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Blanc est la couleur

Comment étions arrivé sur Kuraigana en quittant Calm Belt. Ben par pur hasard. Sans navigateur et sans outils de navigation, nous ne choisissions pas notre destination. Enfin, Mr Wolfy peut-être un peu, car il continua de tracter notre embarcation même sur GL. Pour cause, nous n’avions pas fabriqué de voile en quittant Rusakana.

Notre arrivée fut quelque peu catastrophique. Notre radeau qui avait bien résisté, se désagrégea dans la houle à proximité de l’ile. Ce fut encore fois trempé que je mis pieds sur cette nouvelle ile. Ça devenait une habitude et j’en avais marre des naufrages. Surtout que cette fois-ci je dus m’occuper de Gerard qui nageait comme une enclume.

Nouvelle ile, nouvelle aventure, mais même objectif retrouver la civilisation. En effet, nous avions quitté une ile désertique pour arriver sur une ile à peine moins désertique. Je ne penserais pas dire ça un jour, mais la civilisation me manquait. Pas les complots, mais le confort et la simplicité. Il fallait que je retrouve mon équipage et pour ça il me fallait un minimum de technologie. Le mieux serait de contacter la révolution pour qu’il m’envoie ce dont j’ai besoin ou me guide à mon équipage.

L’avantage de Kuraigana c’était qu’il y avait plus de passage, donc d’avantage de chance de trouver quelque chose d’intéressant. Le problème c’était les Mandrills de l’ile. Pour y être déjà venu, ils vous défient à l’infini, en groupe, par vague jusqu’à vous défaire. Alors que sur Rusakana, bien que plus puissant, les animaux attaquaient un à la fois et surtout sans arme.

Une fois Gerard remis de sa baignade, je m’assurai que Mr Wolfy ne ferait pas de bêtise en notre nabsence, puis Nous partîmes à la recherche de nourriture. Instinctivement, sentant le danger mon nouveau compagnon prit sa forme de singe et vint se poser sur mon épaule.

« Tu sais, je n’aime toujours pas trop t’avoir comme ça sur l’épaule. »
« Oui, mais moi je préfère. J’ai pris l’habitude sur notre radeau pour gagner de la place. Puis, tu connais l’historique aussi. »
« Oui, je sais. Bon on va chercher à manger. »
« Je te suis. Hou hou hou ! »

« Dis, tu connais l’ile ? »

« Oui, je suis déjà venu m’entrainer une fois avec Othar. »
« Elle est dangereuse, non ? Je le sens. »
« Ho ma fois, tu vas le voir bien vite. La nourriture est au milieu de leur territoire. »
« Leur territoire ? »
« Oui, d’ailleurs les premiers arrivent. »

Blanc est la couleur Humandrill_Imitation

Un groupe de Mandrill arriva pour en découdre. J’eus juste le temps de sortir la lame trouvée sur l’ile précédente que l’assaut commença. Je dus parer la première attaque. Alors que Gerard prenait sa forme hybride pour envoyer son poing dans la tête de l’assaillant, je dus cueillir deux autres singes qui m’attaquaient dans le dos d’un coup de pied circulaire. Le combat fut assez bref, car ils n’étaient pas très nombreux, ni très puissant. Ils l’étaient rarement dans cette zone pauvre en nourriture. Les plus fort se gardaient les zones les plus confortable.

Malgré tout, mon sabre se brisa quand même durant le combat. Je récupérai donc une lame quand le calme revint.

« Ça a encore été. »
« Oui parce que ce sont les avortons. Evitons de chauffer les oreilles du chef de l’ile. Normalement, je connais les zones, ça devrait aller. »
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L’ile était toujours aussi dévastée que la dernière fois. Les légendes disaient que la guerre avait ravagé l’ile. Mais ce qui était étrange c’était que même sans la présence d’humains, la nature ne reprenait pas vraiment ces droits. A croire que les Mandrills livraient sans cesse des combats destructeurs. Ça semblait bête, mais c’était probable vu le comportement de ces animaux.

Après ce premier combat, j’avançai discrètement. Je trouvai un sentier et je le suivis. Il devait mener à un point d’eau avec quelques arbres fruitiers autour. Redoublant de prudence, je quittai le chemin et nous vîmes la source. Un groupe important se tenait là. Nous les observâmes un peu. Il apparut qu’il y avait là, des jeunes qui était plus petit et qui se chamaillait tout le temps. Il y avait également des vieux dont leur pelage était plus gris et terne. Il ne semblait y avoir personne dans la force de l’âge. Le vieux revenaient-ils s’occuper des jeunes quand ils devenaient trop vieux ?

