Zaun était une île qui cachait bien des choses au gouvernement ou pour le gouvernement. Et aujourd’hui, Ada était chargée de constater la disparition d’un des secrets du GM sur cette terre. Droite sur un tas de gravats, elle regardait les alentours, supervisant les hommes qui s’activaient en remuant les rochers. L’air était saturé de poussière, le ciel était gris. L’univers semblait placer ce jour comme mauvais. Le constat était clair, le laboratoire s’était effondré. Mais maintenant, il fallait comprendre ce qui s’était passé. Et si tout le monde cherchait des survivants avec attention, Ada avait les yeux plus vif à la recherche d’une femme en particulier. En son fort intérieur, elle priait pour ne pas retrouver le corps de la blonde sous un tas de rocher, ensevelie avec ses toiles. Et alors que des hommes venaient à soulever à deux un énorme rocher pour dévoiler un ensemble de bibelot et objets en tout genre, l’un d'eux attira l’attention d’Ada qui sauta de son perchoir pour venir voir ça de plus près.
S’accroupissant devant l’origine de son déplacement, elle dépoussiéra le livre d’une main en le saisissant de l’autre. Un des hommes, intrigué par le comportement de l’agent, vint à demander :
- “Vous avez trouvé quelque chose, Agent Viper ?”
- “Rien de bien intéressant.”
Tout du moins pour le gouvernement mondial. En soufflant dessus, Ada dévoilait alors le titre de l’ouvrage : L'Île en Fleurs : Guide Illustré des Variétés Botaniques du Sultanat des Pétales. Elle reconnaissait le livre, c’était celui qu’elle avait offert à Calypso des mois plutôt. Une pensée méfiante mais inquiète l’envahie. En redressant la tête, elle regardait les hommes continuer de s’activer pour fouiller les gravats à la recherche de corps, de matériel ou de raison à l’effondrement de l’édifice. Et si personne ne disait rien, la disparition d’un laboratoire caché du gouvernement était bien souvent signé par un seul de ses ennemis : la révolution.
Grincant des dents, Ada en vint à se demander si, finalement, elle ne preferait pas retrouver de le corps de cette femme dans les décombre. Parce que la savoir dans le camp d'en face, avec tout ce qu’elle lui avait conté, la mettait dans une situation particulièrement inconfortable.
- “Agent Viper !”
Un nouvel homme vint interrompre ses pensées. Comme c’était elle qui avait été chargée de s’assurer que ce laboratoire fonctionnait, tout ce qui y touchait lui était aussi affecté. Et par conséquent, elle se retrouvait maintenant à vérifier que rien ici ne permettrait de remonter jusqu’au gouvernement mondial.
- “On a tout retourné, de nombreux cobayes sont morts dans l’effondrement. Tout comme les scientifiques et les gardes. Seulement deux personnes manquent : l’Omnisicence et une cobaye du nom de Calypso.”
Alors cette fouine aussi s’en était sortie. Il était probablement plus important de le retrouver lui qu’elle en priorité. Pourtant, l’agent Viper savait parfaitement que la suite de la mission lui serait retirée. Elle avait déjà échoué en découvrant ce laboratoire détruit. Maintenant, tout ce qu’on attendait d’elle était que cela ne retombe pas sur le GM. Un autre agent du CP 9 sera probablement dépêché pour la suite des opérations, ayant pour ordre de retrouver et de tuer les fugitifs et rescapés de l'éboulement.
- “Détruisez tout ce qui peut relier ce laboratoire au gouvernement mondial. Documents, matériels, personnes. Brûlez tout.” Ordonna Ada avant de serrer ses doigts un peu plus fort autour du livre.
Où était passé Calypso ? Elle ne pouvait avoir quitté l’île seule. Seulement, si l’esprit de beaucoup pensait à la révolution, cela pouvait tout autant être l'œuvre d’un groupe de pirates. Tout du moins …
- “Agent Viper.”
