Posté Lun 11 Mar 2024 - 17:47 par Valkia Bloodfallen
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Ne jamais rien prendre pour haki
La sensation de l’eau ruisselante sur ses jambes fût ce qui réveilla la démoniaque. Alors qu’elle tenta de mettre sa main devant sa bouche lors de son bâillement de réveil, la cornue fût surprise de se savoir ligotée par une corde à un poteau en bois sur la plage. Que s’était il passé ? Des petites bribes de mémoires surgissaient. Elle s’était entraînée durement avec Asmodée sur la plage. En immergeant ses jambes pour rendre ses mouvements plus difficiles et en frappant des vagues pour faire face à une certaine résistance, cela renforçait sa technique et sa force. Depuis sa mésaventure avec le Doc et Gri’m, de nombreuses interrogations se bousculaient dans la tête de la bretteuse. Devait elle garder son identité secrète et demeurer la princesse des enfers ? Devait elle retourner sur l’île maléfique en sachant cette imposture ? Pouvait elle se présenter devant son peuple en sachant le pot aux roses sur sa naissance ? Beaucoup trop de questions qui l’avaient pousser à s’entrainer durement pour ne plus penser.
Elle se rappela suite à cela être retourner sur la plage et s’être endormie d’épuisement. Son sommeil devait être de plomb car elle n’a pas senti son corps être traîné jusqu’à ce poteau sur la plage. Les yeux encore collés par un réveil des plus désagréables, la démone plissa les yeux pour mieux voir son environnement. Il y avait trois bateaux arrimé sur la plage, une quinzaine d’hommes en train de s’activer et trois personnes enchaînées les unes aux autres, attachées à une souche. La bretteuse ne comprenait pas ce qui se déroulait ici. Que venait faire ces hommes sur Hat Island ? Peu importe, dans tous les cas ils allaient devoir s’expliquer.
La démone fit l’évaluation de la situation. La bonne nouvelle, c’est qu’aucun des sbires ici présents ne semblaient être une grande menace. La cornue était visiblement en un seul morceau, sans blessure apparente si ce n’est la grande fatigue. Rien d’insurmontable pour le moment. La corde reliant ses mains pourraient été facilement tranché, mais nous arrivons vite au problème principal ici : Asmodée n’était plus dans ses mains. Autant, elle aurait pu se défaire de ses matelots étrangers avec aisance si elle avait son épée. Autant la diablesse n’était pas certaine d’être en état pour affronter une horde de matelot. Sa fatigue et le fait qu’elle soit désarmée ne jouait pas en sa faveur. Cependant, elle ne pouvait se résoudre à demeurer à la merci de ses adversaires. Il lui fallait un plan et vite.
Prisonnière 1 - « Hé toi, tu es finalement réveillée. Bienvenue en enfer petit coeur. »
Tournant la tête vers son interlocutrice, la démoniaque répéra une femme rousse au sourire amical en tête de peloton. Son air affable, sa façon de parler et sa politesse faisait penser à une personne de noble lignée. Cependant, il y avait au fond de ses yeux une certaine malice et son ton, trop polie pour être honnête laissez sous entendre une histoire bien plus sombre. De plus, le fait qu’elle ait l’air parfaitement à l’aise enchainée, lui donnait l’impression d’être uniquement pris dans un mauvais mardi du mois. Soit c’est un air qu’elle se donnait, soit elle était habituée au situation bien pourrie. Mais un détail attira son attention, elle disposait de deux magnifiques cornes qui ornait le haut de sa tête. Elle dégageait une aura assez troublante. Suffisamment pour mériter l’attention de la femme aux cheveux de jais.
Voyant que sa consœur cornue ne répondait pas à sa petite introduction, la prisonnière continua les présentations pour inciter la bretteuse à en faire de même.
Carmina - « Je me nomme Carmina, on a été capturée par ces esclavagistes peu avant d’arriver sur l’île. Dis moi trésor, je compte m’évader d’ici cinq minutes. Tu veux te joindre à moi ? J’ai perdu mon équipage donc je vais en recruter un nouveau. Tu sais, entre cornue, on doit se serrer les coudes.»
