Protocole Fantôme - The End | Feat Eleonore

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Protocole Fantôme -The End
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Eleonore




Quatre jours plus tard...

Comme une manière d'évacuer le stress, tu te frottais les jointures de ta main droite avec une certaine régularité. Les yeux plongés vers l'horizon, à travers cette baie vitrée du bureau le plus haut de cette base, tu pensais à la suite de l'opération. Cette fois-ci il n'y avait plus d'échappatoire pour Yochiro, plus aucun moyen de fuir. Cet endroit qu'il avait jugé être digne d'être un refuge allait être l'endroit de sa mort.

Le capturer était une option envisageable, mais s'il était aussi puissant que tu l'avais présumé jusqu'ici, alors tu n'aurais sans doute pas ce luxe. Cette Cabale, c'était une épine dans ton pied que tu n'arriverais pas à t'enlever tant que tu n'aurais pas démantelé l’entièreté du réseau. Le problème, c'était que plus on t'en disait, plus celui-ci paraissait être tentaculaire. A la fois tapis dans l'ombre mais aussi suffisamment étendu pour pouvoir se relever en cas d'échec. Tu n'étais même pas certaines que la Cabale avait une seule et même personne à sa tête...

Mais cette organisation n'était pas la seule à avoir plusieurs têtes pensantes...

--------

Cette fois-ci bel et bien uniforme, un contingent d'une cinquantaine de soldat te suivait, toi et Eleonore. Ton propre équipage que tu avais dépêché cette fois-ci pour investiguer la base des criminels et vous assurez qu'aucun n'échappe aux mailles de votre filet.

Il fallait être précis et efficace. Deux choses que tu savais faire par nature, mais quand même... Difficile de prétendre que tu appartenais à la Régulière vu tes méthodes des plus virulentes. Évidemment, tu avais suivi tout les protocoles en vigueur pour cette intervention, mais tu avais pris soin de ne pas t'étaler davantage en administration inutile. Il vous fallait agir au plus vite, et cela ne collait souvent pas à une hiérarchie trop dense.

Tans pis, tu n'aurais de toute manière pas grand chose à justifier si tu venais à réussir cette dernière mission pour arrêter Yochiro et ses sbires à sa solde. Dire qu'il t'obsédait était un bien faible mot. Depuis que tu l'avais combattu, tu faisais une fixette sur lui. Dans un combat à mort, il avait été ton adversaire le plus coriace, et ta victoire ne tenait qu'à de la bêtise de sa part qu'à tes propres compétences.

Arriverais-tu une nouvelle fois à lui river les épaules ? Difficile à dire. Pas impossible mais cela allait être tendu, et tu allais peut-être mourir. Peut-être voudrait-il se venger de ce que tu avais fait à ces femmes, ces fidèles soldates. Ceci dit, il ne paraissait pas être à première vue un sentimental. Seulement un vieil aigri ayant à cœur les anciennes traditions.

- Yochiro ne sera pas seul Eleonore. Ce "Mojo"... Il semble être un nouvel élément dans cette hiérarchie. Tu auras la charge de t'occuper de lui, je mettrais la moitié de mes hommes sous ton commandement. Le plan qu'on a reçu n'est pas fameux, mais une fois dans cette planque souterraine, il faudra qu'on se sépare pour balayer un maximum de territoire.

Ce plan des plus sommaires avait permit la survie de la malheureuse capturée quelques jours auparavant. Sachant que tu n'obtiendrais plus rien d'elle, tu avais fini par l'abandonner à sa léthargie après des heures et des heures de tortures.

Cela te peinait de laisser à nouveau Eleonore se battre de son côté, mais tu lui faisais confiance. En son jugement et en ses compétences. Et puis, l'expérience du terrain qui lui manquait ne pouvait s'acquérir qu'en faisant bande à part. Il y avait une trop grande différence de niveau encore entre vous deux, et même si cela avait pour but de se combler très rapidement, cela t'empêchait pour l'instant de te battre à pleine puissance si tu devais constamment la surveiller.

Et tu n'étais déjà pas certaine de pouvoir battre Yochiro de base...






Dernière édition par Pandore le Mar 6 Fév 2024 - 1:30, édité 1 fois
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Une onde délicate, tel un souffle éthéré, caresse la peau telle une symphonie d'éphémères, une caresse insaisissable qui suscite une résonance intime. C'est comme si des ombres glaciales et ténues dansaient sur l'épiderme, une sensation ineffable, une mélodie de frissons captivants et vicieux. La peur s'infiltre, d'abord en éclats d'éclairs, des étoiles filantes d'appréhension qui traversent la nuit de l'âme. Des échos subtils, des strophes de doutes qui s'entrelacent dans l'esprit, créant une danse éthérée entre le mystère et la terreur. Une crainte archaïque émerge, telle une rivière qui murmure dans l'obscurité des bois, faisant naître des émotions primordiales. Elle naît de l'énigme, de la puissance qui émane de Pandore. Une crainte primitive, comme le murmure du vent dans les feuilles, suscitant une danse hésitante sur le fil de l'incertitude ou encore le hurlement d’un lupus puissant au clair de lune ou pire encore, un immense serpent qui s’entoure lentement autour de sa proie pour la broyer délicieusement. Dans cette valse émotionnelle, la haine émerge, comme une tempête aux nuances sombres, une pluie torrentielle de ressentiment. Les gouttes de colère éclatent comme des éclairs dans l'atmosphère, résonnant comme des tonnerres lointains. C'est une tempête qui gronde dans le cœur de la blanche qui ne comprend pas immédiatement le sentiment, une réponse au tumulte de la vulnérabilité face à cette force mystérieuse, mais pas complètement inconnue. Faiblement similaire à la peur qu’elle a ressentie lors de l’attaque des pirates contre son village. Cependant, la situation est différente, elle est en sécurité et elle le sait.

Au-delà de l'orage, au sein de cette tempête, émerge une silhouette majestueuse, une présence qui éclipse les tourments. La réalisation de la puissance de Pandore éclate comme une aurore boréale, éclairant l'obscurité de la peur. Le respect éclos, doux comme la lueur d'une étoile lointaine, évoquant un émerveillement humble devant cette force transcendante. La peur, en cette lueur nouvelle, se transforme en une fascination envoûtante. Comme une éclipse qui capte tous sont attention, la commodore devient une énigme à déchiffrer, une source de fascination enivrante qui emporte les sens de la commandante dans une danse ensorcelante. Finalement, l'obsession s'épanouit comme une fleur rare au parfum enivrant et malgré la nausée et les étoiles qui danse, elle sourit. C'est une spirale envoûtante qui tourbillonne, une quête insatiable de comprendre, d'approcher cette puissance magnétique. Une passion dévorante, une histoire écrite dans les étoiles, où l'autre devient une constellation à suivre, une source infinie d'inspiration…

★ ★ ★

Voilà ce qui trotte toujours dans l’esprit de la blanche depuis ses quatre derniers jours. Toutes ces années, elle s’était fourvoyée sur ce qu’étais la peur viscérale, elle qui avait cru le vivre, elle n’en avait qu’effleurer la surface avec ces misérables pirates… Ce que Pandore avait dévoilé était tout autre chose, et elle désirait ce pouvoir. Tout en s’étirant nonchalamment, elle observe son environnement, son uniforme de la marine tirer à quatre épingles, son arme sur l’épaule, elle attend avec un petit ennui la venue du commodore. Elle suçote son bonbon, passant le carré de sucre d’une molaire à l’autre à l’intérieur de sa bouche quand enfin son mentor arrive. Elle se redresse lentement, offrant la petite salutation habituelle et décore de ses billes aciers Pandore qui expliquent le plan. Eléonore, c’était fait une idée et c’était tout d’apprendre de la femme qui se trouve devant elle. Tout en mordant dans son bonbon, laissant entendre le son caractéristique, elle hoche la tête.

‘’Oui, ne t’en fais pas, je m’occupe de ce Mojo et des autres petits soldats qui risques de se pointer entre temps. Je m’occuperais de tes hommes comme s’ils étaient les miens. C’est un choix logique. Sois prudente, tu as encore beaucoup à m’apprendre.’’ Dit-elle avec sa douceur habituelle, mais avec une détermination brillante dans le fond de ses prunelles. ‘’Nous sommes tout prêts à quitter Commodore, nous n'attendons que vos ordres pour commencer l’éradication.’’ Annonce-t-elle avec son sourire éternel.
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Protocole Fantôme - The End
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L’Éradication hein... ?

