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[Ile de Stellaluna] Mafia et boule de gomme !

Je revenais d'un séjour rapide à North-Blue. Par un malheureux concours de circonstances, je m'étais retrouvé à cuisiner sur un navire marchand. une semaine à North-Blue, premiers contacts avec l'alcool... Et la promesse de ne plus jamais en boire jusqu'à ce que je trouve un moyen de ne pas être ivre après une beuverie.

Mais cela n'est qu'un détail.

Le navire faisait donc voile vers South-Blue. Quelques kilomètres après être revenu sur ma mer "d'origine", la coque du navire s'éventra sur un récif. Le bateau coulait peu à peu.

Par chance, nous étions équipés de nombreux canots de sauvetage, aussi aucune victime ne fut à déplorer. Le capitaine enrageait d'avoir tout perdu dans cette accident. Je convins qu'il était temps pour moi de quitter cette joyeuse équipée.

La chance était avec moi : j'étais seul à bord de ma barque. Je commençais donc à ramer au hasard, dans le sens du vent afin de conserver mes forces.
Après quelques heures de voyage, je touchais enfin terre. Je mis pour la première fois pied sur l'île de Stellaluna, nouvelle étape de mon voyage initiatique.
Première impression : ce village est misérable. Des enfants en haillons fouillent les poubelles dans des ruelles dégueulasses, la crasse recouvre les murs, les rares passants ont les yeux vides de ceux qui sont désabusés par les mauvaises surprises de la vie...

*Ben dis donc... ça respire la joie de vivre ici, nom d'un pirate !*

Je marchais dans les rues à la recherche d'une auberge potable : le soir tombait, et je préférais ne pas traîner les rues la nuit tombée.

J'arrivais finalement devant un établissement qui avait l'air plus avenant que les autres : Le Poney Gras. Je poussais la porte et rentrait à l'intérieur de la salle commune...

A l'intérieur comme à l'extérieur, la même ambiance. A ceci près qu'ici, au moins, on avait un feu de cheminée.
Le seul type qui n'avait pas l'air au bord du suicide était le tavernier, derrière son comptoir. Je m'en approchais et commandais une infusion d'herbes. Une fois qu'il me l'a servis, je tentais d'engager la conversation.

-Ben dis donc, ça respire pas la joie de vivre dans le coin ! Qu'est ce qui se passe ?

Le tavernier soupira :

-Ah la la... Il faut comprendre ces pauvres gens... Hier, c'était le jour de la récolte des impôts. Forcément, ça fout un coup à l'ambiance...

-Ah bon ? Je n'avais jamais entendu dire que le Gouvernement Mondial imposait si fortement !

-... C'est la première fois que tu viens à Stellaluna, je parie ?

-En effet, pourquoi cette question ?


Le tenancier de l'établissement se pencha vers moi et m'invita d'un signe à me rapprocha. Il me chuchota à l'oreille, sur le ton de la confidence :

-Le Gouvernement n'a aucune emprise sur cette île. Nous somme entièrement sous la coupe de la famille Cagliaro. Il c'est créé ici une espèce de mafia. Le chef de la famille, Luigi Cagliaro, nous demande des sommes délirantes en échange de sa protection... Et si on refuse de payer...

Le barman fit un geste vague de sa main, signifiant très bien la seconde partie de sa phrase.

-En gros, ce Luigi Cagliaro, c'est un connard, c'est ça ?

Déjà que le silence était pesant dans la salle, là, ça battait tout les records... Tout les occupants de la salle me regardait. Ils se levèrent tous et d'un même mouvement, se dirigèrent vers la sortie.

Mais le plus impressionnant était le tavernier. Il me regardait avec des yeux gros comme des soucoupes, les veines de son cou et des ses tempes saillaient. Il était rouge comme une tomate. Il me hurla alors à la figure :

-CASSE TOI D'ICI ! TOUT DE SUITE !

Sans demander mon reste, je détalais et me retrouvais à nouveau dans la rue. J'étais bien parti pour passer la nuit dehors.
Je décidais de profiter des derniers rayons du soleil pour visiter un peu le village.

Après quelques heures d'exploration, je constatais que le village était construit au pied d'un plateau, au sommet duquel se tenait une haute bâtisse noire, un manoir de très grande classe. On devinait assez facilement que les Cagliaro en était les propriétaires...

Je m'apprêtais à rentrer au port lorsque deux personnes vinrent vers moi. Elles m'encadrèrent aussitôt. L'une était un grand costaud, du genre que t'évites de provoquer, l'autre un espèce d'être rachitique et malingre, qui affichait un sourire vicieux...
Le costaud prit la parole :

-Dis donc, gamin, tu sais que ça se fait pas de dire du mal du boss ?

Le petit homme ricana, et continua :

-Et nous, les gens qui disent du mal du patron, on a du mal à les blairer. Alors, tu sais ce qu'on leur fait ?

-D'abord on les frappent, après on les tortures, et ensuite on les envoie nourrir les poissons du port. T'as envie de tester ?


Le costaud eut un rire mauvais et se replia légèrement sur lui. J'y distinguais le signe d'une attaque prochaine, le combat était imminent...
Alors que mon adversaire tentait de m'envoyer un upercut, je roulais sur le côté. Son coup atteignit finalement son camarade, qui décolla du sol.

Nous regardions la silhouette s'envolait de plus en plus haut.

-Avec mes salutations les plus distinguées aux mouettes...

Finalement, le petit teigneux alla s'écraser deux rues plus loin.
L'homme à la carrure de boeuf se tourna vers moi, visiblement très en colère. Ses yeux sortaient de ses orbites :

-Toi, tu vas morfler !


___________________

Quelques minutes plus tard, j'étais assis sur le corps de mon adversaire haletant et couvert de blessures. Pour ma part, je m'en étais tiré avec de la poussière sur mon costume. Je croquais dans une pomme que j'avais trouvé dans la poche de la veste de l'individu.

-Mais en fait, vous êtes super faible, les mafieux...

-N'importe quoi ! C'est juste que je fais partie des hommes les plus faibles ! Le patron te feras payer, espèce d'ordure !

-C'est ça, cause toujours...


Je finissais de manger le fruit et lui balançait le trognon au visage. Je me relevais en époussetant mes vêtements.

-Si j'arrive à débarasser cette île de la mafia, je pense que les gens me seront reconnaissants. Ouais, c'est une bonne idée ! En route pour le manoir Cagliaro ![

Alors que je m'apprêtais à faire route vers la demeure de la famille mafieuse, j'entendis un bruit de pas dans mon dos. Je fis volte face en tirant mon sabre, prêt à en découdre avec les criminels...


Dernière édition par Yukisame le Sam 25 Fév 2012 - 17:02, édité 1 fois
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Le navire marchand dans lequel l'historien utilisait pour se rendre à South Bleu, venait de North Bleu. Il avait fait un crochet pour se rendre à Logue Town où Wohrwèlch put négocier un travail à faire sur le bateau pour son droit de séjour à bord.

Worhwèlch voulait se rendre sur une île où il avait lu dans un des ses nombreux livres d'Histoires qu'il y aurait des inscriptions inconnus dans un vieux temple oublié par le monde civilisé. Ne prenant pas les dires à la légère, il décida d'aller visiter et surtout vérifier si c'était vrai. Enfin pour lui, si un livre lui indiquait une chose, c'est que c'était pas une farce. Quoique. Toujours était-il, que là, il faisait route vers un monde peu connu, le genre endroit où il se plaisait. L'aventure dans toute sa splendeur! Chaque jour, le désire de voir cette écriture lui donnait des sensations palpitante de bonheur.

Alors que le bâtiment se trouvait dans à une semaine et demi de sa destination, un jour de mauvais temps, les courants un peu forts l'avaient entraînés sur des récifs tranchants. Le voilier sombra peu à peu comme un homme s'enfonçant dans des sables mouvements. Heureusement que tous les hommes eurent la possibilité de se sauver parmi les nombreux barques à disposition. Il y en avait même trop, certain se retrouvait collé comme dans des sardines et d'autre avait la chance de ramer seul. Cela dit, Wohrwèlch s'était embarqué dans un canot de sauvetage avec cinq autres marins. Tous les autres petit bateaux prirent des directions différentes, là où leurs sensations leur indiquaient la voix à suivre. Dans la barque où l'historien s'était affalé en vitesse les gens ramaient à tour de rôle, là c'était son tour. Au bout d'une dizaine de boucle, ils arrivèrent enfin à terre.

Cela faisait maintenant deux heures que l'historien marchait sur un chemin désert. Les autres marins qui étaient avec lui empruntèrent l'autre direction. Tant pis. C'est bien sûr pas la première fois qu'il se retrouvait seul, il en avait l'habitude. Il est vrai qu'il préférait la bonne compagnie mais bon, on oblige personne à faire leur choix à leur place. Un château ou un manoir au loin commençait à devenir une silhouette réconfortant, il y avait une civilisation proche! Vu qu'il n'allait pas tarder à se faire tard, Wohrwèlch accéléra le pas. Il avait halte de pouvoir se reposer dans une taverne, dans un bon lit chaud et surtout manger à sa faim. Il arriva alors dans l'entrer de la ville tout contenant, le port était proche. La place était grande mais il semblait n'y avoir strictement personne, même pas à chat! On entendait juste les grincements des insignes et le vent souffler. Des "clic" et des clac", parfois des grands "ouuuhh" Tout cela ne rassurait évidement pas le jeune homme. Etre décidément seul n'était pas bon. Cette ambiance monotone et osons le mot glauque, donnait mal à l'aise l'aventureux. Il décida de pénétrait dans la première demeure public car tout ce-ci n'était pas normal. A peine avoir franchit le seuil de la porte une voix forte se fit entendre:

- Encore toi ??

