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V pour Vengeance.

Meiko, soldat de la révo:

La mort, on n’y échappe pas, alors on se prépare et on essaye de l’oublier sans jamais vraiment réussir. Elle est toujours injuste, et frappe quand on ne s’y attend pas. J’en avais déjà fais l’expérience amère plus d’une fois. Des parents, des amis, des camarades. Toujours touché par cette injustice, j’essayais d’équilibrer la balance, de faire de la justice, aveugle par sa nature, une alliée de poids dans mon combat. Œil pour œil, dent pour dent. On essuyait des pertes toujours plus nombreuses ses derniers temps, mais rien ne m’avait préparé à celle-ci. Je l’avais pourtant prévenu plus d’une fois …

- Tu es sûre de ton coup ? Avais-je fais, derrière le masque qui me servait à respirer normalement depuis « l’incident ».

- Tu sais, c’est ma meilleure amie, je peux pas la laisser continuer à se battre pour du vent, des mensonges et des tyrans ...

- Meiko … Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, et surtout, souvent l’on est pas prêt à les entendre … Reconsidère ton projet s’il te plait … Échange de regards, je sentis une détermination et une volonté exacerbée, comme une pointe de couteau qui s’enfonça dans ma peau, et je détournais les yeux … Fais comme tu veux, dis moi juste ou tu vas, je me tiens prêt à venir te secourir si sa tourne au vinaigre …

- Tout ira bien, Mr. Mercury … Fit elle avec ce sourire dont je me souvenais encore, comme le plus pure et le plus beau de tous. J’irais à Strong World, retrouver Grin et je la ramènerai, tu verras …

Et pouf. Elle disparut sans d’autres mots. Pendant ce temps là, je me rongeais quelque peu le sang, une vivre card de Meiko entre les mains. Quelques jours passèrent, une vraie torture, avant que le papier ne commençât  à devenir chaud entre mes mains, avant de se consumer à une vitesse folle, puis enfin, disparaissant comme la vie de Meiko. On brûlait la chandelle par les deux bouts, je comprenais tout les tenants et aboutissants de notre cause. Je n’étais encore qu’une simple recrue, mais bouillonnait en moi le feu de la passion, de la colère, et de la vendetta.

Je voulais la peau de celui ou celle qui avait osé me prendre une sœur, une sœur qui avait choisie de prendre le bon côté de la justice, et de faire partie de l’armée révolutionnaire. Silencieusement, j’attrapais ma besace et enclenchait le vocodeur intégré à mon masque et qui changeait ma voix, avant d’enfiler le long manteau, démesurément grand, de mon père.  Il y’avait des êtres et des choses qui méritaient qu’on s’y attarde, et qu’on les venge. Il y’avait des gens et des choses, précieuses, que je refusais de perdre. Ce jours là, une partie de l’innocence qui me restait avait été enterrée avec la vie de Meiko.

Dans la base révolutionnaire ou nous stationnions, avec d’autres recrues de ma promotion, tous engagés en même temps que nous, l’annonce fit l’effet d’une bombe. Certains avaient les larmes aux yeux, d’autres frappèrent des murs et d’autres encore, faisaient taire leur émotions au profit d’une attention toute particulière portée à mon égard. Mes yeux bleus clairs, cinglait la scène d’une ignoble lucidité.

- Mes frères, arrêtez de vous confondre et de vous effondrer, elle savait ce qui pouvait l’attendre dans son entreprise … Commençais-je par dire, et Meiko en acceptait les risques… On me fusillait du regard mais j’eus le temps de terminer … Mais pas moi, ni vous, ni personne d’autres. Alors nous allons faire ce que nous devons faire. Nous allons faire ce que notre cœur nous dicte, et notre conduite sera exemplaire … Partons mes amis, partons et vengeons le sang allié en le lavant dans celui de nos ennemis. Avant de partir, Meiko m’a dit ou elle allait et pourquoi. Suivez-moi, allons-y, et brûlons tout ce qui pourrait se mettre entre nous et notre vendetta

Strong world n’avait qu’à bien se tenir, une équipe de révolutionnaire arrivait, bien décidée à faire son sort à la dénommée Grin, agent du Cipher comme ma douce amie avant de tourner casaque. Chacun de nous avait aussi en tête, que l’équipage qui avait fait voile jusqu’à la bas avec Meiko devait s’y trouver encore, et nous aspirions tous à sauver nos amis, nos frères, nos alliés.

Nous en avions si peu.

Nous voguions vers Strong World, à bords d’une petite frégate que nous n’avions pas vraiment le droit de prendre. Peu importait les sanctions, nous étions prêt à en découdre, et accepter notre sort. Parce qu’il y’a des cause plus justes que notre petite personne, ou nos intérêts.

Parce que nous sommes la révolution.