Décidément, tout le monde avait des choses à lui dire et Ada commençait à en avoir marre de se faire couper dans ses réflexions. Elle se tourna alors d’une traite, le regard sévère vers l’homme qui l'appelait, soupirant avec force dans son masque. Cependant, rapidement elle se ravisa. L’homme approchait, tenant par le bras un vielle homme au chapeau jaune et aux vêtements déchirés et humides.
- “Cet homme prétend avoir vu quelque chose.”
L’homme était tremblant, la pression exercée par l’agent du gouvernement sur son bras lui faisait mal et il en grimaçait. Son regard évitait celui de la femme, défilant sur le sol comme s’il n’arrivait pas à le stabiliser sur un point.
- “Je vous écoute.” Dit alors Ada.
- “J’ai … j’ai vu une groupe de prisonnier rentrer, avec une grande rousse. Puis le laboratoire s’est effondré dans des explosions terrifiantes. Seul la femme rousse est ressorti une jeune femme blonde et pleins de papier. J’ai couru sur mon petit bateau pour me mettre à l'abri. Et puis sont montés dans une barque et ils ont pris le large.”
Alors Calypso aurait fuit avec une femme rousse ? Sur une barque au milieu de la mer ?
- “Que sont-ils devenus ?”
- “Je ne sais pas madame. Mais d'autres pécheurs disent qu'elles ont été remonté par un bateau marchand.”
- “Et ces marchands venaient de l'île ?”
- “Non ils y arrivaient, mais ils ont fais demi tour en récupérant les deux femmes et leur barque.”
Étrange, bien étrange. Tout du moins, si la révolution n’existait pas. Mais si Calypso était partie avec des documents sur l’investissement du gouvernement mondial dans ce laboratoire et qu’elle les avait transmis à la révolution, cela était bien plus dangereux que étrange.
- “Merci pour ces informations, mon collègue va vous dédommager.”
Puis le regard d’Ada croisa celui de l’homme qui tenait toujours le citoyen. D’un signe de tête, ce dernier comprit ce qu’il lui restait à faire. Il guida le vieux pécheur plus loin avant de sortir une arme à feu et de lui tirer une balle dans l’arrière du crâne. Le gouvernement ne devait pas laisser de trace. Aucune.
- “Finissez de nettoyer tout ça, je rentre sur Marie-Joie.”
Maintenant, elle devait faire rapport à son coordinateur, laissant le soin aux autres hommes du gouvernement de ranger la pagaille. Tout du moins, d’effacer les traces de leur passage.
S’accroupissant devant l’origine de son déplacement, elle dépoussiéra le livre d’une main en le saisissant de l’autre. Un des hommes, intrigué par le comportement de l’agent, vint à demander :
- “Vous avez trouvé quelque chose, Agent Viper ?”
- “Rien de bien intéressant.”
Tout du moins pour le gouvernement mondial. En soufflant dessus, Ada dévoilait alors le titre de l’ouvrage : L'Île en Fleurs : Guide Illustré des Variétés Botaniques du Sultanat des Pétales. Elle reconnaissait le livre, c’était celui qu’elle avait offert à Calypso des mois plutôt. Une pensée méfiante mais inquiète l’envahie. En redressant la tête, elle regardait les hommes continuer de s’activer pour fouiller les gravats à la recherche de corps, de matériel ou de raison à l’effondrement de l’édifice. Et si personne ne disait rien, la disparition d’un laboratoire caché du gouvernement était bien souvent signé par un seul de ses ennemis : la révolution.
Grincant des dents, Ada en vint à se demander si, finalement, elle ne preferait pas retrouver de le corps de cette femme dans les décombre. Parce que la savoir dans le camp d'en face, avec tout ce qu’elle lui avait conté, la mettait dans une situation particulièrement inconfortable.
- “Agent Viper !”
