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De vieilles retrouvailles

Une belle journée
Freedom fighters


Bienvenue sur Pomodoro Island, cette île réputée pour ses tomates juteuses et ses produits dérivés, tels que la sauce tomate et le ketchup, qui sont exportés dans tout l'archipel Pizza. Cet archipel est renommé pour ses îles où l'art de la pizza est vénéré. L'île Pomodoro, l'une des principales îles de l'archipel, est connue pour produire les tomates les plus savoureuses et juteuses, utilisées dans la confection des sauces à pizza les plus prisées. D'autres îles qui servent à la confection des délicieuses Pizza, cultivent, elles aussi, leur propre garniture. L'archipel est réputé pour ses pizzas délicieuses dans tout Grand Line, beaucoup viennent de loin pour ne serait-ce que goûter les produits locaux. À cause de sa popularité et du fait que l'archipel soit indépendant du gouvernement mondial, chaque île possède une milice locale. Beaucoup de bandits et autres personnes malveillantes souhaitent s'accaparer les trésors de l'archipel, c'est pour cela que la milice est indispensable, afin de protéger les braves cultivateurs.


Mais, pourquoi je vous parle de tout cela ? C'est simple, Pomodoro Island et ses habitants accueillent actuellement des visiteurs bien singuliers. L'équipage des "Freedom Fighters", un groupuscule révolutionnaire considéré comme terroriste, s'étant réfugié sur l'île. La raison est simple, l'équipage navigue depuis trop longtemps en mer, il a très vite manqué de vivres. Heureusement pour les "Freedom Fighters", un membre de l'équipage du nom de Thomas est originaire de cette île. Lors de leur arrivée sur Pomodoro Island, les révolutionnaires se sont fait accueillir à coups de flèche, jusqu'à ce que Thomas ne se fasse reconnaître. L'accueil fut moins violent, et les terroristes ont été conduits jusqu'au village natal de Thomas. Depuis, ils coulent des jours paisible en attendant que l'intégralité de leurs vivres soit prête. Le bateau des révolutionnaires attend sagement au port du village, afin que leur navire soit en sécurité. Han se sent bien dans ce petit village qui vit uniquement de ses plantations, le révolutionnaire se sent revivre. Son équipage a interdiction de rester inactif, il doit aider les habitants dans leurs tâches quotidiennes.


Han travaille au champ, il récolte les tomates dans un panier en paille qu'il porte sur son dos. Le soleil lui tape sur la tête, le faisant transpirer à grosse goutte, mais il s'en fiche, il a enfin l'impression d'être utile. Le jeune Tanpan, le bras gauche de Han, aide son capitaine dans les champs. Les deux travailleurs s'amusent, Han prend conscience que c'est la première fois que Tanpan est aussi épanoui. En le regardant récolter les légumes avec un air enjoué, il se dit que sa place est peut-être ici, et non sur un navire à combattre des ennemis. Han a un air songeur, il est rejoint par son bras droit, le redoutable tireur d'élite, ancien soldat de la marine, ancien mercenaire, le Mink Abo Kado. Celui-ci regarde le jeune épéiste qui récolte les tomates, il sourcille, tout en mâchouillant un cure-dent.


- Qu'est-ce qui lui arrive au gamin ? Il vire paysan ou quoi ?


Han affiche un sourire.


- C'est la première fois que je le vois aussi heureux.


Le Mink chat crache par terre, tout en gardant son cure-dent.


- Tu te demandes s'il a bien ce qu'il faut pour continuer avec nous, si ce genre de vie lui plait, tu vas le laisser ici ?


Han affiche un air embêté.


- C'est à lui de voir, mais notre séjour n'est pas encore terminé, et nous avons du travail.


Il donne une tape dans le dos du Mink en souriant.


- Allez, le matou, au boulot, les tomates ne vont pas se récolter toutes seules !


Kado peste.


- Arrête de m'appeler comme ça. Tu pues la transpiration, c'est horrible !


Les deux se remettent à la cueillette. Une fois la nuit tombée, les travailleurs se retrouvent dans le bar du village, comme chaque soir. De plus, ils font la fête, ils boivent, et ils chantent. Cette fois-ci, ils ont trouvé l'excuse pour boire, il s'agit du retour de Thomas à la maison. La milice fait sa ronde nocturne dans le village et aux abords de celui-ci, chaque milicien se doit de rester sérieux et à jeun, en ce qui concerne l'alcool. Normalement, car il y a quelques exceptions. Trois miliciens font souvent la fête avec les cultivateurs, ce sont les plus redoutables de la milice, l'élite, c'est pour cela qu'en soi personne ne leur dit rien. Puis, quand leur chef les sermonne à cause de leur manque de sérieux, ils répondent toujours par :


- Ce n'est pas notre faute si on ne rencontre jamais de puissants ennemis à notre hauteur, on finit fatalement par noyer notre tristesse dans l'alcool.


Ce qui agace leur chef.


- Marzano, tu commences à me saouler, à me sortir toujours la même excuse. Qu'est-ce qui se passerait si des pirates viennent nous attaquer ?!


Pendant que leur compagnon se fait enguirlander par leur chef, les deux autres miliciens pouffent de rire.


- Solanum, Tomarou, vous êtes aussi dans le lot !


Marzano se met à rire à son tour, tout comme les soiffards dans le bar. Han et son équipage s'amusent bien, ce qui n'est pas le cas du chef de la milice, il affiche un air bougon. Tomarou tente de calmer le chef.


- Mais, chef. Nous fêtons le retour de Thomas, il est parti depuis trop longtemps... Hé hé hé.


Les autres hochent rapidement la tête de bas en haut, leur boss soupire.


- Vous êtes irrécupérable, disons que je vous donne votre soirée, mais vous avez un avertissement pour être ivre. Je veux vous voir en patrouille dès demain matin à six heures, comme tout bons miliciens.


Les trois soldats regardent leur patron partir, Solanum en profite.


- Connard !


La voix du chef retenti hors du bar.


- Deuxième avertissement !


La soirée bat son plein, Han ralentit sur la boisson, afin que ses hommes ne le voient pas ivre. Le Mink ne bois pas, jamais. Il se contente de son verre de lait, ce qui lui vaut la moquerie de Tanpan.


- Hihihi... Alors, on boit son lailait comme un brave garçon !


Le chat s'énerve, il pointe du doigt le verre du gamin.


- Ah, tu peux parler, tu bois du soda ! En même temps, tu es trop jeune pour boire une boisson d'homme.


Dit-il en se moquant du jeune homme. Les deux commandants de Han s'énervent, ils grimacent en collant leur visage l'un contre l'autre.


- Tu veux te battre, le matou ? Pas de problème, je suis ton homme !


- Pfff... Tu ne tiendrais pas deux secondes, gamin !


Soudainement, l'équipage se met à rigoler et à applaudir frénétiquement. Les deux commandants sont étonnés, ils regardent dans leur direction, ce qu'ils voient leur fait honte.


- Allez, capitaine, alleeeeeeeeez !!!


Clame Thomas, le jeune révolutionnaire natif de l'île. Han danse sur sa table, il est ivre.


- Mais, ce n'est pas possible, il en fait exprès.


- Parfois, il m'embarrasse beaucoup.


Thomas et deux révolutionnaires montent sur la table, puis ils dansent avec Han en se tenant par les épaules et en bougeant leurs jambes d'avant en arrière. Les miliciens rigolent, mais il est temps pour eux de partir. Ils doivent se lever à six heures, et leur chef ne plaisante jamais. Chacun rentre de son côté, ils savent que la nuit va être courte.


 


Dernière édition par Han le Sam 27 Avr 2024 - 16:24, édité 2 fois
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Une séance d'entraînement
Freedom Fighters


Le soleil se lève, ses rayons chaleureux réchauffent les travailleurs qui travaillent qui sont dans les champs depuis l'aube. Les révolutionnaires assistent les villageois, malgré leur gueule de bois. Han récoltent les tomates fraîches, Tanpan aide à la découpe du bois en tranchant les bûches avec son épée, pendant que Kado récolte du blé. La gueule de bois gêne les révolutionnaires, mais ils refusent de bâcler leur travail ou de se plaindre. Les soldats ont encore les paroles de leur chef en tête, « Ce ne sont pas les civils qui sont à notre service. C'est nous qui devons leur apporter notre aide, faites tout votre possible pour ne pas être un poids pour eux. » Chaque homme respecte leur chef et ses ordres, ils obéissent, même si leur tête bourdonne.


Du côté de la milice, une partie de celle-ci patrouille, pendant que l'autre s'entraîne. Les hommes sont en binômes et ils s'échangent des coups devant le regard de leur chef, des bruits de coups de bâton retentissent depuis leur camp d'entraînement. L'ambiance est paisible, ce n'est qu'un entraînement classique. Soudainement, les portes principales du camp s'ouvrent. Les soldats s'arrêtent, leur chef jette un léger coup d'œil, tout en restant assis sur sa chaise.


- Nous ne vous attendions plus, messieurs. Solanum, Tomarou, Marzano, en place !


Les trois hommes s'approchent du terrain d'entraînement, ils souffrent de la même gueule de bois que les révolutionnaires. Ils se mettent en place, les miliciens s'écartent. Leur patron regarde les trois soldats, puis il plisse les yeux. Un silence s'installe, Solanum brise celui-ci en faisant un commentaire.


- Hin... ! Cela n'a pas trop changé ici depuis le temps, toujours aussi laid.


Tomarou, la montagne de muscles, se met à brailler.


- Raaaaaaaaah !!! J'suis claqué, qu'on en finisse au plus vite, j'ai hâte de retrouver mon lit !


Le regard du chef se pose sur Marzano qui semble dormir debout.


- Pour être franc, je doute de vos capacités.


Les trois hommes regardent leur boss avec insistance, Marzano s'emporte.


- Patron, avec tout le respect que je vous dois, nous sommes plus fort que tous vos hommes réunis.


Tomarou enchaîne.


- Un seul de nous trois vaut cent de vos miliciens !


Solanum grimace en regardant les soldats, puis le chef. Ce dernier apporte à ses lèvres un verre d'eau fraîche qu'il saisit sur une table à côté de lui.


- Écoutez, cela fait longtemps qu'on ne vous a pas vu ici, ni même en patrouille...


Marzano lui coupe la parole.


- C'est de la foutaise, nous n'avons rien perdu de notre force !


Le boss regarde Marz.


- Prouvez-le-moi.


Tomarou grimace.


- Vous voulez qu'on s'occupe des miliciens ?


Les soldats prennent peur, certains reculent, tout en tenant leur bâton d'entraînement devant eux. Tandis que d'autres, sortent leur lame pour en découdre avec les réprimander. Le chef regarde ses trois hommes, une tension s'installe entre les quatre miliciens. Pendant ce temps, Thomas, qui est au champ avec Han, finit de remplir son panier de tomates. Il est épuisé, il pose son panier à côté de lui, puis il s'essuie le front couvert de sueur.


De vieilles retrouvailles Sans-titre-9

- Pfffioooouuu... ! J'avais oublié qu'il faisait aussi chaud sur l'île.


Han, qui vient de finir de remplir son panier, s'approche de son soldat.


- J'y pense. Tu dois avoir envie de passer plus de temps avec les tiens ?


Thomas regarde Han avec un sourire gêné.


- Hahaha… J'aimerais bien.


Le capitaine pose son panier, puis il s'étend les bras.


- Si tu veux prendre une journée de congé, vas-y.


Thomas est jovial.


- Hahaha… Super, je n'osais pas demander !


Le jeune homme quitte les champs en direction de la ville, Han ramasse les deux paniers remplis de tomates.  Le jeune révolutionnaire salut des villageois sur son passage, il discute avec eux de tout et de rien. Les villageois constatent que le jeune Thomas a bien grandi. Une fois arrivé au village, il se rend dans la demeure de son frère, Marzano. Il tapote à la porte, elle s'ouvre lentement.


- Marz... Ouah !!!


Trois enfants lui sautent dessus, le pauvre est plaqué au sol.


- Tonton Thomas !


Hurle l'aînée des trois enfants, pendant qu'ils lui font un câlin.k


- Hahaha !! Bande de petits voyous, vous m'avez pris par surprise !


La petite fille ordonne à ses deux plus jeunes frères de retenir leur oncle au sol, pendant qu'elle se tient debout sur son ventre, les poings sur ses côtes, tout en prenant un air renfrogné.


- Maintenant, tu es notre prisonnier ! Tu vas nous obéir !


Thomas transpire.


- Et si je refuse ?


La petite fille plisse les yeux.


- Messieurs, à vous de jouer !


Les deux petits garçons se mettent à chatouiller leur oncle, celui-ci se tord de rire, il en a les larmes aux yeux.


De vieilles retrouvailles 6

- Je me rends, je me rends, ça suffit !


Hurle-t-il en pleurant de rire.


- Cela suffit, les enfants. Laissez votre oncle tranquille.


La femme de Marzano calme les enfants, ces derniers lâchent leur oncle et s'amusent dans le jardin en se courant après. La belle-sœur de Thomas lui tend la main en souriant, le révolutionnaire se relève.


- Merci, Maria. Ils débordent d'énergie les petits, ça fait plaisir de les voir aussi heureux.


- Ils adorent embêter leur père. Lorsqu'ils ont appris que leur oncle préféré était de retour, tu ne peux pas imaginer depuis de temps, ils t'attendaient pour te sauter dessus. Dis-moi, tu restes combien de temps ?


- Je l'ignore, ça dépendra des ordres de mon capitaine.


- Ah, le grand brun avec la balafre. Il semble se plaire, ici.


- Le capitaine est quelqu'un de bien, je le suivrai jusqu'au bout du monde.


- On dirait que tu l'admires.


- Haha… Cela se voit tant que ça ?


- La dernière fois que je t'ai vu aussi passionné, c'était lorsqu'on se fréquentait.


- Quoi, mais ça n'a rien à voir, ce n'est pas la même chose ! J'admire le capitaine, j'aimerais lui ressembler, il n'y a rien d'autre que de l'admiration !


Maria se met à rire.


- J'avais oublié la tête que tu fais quand tu t'énerves, tu es trop mignon. Je me demande si j'ai fait le bon choix.


Le regard de Maria devient plus sérieux.


- Je me demande comment serait ma vie, si je t'avais choisi au lieu de ton frère.


Thomas est gêné.


- Maria, tu n'es pas heureuse avec Marzano ... ?


Elle se remet à sourire, mais c'est un sourire forcé.