- ...

Wohrwèlch était complètement surprit, il n'eut même pas le temps de dire quoi que ce soit que cette même voix enchaîna:

- Veuillez m'excuser mais je vous ai pris pour quelqu'un d'autre. Cela dit, vous restez la malvenue ici alors je vous demandais de bien vouloir partir sur le champs.

- Euuh, je ne vais pas dormir dehors, j'ai de quoi payez vous savais. Il fait froid maintenant et la nuit tombe rapidement...

- Ne posez pas de question est partez!!

Déçut, il n'insista pas, et chercha une autre habitation lorsqu'il cru voir une silhouette dans la rue il s'y précipita. Malheureusement à ce moment là deux hommes aux apparences qui ne vous inspire pas confiance se mirent à le courser. Voyant cela, prit de panique, il préféra rejoindre l'ombre qu'il avait vu, elle lui semblait plus rassurante. Arrivé presque à sa hauteur, l'ombre qui était un homme avait dégainé ses armes. Les hommes ténébreux dernière Wohrwèlch couraient toujours derrière lui.
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L'homme qui arrivait derrière moi pila net en me voyant le sabre à la main. J'en conclus que ce n'étais surement pas un mafieux... Nan, j'ai pas trop de mérite pour cette découverte, les deux gus qui coursaient le pauvre type m'avaient un peu aidé, faut le dire...

Je pris parti d'aller au secours de ce pauvre individu sans défense : je pris mon élan et passer à côté du fuyard. Je me retrouvais maintenant face aux deux mafieux. Position classe, allure héroïque... Tout aurait été parfait si il n'y avait pas eu cette planche par terre.

Je trébuche et m'étale pitoyablement au sol... Pour la classe, on repassera.

Mon incroyable manque d'équilibre en ce moment peu propice provoqua comme une distorsion dans le temps. En gros, tous s'étaient figés et me regardaient me relever. Je me replaçais encore face aux traqueurs, le sabre pointé vers eux, et leur balançait un pitoyable :

-Z'avez pas honte de vous en prendre à un innocent, bande de lâches ?

Ils me rirent au nez. En même temps, je n'étais pas le moins du monde sûr que le type qu'ils poursuivaient soit innocent, et un gamin couvert de poussière qui vient se se viander, ça en jette moyennement.

-Aller, fous le camp avant qu'on soit obligé de casser ta petite gueule minus !

Les deux hommes s'approchèrent de moi en tirant leur sabre. Mal leur en pris : leur dernière remarque avait eu le don de m'excéder, je courais dans leur direction, la main droite tenant fermement mon sabre, la gauche plongée au fond de ma sacoche :

-J'ai dix-huit ans espèce d'enfoiré !

Les malfrats furent surpris de ma réaction. Alors que l'impact était imminent, je tirais ma main de ma sacoche, dans laquelle se trouvait une farine spéciale. J'en tenais une grosse poignée dans ma paume. Je soufflais un grand coup dessus.

Un grand nuage blanc se forma autour de mes adversaires. Je passais sur le côté, profitant de la distraction, me retrouvais dans leur dos, dégainais mon pistolet et tirais cinq balles là où se trouvait les mafieux.

J'entendis des cris de douleur. Une fois le nuage dissipé, je vis les deux hommes à terre, recroquevillés. Ils étaient encore en vie. Un bon coup de crosse en pleine temps suffit à les envoyer au pays des songes.

Je crois que je vais tenir le compte des mafieux que j'aurais battu aujourd'hui. Là, ça fait trois...

Je me retournais vers le fuyard, qui me regardait. Je m'approchais de lui en rangeant mes armes et lui tendis la main.

-Salut, moi c'est Yukisame ! Chuis un pirate et j'veux débarasser cette île de la mafia ! Et toi, t'es qui ?
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[Hrp: Je me suis dis qu'il fallait nous rapporter de l'action^^ je me suis dis que dix on allait pouvoir être capturé sagement^^ mais pas avant une dernière baston^^ ahah.]

L'historien qui se tenait debout béa observait attentivement ce qui venait de se produire. Sous ses yeux excédé, il vit le petit Yukisame courir vers ses agresseurs prêt à les mettre à terre. Et c'était ce qu'il fut passé aussitôt. Il n'en revenait pas, comment un freluquet, aussi maladroit soit-t'il, pouvait avoir combattu aussi majestueusement deux gaillards costauds comme du roc ? Wohrwèlch était sidéré. "De la chance mais je suis content qu'il y ai quelqu'un de plus accueillant" pensa-t'il. Il attendit qu'il revienne à sa porté. Oui, il avait bien vu un adolescent qui s'était battu vaillamment pour lui. Il ne s'avait pas trop comment lui remercier et lorsqu'Yukisame lui engagea chaleureusement la conversation il bégaya:

- Je, je vous remercie gamin. Je ne sais pas quoi vous dire à part que je vous dois une fière chandelle maintenant. J'ai cru même qu'ils allaient vous mettre en pièce, j'ai eu peur pour vous...

Il reprit son souffle, puis, dans un air d'étonnement comme si'il avait tilté deux plombs après il lui questionna:

- Quoi c'est une ile de mafieux ??? C'est pour cela qu'on nous attaque sans raison ? Je comprends pourquoi les villageois sont peu joyeux de voir des nouveaux visiteurs...

Wohrwèlch étudia longuement le visage de son "garde du corps" pendant qu'il parlait. Il le regarda dans les yeux, puis visionna globalement le tout par deux fois. Il était persuadé de l'avoir rencontré mais où ? Il ne s'arrêta de l’observer longuement qu'en ayant enfin vu l'ensemble du jeune homme en face de lui. Ses vêtements aussi le rappelaient étrangement quelque chose. Il en conclu alors:

- Mais dites, on ne serait pas déjà croisé quelque part auparavant ?? J'ai l'impression de vous connaitre ou plutôt de vous avoir déjà vu.

A ce moment là, non plus deux mafieux vinrent mais une dizaine. Il en sortait des quatre coins de la rue. Le silence. Les hommes armés avançaient doucement vers eux. Wohrwèlch regarda Yukisame, puis dégaina ses deux sabres. Il était prêt à se battre. "Aller quoi, on va pas tous se les faire ?".
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Le type que je venais de sauver me remercia d'abord. Marrant, il me vouvoyait. Je crois que c'était la première fois que ça m'arrivais...
L'homme resta silencieux quelques instants, puis je lus dans son regard qu'il venait d'avoir comme un déclic. Il s'exclama alors :

- Quoi c'est une ile de mafieux ??? C'est pour cela qu'on nous attaque sans raison ? Je comprends pourquoi les villageois sont peu joyeux de voir des nouveaux visiteurs...

Ce à quoi je répondis :

-Ben en même temps, tu t'attendais à quoi, l'ami ? Tu pensais que c'était des fans qui te coursaient pour te demander un autographe ?

J'agrémentais cette réponse d'un sourire, pour lui faire comprendre que je me moquais gentiment de lui.

Le fuyard se mit alors à me jauger. C'était assez gênant d'être observé comme ça mais je ne bronchais pas... C'est après quelques secondes d'intenses observations qu'il me dit :

- Mais dites, on ne serait pas déjà croisé quelque part auparavant ?? J'ai l'impression de vous connaitre ou plutôt de vous avoir déjà vu.

Ah oui, maintenant qu'il le disait, j'avais une vague impression de déjà-vu en regardant son visage... Mais où avais-je bien put le croiser ?
Alors que j'étais plongé dans mes réflexions, une dizaine d'hommes débarquèrent des ruelles adjacentes à la notre. Nous étions alors encerclés. L'homme à mes côtés tira deux lames et me proposa d'aller casser du mafieux.
Je constatais alors quelques choses : il avait des sabres, alors...

*Mais pourquoi il les a pas utilisés tout à l'heure ?! [Ile de Stellaluna] Mafia et boule de gomme ! Fu10*

Nos adversaires nous chargèrent. Nous fûmes rapidement séparés, ça allait être chacun pour soi...

Je fus rapidement aux prises avec deux autres. Je réutilisais le même stratagème que face aux deux mafieux de tout à l'heure : le souffle spectrale. Je tirais vivement une nouvelle poignée de farine dans laquelle je soufflais, et je plongeais ma lame à plusieurs reprises dans le nuage. Les deux hommes s'effondrèrent.


*J'en suis à cinq, maintenant...*

En me retournant pour faire parade à une attaque adverse, je vis mon nouvel allié en plein duel avec un mafieux. Mais derrière lui, se tenait un autre adversaire, tenant un lourd gourdin, et s'apprêtant visiblement à l'abattre sur le crâne encapuchonnée de la personne que j'avais auparavant sauvé.

-Atten...

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase : je ressentis comme un grand choc à l'arrière du crâne, et un kaléidoscope de couleurs et de formes étranges apparut devant mes yeux alors que je tombais en avant.

Je perdis connaissance...

_____________________________________

Je me réveillais avec un mal de crâne foudroyant... J'avais la langue pâteuse et un gout de fer emplissait ma bouche. Du sang.

J'observais mon nouvel environnement. J'étais dans ce qui semblait être une geôle humide, mais pas sombre, contrairement aux clichés : deux lanternes éclairaient largement la pièce...
Mes mains étaient engourdis. En levant les yeux, je vis que mes poignets étaient attachés à des menottes, eux-mêmes fixés au mur.
J'étais dans une position très inconfortable : les bras tendus vers le haut, dans une position mi-assise, mi-allongée. Je me redressais afin de pouvoir m'adosser au mur. J'étais visiblement seul... Où était donc passer mon compagnon ?

Je pensais être dans les cellules du manoir que j'avais aperçu tout à l'heure. Si on nous avait gardé vivant, c'était sûrement qu'on allait passer un sale quart d'heure...

