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Premiers pas, premières altercations


Premiers pas, premières altercations.






Voilà déjà deux jours qu'ils avaient quitté le royaume de Luvneel.

Hayato voguait, en compagnie de la majorité de son clan, sur le navire de Luis D. Santiago, son nouveau partenaire commercial. Il n'en revenait toujours pas. Ce voyage sur l'ile de North Blue s'était révélé salutaire à plus d'un titre : une alliance de poids, une nouvelle camarade détenant des informations d'une importance capitale, mais également le splendide meitou qui trônait à présent à sa ceinture, Kashuu. Le vent matinal fit virevolter les cheveux de l'épéiste. Il se trouvait sur « l'Ancre », un cuirassé comme il n'en avait jamais vu : lourdement armé et blindé, propulsé non pas grâce aux vents mais par l'ingénierie, ce bâtiment naval les portait lentement mais sûrement vers leur destination : Carcinomia.

Fidèle à son habitude, Hayato s'était levé spontanément aux aurores pour admirer le lever de soleil, méditant sur les événements passés et, surtout, sur les chemins qu'il devrait arpenter à l'avenir. Suite à quoi, il s'était adonné avec joie à ses exercices au sabre, armé de Kashuu dont il apprivoisait encore les subtilités. Comme le marchand le lui avait affirmé, il s'agissait d'un sabre remarquable. Chaque coupe créait un sifflement aigu particulier à ses oreilles : la voix de ce sabre d'exception. Non content de ravir son ouïe, Kashuu intriguait la vision. Sous la caresse du soleil, la trempe du katana ondulait comme une mer en mouvement, déformant la lame de manière insensée.

Lorsqu'il eut terminé de s’entraîner, Hayato avait rengainé pour se tourner vers le panorama. Depuis le pont supérieur, il n'avait pas bénéficié d'une vue suffisante à son goût. Néanmoins, il n'avait aucunement la possibilité d'escalader un quelconque mat pour rendre visite à la vigie : le navire à la forme si particulière en était dépourvu. Ainsi, le chef de clan avait arpenté les ponts, cherchant un meilleur angle pour apprécier la beauté de la mer bleue. Alors qu'il trouvait enfin un endroit acceptable, à la proue, le bretteur soupira d'aise. Il laissa alors libre cours à ses pensées, examinant ses choix récents.

Il avait demandé à Kong et Zack de se rendre sur l’îlot flottant, afin de solliciter auprès des hommes-poissons locaux une audience en son nom. Ils avaient carte blanche pour les négociations mais, compte tenu de la relation qu'il entretenait déjà avec eux, Hayato espérait secrètement que les amphibiens acceptent de l'aider en masse. Après tout, la réussite de leur opération dépendait en grande partie d'eux ! Carcinomia ne pouvait être atteinte que par voie sous-marine. Or, ni Santiago ni lui-même ne disposaient d'un navire adéquat ! Certains des hommes-poissons qu'il avait rencontrés lui avaient témoigné une forte empathie et, surtout, montré un vif intérêt quant à son mode de vie nomade. L'aventure appelait toutes les races, toutes les ethnies, tous les sexes... et ce sur toutes les mers. La vie était ainsi faite : l'inconnu fascinait.


« Peut être arriverais-je même à en débaucher certains... », espéra-t-il en pensée.


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- Vous êtes décidément un lève tôt, Hayato.


La voix le fit sursauter. Après un rapide coup d'oeil derrière lui, l'épéiste se gratta l'arrière du crane avec un rire nerveux. Il ne se ferait jamais aux arrivées impromptues de la kunoichi.


- C'est une vieille habitude. Chacun ses idiosyncrasies, j'imagine.
- Nous sommes à mi-chemin de Carcinomia, reprit la jeune femme sans relever la réponse de son chef. Tout le monde semble calme et prêt à l'action.


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Un brouhaha s'éleva derrière eux, au niveau du pont principal. D'un même mouvement, ils se retournèrent pour apercevoir Rougui, en pleine discussion avec plusieurs pirates de l'équipage :


- Comment ça, vous n'avez que des guêpes ? Mais quitte à transporter ce genre de bestioles, pensez à prendre des abeilles, les gars ! Un peu de miel fraîchement prélevé, de bon matin en pleine mer, c'est un luxe !
- C't'a dire... que... euh... les guêpes les tueraient ? Enfin, je pense...
- Mouais... Bon et avec quoi je vais faire le petit dej', moi ?
- L'équipage va s'en occuper.
- Hum... c'est pas que je vous fais pas confiance, les gars, mais vous pourriez pas me montrer les cuisines ?


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Après avoir compris le trajet, la cuisinière au tempérament de feu disparut dans les entrailles de l'ancre. D'un regard circulaire, Hayato put apercevoir le reste de son clan qui s'était déjà approprié les lieux. Depuis son arrivée, Tartys griffonnait frénétiquement sur son calepin des schémas de l'Ancre. Amoureux de la Science, l'ange était comblé depuis qu'il avait posé le pieds sur le cuirassé. Adonis blaguait dès le réveil avec les pirates, et s'était même fait plusieurs camarades avec qui il buvait du rhum et jouait aux cartes en beuglant de rire. Medusa devait encore se trouver auprès des monstres de combats qu'élevait l'équipage de Santiago, profitant de la traversée pour étudier ces spécimens inconnus sur les Blues. Dash tentait bon gré mal gré de négocier de manière musclée tout ce qui pouvait avoir un tant soit peu de valeur sur le navire ; ce jour, elle avait jeté son dévolu sur une boussole datant d'un autre temps. En y repensant, il était parfaitement improbable d'avoir réussi à réunir sous sa bannière des forts caractères aux passés, aux aspirations et aux capacités si disparates. Il sourit à cette idée.

Ses premiers pas dans le monde de la pègre allaient être décisifs mais, avec eux à ses cotés, il se sentait prêt à tout.

N'oubliant pas ses bonnes manières, Hayato rejoignit le pont principal pour saluer sa famille, l'équipage et, surtout, attendre le maître des lieux. S'ils devaient déjeuner pour entamer cette journée en mer, ils attendrait évidement Santiago sur son propre navire !


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Dernière édition par Suisou Hayato le Lun 22 Jan 2024 - 13:25, édité 1 fois
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Premiers pas, premières altercations

Feat. Suissou Hayato






Hayato et ses comparses étaient à bord depuis Luvneel. Son équipage naissant semblait avoir pris le pli au sein de l’Ancre et l’ensemble des troupes s’était mêlé avec facilité à la vie d’équipage. Bien entendu, Santiago avait été clair : hors de question que les invités ne travaillent. Ça n’avait pas vraiment choqué l’équipe, puisqu’ils étaient habitués à cette hospitalité propre au Code. Kira était d’ores et déjà sur le pont, elle avait pour habitude d’être le premier Quartier-Maître à donner les ordres au petit matin, et pour cause, elle se faisait difficilement obéir car une femme à bord : ça porte forcément malheur ! Elle avait rejoint l’équipage très récemment. Autrefois, elle était soldat de la Marine, mais après avoir croisé le fer avec Santiago, elle avait compris qu’elle pouvait en apprendre davantage au sabre à ses côtés… Il avait donc dérogé à sa règle et pris certaines libertés avec le Code pour la faire monter à bord. Mais sa place était encore loin d’être acquise même si Luis voyait en elle de la grandeur ! Mais il avait un plan… Trouver un navire qui ferait voile avec le sien et dont Kira aurait les commandes pour s’affirmer. Car si Luis ne vise pas de siège d’Empereur, il entend avoir sa propre flotte et déferler sur Grand Line !

« Secouez-vous ! Le petit-déj’ arrive ! Mettez la chaudière et la vapeur au minimum. Que les chefs d’équipes se préparent ! »

La même routine, inlassablement, tous les matins. C’était une logistique quasi-militaire qui se mettait dès lors en place. Sur le pont supérieur, les cuisiniers apportaient les menus du matin et les distribuaient aux chefs d’équipes qui les donnaient eux-mêmes aux hommes sous leurs ordres. Bien entendu, il y avait des exceptions, comme pour les marins affectés au ballon. Ces derniers avaient déjà consommé leurs denrées pour profiter de l’absence de vie sur le pont inférieur afin de déployer le ballon dirigeable qui faisait office de vigie. Comme sur Luvneel, il s’était gonflé dans un bruit d’enfer et trônait fièrement à plusieurs dizaines de mètres de haut pour avoir une vue parfaite sur les différents horizons. « Nous entrons dans la zone gelée ! » La zone gelée. Il s’agit d’une zone de North Blue où bon nombre d’icebergs de taille et de forme différentes ne cessent de dériver. Elle demandait aux navigateurs une certaine dextérité, et ce même si l’Ancre semblait blindée. Santiago avait déjà mis les pieds une fois ici et n’en gardait pas un très bon souvenir, ça non. Il ouvre la porte de sa cabine qui donne directement sur le pont supérieur du navire, ce qui lui permet de voir que tout est bien en place conformément à ses demandes. Il saisit maladroitement un petit pain au lait et croque un morceau avant de saluer tout le monde. Comme tous les matins, il lirait le journal à son équipage et donnerait les ordres de la journée, du moins c’est ce qu’il croyait…

La vigie dans le ballon sort en trombe de la guérite pour faire des appels lumineux en contre-bas, attirant ainsi l’œil des troupes.

« Navires de la Marine en approche ! La Marine approche ! Formation d’attaque en V ! »

Santiago arque un sourcil. Serait-ce un reliquat de Marineford qui l’avait poursuivi sur les mers gelées du Nord ? Possible. C’est peut-être aussi une simple patrouille. L’homme cogite quant à la marche à suivre. Il peut sentir le regard pesant de ses Quartiers-maîtres.

« Deuxième formation en approche ! C’est un total de neuf navires ! »

Neuf ? Ce n’est clairement plus une coïncidence ici, il faut prendre les bonnes décisions. Son regard se déplace sur Kira.

« Kira, tu prends le commandement des pièces d’artilleries des bordées. Que tous les hommes soient prêts à faire tonner les canons. Je veux que l’Enfer se déchaîne si je le demande ! »


Sans approuver ou rechigner, elle se met à courir avec son sabre avant de s’enfoncer dans le cœur du navire. Il regarde l’imposant homme de fer qui fait voile avec lui depuis longtemps maintenant : Blaine.

« Blaine, prépare ton contingent pour des abordages multiples ! »

Son regard se déporte à nouveau, cette fois-ci sur Naaru, l’homme au masque de squelette n’a pas besoin d’entendre l’ordre. Il se contente de hocher la tête pour confirmer la simple pensée de Santiago qui souffle un petit rire, puis, il s’approche d’Hayato en plein déjeuner.

« Eh bien, mon ami ! Tu vas connaître la vie de pirate de fond en comble, j’en ai peur ! Six navires de la Marine s’approchent de nous. Ils vont sûrement tenter une manœuvre pour nous coincer ! Que dirais-tu, toi et tes amis, de mener un premier abordage ? Nous avons une technique bien à nous dans ce genre de situation… Si tu es d’accord… Il faudrait suivre mes ordres. Une fois sur le navire ennemi, tu auras le champ libre bien entendu… »

Luis s’empresse d’un pas décidé à revenir sur le pont supérieur non loin de son navigateur principal qui est à la barre. C’est ici que le cerveau de Santiago commence à bouillir.

« Mes compagnons, si vous courez aujourd’hui ma fortune, je cours aussi la vôtre. Je veux vaincre ou mourir avec vous. Gardez bien vos rangs, je vous prie : si la chaleur du combat vous les fait quitter, pensez aussitôt au ralliement, c’est le gain de la bataille. Et si vous perdez vos yeux, jambes ou bras, ne perdez pas de vue mon panache ! Vous le trouverez toujours au chemin de l’honneur et de la victoire. »

Des mots brefs, suffisants. Les cuisiniers s’affairent eux aussi. Ils ont l’habitude des batailleselles peuvent durer des heures voire des jours ! Il fallait ravitailler chaque membre afin de garder les troupes alertes ! La Marine était encore loin, hors de portée de tir et pire que tout, dans une formation d’attaque que Luis ne leur connaissait pas ! Ce qui l’inquiétait, c’est qu’il ne pourrait pas utiliser les méthodes habituelles. Il faudrait innover.

« Oh, dites à la machinerie de réduire l’allure de deux nœuds ! Laissons-les gagner un peu de terrain, j’ai besoin de voir leur réaction ! La journée va être longue, messieurs ! »


Pendant qu’il parle, les deux gigantesques tourelles effectuent des manœuvres de vérification afin d’être prêtes à ouvrir le feu. La particularité de ces engins, outre d’être copiés-collés de la Marine, est que le personnel œuvrant à l’intérieur ne reçoit d’ordre que de Luis, et ces derniers savent qu’ils sont employés de manière décisive dans la bataille. L’ordre est bien parvenu, les roues à aubes décélèrent lentement, les navires de la Marine à l’instar, forcent l’allure pour prendre de part et d’autres les flancs du navire. Avec un sourire satisfait, Luis donne un nouvel ordre.