Valkia - « Je ne suis le trésor de personne, et non merci je vais me démerder. Je met la main sur mon épée et je bute tout le monde. J’ai pas besoin d’un plan, juste de trouver Asmodée. »
Carmina - « Ainsi j’avais vu juste, c’était bien le meitou de deuxième rang Asmodée la maudite. Je ... »
Geolier - « BOUCLEZ LA LES ESCLAVES ! Ce n’est pas un salon de thé ici. »
Valkia - « Qui est ce que tu oses traité d’esclave vil cloporte ? »
Le geolier, sûr de sa force s’approcha de la cornue ligotée. La sous-estimée serait la dernière de ses erreurs. L’homme bedonnant s’approcha, son haleine sentant un alcool bon marché et ses yeux, mi-lubriques, mi-énervés, ne laissait aucun doute quant à ses intentions. S’approchant de sa prisonnière, il asséna un coup de poing énervé dans le ventre de cette dernière. Contractant les abdominaux pour amortir le choc, la cornue serra les dents avant de lancer un regard de défiant à son assaillant.
Valkia - « C’est tout ? Je croyais que tu voulais me faire fermer ma gueule, misérable. »
Geolier - « T’es pas du genre à la boucler ? J’aime mieux ça ! J’aime éduquer les petites chiennes mal éduquer dans ton genre. »
Carmina - « Arrête Valkia, ces gens là ce ne sont pas des tendres. Ils ont déjà tué pas mal de prisonnier récalcitrant. Tu devrais ... »
Geolier - « Toi la merdeuse on t’a pas sonné ! Mais t’as bien raison cependant, si tu continues de l’ouvrir, va y avoir un mort aujourd’hui. »
Valkia - « Là dessus, nous sommes tout à fait d’accord, gros porc. »
Geolier - « COMMENT TU M’AS APPELÉ ?»
Le geolier se mit à l’enchainer de coup de poing tandis que Valkia serrait les dents. La voilà dans de beau drap, mais il était hors de question pour la bretteuse de se laisser faire par une personne qu’elle estimait inférieur. S’énervant de la situation, la démoniaque créa inconsciemment de l’éléctricité par ses mains. Cela eut pour effet de bruler partiellement les liens de cette dernière, suffisamment pour que, d’un coup sec, la diablesse se libère de ses liens. Désormais libre face à son adversaire, la cornue afficha un sourire des plus sadiques. Il avait perdu l’occasion d’ôter la vie de la démoniaque, désormais il allait payer cela de la sienne.
Ne lui laissant pas le temps de reprendre ses esprits, la bretteuse asséna un violent coup de poing au visage de ce dernier. L’impact fut rude mais le bedonnant revint à la charge d’une attaque pleine de désespoir. Il envoya ses deux mains en avant comme pour saisir Valkia. Mais l’esquive, en tant que bretteuse, est l’un de ses points forts. D’un pas de côté, elle sortit de sa ligne d’agression et lui asséna un violent coup de genou dans le ventre pour le faire plier. Vint ensuite un coup de pied marteau derrière la nuque pour le clouer au sol tout en lui brisant la nuque. Toujours son pied au niveau de la tête de son assaillant, la démone se pencha pour murmurer au cadavre de son geolier.
Valkia - « Tu vois, je t’avais dis qu’il y allait avoir un mort aujourd’hui. Rassure toi, tu ne seras pas seul longtemps en enfer … Tes petits camarades vont y passer aussi. »
Reportant son regard vers les autres esclavagistes, il était clair qu’elle n’allait pas s’en tirer à si bon compte. Surtout pas après avoir tué un des leurs. Les épées furent sorti de leur fourreau, les fusils approvisionnés chargés et certains belligérants se firent même craquer les doigts. Qu’est ce que Valkia pouvait adorer ce genre de moment de tension avant la bataille. Ramassant l’épée minable de son adversaire, elle se mit à penser qu’Asmodée était vraiment une arme exceptionnelle par rapport à cette dernière. Il lui fallait retrouver son arme, et le plus tôt serait le mieux.