Un nouvel homme vint interrompre ses pensées. Comme c’était elle qui avait été chargée de s’assurer que ce laboratoire fonctionnait, tout ce qui y touchait lui était aussi affecté. Et par conséquent, elle se retrouvait maintenant à vérifier que rien ici ne permettrait de remonter jusqu’au gouvernement mondial.
- “On a tout retourné, de nombreux cobayes sont morts dans l’effondrement. Tout comme les scientifiques et les gardes. Seulement deux personnes manquent : l’Omnisicence et une cobaye du nom de Calypso.”
Alors cette fouine aussi s’en était sortie. Il était probablement plus important de le retrouver lui qu’elle en priorité. Pourtant, l’agent Viper savait parfaitement que la suite de la mission lui serait retirée. Elle avait déjà échoué en découvrant ce laboratoire détruit. Maintenant, tout ce qu’on attendait d’elle était que cela ne retombe pas sur le GM. Un autre agent du CP 9 sera probablement dépêché pour la suite des opérations, ayant pour ordre de retrouver et de tuer les fugitifs et rescapés de l'éboulement.
- “Détruisez tout ce qui peut relier ce laboratoire au gouvernement mondial. Documents, matériels, personnes. Brûlez tout.” Ordonna Ada avant de serrer ses doigts un peu plus fort autour du livre.
Où était passé Calypso ? Elle ne pouvait avoir quitté l’île seule. Seulement, si l’esprit de beaucoup pensait à la révolution, cela pouvait tout autant être l'œuvre d’un groupe de pirates. Tout du moins …
- “Agent Viper.”
Décidément, tout le monde avait des choses à lui dire et Ada commençait à en avoir marre de se faire couper dans ses réflexions. Elle se tourna alors d’une traite, le regard sévère vers l’homme qui l'appelait, soupirant avec force dans son masque. Cependant, rapidement elle se ravisa. L’homme approchait, tenant par le bras un vielle homme au chapeau jaune et aux vêtements déchirés et humides.
- “Cet homme prétend avoir vu quelque chose.”
L’homme était tremblant, la pression exercée par l’agent du gouvernement sur son bras lui faisait mal et il en grimaçait. Son regard évitait celui de la femme, défilant sur le sol comme s’il n’arrivait pas à le stabiliser sur un point.
- “Je vous écoute.” Dit alors Ada.
- “J’ai … j’ai vu une groupe de prisonnier rentrer, avec une grande rousse. Puis le laboratoire s’est effondré dans des explosions terrifiantes. Seul la femme rousse est ressorti une jeune femme blonde et pleins de papier. J’ai couru sur mon petit bateau pour me mettre à l'abri. Et puis sont montés dans une barque et ils ont pris le large.”
Alors Calypso aurait fuit avec une femme rousse ? Sur une barque au milieu de la mer ?
- “Que sont-ils devenus ?”
- “Je ne sais pas madame. Mais d'autres pécheurs disent qu'elles ont été remonté par un bateau marchand.”
- “Et ces marchands venaient de l'île ?”
- “Non ils y arrivaient, mais ils ont fais demi tour en récupérant les deux femmes et leur barque.”
Étrange, bien étrange. Tout du moins, si la révolution n’existait pas. Mais si Calypso était partie avec des documents sur l’investissement du gouvernement mondial dans ce laboratoire et qu’elle les avait transmis à la révolution, cela était bien plus dangereux que étrange.
- “Merci pour ces informations, mon collègue va vous dédommager.”
Puis le regard d’Ada croisa celui de l’homme qui tenait toujours le citoyen. D’un signe de tête, ce dernier comprit ce qu’il lui restait à faire. Il guida le vieux pécheur plus loin avant de sortir une arme à feu et de lui tirer une balle dans l’arrière du crâne. Le gouvernement ne devait pas laisser de trace. Aucune.
- “Finissez de nettoyer tout ça, je rentre sur Marie-Joie.”
Maintenant, elle devait faire rapport à son coordinateur, laissant le soin aux autres hommes du gouvernement de ranger la pagaille. Tout du moins, d’effacer les traces de leur passage.
