles mystérieuses, la fille et la mère s’éloignent vers le bateau. Elles y arrivèrent sans trop de problèmes, rejoignant les rangs de la petite foule qui allait en s’agrandissant durant le voyage à venir vers l’archipel vert. Elles retrouvèrent le patriarche de la famille accompagné d’un homme vêtu d'un uniforme de la marine , ses gallons sur les épaules annoncant une personne d'importance moyenne, mais assez haute pour diriger le convoi. L’homme dégage une confiance envoûtante qui attire immédiatement le regard de la jeune demoiselle. Très grand, à la stature large et musclée malgré les vêtements qui en cache une partie. Ces traits sont coupés au couteau, une mâchoire bien définie, accompagnée d'une barbe naissante de quelques jours. Une casquette de la marine cache pour le moment le dessus de sa tête. Son regard perçant d’un bleu acier scrute toute personne qui entre sur le bateau.

‘’Chérie, je te demanderais d’essuyer ta bouche et de détourner les yeux…’’
‘’Pardon ?!’’ Annonce la blanche en détournant les yeux sur sa mère.
‘’Justement.’’
‘’Mais ?!’’

Elles arrivèrent au côté des deux hommes, ou le paternel présenta le membre de la marine. Éléonore lui offre un sourire timide, sans toutefois réussir à décrocher ses prunelles sur sa personne. L’homme lui rend un large sourire, tendant la main à Magdelaine puis à la jeune demoiselle qui la tient peut-être un peu trop longtemps dans la sienne. Sous le rire discret de sa maternelle, le paternel fait les présentations.

‘’Voici Liam Grey, il est en partie responsable du projet.’’
’Commandant Grey à votre service.’’ Annonce le dénommé Liam qui relâchait enfin la paume de main d’Éléonore.
‘’Liam est à peine âgé de vingt-quatre ans et il est déjà commandant !’’ s’exclame son père, visiblement impressionné par l’homme.
‘’J’ai un bon mentor qui m’aide et me garde sur le droit chemin ! Tout le mérite lui revient.’’
‘’Peut-être, mais vous êtes celui qui persiste dans cette voie sans relâchement, sans motivation de votre part, tous ces efforts ne serviraient à rien.’’ Annonce Éléonore.

Surpris, Liam la dévisage un instant. Il retire sa casquette, passant une main dans sa chevelure pour l’envoyer vers l’arrière. Il est visiblement gêné par l’attention non dissimulée de la demoiselle et cette dernière ne se prive pas pour le dévorer du regard. Sa chevelure brun foncé est bien entretenue, court sur les côtés et un peu plus longue sur le centre, offrant une allure d’homme au passée trouble. Sans oublier les tatouages qui sont visibles au niveau du cou et des avant-bras. Éléonore quelqu'un de plutôt passive, très peu demandante dans la vie, mais quand elle semble jeter son dévolu sur quelque chose, elle pourrait bouger monts et marées pour l’avoir.

‘’Je suppose qu’il y a un peu de vérité dans ses paroles.’’
‘’Commandant Grey, on a besoin de vous !’’ S’exclame finalement une voix masculine au loin.
‘’J’arrive ! Si vous voulez bien m’excuser, le devoir m'appelle. Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Au plaisir de vous revoir.’’

***

Années 1 613 & Année 1 614.
Archipel vert. Oakenhill.

