L'Adventice

Description du navire :
Qui du chêne ou du navire ? L’Irrévérence est bercée par une légende, celle de n’être ni tout à fait un chêne, ni tout à fait un navire. Au fil du temps, l'arbre a développé une relation symbiotique unique avec la caravelle. Ses racines composent la majeure partie de sa structure, et s’entrelacent avec toutes les pièces rapportées, de la quille jusqu’aux têtes de mâts.

Protégée par d’une épaisse couche d’acier, la coque du navire abrite une ingénierie sophistiquée conçue pour assurer la croissance du chêne et la survie du navire. Alimentée par de petites roues à aubes, une machine de désalinisation filtre l’eau de mer pour en extraire le sel et les minéraux indésirables, produisant ainsi une solution nutritive adaptée à l’Irrévérence.

L'Irrévérence est une caravelle atypique, mesurant trente mètres de long pour douze mètres de large. Sa cale est aménagée en trois parties distinctes : une extrémité abrite toute l'ingénierie nécessaire pour maintenir le navire en vie, le centre est occupé par un dortoir commun pouvant accueillir jusqu'à dix personnes, tandis qu’à l'autre extrémité se situe l’atelier de Chromie, mécanicienne et charpentière de l’équipage.

Le pont offre un espace suffisant pour profiter du soleil par temps calme. Tout autour du chêne ont été aménagés de larges pots de terre, destinés à accueillir les mandariniers d’Hayase. Au pied du second mât siège l’atelier de sculpture de Kant, solidement fixé au pont.

L’espace de vie du navire, comme sa source, se trouve être le chêne lui-même. Son tronc creux offre à sa base une large pièce circulaire dans laquelle ont été aménagés une cuisine, un réservoir de vivres et une salle à manger, qui fait aussi office de salle de commandement. Un escalier fin relie le rez-de-chaussée à l’étage supérieur qui est pourvu de trois petites chambres à balcons saillants.  

La chambre d’Hayase se distingue de toutes les autres pièces de l’Irrévérence par sa majesté. À l’intérieur, les lisses cloisons sont baignées d’un bleu clair et sont ornées de moulures sculptées. Un dressing spacieux et fonctionnel fait face à un large lit douillet, invitant à la détente et à l’oubli. La chambre de Kant ne contient qu’un simple lit de camp, car l’essentiel de l’espace est occupé par une large bibliothèque bien garnie, et par une paillasse de botaniste où il s’évertue à perfectionner son art du Kanpo kenpō. Enfin, la troisième chambre est soigneusement aménagée avec tout le nécessaire, destinée à recevoir de potentiels invités.  

N’arborant ni pavillon pirate, ni révolutionnaire, l’Irrévérence jouit d’une certaine quiétude lorsqu’elle fend les flots. Le pavillon du navire étant strictement inconnu et quelconque, il est considéré le plus souvent comme un navire marchand.

Système de navigation :

L’Irrévérence est un navire à voiles.

Structure :

La majeure partie du navire est constituée de bois de chêne. Les racines profondes de l’arbre qui trône sur le pont s’entrelacent tout autour d’une structure en acacia. Les planches du pont, tout comme les flancs, sont revêtues d’un vernis brillant ou peintes. De manière générale, tous les éléments en bois en relief sur la coque sont travaillés avec précision et le souci du détail.

La coque du navire est recouverte d’une couche d’acier protectrice, lui conférant une résistance accrue et facilitant sa navigation à travers les flots. Une peinture spéciale, d’un blanc opalin azuré protège le revêtement de la rouille.

Les matériaux privilégiés pour bâtir la structure du navire sont particulièrement légers. L’irrévérence compense ainsi son manque de robustesse par sa rapidité en mer.

Système d'armement :

Pour l’instant, le système d’armement de l’Irrévérence reste minimal, avec seulement quatre canons disposés sur ses flancs, deux de chaque côté.

Prototype :

Pour l’instant, l’Irrévérence n’est pas pourvue de technologie propre, si ce n’est sa machine à désalinisation installée dans la cale. Comme dit plus haut, le chêne et le navire ne font qu’un, aussi le bateau à la caractéristique spéciale d’être « en vie ».