- Non, ce n'est rien. Je me remémorais juste le passé. Les enfants, nous allons passer à table, votre petit déjeuner est prêt.


Les enfants sont contents, ils font la course jusqu'à la cuisine.


- Tu es venue pour voir ton frère, si tu le cherches, il m'a dit qu'il partait pour la caserne. J'ignore si tu le trouveras, sinon, tu n'as qu'à chercher en ville, il doit encore être dans une taverne à dépenser sa solde avec ses copains débiles.

Maria part dans sa demeure s'occuper des enfants sous le regard attendrit de Thomas. De retour au camp d'entraînement, le chef prend une décision.


- Je vais vérifier si ce que vous dites est vraie.


Soudainement, le patron saute dans les airs, il fait un salto avant. Il atterrit derrière les trois hommes, il dégaine ses lames, faisant tomber ses fourreaux par terre. Solanum dégaine sa lance.


De vieilles retrouvailles 3

- Zihihihihi... Je ne me retiendrai pas, sachez-le.


Ensuite, il fait tourne son arme devant lui, puis il la cale en dessous son aisselle droite. Tomarou sort deux haches gigantesque de ses fourreaux dorsaux, puis il se met en position de combat.


De vieilles retrouvailles 8

- Vous allez constater que nous n'avons rien perdu de notre puissance.


Pendant  ce temps, Marzano dégaine lentement sa lame de son fourreau. Solanum se jette le patron, il lui envoie une dizaine de coups de lance, tout en avançant sur sa cible. Chacun des coups est paré avec une lame, le guerrier à la lance grimace. Tomarou saute, il assène deux violents coups de hache sur le boss. Les coups sont bloqués par la dernière lame libre, le sol se fissure sur quelques mètres autour du patron. Tomarou et Solanum enchaînent du mieux qu'ils peuvent, mais rien ne change, leurs coups sont bloqués. Marzano voit une ouverture, il fonce en ligne droite pour perforer le buste de son ennemi. Le patron bloque, une fois de plus, les coups de Solanum et Tomarou avec ses lames. Puis, il bascule en arrière, tout en restant sur place. Marzano frappe dans le vide, son coup d'estoc n'a pas marché. Il fait une roulade arrière, se dégageant de la portée des ennemis.


- C'est à mon tour d'attaquer.


Le boss fonce sur ses ennemis, sa vitesse fulgurante prend de court les trois miliciens. Tomarou et Solanum sont frappés à la nuque avec le plat des lames, puis le patron met fin à ce combat en assénant un coup de coude dans l'estomac de Marzano. Les trois élites tombent l'un après l'autre autour de leur dirigeant.


- Vous êtes rouillés.


Dit-il en rangeant ses lames dans son fourreau.


- Il est temps que nous repartions en patrouille. Quant à vous, je vous charge de surveiller le centre du village. Tant que vous ne serez pas en forme, vous ne quitterez pas le village.


Les trois hommes gisent au sol, maudissant leur impuissance. Après s'être habillé en milicien avec la tenue réglementaire, les gars patrouille dans le centre du village. Ils y croisent Thomas, ce dernier va à la rencontre de son frère et de ses amis.


- Oh, les gars !


- Tiens, mais on dirait ton frère.


- Hm, c'est bien Thomas.


Le jeune révolutionnaire rejoint les miliciens.


- Je n'en peux plus, cette chaleur finira par me tuer.


- Alors, frangin. Tu n'es pas avec tes potes, T'ennuyais-tu de nous ?


- Hahahaha... On peut dire ça. J'avais envie de passer du temps avec mon frère avant que je ne reparte.


- Tu repars bientôt, gamin ?


- Non, mais on ne sait jamais.


- Dis-moi, merdeux. J'ai aperçu ton équipage, à quel point sont-ils fort ?


Thomas regarde Solanum.


- Vous n'avez aucune chance contre eux, ni toi, ni Marzano.


Solanum se met à rire.


- Zihihihihihi... Je suis sur du contraire !


Marzano sourit.


- Peu importe, ça fait plaisir de te voir. Tu dois avoir plein d'aventures à nous raconter.


Thomas raconte ce qu'il a vécu auprès des Freedom Fighters, les trois guerriers sont suspendus à ses lèvres. La nuit tombe très vite, et comme à leur habitude, les révolutionnaires et les trois miliciens prennent du bon temps au bar du village.


 


Dernière édition par Han le Mer 14 Fév 2024 - 5:06, édité 5 fois
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Une nuit paisible
Freedom Fighters


Pendant que le village dort paisiblement, la milice veille à sa sécurité. Il est deux heures du matin, dans cinq heures, les villageois seront debout. Le chef de la sécurité du village et de ses environs reste sur ses gardes, d'après lui, on ne sait jamais quand l'ennemi attaquera. Ses hommes d'élite sont désireux de combattre, à tel point qu'ils négligent leur devoir, ce qui ne le rassure absolument pas. Cet homme aime être rassuré, avoir à ses côtés ses trois meilleurs guerriers l'apaise, cela le réconforte. Depuis qu'ils se comportent n'importe comment, le chef est sur les nerfs, de plus en plus anxieux. Il ne ferme presque plus l'œil, cela fait depuis une bonne semaine qu'il n'a pas dormi convenablement, il tourne au café et aux anxiolytiques. L'idée de dormir lui fait peur, car il pense que c'est à ce moment-là qu'un ennemi passera à l'action, et sans lui, il pourrait y avoir des victimes. Il est dans un cercle vicieux, il a besoin de dormir pour ne plus être angoissé, mais dormir l'angoisse. Comme c'est une personne discrète et peu loquace, il ne parle à personne de ses problèmes, seul le médecin du village est au courant qu'il est sous traitement.


Les soldats sous son commandement l'admirent, ils le respectent au point de ne pas douter de lui. Lorsqu'il leur ment en disant que tout va bien, ils le croient, quand il dit que ses pilules ne sont que des pastilles pour garder l'haleine fraîche, ils le croient. Le chef est responsable d'une vingtaine vie, et il en conscient. Il espère qu'un beau jour, l'un de ses trois soldats d'élite lui succèdent et le remplacent. Il aime s'imaginer à la retraite, mais il manque cruellement d'imagination. Il n'a pas vraiment de passion dans la vie, sauf la sécurité et le bien-être des habitants, il n'a pas de vie de famille, ce n'est pas que l'occasion ne s'est jamais présenté. Cependant, il n'a jamais pris le temps pour se construire une vie en dehors de son travail. S'il devait mourir ce soir, selon lui, il ne manquerait à personne. Il serait remplacé par quelqu'un de plus compétent, de plus jeune, une personne avec un avenir devant lui. Étrangement, il se surprend à aimer ce scénario, mourir en service est son plus grand désir. Il n'ose pas se l'avouer, car c'est un vieux briscard, un vieux de la vieille, quelqu'un qui refuse de montrer ses faiblesses, un homme fort et viril.


Il profite de cette belle nuit étoilée pour se poser sur un banc au milieu du village, puis il se sert une tasse de café dans son gobelet. La fumée odorante du breuvage lui arrache un sourire de satisfaction, il hume la bonne odeur de la caféine. Il regarde la pleine lune avec ses yeux cernés, puis il se projette dans son triste avenir. Il se voit dans deux ans, et encore, il est optimiste, assis sur ce même banc à boire le même café dans son thermos. Il regardera les enfants jouer au centre du village, il lira son journal, discutera avec les autres retraités du mauvais temps et du bon, avant de s'éteindre une fois pour toutes dans son lit. Cette vision le rend triste, il ne sourit plus, il boit son café d'une traite. Il voit passer Marzano, ce dernier décuve en se mettant des claques simultanément sur les joues. Marz remarque que son patron est assis sur un banc, il prend deux minutes avant d'émerger. Le boss ne dit rien, il se contente de le regarder tout en portant à ses lèvres son breuvage, sans le lâcher du regard, un regard narquois. Marz s'approche lentement, les mains dans les poches de son bluejean.


De vieilles retrouvailles Sans-titre-2

- Salut, ahem, patron. Il fait frais, ce soir.


Le patron se ressert une tasse, puis il l'apporte lentement jusqu'à ses lèvres. Il boit doucement, tout en maintenant son regard froid et accusateur. Marzano est mal à l'aise, comme d'habitude lorsqu'il est seul avec son boss, le chef l'a remarqué, et il prend un malin plaisir à le torturer psychologiquement. Une fois son gobelet vide, le patron répond à son milicien.


De vieilles retrouvailles Sans-titre-6

- Avec tout l'alcool que tu as dans le sang, tu ne devrais pas avoir froid.

Marzano fait un rire gêné.


- Ha ha ha… Désolé, boss. Mais, vous savez, nous avons fêté le retour de Thomas.


Le boss plisse légèrement les yeux, ce qui fait avaler sa salive à son troufion.


- Vous fêtiez le retour de ton petit frère, Thomas. Comment va-t-il depuis tout ce temps, je n'ai pas pu lui demander tout à l'heure ? Il était trop occupé à boire en compagnie de ses nouveaux amis.


Marzano soupire, son haleine sent l'alcool.


- Ne le prenez pas comme ça, capitaine. C'est un gamin, il ne se rend pas compte de ce qu'il fait, il n'a pas voulu vous ignorer. Vous êtes comme un père pour nous, vous le savez et il le sait. Laissez-le profiter du village, il ne tardera pas à repartir, c'est ce qu'il m'a dit.


Le patron rebouche son thermos.


- Tu sens l'alcool. Tu ferais mieux d'aller te coucher, tu te lèves dans quatre heures.


Marzano tente de parlementer, mais un milicien arrive en courant, il est épuisé.


- Cap... Keuf... Capit... Keuf... La forêt.


Clame-t-il en étant courbée, les mains sur les hanches.


- Que se passe-t-il à la fin ? Parle !


Le soldat reprend son souffle, il se met à hurler.


- Nous avons des intrus dans la forêt ouest, trois de nos hommes sont morts !


Les yeux du capitaine s'écarquillent lentement. Marzano est perplexe, il n'arrive pas à en croire ses oreilles, il va même jusqu'à agripper le soldat par les épaules.


- Tu es sûr de toi, tu n'inventes rien ?!


Le soldat est trop épuisé pour lui répondre, il le regarde avec des yeux apeurés et fatigués. Le boss se lève, puis il passe à côté de ses hommes.


- Marzano , lâche ce garçon. Si tu veux être utile, va te coucher.


Le guerrier grimace, il lâche son compagnon, celui-ci tombe sur les fesses.


- Répétez... Répétez ce que vous venez de dire, allez !


Dit-il en levant son poing droit devant lui. Le capitaine s'arrête, il reste immobile, puis il tourne légèrement la tête sur sa droite, afin de regarder son soldat d'élite.


- Tu es trop ivre pour cette mission, c'est l'alcool qui te fait parler. C'est un ordre, va te coucher.


L'ancien regarde le soldat apeuré.


- Toi, viens avec moi. Nous n'avons pas de temps à perdre.


Le soldat regarde Marzano qui est dépité, puis le capitaine, il se lève.


- Bien, chef.


Les deux miliciens partent en courant. Marzano grimace, son poing tremble.  


- Tu peux compter là-dessus, le vieux.


L'impétuosité de Marzano va-t-il encore lui poser des problèmes ou au contraire, va-t-elle l'aider ?


 


Dernière édition par Han le Mer 14 Fév 2024 - 4:50, édité 3 fois
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La fierté d'un homme
Freedom Fighters


Quelques hommes de la milice s'aventurent en forêt, ils sont à la recherche de ou des intrus, ils ne savent pas encore. Le capitaine est là pour les diriger, ainsi que pour défendre ses hommes. Le groupe s'enfonce plus profondément dans la pénombre, bien que la Lune soit pleine, sa lumière n'est pas assez pénétrante pour éclairer les zones d'ombre. Les miliciens sont sur leurs gardes, le capitaine profite du calme pour poser des questions à ses soldats.


- Où avez-vous trouvé les corps ?


Le soldat qui a été chercher le capitaine répond, tout en regardant derrière un buisson.


- C'est un peu plus loin.


Le chef regarde derrière un arbre.


- Où précisément ?


Le soldat sort du buisson.


- Une centaine de mètres au nord.


Le boss regarde aux alentours.


- Et les corps ?


Le soldat se rapproche de son capitaine.


- Nous les avons laissés, c'était préférable.


Le capitaine regarde devant lui.


- Ne perdons pas de temps, conduisez-moi là-bas.


Les miliciens avancent dans la pénombre, fusil à la main et épée dans leur fourreau. Ils arrivent après quelques minutes de marche à l'endroit où se trouvent les corps. Le capitaine constate avec effroi l'état misérable des corps, il n'a jamais vu cela.


- Ce n'est pas de la main de l'homme, c'est une bête sauvage qui a dû faire cela.


Clame un des soldats. Le capitaine s'approche des corps, il les examine.


- Non, ce n'est pas une bête sauvage. Leurs entailles sont trop irrégulières pour que ce soit un coup de patte, c'est bel et bien une lame qui a fait ses entailles. Puis, un animal sauvage aurait dévoré les corps, ne serait-ce que mâchouiller la chair durant la rixe ou pour se nourrir. Les corps ne portent pas de trace de morsure, et aucun leurs membre, même arraché, ne manque à l'appel.


La peur et la colère s'emparent des soldats, le capitaine angoisse de plus en plus. Il va jusqu'à sortir une boite orange d'en dessous sa veste, sa main droite tremble, faisant bouger la boite remplie de pilules. Il ouvre le bouchon avec sa main gauche, puis il porte à ses lèvres la boite, tout en tremblant. Le patron avale trois pilules sur cinq, ensuite, il referme la boite. Il se sert une tasse de café dans son gobelet, il boit cul-sec, ses tremblements cessent. Un de ses soldats regarde son boss, tandis que les autres restent sur leur garde.


- Patron, vous croyez que c'est le moment de prendre une pastille pour la gorge ?


Un bruit de craquement retentit dans la zone, les soldats braquent au hasard. Le capitaine regarde à droite, puis à gauche, sans bouger la tête. Il lève le poing droit, ordonnant ainsi à ses hommes de ne pas tirer. Le bruit recommence, mais il est plus proche que tout à l'heure. Un troisième craquement se fait entendre, ce qui stresse les miliciens. Le capitaine ne le montre pas, mais il angoisse au fur et à mesure que les craquements se rapproche. Il croit voir quelque chose, une forme qui se dirige dans sa direction. Le patron transpire, il semble être tétanisé, il a toujours le poing fermé. Un soldat remarque que le bruit vient de la direction où se trouve son chef, il rejoint celui-ci et braque son fusil sur les buissons. Ces derniers bougent, alors qu'il n'y a pas assez de vent pour remuer les feuillages ainsi.