« Faites entrer le navire dans le champ d’iceberg ! Que les hommes soient prêts ! Nous allons utiliser la méthode de la bataille d’Alabasta ! »

Le silence le plus complet s’abat sur le navire, quelques murmures s’élèvent tout de même.

« Il faut faire quoi ? Je n’étais pas là à Alabasta. »

« Le chef va nous faire aborder des navires en même temps. Il dépose des gars sur un navire, se décroche et va sur l’autre, et ainsi de suite. Comme ça, L’Ancre peut ouvrir le feu sur les navires isolés. Ça a fait mouche la dernière fois mais… Il n’y avait pas d’icebergs… »

Le questionneur déglutit avec difficulté à l’idée d’être abandonné sur un navire. La technique lui semble risquée et absurde. Il est en fait loin de la vérité.




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Premiers pas, premières altercations.



Comme à son habitude, Santiago arriva en grande pompe. Était-ce une habitude de tous les forbans, ou bien ce flamboyant pirate en détenait le secret ? L'avenir le lui dirait certainement ! Rougui remonta avec l'équipage pour disposer des plats alléchants sur les immenses tables installées sur le pont. Alors que le maître des lieux attaquait à belles dents un petit pain, Hayato prit cela pour le signal qu'il attendait : le début des hostilités. Il se fit donc un devoir de goûter à tous les plats qui lui faisaient envie ! En particulier, Rougui le guida vers une confiture de tomates pimentée, accompagnée de fromages doux et d'un pain cuit par l'équipage. Un délice ! Ses camarades s'étaient joint à la dégustation et, un à un, trouvaient leur bonheur. Alors que « l'Ancre » entrait dans la fameuse zone gelée de North Blue, une nouvelle retentissante secoua l'équipage : une flotte de la marine les avait prit en chasse !

Immédiatement, la chaine de commandement pirate se mit en place. Santiago enchaina les ordres, son équipage se mit en branle et, bientôt, il ne resta plus qu'Hayato pour continuer à manger. Son propre clan le regardait, interloqué par sa conduite. Toujours placide, l'intéressé termina sa tasse de thé, avant de répondre à Santiago d'un air détendu :


- Vous êtes maître à bord, Santiago. Nous serons ravis de vous aider à mettre en déroute nos poursuivants.


Alors que son équipage s'attendait à recevoir à son tour des ordres, le bretteur se tourna vers son navigateur :


- Adonis, compte tenu de notre allure et de celles des marines, combien de temps avons-nous ?
- À vue de nez, et si on prend en compte notre décélération... ils seront sur nous dans une dizaine de minutes, Aniki.
- Parfait. Faites le plein d'énergie avant le combat.


Devant les mines mi-amusées, mi-consternées de sa famille, l'épéiste sourit avant de répondre d'un air espiègle :


- Si j'ai bien appris une chose durant mes neuf ans de pérégrinations, c'est qu'on ne sait jamais lorsqu'on pourra manger de nouveau ! Nous sommes inutiles pour le moment : l'équipage de Santiago manœuvre l'Ancre, nous sommes trop loin pour tirer au canon ou au fusil, et encore plus pour attaquer au sabre ou à main nue. Nous avons donc un temps mort avant la bataille. Profitez-en pour prendre des forces, nous allons en avoir besoin.


La scène ubuesque fit tiquer plus d'un membre de l'équipage pirate. Alors que tous s'activaient, le clan Suisou prenait le temps de finir leur petit déjeuner ! Lorsqu'enfin les vaisseaux frappés de la mouette se lancèrent dans des manœuvres décisives, pour se répartir de part et d'autre du cuirassé, Hayato s'essuya la bouche et se leva, prêt à en découdre. Sa famille l'imita, juste avant d'entendre Santiago donner un ordre téméraire : foncer dans le champ d'icebergs. Les murmures parvinrent au chef de clan qui, instinctivement, se tourna vers son partenaire avant de lui lancer :


- Santiago ! Nous sommes prêts ! Cela dit, j'ai peur de n'avoir jamais mis les pieds à Alabasta... Une mise au parfum me semble de mise.


Fidèle à lui-même, Hayato ne se laissait pas décontenancer. Son calme semblait d'ailleurs communicatif, car sa famille attendait sereinement la suite des réjouissances. Si certains s'étaient déjà frottés à la marine, ou avaient un passé de criminel notoire, pour d'autre cette altercation avec le gouvernement mondial serait un fameux grand saut dans le bain !  Pourtant, aucun ne frémissait ni ne montrait l'ombre d'un doute ou d'un remord. Après tout, ils étaient déjà des criminels de leur point de vue. La marine avait simplement un temps de retard mais, qu'à cela ne tienne, ils ne tarderaient sans doute pas à les considérer en tant que tel.


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Premiers pas, premières altercations

Feat. Suissou Hayato






Alors que tout semble se mettre en branle pour une bataille, Santiago reste on ne peut plus stoïque. Et pour cause, il réfléchit. Il semble glisser hors du temps et du plan matériel, faisant abstraction de tout ce qui se produit autour de lui. Il observe le courant, voyant les icebergs dériver vers l’Est. Il observe d’un œil avisé mais taquin les navires en approche, l’un d’entre eux fait du zèle et semble avoir pris les devants sur ses comparses pour accélérer. Ce serait le parfait exemple. Il écoute d’une oreille distraite Hayato mais comprend tous ses propos et ses doutes.

« Et bien mon ami… Une fois, en partant d’Alabasta, nous étions attendus de pieds fermes par des forbans à qui nous avions… Causer un peu de tort. Ils avaient trois navires pour nous poursuivre, et nous un seul. Nous avons donc utilisé la puissance de feu de l’Ancre pour tenir deux navires à distance pendant que nous déposions des marins sur le pont d’un des navires ennemis. Puis une fois que c’était fait, nous détachions les amarres pour aller sur le suivant. Laissant nos gars sur le premier navire. Avec cette technique, on immobilise plusieurs navires en même temps pour pouvoir manœuvrer plus facilement les appuis-feux ! Mais c’est risqué… Puisque les personnes qui abordent sont sans appuis. Pardon mais… »

Il se met à courir vers l’arrière du navire avec un sourire espiègle. Il se positionne sur une plateforme et observe le navire le plus en avant puis il rit aux éclats.

« Kira ! Si j’étais toi… Je regarderais ça, toi qui veux devenir la meilleure sabreuse du monde ! Hahahahahahaha ! »

Il observe le mouvement rectiligne du navire, n'essayant même pas de feinter son approche. Le capitaine du vaisseau adverse est bien trop sûr de lui, sa fougue tout comme son ardeur le poussent à commettre des erreurs. Les voiles pleinement déployées indiquent son besoin de prendre de la vitesse rapidement. Santiago sourit davantage, sa mâchoire semble au bord de la rupture.

« Marin Willow ! Le ton pour le chant ! »

Willow, qui tient la barre, sourit lui aussi à son tour avant de prendre la voix la plus grave possible pour chanter la première phrase.

« Ont enfermé la reine, À bord d'un bateau de plomb. »

Aussitôt, l’ensemble du navire reprend en chœur et en rythme le chant, frappant contre la carlingue du navire le plus fort possible, donnant ainsi un concert de percussion audible jusqu’aux navires ennemis.

« Nous naviguons, et par ses pouvoirs. Moi et mes frères vogueront. ---Yo ho sur l'heure. Hissons nos couleurs. Hissez ho, l'âme des pirates. Jamais ne mourra. Yo ho quand sonne l'heure. Hissons nos couleurs. Hissez ho, l'âme des pirates. Jamais ne mourra. Il y a les morts il y a les vivants, on ne peut fuir le temps. Grâce aux clés de la cage. Il faut payer le diable. Et piller le levant. Les morts ne peuvent pas faire voile vers les mystères. Du funèbre océan. Mais nous ne sommes et soyons forts. Et rentrons au port. Yo ho quand sonne l'heure. Hissons nos couleurs. Hissez ho, l'âme des pirates. Jamais ne mourra. »

Santiago place sa main sur sa lame, et la dégaine brusquement, une brutalité qu’on ne lui connaît pas, un geste grossier et rempli de force. Il garde son bras tendu en direction de l’aversité, comme s’il tenait en joue un ennemi proche. Il chuchote à lui-même.

« La piraterie est éternelle… »

Il range son arme de manière tout aussi brutale avant de la ressortir subitement dans un geste bien plus fin, bien plus affiné, bien plus précis. Une certaine poésie se dégage de la forme de combat. Un bruit de tous les diables se déclenche dès lors, l’air se fend, se déforme et vient se transformer en énergie pure ! La lame d’air déferle sur la surface de l’eau, séparant les vagues sur son chemin, la vitesse est fulgurante et semble être mue par une force intraitable. Alors que la vigie ennemie aperçoit l’attaque, l’officier présent sur le pont ordonne une manœuvre d’esquive. Mais sa vitesse d’approche l’empêche de réaliser une manœuvre correcte, le navire se présente sur le flanc et encaisse de plein fouet la lame d’air qui découpe de manière nette et précise l’Indiaman moyen. Sous la puissance du choc, des hommes volent par-dessus bord, le navire scindé en deux se renverse dans les eaux gelées tandis que les cinq autres navires modifient les trajectoires.

« Venez donc… La Malbaude attend. »

Satisfait de son attaque, il range son arme avec soin et précision avant de retourner sur le pont. Hors de question de ne pas profiter de cet avantage stratégique majeur. Il pose ses mains sur la rambarde afin d’avoir vue sur le pont inférieur et supérieur.

« Faites rentrer le ballon ! Préparez à faire décoller la chasse ! Que tout le monde soit prêt pour un abordage massif ! Nous allons leur faire regretter d’avoir choisi pour cible la Malbaude ! Pas de pitié ! Pas de quartier ! »

Le ballon est tracté vers le bas tandis que les escadrons d’abeilles de Maya sont déjà en train d’être armés pour l’assaut aérien. Luis, serein, n’est pas du genre à attendre que l’on vienne à lui. Il continue d’observer les icebergs avec amusement.

« Navigateur ! Nous faisons un détour. Prends le cap à l’Ouest ! Ça va les forcer à avoir les icebergs dans leur dos. Avec de la chance, ils en prendront un suffisamment gros pour les couler. Vapeur au minimum ! Laissez-les nous rattraper ! Préparez les canons ! »


En quelques minutes, les manœuvres sont parfaitement exécutées et les navires gonflent davantage leurs voiles pour rattraper la forteresse flottante. Les premiers coups de feu de la Marine sont tirés, la vitesse ne leur permet pas des tirs précis tandis que Luis ordonne de mettre l’Ancre sur le flanc pour envoyer la première salve. Les canons parlent aussitôt ! Une nuée ardente de boulets propulsés à pleine vitesse vient s’abattre contre l’eau, les icebergs, mais aussi les navires ! Profitant de la formation adverse, l’Ancre passe entre deux navires de la Marine et des grappins et des passerelles sont déployés de part et d’autre du navire pour en aborder deux en même temps !

« Hayato à bâbord ! Blaine à Tribord ! Bonne chance ! »

Luis à la manœuvre laisse les troupes entrer sur les navires ennemis avant de faire ôter les grappins et les passerelles pour aller combattre la formation suivante des trois autres navires.



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Premiers pas, premières altercations.



L'épéiste écouta d'une oreille diligente les explications du capitaine pirate. Effectivement, avec des combattants suffisamment puissants et dignes de confiance, cette stratégie pouvait largement porter ses fruits. Diviser les forces ennemis, les empêcher de concentrer leurs tirs ou de développer leurs formations de combat de manière optimale permettait d'handicaper la marine. Si on ajoutait à cet avantage certain, avec un peu de chance, le fait de réussir à tirer quelques boulets de canons depuis les navires conquis... la manœuvre ne manquait pas de panache ! Un sourire aux lèvres, Hayato relaya les informations à son propre clan et leur demanda de se tenir prêts. Il profita du calme relatif avant la tempête, afin de donner des ordres clairs à ses troupes :


- Matsuri, tu infiltres la salle des commandes et réduit au silence l'officier sur place. Rougui, Médusa, vous vous occupez des escouades au corps à corps. Tartys et Adonis, vous empêchez les fusiliers de nous tirer dessus. Dash et moi, nous combattrons les équipes à l'arme blanche. Si vous trouvez un officier qui refuse de se rendre, tuez-le. En cas de besoin, prêtez vous main forte. On ne laisse personne derrière ! C'est clair ?