Nous attendîmes qu’ils partent, pour éviter de devoir les combattre, mais ils ne semblaient pas pressés de partir de là. Soudain, un singe à la robe blanche apparut. Il semblait encore jeune pourtant. La réaction de ces condisciples me confirma que ça devait être un albinos. En effet, ils s’agitèrent tous. Les autres jeunes commencèrent à l’attaquer et pas pour rire. Mais il ne se laissa pas faire. Il était au moins aussi doué que les autres, car il se défendait seul et s’en sortait plutôt bien. Il réussit même à en mettre un KO. Ce fut à ce moment qu’un Mandrill grisonnant se leva et ramassa son bâton. Moi qui pensais qu’il allait mettre en terme à la dispute, je fus bien surpris. Il mit fin à la chamaillerie en mettant une rouste au blanc. Si dans un premier temps la vitesse du jeune lui permit de résister, l’expérience l’emporta. D’une magnifique feinte, papy le cueillit avec l’extrémité de son bâton. Ensuite il lui mit plusieurs gros coups jusqu’à l’assommer. Ensuite il le balança au loin.

« Mais tu vas où ? »
« Je vais voir le petit blanc. »
« Quoi ? »
« Psschute ! »

Je fis un grand tour pour éviter la colonie et retrouver le petit singe. Je le retrouvai inconscient, allongé au sol. Ce que j’avais pris pour des rayures sombre de loin était en fait des cicatrices, plus ou moins vielles, plus ou moins bien cicatrisées. Elles semblaient avoir été causée par d’innombrable sortes d’armes différentes. La scène à laquelle nous venions d’assister n’était donc pas une première. Je sentis mon sang bouillir en moi. Cependant, il ne servait à rien d’aller assommer ses semblables. Ils ne comprendraient pas la leçon et rien ne changerait. Je pouvais tenter de le soigner et … de l’entraîner... Oui, pourquoi pas.

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« Va nous chercher quelques fruits. »
« Quoi ? Mais, ils vont m’attaquer, il y en a bien trop. »
« Non, sous ta forme animale tu es bien plus petit qu’eux, ils ne te considèreront pas comme un danger. Mais chaparde discrètement malgré tout. »
« Tu es sûr de toi ? Je ne risque rien ? Et toi que vas-tu faire ? »
« Moi, je vais nettoyer ses blessures. Allez vas-y, tu ne risques rien… Normalement. »

Gerard partit donc, comme je lui avais demandé. Moi, je me retrouvai con devant mon petit patient. Je n’étais pas un vrai médecin et surtout, je n’avais rien sous la main pour nettoyer ses plaies. Quand j’étais petit, je nettoyais mes écorchures avec les feuilles que mon papy m’avait montré. Cependant ici, je ne connaissais pas la flore. Puis, il fallait dire qu’il n’y en avait pas beaucoup. Je me dirigeai donc vers le seul arbuste a proximité. Ces feuilles était douce au touché. J’en coupai donc un peu. Il n'y avait pas vraiment de sève qui en coulait, ça devrait faire l’affaire.

En revenant vers lui, j’eu une idée. Je recouvris une main de froid et je l’apposai sur la blessure qui semblait sale. En réalité, il n’y avait qu’une seule blessure qui était vraiment moche. Les autres, il avait dû les nettoyer lui-même avec sa langue ou ses doigts. Celle-ci était inaccessible pour lui dans son dos. Ayant engourdit la zone avec le froid, je fis sauter la croute avec la pointe de ma lame. Ensuite, je nettoyai le pus et le sang avec mes feuilles. La plaie semblait bien plus propre lorsque j’eus fini. Je n’osai pas faire un pansement avec ces feuilles dont je ne connaissais rien. J’aidai donc à arrêter l’écoulement de sang avec un peu de froid.

Je venais de finir quand Gerard revint avec deux gros fruits coincés dans sa gueule.
« Alors ? »
« Tu avais raison. Ils ne m’ont pas calculé tant que je n’avais pas pris les fruits. Ensuite, ils m’ont lancé des cailloux pour me chasser. Mais heureusement, ils ne m’ont pas suivi dès que je suis parti en courant. Et de ton côté ? »
« J’ai fait ce que j’ai pu, mais en vérité, il n’y avait qu’une seule plaie qui était moche. »
« Que fait-on maintenant ? »
« On lui laisse les fruits. On s’éloigne et on attend qu’il se réveille. »
« Et après ? »
« Ben, il va attaquer donc je vais l’entrainer. »
« Hum… Ok, moi j’ai faim donc je vais fouiner un peu. »
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Comme je l’avais pensé, lorsqu’il reprit connaissance, il mangea les deux fruits avant de vraiment regarder autour de lui. Les seuls dangers pour lui étaient ceux de son espèce, je suppose que c’était pour ça qu’il était aussi confiant après son réveille. Lorsqu’il eut fini de manger et qu’il commença à se déplacer, je sortis de derrière mon buisson et je vins vers lui. Comme l’exigeait la culture de l’ile, il m’attaqua.