Carmina - « Valkia, Asmodée se trouve dans la barque la plus proche de toi. Essaie de ne pas te faire tuer. »
Valkia - « Merci Carmina, je me charge d’eux. Reste tranquille et apprécie le spectacle. »
Posté Lun 18 Mar 2024 - 16:10 par Valkia Bloodfallen
Ne jamais rien prendre pour haki
La scène était vraiment étrange. D’un côté, il y avait les assaillants de la cornue. Voir leur camarade décédé les avait visiblement atteint. Ce sont des opportunistes habituellement, s’en prenant uniquement aux plus faibles. Les esclavagistes ont plutôt la réputation de ramasser les personnes mourantes sur les champs de batailles et de les soigner dans l’optique de les vendre. C’est un peu ce qu’ils ont fait avec Valkia ceci dit. Egalement, s’ils voient des personnes vulnérables avec des attributs spécifiques, ils n’ont aucune vergogne à l’attaquer en traitre pour les kidnapper. Face à une adversaire qui sait se battre et qui visiblement a envie d’en découdre au lieu de s’enfuir, c’était une autre paire de manche.
De l’autre côté, il y avait l’épéiste qui frissonnait d’impatience de commencer ce combat. Après avoir ramassé quelques coups, la native de l’île maléfique souhaité les rendre aux centuples. Si certaines personnes sont adeptes du tendre l’autre joue, ce n’est pas que le cas de notre protagoniste. Pour un œil : les deux yeux, pour une dent toute la bouche. Qui plus est, quand on essaie d’attraper une diablesse, il faut être prêt à miser sa propre vie. Pas de chance pour eux, cette dernière est sortie de ses liens. Armée d’une épée misérable certes, mais les bretteurs savent que ce n’est pas la lame qui fait tout dans l’escrime.
Commençant à s’approcher tout doucement de la barque désignée par Carmina, la démoniaque se rendit compte que le courage n’était pas la première de leur qualité. Les fusils détonnèrent dans sa direction, mais rien que sa Trajectoire démoniaque ne puisse gérer en renvoyant les balles vers leur fusiliers. L’un d’entre eux fût touché en plein plexus, un autre à la tête, et le dernier esquiva en se jetant au sol. Profitant de leur détresse, Valkia se rapprocha suffisamment de la barque pour apercevoir la garde d’Asmodée et la saisir. Désormais avec sa nouvelle arme fétiche, cette dernière semblait se réjouir de retrouver les mains de sa maîtresse.
La cornue jubilait au contact de son arme du carnage à venir. Se voyant dépasser, les ennemies prirent la fuite dans des directions séparés, ce qui frustra grandement la bretteuse. C’est improbable de se dire qu’avec un tel surnombre, aucun d’entre eux n’a pris la peine de l’attaquer. Y a pas plus lâche sur tout North Blue se disait la démone. Alors qu’elle s’apprêtait à poursuivre ses assaillants, une voix familière interpella la démoniaque.
Carmina - « Magnifique démonstration ! Un petit coup de main peut être ? »
La rouquine désigna ses chaines pour demander l’intervention de sa sauveuse. Cette femme n’était pas banale, elle ne démontrait pas la moindre trace de peur dans ses propos. Les autres prisonniers étaient occupés à se faire tout petit, espérant que la diablesse les ait oublié. C’était dangereux de demander l’aide d’une telle furie, à double tranchant comme son épée. Cependant, Valkia était une personne qui remboursait toujours ses dettes, et l’information de Carmina lui a permis d’éviter des recherches inutiles. De plus, cette femme partageait les même cornes que notre protagoniste, en plus d’avoir visiblement un mental à toute épreuve.
C’est pour toutes ses raisons que la démone abattit son épée dans la direction des chaînes de son acolyte. Une lame d’air fracassa le métal et rendit sa mobilité aux captifs. Voyant une opportunité, les autres prirent la fuite, courant comme si leur vie en dépendait. Seule Carmina chercha les clefs de ses menottes sur le cadavre du geôlier d’un air naturel. Ses doutes étaient donc fondés, cette jeune femme n’avait pas peur de la mort. Se rasseyant comme si de rien n’était, la jeune femme dévoila sa dentition parfaite de nouveau avant d’ajouter.