Cela sonnait étrangement comme une douce poésie à tes oreilles. Finalement, on ne chassait pas l'élite en soit... Tu avais été formé à tuer, de bien des manières, et l'idée de pouvoir te déchaîner en toute liberté était très intéressante. Mais tu n'étais pas une sauvage, Eleonore non plus. Hochant la tête, tu t'assurais que quelques soldats restent à l'arrière pour boucler les lieux et communiquer en permanence avec les forces de la base principale. Même si tu t'étais un peu imposée, notamment grâce aux directives de ta hiérarchie, tu n'en restais pas moins une force travaillant en coopération avec celle sur place.

Cette île n'était pas sous ta surveillance ni même ta protection. Mais le criminel lui était ta proie et il serait mal avisé d'essayer de se mettre sur ton chemin. Par ailleurs, sur le chemin tu fixais cette arme dont tu avais finalement fait l'acquisition deux jours plus tôt. Ce sabre étrange, au fourreau qui l'était tout autant. Tu l'avais croisé à Karakuri, mais aussi à Strong World, tu en étais persuadée... Alors comme était-il tombé dans les mains de ce marchand qui n'avait factuellement en apparence aucun lien avec ton parcours...

Qu'importe, tu n'avais pas cherché plus loin. Contre une modique somme, tu en avais fait l'acquisition. Dans tout les cas, le marchand en question paraissait vouloir s'en débarrasser avec un empressement des plus étranges et les négociations n'ont pas été très complexes pour qu'elles tombent en ta faveur. Cependant, bien que tu observais ce sabre d'une qualité étonnante, tu n'avais pas encore eu le temps d'en juger la lame ou voir même de l'utiliser à travers des quelconques mouvements.

Et comme il était imprudent de s'armer d'une arme dont on ne connaissait rien, tu avais un autre sabre rangé à tes hanches, bien plus classique. Yochiro avait déjà brisé le dernier lors de votre confrontation, ton Haki n'ayant pas été suffisant pour en préserver l'intégrité, tu espérais que cela ne s’itère pas à nouveau.

- Eleonore, est-ce que tu crois au destin ?

Drôle de question dans un moment comme celui-là alors qu'il ne vous restiez que quelques minutes avant d'enfoncer les portes de la planque de Yochiro et ses sbires.

- Je veux dire, est-ce que tu penses que des choses sont inéluctables qu'importe à quel point tu voudrais les éviter ?


Tes problèmes mentaux, l'acquisition de ton fruit, et maintenant ce sabre qui se retrouvait constamment sur ton chemin... Tout ceci n'était que le résultat de tes durs épreuves, à frôler la mort encore et encore. Etais-tu condamner à flirter sur ce genre de fil instable constamment ? Allais-tu répéter le même plan avec Yochiro ?

- Non oublie, concentre toi sur notre objectif.

Il fallait toi aussi que tu chasses ces pensées de ton crâne. Douter n'était pas sain, pas avant un duel qui pouvait signer ton propre arrêt de mort. Plissant les yeux, maintenant que tu avais quadrillé presque l’entièreté de la zone avec tes troupes, tu tournais avec celles qui allaient intervenir avec toi. Suffisamment loin de la zone de danger pour ne pas encore alerter l'ennemi clairement.

- Nous avons toutes nos raisons de rester sur nos gardes. L'ennemi est puissant et a déjà fait des victimes même au sein de notre rang. Pour autant, je vous interdis de douter de notre mission. Nous sommes ici pour exterminer l'ennemi. Ne vous contentez d'absolument rien d'autre.


Un discours bien vindicatif, mais heureusement pour toi, l'équipage qu'on t'avait confié contenait des membres ayant déjà tous plus ou moins goûté à la saveur du sang. Certes, ce n'était que des soldats lambda pour la plupart, mais ils étaient des guerriers méthodiques. Des protecteurs n'ayant aucun mal à penser que la meilleur défense était l'attaque. Tu comprenais Eleonore dans tout ça d'ailleurs.

- Vous avez tous été briefés des informations que nous avons à notre disposition. Une fois à l'intérieur de la planque ennemie, limitez les communications et agissez avec initiative. Mais pas d'empressement. Laissez leur le loisir de se confondre dans l'erreur pour mieux les punir.


Une logique froide mais efficace. Tu tournais ta tête vers Eleonore tout en plissant les yeux avant de finalement te diriger la planque dont tu faisais enfoncer la porte.





Dernière édition par Pandore le Mar 6 Fév 2024 - 1:29, édité 1 fois
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Tout en se mettant en marche, Éléonore vient s’installer aux côtés de Pandore. Malgré l’excitation du moment, comme à n’importe quelle activité de chasse, la demoiselle ressent une tension désagréable qui lui rampe sur la peau et cette fois, ce n’était pas le ‘Haki’ de sa compagne. Elle repasse la question dans sa tête, le destin ? Un sujet plutôt abstrait ou simplement à l’interprétation de la personne. Les rares fois où elle en avait entendu parler, la chose lui avait semblé différente selon la vue de son interlocuteur. Inéluctable ? Cette deuxième question-explication lui fait froncis les sourcils au point qu’une petite ride prend forme sur son front, elle tourne la tête vers son mentor, observant les traits de son profil. Est-ce qu’elle détectait de la nervosité ? Non, c’était autre chose… De l’angoisse ? Peut-être, peut-être pas, c’était dure de lire la façade de neutralité de son Commodore. Elle garde le silence un instant après ce retrait des plus rapide de Pandore, cependant les rouages de son esprit sont déjà en action et elle ne peut pas ignorer le moment exact.

‘’Tu sais, je ne suis pas la plus grande des philosophes, et j’ai un champ de connaissances plutôt centré dans les mêmes domaines, mais ma mère aimait bien me rappeler ou plutôt me citer les paroles de grands hommes ou femmes de l’histoire. Cependant, elle m’a déjà fait des commentaires sur ce deux sujets. La première était : La destinée ne vient pas du dehors à l'homme, elle sort de l'homme même. J’aime croire que nous décidons de notre destin et que nous devons avoir confiance en nous pour faire ce que nous désirons parce que le doute amène toujours l’indécision dans nos choix et c’est ceci qui affecte notre ‘destin’ comme on aime le nommé.’’ Elle prend une pause, un instant, une ombre passe sur son visage, mais elle la chasse en reprenant la parole ; Toute innocence se souille inéluctablement. C’est l’expérience et les événements de la vie qui fait ceci… Il va toujours arriver quelque chose, que ce soit en bon ou en mauvais.’’ Termine la blanche.

Elle déplace lentement sa main venant attraper l’avant-bras de Pandore pour offrir une pression rassurante. Rien qui n’empêche leur continuation de marche, mais juste assez pour lui faire savoir qu’elle était avec elle. C’était aussi une manière à elle-même de se rassurer. Éléonore n’est pas une personne en soit tactile, du moins ne l’était plus. Elle tenait toujours à son espace personnel, mais parfois, il lui arrive d’initier le contact comme pour la première fois ici. Les seules autres personnes qui pouvaient avoir le droit à une quelconque attention du genre étaient son supérieur Alnoth qui l’avait récupéré plus d’une fois dans un mauvais état ou Celethe qui c’était elle-même infiltrer avec ça manie des câlins, mais ceci ne dérangeait plus la blanche qui était fortement amoureuse de sa cuisine. Le restant du tour se fait en silence pour finalement quelques minutes plus tard, ils sont arrêtés, écoutant la Commodore qui s’exprime. Son éternel sourire accroché aux lèvres, elle hoche doucement la tête approbative.

Elle craque lentement sa nuque, laissant son aura de calme se glisser autour d’elle et aux hommes qui lui avaient été assignés. Même habitué, il ne fallait qu’une seconde de panique pour mettre la vie de tous en danger et elle ne voulait pas risquer ceci, surtout qu’ils n’étaient pas ces hommes à elle. Elle prend une grande dernière respiration, mémorisant une certaine odeur en particulier avant de suivre jusqu’à l’entrée principale. Elle laisse les honneurs à Pandore avant de s’engouffrer à son tour sous l’agitation de l’endroit. Déjà, la panique s’élève chez l’ennemi. Les ordres fusent, les coups de pétard s’étirent dans l’air, l’odeur de la poudre à feu enivre les narines de la blanche tandis qu’elle voit la première ligne d’ennemi tomber face aux armes à distance qui étaient prêtes derrière elle. Elle s’étire une dernière fois, main vers le ciel et attrape finalement sa hache et la sort de son étui avant de la faire virevolter dans les airs et charger avec la ligne de combat corps à corps pour éliminer les derniers personnages présents.