    D’ici quelques jours, j’irais rejoindre le CP7, je savais que mon dossier était en cours de traitement, préparation et tout cela. Si bien que j’avais du temps libre. Et pas grand-monde avec qui parler… Surtout depuis que j’avais noyé Meïko. Est-ce je regrettais ? Absolument pas ! Une traître était une traître après tout, même si j’avais de bons souvenirs avec ! Qu’importe. Je passais une brosse dans mes cheveux pour enlever les nœuds soigneusement avant de les tresser lentement. Pourquoi lentement ? Parce que j’aimais juste prendre mon temps. Je l’avais, pour une fois, du temps. Je finis de les natter avant de les nouer en chignon avec un ruban rouge. J’aimais ce ruban. Je fis un tour sur moi-même en riant un peu, la jupe de ma robe s’élevait autour de mes jambes. Cela pouvait sembler étrange d’être aussi joyeuse après avoir tué sa meilleure amie, noyade. Vingt minutes la tête sous l’eau, cela s’assurait qu’elle était bien morte. Je n’étais pas inquiète pour le reste. Strong World… Et après les Dragons… Je savais que j’aurais de nouvelles formations et tout cela. Je rajustai soigneusement ma tenue avant de prendre ma sacoche en cuir pour sortir du bâtiment tranquillement. Le CP c’était discret, aucune indication, il fallait connaître pour savoir. En même temps, on ne criait pas sur les toits que nous étions du CP ! N’est-ce pas ?

    J’avançai tranquillement dans les rues en regardant tout autour de moi en sifflotant. Même si je n’étais pas en mission, je devais toujours être très attentive ! On ne savait jamais où le mal pouvait frapper, n’est-ce pas ? Je passais une main sur mon sac. Est-ce que j’achèterais quelque chose ? Aucune idée… je n’achetais absolument rien la plupart du temps. J’économisais mon salaire et j’attendais de voir ce qu’il se passe. Tout simplement. Peut-être que c’était dû à mon passé ? Peut-être. Mais je m’en moquais profondément ! Je profitais juste de la vie… Je me penchai pour acheter une pomme, ça j’aimais les pommes. Je notais du coin de l’œil une jeune femme blonde… il y avait quelque chose de bizarre avec elle.
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    La haine parcourt mes veines, elle puise en mon centre une inépuisable énergie. Je suis de ce genre de boule de nerfs, qui ne souffre d'aucun contretemps quand il s'agit de violence, de sang et de vendetta. Nous arrivions bientôt sur l'archipel de Strong World, composé de quatre îles aux caractéristiques distinctes et diamétralement opposées. En bas trimaient les petites gens, les marginaux d'un côté, et les petites mains de l'autre. Puis enfin, il y'avait deux îles suspendus, pas figés dans le temps mais bien dans l'espace. Et puis notre cible. La base du G-12 accueillant les chouchous, les nouveaux, les petits protégés du Cipher Pol.

    Et c'est la que ça devenait intéressant. Tout les mois, cette base se faisait réapprovisionner en vivres de tout genre par des paysans du crue. Cela passait par une société d'agroalimentaire bien sûr, mais les agriculteurs de Strong World restaient le point d'orgue, le coeur de mon plan. Il suffisaient de les convaincre, et de les rallier à notre cause -quel prolétaires n'a jamais voulu d'une vie meilleure pour lui et sa progénitures ? De remplacer les livreurs habituels et de pénétrer aisément le sacro-saint du gouvernement mondial, la base quasi secrète, la tour d'ivoire et cage dorée des Ciphers.

    Mais avant ça, il nous fallait accoster en bon et due forme. Sans se faire repérer, ni manquer à une seule des règle du coin. Facile lorsqu'on savait qu'au Third District, rien n'était vraiment fixé, et qu'aucune loi n'existait.

    - Terre en vue, Terre en vue ! Je répète ...
    - ... C'est bon on a comprit Johnson, descend de la et vient aider à la manoeuvre, crois pas que tu vas tirer au flanc depuis ta tour, ma jolie ! Que je lui répondait un brin goguenard, un soupçon taquin, une légère pincée de sel qui égayait la vie de l'équipage, en deuil, et bien morose à ce moment là. Il faut dire que la mort d'une nouvelle recrue fraichement débarquée, et aussi fraiche et gaillarde que Meiko, ça me retournait même l'estomac, et me filait la gerbe.

    Il fallait qu'elle paye. Et au prix fort. Grin, agent de catégorie III en formation, n'avait qu’à bien se tenir, on arrivait, vite et fort. Je m'en voulais encore de l'avoir laisser partir, de ne pas avoir trouvé les mots qu'il fallait. Pour autant, mon échec n'était rien à coté d'un meurtre, et si je me sentais coupable, j'étais bien sûr plutôt en colère; Une veine tremblait à ma tempe, et je sentais mon cœur s’accélérer à mesure que nous abordions le quai délabré du troisième district. Les homes lancèrent la corde pour amarrer le navire, et baissèrent l'ancre pour le maintenir sur place qu'importât le vent et les marées.

    Ils me regardèrent, avec leur yeux globuleux de merlan frit.