- Qui est là, répondez ?!


Clame le soldat. Les larbins restent sur leur position, tout en gardant un œil sur les buissons. Soudainement, les feuillages cessent de bouger. Le soldat qui braque les buissons souffle de soulagement, il baisse son arme.


- Haha... Finalement, ce n'était qu'un coup de ve...


Un couteau fend l'air avant de se planter entre les deux yeux du larbin, celui-ci s'écroule sur le dos. Le capitaine est sans voix, tout comme ses hommes. Mais, contrairement à eux, il ne bouge plus. Ses soldats forment un cercle au tour du chef, tout en braquant leur fusil droit devant eux. Le capitaine a encore le poing levé et fermé, les soldats ne tirent pas à cause de cet ordre, un ordre provenant d'un homme qui est d'ores et déjà ailleurs psychologiquement. Il n'est plus conscient de lui-même, comme s'il était plongé dans un cauchemar, la peur le tétanise, son esprit s'envole. La confiance aveugle des miliciens leur cause du tort, ils ne remettent pas en question l'état de leur chef. S'il a décidé de ne pas ordonner à ses miliciens de tirer, c'est qu'il doit avoir une bonne raison, c'est ce qu'ils pensent. Les quatre hommes sont prêts à agir. Trois poignards qui sortent de la pénombre se plantent dans le cœur, le front et le bassin d'un des miliciens. Il tombe sur le ventre. Les trois restants se mordent les lèvres, ils n'en peuvent plus, ils se demandent ce que fait leur chef. Un couteau est envoyé dans l'œil droit d'un des larbins, ce dernier meurt accroupi. L'un des soldats regarde le capitaine, toujours immobile.


- Chef, vous êtes sûr de vous ?


Il ne répond pas, il affiche toujours la même expression, celle d'un homme froid. Le soldat regarde son chef avec une grande attente, il commence à douter de son efficacité, mais il refuse d'y croire. Un autre couteau touche le dernier compagnon du milicien, son sang éclabousse le visage de l'inquiet. Il ne réagit pas, seul son regard exprime du désespoir. Il ne quitte pas des yeux son idole, même lorsqu'un couteau de lancer lui perfore la tempe droite, avant de mourir, il laisse échapper une dernière parole.


- Capitaine...


Il s'écroule face contre terre. Le capitaine a toujours le poing fermé, il respire fort, ses pupilles se dilatent, sa vision devient floue. Un homme sort de la pénombre, il est vêtu d'une armure intégrale, faites en acier. Il s'approche du chef, il marche sur les corps des miliciens. Il se positionne face à face avec le tétaniser, ce dernier plonge son regard dans la visière du casque de son adversaire.


De vieilles retrouvailles Liuuyytt

- Tu n'es pas celui que je cherche. En revanche, tu vas mourir, car ainsi ai-je parlé.


L'homme sort un poignard de sa ceinture multifonction, il étend son bras gauche, sa cape suit son mouvement. Le chef ne pense plus, il constate que tout semble ralentir autour de lui, c'est ce qu'on ressent avant de mourir, le capitaine le sait. Il a plus d'une fois expérimenté cette situation. C'est cette situation qui est la racine de son mal-être, frôler la mort une dizaine de fois l'a profondément traumatisé. Il n'a même pas la force de faire quoi que ce soit, même pas une dernière parole. Il a si peur de mourir qu'il reste muet, il a honte d'être aussi lâche, même ses soldats étaient plus valeureux que lui. Il ne peut retenir ses larmes, il déteste son impuissance, sa mort sera celle d'un lâche, ce qui ne rendra pas hommage à la vie qu'a mené cet homme courageux et fier. Il voudrait se défaire de sa condition, mais c'est trop pour cet homme, il baisse les bras. Il se console en se disant qu'il va mourir, mais le fait qu'il ne va pas partir en guerrier, comme il l'aurait voulu, cela le peine. Mais, alors que le couteau s'approche du rein droit de l'ancien, le chevalier fige son coup. Le bout de la lame entaille le vêtement et la peau du vieux, il saigne légèrement.


- Qui êtes-vous ?


Une silhouette se trouve derrière le tueur. L'identité de cette silhouette suffit à faire sortir de sa torpeur le chef, il écarquille les yeux, puis il sourit. L'ombre tend le poing devant elle, tout en prenant un air fâché.


- Si tu t'avises de le toucher, je te ferai regretter le jour où ta mère t'a pondu, infâme raclure !!!


Le capitaine est aux anges, il pleure, mais de joie.


- Ma... Marzano, tu es venu.


Marz est plus en colère que jamais.


- Évidemment que je suis venu, et je ne suis pas seul !


À cet instant, Solanum et Tomarou surgissent de l'ombre, ils entourent le tueur en formant un triangle. Le vieux est heureux, il retrouve son esprit combatif. Mais, est-ce que cela sera suffisant ?


 


Dernière édition par Han le Mer 14 Fév 2024 - 4:51, édité 1 fois
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Démantèlement
Freedom Fighters


Le tueur se retrouve entouré par trois guerriers, et il est en face d'un autre ennemi. Marzano dégaine son épée à double tranchant, tandis que Tomarou brandit ses deux haches, et Solanum sa lance.


De vieilles retrouvailles Sans-titre-3

- On dirait que tu t'es attaqué à la mauvaise personne, p'tit enfoiré !


Clame la montagne de muscle qu'est Tomarou. Il semble être de mauvaise humeur, il n'a pas apprécié le réveil brutal que Marzano lui a imposé en frappant chez lui, alors qu'il décuvait en dormant. De plus, voire ses amis de la milice dans cet état le rend particulièrement violent. Même si les autres miliciens se trouvent dans le village pour assurer sa sécurité, il est interdit de toucher aux amis de Tomarou, il en fait une affaire personnelle.


De vieilles retrouvailles Sans-titre-4

- Je vais m'occuper de ce bâtard, il ne va pas durer longtemps, juste assez pour me supplier de l'achever... Zihihihihihi !!!


Fanfaronne Solanum. Si Marzano est l'impétueux du trio, et si Tomarou est le gros nounours, Solanum est le foufou du groupe, le plus violent, le plus sanguinaire. Il veut mieux être son allié que son ennemi. Malgré leur défaut, ces trois hommes sont bienveillants à leur façon. Le chevalier reste sur ses gardes, mais lorsque le chef dégaine ses deux lames de leurs étuis dorsaux, le combat commence. L'assassin fait un saut arrière de quelques mètres, puis il positionne son couteau devant lui, comme garde. Les quatre foncent simultanément sur leur cible, ils envoient leur attaque.


- Ittoryu : Taka no tsume* !


Marzano se projette en avant, tout en chargeant un coup d'estoc avec la pointe de son épée.


- Double ax* !


Tomarou croise ses deux haches, puis il utilise son immense force pour asséner un unique coup en forme de croix.


- Ka hula willow* !


Solanum fonce sur sa cible, tout en faisant tournoyer sa lance dans sa main, afin de perturber l'adversaire, et ainsi abattre sa lance sur celui-ci.


- Dve cepele* !


Le patron s'approche le plus vite possible de son ennemi, puis il saute dans les airs. En général, lorsqu'il retombe sur son ennemi, il le poignarde simultanément avec ses deux lames, habituellement aux deux épaules. Le tueur regarde ses adversaires fendre sur lui, il utilise ses Jets Shoes pour s'élever dans les airs, pour ainsi échapper aux attaques terrestres. Il fait face au boss, celui-ci est pris au dépourvu, ses lames sont brandies au-dessus de sa tête, mais le mouvement est trop long pour espérer se protéger avec ses armes. En tendant sa main droite au niveau du buste du capitaine, le tueur libère une onde de choc avec un impact-dial. L'onde lui brise le thorax, lui éclate le cœur, réduit ses organes internes en bouillit et le projette en arrière. La victime crache du sang, ses pupilles disparaissent, ne laissant qu'un regard vide. Le capitaine retombe au sol, il rebondit à peine. Les autres guerriers arrêtent leur attaque, afin de ne pas se blesser mutuellement. Lorsqu'ils constatent que leur chef est hors-jeu, ils sont étonnés. Marzano grimace, il s'énerve.


- Salopard, tu vas me le payer !


Le tueur flotte dans les airs en prenant appui dessus grâce à ses Jets Shoes à la manière d'un Geppou.  Les trois guerriers sont prêts à venger leur patron, mais deux autres personnes se joignent à la fête. Deux hommes sortent des buissons, les guerriers se retournent et ils se mettent en garde. Marzano veut s'occuper du chevalier, et les deux autres l'ont bien compris.


- Je n'ai jamais vu ses hommes dans la région, auparavant. Il doit sûrement s'agir de ses alliés. Marz, ne t'inquiète pas, nous allons nous occuper de ses alliés.


Clame Tomarou en frottant ses haches l'une contre l'autre.


- Zihihihihihi... Ils vont le regretter, je n'aurai aucune pitié pour eux ! Toi, tâche de saigner cet enfoiré !


Marzano hoche la tête. L'un des deux nouveaux types s'avance vers Solanum, il pose sa main sur la garde de son Katana.


De vieilles retrouvailles Ihcsfhkhfdf

- On dirait que celui-ci m'a choisi, je vais donc honorer sa décision.


L'autre regarde Tomarou avec un air narquois, il sort une roulée, puis il la fume.


De vieilles retrouvailles Knkjhkhgg

- J'vais prendre l'gros.


La tension monte entre les six combattants. Tomarou recommence la même attaque que précédemment, il en est de même pour Solanum. Le chevalier fonce sur Marz, celui-ci saute dans les airs avec l'intention de le trancher avec son attaque de toutes à l'heure. Les trois miliciens poussent un cri de rage.


- Maître, regarder, je vais vous venger !


Mais, tout ne se passe pas comme prévu. L'épéiste saute dans les airs, esquivant l'attaque de Solanum, celle-ci fend un grand arbre en deux. L'épéiste retombe dans la direction de son ennemi, tout en dégainant sa lame, sous les yeux ébahit de Solanum. Ce dernier est toujours figé dans la position de son attaque, il est donc sans défense.


- École de la grue : l'envole majestueux !


Du côté de Tomarou, celui-ci fonce de toutes ses forces sur le paysan. Ce dernier tient une petite boule verte calée entre l'ongle de son pouce droit et par l'index de la même main. Il envoie la boule en tirant avec son pouce, celle-ci explose juste devant son ennemi. Des pousses de bambou surgissent du sol et se dirigent vers leur cible, celle-ci est prise au dépourvu.


- Je n'ai rien contre toi, mais si tu te mets en travers de mon chemin, tu deviens une cible. Ainsi ai-je parlé.


Marzano assène son coup d'estoc, mais son épée se brise sur l'armure du chevalier. Marz est sans voix, son adversaire tend sa paume gauche devant le pauvre milicien. Marzano remarque que le temps s'est comme figé, il pense à son frère, à son chef, à ses amis, à la femme qu'il voudrait épouser. Catherine, la belle fleuriste qu'il a toujours aimée, cependant il a toujours remis à demain le jour où il s'était promis de l'inviter à dîner. Sa vie défile devant ses yeux, il a l'impression que cet instant dure une heure, alors qu'il ne dure à peine une seconde. Derrière lui, il entend distinctement le coup de lame de l'épéiste trancher Solanum en deux parties distinct, sa partie supérieure et inférieure tombe chacune de leur côté. Il entend les pousses de bambou transpercer de toutes parts le corps de Tomarou, la lourdeur de ses haches qui tombent au sol, après que Toma rend son dernier souffle. Les cris de douleur de ses alliés ne durent qu'un instant.


- Axe-dial.


Le corps de Marzano est découpé de toutes parts, il ne reste que des morceaux du frère de Thomas. Marzano regarde le ciel étoilé, une larme coule de son œil droit. Il pense à ce qu'il a perdu, ce qu'il aurait pu avoir, ce qu'il aurait dû avoir, les regrets de la vie. Il rend son dernier souffle avec une dernière image en tête, sa petite famille réunie dans sa maison en compagnie de Thomas, ce qui lui arrache un sourire. Son corps tombe lourdement au sol, dépecé. Par la suite, les vainqueurs se réunissent, le chevalier essuie son armure couverte de sang avec la veste du chef. Ce dernier est mort avec le sourire, ce qui étonne son assassin. Le patron est mort de la meilleure façon possible pour un guerrier, au combat. Le chevalier rejoint les autres.


- Il est bientôt trois heures du matin, nous avons éliminé les curieux en un temps record. Nous allons pouvoir nous occuper de la cible et toucher sa prime. Ainsi ai-je parlé.


D'autres personnes sortent de la pénombre, combien de temps étaient-ils cachés, viennent-ils arriver ? Peu importe. L'important est qu'ils se rassemblent, l'épéiste prend la parole.


- Chers chasseurs de primes, nous vous remercions d'avoir été patient. Le moment est arrivé, notre cible est à notre portée. N'oubliez pas les consignes, tout obstacle à la réussite de notre mission est considéré comme un ennemi qu'ils nous faillent éradiquer. Évitez davantage de croiser des civils, même si cette milice nous a attaqué en premier, évitons les bains de sang. À partir de maintenant, nous ne sommes plus alliés, nous sommes en compétition. Que le meilleur chasseur gagne !


Sur ses mots, les individus se séparent, ils se fondent dans les ténèbres, ils se dirigent en direction du village.



 


HRP :

1) Ittoryu : Taka no tsume = Les serres du faucon.
2) Double ax = Double haches.
3) Ka hula willow = La danse du saule.
4) Dve cepele = Double lames.
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L'adversité !
Freedom Fighters


Le village est plongé dans le silence, même les gai lurons de la taverne ne font plus de bruit. La plupart aident aux rangements de l'établissement et d'autres décuvent sur les tables, Han fait partie de ceux qui se remettent de cette folle nuit de beuverie. Les Freedom Fighters sont étonnés de voir à quel point leur capitaine ne tient pas la boisson, ils le savent, mais dès que Han est saoul, ils s'étonnent de le voir dans cet état. Kado, le commandant en second du groupuscule révolutionnaire, dirige les hommes. Tanpan, le jeune épéiste et apprenti de Han, est assis sur le comptoir du bar, il nettoie son épée à double tranchant, tout en fredonnant un petit air.