Carmina - « Je te remercie pour ton aide, par contre, sans vouloir te commander, tu ferais mieux de partir avant que le gros poisson ne revienne ... »
Valkia - « De qui parles tu ? »
Carmina - « Un coriace de Grand Line, je t’ai vu te battre, c’est pas trop mal. Mais sans fluide, aucune chance de le battre. »
Valkia - « Me sous-estimes pas, je me suis pas donné à fond contre ces larbins. Qu’est ce que t’appelles fluide ? Tu trouves mon style de combat trop saccadé ? »
La prisonnière éclata de rire avant de reprendre son sérieux pour ne pas blesser sa sauveuse du moment qui commençait à perdre patience. S’approchant de l’épée qu’à laisser la cornue, elle fit quelques moulinets avant d’ajouter d’une voix calme et posée.
Carmina - « Le fluide est ce qui différencie un bon combattant d’un mauvais combattant. Tu auras l’occasion de voir des ennemies capables de noircir leur peau ou leur arme. Si tu les vois, un conseil, enfuit toi. Ces gens là ne sont pas des tendres ... »
Valkia - « Tu m’intrigues là, donc le mec qui nous a emprisonné détient un pouvoir qui le rend surpuissant ? Je veux voir ça de mes propres yeux ! »
Carmina - « Fais comme tu veux, mais je t’aurais prévenu ... »
Soupirant, la demoiselle se leva et inclina la tête. Elle attrapa son sac dans une des chaloupes et pris la direction du Nord. Elle s’arrêta un bref instant avant d’ajouter.
Carmina - « Je sais que ça peut faire mal à l’ego, mais parfois il vaut mieux rester à terre pour survivre plutôt que s’entêter et perdre la vie … Je vais prier pour toi. »
Valkia n’écouta qu’à moitié ses mots avant de commencer à faire quelques moulinets avec Asmodée avant de se rasseoir à son tour. Son ennemi viendrait probablement très vite à elle. Elle ne se doutait pas encore qu’elle allait s’en prendre à un poisson bien trop gros pour elle. Le genre de poisson que l’on a pas envie de croiser en pleine mer. Mais cela, la cornue ne le savait pas encore.
Posté Mer 20 Mar 2024 - 16:45 par Valkia Bloodfallen
Alastor M. Starr Esclavagiste de Grand Line
Ne dis jamais que tu ne vaux rien, je suis certain que je peux te vendre à un bon prix
Alastor est né à Mariejoa il y a bientôt quarante ans. D’un père politicien et d’une mère au foyer, il est le quatrième fils d’une fratrie de six enfants. Piètre dans l’art des bonnes manières, il excelle cependant au combat et tente de rejoindre la marine à ses dix huit ans.Cependant, son soucis avec l’autorité et quelques sombres affaires l’ont mené à être éconduits. Renié par sa famille , étant vu comme le mouton noir, il s’engage alors en tant que mercenaire. Suite à cela, il va se lier d’amitié avec un esclavagiste et se rend compte du côté lucratif à moindre effort du commerce d’esclave. Après avoir avoir gagné assez d’expérience et d’argent, il se lança à son compte et grâce à son nom, il réussit à démarcher des clients prestigieux. Ce qui lui évita une prime d'autant plus conséquente.
Niveau évalué : Dorikis : 5 000 Dorikis PP : -400 PI : 0 PRIME : 0 Localisation : Partout où il y a de l’argent à se faire Créateur du PNJ : Valkia Bloodfallen
Habiletés/Pouvoirs : Haki de l’armement niveau 2 Haki de l’observation niveau 2 Conviction inébranlable : « Je refuse de mourir tant que je ne suis pas reconnu par ma famille !»