Je pensais à voix haute :

-Et beh... Moi qui pensait que j'avais trouvé une tâche à ma hauteur... Je crois que c'est compromis, là...


Dernière édition par Yukisame le Sam 25 Fév 2012 - 17:03, édité 1 fois
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Mince, Worhwèlch comptait sur son nouvelle compagnon pour se défendre. Enfin, s'épauler entre eux. C'était pas qu'il ne savait pas se battre, bien au contraire, mais à deux c'était toujours mieux. Il serait ses armes bien dans ses mains et n'attendit pas que les mafieux s’approchaient d'avantage. Il prit d'assaut un le plus frêle qu'il jugé de voir en face de lui. Il porta un coup par la gauche et déchiqueta le pauvre gaillard. Le sang giclait sur son camarade. Dans son élan, il roula pour esquiver un coup de lame et coupa ensuite, les jambes du suivant qui hurlait de douleur. Une fois relevé, il se retourna pour voir ses adversaires. Il attaque un qui semblait lui résister. Ce dernier était plus grand et plus costaud mais surtout parvenait à parer ses gestes. A ce moment là, l'historien sentit une douleur atroce sur le haut de son crâne, c'était un homme de la bande d'apparence faiblard. Son coup fut cependant pas assez fort pour assommer Worh. Ayant très mal, il perdit sa concentration. Juste après, il vit Yukisame tombé à la renverses. Aussitôt, les agresseurs l'attachèrent. Désespéré, il se tortillait dans tout les sens, il criait:

- Yukisame! Yukisame! Réveillez, allez débout.

Un des mafieux voulut lui bâillonnait pour qu'il se taise. Mais l'historien fou de rage répliqua:

- Lâchez moi bande de vieux déglingués ! Vous allez voir ce que vous allez voir!!

Ils rièrent. Ils étaient très mécontant pour leurs camardes qui jonçaient mort sur le pavé. Celui qui le tenait lui dit alors doucement, presque en lui chuchotant dans le creux de l'oreille malgré son rire démoniaque:

- Mouhahah-ha, qu'est-ce que tu espère ? Tu as des comptes à rendre à notre boss. Ouai, Luigi Cagliaro n'est pas ravis de voir des fréluquets de ton espèce dans sa propriété comme ça en foutant la merde chez lui. Tu va payé pour le sang que tu as fais couler. Mario et Antonio seront vengés. Maintenant dors!

Et paf, un autre coup sur la tête, plus forte cette fois.

---~~~===~~~---

Worhwèlch reprit conscience dans une pièce richement décorée. Il était assit sur une chaise en velours. Il sentait les chaînes lui serrer ses articulations au niveau des mains. Elles étaient d’ailleurs repliés sur le dossier. Ses jambes aussi demeurait fermement cadenassés aux pieds du siège. Deux hommes se tenaient derrière lui. Il vit en face un bureau bien soigné et un grand canapé sur lequel semblait être assis le patron du manoir où ce dernier était tourné de dos. L'odeur de son cigare piquait les narines de Wohrwèlch, il savourait sa cigarette tout en caressant son chat blanc qui ronronnait. Finalement il pivota, dévolant son visage à la lueur de la cheminé. Il prit la parole, sa voix avait un fort accent russe italien:

- Je vous attendais monsieur Bond.
[Hrp: Désolé mais j'ai pas pu m'en empêcher Razz C'est un passage culte dans un des nombreux James Bond, je sais plus le quel ><]

- Alors comme ça, on perturbe mon business ? On ose se frotter au grand Luigi Cagliaro? Laisse moi rire, un gueux comme toi? Ahahhhaha!

Alors qu'il n'avait même pas dit un simple bonsoir il pleura de rire. Il le regarda fixement, puis ajouta:

- Bien, l'ami. On va parler. Tout les deux, comme des vieux copains. Tu vas m'expliquer ce que tu fous là et pourquoi t'essaie de foutre la merde dans mes affaires. Et tu vas aussi me dire qui est ton complice, tant qu'on y est.

- Ecoutez... J'ai rien à voir avec tout ça... Ce...ce sont de faux jugements qu'on porte sur moi...

- Ce n'ai pas ce qu'on me dit. Frappez-le. On verra si il répondra mieux cette fois-ci.

Aussitôt, les deux lascars qui veillaient sur Wohrwèlch le battirent sous ses hurlements. Une heures passa dans ses conditions entres les violents coup et l’intense interrogatoire qui n'en finissait pas. L'historien était en larme et en sang. Sa peau rouge et balafré écoulait le précieuse liquide. Sous la demande de Luigi, les gardes lui enlevèrent son capuchon. Pris de panique, l'un deux s'écria:

- Ahhh, éloignez vous de lui, c'est un lépreux! Ça peut être contagieux!

C'était la même voix qui plutôt avait enchaîné l'archéologue dans la rue. El patròn demanda, lui aussi dans un ton mêlé de peur et d'horreur à la vu du lépreux:

- Tino, emmène-le, il a eu son compte pour aujourd'hui, nous verront demain quoi faire de lui. Cherchez-moi je gamin à la place. Lui il va parler. Mouahahah!!

Wohrwèlch se sentait à moitié mort, il avait plus la force de bouger. Il galérait pour mette un pied devant l'autre. Sans ce préoccuper de ce détails, Tino et son complice le traînèrent et l’enfermèrent désagréablement dans une prison humide. La geôle était à coté de celle de Yukisame.
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Tiens, tiens, mire un peu qui se radine à l'heure du repas. T'es comme les piafs de Jaya toi, tu ne perds pas le Sud. Ben c'est pas pour toi cette poiscaille à l'épiderche grillé. C'est pour Nobunaga, mon cheval. Il l'a bien méritée le pauvre, vu la traversée qu'on vient de se taper. Faut qu'il reprenne des forces, que je m'occupe de son auguste personne. Faut pas laisser quelqu'un crever de faim, c'est un péché. Sauf s'il est végétarien, là on parle d'un châtiment. Je suis en train de médire sur cette population chlorophyllienne quand mon oeil blanc détecte une tache blanche sur l'eau bleue. Il y a du monde qui se pointe vers la plage. J'interromps ma collation et prête attention à ce qui se ramène. Des hommes, des femmes et une ou deux têtes d'enfants dépassent de ce qui s'avère être une barque de sauvetage. J'ai pas les yeux de Flint Westwood et pourtant je vois d'ici leurs joues creuses, la mollesse de leurs rames et leurs bouches ouvertes aux lèvres salées par les jours et les jours de jeun sur cet enfer flottant. Appétit coupé, il y a plus urgent. Je détaille les occupants et constate qu'ils sont aussi épuisés que l'était ce pauvre Nobunaga. Ca craint. Je m'approche des vagues, marche jusqu'à avoir de la flottes aux genoux et les naufragés à un jet de pierre. Je la lance. Un gros plouf associable à un coup de canon se fait juste à côté d'eux. Je hurle, je grimace, je les maudis et promets aux parents de me servir de plat de résistance quand j’aurai fini de décortiquer les os de leurs gamins. Ils prennent peur et trouvent l'énergie du désespoir pour ramer dans l'autre sens.

Non mais, fichus immigrés. Il pense que je ne l'ai pas vu humer le bon air de mon poisson le petit squelette à couettes blondes ? Je les voyais déjà venir, ne rien dire et me mendier du regard une part d'un gros poisson dodu que j'ai pris la peine de pêcher moi-même, ce qui n'est pas le cas de tout le monde ici, suivez mon regard.

T'as suivi mon regard jusque ici ? Bon lecteur. Tiens, un susucre. Et si t'es diabétique tiens, un aspartam en comprimé. Les pique-assiettes chassés, je peux enfin reprendre mon délicieux repas. Blurp! J'avoue que je cale un peu cela dit. Boarf, je vais enterrer les restes, ça évitera de nourrir les mouettes. J'aime pas les piafs. Avant de planquer le surplus, je dénude les arêtes du poisson, les lave et y attache des draps piqués aux pointes afin de me constituer un genre d'ombrelle. Ca me protègera de cette saloperie de soleil qui est loin d'être le copain des albinos. On prend ensuite la route vers la ville. Je te la fais courte, la marche est chiante mais rapide et on tombe bien rapidement sur une petite ville bien dégueulasse avec ce qu'il faut de mange merdes pour convaincre qu'aucun de ces glandus ne sait pêcher. Je me cherche une enseigne avec une gueule de poney. il y a toujours des auberges avec des poneys dans les aventures, souvent fringants d'ailleurs. Ici, il est gras. Il est bien le seul mou ha ha ha ha, c'est le genre de canasson qui pique la bouffe aux humains. Il me plait déjà cet établissement. Je gare le cheval et ouvre les portes.

A peine fait, je me fais alpaguer, mais j'y reviendrai en fin de paragraphe. Laisse-moi d'abord une ou deux lignes pour, non pas te décrire, mais témoigner du côté Jean Foutiste de la femme de chambre, ou de l'homme de chambre s'il s'appelle Jean, ça serait déjà ça de pris. C'est négligé, crade, on voit les traces de doigts sur les verres et je suis sûr que t'as de quoi te faire une perruque de clown avec tous les poils de culs qu'il y a dans les lavabos. Le poney gras est gras de négligence quant à son hygiène et ça c'est pas réjouissant. Mais revenons à la tête de con qui m'alpague. Si t'étais un tabouret vide à ce moment-là, voila ce que tu as pu entendre.

Qu'est-ce que tu veux encore ? Oh, excusez-moi, je vous avais pris pour un...


Ferme-là sous-merde et sers-moi une mousse.

Rythmique. Il me file ma consommation, je la vide d'une traite, mais dans sa tronche.

Excuse-moi, je t'avais pris pour un barman. T'entends ce que je te dis ?