Vers la fin du couloir, ce dernier se sépare en deux, marquant la première étape de leur plan, la séparation des équipes. Toute en indiquant à ses troupes de prendre la gauche et de rester aux aguets elle se tourne une dernière fois vers Pandore, lui offre une salutation accompagnée d’un sourire en coin et s’éloigne vers son équipe qui commence à ratisser les pièces, coin et recoin sombres. Il ne fallait surtout pas que des ennemis puissent les prendre a dans le dos. D’un revers de pied, elle donne un petit coup à la tête de sa hache à deux mains, attrapant le manche pour la sortir de son étui habilement. Elle la fait pivoter pour venir la poser sur ses épaules sans même arrêter sa marche. Tout ce qu’elle attendait maintenant, c’était de trouver Mojo ou qu’il vienne à elle.
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Une séparation...

Tu fixais Eleonore, laissant ses paroles encore raisonner dans ta tête quelques instants. Décider de son destin ? Sans doute. Vous aviez tous le choix d'éviter l'affrontement, de prendre une autre route plutôt que celle recouverte de sang et pourtant... Que ce soit toi, Eleonore, ou même tes hommes, tous marchaient dans cet antre de l'angoisse où les premiers coups de feu avaient déjà eu lieu pour neutraliser la faible garde ennemi à l'entrée. Pourtant, c'était toi qui les guidait dans cet enfer, et ce serait toi qui porterait le poids de leurs actes. Tu regardais Eleonore s'envoler de ta vision, tandis qu'elle portait suivre le propre destin qu'elle s'était tracée.

A tes côtés, il ne restait que tes hommes, dont tu t'assurais qu'il restait en retrait. Tu leur faisais tous confiance pour la plupart, même s'ils venaient à tirer dans cet espace restreint, tu savais qu'aucune de leurs balles n'iraient se planter dans ton dos, quand bien même tu serais là à faire crier l'acier sur la chair de tes opposants.

A mesure que tu progressais dans ces couloirs, tu venais à te remémorer la base souterraine des révolutionnaires sur Aeden. Là-bas, tu avais été contrainte de te perdre dans ces artères insondables et à tuer à tour de bras pour survivre. Tu avais des choses que tu ne regretterais certes pas mais qui était encore bien fraîche dans ta mémoire. Mais ici, bien que le décor semblait similaire, c'était en assaillante pleinement en contrôle de la situation que tu avançais inévitablement.

D'ailleurs, à mesure que tu sillonnais ce dédale moisi par l'humidité par endroit, tu venais à te faire la réflexion que celui-ci était sans doute aussi ancien que les premiers habitants de l'île. Une sorte de bunker secret qui avait fini par tomber dans les mains de ces criminels de la cabale. Sans doute qu'avant ça, l'endroit avait dû appartenir aux cartels locaux ayant été éradiqués suite à l'intervention de la Contre-Amiral Gentry.

Malgré tout, tu étais étonnée par la maigre résistance. Il y avait bien des criminels de la cabale, des troufions qui, surpris par l'attaque expéditive, tentait de se défendre, mais ils n'étaient pour la plupart que des moucherons qui s'arrêtaient sur un mur inébranlable. Pour autant, lors de ta séance d'interrogatoire les jours précédents, on t'avait assuré qu'il y aurait plus de monde que cela...

- Gabrielle. Va rejoindre Michael et Eleonore, prend tout les soldats ici avec toi, je n'en aurais pas besoin. Espérons que nous nous ne sommes pas trompées dans notre approche...


Des renforts ? Cela faisait à peine une demie heure que tu avais quitté des yeux Eleonore et pourtant tu t'inquiétais déjà pour elle. Car si l'opposition de ton côté n'était pas très forte, tout pensait à croire que celle-ci était donc en majeur partie canalisée de son côté à elle. L'inverse aurait été plus profitable pour toi, mais à croire que l'ennemi savait déceler les maillons les plus faibles de votre chaîne de commandement. Il n'aurait pas étonné d'apprendre que l'ennemi connaissait déjà tout de votre intervention depuis des jours maintenant, sans doute par une oreille indiscrète ou un espion au sein même de la base marine.

Gabrielle hocha la tête, bien qu'inquiète pour toi. Cependant, tous sous ton commandement ne savaient que trop bien ce fait. Tu n'étais jamais seule.

- Viper. Cobra. Je compte sur vous pour assurer mes angles morts. Abattez les à vue.

Il était difficile de prendre une personne qui était littéralement une armée à elle seule. Presque immédiatement, les deux têtes de serpents vinrent à surgir à partir de toi prenant un gabarit des plus impressionnants. Bien souvent, on disait qu'on ne pouvait faire confiance qu'à soi-même. L'avantage avec toi, c'était que tu étais beaucoup de personne à la fois, et donc la confiance, ce n'était pas ce qui te manquait.

Ainsi, tu progressais encore pendant de longues minutes, sous les cris des soldats ennemis littéralement dévorés par l'appétit vorace de Cobra et Viper. Tu aurais pu aussi gazé l’entièreté des lieux pour éradiquer l'ennemi avec encore plus d'efficacité, mais pas tant que ton équipage était à l'autre bout. Dans cet espace clos, tu n'étais pas certaine de comprendre l'architecture complexe des canalisations permettant de respirer ici.

Finalement, tu venais à débarquer au bout d'une salle bien trop grande par rapport au reste. Contrairement aux autres, elles semblaient être ornés et les murs finement ciselés. En son centre, de la fumée, et un homme, assis sur un fauteuil faisant face à une table basse et à un canapé.

- Yochiro.

Il était donc vraiment là... Vivant. Rangeant ton arme de service dans son fourreau, tu venais à t’asseoir sur ce canapé, allumant une clope à ton tour dont tu siphonnais le bout presque immédiatement.




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Au cœur des ténèbres métalliques du vieux bunker, les lumières à moitié éclatées par les ricochets des coups de feu contre la lame argenté de la hache dansante. Au centre du couloir, se trouve la Bloodhound qui sourit. Elle se tient comme une ombre tourbillonnante au milieu d'une danse macabre. Sa silhouette se détache dans la pénombre, une danseuse sombre enragée, armée d'une hache à deux mains, une extension de sa détermination à vaincre l’ennemi. Le couloir écho du fracas des combats, résonne comme une symphonie infernale. Les faisceaux de lumière vacillaient, révélant la grâce sinistre d'Éléonore qui se fraye un chemin à travers les rangs ennemis. Chaque mouvement de sa hache est une poésie de mort, une danse éphémère qui sculpte avec la chair et le sang les anciens murs d’acier. Michael le lieutenant, est avec les soldats, postés en retrait. Ils étaient les témoins silencieux de cette chorégraphie mortelle. Leurs armes à feu crachaient des éclairs de lumière intermittente, fournissant un contrepoint rythmique à la danse d'Éléonore. Ils tiraient avec précision depuis l'ombre, créant des constellations de balles pour soutenir la commandante et contenir l'avancée des forces ennemies. L'acier s'entrechoque, les éclats d'étincelles s'éparpillaient comme des étoiles fugaces dans le noir. Les murmures des combattants et le crépitement des armes à feu fusionnaient en une symphonie de chaos, une harmonie discordante mais puissante qui gonfle d’adrénaline le corps de la commandante. Éléonore, tel un tourbillon de détermination, protège farouchement les membres de l’équipage de Pandore. Chaque coup porté avec sa hache était une strophe dans l'épopée de la résistance. Les ennemis tombaient comme des notes discordantes, mais leur nombre semble infini au moins qu’elle commence à croire à une embuscade. Au milieu de cette danse macabre, Éléonore reste immuable, une figure tragique éclairée par l'éclat des combats.

Devant l’absence de résistance, elle était devenue suspicieuse et s’était faufilée à l’avant du groupe, ordonnant aux hommes de rester un peu en retrait. Elle avait demandé aux soldats armés d’arme à feu de se tenir prêts et alerte et tandis qu’elle avait activé ses sens, elle avait été submergée par le surplus de son qui remplissait les salles qui se trouvent de chaque côté. Il est visible qu’ils étaient attendus. Elle s’était tournée vers Michael et lui avait susurrer des paroles qui n’avaient pas fait son affaire, mais elle avait été clair d’attendre le signale avant d’intervenir au corps-à-corps. En silence, il avait reculé et passer le plan qu’elle avait offert. Elle ferait office d’appât, elle ferait au mieux de retenir les hommes pendant que la ligne de tir en descendrait à distance. Si certains des ennemis réussissaient à passer, la ligne de sabre devait intervenir et éliminer les cibles. Quand elle leur en donnerait l’ordre, la ligne d’arme blanche pourrait venir la rejoindre dans ce foutoir. Les minutes s'étirent dans ce ballet mortel. Éléonore, malgré la fatigue qui se pointe sur ses épaules, demeure l'étoile noire qui termine la destinée des ennemis présents. Les ennemis semblaient redoubler d'efforts, s'organisant pour tenter de briser la ligne de défense qu'elle incarne.