Comme sa petite équipe répondait par l'affirmative, le chef de clan hocha la tête et attendit. Alors que les représentants de la Justice gagnaient du terrain, les forbans entamèrent un chant bien connu sur les mers. Dans cette ambiance épique, Hayato fut aux premières loges pour admirer la technique au sabre de Santiago : une lame d'air, et pas n'importe laquelle ! Il trancha un navire un peu trop téméraire de part en part, comme s'il s'était s'agit d'une vulgaire motte de beurre. Après la bataille, l'épéiste aurait sans doute quelques conseils à demander à son partenaire, pour espérer utiliser ce genre d'attaque.

Revenant à la situation présente, le clan Suisou s'échauffait sur le pont. Tandis que le ballon était rapatrié et les essaims de monstres lâchés, l'Ancre changea de cap et ralentit encore, ce qui permit bientôt aux premiers navires de se rapprocher dangereusement. Les canons hurlaient, les boulets fusaient et frappaient les vagues ou détruisaient des iceberg. Les embruns et les salves de tirs saturaient l'air de poudre et de sel. Dans cette scène dantesque, Hayato resta de marbre et attendit de pouvoir passer à l'action.

Enfin, sous le feu des tirs nourris ennemis, l'Ancre réussit à se faufiler entre deux navires de la marine. L'équipage pirate, immédiatement, lança grappins et passerelles de fortunes afin d'aborder les deux bâtiments en même temps ! Lorsque Santiago hurla ses ordres, au milieu du tumulte, Hayato s'élança et rallia ses troupes :


- Avec moi !


Un cri simple, une phrase courte et un verbe puissant. Des qualités indispensables pour transmettre des ordres en pleine bataille ! En quelques secondes, le clan Suisou mit le pied sur le pont appartenant aux mouettes. Ces dernières, estomaquées, se regardèrent entre-elles un instant, sous le choc. Quelques secondes auparavant, c'étaient elles qui menaient la chasse mais, à présent, les pirates les assaillaient sur leur propre navire ? Bien vite, un officier sur le pont supérieur rappela à l'ordre ses troupes :


- SOLDATS ! LES ENNEMIS SONT SUR NOUS ! AUX ARMES !


Alors que les premiers marines dégainaient, la stratégie fort simple d'Hayato prit vie peu à peu. Si sur le papier, elle tenait la route, il fut confronté à la dure réalité de la vie. Bien que tous forts compétents, ses alliés n'avaient pas encore pu prendre le temps de s’entraîner ensemble, ou tout simplement de découvrir en profondeur les techniques et styles de combats de leurs collègues. Aussi, Rougui faillit glisser sur un crachat venimeux de Médusa. De même, les tirs de Tartys furent déviés, en même temps que les balles ennemis, par les grandes bourrasques d'Air Breath d'Adonis. Dash, fidèle à elle même, prit le temps d'analyser les alentours et ses ennemis, manquant de laisser un sabreur s'en prendre à l'ange. Hayato réagit au quart de tour et trancha le marine avant qu'il n'atteigne son allié.


*J'aurais du les encourager à s'entrainer ensemble.*, réalisa trop tard le chef de clan.


Les débuts chaotiques permirent aux soldats de résister plus que de raison. Ils reprirent une vigueur morale à la vue de leurs efforts récompensées. Certains poussèrent leurs avantages et tentèrent de prendre en tenaille la poignée de criminels sur leur ponton. Tout semblait pointer vers la défaite des hors-la-loi. Malgré tout, il faisait entièrement confiance à sa famille. Après ce prologue anarchique, où ses amis se marchèrent sur les pieds les uns des autres, leurs expériences et leurs combativités reprirent le dessus. Rougui, à présent pleinement échauffée, finit par foncer tête baissée dans un groupe de marines qu'elle pulvérisa en quelques enchaînements bien sentis. À mi distance, Médusa la couvrit lorsqu'un second groupe tenta de la prendre à revers, mêlant coups de poings sournois et crachats venimeux. Grâce à son esprit pragmatique, Tartys finit rapidement par cerner le rythme de combat de l'Air Breath, jusqu'à pouvoir placer plusieurs salves au fusil entre les bourrasques qui protégeaient le clan des tirs ennemis. Dash, après son analyse rapide, entra dans la danse avec sa lame, au beau milieu des rangs ennemis, infligeant de lourds dégâts aux marines.

En quelques instants, l'équilibre des forces bascula de nouveau.


Premiers pas, premières altercations Adv-Hayato
Commandant


L'officier s'était rapidement enorgueillis de l'efficacité de ses troupes. Une demi-douzaine de truands, c'était là tout ce que la Malbaude avait à lui opposer ? Des quidams inconnus au bataillon ! C'était une honte et, assurément, ses soldats d'élite n'en ferait qu'une bouchée ! Aussi, lorsque ses troupes se firent peu à peu repousser, puis cédèrent brutalement avant de se faire massacrer en bonne et due forme, l'officier s'empourpra. Immédiatement, il comprit qu'il avait fait fausse route : si on lui avait opposé seulement une poignée de malfrats, c'était qu'ils se pensaient suffisants à la tache ! Une honte ! Une insulte, même ! Ulcéré, il serra à s'en faire mal la poignée de son sabre, avant de dégainer. Il vociféra ses ordres de plus belle :


- SOLDATS ! RECULEZ ET COUVREZ VOS SUPÉRIEURS ! SOUS OFFICIERS ET OFFICIERS, NETTOYEZ-MOI LE PONT AVEC LEURS TÊTES !


Dans la seconde, les hommes s'exécutèrent. Si les sous-fifres reculèrent précipitamment, plusieurs têtes de proues firent leur apparition, à commencer par celui qui hurlait les ordres. Ce dernier sauta sans ménagement en direction de Dash, avec la claire intention de l'embrocher au sabre. Avant qu'il ne puisse mettre son plan à exécution, Hayato bloqua son attaque avec Kashuu, sous le regard interloqué de l'assistance. D'un bref coup d’œil à ses galons, le bretteur lui lança d'une voix sereine :


- Il semblerait que je sois votre adversaire, commandant.
- Misérable vaurien... Je vais te rabattre ton caquet !


Le marine enchaîna les attaques de taille, forçant Hayato à rester sur la défensive. Malgré son arrogance, l'homme savait se battre. Préférant jouer la sécurité pour le moment, le chef de clan se contenta de parer et d'analyser peu à peu le style de combat de son opposant. Comme il ne reculait pas d'un pouce sous les assauts de l'officier, les soldats se mirent à frémir avant de pointer leurs armes vers Hayato. Apercevant les gestes de ses hommes, le commandant - vexé au plus haut point - rugit et lança une violente attaque verticale. L'épéiste n'eut d'autre choix que d'esquiver, laissant le pont du navire souffrir et éclater sous le sabre. Kashuu bien en main, Hayato se remit en garde et reçut la suite de l'assaut furieux sans faillir. Il dut néanmoins admettre que, cette fois-ci, le marine ne lui laissait plus d'autre choix que de se défendre, alors qu'il aurait encore pu placer une contre-attaque, quelques instants auparavant.

La bataille s'annonçait plus serrée que prévue.


Premiers pas, premières altercations Adv-Dash
Adjudant


De son coté, Dash restait non loin d'Hayato. Elle fut rapidement prise à partie par un sabreur qui, tout comme son commandant, l'attaqua sans retenue. Les deux épéistes échangèrent les feintes, coups vicieux et attaques de taille, comprenant bien vite qu'ils étaient d'un niveau peu ou prou équivalent. Reculant d'un pas, le marine plaça sa lame devant son visage avant de lancer d'un air hautain :


- Rends-toi, pirate, devant la toute puissante Justice !
- Je suis pas une pirate, monsieur Justice. Mais ça m'empêchera pas de te botter les fesses !


Un sourire ravi plus tard, Katrina fit virevolter son sabre pour forcer l'homme à parer sur tous les fronts. L'adjudant en face d'elle grinça, avant de contre-attaquer à son tour.


Premiers pas, premières altercations Adv-AdonisPremiers pas, premières altercations Adv-Tartys
Adjudant - Sergent chef

De leur coté, Adonis et Tartys étaient également pris à parti. Un adjudant aux cheveux coiffée-décoiffée semblait très remonté contre le navigateur, ou plutôt face à sa façon de se battre.


- Oi, morveux, ça t'amuse d'ébourrifer tout le monde ?
- Haha ! s'exclaffa Adonis. T'es un marrant toi ! J'devrais me laisser transformer en passoire par tes potes ?
- Foutu merdeux, j'vais t'apprendre la politesse à coups de tatanes !


Sans plus attendre, les deux concentrés de testostérone se lancèrent dans un combat au corps à corps musclé. Si l'adjudant semblait plus puissant qu'Adonis, ce dernier usait de son Air Breath avec habileté pour faire enrager le marine et le déconcentrer, à chaque fois que sa coupe était mise en danger. De son coté, Tartys, imperturbable, continuait de réduire les rangs ennemis à coup de fusil. Un éclat lumineux le força à se mettre à couvert un instant, alors qu'une balle se logeait là où il s'était trouvé, la seconde d'avant.


- Beau réflexe ! lui envoya un sergent chef. Vous êtes un ange, pas vrai ? Enfin, un ange des iles céleste ? Car dans les faits, vous êtes un fumier de criminel.
- Je suis un prêtre et un scientifique ! se défendit Tartys.
- Vraiment ? Drole de façon de prier et de faire des recherches !

Tout en parlant, le marine tentait de déborder l'ange et le gardait sous pression en lui tirant dessus. L'ange jura en silence, avant de réfléchir à un plan d'attaque, toujours caché derrière une buse d'aération en métal.


Premiers pas, premières altercations Adv-RouguiPremiers pas, premières altercations Adv-Medusa
Adjudant - Sergent chef


- Mesdames, mesdames, de grâce ! tenta un adjudant. Ne m'obligez pas à user de la violence sur de si frêles et délicates jeunes fleurs !
- Oi, c'est nous qu'il traite de plantes vertes ?
- Ça m'en a tout l'air... Eh, cervelle de pois-chiche, t'as pas autre chose à nous servir, au milieu d'une bataille ?
- Typique des criminels, lança d'un ton méprisant un sergent-chef. Vous leur tendez la main, ils la mordent. Je te l'avais dit, de juste les écraser comme de vulgaires fourmis...
- Oooooh, toi tu vas me plaire, le gringalet !


Alors que le sergent-chef prenait la mouche, il se jeta sur Médusa. Malgré sa petite taille, la médecin lui tint la dragée haute dans un combat rapide, où les feintes et les attaques sournoises s’enchaînaient à tout va. De son coté, l'adjudant chef se gratta la tête d'un air fortement ennuyé :


- Un si joli visage... quoi qu'avec un peu trop d'encre... Ça serait dommage de...
- Oi ! Laisse mes tatouages tranquilles, dragueur du dimanche !
- Non, décidément non. Vous êtes trop garçon manquée pour moi... Les fiancailles seront pour un autre jour !
- Euh... Quoi ? réagit Rougui, déstabilisée.
- JUSTICE PUNCH !


Sans crier gare, le marine s'élança avant de la frapper à l'estomac. Rougui fut propulsée en arrière, mais se rétablit avant de tomber à la renverse. Elle cracha un glaviot de sang, avant de jeter un regard furieux au marine.


- OKAY ! C'EST PARTI ! J'VAIS TE REFAIRE LE PORTRAIT ! SALOPERIE DE LÂCHE !


Sous les yeux éberlués des marines, la jeune femme chétive se transforma en une véritable furie qui se rua sur son adversaire, avant de commencer à le rouer de coups. Ce dernier, surprit, monta sa garde et tenta de contre-attaquer dès qu'il voyait une ouverture.


Les hostilités étaient lancées !


KoalaVolant


HRP :
Dorikis des PNJs :
- Matsuri : 33% d'Hayato soit 287.
- Rougui / Médusa / Adonis / Tartys : 20% d'Hayato soit 174.


Dorikis des marines :
- Commandant : 1000.
- Adjudants sur le pont : 200.
- Sergents chefs sur le pont: 180-200
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Premiers pas, premières altercations

Feat. Suissou Hayato





Un boulet percute de plein fouet l'Ancre. Ce dernier ricoche sur la carlingue en acier et repart à l'oblique, la trajectoire devient incontrôlable, et la plupart des pirates présents sur les ponts se mettent à couvert. Par chance, ce dernier tombe à la mer. Malgré l'air glacial et le froid pénétrant, Santiago est en sueur. Il se sait stratège, mais il a un objectif qu'il ne peut pas perdre de vue : Hayato. S'il venait à mourir dans la bataille, le plan tomberait à l'eau, et les siens aussi par extension ! Il se doit de faire face de manière correcte devant l'adversité. Si la première formation avait été mise à mal sans trop de problème, la seconde, elle, semblait bien plus expérimentée, puisqu'ils avaient profité du laps de temps qu'avait pris les abordages pour adapter leur angle d'attaque. Le plus gros navire faisait front à l'Ancre et avait déclenché un tir nourri. Même si certains obus tombent à l'eau, le danger est réel car il modifie la trajectoire de certains icebergs. Les deux autres navires avaient joué la rapidité et pris de flanc l'Ancre. Ils allaient probablement tenter de tourner autour du cuirassé pour venir à bout de ce dernier dans une danse explosive !