- Je m'en vais de bon matin, livrer le bon rhum de Binks... Tadi Dada.... Le bon rhum de Binks....


Les hommes finissent de nettoyer leur saleté sous le regard attentif de la propriétaire du bar, il lui arrive de donner des ordres.


- Hé, vous, là ! Laver le chiffon après l'avoir utilisé, ce n'est pas une porcherie, ici !


Kado, les brase croisés, grimace en regardant légèrement la patronne.


De vieilles retrouvailles Sans-titre-1

- Oh, c'est à moi qu'ils obéissent.


Dit-il sur un ton agacé. La patronne sourcille, elle se craque les phalanges, tout en arborant un air menaçant.


- Nani ?!


Kado grimace, il sent que la patronne n'est pas à prendre à la légère. Un peu plus loin, Thomas prend l'air avec un de ses amis soldats devant le bar.


- Cela faisait longtemps que je n'avais pas senti l'odeur de mon village, cette bonne odeur de pain grillé et de poivrons.


Son ami s'allume une clope.


- Ça nous change de la mer, toujours à vadrouiller à droite et à gauche pour sauver la veuve et l'orphelin. Nous aussi, nous avons des sentiments et des besoins, tu as de la chance d'être revenu dans ton village, peu d'entre nous peuvent le faire. J'espère que tu te rends compte de la chance que tu as, profites-en.


Thomas, adossé à une poutre, regarde la place publique de son village avec un air nostalgique.


- Je le sais. Ce sera encore plus dur de la quitter, mon île.


Le soldat regarde la place publique avec un air songeur.


- Tu songes à rester, avoue.


Thomas affiche un sourire gêné.


- Ha ha... Ça se voit tant que ça ?


Le soldat sourit.


- Je te rassure, tu n'es pas le seul à ressentir l'envie de rester. Je suis persuadé que le capitaine serait d'avis de prolonger le séjour.


Thomas est surpris.


- Tu penses... ?


Une voix autoritaire leur fait peur, ils sautillent sur place, les yeux écarquillés.


- Mais nous avons des projets, c'est pour cela qu'il nous est impossible de rester plus longtemps.


Kado regarde ses hommes, ceux-ci n'osent pas regarder leur chef.


- Thomas, n'oublie pas ce que nous faisons, quelle est notre mission, notre devoir. Si tu restes, tu tourneras le dos à ton devoir, seras-tu capable de te regarder dans un miroir si tu fais ça ?


Thomas échange un regard, bref, mais intense, avec son chef du moment. Le regard du Mink est dur et froid.


- Je...


Soudainement, quelque chose change. Seul Kado s'en rend compte grâce à ses sens surdéveloppés, il perçoit quelque chose dans l'air, son instinct de bête le met en garde. Il mâchouille son cure-dent, son regard froid se pose sur un banc qui se trouve à côté d'un arbre, au centre de la place publique. Les feuilles de l'arbre bougent au gré du vent, les soldats remarquent que l'ambiance a changé, le Mink est plus intense que jamais. Sur l'une des branches de l'arbre, celle qui est proche du banc, une silhouette apparaît.

Les soldats le remarquent, ils sourcillent. Ils commencent à réagir à sa présence, ils lui demandent qui il est. Le Mink reste concentré, son regard se tourne lentement vers le banc, une seconde silhouette est visible. Les soldats paniquent, ils s'énervent. Le chat reste calme, mais une troisième silhouette apparaît, mais cette fois sur le toit du bar. Thomas sort ses armes qui sont des Tonfas en bois et son ami dégaine un poignard.


- Qui êtes-vous ?! Répondez !


Un sourire lugubre se dessine sur la silhouette sur la branche, des dents blanches attirent l'attention des révolutionnaires.


- Il ne te sert à rien de le savoir, puisque tu vas mourir.


Les soldats perdent leur sang-froid, l'homme au poignard grimace, il s'avance.


- Ah ouais ?! Bah viens que je te saigne, enculé !


Thomas s'énerve, mais il reste silencieux. La silhouette sur la branche donne l'ordre à une des deux ombres d'agir.


- Hana.


L'ombre sur le toit disparaît dans la pénombre, l'ambiance est angoissante, pesante, car rien ne se passe. Après quelques secondes, un sifflement retentit dans l'air, quelque chose de discret. Une lame s'approche dangereusement du cou de l'homme au poignard, sans que l'ombre qui la manie ne soit visible. Kado dégaine son fusil à silex de son étui dorsal, dans un mouvement fluide et rapide, il tire une balle en direction du sifflement. La balle brûle et perfore la chair de la propriétaire de la lame, cette dernière se fige sur place, le regard médusé. La lame du Katana est juste sous la gorge du soldat, ce dernier pose le regard à quelques centimètres devant lui, il remarque une splendide femme vêtue d'un Kimono bleu ciel avec des cheveux argentés. La belle est en colère, son visage est défiguré par une plaie à la pommette droite. Le sourire immaculé de l'ombre sur la branche se réduit jusqu'à disparaître sous ses lèvres.

Thomas se rend compte de ce qu'il se passe, il se dirige vers Hana pour lui mettre des coups de Tonfas sur le visage, pendant que son ami reste figé sur place de peur. Hana grimace, elle bouge sa lame, Kado dégaine son Boomerang en bois. Il l'envoie en direction de la femme, celle-ci recule le plus loin possible, ignorant quel est le projectile qui fonce sur elle, il fait trop noir pour distinguer correctement la nature de l'objet. Elle parvient à esquiver l'attaque, le Boomerang poursuit sa course à travers la place publique. Il tourne sur lui-même jusqu'à frapper un obstacle, juste après le choc, un coup de feu retentit. Une balle se dirigeant vers Thomas passe à côté de lui pour s'encastrer dans le mur du bar, juste derrière lui. L'ombre derrière le banc laisse apparaître ses dents lorsqu'il grimace, pendant que de la fumée s'échappe du canon de son fusil. Le Boomerang revient dans la patte droite de son propriétaire. Thomas n'en croit pas ses yeux, il vient d'échapper à la mort. L'ombre sur la branche laisse échapper un grognement de mécontentement, celle derrière le banc s'excuse.


De vieilles retrouvailles Sans-titre-2

- Désolé, Oyabun.


Le fameux « Oyabun » soupire.


- Notre premier assaut est un échec, nous devons abandonner l'attaque furtive. Désormais, ce sera un combat de mêlée, les coups de feu vont attirer l'attention sur nous.


Hana recule de quelques mètres en sautillant, les deux ombres la rejoignent au centre de la place publique, devant le banc. Le chef se trouve au milieu, Hana est sur la gauche et la personne au fusil est sur la droite. Le Mink regarde le chef, c'est lui dont il doit se méfier, et il le sait.

Ses cheveux argentés, sa peau brune et son Kimono bleu ciel ne passent pas inaperçus. L'homme au fusil porte les mêmes couleurs, même si ses habits sont différents de ceux de ses alliés, il porte des vêtements de trappeurs, avec un bandeau frontal. Des soldats ne tardent pas à venir voir ce qu'il se passe, mais leur chef leur demande de rester où ils sont.


- Je ne vais pas pouvoir tous vous gérer si vous vous lancer bêtement dans la bataille.


Il regarde ses deux soldats qu'il a précédemment protégés.


- Vous deux, assurez mes arrières, uniquement si j'ai besoin d'aide.


Le Mink descend lentement les escaliers en bois, tout en fixant le chef du trio. Ce dernier pose sa main gauche sur le manche de son Katana.


De vieilles retrouvailles Ihcsfhkhfdf

- Tu n'es pas celui que nous voulons, aucun de vous n'est celui que nous convoitons. Apportez-nous Seki Han, le balafré à trente-deux millions de Berrys, et vous aurez la vie sauve.


Demande-t-il sur un ton serein. Le Mink finit de descendre les marches et d'une voix calme, il dit :


- Vous avez la liberté d'emporter le capitaine. Toutefois, avant cela, vous devrez franchir mon corps inerte avant que l'un d'entre vous ne puisse ne serait-ce que même l'approcher.


Le chef prend un air grave, son ton change, il devient plus sérieux.


- Dans ce cas, nous passeront sur ton corps sans vie. Mon nom est Tsuru Hikaru, chef du clan Tsuru. La femme que tu as défigurée est ma sœur cadette, Hana. L'homme à côté de moi se nomme Toru. Il est d'usage de décliner son identité lorsqu'on affronte un adversaire de valeur. Quel est ton nom, brave chat ?


Le Mink charge son fusil.


- Mon nom est Abo Kado, et je n'en ai rien à foutre de l'usage.


Le chef du clan Tsuru exprime un regard meurtrier.


- Cela ne me touche pas, ce ne sont que les paroles d'un imbécile de chat, d'une bête sans cervelle.


Kado garde son sang-froid. Soudainement, le Mink saute dans les airs en faisant un salto arrière. Toru dégaine son fusil, il fait une roulade avant, puis il se place devant son chef, tout en étant accroupi. Il vise le Mink, ce dernier braque son fusil en direction des trois Tsuru. Le chat se penche en arrière, il fait un tour complet sur lui-même, étant désormais « allongé » dans les airs, dans la même position qu'un sniper. Les deux snipers tirent, mais aucun n'est blessé. La balle de Toru est passé en dessous du Mink, le Tsuru n'a pas l'adresse pour toucher une cible autant en mouvement. La balle de Kado à toucher sa cible, une branche de l'arbre, qui se situe à côté d'eux, tombe sur le trio. Hana la tranche en quatre morceaux, aucuns d'eux ne touchent qui que ce soit. Mais, la diversion était parfaite. Toru s'est laissé déconcentrer, Hikaru à brièvement détourner son regard vers la branche et Hana l'a découpé.

Le Mink sort deux pistolets à silex de ses étuis jambiers, puis il tire deux coups de feu. Hikaru et Hana dégagent de la zone en sautant dans une direction opposée à l'un et à l'autre, esquivant la balle qui leur était destinée. Mais, Toru n'a pas l'agilité et encore moins la vitesse de réaction pour esquiver, sa position accroupi ne l'avantage pas. Une balle lui perfore la poitrine, lui faisant cracher du sang avant de s'écrouler sur le dos. Le Mink commence à retomber sur ses pattes, mais Hikaru et Hana fonce sur lui pendant son atterrissage. Hikaru à droite et Hana à gauche, Katana en main, prépare une attaque direct pour empaler le Mink. La vitesse des deux Tsuru est remarquable, ils se sont entraînés des années pour atteindre cette fulgurance. Le chat pose les pattes sur le sol, mais les deux épéistes sont proches de lui. Ils inclinent leur lame à 230 degrés, faisant un demi-cercle. Hana est gauchère et Hikaru est droitier, leur combinaison est d'une beauté à couper le souffle.


- Ittôryû : Croissants lunaires !


Hurlent-ils simultanément. Les lames se dirigent simultanément en direction des côtes de leur cible, Hana vise le côté droit et Hikaru le gauche. Le but de cette technique est de ne laisser aucune échappatoire à l'ennemi et de le trancher en deux parties, même si dans le meilleur des scénarios, il bloque une lame, la seconde l'entaillera. Le clan Tsuru a réussi à se faire une solide réputation au sein des chasseurs de North Blue, notamment grâce à leurs techniques à l'épée. Kado se redresse, puis il bloque une lame avec un de ses pistolets à silex, celle d'Hana.

La lame tranche le bois de l'arme, mais pas le fer, son attaque est donc arrêtée. Celle de Hikaru est plus problématique, bien que le second pistolet à silex bloque son attaque, cette dernière parvient à trancher le fer du pistolet. Le Mink, voyant cela, se jette en arrière, mais se fait tout de même entailler le flanc gauche. Les soldats sont étonnés, ils veulent intervenir, mais Kado se redresse, il est accroupi.


- Je vous ai dit de ne pas intervenir, c'est mon combat.


Dit-il en haletant avec une plaie béante sur le flanc gauche. Les deux épéistes se rendent compte du niveau de leur adversaire, Hana enrage de ne pas avoir porté le coup final. Le chef plisse les yeux, il met son sabre, couvert de sang, devant lui.


- Hana, ne t'en fais pas. Ce n'est pas un adversaire à ta taille, tu as fait de ton mieux. Nous l'aurons la prochaine fois. Je sens que si je le combats seul, je finirai dans un état lamentable, et ma victoire sera mince.


Kado garde son sang-froid, même si c'est compliqué, il s'efforce de le faire.


- Ma situation est délicate, je n'ai jamais excellé contre des épéistes, mais pas à ce point-là. Il faut que je me débarrasse de l'un des deux, sinon, je ne vais pas m'en sortir.


Kado se redresse, sa plaie fait jaillir du sang de son flanc gauche, ce qui fait souffrir le chat. Le soldat au poignard comprend la situation, il envoie l'arme qui est réceptionnée par le chat.


- C'est bien, tu as compris dans quelle situation je me trouvais.


Thomas n'a rien compris, il est dépassé par ce combat, contrairement aux plus expérimentés des soldats. Kado respire, il se met en position de combat : dos vouté, tel un chat en colère, poignard devant lui. Hana et Hikaru reculent de quelques pas, ils préparent une nouvelle attaque.


- Tu vas avoir l'honneur de mourir par la technique qui a fait la renommer de notre clan, la quintessence de notre art !


Les Tsuru gardent leur lame devant eux, la pointe en direction du chat. Ils commencent à se séparer progressivement, ils se placent parallèlement en faisant un quart de cercle. Mais, le Mink met le poignard dans sa gueule, il mord le manche. Puis, il se met à quatre pattes, les poils hérissés, toujours le dos vouté. Ses yeux changent, ils deviennent similaire à celle d'un prédateur.

Soudainement, le chat part sur sa droite, la direction d'Hana, qui est la gauche des Tsuru. Hikaru grimace, Hana attend son adversaire. Mais, ce dernier l'ignore, il passe devant elle à toute vitesse. Le chat contourne l'épéiste pour se diriger en direction de Toru, Hikaru le remarque, comme sa sœur. Si le chef de clan ne réagit pas, ce n'est pas le cas de sa cadette, qui elle, fonce sur le Mink.


De vieilles retrouvailles Ooooooooooooooooooooookkkkkk

- Je t'interdis de le toucher, laisse-le !


Le chef du clan des Tsuru réagit.


- Hana, arrête !