‘’Nous sommes tous réunies ici pour souligner cette journée très spéciale. Devant moi, se trouvent Liam Grey et Éléonore Nelseen qui ont décidé réunis, leurs vies.’’ Annonce le prêtre d’une voix puissante pour que tous l’entendent. ‘’Alors, M. Grey,  désirez vous prendre pour femme Miss Nelseen ?’’
‘’J’ai pris trop de temps pour écrire ces mots, tu ignores combien j’étais nerveux de créer quelque chose de parfait pour cette journée et finalement, je me suis dit que j’allais dire ce que je ressentais sans frivolité… Tu sais bien que je ne suis pas aussi bon que toi avec les mots, mais voilà. J'adore que tu aies le nez qui coule quand il fait 15 degrés. J'adore que tu mettes une heure et demie pour faire une recette pour moi. J'adore la petite ride que tu as là,’’ dit-il en touchant doucement son front. ’’Quand tu me regardes comme si j'étais un dingue, après une longue journée de travail. Et j'adore que tu es la dernière personne à laquelle j'ai envie de parler avant de me mettre au lit. Je ne me sens jamais seul avec toi, même quand on est séparé. Si je suis là, moi, aujourd’hui, c'est parce que quand on se rend compte qu'on veut passer le reste de ses jours avec une femme, il ne faut pas traîner des pieds, il faut se lancer aussitôt que possible et ne pas avoir peur. Alors, oui, je le veux.’’ Termine l’homme avec une certaine maladresse, mais de la joie communicatrice dans les yeux.
‘’Grand fou…’’ Marmonne Éléonore avec la larme à l’œil.
‘’Et vous Miss Nelseen, voulez-vous prendre pour époux M. Grey ?’’
‘’Je… Amour de ma vie, toi qui embellit mes jours, toi qui fais ma joie, tu es ma raison de vivre ; aujourd'hui et demain, je veux t'aimer toujours. Ou que tu souhaites aller... Je suis prête à te suivre. Je t'offre mes nuits, je t'offre mon amour. Mes plus douces caresses, mes plus doux câlins. Aujourd'hui et demain, je veux t'aimer toujours, ici ou ailleurs, ou dans des pays lointains. Laisse-moi te dire encore, oh combien tu m'es précieux et combien je t'adore. Pour le meilleur et le pire, je t'aimerai toujours. Tu es ce beau soleil qui illumine mon âme et et moi grâce à tes rayons, je brûle comme une flamme, oui, ici ou en pays lointain, je t'aimerai toujours.’’ Souffle avec une confiance poétique la blanche donc le regard et les mains n’avaient pas quitter celles de son mari.
‘’Je vous déclare donc, mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée.’’


L’année suivante, le jeune couple accueillait leur premier enfant, Benjamin, un jeune garçon en pleine santé qui ressemblait énormément à sa mère.

***

Année 1 620.
Archipel vert. Oakenhill.

Son mari avait quitté l’île depuis plus d’un mois. Il avait été rappelé pour une mission importante qui avait un rapport avec la Révolution. Éléonore n’en savait pas plus, ne voulait pas en savoir plus. Tout ce qui touchait aux affaires de la marine était d’une complicité désagréable. Les yeux sur l’horizon, elle observe la mer bleue qui s’étire à perte de vue, un mauvais sentiment ancré au creux de son estomac depuis son réveil. Voilà quelques jours, elle s'était réveillée en sueur, un vilain cauchemar tiraillant ses entrailles et depuis le sentiment n’avait fait qu’empirer. Elle soupire, descend les yeux sur le morceau de viande qu’elle découpait à l’aide du hachoir. la large lame pénètre d'un coup sec la jonction de la hanche et de la cuisse, coupant net les muscles et l’os. Pour se distraire, elle avait chassé un des cerfs et elle avait récupéré une jolie proie qu’elle divisait en plusieurs parties pour certains membres du village. La peau avait été récupérée, lavée de tout résidu de viande et étendue pour être séché.

Benjamin, sa copie conforme au masculin vient rejoindre Éléonore. Le petit bout de six ans passe les bras autour de ses hanches et enfuit son minois dans le pantalon sarouel. Elle arrête tout ce qu’elle fait, essuie ses mains sur son tablier avant de poser ses phalanges sur sa tête argentée. Elle caresse distraitement les fils d’argent pendant que son regard capte la silhouette d’un navire de la marine familier, mais différent de celui de son mari. Elle plisse les yeux, se penche sur son fils et lui souffle d’aller chez ses grands-parents, qu’elle va aller le chercher un peu plus tard. Sans rouspéter, le gamin s’exécute et laisse sa mère terminer en vitesse d’envelopper et de ranger les morceaux de viande avant de retirer le tablier de cuir. Presque au même moment, un cognement sec se fait entendre à la porte d’entrée et elle sait que ce n’est pas pour une visite de courtoisie.