"Faites décoller la chasse ! Allez sur le navire de Blaine et Hayato ! Apportez un soutien aérien !"


Deux dizaines d'abeilles géantes s'échappent de la rampe de lancement sous les ordres du chef largeur, qui agite des cônes pour autoriser le décollage. Les créatures volantes se rapprochent des navires abordés, sur leurs dos, deux mitrailleurs qui ouvrent un feu nourri sur les ennemis pour prêter main-forte aux équipes d'abordage. La plupart des pilotes et artilleurs se mettent à rire devant la situation inattendue de la part de la Marine. Ce bref répit pourrait-il aider Hayato et Blaine ?

Du côté de l'Ancre, il fallait montrer les crocs ! Les deux navires poursuivent leur approche et commencent eux aussi à ouvrir le feu. L'un des marins hurle à plein poumon :

"Voie d'eau dans la réserve de poudre !"


Dans le navire, c'est le branle-bas de combat. Tout le monde fait en sorte de cloisonner la zone pour éviter une avarie trop importante. Luis avait sous-estimé la précision et le savoir-faire de l'ennemi en face, et ce dernier avait profité de son arrogance pour le mettre à mal. Les portes-cloisons étanches se referment sur la réserve de poudre, compartimentant l'espace du reste du navire. Mais sans poudre, plus de tirs !

"A tous les postes ! Faites l'inventaire de vos boulets et poudres ! Que les tourelles se préparent !"

L'ordre se passe de marin à marin avant d'arriver aux différents postes de tirs. Inutile de dire que la situation est désormais grave. C'était déjà une chance en soi que la réserve soit simplement percée et qu'elle n'ait pas explosé. L'Ancre aurait sûrement été envoyée par le fond par ce tir chanceux. Un marin répond en hurlant lui aussi quelques minutes après :

"Environ deux salves par canon tout au plus !"

Santiago frappe la rambarde de son poing. Son plan tombe à l'eau, et il doit s'adapter face à l'ennemi, mais les navires font toujours voile dans sa direction. Ils sont désormais à portée pour un abordage et ils ne se privent pas de le faire ! Le premier navire à bâbord jette un premier grappin tandis que celui de tribord rattrape son léger retard. Les canons de l'Ancre ne disent pas un mot, paralysés par le manque de poudre.

"Les hommes aux tourelles restent à leurs postes ! Les canonniers sur le pont ! Nous allons être abordés !"

Le second navire percute une vague scélérate de plein fouet, retardant davantage sa progression. Luis observe et entrevoit une issue. Un iceberg à la forme étrangement conique, suffisamment étrange pour pouvoir être perçu par les tourelles.

"Tourelle une ! Feu de toute ta puissance sur l'iceberg en forme de cône !"

La tourelle s'aligne rapidement et une détonation de tous les diables, perceptibles à des lieues à la ronde, se fait entendre. L'obus siffle le plus fort possible avant d'exploser dans l'iceberg qui vole en éclat ! Des morceaux de glace impressionnants s'élèvent dans le ciel avant de retomber comme de véritables mortiers sur le navire de la Marine non loin. Le premier impact fracasse un mât et s'encastre dans le pont inférieur, le second creuse un fossé dans le pont supérieur, tandis que le reste vient s'abattre sur les marins avec violence et fracas. Le navire semble hors d'état et n'avance plus en direction de l'Ancre. Mais le navire frontal de la Marine lance lui aussi un abordage ! L'Ancre est désormais pris d'assaut par un flot important de soldats de la marine. La bataille pour l'Ancre débute !



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Premiers pas, premières altercations.



Alors que la bataille faisait rage sur le navire, un bourdonnement inhabituel s’éleva, au milieu des sifflements des projectiles, des détonations des canons, et des clameurs des combats. Un bourdonnement qui gagna rapidement en intensité, jusqu'à forcer plusieurs marines à lever les yeux dans le ciel. Les pauvres curieux se retrouvèrent alors nez à nez avec des abeilles géantes, d'une espèce inconnue sur North Blue. Ces dernières, loin d'être des butineuses inoffensives, ouvrirent le feu grâce aux mitrailleuses fixées dans leur dos. Elles tracèrent rapidement des sillons de mort dans leur passage, jetant la plus grande confusion au sein des rangs ennemis déjà perturbés. Au milieu du tumulte, alors que les sous-fifres couraient en tous sens, terrifiés, certains combattants restaient concentrés !


Premiers pas, premières altercations Adv-Hayato
Commandant


Les passes d'armes se multipliaient. Le commandant parvenait à maintenir une pression dangereuse sur le criminel, mais sans prendre un avantage décisif. Hayato répondait de son mieux, parant, esquivant et bloquant les assauts successifs. Loin de contre-attaquer, l'épéiste décryptait calmement le style de combat du marine. Chaque combattant avait un rythme qu'il affectionnait particulièrement, une attaque qu'il chérissait, un angle d'approche qu'il maîtrisait plus simplement que les autres... Autant de petits détails qui pouvaient passer inaperçus, à l’œil d'un novice, mais qui pouvaient faire toute la différence, à mesure qu'un sabreur gagnait en expérience.

De son côté, le commandant usait à outrance des coupes horizontales, avant de tenter de briser le rythme par un autre artifice. En revanche, il n'arrivait pas à appuyer autant ses coupes en biais ou verticales, ses feintes manquaient de doigté et, enfin, l'estoc ne semblait pas faire partie de son vocabulaire. Peu à peu, un profil de combattant se créait dans l'esprit du chef de clan. Il arrivait à contenir l'officier sans perdre de terrain, grâce à son style au sabre qui alliait économie de mouvement et lecture de l'adversaire.

Hayato brisa soudain de rythme imposé.

Il avait besoin de placer un contre, afin de déterminer comment le marine allait répondre. L'épéiste laissa Kashuu rebondir sur la lame de son adversaire, avant de fuser vers son épaule directrice. Le métal du meitou sembla se tordre, sous les rayons du soleil, forçant l'officier à parer en extrême urgence avant de reculer d'un pas, sous le choc. C'était la première fois que le hors-la-loi attaquait ce qui, en soit, n'aurait pas dû le surprendre outre mesure. Néanmoins, le commandant ne comprenait pas pourquoi Hayato ne pressait pas son avantage, et restait planté au même endroit. Les abeilles semaient la mort autour d'eux, mais ni l'un ni l'autre n'y prêtèrent attention : ils n'étaient pas pris pour cibles.


- Ah ! Un amateur ! se moqua le marine. Un coup de chance pareil ne se reproduira pas !
- J'ai bien peur que si, commandant, répliqua Hayato d'une voix sereine.


L'officier, qui était reparti tout de go, frissonna devant le calme du jeune homme, à tel point qu'il manqua son attaque et laissa une ouverture à Hayato. Ce dernier s'y engouffra et plaça trois coupes en biais, dans des angles dangereux. Habile, le marine effectua des grands moulinets du poignet pour parer, avant de revenir en garde, circonspect. Un fin sourire étira le visage du bretteur. Cet homme basait sa puissance sur sa force et sur sa vitesse d’exécution supérieures, quitte à laisser la technique de côté. Une grave erreur. Si Hayato peinait pour l'instant à contenir les assauts furieux de son ennemi, l'écart de maîtrise du sabre finirait par faire pencher la balance en sa faveur.

Comme il s'y attendait, le commandant prit la mouche, de voir Hayato aussi détendu, et repartit à l'assaut de plus belle. Pour l'instant, le chef de clan subissait la fougue du marine. Il écopa de quelques estafilades mineures, mais réussissait in extremis à se protéger, encore et encore, des attaques plus dévastatrices. Lentement, il prenait l'ascendant psychologique. Il lui faudrait multiplier les contre-attaques, briser la supériorité physique du marine en l'épuisant, afin de laisser sa garde s'effriter de plus en plus.

Fort heureusement pour lui, Hayato était patient.


Premiers pas, premières altercations Adv-Dash
Adjudant


Les épées volaient, virevoltaient, se croisaient dans un déluge d'acier. Les deux épéistes se tenaient en respect, multipliant les échanges dans l'espoir que l'un d'eux ne montre le premier signe de faiblesse. Katrina esquiva une attaque verticale et se rapprocha pour placer un coup de pommeau au plexus, que son adversaire bloqua avec sa propre grade. Le marine recula d'un pas et tenta une feinte en haut, pour tenter de couper la cuisse de l'ancienne chasseuse de primes. Elle lut la manœuvre, para et tenta de poinçonner l'abdomen de son ennemi, en vain. Les deux bretteurs reculèrent, grognant de mécontentement.


- Tu te débrouilles bien... pour une pirate !
- Je suis toujours par une pirate... T'es un peu bouché, pour un marine. On te l'a déjà dit ?
- Sale petite peste !


L'homme tomba dans le panneau et attaqua un rien trop vite, en déséquilibre. Dash fusa sur le coté, para pour accentuer le faux-pas du sous-officier. Elle l'aurait tranché de part en part, s'il ne s'était jeté à terre, d'un rouler-bouler désespéré sur le coté, pour échapper à la mort. En revanche, il écopa d'une vilaine blessure au thorax. Comprenant la situation, Dash lui envoya un clin d’œil et tapota de l'index son propre thorax :


- Touché ! minauda-t-elle.
- Au nom de la Justice, je vais te pourfendre, pourriture ! Shayou-giri !


D'un bond en avant, le marine prit de vitesse la jeune femme et lui entailla son bras gauche. D'un juron, elle se retourna, se remit en garde et grimaça de douleur, avant de lancer :


- Ok. Un partout.


Dash recula précipitamment, lorsqu'un tir de mitraillette troua le sol entre eux. Le marine jeta un coup d’œil apeuré aux monstres volants, avant de secouer la tête, et de revenir à son adversaire. Rien n'était joué !


Premiers pas, premières altercations Adv-AdonisPremiers pas, premières altercations Adv-Tartys
Adjudant - Sergent chef


Les coups pleuvaient sur Adonis. Il fallait dire que le navigateur l'avait cherché... à harceler l'adjudant en face de lui, à se moquer de sa coiffure et à lancer, encore et toujours, des bourrasques sur ses cheveux. Il peinait à maintenir le rythme, et encaissa plusieurs coups dans les cotes, tandis que l'adjudant esquivait la plupart de ses contres. D'une formidable bourrasque d'Air Breath, le navigateur se donna un peu de temps pour souffler, avant que le marine ne lui retombe dessus. Les deux hommes se frappèrent en même temps au visage, et furent repoussés sur plusieurs mètres. Adonis s'ébroua comme un chien, avant de s'exclamer :


- Waouh ! Ça réveille ! Mais bon, j'ai pas que ça à faire, tu sais ? Faut qu'on termine ça vite fait, bien fait. On y retourne ?
- Petite frappe de mes deux, j'vais te faire passer l'envie de rire !


Alors que le marine se faisait craquer les phalanges, Adonis attrapa une gourde qui pendait à sa ceinture, avant d'en prendre plusieurs lampées. D'un air goguenard, il la reboucha avant d'esquiver le crochet du droit que lui réservait son opposant.


- Attends un peu, mec. On va se marrer, toi et moi ! Haha !


De son coté, Tartys n'avait pas du tout envie de rire. Sans son arsenal de dials, il se sentait à moitié nu. La technologie des mers Bleues avait beau être particulièrement intéressante, il lui préférait ses chers coquillages ! Le savant soupira un instant, avant de se replonger dans le combat. Le sergent-chef faisait le tour de la bouche d'aération en le canardant, tout en envoyant une petite escouade de marines à ses trousses. S'il sortait, il pouvait dire adieu à la foultitude d'inventions qui vivaient en son cerveau, lorsque ce dernier exploserait. Jamais le monde ne pourrait s'en extasier ! Il ne pouvait pas supporter cette idée.