Soudain, un fracas assourdissant retentit, rompant la symphonie infernale. Des renforts inattendus arrivent des deux côtés. Des membres de la cabale restés en arrière surgirent des ombres. Ils se joignirent à la danse, rajoutant une nouvelle difficulté à la commandante qui laisse sa hache trancher ou broyer pendant qu’elle la fait tournoyer. Avec l’arrivée de Gabrielle et de son escouade, Michael sent l'élan de la contre-attaque, intensifia les tirs précis. Les hommes laissèrent passer le bout de femme qui rejoint le deuxième lieutenant, observant et évaluant la situation. Ils échangèrent des paroles sous les coups de feu, renforçant un plan pour venir soutenir Éléonore. Les ennemis, désorientés par l'assaut combiné, commencèrent à finalement reculer. Les balles éclairaient sporadiquement la scène comme des étoiles allongées qui traçaient leur chemin à travers le noir. Éléonore, revitalisée par le renfort, redouble d'efforts. Sa hache tournoyante plus rapidement, chaque mouvement une promesse de paix éternelle.

C'est à ce moment qu’elle crie simplement le nom de Michael, le signal tant attendu et les hommes les plus à l’aise et expérimentés s’élances pour la rejoindre avec leurs armes dressées. Ils viennent de l’encadré et la supportés, l’aidant à se frayer un chemin pour permettre aux autres soldats d’avancer et de pénétrer les salles où se cachaient les ennemis, finissant de les achever et de sécuriser les lieux. Les ennemis, acculés, tentaient de résister, mais la danse macabre se transformait en une marche funèbre pour eux. Alors que la bataille atteignait son paroxysme, ils dégagent un chemin vers l'avant, poussant les forces ennemies à la retraite. Les couloirs du bunker, autrefois emplis de cris de combat, résonnent maintenant du tumulte du désordre. Les soldats de la marine reprenaient lentement le contrôle du leur sanctuaire de la Cabale. La commandante, respirant l'air lourd de victoire mêlée à la poussière de la bataille, jette un regard vers les soldats. Leurs visages fatigués étaient éclairés par un éclat de triomphe. Les forces ennemies, repoussées, laissaient derrière elles un cimetière d'acier rougi et de corps inertes. Elle reprend son souffle pendant que les hommes finissent de quadriller le couloir et les salles. Accotée sur sa hache, elle observe doucement Gabrielle s’approcher et lui tendre deux barres tendres, que la blanche s’empresse de manger, son estomac, déjà grondant du désir de les avaler. Elle la remercie d’un signe de tête. Une fois son snack avalé, la petite brunette lui offre une gourde d’eau qui est vidée de son contenu avec une plainte appréciative.

‘’Laissez-moi quelques minutes et ça devrait aller.’’
‘’Prenez le temps qu’il vous faut Commandante.’’ Réplique Gabrielle.
‘’Nous n’avons pas le loisir de prendre le temps que nous voulons.’’
‘’C’est vrai, mais ce n’est pas mieux si vous êtes blessée prochainement à cause de la fatigue. Moi et Michael nous pouvons gérer pendant ce temps de repos mérité.’’
‘’Hmm… Je suppose.’’
‘’De plus, vous avez encore un ennemi à gérer.’’ Rappelle-t-elle.
‘’Vrai…’’ Annonce simplement Éléonore dans un long soupir.
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Silence...

Pesant... Intense... Qui n'accordait finalement aucune ambiguïté quant à la relation que tu entretenais avec le vieil homme. Tout comme lui, tu consumais ta cigarette rapidement, joignant ta fumée à la sienne, le regard braqué toujours dans le sien. Malgré ses veines apparentes, tu ne percevais pas la trace de ton poison chez lui. Avait-il réussi à s'en défaire ? A guérir spontanément ? Pourtant le seul remède qui existait dans ce monde, tu l'avais dans ta poche droite... Alors comment ? Peut-être que depuis le début, sa force surpassait largement la tienne, et ton poison avait fini par abdiquer face au corps vaillant de l'homme.

Qu'importe... Cette fois il était d'une évidence qu'aucun de vous deux ne retiendrez ses coups. Simplement pour avoir le plaisir de mettre fin à l'affront que l'autre lui faisait par sa simple existence.

- Vous n'avez pas été facile à retrouver...

- Cela fait des semaines que je t'attend gamine.

Cliché... Pour un vieil homme, il ne sortait clairement pas des sentiers battus des criminels de sa trempe. Toujours à vouloir avoir le dernier mot, à mépriser son prochain avec un air faux de confiance en soi... Comme beaucoup avant lui, il te méprisait. Mais tu étais curieuse. Une curiosité morbide qui te frappait en plein cœur. Quel serait son visage lorsqu'il comprendrait que cette fois il n'aurait aucune échappatoire au tragique destin qui l'attendait. Lui aussi devait se demander la même avec toi. Ça te tuait de l'avouer, mais lorsqu'il s'agissait d'être un soldat, vous sembliez être étonnement similaire.  

- Vous avez envoyé vos subalternes à la mort. Vous saviez qu'elles n'avaient aucune chance... Vous vouliez simplement que je vous retrouve ici.


Ça aussi, c'était d'une évidence, mais tu te retrouvais dans la volonté de la mettre sur la table. Yochiro était intelligent et orgueilleux, un cocktail qui le poussait à faire les choses les plus inavouables possibles comme sacrifier volontairement les pions qui croyaient en lui. D'une certaine manière, tu repensais à Eleonore et ton équipage. Eux aussi s'étaient engouffrés en enfer pour te permettre d'assouvir ta vendetta contre Yochiro. Etais-tu comme lui à ce sujet... ?

Voyant les sourcils se froncer sur le visage de Yochiro, tu venais à écraser ta clope avant qu'il ne fasse de même à son tour.  

Tu t'écartais un peu de sa position, tout en te perdant en soupir et en frottant ta nuque. Tu étais confiante de tes capacités, mais tu ne savais pas à quel point tu allais sortir indemne de cet affrontement. Tu avais déjà tellement fois goûter à la douleur et à la mort que ces deux là étaient devenus des amies un peu lourdes qui se manifestaient bien trop dans ta vie à ton goût.

- Gamine, cette fois-ci je vais m'assurer de t'arracher les crocs et de les planter dans le corps de ta seconde.

Naturellement ton visage se figeait dans un sérieux extrêmement rare chez toi. Tu savais qu'il faisait cela pour te provoquer et d'une certaine manière cela fonctionnait. Sans doute pas comme il espérait puisqu'il avait déclenché toi un cocktail de réaction chimique qui te faisait perdre peu à peu considération sur tout ce qui n'était pas attrait à votre confrontation immédiatement.

Dégainant une nouvelle fois ton arme de fonction, tu gardais celle que tu avais trouvé encore bien au chaud. Ne pas en avoir besoin était tout ce que tu espérais. Quant à Yochiro, tu venais à écarquiller un peu des yeux alors qu'il sortait un flingue porteur d'un calibre immense en apparence. Depuis quand était-il un tireur ? Qu'importe, tu n'allais pas lui laisser l'initiative de te cribler de balle et tout en rasant le sol, tu venais à te projeter sur lui, mouvement déjà armé pour lui trancher la tête.

En vain. Esquivant facilement ta lame, il pointait son pistolet directement sur ton front, quasiment collé à lui. Plissant les yeux, tu venais à tourner ton corps pile au moment où son doigt frôlait la gâchette pour esquiver une balle dans une manœuvre clairement surhumaine. Enchaînant avec deux coups horizontaux, Yochiro n'était pas non démuni de quelconques réflexes puisqu'il esquiva tout en aussi efficacement tes assauts avant de cette fois-ci se déplaçait dans ton angle mort et te pointer directement son flingue sur ta nuque.

Pan !

Encore une fois la balle vint à te frôler alors que tu avais décalé ta tête au dernier moment. Tu n'avais pas le Haki de l'Observation, tu étais incapable de prévoir ce qu'il se passait dans la tête de Yochiro. Pour autant, tu étais expérimentée, aguerrit dans le combat. Tu pouvais percevoir le fil de celui-ci, la tension qui l'étirait de tout son long et ce genre d'instant perdu dans le temps où la grande faucheuse essayait de t'avoir.

Cette fois-ci, tout en te décalant, tu frappais avec le pommeau de ton arme sur sa main violemment pour lui faire lâcher son arme. En réaction, il vint à faire un grand pas de recul, évidemment, tu ne comptais pas lui laisser creuser à nouveau l'écart et tu vins à te servir de l’impulsion de ton précédent mouvement pour te faire sauter dans les airs directement à son encontre.