Silencieuse, elle se rend à la porte pour l’ouvrir en grand. Si d’ordinaire la vue de Salem lui tire toujours un sourire, cette fois-ci la vision de l’homme lui serre le cœur et elle mord méchamment sa lèvre inférieure. La posture légèrement penchée vers l’avant, les cernes sous ses yeux, sa chevelure en bataille, mais surtout la lumière éteinte dans le fond de ses pupilles lui souffle déjà la mauvaise nouvelle. Il n’a pas le temps de prononcer les mots que des larmes silencieuses coulent sur ses joues. En fait, elle n’entend aucune des paroles, sourdes au son extérieur tellement, son cœur tambourine puissamment face à l’adrénaline et à la douleur. Il lui offre une petite boite qu’elle ouvre tremblante, un mouchoir en soie aux couleurs de la marine est plié à l’intérieur et en son centre se trouve l’anneau de mariage de Liam. La suite est floue dans l’esprit de la jeune femme, des gens se succèdent, des funérailles sont faites. Quelques semaines plus tard, une nouvelle tombe après un malaise, un miracle qui sauve temporairement la demoiselle de sa déprime.

‘’Félicitations, vous êtes enceinte… Un dernier cadeau avant de partir.’’

En 1 621, un an, pile après la mort de son mari, elle accouche d’une petite fille, linette qui ressemble à son paternel comme une copie conforme.

***

Année 1 623.
Archipel vert. Oakenhill.

Ce qui aurait dû être une journée comme une autre, se révéla être un drame. Le village d’Oakenhill est attaqué par l’équipage des Saigneurs des mers. Malgré les forces de la marine qui sont présentes, la garde n’est pas de poids face à l’écrasante force ennemie qui piétine, tue et pille tout sur son chemin. En moins de quelques minutes, l’équipage est si efficace et féroce que plus de la moitié du village est passer au au fil des épées ou tombés sous le plomb des armes à feu. Éléonore est à l’intérieur de sa maison, essayant de cacher les enfants et sa mère quand la porte d’entrée est défoncée brusquement. Elle et son père se retournent, faisant face aux hommes lambda qui se tenaient dans l’entrée, sourires mauvais accrochés aux lèvres. Elle échange un regard avec son père et elle bouge la première pour s’élancer vers la lourde hache qui se trouve près d’elle. Ce geste lui fait éviter le coup de feu qui passe proche de son visage, coupant quelques mèches argentées au passage. Elle attrape l’arme et la lance en direction de son père qui attrape son arme avant de s’élancer vers les ennemis. Elle crie à sa mère de refermer la trappe derrière elle et de ne l’ouvrir sous aucun prétexte. Dans l'offensive, elle attrape son arc de chasse, tire une flèche du carquois et vise un homme.

‘’Ils ne sont pas humains, que des proies…’’ Souffle-t-elle avant de relâcher ses doigts de la corde.

Éléonore avait combattu plus d’une fois, avait connu la sensation et l’adrénaline du combat, elle avait même tué plus d’une fois… Tous des animaux… Mais les hommes qui se tenaient devant elle, n’étaient pas des humains, mais des bêtes sanguinaires. Et elle savait gérer les bêtes sanguinaires, il y avait plusieurs animaux sauvages connus sur l’île et elle était l’une des rares personnes assez expérimentée et confiante en ses compétences pour les chasser. Pourtant, même s’ils purent gérer la première vague, les hommes ne semblaient jamais arrêter de venir, attirés par la folie sanguinaire qui se passait dans la petite maisonnée. Ils n’étaient que des moustiques, que des araignées voulaient dévorer et ils ne pourraient rien faire pour échapper à leur sort inéluctable...