Posté Mer 20 Mar 2024 - 18:59 par Valkia Bloodfallen
Ne jamais rien prendre pour haki
La demoiselle demeurait immobile sur le tronc d’arbre où était enchainés les prisonniers qu’elle venait de libérer. Quel grand coeur n’est ce pas ? Non, en réalité il s’agissait surtout d’honorer sa dette. Carmina lui avait indiqué où Asmodée était entreposée, la femme aux cheveux de feu n’est pas restée bien longtemps. La personne qui les a enlevé semblait les effrayer. Si une menace de grosse envergure s’attaque au fief de Jaina, Valkia ne peut faire l’autruche dans cette situation. Comment pourrait elle justifier sa place de seconde si elle n’est pas fichu de s’occuper d’une menace réelle pour sa capitaine ? Des gros poissons comme ça, il doit y en avoir un paquet sur Grand Line. Comment pourrait elle protéger la cowgirl si elle ne se jaugeait pas face à un adversaire déclaré puissant ? Sans compter la curiosité de la bretteuse, que vaut elle vraiment contre un adversaire puissant de Grand Line ?
Beaucoup de questions qui trottaient dans la tête de Valkia. En réalité, ces questions là étaient avant tout pour faire oublier son présent actuel. Elle avait besoin de mettre ses idées au clair. Si elle était la femme de la prophétie de l’île maudite, celle qui était attendue par les indigènes, alors elle battrait cet homme. Valkia avait l’impression de marcher tout droit vers son destin en demeurant ici. La fuite serait une option tout à fait valable en temps normal, mais fuir ne ferait que renforcer ses doutes. Asmodée dans sa main, la lame sur ses genoux, la diablesse attendait que daigne se montrer l’homme qui allait la mettre à l’épreuve.
Elle n’eut pas à attendre longtemps, une escouade d’une dizaine d’hommes entourée une diligence transportant des esclaves allongés, ficelés et baillonnés. Parmi eux, plusieurs étaient présents au moment de la démonstration de force de Valkia, mais accompagnés de leur chef, leur courage semblait être revenu. Ce dernier descendait de sa diligence pour venir à la rencontre de la démoniaque. On sentait à son regard qu’il n’éprouvait aucune crainte de la démone, et cela même si ses hommes l’avaient mis en garde. Il jaugeait la demoiselle de la tête au pied et fini par ajouter à l’intention d’un majordome l’accompagnant.
Alastor - « Hum celle ci sait se battre et c’est une cornue, je pense qu’on peut en tirer au moins 2 millions de berries. »
Majordome -« C’est une pirate recherchée, le gouvernement en demande 3 millions de berries. »
Alastor - « Fantastique, je suis certain que je pourrais trouver quelqu’un qui apprécie l’exotisme de cette dernière. Passons là à 10 millions de berries. Il faut bien rembourser les esclaves perdus par votre négligence » Se tournant vers ses sbires qui se mirent à trembler en regardant leurs chaussures
Valkia - « Dis le tout de suite si je te dérange ? Je suis pas rester pour t’écouter faire tes affaires, je suis là pour te botter le cul, paraît il que t’es plus fort que tes trouffions, amène toi ! »
Le dénommé Alastor soupira. Il semblait visiblement contrarié. Peu de gens le savent, mais s’il y a une chose qui met l’esclavagiste hors de lui, c’est bien que l’on tutoie sa personne. Cela lui rappelle que désormais il n’est plus noble et cela le rabaisse à son simple statut d’esclavagiste, lui qui rêve de grandeur. Attrapant sa canne, ce dernier s’approcha de la demoiselle. Son visage semblait être à la recherche d’un quelconque atout que dissimulerait la jeune femme. Inclinant sa tête sur le côté, on pouvait sentir son envie d’en découdre, mais également son côté sadique. Il y avait vraiment quelque chose de malsain chez cet individu. Et pourtant Valkia n’est pas du genre à s’inquiéter pour si peu. Faisant tournoyer sa canne, il fini par ajouter d’une voix calme mais pleine d’autorité.
Alastor - « Mademoiselle, je vous prierais de ne pas me tutoyer. Ce sera le premier et dernier avertissement. Je n’ai pas envie d’abîmer la marchandise, si je vous refais le visage, vous vaudrez moitié prix ... »
C’était la provocation de trop aux yeux de la démoniaque qui se jeta sur son adversaire et effectua un coup vertical pour trancher en deux son adversaire. Ce dernier fit un simple pas de côté pour esquiver l’attaque, son haki de l’observation l’avertissait de tous les mouvements de son adversaire. Multipliant les agressions, ce dernier esquivait tout avec une facilité déconcertante. Les attaques étaient pourtant rapide, mais chacun de ses mouvements pouvaient être prédit. Ne comprenant pas ce qu’il se passe, la démone feula en direction de son adversaire.