Je pensais qu’il se battait principalement avec des armes, mais lui me fonça dessus sans rien. Dans sa course, je vis ses doigts se refermer sur des cailloux en pleine course. C’était un petit futé. Il me balança ses cailloux, je les parai avec ma lame. Il en profita pour disparaitre de mon champ de vision, mais pas de mes perceptions. Pour sa peine, je le laissai s’emparer de mon arme. Que l’entrainement commence.

Pour moi c’était un entrainement, pour lui c’était un combat. J’esquivai ses attaques et contrattaquais de plus en plus vite, pour voir jusqu’où il pourrait suivre. Cependant, je me rendis compte que sans armes, je ne pourrais pas vraiment lui apprendre grand-chose. Du coup, lorsque je vis qu’il commençait à être épuisé, je lui mis un gros coup de pied qui l’envoya en arrière. Puis je pris mes jambes à mon cou. Satisfait de me voir fuir et trop fatiguer pour me poursuivre, il resta là.

Ce fut tout pour la journée. Enfin pour l’entrainement, car il fallut tout de même que je trouve à manger et deux sabres. Ensuite, alors que Gerard me rejoignait, j’étendis mes perceptions sur l’ile. J’arrivait à recouvrir toute cette ile-ci également. Elle n’était pas trop grande. Il n’y avait d’autre humain sur l’ile.

Le lendemain, j’allai retrouver le blanc avec mes deux sabres. Je fus content quand je vis qu’il avait encore celui qu’il m’avait volé hier. J’engageai alors le combat. Nous fîmes de nombreuses passes d’arme. Je n’étais pas le plus doué des sabreurs, mais je connaissais quelques bottes. Je lui montrai par exemple le Switch où je changeais l’arme de main en faisant diversion avec un coup de pied. Je la répétai quatre fois. Puis, je fus content de voir qu’il la tenta également. Lorsque je sentis qu’il arrivait en bout de course. Je lui montrai ma meilleure attaque en visant à côté de lui. Giant Baboon Slash ! J’abatis mon sabre verticalement, comme les plus forts de son espèce me l’avaient montré. Reproduisant le mouvement qu’ils avaient eux-mêmes appris de Mihawk. Cela produisit une lame d’air qui fendit le sol et le gros rocher qui trainait là.

Profitant de sa surprise, je fuis à nouveau. L’entrainement se passait plutôt bien selon moi. D’ici à ce qu’on trouve un moyen de quitter l’ile, il serait capable de se faire respecter. Comme la veille, je scrutai l’ile au soir et à ma plus grande surprise, je ressentis des auras humaines aux larges de l’ile.

« Mon bon Gerard, je crois que je viens de trouver notre ticket de sortie. »
« A bon ? Encore un pan foireux ? »
« Non, pas vraiment. Plutôt un navire au large. »
« Allons voir ! »
« Non attendons demain, il fera bientôt noir. »

Le lendemain, nous nous rendîmes sur la côte. Nous vîmes un petit navire en pas trop bonne état. Le temps de nous demander à qui il pouvait bien appartenir, une chaloupe se mis en route. Le courant les déporta et ils touchèrent terre loin de nous. Le temps d’arriver, ils avaient déjà quitté leur barque et s’étaient aventurés droit dans le territoire des Mandrill. Nous décidâmes de les suivre. Lorsque nous les rattrapâmes nous entendîmes des coups de feu. Suivit d’un rugissement monstrueux. Le groupe d’une quinzaine de personne que nous trouvâmes était mort broyé. Bizarre !

Grrrrraaaaaoooouuuhhhh !

Nous vîmes s’enfuir le responsable du massacre. Un singe démesuré qui n'avait plus rien d'un singe et ne semblait pas normal. Mais que c’était-il passé ici ?

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En fouillant rapidement la zone nous pûmes nous faire notre idée des évènements.