Plusieurs heures plus tard…

Elle ouvre péniblement les yeux, aveuglée par des lumières et des sons. Elle bouge vaguement un bras et seule une longue plainte de douleur s’échappe de sa gorge. Elle réalise qu’elle ne peut pas bouger sous peine d’être envahie par une douleur. Des hommes passent au-dessus d'elle, avant qu'une piqûre ne lui soit faite, qui la pousse une nouvelle fois dans l’inconscience. Durant le trajet entre Archipel vert et Shell Town, ils réitèrent l'opération plusieurs fois, offrant une dose toujours plus forte, tellement son corps semblait s’adapter et assimiler l’anti-douleur. Les semaines qui suivirent, furent passées dans un milieu hostile où elle passe son temps à retrouver la conscience avant de le perdre sous les vagues de douleur qui envahissaient son système nerveux.

"T'as vraiment douillé, toi... Mais ça va aller... Les médecins m'ont dit que tu n'as rien de grave... Prends le temps de te reposer..."

Son regard se porte sur la voix familière avec qui elle avait parfois échangé des lettres depuis la mort de son mari, Salem. Elle ferme les yeux à nouveaux, le regard de l’homme trahissait la gravité de son état. Une vague de douleur l’assaillit tandis qu’elle avait serré la mâchoire. Même si elle aurait voulu bouger, chercher sa main pour la serrer par simple confort, le simple fait de bouger ses phalanges l’élancent douloureusement. Elle laisse échapper un soupir amer, puis l’inquiétude revient au galop. Son regard cherche frénétiquement la pièce et son corps se met à bouger malgré les douleurs qui l’envahissent. Alheïri pose une main sur son torse, l’écrasant juste un peu dans le lit pour l’empêcher de bouger plus et sans même qu’il souffle un mot, son hochement de tête annonce la mauvaise nouvelle. L’expression de défaite de l’homme annonce la fin de sa vie familiale.

Il lui faut au moins un an avant d’être capable de bouger normalement. Le travail de réhabilitation est un processus long et difficile pour la demoiselle qui n’a plus aucune envie de vivre, seule la détermination de Marie, la mère de Salem et les menaces persuasives de ce dernier insuffle à la veuve une certaine énergie. Entre temps, elle reçoit une lettre de la famille Nelseen, le paternel lui offrant des condoléances l’invitant à venir découvrir la famille restante, mais surtout faire la rencontre de son neveu, Laurie. Une invitation qu’elle finira par accepter, ressentant le besoin de rencontrer cette famille en question. À son retour de voyage, elle aura une dernière rencontre avec Salem avant qu’il il ne décide de l'éviter les années qui vont suivre, rejoindre la marine, ceci lui donne un but temporaire. Elle commence donc un entraînement sévère, développe un style de combat bien à elle entre acrobatie aérienne et le pouvoir dévastateur de la hache de son paternel. Elle en vient à passer beaucoup de temps à développer ses sens pour mieux sentir son environnement, un point positif qui se développe face à une demi-surdité etet une visibilité amoindrie d'un oeil à la suite de l’attaque. À force de côtoyer différents niveaux d’officier avec son sens de l’observation développée, elle en vient à évaluer la force de certains, découvrant ainsi qui peut-être un danger ou non.

***

Année 1 626 à 1 629.
En mouvement.

C’est durant l’annonce de la mise en place de l’orphelina d’Alheïri que l’idée la frappe de plein fouet. Si cet idiot pouvait réussir un tel projet, elle pourrait elle aussi. Pourquoi n’y avait-elle pas pensé avant ? Quelle idiote, elle pouvait très bien devenir puissante comme lui, avoir énormément d’argent et reconstruire le village ! Ce serait un hommage à tous ceux qui avaient travaillés dur, mais cette fois-ci, elle serait forte et riche, parce que si elle avait compris quelque chose avec les gens, c’était que l’argent et la puissance pouvait les amener n’importe où. Et avec la marine,  elle avait la garantie d'une rente régulière. Ainsi, jusqu’au moment présent, passe son temps auprès de la famille Nelseen, l'orphelinat de Hayat Jadida à aider Marie et les enfants ainsi que les différentes missions faites au nom de la marine, glanant expérience et richesses.  