Valkia - « Bordel, un fruit du démon … manquait plus que ça ! Je n’en attendais pas moins d’un mec qui vend des esclaves pour vivre ! »
Alastor - « Plait il ? Vous pensez que je m’abaisserez à ce genre de chose ? J’aime nager dans ma piscine privée sans avoir besoin d’une bouée. Visiblement, encore une qui n’a jamais entendu parler des fluides. C’est pourtant la base du combat ! Vous n’arrivez pas à me touchez parce que vous n’avez pas le fluide perceptif. C’est bien dommage pour vous. J’imagine que la notion même de fluide offensif ne vous dit rien ... »
Fluide perceptif et fluide offensif ? Mais de quoi est ce qu’il parlait ? Des questions se bousculaient, mais, si étrange soit ce personnage, son discours semblait transparaître de vérité. Devinant que la cornue ne savait pas de quoi il en retournait, l’esclavagiste fit un tour de force pour l’épater et lui faire comprendre le fossé entre les deux combattants.
Alastor - « Vois tu à l’heure actuelle, je pense que tu peux couper un arbre facilement avec ton épée. Ma canne est en bois d’ébène et ne devrait pas faire le poids face à un meitou. Seulement, quand on maitrise tout cela, ma canne à l’avantage sur ton arme. »
Joignant le geste à la parole, le marijoan utilisa sa canne pour bloquer Asmodée après l’avoir enduit de son haki de l’armement. L’épée pourtant réputée pour son tranchant n’arrivait pas à passer une simple canne remplie de haki. Alastor jubilait de voir le désespoir frapper la demoiselle. C’était mal connaître la détermination de la démone qui continuait à asséner coup sur coup, pestant sur ce qu’il appelait fluide. Cette puissance là le rendait invincible aux yeux de la démoniaque, mais tant qu’elle pouvait encore se battre, elle n’allait pas se priver de continuer de chercher une faille. Voyant qu’il lui en fallait plus pour la faire abandonner, Alastor continua son cours magistral.
Alastor - « Le plus ironique, c’est que, quand on a mon niveau, on a pas besoin de bloquer les coups de minable dans votre genre. Je sais, je suis fantastique. Mais regardez bien, ce sera votre dernier combat donc autant vous en mettre plein les yeux. »
L’esclavagiste posa sa canne et demeura immobile, utilisant son haki de l’observation pour deviner ses mouvements, et son haki de l’armement pour se renforcer et éviter ainsi d’être découper. Cela devenait compliqué aux yeux de la diablesse. Comment pouvait elle trancher ce qui ne peut être trancher ? Elle s’essaya à un coup contondant avec le plat de la lame d’Asmodée mais cela n’eut guère plus d’effet. Alors qu’il baissa sa garde, certains de sa victoire, la démone frappa. L’épée heurta l’épaule remplie de haki d’Alastor qui se moquait de ses veines tentatives. Mais subitement, elle utilisa son atout : l'intensité démoniaque. Elle emplit son corps d’électricité et redirigea tout vers sa lame pour électrocuté complètement le corps du chef des vauriens.
Cette fois, l’homme aux cheveux rouges ne pouvait pas dire qu’il n’a pas été touché. Sa couleur de peau avait changé, électrocuté par la demoiselle, ses cheveux dressés par l’éléctrostatique. Il ne s’y attendait pas, et pourtant, la demoiselle avait utilisé sa technique secrète au dernier moment ayant mis toutes ses forces tout en jouant sur l’effet de surprise. Elle pensait en avoir fini avec lui, mais à la place, le regard d’Alastor changea. Faisant virevolter sa canne imprégné de Haki, il mit un coup dans chaque bras de la bretteuse qui poussa un hurlement de douleur. Puis, il mit un grand coup de poing infusé par le fluide directement dans l’estomac de la jeune femme qui manqua de rendre son déjeuner. Tombant à genou, les deux bras brisés ou luxés, le maniement de l’épée lui semblait impossible. Quant à l’éléctricité, cela serait difficile de le reprendre par surprise. Il fallait se rendre à l’évidence, face à l’esclavagiste qui se donnait à fond, elle n’avait aucune chance. Ce dernier reprit de plus belle.