Que je lui fais avec mon gros oeil colère qui gagne des veines rouges sur les coins. Le mecton manque de se rajouter une couche de chiasse sur le panier à pets. Il me bégaie un "comment?" en suintant de la transpiration de survie.

Je te dis que t'es pas un barman, t'es qu'un charlatan qui sert des boissons tièdes dans des verres déflorés. J'ai l'air d'aimer la pisse ? Est-ce que t'as reniflé la bonne haleine d'un collègue urophile quand tu m'as vu te mépriser à l'entrée ? Sers-moi un truc impeccable dans un récipient religieusement entretenu. Si c'est pas fait dans trente secondes je m'engraisse les paumes en les resserrant sur ta gorge de parasite.

Je sais pas si le client est Roi, mais moi je suis Roi même quand je suis pas client. Du coup, autant j'aime le goût de la simplicité, autant je déteste celui du populisme miséreux dans ce que lape. Si on a tous un palais dans la gueule, c'est bien pour lui offrir le luxe des meilleures denrées. Le brave commerçant met ses trente secondes à profit pour fouiller après le produit vaisselle, en beurrer un verre et pester sur l'eau chaude qui tarde à venir. Il savonne, lustre et désinfecte avant de m'ouvrir un tonnelet d'un alcool assez transparent pour me garantir sa propreté et y verse une de ces rasades de rêve, le truc qui, si je ne m'étais pas énervé, aurait pu passer pour des avances. Calice divin aux flancs gorgés d'alcool, je te renverse dans la complicité des anges au moment de te biberonner comme un épicurien. Rhum blanc, et pas du mauvais. Je repose le verre sur le comptoir tout juste briqué et hoche doucement la tête. Il me resserre en tenant le tonnelet comme un nourrisson. Là, je cause calme.

C'est vide ici. Pas que ça devrait m'étonner, mais vu que les gueux du dehors sont aussi sales que toi tu pourrais au moins leur prêter ton toit.


C'est que...ça s'est vidé il y a peu.


Un alabastien s'est pointé pour vendre des fleurs parfumées ? Ha ha ha ha ha ha ! Oh, c'est un vanne. Détends-toi ma gueule.


Ha..ha ha..

Voilà! Marrant, j'imaginais des ratiches moisies quand tu les exposaient pour grimacer un sourire, mais en fait t'es plutôt soigné dans ton genre. T'es de sang bleu ?

Non.

T'es plus de sang cible ha ha ha ha ! Ouais, laisse tomber. Tu sais ce qu'il s'est passé la dernière fois que je me suis pointé dans un rad' miteux comme celui-là où les gens puaient la mort et l'ennui ?

Non.

J'ai tout cramé. C'était à Dead Mood du côté de West Blue, tu pourras vérifier. A la place des jolies maisons mitoyennes en bois, il y a deux grandes rangées de cendres.

Mais...pourquoi avoir fait ça ?

Bof, c'était trop triste. Ca donnait une mauvaise image de la ville. Tu sais, quand j'avais douze ans, il parait que j'étais petit, que j'avais les cheveux bouclés et que je souriais à tout le monde, même les gens ternes et chiants. Tu vois toi, par exemple, si je t'avais croisé à cet âge-là, je t'aurais probablement souri.

Et je lui souris. Mais pas le sourire flippant, le bon truc du bon gars qui te piquera pas ton larfeuille. Le barman se risque à un nouveau sourire et cette fois le courant passe, je le sens détendu comme un sanglier sous curare.

Vous savez, nous traversons une période difficile.


Le temps et les oeufs sont durs, c'est comme ça partout non ?


Il me ressert.

Non, enfin pas tout à fait. Est-ce votre premier voyage à Stellaluna ?

Stellaquoi ? Tain, avec un nom d'elfe en guise de blase pour son patelin je veux ouais que je suis pas un habitué.

Eh bien, les habitants d'ici subissent de lourdes taxes d'une famille installée depuis un moment déjà. Nous étions habitués à ces impôts sur la sécurité, mais ils se sont intensifiés de façon exponentielle ces derniers temps. Peu d'entre nous arrivent à suivre la cadence. Aucun en fait.

Ouais sûr, les trucs expotentiels ça plombe la journée.

Pardon ?

Non, je disais, c'est pas faux.

Ah! Toujours est-il que voilà le pourquoi du rustique de cet établissement. Le poney gras était une référence il y a de cela deux ans, quand la famille affectionnait cet endroit. Leur lassitude et ma déconfiture dénotent sur chaque mur.


Ah c'est de la déconfiture de framboises sur ce mur-là ?


Là, c'est du sang. Difficile à faire partir sur du bois.

Ouais puis celui d'un hémophile ha ha ha ha ! Bon, c'est quoi le nom de ta famille ? Je vais leur causer moi s'il faut pour qu'ils te laissent assez de pognon pour investir dans des loques.


La famille Cagliaro.


Comme le poussin noir ?


Je ne vois pas de quel poussin vous parlez.


Mais si, le petit machin avec sa coquille qui râle tout le temps.......Mouais, tu me feras le plaisir d'investir dans des bouquins aussi parce t'es pas hyper culturé toi j'ai remarqué. Allez, je vais m'occuper des Caliméros.

Cagliaro. Et non n'y allez pas, vous finirez comme le brave vous devançant d'une heure. Le jeune Yukisame.

Je lui réponds pas, je me bidonne trop intérieurement à imaginer sa tronche anxieuse tendre le cou en espérant que son avertissement serve à quelque chose. Suis sûr que ces mafiosi ne sont pas aussi étroits d'esprit qu'on veut le faire croire. Un peu de psycho, une touche d'hépatite et hop, les gens s'ouvrent comme des fleurs sans même avoir envie d'en découdre. Dans cette optique, je dégote bien vite le manoir gardé par deux types en costume. On me fixe comme si j'avais piqué un truc. Faut pas inverser les rôles. Toujours dans l'idée de manipuler ces brutes pour les retourner, je sors la langue du diplomate.

Laissez-moi passer bande de cons.

Ben figure-toi mon bon lecteur que les gens ne se comprennent plus, pas une réponse pour Minos. Le mec le plus laid des deux sort son sabre pour voir si j'aime l'acupuncture. Désolé bonhomme mais suis pas abonné aux clubs SM, mon genou dans ta mouille c'était le minimum. Le second garde opte pour le flingue. Moi j'opte pour un balayage qui, vu ma taille, s’apparente plus à un fauchage de blé en règle. Le coup éjecte, je pense que celui-là a fini par crever parce que qu'il a laissé de la framboise sur le premier mur rencontré. La maneouvre alerte le fameux comité d'accueil, celui qui ne sert à rien parce que ce ne sont que des lambdas et qu'ils servent juste à te la péter héros. Comme ça fait un moment que je te cause, je résume. Massacre, cris, sang , bobos. Aucun n'a résisté. J'entre comme chez moi quand on a défoncé ma porte d'entrée et que ça m'inquiète pas. Là, un gros coup de gourdin. T'y penses à ça ? Ils ont tous des épées, ils sont tous nuls et veulent tous te crever, mais le ninja du groupe il se bat avec une branche taillée et avec une telle furtivité que s'il avait accepté de tuer, j'aurais déjà la gorge tranchée. Pas de bol pour lui. D'autant qu'il ne touche pas la tête. Je fais six mètres moi, son coup porte au haut du genou.


Ma qué ?

Hey, gredin des bois, t'as peur de te blesser avec une épée ou quoi ?

Silencio! Yé souis Rrrrrossi lé Rrrrossignol. Yé peux té toué d'oune séconde à l'otrrrr.

Bha, demande un truc utile à ton maître d'armes alors parce que là tu t'es fait carotte mon con.

Silenciooooo! Bing! Hé hé, tou dissé ?

Que c'est bien de bondir jusqu'à ma caboche mais j'ai un casque.

Quoa ? Ah, vaffancu...

Il a une voix aigüe. Il n'en peut rien mais il a une voix très aiguë et c'est très irritant. J'ai dû le couper dans son lyrisme en vérifiant si un humain avec un accent pouvait fusionner avec un mur de briques. Ben non, encore une déception pour la science. Je me glisse sans trop de souci dans les couloirs, côté étonnamment furtif de ma part aidant, et me guide aux cris. Sûrement ce brave Yoshi salé dont m'a causé le barman. Vais le libérer avant de talocher le patron, comme ça pas de genre de chantage minable du style "si vous me tuez, les otages mourront". Les cris s'apaisent, mais j'arrive en zone des tourments. Bien aménagée d'ailleurs, il doit y avoir un ou deux fanats de l'expérience humaine ou je ne m'y connais pas. Pas de garde à l'horizon et une première cellule avec quelqu'un de vivant dedans. Je frappe à la porte.

Hey, c'est toi Yakitori ?
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J'entendis des bruits de pas dans le couloir. C'est pour moi ? C'est pas pour moi ?
La chance semblait être avec moi, c'est la porte de la cellule voisine qui s'ouvrit. Le bruit d'un corps qui tombe par terre et le choc sourd d'une porte qui claque sur ses gonds. Et c'était tout. Vraiment pas fun : pas de bruit d'instruments de torture que l'on aiguise, ni les supplications d'une innocente victime... Décidément, la mafia, c'est plus ce que s'était.

A travers la hublot doté d'une grille qui ornait joliment ma porte, je vis apparaître l'ombre d'une tête. Une clé se glissa dans la serrure, puis le loquet se souleva. La porte s'ouvrit, et je découvris, aussi incroyable que cela puisse paraître, que la tête était accompagnée d'un corps.