    - Et maintenant, on fait quoi ? Dirent-ils tous en cœur, comme si venir était déjà la fin du voyage, de notre aventure, de la vengeance.

    Je pointais du menton une direction.

    - Maintenant on s'occupe de lui, et de sa taxe. Andrews, Luccio et Looney, vous restez sur le navire, prêt à décoller. Les autres, tous  avec moi, on va lui faire bouffer sa redingote, ses lunettes, sa collerette et ses lacets, à ce bouffon....
    Peut être qu'il le sentit, a voir sa tronche.

    Le changement d'atmosphère parmi nous, le début de l'hallali.
      Je croquais une pomme en continuant de marcher tranquillement. J’aimais bien Strong World, c’était magnifique comme paysage. Je profitais, le temps que j’étais là. Avec Meïko… je ne l’avais pas noyé ici, elle m’avait donné rendez-vous proche de la mer, alors c’était autre chose. La pomme était bonne, il fallait l’avouer. Croquante, sucrée, débordante de jus. Mmh ! La journée était belle ! La vie était toujours plus belle quand le monde était débarrassé de traître ! Il n’y avait pas à dire ! Mmh ! Le soleil brille et tout cela. Mais ce n’est pas pour cette raison que je dois être moins attentive, même si ici… ce n’est pas trop le problème. Je m’arrêtais un instant pour discuter avec un marchand.

      « Comment qu’vous allez ?
      - Bien et vous, cela fait plaisir de vous voir, vous avez des brioches ?
      - Toutes chaudes rien qu’pour vous ! L’est plus là votre collègue ? »

      Aie… Je fronçais les sourcils légèrement. Avant de reprendre tranquillement.

      « Laquelle ? »


      Je pris une des brioches en donnant mon argent sans sourciller. Les brioches c’était toujours délicieux après tout !

      « La p’tite brune aux cheveux blancs aussi…

      - Ah. Meïko. Non, elle est morte il y a quelque temps. Noyade. »

      Je pris parfaitement un air triste et le marchand me tapota la main, j’échangeai encore un peu avec lui avant de reprendre mon chemin. Cela m’agaçait de retourner en formation, mais les dragons célestes… ce n’était pas rien après tout ! Il faudrait que j’apprenne tout un tas de chose… Je passais une main dans ma frange en continuant de regarder tout autour de moi et de mâcher ma brioche avec application. J’avais vraiment la sale impression qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, je continuais d’être très attentive à tout ce qu’il se passait, la rue, le paysage, les gens surtout… Non, quelque chose n’allait pas dans l’air.
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      Comme une meute dont je suis l'Alpha, on avance en groupe et on tue ensemble. On vit, on meurt, on fait presque tout ensemble. C'est notre force, notre supériorité : L'unité. Les gars et moi, on avançait à pas mesurés vers la cible, un de ses gars endimanchés, qui demandait des taxes à tout vas, et qui se croyait supérieur parce que celui qui tenait le quartier lui avait donné le pouvoir de prélever des Berrys. Il se rendra vite compte, son sifflotement s'arrêtant avec la vue des armes qu'on sortit quand il demanda l'obole, que le pouvoir, ça ne servait à rien si on ne pouvait ni le défendre, ni le garder. La peur changea de camp, et on récupéra la bourse cossue et le registre précieux sur le cadavre qu'on jeta à l'eau d'un coup de botte négligeant. Première partie du  plan étant faite, se débarrasser du premier gêneur ne semblait pas nous émouvoir plus que ça. Et il fallait dire que nous étions des révolutionnaire entraînés, et que la mort, nous avions toujours sût qu'elle guettait tout le monde, à chaque coins des rues et ruelles de ce monde ... Monde de merde. Je l'ai déjà dis ? Sûrement.

      On occupait le terrain, chacun savait ce qu'il avait à faire. Les fusiliers, en bon ranger et scout qu'ils étaient, se positionnèrent en hauteur, tandis que les éclaireurs ouvraient le chemins sous leur capuche, mon masque à gaz soufflait, me permettant de respirer correctement, sans avoir à subir ni les odeurs, ni la pollution que pouvait engendrer une ville portuaire, surtout dans le coin. Pas que ce soit la pire, mais ce n'était sûrement pas le respect de l'écologie qui devait motiver les gens ici bas. Non, plus l'argent et le pouvoir, comme toujours. Un endroit parfait pour la racaille du gouvernement, et un terreau fertile pour le Cipher Pol.

      - Eryn, Terell, vous restez avec moi, les autres savent ce qu'ils ont à faire, et nous aussi ... On coupe les communications, et on se fait discret, compris ?
      Que fit ma voix métallique à travers le vocodeur, dans le den den qui nous servait à rester en contact. Trop risqué pour ce genre de job néanmoins. Il fallait déjà atteindre le cœur de La ville, et se renseigner sur le chemin des fidèles qui nous permettrait de grimper jusqu'à la deuxième île, avant d'atteindre notre destination, la base G-12 ... A moins qu'avec un peu de chance, on trouvât le moyen d'atteindre notre première cible sans avoir à s'opposer à toute la puissance et au tout puissant organe de la Marine Mondiale.