Alastor - « Je me tue à apprendre à une vermine ce qu’est le vrai combat, et voilà comment elle me remercie ? En m’éléctrocutant ? MOI ? J’avais prévu de te raisonner pour ne pas trop t’abîmer, mais là je m’en moque. Je vais t’apprendre le respect connasse ! Tu vas regretter de t’en être pris à mon brushing ! »
Sur ces mots, le noble mit un coup de pied dans le plexus de la demoiselle qui la projeta une dizaine de mètre plus loin. Ce coup là était vraiment violent et a sans doute brisé quelques côtes à la démoniaque. Cette dernière ne voyait pas d’autres solutions pour le battre. Elle avait tout donné, et en quatre coup, elle se sentait pas loin de tomber dans les pommes. Acculée, la démone se releva et tenta de relever sa lame pour continuer le combat, mais c’était impossible, Asmodée était bien trop lourde. Pestant sur sa malchance, la demoiselle fit une chose qu’elle n’avait encore jamais fait jusque là. Se sentant perdue, elle commença à s’enfuir, une main sur les côtes, l’autre tenant son meitou qui traînait à même le sol. Difficile de semer des gens dans ces conditions. Cela eut le mérite de faire rire Alastor.
Alastor - « Alors, on est nulle ? On s’enfuit ? Comme c’est pitoyable ! Affronte ton destin vient ! Quoi tu continues de t’enfuir ? Tu as cru que j’allais te courir après comme un chien ? Ce serait me faire un affront monumental. Par contre, mes hommes vont venir te trouver, ils vont te tabasser jusqu’à ce que tu tombes dans les pommes et après ils te ramèneront sur le navire. Butler, nous prenons la première barque, c’est l’heure de mon thé. »
Majordome -« Tout de suite Monsieur. »
Ainsi, ce fût une dizaine d’homme d’équipage qui se ruèrent aux trousses d’une Valkia à bout de force. Cette dernière tenta comme elle peut de semer ses poursuivants. Elle réussit héroiquement à courir sur deux cent mètres avant de se faire plaquer au sol par un de ses poursuivant. Utilisant le manche d’Asmodée, elle lui fracasse le visage, mais un autre arriva en renfort et lui asséna un violent coup de pied au visage. Bientôt encerclée, les coups pleuvaient et malgré leur faiblesse comparé à Alastor, ils ne tardèrent pas à mettre K.O la diablesse déjà à bout de force.
Dernière édition par Valkia Bloodfallen le Mer 20 Mar 2024 - 20:03, édité 1 fois
Posté Mer 20 Mar 2024 - 20:02 par Valkia Bloodfallen
Ne jamais rien prendre pour haki
Quand la jeune femme ouvrit de nouveau les yeux, ce n’était plus le même décor. Il faisait nuit, et son corps était quasiment entièrement recouvert de bandage. Elle mit un moment à émerger et à comprendre ce qui se passait. La bretteuse se souvint qu’elle avait été pourchassée par les sbires d’Alastor et qu’elle avait perdu connaissance. Dans un mouvement assez douloureux, la démoniaque se redressa. Elle était allongée près du feu sur la plage. Pas de geole, pas de chaine autour d’elle. L’avait elle laissé pour morte ? Non, le feu n’est pas venu ici tout seul. Dans l’incompréhension totale, la demoiselle ne savait pas ce qui se passait.