Le type s'approcha de moi et tira de l'une de ses poches un trousseau de clé et me retira les chaînes que j'avais aux poignets. Il me releva avec une douceur toute féminine, soit un bon coup de pied dans le bas du dos et me tira par le bras. A la sortie m'attendait le pote du mafieux. C'est donc bien entouré que je commençais mon voyage fantastique à travers les couloirs du manoir. Bon, je dois bien avouer que la déco était sympa : des colonnes, des murs rouges et une moquette bordeaux assortie. Et de temps en temps, pour égayer le tout, des tableaux des ancêtres de la famille, avec des sourires chaleureux et doux, un peu comme ça en fait :

Spoiler:

Bref, c'est dans la joie et la bonne humeur que j'arrivais finalement à destination : un grand bureau, toujours la même déco, sauf que cette fois, il fallait rajouter un mec aux longs cheveux noirs dans un costume tout aussi sombre.

Un adepte des cheveux longs ? Y m'plaisait, ce type.

Premier détail qui me frappai dans cette pièce, c'est qu'elle avait vaguement la forme d'un... cercueil. Oui, quand j'vous dis que c'est des rigolos, les mafieux !
Celui qui semblait être le patron daigna enfin lever les yeux vers moi. D'un geste, il m'invita à m'assoir... Non : il invita ses hommes de main à m'assoir sur la chaise qui trônait en face du bureau. Et bien sûr, mes deux compagnons de voyage m'encadraient toujours.

Luigi Cagliaro (parce que je pensais que ça ne pouvait être que lui) prit la parole, avec un magnifique accent :

-Alors mon petit, tu as fait une bonne sieste ?

Et comme la politesse l'exigeait, je dus lui répondre :

-Oh ça va. Très confortable la chambre que vous avez installé à mon intention d'ailleurs. Si j'passe à nouveau dans l'coin, j'oublierai pas de réserver ici.

Un léger sourire se dessina sur le visage du parrain :

-Je vois... On a à faire à un rigolo...

Il se leva et s'approcha de ma chaise. Il se mit alors à tourner autour de moi, comme une bête sauvage autour de sa proie. J'avais la désagréable impression que cette discussion courtoise allait tourner à l'interrogatoire en bonne et due forme.
Le chef de famille se pencha légèrement vers moi, me soufflant son haleine au visage. A l'odeur, j'en déduisis qu'il venait de se faire une bonne rasade de vinasse.

-Bien. Figures toi qu'on vient d'interroger ton copain le lépreux sur les raisons de votre présence ici, et ...

-Euh, excuses moi, mais de qui tu parles ?

-Et ben, de ton allié le lépreux !

-Mais j'ai pas de pote lépreux !

-Bon, t'arrêtes de te foutre de moi ?

-J'ai vraiment l'air de me foutre de ta gueule ? Ben dans ce cas, change d'opticien, vieux. Atol, c'est plus dans l'coup !


Et sbaaaf ! Pour lui, une bonne mandale en pleine face restait le meilleur moyen de calmer un gosse impertinent. J'adhère pas vraiment, ma joue non plus d'ailleurs.
Luigi retourna derrière son bureau et ouvrit un tiroir. Il fouilla quelques instants à l'intérieur puis en tira un objet long et pointu : un poignard.

*Aie... Là, ça sent le sapin...*

Il revint vers moi avec un sourire un peu plus grand sur sa face de rat (l'effet des cheveux longs s'était mystérieusement effacé après la baffe). Il colla la pointe de son arme sous mon menton. Il m'était déjà arrivé de me retrouver dans des situations foireuses, mais là... Bien sûr, j'pourrais lui balancer mon genou dans la figure, mais si c'était pour me faire assommer par les deux autres brutes, 'allais m'abstenir. Je déglutis, ce qui apporta un centimètre de plus au sourire sadique de mon hôte généreux.

-Et bien voilà, tu vois quand tu veux... Bon, on va parler tranquillement : sois-tu m'expliques ce que vous faites là, ton pote et toi, soit je t'enfonce peu à peu cette lame dans la tête. C'est un bon deal, non ?

-J'crois que dans ma situation, chuis pas trop en mesure de négocier, j'me trompe ?

-T'as tout compris. Maintenant, réponds.


Il me fallait maintenant trouver un mensonge plausible en quelques secondes si je voulais pas me retrouver avec un couteau de vingt centimètres enfoncés dans la boîte crânienne. D'ailleurs, la pointe commença lentement à percer ma chair, et je ne pus réprimer un gémissement. Trouver une excuse, vite...

-On... On a été envoyés ici...

-Oh, vraiment ? Et qui vous a envoyés ?


Le couteau se retira et je me mis soudainement à respirer de grandes bouffées d'air : je ne m'étais pas rendu compte que j'avais cessé de respirer.
Je continuais mon mensonge :

-C'est la Révolution... Nos chefs révos nous ont envoyés ici en reconnaissance... Nous devons leur rendre un bilan dans cinq jours, un bilan concernant l'agissement de la Famille Cagliaro. Après quoi, ils vont tenter de prendre possession de l'île...

Je vis une étincelle de peur passer dans les yeux de Luigi. Il se croyait maintenant inquiété par la révolution, au moins avais-je réussi à semer l'inquiétude en lui.

Tout ce qu'il dis fut un bref :

-Ramenez-le.

Et me voilà reparti pour mon trou en charmante compagnie de mes amis les mafieux. En arrivant devant la cellule, je tentais une dernière tentative d'humour.

-Voilà, messieurs, la visite du manoir est terminé. Si vous voulez bien rentrer dans votre...

Je pris un grand coup de pied dans le dos de la part de l'un des deux hommes et roulais sur le sol en pierre.

-... Chambre à coucher...

La porte se referma derrière moi. Je me relevais : ces abrutis avaient oublier de me rattacher. Bon, ça n'allait pas me permettre de m'enfuir, mais au moins j'avais une certaine liberté de mouvements.

Il me fallait trouver un moyen de quitter ma cellule : attaquer l'un des geôliers au moment où celui-ci ouvrirai la porte était exclu : J'étais désarmé, et c'était pas super bon pour s'battre. Bien sûr, je saurais me débrouiller, mais j'aurais pas l'niveau pour mettre en déroute une bande de mafieux enragés et sanguinaires. D'ailleurs, en parlant d'arme, il fallait que je trouve qu'est ce qu'ils avaient fait des miennes. Pas que j'y étais attaché sentimentalement parlant, mais ça me ferait chier d'avoir acheter un pistolet à 600 000 dorikis pour ne pas le retrouver.
Et il fallait aussi que je trouve un moyen de libérer mon mystérieux compagnon de galère...

Totalement plongé dans mes pensées, je ne fis pas tout de suite attention aux bruits, jusqu'à ce qu'un cri soit lancé par des personnes courant dans le couloir :

-Alerte ! Un intrus à l'intérieur du manoir !

Décidément, journée agitée pour les Cagliaro. Mais ce type étais peut-être ma chance de m'en sortir, aussi je le soutenais de toute la force de ma pensée...

Quelques minutes plus tard, une silhouette massive apparut derrière le hublot de la porte. Si massive qu'elle recouvrit toute l'ouverture.

Hey, c'est toi Yakitori ?

-Euh... Nan, tu t'es trompé de cellule, l'ami, désolé...

Et merde, moi qui croyais tenir mon sauveur...
Mais si ça se trouve, il parlait de moi !
Je retournais en direction du hublot et lui dis :

-Par contre moi j'm'appelle Yukisame. Tu pourrais me sortir de là ? et j'ai un pote dans l'coin qui est dans la même mouise que moi...


Dernière édition par Yukisame le Dim 26 Fév 2012 - 17:51, édité 1 fois
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Wohrwèlch à moitié dans les pommes observait le troue à rat dans lequel les deux mafias l'avais jeté comme un misérable. Il attira maladroitement sur son épaule et roula comme une merde pour réceptionner la chute foireuse. Il hurla de douleur tellement fort que son cri d'agoni aurait pu réveiller tout le manoir. "Pourvu que je me suis dénué l'épaule. Tahh, ça fait trop mal! Si jamais je m'en sors, ce Tino va prendre chère, c'est moi qui le dis.". L'historien posa la main sur son membre où il avait mal. C'était celui de gauche. "Peut-être que c'est la lèpre qui réagit douloureusement... Je préfère ça qu'une déchire du muscle. Ça va pas m'aider à me casser d'ici si jamais c'est pire.". L'archéologue leva doucement son manteau au niveau du haut de son bras pour voir si il saignait.

Tendis qu'il regarda si sa blessure était plus grave, les gardes étaient entrain de prendre le pauvre Yukisame qui devait certainement se débattre comme il pouvait pour s'échapper ou ralentir sa terrible séance de baffe de la part du parrain. Wohrwèlch ignorait si son ami pouvait l’entendre mais il hurla à tout hasard:

- Courage Yukisame! Tenez bon! Ne dites rien surtout!

Manque de pot c'était Tino qui lui répondit avec des menaces:

- Tu te la ferme, toi là dedans?! De toute façon, tu ne perd rien pour attendre, on en a pas fini avec toi sale mômes dégénéré! Encore un mot et je me fais une joie de te soulagé de ta lèpre de mes deux!!

Peu après, il y avait plus de bruit. Ils devaient probablement avoir remontés. Wohrwèlch n'aimait pas ce silence de mort. Sans de quoi s'occuper c'était vraiment une chose qu'il détestait. En plus d'être dans le désœuvrement, il avait mal, la chambre était humide et sa puait le mort. Une ambiance de merde, quoi. C'est surtout dans ces instants péniblement merdique que l'historien partait dans des réflexions qui pouvaient avoir ni queue, ni tête. Il pensait à une chose, puis tant tôt à une autre, il rebondissait sur des idées les unes derrière les autres sans réellement avoir de lien logique. Il fallait vraiment s’ennuyait. Pour lui, ce cas de figure était plutôt un supplice. D'ailleurs, ignorait combien de temps il songeait. Une vrai folie... "P'tin, pourvu que Yukisame tient bon. Un mec si brave. Il m'avais protégé tout à l'heure, je lui doit l'appareil, maintenant. Enfin... Si je m'en sors... Et ce putain de Lugi il va prendre chère, ahah. Bon, à deux on va pas aller loin. D’ailleurs, il serait temps que je trouve un moyen de me sortir de là, et ainsi, trouver mes armes. Ce serait peut-être plus pratique.".