« Il y en a un ou deux qui ont des traces d’armes tranchantes. Ils ont donc été attaqué par des Mandrill. »
 « Ils ont tous été aplati comme une crêpe par cette chose en tout cas. »
« Elle n’était pas avec eux quand ils sont arrivés. »
« Non, tu as raison, on l’aurait vu sinon. »
« Il n’est pas censé y avoir de créature pareille sur l’ile. »
« Oui, puis ils ont d’abord été attaqué par des Mandrills normaux, mais quand nous sommes arrivés, ils avaient fui. Donc, ils ont eu peur de la créature. »
« Elle ne devait donc pas être là au début. »
« Oui, tu as regardé leur fusil ? »
« Oui, ça ressemble à du matériel militaire. Un groupe de la marine incognito ? Un groupuscule ? »
« Ça, je n’en sais rien. Mais il y a un drôle de liquide vert qui coule de certains. »
« Laisse-moi regarder. En effet, le canon est plus large. Et on dirait que ce n’est pas un mécanisme à explosion. Plutôt air comprimé, comme s’il ne voulait pas abimer ce qu’il envoie ? »
« Et il envoie ce liquide vert. »
« Mais ne touche pas ça ! »

Trop tard, il mit le bout du doigt dedans. Sa main se prit sa forme animale, le temps qu’il essuie son doigt par terre. C’était étrange seul sa main avait changé. Heureusement pour lui ça semblait réversible.

« C’est dangereux de toucher des trucs inconnus. Surtout quand c’est vert comme ça. »
« Hou hou hou ! Oui, je devrais le savoir, c’est déjà un peu de cette façon-là que j’ai ingurgiter mon fruit. »
« Vraiment ? »
« Oui ! Tu crois que ça a pu transformer un mandrill en monstre ? »
« Sans doute. J’espère que ce sera réversible sur eux aussi. »
« Qu’est-ce qu’on fait ? On va au bateau ? Ou on suit ton syndrome du sauveur ? »
« On assomme le monstre, puis on va au navire ! »
« Je ne sais même pas pourquoi j’ai demandé. Hou hou ! »

Nous ne mîmes pas trop de temps pour rattraper le monstre. Il était dans une folie destructrice et saccageait tout. Quel ne fut pas surprise de voir le petit blanc se dresser avec son sabre face à l’abomination. Alors que les autres avaient fui, lui voulait défendre son territoire et prouver sa valeur aux autres. Ses attaques n’avaient aucun effet sur le cuire épais de la bête géante. Heureusement qu’il était rapide, sinon il aurait déjà fini écraser comme les humains que nous venions de laisser derrière nous.

J’arrivai à temps et interceptai la main de la créature avant qu’elle n’écrase mon protégé. Ce n’était que de la force brute, sans aucune réflexion. J’étais cependant largement capable d’encaisser ça. C’était même relativement faible pour moi. Je repoussai sa main et attaquai avec mes deux sabres. Je les brisai sur sa fourrure sans lui faire dégât. En même temps des armes qui servent à faire la guerre depuis plus de cent ans, elles devaient usée jusqu’à la moelle.

Je pris un crochet de plein fouet. Mes armes brisées m’avaient déstabilisé. Je volai et fit des roulés boulés. Je me relevai, époussetai mes vêtements crachai le peu de sang qui coulait dans ma bouche. Je lui jetai un regard mauvais. Profitant de ce que l’attention du monstre soit tourné vers moi. L’albinos attaqua, mais il se pris un revers de la main qui l’assomma. J’attaquai à fond. Je connaissais les créatures au cuire épais. Hasshoken ! Je la pliai en deux d’un coup de poing dans le ventre et l’assommai avec un coup de pied retourné.

« Et voilà, le tour est joué. »
« Et qu’est-ce qu’on fait ? »
« On attend de voir s’il redevient normal. Bien sûr. »
« Faut vraiment que j’arrête de poser ce genre de questions. »
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Nous attendîmes quand même près d’une heure avant que les effets du produit, ne se dissipe. Le monstre géant redevint alors un mandrill normal. Alors que je le sondai avec mon mantra pour voir s’il allait bien. Je sentis à la lisière de ma perception que les auras humaines s’éloignaient.

« Bordel ! Le navire est en train de ficher le camp ! »
« Tu es sûr ? »
« Oui ! »
« Qu’est-ce qu’on attend alors. Dépêche-toi, un peu, c’est à cause de toi si on le rate. »
« Moui. »

Je me mis à courir derrière Gerard. Nous arrivâmes rapidement sur la plage où la chaloupe attendait toujours dans le sable. Le navire avait fini ses manœuvres et commençait à hisser la grande voile. Je portai mes doigts à ma bouche et sifflai fortement. Ensuite sans arrêter de courir, je me propulsai dans les airs avant de plonger. J’eus juste le temps d’entendre Gerard se plaindre avant de disparaître sous l’eau.