      Et s'avancer sans se méfier, dans le Third District, c'était une folie que je n'avais pas en tête de commettre. Pendant que nous, la première équipe, serions chargés de la violence et de la vengeance, une deuxième unité, elle, s'occupait de chercher ce que l'on avait fait de l'équipage partis avec Meiko.

      Un travail de fourmis, mais nous étions prêt à tout pour la cause, et nos camarades.




        Je ne savais pas ce qu'il y avait... Je n'aimais pas l'ambiance. Comme une araignée me remontant le long du dos sans que je ne puisse savoir ce qu'il se passait. Je n'aimais pas cela, l'impression d'un danger imminent. Quelque chose qui allait me tomber dessus et me dévorer. L'aéronef.

        Je me dirigeais vers le chemin des pèlerins et ce port en silence, la mine moins heureuse malgré mon sourire habituel. Je me plantais aussi proche du bord que possible pour examiner le monde sous mes pieds. Pas qu'il devait être là.... Mais il était beau aussi vu d'en haut... J'aimais l'idée d'être dans le ciel. Comme une étoile veillant sur le monde... C'était beau comme signification. Mon regard tomba vers les autres îles, un aéronef montait
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        Je suis pas un monstre, ou peut être bien que si, finalement. En tout les cas, c'est le monde qui m'a fait ainsi, c'est le gouvernement qui m'a façonné et fait évoluer, grandir, et c'est sous égide que j'ai prospéré. Alors, a qui la faute ? Nous avions complétement investi La ville, et personne ne semblait en avoir quelque chose à foutre. Faut dire, vu l'état du terrain, et des habitations, moi aussi j'aurais pas été possessif avec le bousin. Enfin, nous progressions lentement mais sûrement. L'autre unité prenait le chemin des fidèles, tandis que moi et mes deux camarades, passerions par l'Aéronef. C'était une tactique de base, diviser pour mieux régner, mettre un tempo entre les forces que nous avions, et surtout, ne pas mettre tout nos œufs dans le même paniers. C'était important, stratégiquement, de toujours garder sous le coude une échappatoire, même si notre mission était probablement du suicide, nous avions à cœur de la réussir, au moins. Vengeance pour notre sœur. Vengeance pour nos camarades sans doute emprisonnés quelque part. Vengeance tout court.

        Je regardais par la fenêtre, nous étions presque les seuls à bords, hormis un petit groupe de marine remontant de leur ronde vers la base du G12 se trouvant là haut. Ce n'était un secret pour personne, et encore moins pour nous, depuis que Meiko nous avait rejointe, beaucoup de zones d'ombres s'étaient éclairées sur de nombreux points. Et encore, elle n'avait pas eu le temps de tout déballer que quelqu'un l'avait tué. Je n'accusais personne, mais je devais interroger la fameuse Grin, pour en savoir plus.

        Je devais foutre en l'air le responsable de ce gâchis. Pour moi, pour elle, pour eux.

        Le paysage devint de plus en plus sujet à la réflexion, et de plus en plus beau. J'aimais prendre de la hauteur, et surtout, par dessus la mer de nuage, cette deuxième mer qui nous gouvernait tous, me trouver là, jugeant le monde comme lui me jugeait tout les jours. Terroriste, malandrins, criminels disaient-ils tous de nous. Nous étions des libérateurs, des combattants de la liberté. Nous étions la révolution, pour que ne se taise plus les crimes de ses démons habillé de blanc, de bleus et de costumes hors de prix.

        Pour que le couperet tombe sur le cou des Dragons, et que de l'ombre, émerge un nouveau monde.

        - Eryn, Terell, allons y ... Disais-je tout bas, mon vocodeur adaptant le volume sonore grâce à un bouton situé sur ma nuque. Un potentiomètre qui me permettait de me faire entendre de tous, ou de murmurer à quelques un. Ne faites pas de quartier, commençons. Finis-je par dire, alors que l'aéronef approchait de sa destination finale. Eryn, tu resteras aux commandes de l'aéronef, ne fait pas de mal au pilote s'il n'oppose pas de résistance. Chacun opina du chef, tandis que nous entamions les derniers mètre, je sortis une dague et m'approcha du groupe de trois marine avec un air jovial dans le regard.

        - Messieurs, excusez moi, messieurs ... Fis-je au groupe qui parlait fort et s'exprimait avec les mains, m'accordant que très peu d'attention. Parfait. Je plantais ma lame dans le coup du premier, lui sectionnant la carotide d'un coup bref, rapide, sans concessions ni douleurs. Il partit comme il avait vécut, à gros bouillons ensanglantés, et avec un bruit de sifflement pitoyable.