Wohrwèlch se relava mais continua de parler à lui-même. Il se rendait même pas compte qu'il parlait à voix forte. De toute façon, il n'y avait personne pour l'entendre. Même pas un dieu quelconque auquel il ne croyait même pas. Ça résonnait un légèrement pour le peu de chose qu'il y avait dans sa cellule moisie. Oui, il était décidément seul. Seul à attendre qu'on le prenne une nouvelle fois et certainement pour une mort assurée...

- Hmm, voyons. Analysons d'abord la pièce. Trois murs qui semblerait être très costauds et une grille qui donne sur une cellules voisine et comme par hasard, il n'y a personne... Fichtre!

Il cherchait bêtement et inutilement des éventuelles indices ou endroits susceptible de l'aider pour préparer sa fuite. Non, il n'y avait décidément rien de chez rien. Absolument que dalle!

- Merde. Merde, merde, merde et remerde... A moins d'un miracle je ne risque pas d'aller bien loin... Maudits mafieux!! Vous m'entendez bande de CONS?! VOUS ALLEZ VOIR CE QUE VOUS ALLEZ VOIR!!!

Le désespoir, la peur et la colère l'emportèrent. L'esprit de Wohrwèlch était confus, il avait perdu son sang-froid. Ses mains tenait fermement les barreaux du grillage. Il tapait dedans stupidement comme si cela allait faire quelque chose. Le son du fer battu se répétait tel un écho à la con dans les montagnes. Bing, bong, bang. Un boucan qui ne rimait à rien. Se voyant dans une rage vaine, il s’arrêta brusquement.

- Ah? J'ai plus mal à l'épaule, c'est déjà ça...

A ce moment-là, des bruits de pas se fit entendre. Cela venait assez rapidement. Il reconnu la voix de Tino. Wohrwèlch recula de peur qu'il vienne pour lui. Un bruit sourd indiqua que Yukisame fut remit en prison. Ail, ail, ail. Ça allait être son tour. Il voyait déjà son heure arriver. Il avait de plus en plus peur. Survire le premier interrogatoire était une chose mais subir un deuxième en était une autre. Cette fois-ci, il se voyait déjà mort. L'historien se plaqua contre le mur en face de la porte pour être le plus loin possible. Non, les mafieux n'étaient pas revenu le chercher. Après que le silence reposa dans les geôles, il se dirigea vers l'entré de sa chambre pour parler à Yukisame. Il voulait savoir si il allait bien. Il entendit alors une autre voix.


Dernière édition par Wohrwèlch le Dim 26 Fév 2012 - 9:15, édité 1 fois
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Je m'aménage deux secondes pour réfléchir, on n'est pas aux pièces. On me cause d'un brave emprisonné mais en fait sont une congrégation, c'est curieux comme machin. Ca serait une entourloupe que ça m'étonnerait pas, mais faudrait pas voir à me prendre pour un cave, surtout dans l'une d'elles. Mais le petit bonhomme marque deux points. Le premiers, c'est qu'il est albinos aussi, il a bien raison. Même le fait qu'il fasse moins d'un quintal ne me dérange pas du coup. Second bon point, il aurait peut-être bien raison pour le nom, même s'il sonne moins bien. Enfin c'est trucs-là, c'est souvent les parents qu'il faut blâme. Tant que c'est pas un nom à la mwohrmoi l'noeud. Lui accordant le crédit qu'il prétend, je discutaille sans chercher davantage Yuffie Story.

Ah ouais c'était ça le vrai nom, savais bien que ça sonnait genre mais j'ai pas la mémoire des prénoms. Excuse-moi. Moi c'est Le Roi Minos, mais tu peux m'appeler Minos si t'es républicain, ce dont je ne peux te féliciter.

Et je lève le pouce au bonhomme. Lui demande ensuite de reculer parce que me faut de la place pour crocheter la serrure. Un coup de talon ne suffit pas à la dégonder cette saleté, c'est du solide leur machin. Je frappe du poing contre le ventre de la porte, mais elle doit avoir plus d'acier que de bois dans les tripes pour se contenter de plier sans lâcher prise. Frustrant. La technique de base voudrais que j'y aille d'un bon gros coup de phalanges façon bélier, mais il y a risque que le couvercle finisse au fond de la boîte en écrasant tout ce qu'il y a entre. pour une fois que je tombe sur un compatriote albinos, vais pas en diminuer le nombre. D'autant que vu son âge, l'est peu probable qu'il se soit déjà reproduit. Préfère pas risquer. Ah ouais, me semblait bien avoir entendu du bruit. Tapoter sur la poporte a un peu alerté les résidents, on est dans du comité d'accueil niveau confirmé, donc ceux-là peuvent potentiellement devenir chiants.

Hum, est-ce que quelqu'un a la clef ?

Bordel de merde, toujours aucune réponse. J'aurais dû garder Rossi vivant, il m'aurait servi de traducteur. Ouais mais non, j'ai encore l'écho latin de sa voix pincée dans les esgourdes. Aucun regret. Aucun regret non plus concernant ceci. Après le planta, le plombé, j'agrippe les barreaux des deux cellules comme des corsets de prostiputes et tire un coup. Je parle des barreaux. Et c'est là que la physique entre en jeu. Comme le machin est en acier trempé, détrempé et tout ce que tu veux, ça reste soudé. Par contre, les murs sont en pierre. Résultat de la manoeuvre, deux portes ouvertes pour le petit blanc et son pote, et un bouclier pour moi. Je dis un parce que le second, je le file en pavois au brave. Ca va le protéger des tirs, puis ça peut caler une autre porte s'il veut se barrer, même si c'est pas brave. Les gardes ont retenu leur vigueur quand ils m'ont vu arracher des portes. La force pure, ça fait toujours cet effet la première fois. Mais pas le temps de poser façon bodybuilder, je dois encore demander au boss des lieux de filer du blé au barman pour qu'il file des verres propres et des bières froides.

Okay Cookie Sablé, fonce avec ton pote enturbanné pour trouver de quoi vous défendre, pendant ce temps je vais essayer de me retenir.

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Notre sauveur faisait partie de ces gens qui aimait faire dans l'épate, visiblement. J'admirais la finesse et la douceur toute féminine avec laquelle il essaya de forcer la porte de ma cellule. Un bon coup de pied dans le bois ne semble pas adapté à son objectif. Le poing ? Non plus : ça plie, mais ça casse pas. Je m'attendais à mieux quand même venant de la part d'un mec de six mètres de haut. Mais lui, c'est un roi. Et rien qu'ça, c'est la classe.

Encore des bruits de course dans le couloir. Surement les types de tout à l'heure qui revenaient à cause de l'absence d'ennemi sur le lieu ciblé. Ils avaient l'air assez nombreux quand même, vu le barouf qu'ils faisaient en arrivant.

Minos pose alors cette question saugrenue, et totalement déplacée :

-Hum, est-ce que quelqu'un a la clef ?

Visiblement, nos mafieux ne semblait pas enclin à lui répondre. Tant pis pour eux, le Roi allait utiliser la manière forte. Il agrippa les barreaux et tira fort dessus. Très fort. Enfin, j'dis ça mais je suis pas un spécialiste du muscle pur. Mais quand même, un type qui t'arrache des bouts de murs à la force des poings, je dis quand même "respect".

L'archéologue et moi étions enfin libre. Nous sommes sortis de nos cellules et Minos nous indiqua la marche à suivre :

-Okay Cookie Sablé, fonce avec ton pote enturbanné pour trouver de quoi vous défendre, pendant ce temps je vais essayer de me retenir.

Hum... Je crois que je vais finir par me trimballer avec un papier collé sur le front sur lequel j'écrirai mon nom, ça évitera ce genre d'erreur. "Cookie Sablé"... Mais j'lui en voulais pas, parce que c'est un Roi. Et rien qu'ça, c'est classe.

"Je vais essayer de me retenir". Il était en train d'insinuer qu'il allait pas se donner à fond contre les mafieux ? Mauvaise idée quand même, vu le nombre de mafieux. Au bas mots une trentaine. Il nous fallait vite retrouver nos armes.

Aussi, tels deux fugitifs, Wohrwèlch et moi nous élançâmes dans le couloir.

Mais comme ça aurait été bien trop facile que tout se passe tranquillement, une petite bande de huit gardes se proposa avec politesse pour nous accompagner dans notre recherche. Bien sûr, nous déclinâmes leur invitation, ne voulant pas abusé de leur temps. Mais faut croire que les mafieux étaient particulièrement susceptibles : ils se mirent à nous courser le sabre au poing. Et après, c'était nous les malpolis ?

Et là, en pleine course, survint le drame : le couloir dans lequel nous courrions se divisait en deux ! Funeste destin nous attendait si par malheur nous nous arrêtions. Je tournais la tête vers mon pote archéologue et lui dis :

-Mec, on prend à gauche ! Faut surtout pas qu'on se sépare !

Je tournai. Derrière moi, j'ai l'impression que les bruits de course avaient diminués. On était en train de les semer ?
Je me retournai en disant :

-Ça va, tu tiens le rythme, Wohr' ?

Et là, je compris qu'il ne risquait pas de me répondre : l'historien n'était plus là... Mais quand est ce qu'on avait pût se séparer.
je me donne une tape sur le front, tout en continuant de courir : voilà ce qui arrive quand on confond encore à 18 ans sa droite et sa gauche...