La solution à tous ses problèmes prit la forme d'une attaque aérienne, lorsque les abeilles volantes mitraillèrent les sous-fifres à ses trousses et forcèrent le marine à s'abriter à son tour. Immédiatement, le prêtre de la Science changea de cachette. Il fila derrière des caisses, où il trouva plusieurs cadavres d'homme de main, ainsi que leur équipement. Une idée émergea rapidement et, alors que le sergent-chef tentait toujours de prendre à revers la bouche d'aération, Tartys s'activa. Il confectionna rapidement un piège grossier afin de propulser, telle une baliste de fortune, un sabre dans la direction du tireur. Deux fusils attachés ensemble pour guider le sabre, une ceinture élastique sous tension et du fil lui avaient suffit à créer son arme. Le déclencheur ? Lorsque son adversaire tirerait sur le casque qui, pour le moment, trônait sur sa tête, le couvre chef tomberait et entraînerait un morceau de métal qui coinçait la ceinture. Celle-ci se déplierait et, si tout se passait bien, lancerait le sabre à pleine vitesse dans la direction approximative du marine.

Avec mille précautions, le prêtre plaça son casque pour qu'il dépasse juste au dessus de la caisse, de manière à être visible par l’œil observateur du sniper. De son coté, il se déplaça, de sorte à pouvoir tirer une balle à son aise, en profitant de la distraction ainsi obtenue.


Premiers pas, premières altercations Adv-RouguiPremiers pas, premières altercations Adv-Medusa
Adjudant - Sergent chef


Les tirs de mitrailleuses séparèrent les deux combattants. Si l'adjudant chef grogna de mécontentement, devant le calvaire que lui imposait la jeune fille, celle-ci leva le poing en direction des abeilles, avant de vociférer :


- Mais... C'est pas des guêpes ça ! C'EST DES ABEILLES ! Ce qu'ils sont cons, on aurait pu avoir du miel ce matin.
- Je... Est-ce bien le moment se s'inquiéter de ce genre de chose, jeune fille ? JUSTICE PUNCH !
- Pas deux fois de suite, couillon !


Cette-fois ci préparée, Rougui accueillit la charge bien campée sur ses appuis, les bras croisés devant elle. Si la force de frappe du marine la fit reculer, elle réussit à minimiser les dégâts. Elle abaissa ses bras, avant de lancer un sourire carnassier à son adversaire.


- Loupé, nullos !
- Quelle grossièreté, pour une jeune femme...


Après avoir levé les yeux au ciel, la rouquine repartit à l'assaut de plus belle. À présent bien au fait de la fougue de la criminelle, l'adjudant la reçut comme un roc. Les deux combattants échangèrent les amabilités à grands coups de poings et de coudes, tentant de faire mordre la poussière à leur vis-à-vis le plus vite possible !


De leur coté, Médusa et le sergent-chef se regardaient en chiens de faïence. Les attaques frontales ne fonctionnaient pas, les feintes non plus, et malgré son avantage grâce à ses crachats venimeux, Médusa peinait à prendre l'ascendant. Si on ajoutait à cela le caractère hautain et les remarques dédaigneuses du marine, la coupe commençait à se remplir dangereusement.


- Bon, la tête de radis, c'est quand tu veux que tu te couches.
- Vous êtes bien sûre de vous, pour une gamine !
- RÉPÈTE UN PEU ? J'SUIS PLUS ÂGÉE QUE TOI, LE BLANC BEC ! RESPECTE MON AUTORITÉ !


Avant qu'il ne puisse lui lancer une réplique bien salée, le jeune marine vit la médecin cracher sur ses poings un liquide verdâtre aux allures peu engageantes. Le gratifiant d'un sourire démoniaque, Médusa repartit à l'assaut, cette fois ci les poings enduits de son venin.


Premiers pas, premières altercations 1-HDM-Ninja-Matsuri-180x400Premiers pas, premières altercations Adv-Matsuri
Matsuri – Sous lieutenante


Obéissante et professionnelle, Matsuri avait profité du tumulte de la bataille pour s'éclipser dès le début des affrontements. L'attaque aérienne des abeilles avait terminé de semer le chaos au sein des marines, lui facilitant encore plus la tâche pour s'infiltrer. Comme les bâtiments étaient construits en série, ils possédaient tous le même plan, sans compter les éventuelles variations demandées par l'officier en charge. Ainsi, elle put s'orienter sans mal jusqu'à la salle des commandes. Elle tendit l'oreille, derrière la porte blindée entrouverte, mais n'entendit que les navigateurs qui tentaient d'éviter les icebergs. Elle sourit devant sa chance, juste avant qu'un sifflement ne la force à se jeter sur le coté.


- Je savais bien qu'il manquait un rat, en bas.


La jeune marine décorée en face d'elle la fixait d'un regard froid, son épée au clair. Sans laisser le temps à Matsuri de répondre, elle lança de multiples estocs qui transpercèrent le corps de la kunoichi ! La marine retira sa lame, avec un sourire satisfait. Soudain, une minime explosion retentit et le corps de son adversaire disparut, dans une volute de fumée. Juste à temps, elle pivota et bloqua le ninjato de Matsuri, qui était censé la décapiter sans plus de formalité. La sous-lieutenante écarquilla les yeux, avant de reculer précipitamment. Elle jura en silence, devant le spectacle improbable qui se tenait devant elle : la jeune fille sembla se dédoubler de nouveau ! La kunoichi lui lança alors, d'un ton placide :


- Vous me gênez. Je vais devoir m'occuper de vous.
- Pareillement, rétorqua-t-elle d'un ton mordant.


Immédiatement, les deux femmes se jetèrent l'une sur l'autre dans un déluge d'acier.


KoalaVolant


HRP :
Dorikis des PNJs :
- Matsuri : 33% d'Hayato soit 287.
- Rougui / Médusa / Adonis / Tartys : 20% d'Hayato soit 174.


Dorikis des marines :
- Commandant : 1000.
- Sous lieutenante : 300.
- Adjudants sur le pont : 200.
- Sergents-chefs sur le pont : 180-200.


Dernière édition par Suisou Hayato le Ven 26 Jan 2024 - 17:06, édité 1 fois
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Premiers pas, premières altercations

Feat. Suissou Hayato





Alors que la bataille fait rage, les navires abordés ne disposent d'aucun moyen de communiquer avec l'Ancre, qui est bel et bien assiégée en raison d'un malheureux coup du sort ! Perdre ainsi sa réserve de poudre est une situation déplorable. Les premiers soldats de la Marine arrivent sur le navire, et leur formation prend le dessus sur les pirates. On peut reprocher bien des choses à la Marine, mais leur discipline et leur entraînement font partie des clés de voûte de l'institution. Les premiers pirates tombent, et des barricades temporaires sont dressées sur le pont supérieur qui s'ouvre pour offrir une vue plongeante sur l'intérieur. Le but ? Réduire la surface de contact et obliger l'ennemi à prendre des détours. Santiago fulmine, il est hors de question de se faire piéger naïvement sur les Blues ! D'un pas déterminé, il avance vers la ligne de contact tout en attrapant une fiole de poison à sa ceinture. Il badigeonne l'arme avant de se mettre en garde, découpant des dizaines de marines en une seule passe habile. Ces derniers se tordent de douleur, convulsent et crachent une espèce d'écume verdâtre au coin de la bouche. Il fallait instiller la peur comme on instille le poison afin d'impacter psychologiquement l'ennemi. Si les forbans se défendent corps et âmes, ils n'ont clairement pas la puissance de feu ni les techniques nécessaires pour venir à bout des ennemis. C'est à Santiago qu'incombe la responsabilité de mettre un terme à cette agression. Il s'approche d'une barricade et s'adresse au premier de ses hommes.

"Faites-moi un point de situation, Monsieur Claw."


"Oui, Capitaine ! L'ennemi tente une percée de bâbord à tribord pour prendre le contrôle de la partie supérieure du navire. Nous avons ouvert le hangar pour diminuer les possibilités adverses. Le contingent ennemi à tribord est plus féroce, il faudrait rediriger des troupes là-bas avant que la ligne de front ne s'effondre !"

Santiago hoche la tête positivement en tapotant l'épaule de son comparse avant de profiter d'un tir de couverture qui lui permet de se diriger vers la barricade principale du front le plus faible. Luis adopte sa posture et ferme les yeux un court instant. Lorsqu'il les ouvre, sa lame est devenue noire avec des reflets violacés. Certains pirates observent et se mettent d'ores et déjà à couvert, ils avaient déjà vu ça ! Luis saute par-dessus la barricade et pousse un hurlement de tous les diables avant de laisser sa lame déchirer l'air ambiant. La lame d'air, gorgée de haki, abat d'un coup fulgurant l’ensemble des troupes présentes sur ce pan.

"Retournez sur le flanc le plus faible ! Je m'occupe d'eux ici !"

Les forbans ne se font pas prier et courent tous azimuts pour prendre de nouveaux postes de tir ou de défense pour assurer la victoire. Luis s'avance, il n'a aucun obstacle, et ceux qu'il rencontre sont découpés au fil de Kuroken ! Son regard transpire la détermination et la volonté, personne ne peut impunément prendre d'assaut l'Ancre sans en subir les conséquences ! Il met pied sur la passerelle du navire de la Marine où il est accueilli par une multitude d'épéistes qui ne font pas le poids contre le plus grand sabreur du monde autoproclamé ! L'abordage se transforme en véritable bataille, c'est désormais Luis qui est sur le navire de la Marine et qui est prêt à découdre. Des centaines d'yeux abasourdis l'observent sans comprendre comment il peut avoir la prétention d'être ici seul !

"Baissez vos armes ! Si votre officier en charge veut épargner vos vies, qu'il vienne se battre ! S'il gagne, mes hommes cesseront le combat ! S'il perd, vous partirez tous !"

Les soldats de la marine échangent des regards inquiets. Un bruit fend l'air, et un homme torse nu, le corps huilé malgré le froid omniprésent, se présente devant Luis. Dès lors, il enlève ses lunettes de soleil et plonge son regard dans celui de Luis.

"Je suis le Commodore Irons ! Luis D. Santiago, je suis ici pour te mettre aux arrêts pour tes méfaits sur Marineford ! Nous avons suivi ta piste, je t'ai traqué comme une bête et maintenant tu es à moi. J'accepte ton invitation, car je sais d'ores et déjà que tu es le perdant de l'histoire hahahaha !"

Le Colonel enchaîne une série de coups de poing à une vitesse fulgurante. Luis est surpris et incapable d'esquiver, il se contente d'encaisser l'enchaînement sans montrer le moindre signe de résistance. Il tombe au sol et, dans une acrobatie bien exécutée, se relève avant d'adopter une posture défensive. Cette posture lui permet une défense absolue et la réalisation de contre-dévastateurs, car il avait appliqué un poison mortel sur sa lame. Il suffirait de le toucher une fois pour mettre un terme au combat, même si le venin met du temps à faire effet. Sur l'Ancre, des explosions retentissent sans qu'il ne puisse se permettre de jeter un œil et encore moins partir les aider. Il fallait impérativement éliminer ce Commodore, faute de quoi le plan sur Carcinomia tomberait à l'eau, tout comme la future attaque du QG.

"Je n'ai donc pas besoin de me présenter... Je vois... Et bien cher Commodore, je me réjouis d'avance de faire cette macabre danse avec vous."

Les deux protagonistes se scrutent, prêts à en découdre pour obtenir la victoire totale.

"Je n'ai qu'une parole, tes hommes vivront."



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Premiers pas, premières altercations.


Premiers pas, premières altercations Adv-Hayato
Commandant


Kashuu virevoltait.

Le commandant de la marine assénait des attaques de plus en plus violentes, déboussolé devant ce combat qui s'étirait bien plus qu'à son habitude. À quand remontait la dernière fois où un vil criminel lui avait autant résisté ? Sur les Blues, il pouvait pourfendre n'importe quel malfrat en quelques instants, grâce à la toute puissance que lui avait conféré la Justice ! Pourtant, devant ce sabreur en guenilles, il commençait à suer à grosses gouttes. Par quel miracle ce grand diable le maintenait-il en échec ?!

De son coté, Hayato se contenant de calmement démanteler chaque tentative de son adversaire. Il laissait ce dernier enrager peu à peu, s'échiner à le faire plier en usant de plus en plus de véhémence dans ses coups. Résultat, l'officier laissait de plus en plus d'ouvertures, que le criminel pointait du doigt en plaçant des feintes, chaque seconde plus nombreuses, afin de déstabiliser encore plus le marine. En force brute, il aurait dû concéder sa défaite. Néanmoins, le résultat d'un combat au sabre ne se jouait pas seulement au physique, loin de là ! Voyant leur commandant perdre pied peu à peu, ses hommes voulurent l'aider et firent quelques pas en avant vers Hayato.


- RECULEZ, SOLDATS ! leur intima leur chef d'une voix éraillée. JE ME CHARGERAI DE LUI, MOI-MÊME !