L'épéiste rassemble de l'air sur le tranchant de sa lame avec l'air Breath, afin d'allonger son champ d'action. Puis, elle hurle le nom de sa technique.


- Prend ça : La danse de l'édelweiss !


Des édelweiss apparaissent autour de la lame de la jeune héritière, cette technique est illusoire (Yeux du diable), elle sert à distraire son adversaire pour mieux le frapper. La femme rompt la formation, elle saute sur le chat pour le trancher avec son épée. Cependant, ce dernier se jette sur la droite juste avant que la lame ne fende le vide. Tout semble ralentir autour d'Hana, elle ressent comme un flottement, sa vie défile sous ses yeux, sans comprendre pourquoi. Elle sent quelque chose lui déchirer la chair, un bout de métal lui perforant la tempe droite, la faisant souffrir. Mais, sa douleur ne dure qu'une seconde à peine, lorsque la lame du poignard, fraîchement lancé par son détenteur, termine sa course, c'en est fini d'Hana.

Elle reste debout, les yeux figés, son visage n'est pas déformé par la peur, ni par la douleur, mais par la stupeur. Ce sont les yeux écarquillés et la bouche ouverte qu'elle rend son dernier souffle, avant de s'écrouler au sol. Le chat s'approche du corps de la femme, toujours à quatre pattes. Hikaru est en colère, mais il ressent une immense tristesse à la fois. Il se laisse submerger par la haine, oubliant son objectif. Il s'approche dangereusement d'un pas décidé de Kado.


- Tu vas le payer, enfoiré. Tu entends, tu vas me le payer !


Dit-il sur un ton agressif, mais avec une expression de colère étouffée. La lame d'Hikaru devient froide, elle est glaciale à tel point qu'une fumée créée à partir du givre s'échappe de la lame. Le chat comprend la situation, sa stratégie a fonctionné, faire semblant d'avoir cédé à sa colère a marché pour berner Hana et surtout pour faire sortir de ses gonds Hikaru. Le chat se redresse, il ramasse le sabre d'Hana, ce qui énerve d'autant plus son frère.


- Bâtard, tu n'as pas le droit de toucher à son Katana !


Il est définitivement hors de lui. Le chat plante le sabre dans le sol, puis il attend son ennemi. Sa plaie saigne de plus en plus, ce qui n'est pas bon du tout. Sa chevauchée a empiré son état, se mouvoir avec une telle plaie n'est pas bon. Hikaru cours en direction de sa cible avec un visage déformé par la colère. Le Mink sort son fusil, qu'il a précédemment rangé dans son étui dorsal. Il saute aussi dans les airs en prenant appui sur le manche du Katana d'Hana, ce qui enfonce légèrement le sabre dans le sol. Il fait un salto arrière, mais contrairement à la première fois, il a une plaie ouverte, ce qui le fait souffrir. Le chat est figé dans les airs par la douleur, malgré son mental, il ne peut pas ignorer son corps. Ce laps de temps permet à Hikaru de prendre de l'avance sur lui, mais on dirait qu'il a de la chance, bien que ce soit un chat noir. Car, le Tsuru ramasse le sabre de sa sœur en passant à côté, mais celui-ci étant enfoncé dans le sol, il n'arrive pas à le retirer du premier coup.

Ce qui le freine complètement, la seconde fois, il parvient à le retirer. Il reprend sa course, mais le chat a repris ses esprits. Durant un bref instant, il a paniqué. Il braque Hikaru qui est juste en face de lui à quelques centimètres plus bas, il est dans sa ligne de mire. L'épéiste fonce droit sur lui, il prend son envol telle une Grue : un envol majestueux. Il étend ses deux lames comme des ailes, s'élance à corps perdu sur son adversaire. Dans les airs, l'épéiste tourne sur lui-même, créant un mouvement digne d'une hélice mortelle. Les lames sont recouvertes par le Ice Heart, si le Mink se fait toucher, il ne va pas s'en sortir. Kado n'a aucun mal à viser le crâne de sa cible. Soudainement, les lames ne sont plus disposées parallèlement en quart de cercle, mais elles sont collées l'une à l'autre devant Hikaru. Le Mink ne peut plus tirer dans le crâne de sa cible, la pointe des lames l'en empêchent.


-  Ittôryû : Le bec sanglant de la Grue !


Kado analyse la situation.


- Il tourne sur lui-même, ce qui l'oblige à suivre une trajectoire prédéfinie. Si je parviens à m'extirper de la trajectoire, il sera sans défense, et je pourrais le plomber sans souci. D'ici, je pourrais lui coller une bastos dans le visage, si je parviens à passer à travers sa rotation. Le problème, ce n'est que dans l'hypothèse où j'arriverais à avoir la fenêtre de tir, que je lui mets une balle dans le visage, ça ne m'empêchera pas de subir son attaque. Merde, je n'ai pas le choix…!


Kado regarde la toupie, il n'essaie de ne pas suivre sa rotation pour ne pas avoir le vertige, il fixe l'espace entre les deux sourcils et se concentre dessus. Pendant ce temps, il lève le canon de son arme vers le haut, puis il tire avec son fusil. La force générée par l'impact de l'arme pousse le chat vers le bas, lui permettant de se dégager légèrement de la trajectoire de l'impact d'Hikaru. Le chef de clan rate de peu le chat, mais il détruit la partie supérieure de son fusil, ce qui projette le Mink en arrière. Le révolutionnaire tombe sur le sol en faisant plusieurs tonneaux avant d'être arrêté par le corps de Toru, pendant que Hikaru continu sa route jusqu'à perforer l'arbre sur lequel il est apparu. Il termine sa course en râpant le sol, lâchant ses armes.

Kado se relève, alors qu'il est essoufflé. Il n'a plus aucune arme sur lui, à part le Boomerang, mais ce n'est pas mortel. Un de ses pistolets a été tranché en deux par Hikaru, le second a été abîmé par Hana, le rendant dangereux à utiliser, prendre le risque que la balle explose dans la patte de Kado, se sert du pistolet, est une mauvaise idée. Le fusil ayant été détruit, il n'a plus d'armes à feux, ni même d'armes blanches : son poignard est dans la tête d'Hana et le Katana de celle-ci est loin de lui. Hikaru se relève, il ne voit pas grand-chose dans la pénombre, il parvient à retrouver une de ses épées, mais pas l'autre, elle est perdue.


- Je me suis laissé égarer par ma colère, quel idiot. Si je veux rendre hommage à ma sœur et à Toru, je dois achever ma mission.


Il se retourne, pointant son Katana en direction de Kado. Mais, ce dernier le tient en joue avec l'arme à feu de Toru, ce qui choque le chef du clan. Kado presse la détente, la balle fend l'air avant de passer à travers sa tête et de finir dans le mur d'une maison derrière lui.

Le Tsuru lâche son sabre, il titube sur quelques mètres avant de s'écrouler contre les restes de l'arbre, les yeux vides et la bouche ouverte. Kado est exténué, il lâche le fusil, crache du sang. Les révolutionnaires acclament leur chef, mais ce dernier reste sur ses gardes, il sent qu'il y a d'autres personnes dans le coin qui n'attendaient que la fin de ce combat pour agir.


 


Capacité de Kado:
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Le Prix de l'Orgueil !
Freedom Fighters



Le bruit d'une chaîne retentit dans la nuit, suivi de bruit de pas. Kado, ensanglanté, se tient debout, malgré ses blessures. Le Mink halète, sa vue se trouble, du sang coule sur ses yeux, ce qui l'aveugle. Les soldats observent, ils attendent le bon moment pour intervenir. Le chat est contre, il l'a déjà dit et il le redira une fois encore, personne ne doit le gêner. Les bruits de pas et de chaîne s'intensifient jusqu'à prendre forme dans la nuit, une forme athlétique et rustre.


- Chef... ?!


Hurle Thomas. Kado regarde sa cible qui se dessine progressivement au fur et à mesure qu'elle sort de la pénombre.


- Je vous ai dit de ne pas intervenir !


La silhouette esquisse un sourire hautain devant l'état lamentable de ce chat borné.


De vieilles retrouvailles Y63g

- Mink, que ton orgueil est grand. Toutefois, il faut joindre la parole aux actes.


Dans la semi-obscurité, la lueur argentée de la chaîne attire l'attention alors que son propriétaire émerge des ténèbres. Cet individu est loin d'être ordinaire, et Kado halète comme un bœuf en le voyant. Ce qui frappe d'abord Kado, c'est la stature imposante de cet homme et sa peau bronzée, sans parler de ses cheveux verts ébouriffés. Ses yeux verts scrutent le groupe des révolutionnaires, juste derrière le Mink. Les vêtements tribaux, mêlant nuances de vert et de brun, sont agrémentés de symboles guerriers, suffisant pour en faire déglutir plus d'un. Ses bras sont parés de bracelets et de protège-bras, tandis que ses bottes et jambières sont richement ornées. Mais ce qui le démarque le plus, c'est cette chaîne d'argent qu'il tient fermement, un boulet d'épines acérées suspendu à son extrémité, démontrant son expertise en armement. Son allure d'ensemble inspire puissance et détermination, un combattant indéniablement redoutable.


- Mink, sache que je n'aurai aucune pitié envers toi. J'ai observé ton combat dans la pénombre, je t'ai vu massacré le clan Tsuru avec puissance et agilité. Un moment, j'ai cru reconnaître l'esprit du guerrier en toi. Mais, usé de la fourberie pour vaincre est indigne de l'esprit du guerrier. Tu as vaincu, néanmoins dans le déshonneur, c'est une honte pour ton clan et ta famille.


Kado ricane ouvertement.


- Ha-ha-ha... Mon clan, ma famille, cela fait longtemps que je n'en ai plus. Laisse-moi te donner un conseil, ne me sous-estime pas, quitte à en crever, je t'emporterais dans la tombe !


L'homme s'amuse.


- Tu penses pouvoir me tuer, qu'il est mignon ce chaton. Il pense pouvoir tuer le meilleur des meilleurs, sans prétention, je suis meilleur que toi et je le resterai, car tu vas mourir.


Le type fait tournoyer sa chaîne à côté de lui, tout en affichant un air arrogant. Kado tente de rassembler ses forces, mais il est vidé.


- Merde, il faut que je trouve une solution. Si je laisse les autres intervenir, ils vont mourir. Je dois trouver quelque chose, vite !


Le boulet se dirige en direction du Mink, ce dernier sent la mort arriver. Il ferme les yeux, un vieux souvenir lui revient en tête. Il revoit le visage d'une femme, une Mink chat, lui faisant un sourire, une femme joyeuse à qui il tenait la patte. Il laisse échapper son nom.


- Bella...


Mais, le boulet est bloqué par une lame. Ce qui surprend le chasseur, il pose ses yeux verts sur le responsable. Le jeune Tanpan soutient le regard outré du chasseur, tout en affichant un air moqueur.


De vieilles retrouvailles 3no0

- Alors, le chat. On a du mal à se réveiller ?


Kado sort de sa torpeur, il est étonné de voir le gamin.


- Tanpan... ?


Le jeune épéiste continu de défier du regard l'ennemi.


- La prochaine fois, pense aux copains.


Kado s'énerve.


- Dégage de là, imbécile ! Tu n'as pas le niv...


Tanpan lui coupe la parole.


- La ferme, s'il y a quelqu'un d'inutile ici, c'est toi. Crétin, comment as-tu pu penser que tu pouvais lui régler son compte dans l'état dans lequel tu te trouves ?! Laisse-moi faire, je vais lui faire payer ses moqueries !


Le jeune est déterminé, Kado est sans voix durant quelques secondes avant d'acquiescer, il souffle de soulagement.


- Je te le laisse. En revanche, tu n'as pas intérêt à te faire tuer, sauf si tu veux que le capitaine te passe un savon. Compris, morveux ?


L'épéiste sourit.


- Message reçu, boule de poil.


Kado s'éloigne de la rixe, tandis que le chasseur peste.


- Hé, enfoiré. Tu crois aller où comme ça ? Tu as besoin de ma permission pour te tirer.


Dit-il en faisant tournoyer son boulet au-dessus de lui. Mais, la lame de Tan lui frôle l'estomac. Le chasseur esquive en sautant en arrière, laissant une légère entaille sur le ventre.


- Idiot, c'est moi ton adversaire, pas lui ! Un conseil, ne me sous-estime pas parce que je suis jeune, ma lame est assez tranchante pour t'ouvrir le ventre !


Le guerrier grimace, il pose sa main gauche, étant donné qu'il tient son boulet avec la droite, sur sa plaie.


- Il a failli me faire sortir les tripes, petit con.


Le chasseur plonge son regard dans celui de Tanpan, ce qu'il voit n'est pas le regard d'un enfant, mais celui d'un tueur. Malgré sa jeune apparence, ce gamin a déjà tué. C'est ce regard qui ne montre aucune pitié qui fait plaisir au chasseur.


- Swa-shi-shi-shi... Tu ne déconnes pas, petit. Pardonne-moi mon impolitesse, je ne me suis pas présenté. Je suis Damian, chasseur de primes de West Blue. Je fais partie du clan de « La Tribu des Trois Rivières », mais ne confond pas avec celui de ces enculés de « La Tribu des Quatre Rivières », une belle bande de trou du cul. Nous sommes les guerriers le plus redoutable de la mer de l'ouest. Et toi, qui es-tu ?


Tanpan brandit sa lame à double tranchant devant lui.


- Tanpan, bras gauche de Seki Han, mais je serai surtout le futur meilleur épéiste du monde !


Damian est empli de fierté devant le courage et l'audace de ce gamin. Ni une, ni deux, ils se foncent dessus simultanément. Damian envoie sa boule épineuse en direction du petit, ce dernier porte un coup d'estoc dans le fer de la boule. Les attaques s'annulent, le boulet tombe lourdement sur le sol, creusant la pierre et la terre. Tanpan saute dans les airs, épée brandit au-dessus de sa tête.


- Prend ça !


Damian grimace, il n'avait pas prévu ça. Soudainement, il regarde la chaîne de son fléau avec insistance. Celle-ci se met à bouger, puis en déplaçant son regard vers Tanpan, la chaîne fonce sur l'enfant. Ce dernier reçoit un coup de chaîne en argent dans le visage, ce qui l'envoie valser contre le banc de la place publique. Le choc est si violent, que Tanpan en crache du sang. Suite à cela, il ne bouge plus. Damian esquisse un sourire hautain.