Bon, le truc bien, c'est que je n'avais plus que quatre types à mes trousses. Mais le truc moins bien, c'est que je venais de percuter sur le fait que ce couloir était un cul-de-sac. Décidément, c'était pas ma veine aujourd'hui...

Il ne me restait plus qu'une solution, me battre. Je me retournais face à mes assaillants et me plaçais en position de combat, la jambe prête à faire le trajet sol - mâchoire de mafieux.

Coup de bol, mes poursuivants n'avaient pas l'air bien fins : le premier accéléra afin d'arriver sur moi le plus vite possible, s'éloignant de plus en plus de son groupe. Il plongea sur moi, le sabre pointé en avant.
Je suis peut-être petit, mais c'était pas une raison pour essayer de m'embrocher comme un insecte ! Une roulade sur le côté suffit à laisser partir mon adversaire, dont le sabre se planta dans le mur. Une fois dans son dos, je sautais et lui flanquais un coup de pied descendant dans la nuque. Fais dodo, mon pote.

Je profitais de l'inconscience du mafieux pour lui piquer son sabre. Je le retirais du mur et me mit en garde. Cette fois-ci, je dus affronter les trois à la fois. Mais étrangement, cela ne me posa pas de problème. A force de taper sur des gens pendant plus d'un an, je m'étais bien endurci. Je parais le sabre du premier et fauchais le second avec un balayage de la jambe. Je relevais mon pied pour qu'il se le prenne en pleine face. Ensuite, je me servis de la pression que mon premier adversaire exercé sur mon sabre pour me retirer et le déséquilibrer. Une longue estafilade sanglante dans le dos, et on en parlait plus. Le troisième, je commençais par le désarmer, puis je le plantais à l'épaule. Alors qu'il hurlait comme un porc, je lui demandais :

-Dis monsieur, t'aurais l'obligeance de m'emmener jusque là où vous avez planqué mes armes à mon pote et moi ? J'aimerais pas te planter cette lame en pleine poitrine. ajoutais-je avec un grand sourire candide et innocent...

________________________

J'étais maintenant dans un bureau. J'avais récupéré mon sabre et mon fusil. Ça, c'était ok. Mais j'avais aussi les armes de Wohr'. Si je sortais de la pièce avec ses armes, il risquait de venir ici et de ne rien trouver. Mais si je restais ici à attendre comme un clanpin, il risquait de ne jamais arriver, et le Roi était peut-être en danger !

Je me retournais vers la mafieux qui m'avait amené jusque là :

-Hé mec, tu sais pas où il menait l'autre couloir de tout à l'heure.

Pas de réponse : le type avait perdu connaissance sur le tapis.

-Tain, mais tu vas pas m'lâcher maintenant ! Merdeuh... Tu sers vraiment à rien !

Au moment où je balançais un coup de pied dans un meuble de frustration, une personne entra dans la pièce. Une longue cape, une capuche...

Bon allez, vous avez sûrement compris qui c'était : Wohrwèlch. Comme quoi, le destin...


Dernière édition par Yukisame le Dim 27 Mai 2012 - 16:13, édité 2 fois
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Ce n'était pourtant pas compliqué de se rappelait sa droite de sa gauche. Probablement si, pour le pauvre Yukisame qui avait prit l'autre coté alors qu'il annonçait le contraire. Wohrwèlch constat que son ami s'était trompé ne pouvait faire demi-tour car ses poursuivant armé jusqu'au dent le couraient après pour le tuer. Etre désarme pour lui ne le posait pas du tout problème, il pouvait compter sur sa facilité de se mouvoir entre les griffes de ses agresseurs sans jamais se faire blesser dans ce genre de situation. L'acrobatie qu'il mettait en pratique s’avérait être efficace à ce moment là. Il tourna la tête vite fait juste pour savoir le nombre des mafieux qui le suivaient. Quatre. Les autres s'étaient certainement séparés afin de tuer l'autre adolescent.

Malheureusement pour l'historien, les "Italianos" fou furieux se rapprochaient trop de lui. D’ailleurs, l'un voulut le trancher horizontalement mais le jeune homme roula en avant et se redressa rapidement. A ce moment-là, un autre coupa l'air verticalement. Il avait raté sa cible car ce dernier fit un bond de coté. Du coup, l'homme italien perdit son équilibre et chuta en avant. Les deux retardataires sautèrent par dessus leur camarade et le plus rapide tenta le coup d'estoc. L'archéologue prit alors son bras et l'envoya valsé contre le mur. Il était maintenant face au dernier qui était en rage. Son adversaire attaqua par le bas mais l'encapuchonné fit un salto arrière et termina son saut en propulsant de ses pieds son ennemie. Bien sûr, il n'avait que maîtrisait temporairement la situation qui pouvait s'aggraver s'il ne trouvait pas une solution et vite. Par chance, il entra dans une pièce qu'il pouvait fermer en y posant une chaise contre la porte. Fallait vraiment qu'il se dépêche car cela n'allait pas les arrêter...

Manque de chance finalement, la chambre dans lequel il se situé n'allait pas l'aider d'avantage, elle était relativement petite et surtout sans autre ouverture. "Merde! Un cul de sac. Je me suis planté, fais chié. Pourvu que Yuki ai pu retrouver ses armes.". A quoi devait servir cette chambre clos? Il n'y avait que quelque meuble et un coffre en face. Même pas une arme? Il s'avança vers la boite et l'ouvrit, il n'y avait rien non plus à l'intérieur. Il examina vite fait l’environnement autour de lui et ne voyant qu'une cheminé, un lustre et une table, il ne voyait vraiment rien qui pouvait le secourir. Pendant ce temps, les gardes tapaient violemment dans la porte en bois. Désespéré de s'être enfermé tout seul, il s'appuya sur une colonne. Soudain, le foyer vide s'ouvrit laissant apparaître le couloir dans lequel Yukisame s'était engagé. Il avait du activé un bouton sans le savoir. Il sortit alors rapidement et aussitôt le passage se remit dans sa position initial.

Il se dirigea alors en direction inverse et vit une porte ouverte et son pote de galère tenant un garde à sa merci et ses sabres. Ils allèrent ensuite retrouver le plus vite possible Minos. Seulement, le manoir était un vrai labyrinthe. Chambre après chambre, ils cherchaient de quoi rejoindre le révolutionnaire. Finalement, ils arrivèrent enfin, dans un couloir plus décoré et plus large. Il y avait une très grande porte au fond. Ça devait être le bureau de Luigi. Ils l'ouvrirent ensemble et ils virent de silhouette. L'un était de dos et l'autre dans l'ombre. C'était certainement le parrain...

- Hmm, nous somme de retour avec nos armes et sans mafia. Merci l'ami.
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Ma paluche emporte trois mecs d'un coup et les balance contre un mur. Pas trop fort, faut qu'ils puissent se relever. Ils foutent quoi les deux braves ? Vais pas pouvoir les maintenir en bon état longtemps moi. J'en vois déjà quelques uns qui ne se relèvent plus, tas de mous. Sont fébriles et même si je dois rester vigilant en cas de tirs, la pièce n'est pas franchement conçue pour permettre de former les rangs et j'en profite, le but c'est de les empêcher de se stabiliser. Agités comme des alluvions dans un bocal, ils s'essoufflent avant moi. Ah ben oui, sûr que siroter son vino du tavola en causant football et costumes, ça ne vous entraîne pas le cardio. Quand on a migré dans la zone tortura, je me suis éclaté. Un bonhomme attaché par le pied à une chaîne de plafond, un autre enfermé dans la vierge de fer. Je t'en ai fait danser deux-trois façon boys band à coup de barres chauffées à blanc au niveau des pieds des tables agrémentées de mafieux fraichement menottés m'ont servi de boucliers improvisés. Le bordel intégrale, cette salle de jeu me donne envie de tout tester. Les triangles de sorcière, j'évite. J'connais rien de pas dégueulasse avec cet objet et faudrait pas faire peur aux survivants.

Ah mais non, mauvais ça.


Un coup même pas cadré dis donc, il a peur de me faire mal lui ? Je lui savate un flanc pour la peine et parviens à le faire passer au-dessus des triangles. Ah ben voilà un jeu rigolo. Belote et rebelote, les pyramides à fion pour païennes deviennent des filets de tennis, je joue contre moi-même et je mène au score. Ah, s'est mal reçu lui, deuxième sévice. Ah interruption. un forcené entre dans le match et attaque le joueur dans le dos. Le public hue le manque de fairplay à grand coup de "Hourra! Tu l'as eu." Minos est blessé à la cuisse par une épée plantée. Il y a des gestes qui vont se regretter.

Ca oui il va payer, me fourchetter la guibole quand je veille à ne pas empaler son pote, ça se fait pas. Il tire sur sa lame pour la récupérer, des fois que ça pourrait encore servir. Gagné mon gars, t'as le billet gagnant pour un coup irrégulier, de quoi le mériter mon carton rouge. Je me contracte les muscles de la cuisse et coince son épée dans les tissus. Eh ouais, ça c'est de la viande sèche. riposte immédiate, détournez les yeux les filles, ce coup-là ça sera autre chose que votre fin de cycle.

Oooooooooh....

Tout mon corps se contracte. L'autre se paralyse comme s'il venait de se retourner sur une vipère. La vitesse multiplie mes bras, c'est le déluge de mandales.

Atatatatatatatatatatatatata...


Sa peau a viré au rouge hématome. Il s'est pris une douche de gnons sur tout le corps. C'est un sac vide de lucidité. Mais attends ma gueule, c'est là que ça devient intéressant.

Ouah tah!