« Mais qu’est-ce que tu fous ? »

Je nageai aussi vite que je le pus pour rattrapai le navire. Je nageai presque aussi bien qu’un homme poisson à présent, mais serait-ce suffisant pour le rattraper. Soudain, une ombre imposante passa à côté de moi. Comme je m’y attendais Mr Wolfy était dans les parages et était venu à ma rencontre. Je m’accrochai à la puissante créature qui fonçait bien plus vite que je n'en serais jamais capable. Je dus tirer sur son cou pour qu’il fasse surface et que je puisse respirer. Il ne fallait pas que j’oublie que je ne respirais toujours pas sous l’eau. Je le guidai un peu pour rattraper le bateau, mais il sentait qu'on se dirigeait vers la baston. Arrivé dessous, je lâchai ma prise et Mr Wolfy me propulsa dans les airs avec sa queue. Je fis alors une entrée remarquée et trempée sur le pont.

« Bonjour Messieurs. Je réquisitionne ce navire ! »

Je vis d’abord de la surprise dans leur regard, puis ensuite vint la peur. Étais-je enfin devenu impressionnant ? Le pont trembla peu après et en me retournant je vis Mr Wolfy qui s’était invité à bord. D’accord, lui était impressionnant. Les marins s’activèrent et sortirent leurs armes. J’assommai alors tout ceux qui osait menacer la créature marine qui bien sur fit de même à coup de sa longue nageoire.

Un homme en blanc à l’air sévère sortit alors de sa cabine.

« Mais que ce passe-t-il ici ? »
« Euh docteur… c’est qu’on nous attaque. »

C’était donc lui qui avait fait ça au singe. Je fus dans son dos avant même qu’il ait fini de sortir une seringue de sa poche. Je l’assommai du plat de la main.

« On ne joue pas avec la nature comme ça, impunément. »

Vu qu’ils craignaient leur chef ou bien à cause de Wolfy. Ils se rendirent tous et n’opposèrent pas de résistance quand je leur ordonnai de retourner à Kuraigana. Le temps du cours trajet, j’eus la confirmation que c’était bien des marines ou d’anciens marines. Leur manière de travailler et de parler était trop reconnaissable. Qu’allais-je faire d’eux ? Les tuer simplement parce qu’ils appartiennent au gouvernement ? Ce serait faire comme eux le font avec nous. Je ne pouvais pas les rejeter et faire comme eux. Je serais donc magnanime.

J’amenai tout le monde à terre sous le regard interloquer de Gerard.

« Vous avez deux choix. Soit, vous rester ici avec votre docteur. Soit, vous repartez avec nous et vous m’obéissez jusqu’à la prochaine escale. »
« Mais qui êtes-vous ? »
« Juste un révolutionnaire qui a besoin d’emprunter votre navire. »
« Un révo, jamais ! A mort ! »
« Comme vous voudrez. Que ceux qui veulent repartir d’ici remonte dans les chaloupes. »

Certains allèrent rapidement à côté de leur docteur. D’autres hésitèrent longuement. Puis finalement une dizaine d’homme allèrent aux chaloupes. Ce serait plus qu’assez pour naviguer. Alors que j’allais pousser notre embarcation à l’eau le singe blanc arriva.

« Regarde, le petit blanc veut venir avec nous. »
« C’est plutôt nul comme nom ça. Que dirais-tu de Shiro ? Tu veux venir avec nous Shiro ? »
« Shiro, ça sonne bien. Tu viens ? »

Je lui tendis la main et il sauta dans la barque. Nous le ramâmes donc jusqu’au navire. Puis l’effectif réduit fit partir le navire avec Shiro en plus comme compagnon et Mr Wolfy qui nous suivait.

« Dis-moi pourquoi les laisser là ? »
« Je ne pouvais pas les tuer de sang-froid. »
« Tu sais que ça revient pratiquement au même. Un peu comme l’impératrice la fait avec moi sur Rusukaina. »
« Oui, mais tu as survécu. Je ne les condamne pas à une mort certaine. J’essaie d’être meilleurs qu’eux tu sais. »
« Ça n’a pas l’air facile tous les jours en tout cas. »
« Ça tu l’as dit. C’est pour ça que j’appréciais la simplicité de la vie sur Rusukaina. Il n’y avait pas de décision compliquée à prendre. Mais on ne peux pas vivre éternellement loin de tout comme un ermite. Même si c'est mon titre. Huhuh! »
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