Informations IRL

  • Votre prénom / pseudo : Nono.
  • Êtes-vous majeur ? oui.
  • Vous aimez / n'aimez pas : ///
  • Votre personnage préféré (de One Piece) : ///
  • Vous vous définiriez comme : ///
  • Vous faites du RP depuis : ///
  • Vos disponibilités (approximatives) : Varie.
  • Comment avez-vous connu le forum ? ///


Dernière édition par Éléonore Grey le Ven 6 Oct 2023 - 22:14, édité 19 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26871-eleonore-grey-soldate-au
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Hello Nono ! Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 2788494699

Tu connais déjà la boutique donc je te laisse avancer tranquillement.

Si tu as des questions n'hésite pas,

À bientôt ! Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 545924882
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26439-fiche-technique-an-i-sam
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Petit message pour dire que j'ai terminé ma fiche ! Bonne lecture à celui ou celle qui la prendra et un gros merci du temps prit ! J'envoie pleins d'amour et de câlins ! Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 1f618 Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 1f61a Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 1f49e
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Coucou Nono ! Me voilà enfin pour ta validation !

Je t'avoue que j'étais un peu perplexe avec les descriptions, notamment sur le fait de "pourquoi marine ?" alors que pour t'enrichir vite tout en aidant le GM et la marine, le mieux est de faire chasseur de prime. D'autant plus quand tu dis toi même que Elé n'a pas tellement foi en la marine et se serre plus d'elle juste pour être un bon gagne pain.

Mais en lisant l'histoire, ça semble plus logique. Cela dit, je n'ai pas vraiment réussi à retrouver le personnage des descriptions dans cette histoire. D'ailleurs, attention, il y a quelques petits soucis de cohérence :
- Laurie est soit ton cousin, soit ton petit cousin, à moins que tu ais un frère ou une sœur caché dont tu ne parles pas du tout dans ton histoire. Mais si c'est le fils du frère de ta mère comme c'est l'impression que ça donne à la lecture, alors c'est ton cousin ^^
- Si ton bébé né un an pile poil après la mort de ton mari, alors a priori ce n'est pas lui le père puisqu'une grossesse c'est 9 mois et un an c'est 12 mois Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 2983686574 Après évidemment à One Piece la grossesse peut être plus longue, on l'a vu avec Portgas D Rouge qui fait en sorte de ne pas accouché pour préserver son enfant de la marine, mais du coup c'est très lourd de conséquence puisque ça entraine sa mort. Mais je crois pas qu'il y ait une raison pour que Elé retarde l'accouchement du coup ça sonne étrange.

A côté de ça, je suis moyennement fan des histoires découpé façon RP, mais finalement tu as su mettre l'accent sur les parties importantes de la vie d'Ele de telle sorte qu'on a quand même une bonne vision de la chose. Seul bémol à mon sens : Eleonore vit sur l'Archipel vert, puis va sur Shell Town, du coup à quel moment elle peut aider à l'orphelinat d'Alabasta ? Y'a quand même une mer entre les deux et elle est pas si libre d'accès que ça. Du coup, je trouve ça assez bizarre.
Par contre, le gros point fort, c'est que tu t'es vraiment bien renseigné pour te lié avec des personnages, mais aussi avec des événements décrit sur les fiches d'îles. Ça c'est vraiment top.

Niveau forme : y'a quelques erreurs de mots à certains endroit, ou des formulations un peu étrange qui font tiquer. Mais rien de très gênant non plus.

Bref, ça reste une présentation plutôt chouette et romantique/dramatique.

Du coup, je m'arrête là et te valide marine à 680 Dorikis, ce qui te permet de commencer en temps que lieutenante !


Il ne te reste qu'à aller poster ta fiche technique, renseigner les différents liens (présentation, fiche technique et plus tard : récompenses) de ton profil et passer dans le sujet de recensement d'avatar.

Peluuuuche et bon jeu avec ce nouveau compte !


Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 1425067977-izya-sflagopr Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 1465207581-signizya Éléonore Grey, soldate au rapport... [Terminée] 1lmh
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