- Tu ne fais pas le poids, malgré ton esprit combatif, tu me restes inférieur. C'était un beau coup, je dois l'admettre, mais il aurait fallu t'entraîner des années avant de pouvoir espérer rivaliser avec moi.


Le guerrier se dirige vers le bar, là où les soldats l'attendent, Kado est amené à l'intérieur de l'enseigne. Au même endroit où le chat, blessé, fut emmené pour y recevoir les premiers soins par les médecins de l'équipage. Thomas est prêt à se battre, lui et ses tonfas, il fonce sur Damian.


De vieilles retrouvailles Zpt6

- Enfoiré, tu vas le regretter !


Damian sourcil.


- Dégage, misérable.


Le révolutionnaire envoie des coups de Tonfas sur son ennemi, ce dernier esquive sans difficulté, il parvient à lire les mouvements de sa cible. tente le tout pour le tout, il sait qu'il n'a pas le niveau de ses commandants, mais peu importe, ce n'est pas cela qui l'empêchera de sauver un de ses amis. Les autres soldats révolutionnaires braquent le chasseur avec leur arme à feu, mais ils hésitent à faire feu, s'ils tirent comme des idiots en canardant la zone, ils pourraient blesser Thomas et Tanpan. Ils attendent une ouverture, Damian a très bien compris la situation. C'est pour cela qu'il s'arrange pour rester dans la trajectoire de Thomas, afin qu'il se place dans celle des tireurs pour attaquer le chasseur. Quelque chose gêne Thomas, il ne comprend pas.


- Mais où est donc passée la milice ? Elle devrait être ici depuis un moment déjà, surtout avec tout le bruit que les combats ont généré… À moins que...


Le visage du guerrier se déforme, il regarde le chasseur. Le traqueur esquisse un sourire hautain, tout en ricanant.


- Non... Vous n'avez pas fait ça ? Non, pas eux, non.


Le jeune homme attend une réponse, bien qu'il sache au fond de lui-même qu'il ne l'appréciera pas, quelle qu'elle soit.


- Si tu fais référence à la bande de mauviette que nous avons croisée dans la forêt, sache qu'ils sont tous en mille morceaux à l'heure actuelle. Si tu avais entendu leurs gémissements lorsque leur chef est tombé, c'était pathétique !


Une image de ses amis, de son maître et le sourire de son frère lui traverse l'esprit. Cette image s'efface dans un brasier ardent, ne laissant plus rien que le néant. Thomas s'arrête, il est immobile, le regard vide. Devant cette inaction, Damian prend une décision, il enroule sa chaîne comme un serpent autour du corps du jeune combattant. Il est ficelé comme un saucisson, servant de bouclier au chasseur. Aucun révolutionnaire ne tente quoique ce soit par peur de tuer Thomas. L'allié de Thomas, celui qui a lancé son poignard à Kado, décide d'aller réveiller Han. Malgré les ordres du chat, il doit tenter. Des révolutionnaires lui font la remarque.


- Au diable les ordres, nous n'avons pas le choix !


Trois révolutionnaires rentrent dans le bar, Kado demande des nouvelles du combat, mais ils l'ignorent. Ils savent que s'ils lui racontent ce qu'il se passe, il se lèvera et repartira au combat, malgré son état. Le Mink comprend que la situation est grave lorsqu'il voit les soldats tenter de réveiller leur chef éméché. Kado décide d'y aller, mais les médecins lui interdisent de bouger, ils demandent de l'aide à quelques hommes de venir pour sangler le commandant. Ce dernier est trop épuisé pour lutter, il n'a qu'un espoir, que Han se réveille. Damian s'approche des soldats avec un sourire hautain et un air moqueur.


- Alors, vous ne tirez pas ? Vous êtes sûr… ?


Il prend une expression plus sombre, mais avec un sourire sadique. Il resserre progressivement son étreinte, faisant hurler Thomas, comprimant sa peau, faisant exploser ses vaisseaux sanguins. Il fait tourner la chaîne autour du corps du guerrier, ce qui lui arrache la peau. La torture lui arrache des cris de douleur. Le pauvre saigne abondamment devant les yeux impuissants de ses alliés, Thomas leur ordonne de tirer, que de toute façon, il est foutu. Certains se résignent, ils braquent Thomas et le chasseur, ce qui lui déplaît.


- Ferme-là, gamin.


Il étouffe lentement Thomas avec sa chaîne, sa gorge est compressée, le visage de Thomas devient violet, sa langue devient, elle aussi, violette, ses yeux deviennent rouges. Les révolutionnaires ne le supportent plus, ils sont prêts à faire feu, tout en demandant pardon à Thomas. Le chasseur grimace.


- Je ne vous laisserai pas fai.... Arrrrggg !!!!


Les révolutionnaires sont stupéfaits, ils retirent leur doigt de leur gâchette. Le chasseur est figé sur place, son corps frisonne. Sa chaîne tombe au sol, libérant le jeune guerrier. Damian tourne son regard en direction de son rein droit, ce dernier est transpercé par une épée.


- Me... Merde !!!


Il crache du sang, il plie le genou, tout en respirant fort. Ses mains tremblent, alors qu'il tente de retirer le bout de la lame qui dépasse de son corps. Thomas respire, baignant dans son propre sang. Damian le regarde avec un air meurtrier. Il tend sa main droite en direction du blessé, mais une voix interpelle Damian.


- Keuf... Tu n'as pas intérêt à le toucher... Keuf... !


Damian se retourne subitement, il dévisage le responsable.


- T... Toi... Je te croyais mort. Sale traite, tu m'as poignardé dans le dos, où est donc ta fierté ?!


Tanpan est debout, situé à quelques mètres de distance de son ennemi. Sa lame a parcouru les quelques mètres qui les sépare pour se planter dans le rein droit de sa cible, même si l'épéiste visé le poumon, il a quand même fait mouche.


- Ton dernier coup m'a pris par surprise. Jamais je n'aurais cru me faire assommer aussi facilement.


Il regarde Thomas avec un air empathique.


- Thomas… Ce sont tes cris de douleur qui m'ont permis de me ressaisir. Tu m'as sauvé la vie.


Il tourne son regard énervé sur Damian, ce dernier se positionne face à son adversaire.


- Enfoiré… Tu m'as attaqué en traite, tu as pris en otage un de mes amis, et tu oses parler de fierté. Sache que je n'aurai aucune pitié, aucune !


Tanpan fonce sur le chasseur avec un air fâché, sans arme. Le chasseur fait tournoyer son boulet au-dessus de sa tête, il a l'intention de tuer Tanpan avec un coup direct dans le visage, comme la dernière fois, mais avec le boulet. Tanpan n'a pas peur, il continue sa course.


- Pauvre idiot, tu cours à ta per... Blarggg !!!


Après avoir saisi le manche de l'épée de Tanpan, Thomas l'a retiré d'un coup sec, ce qui a déstabilisé le pauvre chasseur, qui est en train de faire une hémorragie. L'homme se sent vidé de ses forces durant un court instant, il se laisse aller, oubliant le reste. Il se souvient de quelque chose, il revoit ses exploits sur West Blue, la mer de son triomphe. Les villageois d'un village qui l'acclame après avoir vaincu des pirates qu'il piétine dans sa vision, un sourire de joie arbore son visage. Mais, un coup de pied de Tanpan dans la joue droite le sort de sa torpeur, il est projeté au loin. Damian est loin de son arme, lorsqu'il a reçu le coup, il a lâché celle-ci. Il se relève lentement, son visage est recouvert de poussière, après avoir raclé le sol avec ce dernier. Il se tient droit, puis lève les yeux au ciel, avec un regard nostalgique.


- Cassiopée, es-tu fier de moi ? Suis-je digne de toi ? Répond... RÉPONDS-MOI... !


Tanpan ne comprend pas ce qu'il se passe, il reste sur ses gardes. Damian se tourne les larmes aux yeux, tout en serrant les dents, son regard exprime de la colère, mais aussi de la tristesse.


- Elle m'a abandonné, c'est ta faute ! Ma Déesse m'a abandonné !


Tanpan ramasse son épée à double tranchant, puis il l'enflamme grâce au Fire Heart.


- Je ne sais pas de quoi tu parles, mais je vais m'assurer que tu ne fasses plus jamais de mal à mes amis.


Le chasseur affiche un air plus menaçant que jamais.


- « Quoi » ? Tu qualifies ma reine de « Quoi » ?! Tu es un impie, un impur ! Tu ne peux pas, vous ne pouvez pas comprendre l'amour que la Déesse porte à mon peuple, elle nous a choisi, nous, pour être ses fidèles, pas vous ! Elle m'a donné sa bénédiction, elle m'a assuré que je sortirais vainqueur de ce combat… Tu oses traiter ma Déesse de menteuse, tu oses prétendre qu'elle m'a menti… !


Soudainement, le visage de l'homme devient triste, il fond en larme.


- Non… Si je suis dans une telle situation, c'est qu'elle m'a abandonné. Elle m'a jugé, elle a jugé que j'étais inutile à ses yeux. Cassiopée, je suis et resterai ton dévoué serviteur ! Pourquoi, pourquoi contre cet homme, pourquoi lui et pas un autre ? Je veux savoir ce qu'il a de plus que moi pour que tu lui accordes la grâce de la victoire ?! Pourquoi, dis-moi pourquoi…?


Son visage se change, une nouvelle fois, mais il s'illumine. Il semble avoir compris quelque chose, une prise de conscience. Il regarde Tanpan, mais avec aucune animosité, ni tristesse, mais avec discernement, comme s'il avait compris.


- Tout est clair. Tu es une épreuve, ma Déesse m'impose une épreuve. Tu es un mur que je dois franchir pour devenir le meilleur, tu es ma Némésis. Mon destin a toujours été de te rencontrer et de t'affronter, jusque-là, la Déesse m'a toujours accompagné dans mes affrontements, m'octroyant sa divine protection. Mais, contre toi, c'est différent. Je dois te vaincre sans la grâce de ma maîtresse, afin de lui prouver ma valeur.


Il affiche un air empreint de folie. Il regarde la chaîne de son boulet, puis il fait revenir l'arme entre ses mains par la pensée.


- Ô ma Déesse, contemple ton serviteur. Contemple sa victoire contre cette créature impie, le sang que je vais verser est pour toi.


Il fait tournoyer son fléau avec sa main droite à côté de lui, tout en affichant un air dément. L'épéiste sourcil.


- Il a pété une durite ou quoi ? Peu importe.


Tanpan se met en position d'attaque, il place la pointe de sa lame vers l'avant, manche en retrait vers son épaule droite. Thomas est ramassé par quelques révolutionnaires, les soldats n'interviennent pas dans le combat, ils sentent que Tanpan veut l'affronter seul. Subitement, les deux foncent l'un sur l'autre. Les armes s'entrechoquent, le feu de Tanpan crépite sur sa lame, alors qu'elle dévie le boulet épineux. Une fois de plus, il creuse le sol. Mais, cette fois, le révolutionnaire reste sur ses gardes. Il fonce sur son adversaire, celui-ci recommence, il fait bouger sa chaîne avec sa pensée. Le guerrier se bat contre celle-ci, elle danse dans les airs, frappant Tanpan. L'épéiste pare et esquive les attaques du mieux qu'il peut, le boulet finit par attaquer, lui aussi, mais il n'est pas contrôlé par le chasseur. Lorsque le boulet est lancé en attaque, c'est le résultat d'un mouvement précis de la chaîne, qui est accélérée à une certaine vitesse avant d'être brusquement arrêtée, propulsant ainsi le boulet vers sa cible. Tanpan se tient éloigné du boulet, mais il évite aussi de se faire encercler par la chaîne, il ne voudrait pas finir comme Thomas. Malgré ce qu'on pourrait penser, c'est Tanpan qui a l'avantage, et il le sait. Damian se sait déjà condamné à cause de sa blessure qui ne cesse de couler, il a déjà oublié Han, lui, il veut tuer Tanpan avant de mourir.


Les révolutionnaires encouragent leur commandant, ceux qui sont à l'intérieur du bar continuent d'essayer de réveiller leur chef en lui jetant de l'eau au visage, lui mettant des coups, et même en lui hurlant dans les oreilles. Mais, Han continue de dormir. Kado demande des nouvelles de Tanpan, les soldats le rassurent. Thomas, gravement blessé, est transporté dans le bar et déposé sur une table. Il est pris en charge en urgence par la plupart des médecins présents. L'état de Kado est stabilisé grâce à leurs efforts, mais il doit néanmoins poursuivre son traitement sous la supervision d'un médecin et se reposer. En voyant Thomas, Kado grince des dents. Il est hors de question pour lui de rester les bras croisés, alors qu'un de ses hommes vient de frôler la mort et qu'un autre est en train de se battre à sa place. Il se lève, malgré qu'il soit recouvert de bandage. Il s'avance vers la sortie, alors que son médecin et quelques soldats tente de le retenir, mais le Mink est persévérant. Dehors, Tanpan se fait avoir. Il est frappé à l'épaule gauche par le boulet, après avoir bloqué un coup de chaîne, il n'a pas eu le temps d'esquiver le fléau. Le jeune épéiste est projeté sur plusieurs mètres en faisant des roulés-boulés, son épaule gauche est blessée. Il ne peut plus bouger son bras gauche sans ressentir une vive douleur. L'épéiste se relève, en serrant les dents, la douleur est horrible. Il tient son arme avec sa main droite, tout en affichant un air moqueur.


- Ha-ha-ha-ha... Tu as raté ton coup, je suis droitier.


Damian commence à perdre connaissance, il titube, mais il se reprend. Il contracte ses muscles, serre les dents, mais lorsqu'il contracte son ventre, il ne fait qu'accélérer la perte de son sang. Il envoie sa chaîne droit sur Tanpan, plus précisément du côté gauche. L'épéiste se place pour arrêter l'attaque, le souci, c'est qu'avec un bras handicapé, lorsque la chaîne l'entoure, il ne peut pas se défendre correctement. Habituellement, pour se défendre contre la chaîne et éviter d'être capturé, il utilisait des coups d'épée à deux mains. Cependant, avec seulement un bras en état de fonctionner, il lui manque la force nécessaire pour le faire. Il se fait capturer, son épée est contre lui. Damian sourit, il resserre l'étreinte, mais il finit par s'écrouler au sol. Face contre terre, un air satisfait, les yeux vident, baignant dans une mare de sang. La chaîne tombe au sol avec le boulet, Tanpan n'en revient pas. Il doit sa survie grâce à la chance, ce qui le fait doucement rire.