Pour autant ton regard ne te trompait, dans cet instant suspendu dans l'espace, tu le voyais sourire, alors que dans les airs, tu ne pouvais plus changer ta position ni ta trajectoire. Rapidement, il dégaina une seconde arme que tu n'avais pas encore vu avant de tirer. Pour simple défense, tu vins à porter ta lame devant toi, alors faire en sorte qu'elle rencontre l'immense balle qui voulait te pourfendre le crâne.

Shling !!

Ta lame se brisa, te projetant lourdement sur le sol. Tu avais survécu mais tu avais le souffle coupé et Yochiro n'allait pas perdre une seule seconde chance de te tuer si bien que cette fois-ci, c'était lui qui brisait la distance avec toi, armant son poing pour t'éclater le crâne.

Et pour seule réponse, tu te relevas avant de prendre une position étrange, que l'on réservait pourtant à des gabarits deux à trois fois plus imposant que le tiens. Il voulait t'éclater le crâne ? Soit. Ce fut donc de ton front que tu réceptionnas son poing, laissant ton crâne perler de sang alors que le choc fut tel qu'il se propagea dans tout les murs des souterrains, donnant l'impression qu'une explosion dantesque venait d'avoir lieu.

Il voulait changer de style de combat ? Il n'était pas le seul à avoir plusieurs cartes dans sa manche.




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Elle finit par s’appuyer contre le mur froid du bunker. Elle prend une grande respiration, chassant d’un revers de main la sueur qui perle sur son visage. Cette embuscade s’était révélée beaucoup plus éprouvante qu’elle ne l’aurait cru. Même si elle avait principalement utilisé la gravité et le mouvement de rotation répétitif, le fait de trancher la chair lui avait fallu un effort soutenu et un ajout de force supplémentaire à chaque fois, mais au moins, tandis qu’elle glisse ses pupilles sur les hommes présents, aucun n’avait gravement été blessé. Des éraflures, un malchanceux qui avait été touché au visage, mais il avait directement été renvoyé au bateau avec une petite escorte. Gabrielle et Michael effectuaient un travail exemplaire, finissant de faire le ménage dans le restant du couloir et les trois salles. Elle allait se redresser quand une onde de choc la fige. Elle tourne la tête complètement à l’opposé de sa position, il est maintenant clair que Pandore est en combat avec son ennemi. Elle passe une main galeuse sur sa nuque, massant un peu avant de se redresser quand brusquement un bras passait à travers le mur de vieilles briques derrière elle pour l’agripper et la tirer vers l’arrière avec violence.

Son corps surpris traverse la salle abandonnée, le lieu clairement abandonné même par les habitants du bunker. Les tables et des chaises usées éclatent ou sont violemment repousser par son impact son le mur de fond. Elle s’enfonce de quelques centimètres, le souffles court par l’impact et la vision brouillée par un nuage de poussière. Puis, une flamme vient percer les ténèbres. Cette même flamme vole vers le haut, venant allumer une clope avant de se propager sur ce qui semble être une toison de fourrure. Tout en se redressant et époussetant son corps, elle reconnaît le manteau orné de motifs félins infernaux, mais surtout cette posture imposante. Le mastodonte passe une main dans sa chevelure sel, ne quittant pas Éléonore des yeux. Elle pouvait y lire la colère dans ceux-ci.

‘’Hmm… Danro.’’
‘’Commandante hien ?’’
‘’Effectivement. Quelque chose contre ceci ?’’ Annonce Éléonore en glissant un bonbon dans sa bouche.
‘’Oui, vous êtes des épines dans nos pieds depuis Karakuri.’’
‘’Oh ? Et bien, tu m’en vois désolé Mojo.’’
‘’Tss, dire que je me suis fait avoir.’’
‘’Ne t’en veux pas… Si j’avais su qui tu étais, je t’aurais évité.’’
‘’Plus qu’une chose à faire.’’ Glisse l’homme en enfilant des poings américains.
‘’À toi l’honneur.’’ Glisse-t-elle en attrapant la hache qui avait suivi son chemin.

Dans la salle sombre et étouffante du bunker, Éléonore et Danro se font face, prêts à en découdre. Danro, semble prêt à déchaîner sa puissance brute. Éléonore, calme et déterminée, tenait fermement sa gigantesque hache de combat, prête à riposter avec agilité. Elle sait que l’homme est plus fort qu’elle en force brute, elle doit donc utiliser son intelligence pour combattre l’homme. Alors que Mojo se lance à l'attaque, Éléonore reste sur ses gardes, observant attentivement les mouvements de son adversaire. Soudain, Mojo déchaîne le pouvoir du Hasshoken, ses mains frappant l'air avec une force titanesque. Des ondes de choc dévastatrices jaillirent de l’impact de ses mains closes l’une contre l’autre, déformant l'air devant lui et envoyant des débris voler dans sa direction. Éléonore, bloque quelques-uns des débris avant d’esquiver de justesse l’onde de choc, se déplaçant avec grâce à travers la salle. Malgré la puissance dévastatrice des attaques du Vice-lieutenant, elle reste flegmatique et centralisée, cherchant le moment opportun pour riposter.

Dans un mouvement rapide et calculé, Éléonore bondit en avant, sa hache de combat tranchant l'air avec une précision mortelle. Danro tente de bloquer l'attaque avec ses bras puissants, mais l'arme massive d'Éléonore trouve sa cible, frappant avec une force surprenante. Ceci n’est pas assez pour mortellement blesser l’homme, mais assez pour le rendre inconfortable. Le choc résonne dans la salle, remplissant l'air de tension palpable, mais faisant également réaliser à la Bloodhound que son manteau n’est pas seulement une parure décorative, mais aussi une amure. Malgré la brutalité de l'impact, l’apprenti de Yochiro tint bon, sa détermination inébranlable et toujours fixée sur elle. Avec un rugissement féroce, il riposte avec une nouvelle salve d'ondes de choc, ses poings frappant en direction du corps de la blanche. Dans une rapide rotation de la hache, elle vient bloquer les premiers coups qui s’enchaînent, la faisant même glisser au sol et reculer. L’homme semble bien déterminé à surmonter la résistance d'Éléonore.

Le combat fait rage dans la salle confinée du bunker, les deux combattants s'affrontent avec une intensité impressionnante. Les ondes de choc de Danro déchirent l'air, tandis que les attaques précises d'Éléonore évaluent son adversaire. Dans cette lutte acharnée entre la puissance brute de Danro et l'agilité mortelle d'Éléonore, chaque coup porté est un test de résolution et d’endurance. Et finalement, il touche sa cible, l’onde de choc frappant le corps de la blanche pour la projeter une nouvelle fois contre un mur. Elle reste inerte un instant, le corps penche sur lui-même, elle camoufle son souffle court et le sourire satisfait, voir maniaque qui est sur ses lèvres. Si jusqu’à maintenant elle avait craint le coup porté par Mojo, cette crainte venait de s’envoler, surtout après l’entraînement avec Pandore. À ne pas se méprendre, elle reconnaissait la force surprenante de l’homme, mais elle n’était rien à côté de Pandore qui d’un simple revers de main l’avait envoyé balader plus loin. Elle se redresse lentement, essuyant le sang qui perle au coin de ses lèvres et pose ses billes claires sur le mastodonte.

‘’Toujours en vie ? Impressionnant.’’
‘’J’ai connu pire, mais maintenant, on peut devenir sérieux.’’
‘’Pardon ?’’

Elle ne répond pas, agrippant la hache et se glissant au sol en position de sprint. Elle lève les yeux vers lui, des pupilles dilatés et empreint d’une nouvelle férocité. Ses cheveux en bataille autour d’elle, l’élastique n’allant pas résister à l’impact, comme une partie de ses vêtements arrachée par les ondes de choc. Tout ceci n’était d’une façade, son but principal, berner l’ennemi qu’elle allait attaquer de front, mais elle allait dévier au dernier moment vers le haut pour virevolter au-dessus de lui et venir frapper dans son dos.
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Feat
Eleonore





Un sourire...

Un front perlant de ton propre sang, alors que tu ne semblais même pas être sonnée, ayant fait front face à l'assaut de Yochiro qui lui sentait les muscles de son bras hurler de douleur et se déchirer suite à l'impact. Alors qu'il reculait, grimaçant de douleur, il avait tout le loisir d'observer la position stoïque que tu avais prise.

Le style de l'Homme Fort. Une manière de se battre qui oubliait toute volonté d'esquiver les coups pour se concentrer sur les faits de les encaisser et les rendre encore plus violemment avec des projections et en se servant de tout ce qui était à même de passer dans tes mains pour renforcer tes offensives. Un style qui paraissait si peu adapté à une femme et pourtant, tu avais passé ces dernières semaines à l'améliorer encore et encore dans l'ombre, en attendant cette rencontre fatidique avec ton plus grand ennemi.

