Alors mon bon lecteur, avoue que t'as les yeux plein d'étoiles en voyant que ça bouge à nouveau sur le Munjinzoo. T'as dû venir ici par pure curiosité, en te disant "tiens, ça existe encore ce truc là ?" Ha ha, un peu que ça existe ouais! C'est plus le playmobil qui tient la baraque maintenant, c'est moi. Je préfère de loin les trirèmes, drakkars et autres engins qui se manipulent à l'huile de coude, mais ce trois ponts est loin d'être dégueulasse et j'y ai pris quelques habitudes. En plus les gars ici l'aiment bien. Yukiji s'occupe de guider le bout de bois dans le même sens que l'aiguille du log pose. Kana boude dans sa chambre, suis sûr qu'elle a ébouriffé sa dernière barbie pour choquer le tout venant en montrant combien elle était colère. Quant à moi, je gueule, je maintiens la pression sur les épaules encore trop frêles des mecs. J'ai bien tenté de tenir le volant, comme paraît qu'ils font les Capitaines normalement. Seulement je te dis pas combien c'est chiant, j'ia vite perdu patience. suis pas Capitaine et encore moins pirate moi, mon boulot c'est de diriger des gars, pas me caler la barre entre les cuisses. Y aura des travaux et modifications faites au Mujinzoo lors de la prochaine escale, un genre de lifting qui te rajeunit pas, mais qui te donne un sacré bonus en virilité. Tambour de guerre, rames, éperon, batterie de canons anti-piafs, ça va coller les bonbons au fond du sachet à tous ceux qui voudront tenter de nous emmerder.
Parlant percussion et trucs aériens, on arrive à un moment qui vaut la narration dans la journée. Comme tu sais sans doute, parmi toute la chiasse qui me sert d'armée, j'ai quelques types plus solides qui semblent avoir une destinée, une importance en tant qu'individu propre. Ben c'est là que le second grumeau est sorti de la vase.
Ca a commencé par un grand plouf. A quelques centaines de mètres de la côte et sans navire ni mines aux alentours, c'est pour le moins intriguant ce genre de phénomène. Je pense d'abord à un gros mammifère marin qu'a décidé de laisser sa queue à l'air avant de l'immerger à nouveau, mais Bardak n'a pas bronché avant le bruit. Après, c'est une autre histoire, heureusement que je le laisse en liberté faire sa brasse sous le navire. Je me penche sur le cratère aqueux qui ne tarde pas à se moduler au gré de des courants, puis constate qu'il y a un gros truc qui remonte. Noir, agité, humanoïde. Un géant. Je sais pas si je t'en ai déjà causé, mais j'aime bien trois genres de types dans la vie. Les cornus, les homme-poissons et les géants. Des races qui ne mentent pas sur leur nature, sont faites pour bousiller et, éventuellement, apprendre autre chose si ça veut jouer la différence par la sofishstickation. Pas de superflu de ce type avec ce géant-là, bien qu'il soit aussi un peu unique en tirant vers l'autre extrême.
Une voix m'appelle et pas avec un niais "Capitaine", plutôt ce bon vieux "Boss" qui me fait immédiatement capter que c'est un Légionnaire qui m'alpague. Et pour cause, c'est le vieux Sergueï. j'me trimballe avec lui depuis un moment déjà, mais c'est pas le genre de gars à tirer la vedette pour avoir la trombine du mec du mois. Discret le bonhomme, mais efficace, il a ouvert son coffre à ratiches pour me signaler un truc en haut. Je lève la tête et vois une grosse ombre qui approche.
Ah, le ciel nous tombe sur la gueule.
Que j'me dis. En fait c'est pas le ciel, mais t'ouvres pas le catalogue des possibilités quand le compteur vire au rouge. en l'occurence, cette merde peut endommager le navire et offrir une mort ridicule à plusieurs membres d'équipage. Sans m'offrir le luxe de décorer le vieux pour son sens de l'observation, je me saisis d'une longue vue pour identifier le bestiau. Le truc qui nous tombe dessus est une proue, pas banal ça. Sans doute l'embarcation du naufragé, merci aux nuages de nous gerber des géants et navires en kit pour remplacer nos compagnons. S'ils avaient pu tout entreposer à côté du navire, faudrait pas cogiter à lui sauver la mise.
Alucard, coupe toutes les cordes reliées au grand mât.
Des mecs se mettent à hurler. J'ai dit le mot corde, c'est pas bien apparement. z'appellent ça des lacets ces cons ? C'est quoi ces histoires.
Oh c'est bon j'ai dit corde, j'ai dit corde? Pas de quoi bondir comme des saloperies de lapins.
Les types se hérissent à nouveau les fourrures. On ne peut pas dire lapin non plus, ça porte malheur.