- Ha-ha-ha... Peut-être a-t-il dit vrai, sa Déesse m'a à la bonne.


Les révolutionnaires soufflent de soulagement, Kado fini par sortir du bar, alors qu'une dizaine de soldats tente de le retenir. Il voit Tanpan sain et sauf, ainsi que son adversaire mort. Tanpan le regarde, il lève le pouce dans sa direction, tout en souriant. Kado sourit avant de s'écrouler au sol, il a perdu connaissance. Tanpan s'allonge sur le dos, il ferme les yeux, il s'endort. Les soldats sont fiers de leurs commandants, ils ont été braves jusqu'au bout. Le jeune Tanpan et le sévère Kado sont ramassés par leurs amis, mais le combat est loin d'être fini. Deux individue sortent de l'ombre, ils sont prêts à passer à l'action. Malheureusement, il ne reste personne pour défendre Han, hormis les valeureux soldats.


 


Capacité de Damian:


Dernière édition par Han le Sam 27 Avr 2024 - 17:20, édité 2 fois
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Le miracle
Freedom Fighters


Les soldats entendent des bruits de pas s'approchant d'eux, suivi de rire moqueur, ils se retournent pour regarder les deux responsables. Deux chasseurs de primes sont là, les révolutionnaires froncent les sourcils, leurs meilleurs éléments ne sont plus en état de combattre. Les deux traqueurs semblent s'être amusé en regardant leurs compagnons se battre, alors qu'eux, étaient tapis dans l'ombre, prenant plaisir à voir leurs alliés de circonstance se faire abattre. Un des soldats, le compagnon au poignard de Thomas, Joe, surnommé « Rocky », regarde Kado inconscient, ainsi que Tanpan qui dort. L'état de son ami, Thomas, le préoccupe aussi. Han ne s'est toujours pas réveillé de sa cuite, malgré les nombreuses tentatives de le sortir de son état second. C'est donc avec courage et détermination, que Joe, équivalent d'un caporal si on devait comparer ses responsabilités et son importance dans le groupe à la marine, s'avance. Il défie les deux hommes aux larges sourires, le révolutionnaire enrage de ne pas avoir su se montrer plus utile que cela. Thomas et lui ne sont pas si éloignés que cela en termes de puissance et de responsabilité, mais Thomas a su se démarquer et prendre des risques, pendant que Joe n'a fait que regarder. Cela le met en rage, mais pas plus que l'état dans lequel se retrouvent ses trois amis qui lui ont sauvé la vie.


- ... Bande de pute, vous voulez la peau de notre boss ?! Je vais vous faire un deuxième trou du cul si vous continuez à vous foutre de nos gueules, pour qui vous vous prenez, vous savez qui nous sommes ?!


Hurle-t-il en brandissant le poing droit devant lui, la bouche grande ouverte, laissant de la bave s'échappait de celle-ci lorsqu'il braille.


Les deux chasseurs cessent de rire, ils prennent un air sombre. Le plus massif des deux veut tuer cet arrogant qui ose les insulter.


De vieilles retrouvailles Kjhgfddsq

- Hé, grand frère, laisse-moi faire. J'vais lui montrer c'que c'est, la politesse, avec ma fourche.


Son grand-frère, qui mâchouille un brin de paille avec un air serein, lui répond.


- Aucun souci, frérot. Fais gaffe à pas péter encore ta fourche, tu l'sais bien. C'est la dixième que j'te rachète en moins d'une semaine, tu captes ?


Le plus jeune met son doigt dans sa narine gauche pour se curer le nez, il fouille le plus loin possible, grimaçant. Joe, grimace de dégout en voyant cela, il se dit qu'il est immonde. Le cadet sort une crotte de nez, elle est sur le bout de son ongle, une violente envie de la mettre dans sa bouche s'empare de lui. Il est comme obnubilé, il ne voit plus qu'elle, il finit par ouvrir la bouche. Son frère, Thomas, surnommé « Tom », lui déconseille de faire ça. Mais, Sydney, ne peut s'empêcher d'engloutir la crotte, suçant son index et bavant dessus avec un air jouissif. Le révolutionnaire demande à deux de ses alliés de lui passer deux poignards, les hommes lui jettent les armes qu'il réceptionne sans difficulté. Une fois, les armes en main, il fonce droit sur sa cible, poignards tendus vers le sol, les bras en V.


- Espèce de gros porc, ç'aura été ton dernier repas !


Joe lance une série de coups de lame devant lui. Comme un boxeur déchaîné enchaînant les jabs, « Rocky » vise à infliger le maximum de dégâts en poignardant le buste de sa cible. Thomas s'écarte loin de la zone, afin de ne pas se faire poignarder. Sydney fait tournoyer sa fourche devant lui, tel un bâton, ce qui l'aide à parer les coups. Tous ? Non, car ce n'est que du bois, le manche de sa fourche. L'acier des armes de poings poignarde le manche, tout en passant à travers. Sydney reçoit, malgré sa bonne défense, un coup de couteau dans l'estomac. La lame a poignardé le manche, puis elle a fini sa course dans la chair du cul-terreux. Fort heureusement pour lui que le manche ait pu arrêter une partie du poignard, sans cela, ce n'est pas le bout de la lame qui serait rentrée dans l'estomac, mais la lame complète. Syd se mord la lèvre inférieure, il saigne, il a mal, énormément. Dans sa colère, il brise, à main nue, son manche en deux parties, comme s'il avait cassé un bout de bois. La partie inférieure contient le poignard, qui est coincé dedans, la partie supérieure est celle où se trouve le reste de la fourche. Joe en profite pour envoyer un coup de poignard, le seul qui lui reste, en direction du cœur, mais il est forcé de reculer, évitant un coup de fourche lui visant le visage, au passage. Joe a eu chaud, mais il se réjouit, car son adversaire saigne, il est mal en point.


- Ha-ha-ha ... Tu ne l'ouvres plus, ta grande gueule ! Si Thomas était encore en état, à nous deux, nous vous aurions pété la gueule en deux trois mouvements. Cependant, c'est mon moment de gloire !


Les soldats révolutionnaires braquent leurs armes à feux en direction des chasseurs.


- Les gars, restez en dehors de ça, pour le moment. Je vais prouver, à eux, à vous, à ceux qui ont versé leur sang pour me protéger, que je suis digne de faire partie de cette équipe.


Les soldats se plient aux ordres, admirant la détermination de leur camarade. Puis, il se retrouve en position dominante. Sydney crache par terre, mais ce n'est pas de la salive, juste un mince filet de sang qui macule sa chemise blanche. Même si son ventre est déjà taché de rouge, sa blessure coule abondamment. Son frère, Tom, soupir.


De vieilles retrouvailles Knkjhkhgg

- J'arrive, et tu ferais mieux de pas gueuler, t'as rien à dire.


Tom regarde Joe.


- Espèce de morveux, t'aurais pas dû foutre les pattes sur mon frangin, tu vas ramasser grave.


Joe provoque son ennemi en levant son sourcil gauche et en souriant. Sid ne se sent pas bien, il se pose cinq minutes par terre, il halète, il retire ses bretelles et ouvre sa chemise tachée de sang. Il regarde sa blessure qui gicle à chaque fois qu'il contracte son ventre, tout cela avec un air fatigué.


- Hé, frérot, j'suis pas dans mon assiette. J'ai une drôle de sensation, j'ai mal, j'crois que j'vais gerber.


Thomas rassure son frère qui panique.


- T'inquiète po, y a rien qu'une bonne bière peut pas arranger. J'lui fous une branlée à ce fils de pute et j'te sers une pinte, comme faisait maman, tu te souviens, quand on était gamins.


Le cadet se souvient, cela lui arrache un sourire.


- Ah, la mère savait nous soigner, y a pas de doute.


Thomas regarde la plaie de son frère, surtout sa forme.


- Eh, t'vas faire mouiller les gonzesses avec ça sur le torse, ma p'tite cochonne. Ça me rappelle Madeline, cette salope savait bien comment accueillir les gars. T'as pris ton tour avec elle, pas vrai ?


Le jeune regarde la forme de la plaie, il se met à hurler de rire, crachant du sang au passage.


- Hahaha, comme tout l'bled ! Eh, ça veut dire que j'pourrais me faire payer des verres aussi ! Fais gaffe, papa risque de me sauter dessus !


Les deux se mettent à éclater de rire devant un Joe hagard.


- T'inquiète, petite bite. Quand nous aurons ramené la tête de cet enfant de putain de Seki Han, nous aurons autant de gonzesse à nos pieds. Les meilleurs chasseurs de West Blue, y a pas de doute, c'nous.


Joe grimace, il en a marre.


- Écoutez... Là, vous me faites vraiment chier, j'en ai plein le cul. J'vais vous éclater, toi et ton frère, le branleur de vache. Ignorer un adversaire, c'est pas une option, c'est un manque de respect. Mais à part niquer vos cousines, vous savez faire quoi ? J'ai rien vu d'intéressant de votre part, pour l'instant.


Thomas mâchouille son brin de paille, il lance un regard froid à son ennemi, comme le cadet.


- Qu'est-ce que tu as dis sur nos cousines ?


- Il a insulté Margaret, là ?!


Joe sait qu'il vient de toucher un point sensible, il va jusqu'à les provoquer.


- Margaret, c'est la vache ou une de vos thons de cousine ? Les deux, sans doute. En vous regardant, toi et ton frère, vous avez dû être croisés avec un porc et un bœuf, vous en avez l'odeur et l'intelligence.


Thomas fonce sur Joe, il l'enchaîne de coups de poings et de pieds fulgurants, mais le révolutionnaire esquive, même si c'est avec une grande difficulté.


- Les gars, vous pouvez achever l'autre con !


Demande-t-il aux soldats qui braquent Sydney, agenouillé, incapable de se relever. Thomas cesse de frapper, il balance une graine devant son frère, celle-ci se faufile dans la terre. Joe en profite pour envoyer un direct dans le visage du cul-terreux, suivi d'un coup de genou sauté dans le torse, faisant reculer le paysan. Il termine avec un coup de couteau à l'horizontal, Thomas dégaine son arme dans son étui dorsal, une pelle en fer. Le manche bloque le coup, Joe est surpris. De leur côté, les hommes font feu sur le frère de Thomas, mais juste avant, un mur de bambou surgit de la terre, devant le frérot blessé. Les balles percutent la protection, détruisant quelques branches, mais le muret est encore debout, recouvrant entièrement Syd. Les soldats décident de se rapprocher pour le tuer à bout portant, en contournant le mur, mais c'est plusieurs graines qui sont lancées autour du bar, une forêt de Bambou surgit, recouvrant l'établissement, piégeant les soldats qui doivent détruire les pousses, ce qui leur prendra beaucoup de temps. Joe tente ce qu'il peut : attaque verticale, horizontale, ainsi que la latérale. Mais, la défense, représenté par la pelle, est impénétrable. Lorsque Thomas passe à l'offensive, il lève sa pelle au-dessus de sa tête et la fait tournoyer avant de la mettre au niveau de ses côtes gauche.


- Prend ça : La moisson !


Joe se fait massacrer. Il se prend des centaines de coups de pelle : dans le ventre (ce qui lui brise les côtes et percute ses organes), dans le visage (brisant ses os et ses dents), dans les genoux et les coudes (lui détruisant les articulations), ainsi que dans les parties intimes (lui broyant et le faisant vomir). Il passe derrière Joe, après avoir fini cet enchaînement sans pitié. Le révolutionnaire est debout, ensanglanté, recouvert d'hématomes, il lutte pour rester éveillé, il pense fortement à Thomas, ce qu'il a vécu dans son esprit et dans sa chair est mille fois pire, selon Joe. Il se met à pousser un cri de détermination, il se cambre, serre les poings, hurle jusqu'à en baver. Il parvient à rester debout et conscient, sa détermination prend le dessus sur ses meurtrissures.


- Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa.... !!! Ce n'est rien, ce n'est rien… CE N'EST RIEN…


Il tente de s'en convaincre et ça marche, il ne tombe pas, la force de la volonté fait des miracles. Joe ne le sait pas encore, mais il utilise la plus grande force présente en ce monde, la force qui a fait les plus grands, la volonté. On dit qu'un miracle se produira lorsqu'une volonté assez forte est révélée, et la volonté du révolutionnaire vient d'en créer un. Sa volonté n'est pas passée inaperçue, il vient de changer le cours de cette bataille, sans le vouloir et le savoir. Le chasseur s'approche de Joe pour le tuer à coups de pelle dans la tête, mais une explosion surgit. Le mur de Bambou part en morceaux sous les yeux hagards des frères Sawyers, et du dernier invité qui observe le combat depuis le début. Au début, Sydney pense qu'il s'agit des soldats qui ont réussi à détruire le mur.


- Merde, ces gars-là, ils ont vraiment des couilles.


Thomas pense à autre chose.


- Ces commandants, toujours à se relever encore et encore, putain ! Ces mecs sont costauds, même s'ils sont aussi bêtes que des bites de pourceaux.


Mais, Eden, le dernier chasseur, voit juste. Il sort de l'ombre, il marche d'un pas décidé vers le bar, dépassant le cadet, qui le regarde avec un air étonné. Thomas en voyant Eden s'approcher, grimace, il n'aime pas ce type.


- Eh, voilà l'opportuniste. Tu ferais mieux de rester caché dans ton trou. La prime, c'est pour les frères Sawyers, pas pour toi. On n'a pas encore perdu, selon notre putain d'accord. T'as pas à te mêler de ça !


Eden reste silencieux, il fixe le responsable qui a détruit le mur qui fini par sortir. Les trois chasseurs sont étonnés, les frères sont choqués, ils ravalent leur salive, Eden grimace. Seki Han, le chef du groupe révolutionnaire, se tient devant eux. Il a un air mécontent, les bras croisés, le regard fâché. Sa gueule de bois ne l'aide pas à se calmer. Il regarde les deux chasseurs près de Joe, des veines apparaissent sur son front.


De vieilles retrouvailles Sans-titre-102

- Qui... Qui est le fumier qui a mis mes hommes dans cet état ?!