Ce style, tu l'avais piqué à Jengo, qui lui même n'en utilisait qu'une forme partielle. De ce que tu savais de son histoire, c'était là une manière de se battre des géants par le passé. Incapable de se prémunir des assauts de leurs ennemis du fait de leurs gabarits titanesques, ils avaient apprit à être des montagnes, inarrêtable, inéluctable. Les docteurs t'avaient demandé d'arrêter de prendre autant de coups... Et tu avais fait tout l'inverse en te rendant compte que ton activité rendait leurs supplications impossible à réaliser.

Alors à défaut de ne plus les prendre, tu avais appris à bien mieux les encaisser. En devenant toi même cette montagne aussi dur que le plus résistant des alliages.

Ne laissant pas Yochiro l'opportunité de se remettre de ce choc explosif, tu venais à saisir le canapé à coté de toi avant de pivoter ton corps et de lui lancer violemment dessus, le faisant s'écraser avec brutalité contre le mur plus loin. Il n'y avait aucune élégance dans cette forme de combat qui privilégiait la puissance écrasante à tout le reste, et pourtant, cela demandait une rigueur technique effroyable pour rendre cela efficace sans avoir le gabarit d'un colosse d'Erbaf.

Mais tu n'allais pas le laisser respirer plus que ça. Dans ton élan pour lui tomber dessus, la garde grand ouvert et les bras étendus à leurs maximum pour augmenter l'amplitude de ta présence, tu venais à saisir son fauteuil de la main droite dont tu te servais comme arme pour le lui écraser sur la gueule.

Crac.

Un autre choc violent, Yochiro n'avait pas le temps de respirer. Même avec son Haki de l'Armement qui égalait le tiens, ta puissance offensive avait dépassé ce qu'il était capable d'encaisser de manière optimale, si bien que lui aussi vint à lâcher ses premières gerbes de sang. Totalement dépassé par la situation et ton changement drastique d'art martial, il ne put rien faire quand tu vins à lui saisir la jambe pour commencer à le faire tourner encore et encore avant de sauter et l'écraser violemment contre le sol, transformant toute l'énergie cinétique cumulée en une impulsion qui vint à foudroyer une nouvelle fois les lieux par sa brutalité.

Yochiro qui pourtant semblait être l'homme fort entre vous deux n'était devenu rien d'autre qu'un homme de paille entre tes mains. Pourtant, il ne daigna pas abandonner tout de suite. Lui aussi avait commencé à montrer un semblant de sa vraie puissance, et se servant de la poussière soulevée par le choc, il camoufla sa charge violente à ton égard. Te saisissant par ta taille totalement dévoilée, il vint à sauter pour te plaquer lourdement au sol, non sans te faire lâcher un gémissement de douleur.

Alors qu'il commençait à marteler ta face de ses poings renforcés au Haki, tu venais à très vite te reprendre et à changer cette posture en un véritable traquenard pour lui. Tu n'étais pas uniquement bonne en projection, mais aussi en prise de soumission qui avait fait ta plus grande renommée jusqu'ici. Profitant d'une erreur dans sa technique, tu venais donc à entourer ton bras autour de sa tête, mettant en flexion sa nuque tandis que tes jambes ceinturais son corps fermement pour l'empêcher de se dégager.

Et te servant alors du sol pour te pencher en arrière, tu faisais littéralement un effet de levier ayant pour point de tension sa nuque, mettant une énorme pression sur le corps de l'homme qui pouvait craquer à tout moment. Le Haki était une armure efficace, à même d'absorber tout les chocs même les plus insidieux. Mais ça... Il n'y avait pas grand chose à même de protéger de ce que tu essayais de lui faire subir.

Cependant la position était précaire, pour lui comme pour toi. S'il se trouvait en possibilité de la retourner contre toi, tu serais en très mauvaise posture... Et vu ses grincements de dents, son cerveau fusait pour trouver une porte de sortie à ton étreinte qui ne faisait que s'amplifier.




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Après avoir évalué avec soin ses forces et ses faiblesses, elle savait qu'elle devait agir avec prudence, mais maintenant qu’elle avait douté à la force de ce dernier, elle le juge moins important que la puissance que Pandore. Jugement bon ou mauvais, son idée était déjà faite. À partir de maintenant, chaque mouvement qu’elle allait faire, allait être calculé, chaque attaque minutieusement planifiée, chaque changement de corps effectuer voulu. Les quelques minutes avant ne lui avait servis qu’à découvrir les forces et les faiblesses de son ennemi et Danro en avait plusieurs. Il comptait beaucoup trop sur sa force et la destruction de son environnement, comme le lui montraient les débris qui reposaient partout, ou encore le sol défoncer. Il avait ignoré l’agilité pour l’utilité de ce qui se trouvait autour de lui et s’il n’avait rien, il le créait avec ses mains et maintenant qu’elle avait compris qu’il était le maître du terrain, alors elle serait maîtresse des airs. Le plafond était assez haut pour lui laisser la place nécessaire pour virevolter à sa guise.

Ses muscles tendus et son esprit en alerte, Éléonore se lance dans la bataille avec une confiance renouvelée. Son sprint bien en main, elle se précipite sur lui, le bernant sur sa manœuvre du moment. L’homme lève immédiatement les mains pour venir frapper le sol pour en fracasser et envoyer des morceaux de béton dans sa direction. Toutefois, cette action fut anticipée par la Bloodhound qui bondit, utilisant sa nouvelle vitesse et le poids de la hache pour passer au-dessus lui, virevolter sur elle-même et envoyé un coup de plat de hache au niveau de ses omoplates. Le coup bien plus efficace que le côté tranchant face à l’armure lui écrasant les os. Le craquement est un délice aux oreilles de la blanche qui profite de l’affaiblissement de Mojo pour atterrir plus loin. Cependant, elle ne semble pas avoir brisé quoi que ce soit dans l’immédiate, l’homme se retournant pour répliquer cette fois-ci en combinant son Hasshoken avec son fire heart, les flammes se déchaînant au même rythme que la rage qui s’affichait sur son visage. Il semblerait que la blanche eût toujours un code sensible et l’homme venait de perdre patience. Les attaques de Danro étaient malgré tout rapides et dévastatrices, mais elle était déterminée à ne pas se laisser vaincre, pas après tous les efforts offerts et le temps offert par Pandore. Elle évite ses assauts directs, bloque ou repousse les débris envoyés et elle utilise ses compétences en combat aérien pour prendre l'avantage, Mojo loin d’être habitué à combattre vers le haut.

Avec des pirouettes dignes d'une acrobate, Éléonore qui virevolte dans les airs, esquivant les attaques de Danro qui attaque avec une force dévastatrice de langues de flamme. Des traces sombres marquent maintenant le plafond et parfois le sol. Tout en arrachant sa veste militaire qui n’avait pas survécu aux flammes, elle la jette en direction de Mojo, utilisant le fait qu’il est la vue partiellement cachée pour venir le frapper au visage. Il a le bon réflexe de lever les bras, mais pas assez vite pour recevoir le premier coup qui lui fend le fend et la lèvre. Elle finit par atterrir sur lui, passer ses jambes autour de son cou pour venir coincer sa tête dans un étau de muscle. Et ses talons viennent durement frappée au niveau de ses omoplates, action calculer. La hache avait été relâchée au dernier moment et c’était planté dans le plancher, son tranchant redoutable loin d’être arrêté par du béton. Il grogne de douleur tandis qu’elle enfonce avec force des coups de coudes dans son visage et sa tête. Surpris par l’assaut d’attaques, il perd sa concentration sur ses flammes. Ceci n’avait pas empêché la demoiselle de se faire brûler à quelques endroits, mais rien que l’adrénaline qui coulait dans ses veines ne pouvait pas étouffer. Enivrer par le sang et l’adrénaline, elle ne fait pas attention aux deux mains qui l’agrippent pour la tire violemment pour la lancer au sol avec un cri de rage. Même si l’impact lui fait tousser du sang, elle sent qu’il y a moins de force, la patience de l’homme avait voler en éclats, il ne réfléchissait plus.

Elle roule sur elle-même, pressant avec une grimace la côte qui vient d’être fracturée sous l’impact. Elle crache son surplus de salive mélangé au sang au sol, observe Mojo qui essuie le sang qui souille son visage, dévoilant par la même occasion qu’elle avait touché un œil et l’arcade sourcilière, éclatant ce dernier qui coulait abondamment dans son œil, l’obligeant à le fermer. Elle se redresse finalement, respirant lentement en ignorant la douleur. Au moins, l’os ne touche pas son poumon, ce dernier c’étant déplacé de quelques centimètres après l’avoir déjà perforé. Vive son métabolisme dangereux qui s’amusait à réorganiser son intérieur comme il le désirait. Ceci ne l’empêchait pas de souffrir en attendant.