Alliant le geste à la parole, il s'élança à l'encontre du vagabond dans un élan de rage, ou dans un sursaut d'ego. Peu en importait la raison, car il plaça bien trop de force dans son mouvement. Son bras devint rigide, plus lent et prévisible. Hayato n'était pas assez gentil pour laisser passer pareille erreur. Alors que le commandant se voyait déjà briser la garde du malfrat, un éclair fusa sous ses yeux. En un instant, la sensation de cuisson sur son torse lui arracha un cri de douleur. Il regarda, médusé, son kimono de soie se gorger peu à peu de son sang. L'officier leva alors des yeux ivres de rage vers le pauvre fou qui avait osé le blesser.


*À partir de maintenant, il se trouve sur une pente raide.*, comprit Hayato.


Cette fois-ci, le hors-la-loi surprit le marine en poussant son avantage. De deux coupes aux angles improbables, il força le commandant à reculer, sous le regard horrifié de ses hommes. L'officier lui-même sentit tout à coup le vent tourner, face aux multiples attaques imprévisibles que lui réservait son adversaire. L'esprit embrouillé par sa colère, son ego blessé et la douleur, il changea de tactique :


- SOLDATS ! tonna-t-il soudain. PASSEZ LE AU FIL DE L'ÉPEE !


Plusieurs intéressés se regardèrent, déconcertés par ces ordres contradictoires. Ces instants d'hésitation permirent à Hayato d'infliger une autre entaille au bras droit de leur officier. Comme s'ils avaient attendu ce signal, les marines passèrent à l'action et encerclèrent rapidement l'épéiste, avant de commencer à l'attaquer, eux aussi. Le criminel dût reculer et composer avec ces nouveaux venus, tandis que le commandant reprenait son souffle, toujours sous le choc. Il comprit bien vite que, malgré leur surnombre, ses hommes ne feraient jamais le poids. Prenant son courage à deux mains, il repartit à l'assaut, bien moins téméraire qu'auparavant.


Premiers pas, premières altercations Adv-Dash
Adjudant


Du coin de l’œil, Katrina surveillait l'avancée du combat entre Hayato et le commandant. Si elle-même peinait à lire les attaques de son adversaire, elle fut ravie de voir que son chef avait encore progressé. Elle se concentra de nouveau sur son propre combat, lorsque l'adjudant lança une coupe verticale. Elle para et contre-attaqua dans la foulée, manquant d'un cheveux de l'éborgner. Le marine recula d'un pas, avant de soudain se projeter sur elle de nouveau.


- Shayou-giri ! scanda-t-il.


Cette-fois ci, l'ex chasseuse de primes lut la manœuvre. In extremis, elle esquiva le gros de l'attaque, n'écopant que d'une estafilade au flanc. Elle allia l'esquive à une vicieuse frappe, qui trancha profondément dans la jambe du marine. Ce dernier effectua un rouler-bouler, avant de se relever péniblement. À peine était-il debout qu'il dut souffrir les multiples assauts de Katrina. Loin de le prendre en pitié, elle accentua la pression d'un seul coup, profitant de son manque de mobilité. Bien vite, elle le blessa au bras dominant et le força à lâcher son arme. Immédiatement, le marine leva les mains en signe de reddition, non sans lui jeter un regard ulcéré.


- Bye bye ! lui lança-t-elle d'un air guilleret.


Sans crier gare, elle l'assomma avec le pommeau de son arme. Dash reprit peu à peu son souffle, profitant de ce court moment de répit pour tamponner ses blessures, tout en évaluant le reste des combats. Elle découvrit alors un problème de taille : Hayato était à présent encerclé, et en plus du commandant il devait gérer une vingtaine de marines ! C'était trop, même pour lui. Elle fonça à son secours, se taillant un sillon sanglant dans les rangs des mouettes, jusqu'à arriver dos à dos avec son chef.


- Un petit coup de main, okashira ?
- Avec plaisir, Dash, lui sourit-il.


Premiers pas, premières altercations Adv-AdonisPremiers pas, premières altercations Adv-Tartys
Adjudant - Sergent chef


- Qu'est ce que t'as foutu, petit merdeux ? tiqua l'adjudant.
- Héhéhé... Attends, attends... Héhé.
- T'es... t'es soul ou je rêve ?
- Je suis bien, mec ! Je suis... bien !


Le style de combat du criminel avait radicalement changé. Alors que le marine le lisait sans souci jusqu'à présent, tant ses mouvements étaient simples, il était devenu plus complexe à anticiper. Ses mouvements chaotiques, chaloupés, tout en embardés et en déséquilibres... le rendaient bien plus chiant ! Il bloqua un coup de coude, avant de se rendre compte qu'il s'agissait en fait d'une poussée d'air. La rafale lui ouvrit sa garde et, d'une embardée mal contrôlée, Adonis lui enfonça son poing dans le foie. Le marine recula en gémissant, mais le navigateur n'en avait pas terminé. Le hors-la-loi manqua de tomber lorsque le marine voulut le cueillir d'un coup de poing rageur... pour mieux pivoter et frapper au genou d'un coup de pied vicieux. L'adjudant tenta de reculer, mais se prit une rafale de coups avinés, en même temps qu'une pleine volute d'haleine alcoolisée.

Il ne s'attendait pas à être attaqué de la sorte !

Rapidement, la tendance s'inversa. Le marine perdait du terrain et encaissait de plus en plus de coups, Adonis esquivant maladroitement ses attaques, ou plaçant des contres improbables à chaque fois que le marine pensait enfin l'avoir vaincu. Lui qui pensait triompher rapidement, se retrouvait à présent en bien mauvaise posture.


De son coté, Tartys entendit soudain un tir de fusil, puis vit son casque tomber. Avec plaisir, il regarda son arbalète improvisée lancer le sabre qu'il avait placée sur elle... pour que ce dernier tombe à l'eau immédiatement ! Néanmoins, la manœuvre semblait avoir suffit car, de sa cachette, il vit et entendit son adversaire relâcher sa vigilance un instant :


- Qu'est ce que c'était que ça ?


Pour toute réponse, le marine reçut une balle dans la jambe. Faisait fi de la douleur immédiate, il se retourna et tenta de contre attaquer mais, trop tard, Tartys s'était déjà replacé à couvert. Alors que leur sergent-chef était blessé, trois soldats tentèrent de déloger le vil pirate qui se cachait derrière des caisses. En un instant, le prêtre de la Science les frappa de la crosse de son fusil pour les assommer. Au loin, il pouvait suivre le pas lourd de son adversaire qui, avec une jambe en moins, était à présent obligé de boiter. Les rôles inversés, ce fut Tartys qui tira sur la bouche d'aération tout en faisant le tour de celle-ci, tandis que le sous officier tentait de panser sa plaie en quatrième vitesse.


Premiers pas, premières altercations Adv-RouguiPremiers pas, premières altercations Adv-Medusa
Adjudant - Sergent chef


Après d’innombrables échanges, le match demeurait serré. Rougui et son adversaire commençaient à se couvrir de bleus, mais aucun ne cédait. Si le marine développait plus de vitesse, la jeune femme compensait par une rage au combat sans commune mesure. En plus de cette brutalité toute féminine, la cuisinière utilisait sa langue acérée pour harceler l'adjudant. Ce dernier finit par trouver une ouverture et plaça un crochet du droit dévastateur, qui envoya Fiona à terre. Alors qu'il allait l'achever d'un direct percutant, elle leva les bras et, les yeux plein de larmes, lui cria presque :


- On m'avait pas aussi bien frappé depuis la maternelle ! Épouse-moi, beau marine !
- Je... HEIN ?!


Contre toute attente, le pseudo Don-Juan hésita un instant, jusqu'à fermement s'ébrouer la tête et se racler la gorge. Il lança alors d'un ton sérieux :


- Je ne peux pas, belle pirate ! C'est un amour impossible, contre le règl...


Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Rougui venait de placer un uppercut qui l'envoya dans le bastingage. À moitié sonné et, surtout, passablement énervé d'une pareille ignominie, il repartit à l'assaut avec un temps de retard. Son adversaire, goguenarde, profita allégrement de l'avantage ainsi gagné pour prendre le dessus.


Médusa s'acharnait contre le sergent-chef, un air sadique plaqué sur tous ses traits. Ce dernier sentait peu à peu la brûlure du venin faire effet. La corrosion douloureuse de tous ses tissus touchés le déstabilisait. Ses gestes devenaient gourds, plus lents à cause de la douleur. Immanquablement, les échanges tournèrent rapidement en faveur de la médecin. Puisqu'il sentait le combat lui échapper, le marine sortit brusquement un objet qu'il jeta au sol avant de fermer les yeux. Un énorme flash lumineux aveugla la plupart des hommes aux alentours, dans une détonation assourdie. Alors, le sous officier ricana avant de repartir à l'assaut... et de hoqueter de surprise.


- Bien tenté, tête de radis !


Lorsqu'elle l'avait vu sortir un objet de sa poche pour le jeter à terre, Medusa n'avait aucun moyen de savoir de quoi il s'agissait. Elle avait donc opté pour une solution intermédiaire, en une fraction de seconde : fermer un seul œil. S'il s'agissait d'une feinte, elle pourrait réagir grâce à son œil ouvert. Si le marine avait sorti un fumigène ou un autre objet éblouissant, elle aurait une solution : ouvrir son œil fermé ! Lorsqu'Hayato l'avait convaincue de prendre la mer avec lui, elle s'était documentée sur les pirates et les criminels. Le cliché du cache œil l'ayant toujours intriguée, elle avait finit par comprendre qu'il n'était pas forcément réservé aux borgnes... mais aussi pour ce type de situation ! Le cache œil pouvait aussi servir à garder un œil à l'abri du soleil, afin d'y voir clair à l'intérieur d'un bâtiment abordé.

Un sourire mauvais étira le visage de Medusa.

D'une déferlante de coups de poings venimeux, elle attaqua sans relache le marine. Ce dernier, déjà mal en point, finit par encaisser trop de coups ! La médecin l'envoya au tapis, avant de souffler du nez d'un air pincé :


- Peuh ! Tout ça pour ça ! Bon ! Au suivant, les moches !


Premiers pas, premières altercations Adv-Matsuri
Sous lieutenante


La lutte entre la ninja et la sous-lieutenante était sans merci.

Si la marine était une fine lame, elle se retrouvait désarçonnée par le ninjutsu de Matsuri. Puisqu'elle n'avait jamais été confrontée à pareilles techniques, elle devait composer avec de multiples incertitudes ! Jusqu'où les talents de son adversaire pouvaient aller ? Ses clones n'étaient qu'une partie de son attirail, elle en était certaine... Dans ces conditions, le moindre faux pas résulterait en une douloureuse blessure. L'officier serra les dents, lorsqu'une autre de ses attaques manqua sa cible. En combat singulier à la loyale, elle l'aurait probablement emporté plus facilement !

Deux kunais la tirèrent de ses pensées, la forçant à parer. Dans l'ombre de ses armes de jet, la ninja attaqua avec son ninjato dans l'angle mort laissé par la défense adverse. Malgré tout, la sous lieutenante esquiva d'un cheveux une attaque fatale, récoltant une simple entaille au bras. Il fallait à tout prix qu'elle trouve un moyen de limiter l'avantage de son ninjutsu ! Après s'être calmée, la marine comprit soudain. Matsuri usait sans cesse de distractions pour placer des attaques sournoises. Si elle pouvait l'empêcher d'utiliser un subterfuge, elle reprendrait l'ascendant. En un éclair, la jeune femme saisit sa chance. Elle frappa un tuyau de vapeur qui, immédiatement, commença à déverser son contenu dans le couloir exigu.

La ninja ne réagit pas, mais la marine espérait bien avoir trouvé la faille. Son adversaire ne pouvait pas vraiment créer des clones tangibles, elle en était intimement persuadée. L'intuition féminine ne la décevait jamais ! Aussi, si une des criminelles bougeait et ne déplaçait pas la fumée, elle n'avait rien à craindre ! Le combat reprit alors, mais la ninja se retint étonnamment d'avoir de nouveau recours à ses illusions.


*J'avais vu juste !*, s'enorgueillit la marine.*Tu es à moi, maintenant, fripouille !*


KoalaVolant


HRP :
Dorikis des PNJs :
- Matsuri : 33% d'Hayato soit 287.
- Rougui / Médusa / Adonis / Tartys : 20% d'Hayato soit 174.