Lorsque Han est sorti de son sommeil grâce aux cris et à la détermination de Joe, il a vu les blessés allongés sur leur table respective, la barman lui a fait un résumé. Il s'est levé et sans attendre, il a réduit en miette la barrière d'un coup de paume. Il est hors de lui, et l'état du pauvre Joe ne fait qu'augmenter sa colère. Eden s'avance vers Han, mais Thomas attaque le premier, il envoie trois graines en direction de Han. Cependant, le Seki se déplace si vite qu'il attrape une graine en vol, laissant les deux autres se planter dans le sol, et germer, libérant des Bambous aux extrémités acérés. Le révolutionnaire arrive face à face avec le paysan, il lui chope la mâchoire, lui ouvrant la bouche, et il lui fait avaler la graine. Puis, il se tourne vers Eden, ce dernier transpire devant la vitesse de son adversaire, le chasseur se retourne à son tour. Ce qu'il voit ne le rassure pas, Thomas se tient la gorge en se débattant, puis les mêmes pousses de Bambous qui ont germés sur le sol, germes dans le ventre du paysan. Ce dernier se voit transpercer de toutes parts, il n'est pas mort, il le regrette. C'est finalement Joe, qui a ramassé la pelle du cul-terreux, qui l'achève à coups de pelle dans le crâne. Le corps sans vie du chasseur tombe au sol, le révolutionnaire lâche la pelle, il n'en peut plus, il s'écroule au sol, perdant connaissance. Han fâché, soutient le regard confiant d'Eden.


- Dis-moi, je ne vois aucune trace de la milice locale. Normalement, elle aurait dû intervenir avec tout le raffut que vous faites. Depuis que nous sommes ici, ils sont venus chaque soir nous dire de faire moins de bruit lorsque nous buvions au bistro. C'est étrange qu'elle ne soit pas là, n'est-ce pas.


Eden ne se démonte pas.


De vieilles retrouvailles Liuuyytt

- Ils sont les premiers à avoir été éliminé, ainsi ai-je parlé.


Han s'en doutait.


- Les gars, venez ramasser "Rocky" qu'il soit soigné avec les autres.


S'adresse-t-il à ses soldats qui sont épuisés, après avoir essayé de détruire le mur, quelques-uns s'approchent de la zone. Eden regarde Han, celui-ci soutient son regard, pendant que les hommes évacuent le héros. Lorsqu'ils sont assez loin, Eden tend son bras gauche en direction des révolutionnaires.


- Ma mission est d'exterminer Seki Han et ses hommes.


L'armure d'Eden est équipée d'une variété d'armes, et sur son bras gauche se trouve un lance-flammes qui rivalise en puissance avec un Pyro-dial. Cependant, Han se déplace à une vitesse impressionnante et parvient à attraper le poignet gauche d'Eden. D'un geste brusque de sa main droite, il brise le protège-poignet ainsi que l'arme de celui-ci. Eden sort alors une lame de son armure et tente de poignarder Han à la gorge, mais ce dernier esquive habilement en effectuant un salto arrière. Pendant sa pirouette, Han utilise ses deux pieds pour prendre appui sur le buste d'Eden, augmentant ainsi la distance entre eux et projetant Eden au sol. Le chasseur se rend compte qu'il a sous-estimé le révolutionnaire.



 


Dernière édition par Han le Sam 27 Avr 2024 - 17:44, édité 1 fois
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One Punch
Freedom Fighters


Eden, le redoutable chasseur de primes, se voit priver de son lance-flamme. Il essaye de tuer Han avec un poignard appartenant aux armes d'exceptions, ce dernier est chauffé par un Heat-Dial. Han esquive chaque coup, son agilité lui permet d'éviter ce genre d'attaque prévisible, Eden se rend compte que malgré sa gigantesque expérience sur les Blues, il n'arrive pas à rattraper son adversaire. C'est la première fois que cela lui arrive. Il a déjà combattu des hommes plus fort que lui, mais grâce à son ingéniosité et son panel d'armes, il a toujours su s'en sortir. Mais, actuellement, il est surclassé par un ennemi qui lui monstrueusement supérieur en tous points. Han possède une vitesse remarquable qui lui confère la capacité d'esquiver les attaques avec aisance. De plus, sa robustesse lui permet d'encaisser des chocs bien plus importants qu'Eden. Si l'on compare sa force et son agilité à celles du chasseur, elles surpassent de loin celles de ce dernier. Le chasseur sait qu'il a affaire à un gros client, il calcule, il analyse, prenant en compte les capacités de sa cible pour s'en servir contre elle... Il ignore que Han n'est pas à fond, il dépense 40 % de ses capacités, ce qui est déjà trop difficile à suivre pour Eden.


Le chasseur constate que son poignard est inutile, s'il ne parvient pas à blesser sa cible, son arme est aussi utile qu'une paire de gants à un manchot. Il finit par lancer le couteau en guise de distraction, Han esquive, le couteau passe à côté de lui. Il rattrape celui-ci au vol par le manche, mais Eden sort son arme de prédilection, un révolver jumelé avec un Flash-dial. Il braque le révolutionnaire, il appuie sur la détente, mais Han réagit. Un flash aveuglant apparait avant que la balle ne sorte, le révolutionnaire est aveuglé, le voilà sans défense dans la ligne de mire du tueur. Cependant, son canon explose, la balle ne part pas. Han recule légèrement en sautant, il ouvre les yeux. De plus, il voit Eden, la main droite ensanglantée, son gant en acier a absorbé la plupart des dégâts durant l'impact. Cependant, pas suffisamment pour épargner la main du chasseur. Ce dernier a été causé par une obstruction dans le canon, le poignard lancé par Eden sur Han, a fini dans le canon de l'arme. Han a juste fait un retour à l'envoyeur. Eden grimace, mais rien n'y transparait derrière son casque.


Le chasseur n'a pas dit son dernier mot, il saute en arrière dans les airs, prenant du recul. Han ne bouge pas, il se contente de lever la tête pour suivre son adversaire. Celui-ci envoie un filet en acier droit sur Han, le filet lui sort de son armure qui est truffée d'armes en tout genre. Mais, ce n'est pas la seule arme qu'il déploie. Il profite du fait que son ennemi porte son attention sur le filet pour envoyer plusieurs bombes explosives alignées. Il pense que c'est la bonne tactique, car aucun de ses ennemis précédents n'a pu s'en sortir. Le Seki saute dans les airs, réceptionne une partie du filet, se mettant hors de sa ligne de mire, puis il lance celui-ci sur la majorité des bombes qui se prennent dedans. Il reste deux bombes qui explosent au sol, pendant que le reste se colle à l'armure d'Eren, car il est pris dans son filet en acier, ensuite, elles explosent à bout portant. L'armure en acier du chasseur a subi beaucoup de dégâts, mais elle est encore là, même si elle est bien abimée. Le chasseur tombe lourdement au sol, il se débat pour se libérer de son filet, après quelques secondes, il y parvient, mais avec peine. Il se relève, grimaçant.


- La récréation est terminée, ainsi ai-je parlé.


Han sourcille.


- Tu n'as pas le niveau, tu ferais mieux de te rendre. Tu seras jugé par la justice de cet archipel, tu dois rendre des comptes aux habitants de ce village pour ce que tu as fait.


Dit-il en regardant du coin de l'œil le dernier frère Sawyer qui se vide de son sang.


- Toi aussi, tu seras jugé, si tu passes la nuit.


Eden profite du moment d'inattention de son adversaire pour lui foncer dessus, il jette un Milky-dial devant lui, ce qui crée une route de nuage. Avec ses Jet Shoes, il glisse sur la route qu'il vient de tracer et qui monte dans le ciel. Han est intrigué par cette technique, il suit la course de son adversaire.


- C'est des Dial que tu utilises ? J'en ai déjà vu par le passé, je ne suis pas très calé sur cette technologie. Elle permet donc de planer dans les airs avec une route de nuage… C'est intéressant.


Une fois monté le plus haut possible, Eden sort de sa route, puis il fonce en piquet droit sur Han. Ce dernier l'attend, les bras croisés, tout en le regardant. Eden possède deux Dial redoutable placé dans chacune de ses paumes : un Impact-dial dans la paume droite et un Axe-dial dans la gauche. Tous les deux sont protégés par la paire de gants en acier, même si celle de la main droite est abimée. Le chasseur tend ses deux paumes devant lui, toujours stoïque, d'apparence. À l'intérieur du casque, il serre les dents, priant pour que ça passe. Il espère réduire en bouillit Han et le trancher simultanément. Mais, le révolutionnaire n'a pas l'intention de le laisser faire sa technique, qui est plus que flagrante. Il ignore ce qu'il désire accomplir en tendant ses paumes, mais il ne va pas rester les bras croisés. Il transforme ses jambes en ressort, il prend appui sur le sol, avant de se projeter à une vitesse fulgurante en ligne droite sur sa cible. La vitesse surprend le chasseur qui n'a rien vu venir, le révolutionnaire est face à face avec celui-ci. Han charge un coup en transformant son bras droit en ressort, compressant son bras sur lui-même, il libère la pression avec un violent direct dans le visage d'Eden. Le chasseur, dans un dernier sursaut, libère la puissance de ses Dial, malgré qu'il ait les bras écartés, suite à la surprise. L'impact détruit une partie du sol et l'Axe tranche une partie de la toiture du bistro. Eden est envoyé valser à plusieurs mètres dans le ciel en tournant sur lui-même, lui brisant quelques os, provoquant de nombreuses fractures et de déchirements musculaires.


Han retombe au sol, sur ses ressorts, derrière lui, le corps d'Eden s'écrase violemment, juste devant le dernier frère Sawyer. Ce dernier est bouche-bée, il voit le visage d'Eden, personne ne l'avait jamais vu auparavant. C'était la marque de fabrique du chasseur, personne de vivant n'avait pu voir son visage, le mythe est brisé dans tous les sens du terme. Le révolutionnaire se tourne vers Sydney, ce dernier ravale sa salive, tout en souriant. Il finit par s'écrouler, mourant avec le sourire. Le Seki grimace.


- Si seulement je n'avais pas bu autant, aucune de ses tragédies ne se serait produite.


Il culpabilise à juste titre, mais il sait très bien que ce n'est pas sa faute si des chasseurs de primes ont décidé de venir pour sa tête. À l'avenir, Han saura rester plus vigilant. Il retourne à l'intérieur avec ses hommes, afin de s'assurer de la bonne santé de ceux qui se sont battus pour lui. Non loin du village, un trio a observé tout ce qu'il s'est passé depuis le début avec leur longue-vu. Le chef du groupe reçoit un appel par Den Den Mushi, il décroche.


- Allô ?


- Sandai, au rapport.


- C'est toi, frangin…? Bah, le rapport n'est pas très chargé.


- Comment ça ?


- Ce traître de Seki Han a botté le cul à tous nos chasseurs.


- Rien d'étonnant à cela, comme je le pensais, il a fait d'énorme progrès.


- Non, il n'a pas vaincu tous les chasseurs, seulement Eden et l'autre cul-terreux de... Merde, un frère Sawyer, le moins consanguin des deux.


- Que s'est-il passé ?


- Cette bande de débile n'a pas suivi les instructions, je leur avais ordonné d'attaquer les révolutionnaires en groupe. Ils se sont lancé une sorte de défi, chacun voulait sa part de gloire et de pognon, ils ont attaqué en formant des groupes. Le problème, c'est que les alliés de cet enfoiré les ont éclatés, même s'ils sont en mauvais état. À cause de leur connerie, on a perdu l'occasion de se débarrasser de révolutionnaires et nous avons manqué notre objectif.


- Effectivement… Les chasseurs ne sont pas capables de suivre un ordre simple, ils devaient servir de chèvre pour faire combattre le traître et nous dévoiler ses capacités. Tu n'as rien, tu es sûr ?


- Nous avons tout de même pu remarquer quelque chose qui avait changé depuis notre dernière rencontre, il a le pouvoir de se transformer en ressort.


- Hm... Ce n'est pas véritablement un secret, mais plus une rumeur qui vient de se confirmer. À part cela ?


- Rien de plus, Eden s'est fait éclater facilement. Qu'est-ce qu'on fait avec les gars, on en profite pour l'attaquer, lui et ses hommes ?


- Non, pas pour le moment. Le problème, c'est que notre objectif n'a pas été accompli, nous ignorons le réel danger qu'il représente. Je préfère que vous patientiez.


- Patientez ?! Tu as perdu la raison, il est là, seul, à nous trois, on peut le tuer !


- C'est possible, mais combien d'entre vous mourrons ? Nous ignorons tout de lui, j'ai besoin de quelques heures pour vous fournir un plan plus poussé, plus avancé… Rhaaa, s'ils avaient fait leur taff, nous aurions pu appliquer le premier plan. Pas grave, ça fait partie des risques. Laissez-moi quelques heures, pas plus. Je vous trouverai quelque chose, bien que hasardeuse, la situation n'est pas désespérée.


- Non, je propose qu'on lui fonce dessus et maintenant, vous en dite...


- Idiot ! Ton impulsivité te perdra, tu as oublié qui tu as en face de toi ?! Il a été ton aîné, il t'a enseigné ce que tu sais. Si tu fonces sur Seki Han sans préparation, sans plan principal et de secours, tu vas mourir ! Il connait tes capacités, c'est lui qui t'a formé. Avec cette attaque manquée, il doit être sur ses gardes. Réfléchi avant d'ouvrir la bouche, je n'aimerais pas perdre mon frère bêtement.


- Qu... Qu'est-ce que tu vas faire pendant tes recherches ?


- Je vais me baser sur son profil psychologique, ses antécédents, son profil médical, je vais fouiller et trouver la moindre faille le concernant. Ce ne sera pas aussi fiable que la première approche, mais cela vaut mieux que de se jeter dans la gueule du loup. Vous interviendrez lorsque je vous recontacterai, faites profil bas, en attendant. De toute façon, ses hommes sont blessés, le connaissant, il ne quittera pas l'île sans eux. Vous avez le temps de l'observer et d'en apprendre plus. Dommage que nous n'ayons pas prêté plus de crédits aux rumeurs, je vous aurais équipé de granite marin pour l'affaiblir. À cause de leur échec, je dois tout reprendre depuis le début et dans l'urgence… Ils sont chiants, les chasseurs, à n'en faire qu'à leur tête.


- Ce n'est pas grave, s'il y a des personnes à qui il faudrait faire des reproches, ce sont ses idiots de chasseurs… Mais, ils semblent être tous morts, ils ont payé leur orgueil de leur vie.


- C'est ainsi. Je vous recontacterai dans quatre heures. Terminé.


Les trois agents appartenant au Cipher Pol sont mécontents de la tournure des événements, mais ils doivent obéir à leur supérieur.


 
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