        Les deux autres voulurent mettre leurs mains à leur armes, mais Eryn et Terell était sur le coup. Ils frappèrent en même temps, parfaitement coordonnés. des gerbes de sangs éclaboussèrent la vitre, et le fauteuil, tandis que l’acolyte chargé d'attendre au port de l'île supérieur, s'activait déjà pour aller dire au conducteur de se rendre sans sommation.

        L’aéronef accosta au moment ou je rangeais ma dague dans son fourreau.

        Devant moi, une jeune femme aux cheveux blonds, yeux bleus, la taille fine, le sourire un peu en berne. A dire vrai Meiko m'avait tellement parlé et vanté les mérites de sa meilleure amie, que je m'étais fais une image d'elle. Et la, elle était devant moi, l'air frêle et fragile. Mon camarade et moi posions pied à terre, j'avais des doutes mais bon ... Ma main attrapa le bras de la jeune femme, tandis que mon regard bleu ciel se fichait dans le sien... Je la détaillais de la tête au pied.

        - C'est toi, Grin ?

        La fameuse question.
        Attendait une fameuse réponse.

          Aéronef. Je restais silencieuse en l'observant. Il y avait quelque chose d'étrange... Je restais silencieuse, tirant légèrement mes gants en regardant. Mauvaise impression... Je fis remonter l'information via le poste de surveillance. La conduite n'était pas la même... Je n'aimais pas cela du tout. Néanmoins, je restais immobile en regardant l'engin venir une fois la prévention passée. Non je n'étais pas à l'aise. Pas à l'aise du tout. La porte s'ouvrit... Pas la patrouille habituelle. Je fronçais légèrement les sourcils alors qu'une avec un masque à gaz me sautait dessus, enfin presque, en me prenant le bras. Je soutiens son regard sans bouger le moins du monde alors que j'avais toutes mes armes sur moi. Elle connaissait mon nom. Meïko ? Sans doute. Avec ces apparences.... Peu de doute qu'ils soient alliés. J'avais bien fait de te noyer. J'aurais dû le faire deux fois. Je secouais légèrement la tête.

          " Je ne connais pas de Grin. Je m'appelle Violette. "

          Le mensonge m'est venu, naturel, sans aucune hésitation. Nous savions tous mentir au CP. L'important était de savoir le maîtriser ce mensonge. J'avais toujours des histoires toutes prêtes.

          " Et vous quel est votre nom ? Peut-être pourriez vous lâcher mon bras que nous puissions discuter et que je puisse savoir ce que vous venez faire ici..."

          Elle n'était pas seule. Mais j'avais fait prévenir les supérieur, merci les services de Denden rapides et discrets. Les employés restaient très discrets, il valait mieux. Ils sentaient la même chose que Meïko les nouveaux arrivants. La trahison et la violence gratuite. Des futurs cadavres. Mais pour l'instant attendons de voir, un mouvement je pouvais faire apparaître une lame ou mon arbalète. Je joignais simplement les mains devant moi en conservant mon sourire et soutenant son regard sans ciller.
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          Le mensonge est une trahison, une disgrâce auquel je ne m'abaisse que rarement. Les subterfuges et les supercheries ne sont nécessaire que quand on ne sait pas faire face à la réalité, accepter et mourir dignement. Je regardais dans les yeux de la jeune femme qui me faisait face. En plus de correspondre parfaitement à la description de Meiko quand elle m'avait parlé d'elle, elle mentait mal. Pas dans le sens que cela se voyait ... Mais une jeune fille normalement constituée n'aurait pas cherché à me tirer les vers du nez et aurait sans doute souffert de ma poigne intraitable. En plus, elle ne paniquait pas et restait d'un calme olympien, ou plutôt, Cipheresque.

          - T'es sur que t'es pas Grin, Violette ? Si tu pouvais m'épargner de te torturer jusqu'à ce que tu avoues, cela m'arrangerait ... Je n'aime pas particulièrement être un tortionnaire, ni faire couler du sang plus que nécessaire ... Ma poigne se resserrait, tandis que mes yeux se ressaisissement, comme deux fentes duquel émanait une sensation de danger, de mort imminente, comme si la mort raclait sa faux derrière moi et accompagnait le moindre de mes mouvements ... Je savais que cela* faisait son petit effet, généralement, sur les plus faibles d'esprits et que mon aspect atypique heurtait déjà les moins forts.

          Je la poussais tout en continuant à la maintenir fermement.

          - Tu ferais mieux de tout me dire, et maintenant. J'ai ni patience, ni gentillesse envers les gens qui ont des privilèges, comme toi. Même si elle venait du village le plus proche, sur l'île céleste qui dominait la crasse du Third District, elle restait une privilégié, et je n'appréciais pas son petit ton suffisant, qui me demandait des comptes. Maintenant Violette, si c'est ton vrai nom, dis moi donc ou je puis trouver la base G-12 et l'agent Grin s'il te plait ... Comme je t'ai dis, les effusions de sangs ne me plaisent que si réellement nécessaire, les innocents qui ne me mettent pas de bâtons dans les roues, je les épargne tu sais ...