Par la suite, chaque coup porté serait un pas de plus vers la victoire, chaque mouvement calculé la rapprocherait un peu plus de son objectif final. Malgré la difficulté de la tâche, Éléonore restait résolue. Elle savait que la clé de sa réussite résidait dans l’affaiblissement de la défense de son ennemi, mais surtout de sa maîtrise de soi. Pandore lui avait répété plus d’une fois qu’elle ne devait pas se laisser submerger… Une chose qui ne serait pas facile à faire quand le moyen était devenu une seconde nature.
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Eleonore





Résistant...

L'homme ne lâchait, l'homme ne faiblissait pas. Malgré l'étau qui menaçait de littéralement casser sa nuque, il n'abandonnait pas si bien que dans en élan de force surhumaine, il arrivait à se relever uniquement à la puissance de sa musculature malgré ta prise qui entravait presque l’entièreté de ses mouvements. Contrainte de relâcher un peu de pression, cela fut suffisant pour qu'il t'accueille d'un coup dans l'abdomen qui te propulsa à plusieurs mètres de lui. Tu tenais cependant toujours debout, la fumée s'échappant encore de l'impact sur ta chair.

Puis, tu vins à briser la posture, à relâcher tes muscles alors que tu affichais un soubresaut de fatigue. Ce style de combat était très coûteux pour le corps comme l'esprit, et même si tu avais poussé sa maîtrise plus loin que Jengo, tu n'étais pas encore qualifiable de maître dans cet art. Tu avais tes limites, et elle se dévoilait subitement. Pour autant, Yochiro n'était pas non plus au sommet de sa forme. Les précédents échanges lui avaient coûté beaucoup à lui aussi.

- T'as progressé gamine...


- Pourquoi vous faites ça. Vous êtes forts, ce ne sont pas les choix de carrières qui auraient manqué.

Cherchais-tu vraiment à comprendre un homme que tu avais juré de toi et inversement ? Pourquoi pas après tout... Jusqu'ici, tu n'avais affronté aucun ennemi comme lui. Les gens forts, tu en connaissais, mais tu n'avais jamais partagé une intimité pareille avec une personne de l'autre côté de la loi. Le voyant alors soupirer, tu le regardais fouiller dans ses poches tout en se contraignant à te répondre.

- Tu te crois être du bon côté de la morale ?! Ce monde ne possède qu'un maître, et il s'appelle l'argent. Je bosse pour lui, tu bosses pour lui. A la différence de toi, je ne me voile pas la face.


- A la différence de vous, je ne tue pas des innocents pour mes machinations !

- Vraiment ?


Face à ça, il vint à arquer un sourcil, te fixant comme s'il cherchait à extraire la vérité de ce tissu de mensonge. Et pourtant tu ne disais rien de plus, le regard légèrement perdu tandis que tu repensais à cette attaque sur Aeden, à ces révolutionnaires, à ces habitants. Tu avais fait ce qu'il fallait et tu en étais persuadée. Pourtant...

- La cabale ne cherche qu'à réunir le monde souterrain sous une même bannière, une même puissance. Nous ne sommes pas si différent de ton cher gouvernement mondial.


Tu plissais les yeux alors que tu le regardais enfiler deux poings américains d'une qualité bien trop prononcée pour que tu fasses absence de prudence. Alors il n'avait finalement pas abandonné l'idée de se battre jusqu'à la fin ? De ton côté, tu avais cramé pas mal d'atout dans cet échange explosif et tu étais aussi désarmée... Enfin... Il te restait cette arme dont tu ne connaissais pas la volonté propre encore...

Dans tout les cas tu n'eus pas le loisir de t'interroger davantage puisque ce fut Yochiro qui chargea en premier cette fois-ci. Contrainte à l'esquive, tu voyais son poing s'enfoncer dans le mur avant d'y créer un cratère immense. Dans ton état actuel, un coup de la sorte mangé de plein fouet et tu étais bonne pour manger les pissenlits à la racine. Changeant de posture, privilégiant alors l'explosivité et l'agilité à la force et l'endurance, tu fus quand même acculée à défaut de pouvoir contre-attaquer.

Des longues minutes à jouer au chat et à la souris alors que la puissance des coups de Yochiro ne faisait que s'amplifier, comme s'il réutilisait constamment l'énergie déployait dans ses assauts pour la prochaine tentative. Et ce qui devait arriva, fin stratège qu'il était, il vint à réussir à t'acculer, alors que ta jambe vint à avoir un coup de faiblesse, t'abandonnant au pire moment.

Les deux points lever, il comptait les abattre sur toi tel deux massues vengeresses. Et dans un élan dû surtout à ton instinct de survie, tu vins à dégainer Kusanagi.

Slash !

Une puissante lame d'air, comme jamais tu n'en avais crée, fissurant littéralement l'intégralité de la salle en deux, allant jusqu'à déchirer le plafond et à laisser les lueurs de soleil s'infiltrer dans cet endroit pourtant à plusieurs mètres sous la surface. L'arme était infusée d'un vent haineux, d'un vent vicié, qui pourtant se pliait parfaitement à ta volonté. Et dans cet instant qui n'avait duré qu'un fragment de seconde, tu voyais les deux mains de Yochiro s'écraser mollement au sol, dépourvue d'une quelconque vitalité.

- ... Mes... mes mains !!!

Tournant ton regard, tu fixais la scène, encore le souffle coupé par ta propre contre-attaque. C'était la première fois que tu voyais un semblant de détresse et de vulnérabilité sur le visage de ce cinquantenaire. Même la dernière fois, alors que tes crocs s'étaient plantés en lui pour lui injecter ton venin, il était resté imperturbable. Mais là... Il se savait en fin de course et cela lui faisait peur. Aucune somme au monde n'allait le sauver de son tragique destin et il ne s'en rendait compte que maintenant.

- Achève le.

Le regard mauvais, le visage sombre, tu resserrais ta poigne sur le manche de ton sabre légendaire. Comme animé par une étrange pulsion, tu te relevais, t'accordant une posture des plus droites, des plus implacables. Et sans même lui accorder une quelconque forme de sommation, tu venais à abattre ta lame directement sur sa nuque...

Avant de l'arrêter au dernier moment.

L'acier goûtant à peine sa chair, tu fixais Yochiro. Tu ne l'épargnerais pas par sympathie ou par respect... Non. Tu avais besoin de lui. Et sans lui expliquer la raison de ta retenue, tu t'assurer de lui enfoncer ta botte directement dans son crâne pour lui couper tout once de conscience qu'il lui restait. Il pissait encore le sang de ses membres absents, mais il survivrait.

Portant sa dépouille inanimée, tu vins à fixer ta lame quelques instants avant de la ranger dans son fourreau et de partir à la rencontre d'Eleonore et de tes hommes. Avec un peu de chance, ils avaient réussi leurs interventions de leurs côtés.





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I hate rarely, thought when I hate, I hate murderously. I’ll be your slaughterhouse, your killing floor, your morgue, and final resting- Let me be free and your see.

Éléonore se redresse lentement, ses muscles tendus et son esprit concentré sur le combat qui fait rage. Malgré la douleur qui pulvérise chaque fibre de son être, elle refuse de fléchir. Ses yeux fixent Danro avec une détermination farouche, alors qu'elle se prépare pour la prochaine et dernière phase de son combat. Danro, essuyant le sang qui coule de sa blessure, lance un regard empreint de fureur à Éléonore. Son visage est déformé par la rage, ses yeux brûlant de haine qui n’affecte pas la commandante. Il ne reculera pas facilement, c’est une évidence aux yeux des deux combattant et la Bloodhound pense pareil. Les deux adversaires se fixent intensément, chacun attendant que l'autre fasse le premier mouvement, mais ceci ne dure pas. Finalement, c'est Mojo qui rompt le silence, se précipitant vers Éléonore avec furieux. Ses poings s'abattent comme des marteaux, cherchant à écraser sa ténacité. Éléonore se déplace avec grâce, esquivant les attaques de Danro, maintenant plus habitué à son style. Elle se déplace comme une ombre et vient récupérer Requiem, sa hache de combat, maintenant toujours prête à riposter.