Carmina - « Regardez qui nous fait l’honneur de se réveiller. Tu vois, je t’avais bien dis que c’était pas un tendre Alastor. Par contre, quand je te conseillais de rester à terre pour survivre, je ne pensais pas que tu prendrais mon conseil au pied de la lettre. »
Ses yeux s’accoutumant à la lumière du feu, la diablesse remarqua la présence de l’ancienne prisonnière, les genoux repliés, tenant dans ses mains un morceau de fer pour remuer les braises. Elle affichait un sourire malicieux, visiblement cela lui faisait plaisir que sa patiente rouvre les yeux. La rouquine lui avait fait des bandages bien serrés et les premiers soins comme elle a pu. S’occuper des sbires étaient à sa portée visiblement, mais elle n’a pas été assez folle pour s’en prendre directement à Alastor. Valkia pesta en faisant le check-up de sa situation. Elle avait mal mais elle s’en remettrait, il n’y avait rien d’irréversible. Jetant un coup d’oeil à côté d’elle, la bretteuse vit son outil favori qui n’attendait qu’elle : Asmodée. Au moins, elle n’avait pas l’impression d’avoir perdu un objet de valeur.
Cependant, outre les blessures physiques, c’est moralement que la demoiselle avait le plus souffert. Elle avait sous estimé la mise en garde de Carmina, le fluide était un élément déterminant dans le résultat d’une bataille. Tant qu’elle ne le maîtrisait pas, il lui serait difficile de protéger son équipage et Jaina. Comment diable allait elle faire pour apprendre ce fluide ? Et puis une autre question lui revenait en tête. Si elle était l’élue du dieu sombre des indigènes, pourquoi avait elle perdu contre un abruti imbus de lui même ? La providence devait lui assurer la victoire ! Cela remis bien le doute dans l’esprit de la démoniaque. D’abord on lui retirait son origine démoniaque, ensuite elle subissait sa première correction dans un duel singulier. C’était beaucoup à encaisser pour l’ego de Valkia.
Valkia - « Je suppose que je dois reconnaître que tu avais raison. Je ne suis pas de taille à affronter un combattant utilisant le fluide. J’ai payé mon erreur au prix fort. »
Carmina - « Oh ne sois pas si défaitiste, tu es encore vivante et sans collier explosif autour du cou. Beaucoup ayant croisé le fer avec Alastor ne peuvent en dire autant. Dans ton malheur, tu as de la chance que je sois restée finalement. Je me disais bien qu’il fallait pas que je parte trop loin. »
Valkia - « De la chance oui, mais ce combat à soulever énormément de questions en moi. Dis moi, qu’est ce qu’il faut faire pour obtenir ce fluide dis moi ? Il m’a parlé de deux fluides différents, le premier lui permettait d’anticiper mes mouvements, le deuxième lui permettait de durcir son corps et de rendre ses coups dévastateurs ... »
Carmina - « En réalité y en a même trois de ce que j’ai compris. Je peux te dire que la théorie vu que je ne maitrise aucun de ces trois là, j’en ai juste fait l’expérience. Par contre, je connais quelques personnes qui peuvent te renseigner là dessus sur Grand Line. Là bas, il y a beaucoup de combattant qui savent manier le fluide. »
Valkia soupira, c’était sa destination et cela voulait dire qu’il y aurait sans doute énormément d’adversaires comme Alastor à la force démesurée et à l’instinct affûté. Cela décourageait la demoiselle qui devait absolument trouvait une solution pour ne pas devenir un fardeau pour son équipage. Les craintes de la démone était fondées, sans le fluide, elle n’attirera jamais l’attention de Kiyori son idole, quoi qu’il arrive, elle devra apprendre à maitriser ce pouvoir si puissant. Les deux comparses discutèrent encore une bonne demi heure avant de s’endormir emporté par l’épuisement et par les blessures.
Lorsque la diablesse rouvrit les yeux, Carmina avait disparu. Elle était partie au lever du jour pour reprendre sa petite vie de femme libre. La bretteuse pesta, elle avait espéré pouvoir remercier son alliée comme il se doit. Elle n’en avait pas eu l’occasion, mais cela devra attendre une autre fois sur les mers. Attrapant Asmodée, la native de l’île maudite s’en servit comme d’une canne pour se déplacer. Cet Alastor allait lui payer, la prochaine fois qu’ils se reverront, ce ne sera pas la même histoire. Elle entendait bien lui faire manger son sceptre comme il se doit à leur prochaine rencontre. Encore bien amochée, la demoiselle prit la route en longeant la côte dans l’espoir de tomber sur une ville afin d’y trouver quelques remèdes.