          Pas de chance pour elle, la gare était vide, tout juste deux trois personnes qui nous regardaient. Mon regard se radoucit en passant devant eux. Mon vocadeur fut augmenté de quelques cran.

          - Alors cousine Violette, as-tu fais ton choix ?! J'espère que nous allons dans la bonne direction ...

          Regard entendus.
            Je soutiens le regard de mort en continuant de sourire simplement, les mains jointes devant moi. Il croyait vraiment me faire peur ? Ou même mal ? En tout cas, j'avais la menace sous les yeux, la garde était prévenue. Je cillais à peine. La torture... J'avais subis l'entraînement du Cipher Pôle. La torture c'était presque de la rigolade à côté de cela...

            " Mon nom est Violette. "

            Affirmais-je tranquillement alors qu'il continuait de me fixer comme ci elle voulait ma mort. Essaie. Je n'ai pas peur de la mort. Quant à faire couler le sang...

            " Vous êtes tachés de sang. Alors j'en doute..."

            Salop de révolutionnaire. Mais je restais paisible contrairement à lui. Il me poussa et je pris tranquillement la route en observant autour de moi comme ci de rien n'était.

            " Des privilèges ? Je n'en ai pas. J'ignore ce que tu penses, mais je ne suis qu'une soldat. "

            Qu'importe sa vie. Ma situation n'était pas enviable. Même si relativement confortable. Mais l'entraînement... Et les missions. Cela laissaient des séquelles qu'il ne pouvait voir. Épargner. Je ne le croyais à et je pouffais derrière ma main avant de répondre.

            " Grin ? Je crois qu'elle est morte en mission. Il y a quelques jours de mémoire. G-12. Ah ! G-12... Ici ? Là bas ? Partout ? Nulle part ? "

            Je pouffais à nouveau avant de lever lentement une main pour me recoiffer alors qu'll parlait fort. Où j'allais l'amener. Dans un endroit remplis de civile. Et de surveillance. Le marché. J'inclinai simplement ma marche vers l'endroit en question en silence. Il y avait quelques civiles. Mais je savais qu'au marché il y aurait des agents et compagnie.
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            Elle mentait, et elle mentait mal. Violette la soldate était forcément une fieffée menteuse. Et si ma vengeance m'échappait, que pourrais-je faire d'autre que m'en prendre à tout ceux qui avaient aidé à la mort de Meiko. A commencer par la satané Violette.

            - Tu es tellement habituée a en avoir, que tu ne vois pas la misère même quand elle est sous tes yeux... Tu es fausse Violette, fausse et sans saveur, un potage froid sans aucun goût. J'espère que ta mort sera plus utile que ta vie, dis-je en la regardant dans les yeux, farfouillant dans ma poche, je sortais trois graines spéciales, elles avaient des petites dents, et semblaient vouloir mordre. Elles étaient vivaces. Elles se nourrissaient de sang. De son sang a elle.

            Pour faire bien, je plantais les trois graine en dénudant légèrement la petite soldate Violette. Dont je doutais que ce ne fut la vraie identité d'ailleurs. J'avais de gros soupçons. Mais aucune certitudes. Les graine prirent instantanément en mordant très fort la jeune femme. Et commença à pousser une rose écarlate, Aki Bara, la rose rouge, une de mes techniques signatures, à partir de chaque graines.

            Des roses qui pousseraient sur le cadavre d'une pourriture, comme un pied de nez à l'ironie de la vie, qui faisait des méchants, les gentils, et des gens comme moi, comme nous, des terroristes.

            Et bien soit, je serai là pour terroriser.

            - Puisque tu ne m'es d'aucune utilité, meurt en sachant que les soldats comme toi, sont les garants de l’hégémonie des pires raclures de cet univers, et que tu n'as que ce que tu mérites. Et je la lâchais en la lançant contre un mur, tandis que la lumière qui pénétrait par les vasistas et les ouvertures de la gare ne m'aveugla quelques millième de secondes. La jeune femme fit quelques mètres de vol plané, mais autre chose attirait mon attention à présent.

            Une cohorte de cerbère, des mouettes en bande, qui faisaient le pied de grue, tous en joue, prêt à me tirer dessus. Alors c'était ça le comité d’accueil ? Risible. Ils firent tous feu une fois la petite "Violette" sortie du champ de tir. Trop tard, à une vitesse hallucinante j'avais foncé vers eux, et plongé sous les fusils. Sans rien dire, je sortais ma dague et la plantais dans une jambe, visant une grosse artères, mais ne voulant pas tuer tout de suite. Il paraît que dans les guerres et surtout la guérilla, le nombre fait la force.

            En les forçant à rapatrié des blessés, j'avais plus de chance. Eryn était mort, sur le carreau, augmentant ma colère qui grondait comme un tonnerre d'été le faisait en saison estivale.