Finalement, après des minutes qui semblent s'étirer à l'infini, c'est Éléonore qui trouve une ouverture. Elle bondit en avant, utilisant la force de son élan pour se propulser vers Danro. Dans un mouvement acrobatique, elle fait une pirouette au-dessus de lui, évitant ses attaques. Puis, d'un coup habile de sa hache, elle tranche l'air avec une précision mortelle, retourne sa hache et frappe du côté marteau pour frapper Danro là où il est le plus vulnérable, derrière la tête. L'homme pousse un cri de douleur, son corps fléchissant sous l'impact. Il pose un genou au sol, clairement le fait d’avoir fait plusieurs attaques, petites ou grosses confondues, avait enfin affaiblit sa résistance et pourtant, il essaye de se relever. Mais Éléonore n'en a pas encore fini. Elle enchaîne avec une série d'attaques rapides et dévastatrices, exploitant le dos de son adversaire avec une efficacité pour finir de broyer ses épaules ou ses omoplates. Danro tente de se défendre, mais il est déjà trop tard. Son corps est affaibli, sa résistance épuisée. Finalement, Éléonore porte le coup final, sa hache s'abattant avec une force implacable. Danro s'effondre au sol, vaincu. Elle-même épuisée, elle laisse tomber la hache vers le sol, utilisant le manche un instant. Le souffle court par l’acharnement, elle vient poser son fessier sur le dos inerte et pousse un soupir. Elle tire de sa poche un suçon qui a eu chaud, observe les nouvelles blessures sur son corps et marmonne pour elle-même face à la nouvelle absence de pilosité. Elle espérait seulement que ses galipettes dans les flammes ne lui avaient pas retiré ses sourcils.

Dans la salle sombre et étouffante du bunker, le silence retentit, seulement brisé par le souffle haletant d'Éléonore. La victoire lui appartient, mais elle sait que la bataille est loin d'être terminée. D'autres défis l'attendent, d'autres ennemis à affronter. Mais pour l'instant, elle savoure sa victoire sucrée. C’est à ce moment qu’elle remarque par le trouve Gabrielle et Michael qui l’observe de l’autre côté de son trou. Derrière eux se trouvent quelques ombres, sûrement des soldats.

‘’Tout va bien ?’’ Marmonne Éléonore.
‘’Oui… Est-ce qu’il est mort ?’’
‘’Non… Le bougre est très résistant, on doit être de la même branche.’’
‘’Je vais voir si on n’a pas de menottes plus grandes.’’
‘’Nah, apportez-en plusieurs, on va les mettre en chaîne. Je ne sais pas combien de temps, il va rester inconscient.’’
‘’Parfait.’’ Annonce Michael qui va faire le tour de certains soldats pour récupérer des menottes supplémentaires.
‘’Et comment vous sentez vous ?’’ Demande Gabrielle en la rejoignant.
‘’Bien.’’
‘’Hmm, je parle physiquement.’’
‘’Ah, brûlure deuxième degré, une ou deux côtes de cassée, nez cassé, lèvre fendue, je crois que j’ai quelques petites fissures, mais rien de plus de cassée… Mais surtout… J’ai une faim de loup.’’ Annonce Éléonore en même temps que son estomac gronde.
‘’Je crois que j’ai encore une ou deux barres-tendres, mais c’est tout.’’
‘’On va faire avec…’’
‘’Vous… Hmm.. N’auriez pas perdue du poids ?’’
‘’Surement, mon système s’auto-digère quand je rendre en mode survie et que je dépense trop d’énergie.’’
‘’Pardon ?’’
‘’Rien, on a des nouvelles de Pandore ? Et le restant de la base ?’’
‘’Notre côté d’aile est terminé, tout a été fouillé, l’ennemis encore vivant mit en arrestation et maintenant lui… Vous croyez être capable de marcher ?’’
‘’Oui, oui, je vais manger un peu et reprendre mon souffle.’’
‘’Je vous tiens au courant pour Pandore.’’
‘’Merci.’’ Dit-elle en prenant les barres protéinées.

Quelques minutes, plus tard, elle s’extirpait de son trou avec une grimace, les hommes arrivaient avec des marteaux et autres équipements pour agrandir celui-ci et extracteur le vice-lieutenant toujours inconscient et malgré les blessures, Éléonore était fière qu’elle, elle sortait d’un combat encore sur ses deux jambes et dans l'immédiat, elle révait d'un bon bien chaud, d'un festin et d'un lit chaud.
Codage par Libella sur Graphiorum
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Protocole Fantôme - The End
Feat
Eleonore





Trois jours plus tard...

L'affrontement avait fait des émules, que ce soit parmi la garnison de soldat sur l'île ou même ses habitants. Difficile de passer inaperçu quand le choc des combats avait pu être ressenti des kilomètres à la ronde. Toi qui voulait faire une opération discrète, manifestement, tu avais échoué. Mais ce n'était pas là le principal finalement. Dans la marine, on disait souvent qu'on pardonnait l'inexactitude d'un plan tant que celui-ci finissait par fonctionner comme convenu. Factuellement, il avait fonctionné, non sans mal ni sans perte...

Dans tes rangs tu comptais des dizaines de blessés et quelques morts. Des pertes tragiques mais qui n'étaient rien face à celles infligées à l'ennemi. Pour autant, la vie d'un soldat valait sans doute dix fois celle d'un criminel, et factuellement, tu ne pouvais t'empêcher de voir cela comme un autre échec se rajoutant au premier. Il te manquait de l'expérience dans le rôle de commandante. En allant en première ligne, tu avais épargné à tes soldats bien des souffrances cependant ils n'avaient pas pu bénéficier de tes ordres en direct.

Tu avais fait confiance à Eleonore, Michael et Gabrielle. Leurs compétences sur le champ de bataille avaient sauvé tes hommes, mais cela aurait dû être toi à leur place. Pour autant, aucun d'entre eux n'auraient su arrêter Yochiro, même s'ils s'étaient mit à travailler en parfaite harmonie pour l'arrêter.

Diriger, c'était faire des choix. Et si tu n'étais pas satisfaite de l'ensemble de tes décisions, fondamentalement, tu n'avais pas reculé lorsqu'il avait fallut que tu les fasses. Tu espérais simplement que ton animosité partagée avec Yochiro n'ai pas obscurci ton jugement par le passé.

Bref...

Tu avais passé ces trois derniers jours à rédiger ton rapport et à faire le bilan des pertes dans tes rangs comme matériels. De ton côté, tu étais sortie de là avec quelques os cassés et un organe ayant évité de peu la perforation. Les coups de Yochiro avaient été violents et tu n'avais su encaisser totalement ses assauts. Pour autant face à toutes les fois où tu avais du finir opérée en urgence, tu t'en sortais finalement très bien. A croire que tout tes efforts à adopter une autre manière de te battre pour la rajouter à ton arsenal n'avait pas servi à rien.

D'ailleurs, tu t'étais aussi contrainte à ne pas utiliser Cobra et Vipère. Ces deux atouts étaient particulièrement efficaces lorsqu'ils étaient mêlés à l'effet de surprise, à défaut de savoir les maîtriser. Pour autant, tu savais que Yochiro ne se serait pas faire surprendre deux fois. Un pari qui avait finalement porté ses fruits. En fouillant les appartements du lieutenant, vous aviez retrouvé plusieurs armes, dont certaines particulièrement adoptés à couper la tête de serpent un peu trop curieux.

Son interrogatoire allait prendre du temps. Même dépourvu de mains, il restait une brute de puissance que tu ne pouvais pas intimider comme tu avais pu le faire avec ses soldats. Si tu n'obtenais rien de concret de lui dans l'absolu, il sera sans doute déporté dans la prison la plus proche en bénéficiant d'un jugement des plus expéditifs. Vous aviez assez d'élément pour l'enfermer pour une éternité, et là-bas, il finirait sans doute par cracher ce qu'il sait. Tu te savais cruelle dans tes interrogatoires, mais ce n'était rien en comparaison des tortionnaires du Gouvernement Mondial.

Quant à Eleonore, elle avait été parfaite dans son rôle. Une combattante qui a défaut d'être aguerrie, avait su montrer sa force lorsqu'il le fallait. Elle était revenue sur ses deux jambes, plus ou moins, et c'était là une grande victoire pour elle comme pour toi. Cela voulait dire que tu pouvais investir davantage de temps en elle, jusqu'à ce qu'elle finisse par arriver à ton niveau, ce qui n'allait pas prendre beaucoup de temps en réalité.

Tu avais besoin d'une personne sur qui compter, autre que tes propres têtes. Tu espérais à l'avenir que ce soit elle. Désormais que Salem était Amiral, il n'avait plus de temps à t'accorder. C'était à toi de t’entourer des gens que tu estimais, et Eleonore était en tête de liste.

Et pour prouver la confiance que tu plaçais en elle et ses capacités, elle n'aurait pas le choix que de t'accompagner dans tes futurs missions visant à démanteler la Cabale une bonne fois pour toute. Dès que vous aurez davantage d'informations, les ordres en ce sens reprendront.

Finissant alors de fumer ta clope, tu l'écrasais dans ton cendrier tout en regardant le panorama qui s'offrait par ta fenêtre. L'étape suivante... hein ? Peut-être qu'il fallait que tu continues à élargir tes horizons. Sans quoi tu finirais par stagner.




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