Le bretteur connait son boulot. Je l'ai vu couper des trucs à l'époque de Shinji, il était désigné pour le job. Quelques lames d'air semblables à l'obsédé de Shell Town libèrent le grand mât des maneouvres (des cordes quoi). je file un vilain uppercut dans la base du pilier qui pète sous l'impact et s'apprête à tomber comme un gros arbre. Je le récupère avant et le repose sur le haut des muscles dorsaux. Faudra bien ça pour dévier la carcasse qui nous prend pour une cible de fléchette. je te causais éperons, ben celui-là il aurait de quoi perforer la bidoche d'une énorme femme-poisson-pieuvre. Je frappe le machin au bon moment. Le poid au mât et le fracas fait tanguer le Mujinzoo. Je manque même de traverser le plancher. Ca reste un succès, la proue change de trajectoire assez violemment et fait elle aussi un gros plouf. Un gros plouf identique au précédent. Tant au niveau auditif que géographique d'ailleurs. Ah, merde, c'était ça le clong avant le plouf alors. Ca survit un géant quand ça se prend un demi navire dans la tronche ?
Parlant percussion et trucs aériens, on arrive à un moment qui vaut la narration dans la journée. Comme tu sais sans doute, parmi toute la chiasse qui me sert d'armée, j'ai quelques types plus solides qui semblent avoir une destinée, une importance en tant qu'individu propre. Ben c'est là que le second grumeau est sorti de la vase.
Ca a commencé par un grand plouf. A quelques centaines de mètres de la côte et sans navire ni mines aux alentours, c'est pour le moins intriguant ce genre de phénomène. Je pense d'abord à un gros mammifère marin qu'a décidé de laisser sa queue à l'air avant de l'immerger à nouveau, mais Bardak n'a pas bronché avant le bruit. Après, c'est une autre histoire, heureusement que je le laisse en liberté faire sa brasse sous le navire. Je me penche sur le cratère aqueux qui ne tarde pas à se moduler au gré de des courants, puis constate qu'il y a un gros truc qui remonte. Noir, agité, humanoïde. Un géant. Je sais pas si je t'en ai déjà causé, mais j'aime bien trois genres de types dans la vie. Les cornus, les homme-poissons et les géants. Des races qui ne mentent pas sur leur nature, sont faites pour bousiller et, éventuellement, apprendre autre chose si ça veut jouer la différence par la sofishstickation. Pas de superflu de ce type avec ce géant-là, bien qu'il soit aussi un peu unique en tirant vers l'autre extrême.
Une voix m'appelle et pas avec un niais "Capitaine", plutôt ce bon vieux "Boss" qui me fait immédiatement capter que c'est un Légionnaire qui m'alpague. Et pour cause, c'est le vieux Sergueï. j'me trimballe avec lui depuis un moment déjà, mais c'est pas le genre de gars à tirer la vedette pour avoir la trombine du mec du mois. Discret le bonhomme, mais efficace, il a ouvert son coffre à ratiches pour me signaler un truc en haut. Je lève la tête et vois une grosse ombre qui approche.
Ah, le ciel nous tombe sur la gueule.
Que j'me dis. En fait c'est pas le ciel, mais t'ouvres pas le catalogue des possibilités quand le compteur vire au rouge. en l'occurence, cette merde peut endommager le navire et offrir une mort ridicule à plusieurs membres d'équipage. Sans m'offrir le luxe de décorer le vieux pour son sens de l'observation, je me saisis d'une longue vue pour identifier le bestiau. Le truc qui nous tombe dessus est une proue, pas banal ça. Sans doute l'embarcation du naufragé, merci aux nuages de nous gerber des géants et navires en kit pour remplacer nos compagnons. S'ils avaient pu tout entreposer à côté du navire, faudrait pas cogiter à lui sauver la mise.
Alucard, coupe toutes les cordes reliées au grand mât.
Des mecs se mettent à hurler. J'ai dit le mot corde, c'est pas bien apparement. z'appellent ça des lacets ces cons ? C'est quoi ces histoires.
Oh c'est bon j'ai dit corde, j'ai dit corde? Pas de quoi bondir comme des saloperies de lapins.
Les types se hérissent à nouveau les fourrures. On ne peut pas dire lapin non plus, ça porte malheur.
Le bretteur connait son boulot. Je l'ai vu couper des trucs à l'époque de Shinji, il était désigné pour le job. Quelques lames d'air semblables à l'obsédé de Shell Town libèrent le grand mât des maneouvres (des cordes quoi). je file un vilain uppercut dans la base du pilier qui pète sous l'impact et s'apprête à tomber comme un gros arbre. Je le récupère avant et le repose sur le haut des muscles dorsaux. Faudra bien ça pour dévier la carcasse qui nous prend pour une cible de fléchette. je te causais éperons, ben celui-là il aurait de quoi perforer la bidoche d'une énorme femme-poisson-pieuvre. Je frappe le machin au bon moment. Le poid au mât et le fracas fait tanguer le Mujinzoo. Je manque même de traverser le plancher. Ca reste un succès, la proue change de trajectoire assez violemment et fait elle aussi un gros plouf. Un gros plouf identique au précédent. Tant au niveau auditif que géographique d'ailleurs. Ah, merde, c'était ça le clong avant le plouf alors. Ca survit un géant quand ça se prend un demi navire dans la tronche ?