Dorikis des marines :
- Commandant : 1000.
- Sous lieutenante : 300.
- Adjudants sur le pont : 200.
- Sergents-chefs sur le pont : 180-200.
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Premiers pas, premières altercations

Feat. Suissou Hayato





Pour satisfaire le besoin de puissance de certaines attaques, la posture de combat des vents a été créée par Luis comme posture de combat haute. La forme des vents exploite au maximum les mouvements d'attaque au katana, elle est spécifique au duel, la plus agressive et la plus épuisante des formes, et possède une particularité : le praticien tient toujours son sabre à deux mains fermes. Pour Luis, cette forme représente une philosophie digne de répondre à toutes les menaces, mais le sentiment de domination qu'elle entraîne, cette quête inéluctable de puissance et de pouvoir, lui confère un aspect dangereux. Les techniques qui en découlent sont violentes et sont là pour tuer ou démembrer, car Luis ne compte clairement pas perdre ni faire de cadeau à l’officier de la Marine. Si ce dernier était on ne peut plus capable de le suivre, de le pister et de le traquer, c’est qu’il possédait une détermination suffisante pour mettre à mal les objectifs de Luis. Carcinomia devait tomber pour qu’il puisse instaurer son opération « pieuvre », il devait absolument et nécessairement mettre en place des commerces partout afin d’obtenir une flexibilité tentaculaire pour la suite des événements. Cet homme lui barre la route, et il était plus que temps de lui faire comprendre l’étendue de son erreur.

« J’ai appliqué un poison mortel. La moindre frappe sur ta personne te mettra hors d’état de nuire, soldat… »

Le commodore se met à rire de plus belle avant de gorger ses poings du haki de l’armement pour frapper Luis. Ce dernier tente des esquives, des parades qui restent sans succès. Si son ennemi est bel et bien nettement moins puissant que lui, ce dernier redouble d’ingéniosité et tire parti des faiblesses du sabreur pour le mettre à mal. Devant son incapacité à produire des coups et des techniques, l’officier gagne en confiance, sa garde se fait moins haute, moins précise, ses coups perdent en allonge, sa tête est moins protégée. Les deux mains bien ancrées sur sa poigne, Luis resserre davantage son étreinte, sa lame est placée au-dessus de sa tête tandis que le commodore s’approche pour administrer une nouvelle salve. Luis dirige sa lame vers la droite. Automatiquement, son ennemi adapte sa garde, mais le coup change subitement de direction pour venir frapper la clavicule gauche de son ennemi. Incrédule, le commodore fixe Santiago avec un sourire béat, il peine à articuler.

« Que… Comment ? Tu mens. »

Luis affiche un large sourire carnassier. S’il est plaisant avec ses alliés et ses amis, il en est tout autre avec l’adversité et les belligérants. Il rengaine son arme et observe le commodore, immobile.

« Tu as cru un pirate ? Vraiment ? Je n’ai pas apposé de poison mortel sur ma lame, mais un poison paralysant. Les effets s’estompent avec le temps, encore faut-il en avoir. Bien sûr, tu ne peux plus bouger ni parler, et hélas un millier de questions t’assaillent en ce moment même. Pourquoi ? Que va-t-il se passer ? Je vais répondre à toutes tes interrogations. Ne t’en fais pas. Dans un premier temps, la Marine va perdre. Nous allons couler l’ensemble des navires présents. Aucun de tes soldats ne va survivre… J’ai là aussi menti, je suis un pirate. En d’autres termes, je refuse de te tuer directement, tu ne mérites pas ma lame… Tu vas te noyer, l’air va être chassé de tes poumons sans que tu ne puisses rien faire. Je ne laisse pas en vie un chien enragé capable de venir me mordre au pire moment. Sur ces mots… »

Il dégaine avec une rapidité déconcertante son arme qui devient aussi noire que la nuit, avant qu’une lame d'air aux reflets violacés ne vienne s’encastrer sur le navire, le coupant en deux de façon nette et distincte. L’eau s’engouffre de partout et le navire commence d’ores et déjà à couler sous les yeux vitreux du commodore. Les soldats s’agrippent où ils peuvent, d’autres préfèrent se jeter à la mer pour tenter de se sauver en nageant vers un iceberg ou un éventuel navire. Ce sont des centaines de marins qui risquent ici l’hypothermie rapide, et la mort.

Satisfait, Luis remonte sur l’Ancre avant de découper la passerelle devenue branlante qui donnait accès au navire du commodore. Sur l’Ancre, la bataille continue, mais les forbans semblent prendre le dessus et repousser les soldats de la Marine grâce à l’ouverture du hangar qui avait modifié les chemins d’accès. Luis esquisse un large sourire. Il fallait finir le travail ici et aider les autres rapidement ! Il ne reste qu’un seul navire de la Marine, Luis n’est pas sûr de pouvoir le découper aussi facilement. Il combat donc aux côtés de ses hommes et les harangue pour mettre fin à cette bataille. Moineau, le plus jeune du navire, parvient à se faufiler sans mal dans la cale adverse qui est alors le théâtre d'un violent combat. Il allume sa torche et tire un cordeau assez long vers le dépôt de munitions avant d’hurler à tout le monde de quitter le navire !

Soldats de la Marine et forbans se ruent vers l’Ancre. Seuls les pirates parviennent à monter à bord avant que Luis ne découpe d’une lame d’air précise les bastingages d'abordages et les passerelles ! Face à la réalité, les marins acceptent leur sort. D’autres se jettent à l’eau et d’autres encore essaient d’éteindre le cordeau du mieux qu’ils peuvent. Un soldat essaie même de le trancher sans succès ; son sabre était couvert de sang, il perd de son tranchant. Le navire explose dans un fracas assourdissant qui fait vibrer toute la carlingue de l’Ancre qui n’avait pas eu le temps de prendre suffisamment de distance pour éviter le souffle de l’explosion.

« Dirigez-vous vers les navires abordés immédiatement ! Prêtez main-forte à nos amis si besoin ! On s’active ! La Marine a sûrement fait un rapport avant de lancer l’assaut, si une seconde patrouille arrive, on est cuits ! »



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Premiers pas, premières altercations


Premiers pas, premières altercations Adv-HayatoPremiers pas, premières altercations 2-Brute-Sabreuse-profiler-Sparrow-180x400
Commandant - Dash


Les soldats de la marines reculaient.

Peu à peu, le courage qui avait gonflé leurs torses, tant leur surnombre était grand, les quitta brusquement, comme un ballon de baudruche vidé de son air. Peu importait leurs attaques combinées, leurs ruses ou leurs forces, ce duo d'inconnus était en train de décimer leurs rangs ! Comment de simples quidams pouvaient mettre en échec un commandant de la marine, des sous officiers, ainsi que les dizaines de soldats sur le pont ? De son coté, alors que l'officier recevait des premiers soins éclairs, il sentit une sueur froide couler le long de son dos. Il avait cru prendre part à la poursuite d'un forban affaibli, à l'aide d'un officier supérieur de la marine, le commodore Irons. Ils étaient censés triompher haut là main ! Et lui... lui se retrouvait dos au mur, blessé par un criminel de bas étage qui n'était même pas primé ! Un soldat le tira de ses pensées déprimantes :


- Commandant ! Le … Le commodore Irons vient d'être envoyé par le fond !
- COMMENT ?!


Impossible ! C'était un cauchemar, il ne pouvait en être autrement ! Néanmoins, alors que la nouvelle jetait un froid dans l'assistance, Hayato pencha la tête sur le coté, avant de faire craquer sa nuque :


- Hmmm... Il semblerait que Santiago ait pris de l'avance.
- T'es le seul à avoir prit ton temps, okashira, se moqua gentiment Dash. Regarde autour de toi, les autres finissent d'éliminer leurs adversaires.
- Ma foi, c'est vrai ! ricana l'épéiste. Je ne me suis pas encore habitué à Kashuu, on dirait. Bon, il va falloir passer aux choses sérieuses, j'imagine.


À ces mots, les marines déglutirent bruyamment. En parcourant le champ de bataille, la situation catastrophique pour la Justice finit de démoraliser les troupes. Avant que le commandant ne puisse tenter de rallier à lui ses troupes démunis, Hayato s'élanca :


- Je te laisse t'occuper des soldats, Dash !
- Reçu !


Le criminel bondit en direction de l'officier, faisant fi de la piètre résistance que lui offrirent les hommes de la marine. L'intéressé se releva et, la rage au ventre, bloqua la première attaque. Immédiatement, les échanges reprirent mais, cette fois-ci, le rapport de force changea du tout au tout. Blessé, effrayé par la défaite de son supérieur, démuni face à la déroute de ses hommes, l'adversaire d'Hayato ne réussissait plus à tenir la cadence. Le bretteur l'harcela de toutes part, ne lui laissa aucun répit ! Sous les yeux horrifiés des marines, leur commandant écopa de multiples blessures sur tout le corps. Il tenta, le tout pour le tout, une contre attaque circulaire puissante. Le hors-la-loi se baissa, para la lame du marine pour le mettre en déséquilibre, avant de se saisir de son fourreau de sa main libre. Il le dégaina d'un coup sec, avant de frapper au plexus:


- Kai Kishuu !


Le souffle coupé, le commandant ne put absolument plus se défendre. D'une torsion de lame, Hayato le désarma, avant de frapper du revers de son sabre à la tête. Le commandant s'écroula, sous les cris terrifiés de ses hommes. Lorsqu'il se retourna vers l'assistance, il constata que Dash avait déjà bien réduit leur rang, et qu'elle tenait en respect ceux qui restaient debout sans trop de difficulté. D'un regard circulaire, le chef de clan s'enquit du devenir du reste de ses hommes.


Premiers pas, premières altercations Adv-AdonisPremiers pas, premières altercations Adv-Tartys
Adjudant - Sergent chef


De son pas chaloupé, Adonis martyrisait l'adjudant. Ce dernier, fier et droit rempart de la Justice, n'arrivait plus à tenir la cadence. Devant l'ivrogne en face de lui, il avait totalement perdu ses repères au combat ! Les bourrasques d'air continuaient de le décoiffer, ou d'ouvrir sa garde, alors que l'enflure en face de lui profitait de chaque faiblesse pour lui administrer un coup vicieux. Lorsqu'il voulait contre-attaquer, le marine voyait le criminel esquiver, à l'aide de contorsions improbables ! Les échanges se multiplièrent, jusqu'à ce qu'Adonis réussisse à le frapper au menton d'un crochet approximatif. Dès lors, le combat devint à sens unique.


- Héhéhé... T'as vu, mec ? On s'marre bien !
- Ferme-la, crevure de pirate !


Laissant sa colère prendre le dessus, le sous officier tenta une dernière manœuvre d'étranglement, mais Adonis s'échappa comme une anguille et, d'une prise avinée, envoya son adversaire au sol dans un grand arc de cercle. Le crane du marine se fracassa contre le ponton, avant qu'il ne s'écroule, inconscient. Adonis se tourna en titubant vers Tartys, qui semblait s'en prendre à une bouche d'aération avec une insistance étonnante. Il avait pété un boulon ?

L'ange s'approchait tout en mitraillant le marine. Ce dernier, blessé à la jambe, savait qu'il n'avait plus le droit à l'erreur. Alors que son adjudant venait d'être envoyé au tapis avec perte et fracas, il déglutit difficilement. Un marine ne pouvait pas se rendre face à de vulgaires pirates, c'était indigne, impossible, déshonorant ! Il tenta le tout pour le tout et effectua une roulade avant de tirer dans la direction de l'ange... pour s'apercevoir que sa cible s'était déplacée bien plus vite que prévu ! Le prêtre de la Science avait prévu la manœuvre désespérée et, à présent, le tenait en joue à un distance très réduite. Au vu de leurs positions, il était impossible qu'il le loupe.

Le sergent-chef serra les dents, avant de déglutir difficilement. Sa fierté l'empêchait de se rendre, mais il se savait piégé. Alors qu'il se creusait les méninges pour se tirer de cette situation, Adonis sortit de nulle part, trébucha, et se cogna tête la première contre le pauvre homme. Ce dernier tomba instantanément dans les limbes. Le navigateur se releva en se frottant la tête, avant que l'ange ne soupire :


- J'avais la situation en main, Adonis, glissa-t-il avec flegmme.
- Ouais ouais... mais... euh... j'ai perdu la bataille contre le cordage, là ! Héhé... Hum.


D'un autre soupir, l'ingénieur s'éloigna de quelques pas, tandis que son compagnon lui demandait de l'attendre, en le suivant cahin caha.



Premiers pas, premières altercations Adv-RouguiPremiers pas, premières altercations 2-brute-femme-serpent-m-decin-Medusa-180x400
Adjudant - Sergent chef


Rougui s'en donnait à cœur joie. L'adjudant, sonné suite à son uppercut, se retrouvait pilonné par un déluge de coups de poings. Si ruser faisait clairement partie d'un combat, Rougui ne supportait pas d'être prise pour une idiote, et elle restait polie ! Alors, qu'il tente deux fois la même technique sur elle, après s'être comporté comme un macho de première... son sang n'avait fait qu'un tour. D'un coup dans les cotes, elle arracha un grognement à son adversaire, avant d'esquiver le direct un peu mou qui devait lui écraser son propre nez. La jeune femme souriait à pleines dents, alors qu'elle était en train de démolir le sous-officier.