            - Tch. Vous ne méritez même pas de vivre ... Je sortis une nouvelle graine de mes manches, celle du Yanagi Dasha, le saule cogneur ... Un saule commença à pousser tandis que dans le rangs des marines, on sortait à qui mieux mieux son épée de son fourreau. J'attrapais mon spray tandis que l'arbre continuait de pousser, me plaçait au dessus d'une branche, et l'aspergea du Spray dopant. ... L'arbre sembla exploser d'un coup et devenir de plus en plus gros à vue d'oeil, ses branches se balançant de droite à gauche, de haut en bas, dans des mouvements désordonnés qui frappèrent une bonne partie de mes adversaires. L'arbre commença à dépasser le toit des plus petites habitations.

            Et moi ? Moi j'avais déjà sauté sur un toit, et regardait le spectacle d'un œil amusé. Soldats de pacotilles.

            Ils ne méritaient même pas que je me tâche les mains de leur sang.
              L’avantage quand on porte une robe c’est qu’il est beaucoup plus difficile de me dénuder, surtout quand son adversaire est un homme. Et qui semble plus concentré sur le fait de faire des discours grandiloquents et parfaitement stupide. Ma vie sert la justice, qu’importe. Les graines étaient malhabiles alors qu’il me projetait dans les airs, vivement, je déchirais le tissu ainsi qu’en partie ma chaire en tordant mon corps dans les airs. Mes doigts de métal se refermèrent sur les petites mangeuses de chaires pour les arracher, avec un morceau de chaire en passant, et les tuer en serrant mes doigts. Je me réceptionnai vivement sur un toit avant d’entendre des cris et des hurlements. Bien… Bien. Je restais immobile une seconde avant de voir une silhouette bondir sur un toit. Tranquillement, alors que mon sang coulait en tachant le tissu de ma robe. Je saisis un carreau d’arbalète, avec mon arme, la silhouette semblait regarder la gare et j’eus un sourire. Je posais un genou sur les tuiles du toit où je m’étais réceptionnée plus ou moins gracieusement. Mon carreau d’arbalète fendit l’air pour percuter, arracher, voir détruire le masque de la personne.

              Je n’attendis pas ne seconde alors que mon carreau d’arbalète fendait l’air, je bondis aussitôt dans les airs e m’approchant vivement, je traquerais ce sac à merde de révolutionnaire… Il venait de faire une erreur en se rendant sur cette île. Il venait juste de mettre sa tête à prix. Du moins pour moi. Les révolutionnaires étaient quand même un peu stupide de se rendre dans un endroit remplis de soldat de la marine et de CP… Ah… les suicidaires ! Mais qu’importe ! Je m’approchai à nouveau de lui en armant mon arbalète en tournant autour de lui pour l’envelopper de carreaux et le transformer en hérisson, encore vivant certes, mais hérisson quand même ! J’eus un sourire narquois, pas besoin de parler avec ce genre de raclure.



              # Enveloppé :
              Grin se sert de son arbalète, que cela soit sa main ou l'autre, pour tirer plusieurs carreaux rapidement en tournant autour de sa victime pour que plusieurs carreaux le touchent et l'empêcher de tout esquiver.
              • https://www.onepiece-requiem.net/t26876-dossier-de-grin
              • https://www.onepiece-requiem.net/t26866-termine-souris-souris-souris-pour-rester-en-vie
              Mh, c'était ça les soldats de la marine. Je regardais la débâcle en bas d'un air narquois, même si celui-ci n'était pas visible sur mon visage, mon attitude en témoignait encore mieux qu'un sourire, croisant les bras sur ma poitrine, j'enveloppais la gare d'Aeronefs et son entrée de mon regard dédaigneux. Pendant ce temps là, le saule cogneur frappait, balaçant ses branche et frappant les imprudents qui essayaient de m'atteindre. Tous ? Non, car une irréductible racaille marine ou cipher, peu m'importait finalement, avait survécut. Coriace. Une fléchette tinta contre mon masque en acier, le faisant raisonner jusque dans mes mâchoires. Je secouais la tête, et le temps de se faire, elle était déjà sur moi. Je balançais alors une petite surprise à ses pieds, et une bombe fumigène explosa, couvrant la scène de sa fumée dense et qui empêchait presque de respirer normalement, pour les autres en tout cas, car mon équipement me permettait de ne pas souffrir de ce genre d'inconvénients.

              Je me déplaçait sur le toit en direction d' un autre, tandis que la jeune "Violette", ne tirait tout ses carreaux au mauvais endroit. J'attrapais une cartouche du spray dopant, et l’insérait dans un compartiment prévu à cet effet dans mon masque à gaz, aspirant les effluve chimiques qui révulsèrent mon estomac et me firent avoir des haut le coeur, je sentis déjà l'effet du porduit. Je me déplaçais vite, trop vite pour elle. J'avais déjà disparu, et quand la fumée se souleva, ou qu'elle fut assez éloignée pour en sortir, elle verrait bien que tout ce qu'elle avait réussie à percer, c'était mon long manteau gris, laissé sur place.