- Bah alors ! On tient pas la cadence ?
- Es... espèce de...


Le marine reprit son souffle, avant de pratiquer hurler à pleins poumons :


- ESPECE DE CAGEOT !


Une veine saillante gonfla sur le front de la cuisinière, avant qu'elle ne fasse craquer ses phalanges. Son regard s'enflamma, alors qu'un sourire mauvais fendait son visage. L'adjudant, immédiatement, regretta ses paroles mais, avant qu'il ne puisse tenter la moindre manœuvre d'appaisement, son sort fut scellé :


- GHOST PEPPER COMBO !


Hurlant de rage, la jeune femme à la chevelure de feu fit déferler une véritable tempête de coups sur la tête du marine. Ce dernier résista vaillamment, une demi seconde, avant de tomber dans les limbes. Malgré tout, Rougui s'acharna jusqu'à ce que sa hargne ne redescende enfin et que, haletante, elle ne se redresse, victorieuse. Avant même qu'elle ne puisse savourer son triomphe, une voix s'éleva derrière elle :


- Et bin ! J'aimerais pas être celui qui va recoller les morceaux de son crane...
- Il l'a bien cherché !
- Hum... on rejoint les autres ?
- Ouais ! J'ai encore de l'énergie à revendre !
- Tu m'en diras tant... marmonna Medusa dans sa barbe.


Étonnamment, les soldats de bas étage s'écartèrent du chemin des deux femmes, tandis qu'elles se dirigeaient vers le reste de leur clan.


Premiers pas, premières altercations Adv-Matsuri
Sous lieutenante


Le ninjato fusa pour parer. Les deux jeunes femmes se livraient une lutte sans merci, dans un couloir qui, peu à peu, était envahi d'une vapeur dense et opaque. Le sourire triomphant de la marine s'élargissait à chaque échange, car elle sentait qu'elle prenait peu à peu le dessus. Tout à coup, Matsuri disparut dans la brume. La sous-lieutenante se raidit, prête à recevoir un assaut qui tardait. Sa vue obstruée par une purée de pois, elle tendait l'oreille, prête à réagir... les battements de son cœur s'intensifièrent, alors qu'elle fronçait les sourcils devant l'attente. Soudain, deux cris étouffés résonnèrent dans la salle des commandes. Elle écarquilla les yeux.


*La petite peste !*, comprit elle soudain.


Elle s'élança sans plus attendre... et manqua un battement. Au moment même où le ninjato lui transperçait l'épaule droite, elle comprit son erreur. Aucune volute de fumée ne s'était écartée vers la salle ! Les soldats avaient hoqueté face à un clone ! La douleur fulgurante dans son bras droit lui fit lacher son arme. D'instinct, elle porta sa main valide pour stopper l'hémorragie, avant de lever un regard empli de haine vers la ninja. Cette dernière, loin de s'émouvoir, lui répondit d'un ton placide :


- J'imagine que c'est trop vous demander, que de vous rendre gentiment ?
- Jamais !


Pour toute réponse, l'officier reçut un coup de pommeau à la tempe qui l'envoya au pays des songes. Sans se presser, Matsuri envoya un clone passer discrètement la tête dans l'encadrement de la porte. Deux coups de feu le firent disparaître. Alors, elle plongea dans la salle de commandes et, en un instant, réduit au silence un des deux marines avant de désarmer le second. Elle plaça la pointe de son arme sous la gorge de l'homme, qui leva les mains en signe de reddition, tremblant comme une feuille.


- Je me rends ! 'Me tuez pas !
- Si tu obtempères, je t'assommerais comme ton collègue et tu éviteras le blâme et le déshonneur.
- C... Compris !


D'un hochement de tête approbatif, la ninja concentra son attention sur la pièce où elle se trouvait. Spartiate, bardée de boussoles, de cartes et de consoles aux appareils complexes, il lui était strictement impossible d'en apprécier la teneur. Un marine gardait son œil rivé sur la mer, les mains sur la barre, et tremblait comme une feuille. La grande baie vitrée permettait d'apprécier le panorama, ainsi que la multitude d'icebergs qu'il leur fallait éviter. Elle laissa le navigateur en paix, mais ordonna au marine captif de réveiller l'escargophone, puis de répéter ce qu'elle lui donnerait comme texte :


- Escadron de poursuite, répondez ! lança une voix à l'autre bout du denden mushi.
- E... Escadron de poursuite au rapport ! Nous avons subi de lourdes pertes, mais Luis D. Santiago est désormais sous les verrous !
- Félicitations au commodore Irons ! Son navire ne répond pas aux appels, que se passe-t-il ?
- Et bien... il fait malheureusement partie des pertes, monsieur ! Il a réussit à vaincre le pirate, mais y a laissé la vie et son navire. Nous avons repeché Santiago et nous l'amenons dès maintenant à la base.
- C'est une victoire teintée de sang, mais une victoire tout de même ! Donnez nous votre position mise à jour.
- Nous cheminons au nord de la mer gelée, après le champ d'icebergs, en direction du QG.
- Nous changeons de cap et vous rejoindrons sur le chemin. Une promotion à titre posthume semble de mise, vous serez tous recommandés. Terminé.


D'un regard, le pauvre bougre interrogea Matsuri, pour savoir si son rôle s'achevait ici. Pour toute réponse, il fut assommé sans préambule. De son coté, le navitageur suait à grosses gouttes, non seulement en raison de la route accidentée, mais également à cause de la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux ! La kunoichi s'approcha de lui, avant de lancer d'un ton sans émotion :


- Continue d'esquiver les icerbergs, nous allons faire ralentir le navire, puis nous partirons.


Alors qu'il se retournait pour la questionner, il découvrit une pièce vide, avec ses deux collègues à terre, d'énormes bosses sur le crane. Bien vite, il redirigea son attention sur la mer accidentée, trop heureux de s'en sortir à si bon compte !


KoalaVolant


HRP :
Dorikis des PNJs :
- Matsuri : 33% d'Hayato soit 287.
- Rougui / Médusa / Adonis / Tartys : 20% d'Hayato soit 174.


Dorikis des marines :
- Commandant : 1000.
- Sous lieutenante : 300.
- Adjudants sur le pont : 200.
- Sergents-chefs sur le pont : 180-200.
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Premiers pas, premières altercations


Le pont du navire de la marine était retombé dans une inquiétante apathie. Seuls les roulements des vagues, les grincements du bâtiment et les claquements des voiles brisaient le silence. Privés de leur commandants et de leurs sous-officiers, les marines se regardaient, hagards, incapables de prendre une décision. Certains plus vaillants, ou téméraires, que les autres avaient bien tenté d'attaquer à revers les criminels sous leurs yeux. À présent, ils gisaient au sol, inconscients. Hayato jeta un regard aux alentours, mais il ne vit que des adversaires brisés, démunis, dépourvu de toute envie de combattre. Il soupira, puis rengaina Kashuu, avant de lancer haut et fort :


- La bataille est terminée, soldats de la marine. Baissez vos armes, et profitez-en pour porter secours à vos blessés.



Comme les soldats se regardaient, dubitatifs sur la marche à suivre, Hayato se gratta l'arrière du crane d'un air ennuyé. Étaient-ils du même calibre que les pirates sous les ordres de Santiago ? Il n'avait pourtant utilisé aucun mot qui sortait de l'ordinaire. Alors qu'il était en pleine réflexion, les membres de son clan arrivèrent un à un, tous victorieux.


- Sans déconner ! grogna d'entrée de jeu Rougui. Ils valent pas un clou et j'ai encore besoin de me défouler...
- T'as toujours le navire à utiliser comme sac de frappe, si tu veux ? ironisa Médusa.
- Hmm... Mouais, c'est pas pareil quand ils rendent pas les coups. Oï, les garçons, vous avez terminé vous aussi ? T'as fini en si mauvais état que ça, Adonis ?


Tandis que Tartys aidait le principal intéressé à marcher, l'ingénieur leva les yeux au ciel avant de répondre :


- Non. Il est juste saoul.
- Erreur ! Le corrigea le navigateur en pointant son index vers son nez. J'ai... euh... utilisé tous les atouts à ma... disposition. Voilà. Héhé.


Après un bref regard désabusé dans sa direction, Tartys fixa Medusa d'un air inquisiteur, avant de demander :


- J'imagine qu'il n'existe aucun remède contre ça ?
- Contre sa connerie ? Non. Contre l'alcool ? Un bain dans la mer devrait faire son effet.
- Wow Wow Wow ! On se calme, les poulets ! Je vais bien ! Pas besoin d'en arriver à... ça.


La possibilité de finir par dessus bord semblait avoir fait reprendre ses esprits à Adonis qui, bien qu'encore un peu titubant, réussit à marcher seul. Devant les applaudissements sarcastiques de la médecin, il ne comprit pas qu'on se moquait de lui et partit dans un fou rire en gonflant ses muscles. Sidérés, les marines ne savaient plus où se mettre. Alors que Dash allait questionner son chef quant à la marche à suivre, Matsuri sortit de nulle part et prit la parole :


- La salle des commandes est sous contrôle, Hayato. Je leur ai fait passer un faux message selon lequel ils étaient victorieux et rentraient à la base. Leurs renforts sont détournés et ne nous ennuieront pas.
- Parfait, la félicita-t-il. Vous vous êtes tous admirablement battus. Maintenant, trouvez une fusée de détresse pour signifier à Santiago que nous en avons terminé, ici.


En quelques instants, les marines comprirent que les criminels allaient s'enfuir. Néanmoins, dans le même temps, ils réalisèrent qu'ils n'avaient aucun moyen de les en empêcher. Lentement, ils finirent par ranger leurs armes et commencer à soigner les victimes de l'affrontement, les mines basses. Tartys réussit à mettre la main sur un pistolet à fusée, qu'il commença à étudier sous toutes les coutures. Le clan Suisou patienta quelques minutes, longues et poussives, à regarder l'ange retourner l'arme et la manipuler en tous sens. Enfin, Rougui finit par craquer et lui arracha le pistolet des mains, avant de tirer en l'air. Immédiatement, une fusée rouge éclaira le ciel. Elle lui remit ensuite l'arme dans les mains, avec un grognement, avant de s'accouder au bastingage.

Quelques minutes plus tard, « l'Ancre » finit par apparaître. Le mastodonte à vapeur se rapprocha jusqu'à venir coller les ponts des deux navires. Les pirates lancèrent des crochets pour arrimer les deux appareils, et permettre à leurs alliés de les rejoindre. Sans un regard en arrière, le clan de hors-la-loi monta à bord du bateau mécanique. Au moment où Hayato allait quitter le navire des marines à son tour, une voix s'éleva derrière lui :


- C'EST UNE HONTE ! ME... ME LAISSER EN VIE ! PIRATE ! REVIENS M'AFFRONTER !


Hayato suspendit son geste, avant de se retourner vers le commandant. Ce dernier tenait à peine debout, ceinturé de bandages ensanglantés. Aidé par deux de ses hommes à rester sur ses jambes flageolantes, son regard brillait néanmoins d'une détermination d'acier et d'un ressentiment puissant. Il avait d'ailleurs sorti un sabre, qu'il brandissait gauchement. Loin de prendre la mouche, l'épéiste inclina la tête dans sa direction avant de répondre :


- Je ne suis pas un pirate, commandant. Je suis un homme d'affaires. À votre place, et au vu de vos blessures, je me reposerai...
- J'AI PAS BESOIN DE TA PITIÉ, POURRITURE ! VIENS TE BATTRE ! AUSSI VRAI QUE JE M'APPELLE LE COMMANDANT SEITARO, JE T’ARRÊTERAI !
- Commandant Seitaro, je suis enclin à laisser mes adversaires en vie, s'ils œuvrent pour le bien commun. Je ne suis pas certain que mon associé ici présent en fasse de même.


Tout en parlant, Hayato désigna de la tête le forban maître du navire, la supernova primée à presque deux cent millions de Berrys : Luis D. Santiago. Instantanément, les marines se crispèrent et semblèrent bien moins belliqueux. L'officier grinça des dents mais détourna le regard, avant de cracher par terre d'un air dégoûté. Les pirates retirèrent alors les attaches entre les deux navires, laissant les marines s'éloigner au sein de la mer accidentée. « L'Ancre » se fraya rapidement un chemin entre les icebergs, avant de laisser loin derrière eux cette bataille navale. Alors que les voiles de la Justice disparaissaient à l'horizon, Hayato se tourna vers son associé avec un sourire. Confiant, il lui lança alors :


- En route pour Carcinomia, partenaire.


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