              J'étais redescendu de mon perchoir, les yeux injectés de sang, entrain de corriger les derniers soldats qui n'avaient pas succombé au Saule, qui lui, avait disparu. Mes graines n'avaient qu'une certaine durée de vie. C'était là leur seul défaut. J'augmentais le volume sonore au maximum, et criait via mon vocodeur :

              - Alors gamine ! Fis-je en donnant un coup de genoux au dernier marine encore debout, sa mâchoire se désarticulant sous le choc. Viens dons mesurer ta volonté à la mienne, nous verrons bien quelle cause est la plus juste, à la force de notre poigne !  Que je finissais par dire, riant comme un dément.

              Oui, j'étais à moitié fou, fanfaron, excessif.
              J'étais moi, et je n'allais pas m'excuser pour ça.

              Je n'étais que la somme des choses que l'on m'avait fait subir, et accepter parfois, trop de fois, usant peu à peu le vernis du gentil bonhomme sage et voulant soigner le monde par la manière douce. J'étais un monstre, le votre. Votre création.

              Peut être la seule chose de bien que vous aviez faite après tout.
                Fumigène. Je m'étais mise suffisamment loin pour ne pas être gênée par la fumée et savoir quand arrêter de tirer. J'attendis, cachée et immobile de voir où il sortirait. Il retournait tuer des pauvres marines qui n'avaient demandé qu'à faire leur travail... Ah les révolutionnaires... Des vrais hypocrites. Ils prétendaient vouloir défendre la veuve et l'orphelin... Mais ils causaient bien plus de tord que de bien. Et qu'est-ce qu'ils causaient pour ne rien dire ! Je poussais un soupir. Je devais bien lui donner un affrontement, mais... Je savais que je n'étais pas assez forte. Rapide et puissant. Aucune idée de ce que c'était... Un fruit du démon ? Sans aucun doute. Ou autre chose. En tout cas, au vu du raffut qu'il venait de causer des soldats d'élites aller vite arriver.

                Je bondis simplement dans les airs passant rapidement de bâtiment en bâtiment pour retourner dans la gare, le fixant des poutres supérieures de l'endroit. Je le toisais, du haut de mon perchoir, mon arbalète à nouveau chargée. Hors de question que je ne m'approche trop ... J'avais sûrement quelques côtes cassées avec les impacts... Je restais immobile à le toiser toujours avant de prendre la parole, toujours souriante.

                " Qu'est-ce que tu voulais au cadavre de Grin ? "

                Il était complément fou... Mais comme tout les révolutionnaires... Et d'ailleurs je remarquais l'un des cadavres de ses amis sur une poutre coupé en deux. Je le poussais pour qu'il tombe à ses pieds.

                " Je crois que tu as tué un de tes camarades... C'est donc ça être révolutionnaire ? Ne pas se soucier des siens ? Tuer juste pour tuer ? Fascinant. "

                Quand à la supériorité et aux avantages... Qu'il ne me fasse pas rire. J'avais un bon train de vie, je ne niais pas... Mais la souffrance était quotidienne.
                • https://www.onepiece-requiem.net/t26876-dossier-de-grin
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                .Les renforts arrivaient de tous les côtés. La situation se compliquait. Je ne me sentais pas encore assez fort pour faire un carnage. Je pris donc la tangente ... La deuxième unité, celle pour laquelle j'avais fait diversion ici, venait de me contacter par den den.

                - Eh, l'Ecarlate, on a retrouvé des survivants sur Third District. Ils sont cinq, ils disent que les autres se sont fait chopper par les unités de la marine. Foutu chien de la marine. J'en avais pas finis avec eux. Mais je sentais que mon "momentum" était passé. Que j'allais perdre la main sur la situation. Et puis l'autre qui ne se décidait pas à m'attaquer et à observer de loin, je partis tout de go sans me retourner. Tant pis pour la gloire et la vengeance. Il fallait reste réaliste.

                On avait récupéré cinq de nos hommes, et c'était très bien ainsi. Plus tard, je ferai payer Violette, et Grin. Je ne pensais pas qu'elle était morte, mais je ne savais pas ou elle se planquait ... Tant pis.

                Je sautais dans l’aéronef, coupant les cordes qui reliaient le bâtiment aérien au quai, et par den den, dit à Eryn de filer.

                Je rejoignit le cockpit.

                - Et Terell ? Me fit le jeune homme.
                - Mort, pour la cause.
                - Ainsi soit-il, me répondit-il, peiné.

                Comme quoi, on était humains, aussi. Ne restez plus qu'à rejoindre les autres, et filer sur les mers pour rejoindre la base révo la plus proche. Meiko nous avait fournis de sacrées informations sur la construction du G-12 quasi déjà achevé en cette fin 1626. Comme quoi il ne fallait jamais croire les rapports officiels de la marine.

                Un bien grand bien en sortirait peut être.