Mon gros index enfonce sa cravate dans son torse. Ca le ranime, mais trop tard pour vivre vieux.

J'ai touché ton point vital Chengoryûtsengoshiatsuki*, il te reste trois ans à vivre.

Trois...trois secondes ?

Non, trois ans.

Ah...

Quoi, c'est trop ?

Non, non non pas du tout. Mais, c'est sûr que je meurs dans trois ans ?

Ah certain. Quand tu te tordras de douleur parce que tes organes gonfleront et chercheront à se barrer par tes orifices, juste avant que t'exploses, tu sauras que c'est l'heure.


Ca jette un froid. On ne m'attaque plus, crainte du même traitement. Je dirais même qu'ils baissent les bras. Tain, pour une fois que j'épargne les mecs, faut qu'ils arrêtent le jeu.

Bon les gars, on se frite ou on fait nos pédales là ? Si les autres débarquent et nous voient discuter, on passe pour quoi à côté ? Puis votre patron pareil. Justifiez vos salaires.

On refuse.


Hein ? Ah ben non, suis chaud là! J'allais même y mettre les coudes et tout. Qu'est-ce qui ne va pas ?

On en a marre, c'est tout. Pour vous, venir nous bastonner c'est sûrement très drôle, mais nous ça fait des semaines qu'on voit défiler des héros pour nous battre. On n'en peut plus.

Ah ce point là ?

Oui, là on en a ras-le-bol.

La semaine dernière, c'est un agent secret qui est venu nous tirer dessus. Les plus chanceux s'en sont sortis avec des coups de manchette. Et quand on l'a enfin capturé, qu'est-ce que le patron a fait ?

Il a laissé l'agent sur une ile entourée de monstres marins qui s'immerge en période de marée haute. Brillante idée, sauf qu'il est parti avant de voir si ça marchait.

Bilan, ça a foiré. Le type avait des semelles en granit marin et des dials propulseurs.

Il est revenu deux jours après et on s'est repris une tannée.

Et maintenant les braves qui débarquent pour nous maltraiter, sachant que le boss a encore refusé de simplement tuer vos prédécesseurs, ça finit pas user.

Ouais...je peux comprendre. Bon, vous savez quoi ? Je vais lui causer de votre problème à votre patron.


Vous feriez ça ?

Bien sûr. Je devais à la base lui demander de laisser plus de pognons aux gens, mais rien ne m'empêche de glisser un petit mot sur vos conditions à vous. Je peux même vous obtenir une augmentation si vous voulez.

Oh non, le pognon ça va.

Oui, on en a déjà trop. Par contre si vous pouvez parler du traitement trop sobre des prisonniers, histoire qu'il comprenne que c'est pas facile de les capturer vivants...

J'en cause avec, promis. Alors, vous me montrez le chemin ? Pas qu'on en ait fini ici, mais même si les deux acolytes débarquent, j'aurai plus le coeur de vous taper.


Merci.

Normal.


Et ils me conduisent au patron. Suis le premier, visiblement. Les gardes me présentent comme le chef du syndicat et je profite des laisser-passer pour vite rejoindre le bureau de Luigi. Je frappe trois fois. On me dit d'entrer. Je remercie les mafieux et entre. Le gars est dans l'ombre, complètement masqué par l'obscurité. Ca me dérange pas. Avant que je fasse deux pas, il m'apostrophe en laissant sa main caresser son chat dans le seul espace exposé à la lumière.

Je vous attendais. Prenez place.

Je m'approche. Et dès le premier pas, une trappe donnant sur une piscine à requins se dérobe sous mes pieds. Le truc de fourbe. Heureusement, j'ai de grands pieds. Mon corps ne passe pas dans son conduit, alors je me reprends bien vite et enjambe le piège.

Wow, si c'est pour être mal reçu (note le jeu de mots) j'aime autant qu'on se marave direct.

Vous êtes fort. Installez-vous.

L'est plutôt courtois. Je m'installe.

Z'êtes Luigi Caliméro ?

Je suis le chef suprême de S.P.E.C.T.R.E. : Section Permanente Exécutive de Contre-espionnage, Terrorisme, Rétorsion et Extorsion.

Ah ouais, torsion, rétorsion, j'connais. Moi je suis...

Je sais qui vous êtes.


Ah ouais ?

...Eh bien, présentez-vous!


Ben, c'est plus trop utile si tu sais qui je suis.

J'ai dit ça pour faire bien, bien sûr que j'ignore qui vous êtes. Présentez-vous et ne discutez pas.


Ha ha, t'es un phénomène toi dans le genre. Moi c'est le Roi Minos, mais tu peux m'appeler Minos si t'es pas royaliste, ce qui métonnerait pas.

Je sais qui vous-êtes. Soyez le bienvenu dans mon complexe, Leroy Minos. Comment trouvez-vous mon installation ?


Ben...c'est la seule belle baraque de la ville.

Vous avez de l'esprit Monsieur Minos, une qualité digne de votre réputation.

Ben merci. Et vous, vous avez...un chat. C'est déjà bien ça. Il est joli d'ailleurs, comment il s'appelle ?

Je sais ce que vous voulez, Monsieur Minos. Vous voulez que je vous dise où je compte lancer les missiles sol-air ?

Ah, non moi suis là pour le soucis des...

...Eh bien je vais vous le dire. Vous n'aurez de toute façon pas l'occasion de faire votre rapport à vos supérieurs. Hin hin hin hin hin, je suis vil.

Il appuie sur un bouton de son bureau et une pince en métal me sangle le torse et les bras. Il semble content. Moi, ça m'emmerde un peu, parce que ça emprisonne les bras et ça empêche de faire des mouvements en causant. J'écarte la pince en espaçant les coudes, plie son métal et le remet à peu près pareil sur le ventre quand j'ai dégagé mes membres. Mieux comme ça.

Donc, suis là pour l'argent en fait.

Oui, mais cela ne changera rien. Loguetown sera bombardée pour démontrer au monde la superpuissance qu'est le SPECTRE. Alors Le nom de Cagliaro sera craint de tous et je pourrai demander dix fois plus d'argent pour épargner les autres îles.

Ok, tout ça c'est super, mais suis pas là pour ça moi. Suis là pour négocier une levée des...

Et la porte s'ouvre. Je reconnais les deux gonzes, c'est Rookie Salé et son pote. Suis content de voir que ça va pour eux, mais ils auraient pu frapper avant d'entrer. Je leur fais signe. Caliméro affirme:

J'étais sûr que vous viendriez maintenant. Avancez d'un seul pas je vous prie.





* Littéralement en jap de shonen: le doigt d'acier juticier qui perfore l'âme du mec qui attaque en traître et punit avec une explosion vengeresse.
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Après de longues errances dans les couloirs en compagnie de mon partenaire lépreux, nous pénétrons enfin dans la salle que nous cherchions.
Toujours le même bureau, avec le même clown assis derrière. Ah, si, y avait une espèce de masse assise en face de lui... Minos ?
Ben, qu'est ce qu'il foutait là, lui ? Il était censé s'amuser un peu avec les mafieux jusqu'à ce qu'on vienne lui filer un coup de main. Comme quoi, les aristo, on peut vraiment pas leur faire confiance...

- Hmm, nous somme de retour avec nos armes et sans mafia. Merci l'ami.

Je m'adresse alors au révolutionnaire :

- Ben alors, m'sieur l'roi, vous vous occupez plus des mafieux ? J'm'attendais à vous trouver en train de les castagner, moi !

Le maître des lieux, l'autre enfoiré de Luigi, nous demande d'avancer d'un pas. Y nous donne des ordres à trois contre un, lui ?
Je m'approchais de lui :

- Bon, dude, j'vais t'expliquer un truc. T'es pas franchement dans une bonne position pour donner des ordres. Alors t'vas nous laisser...

C'est beau le feeling en pleine conversation, mais y a des fois où ça coince. J'aurais été incapable de trouver une suite à ma tirade ! Toutefois, un évènement inattendu me permit de m'en tirer sans trop de honte.
J'entendis seulement Wohrwèlch commencer à me prévenir, mais je sentais déjà le sol se dérobais sous mes pieds. Bordel, j'avais pas vu le trou au milieu de la salle.

Je commençais à chuter, parallèle au sol. J'étendis mes bras et mes jambes pour me retenir aux parois. Mes paumes frottèrent contre les parois. Bonjour les ampoules !
Sous moi se trouvait un grand bassin rempli de... de quoi, d'ailleurs ? Je voyais rien là !

Soudain, une grande forme sauta à la verticale de l'eau, et je vis une gigantesque mâchoire claquer à cinq centimètres de mon nez. La masse retomba dans l'eau et je pus distinguer de quoi il s'agissait.
Un requin. Non, pas un, mais cinq ou six putain de squales qui attendait qu'un festin tombe tout droit du ciel.

Passé le blanc qui avait suivi le bruit des dents qui s'entrechoquent, je me mis à hurler :

-Bordel, les gars, venez me tirer de là ! Ça pue pour moi !

Finalement, je me demande quelle aurait été la pire situation : être suspendu au-dessus d'un bassin de requin, ou bien me taper la honte parce que je n'aurais pas put finir ma tirade...
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- Yukisame!! Noonnnn!!!

C'était trop tard pour le pauvre, il venait de chuter dans un trou qu'avait activé Lugi. Ce dernier ria de plus bel en le voyant tomber. Wohrwèlch s'approcha de piège et constata avec soulagement que son collègue avait toutefois réussis à ne pas se retrouver tout au bout. Il s’appuyait comme un dingue sur les parois pour ne pas se retrouver être le menu des requins.

Sans perdre une seconde et sans faire trop attention à la présence de Minos et du parrain, il retourna dans le couloir en courant du mieux qu'il pouvait. Il cherchait désespérément une corde ou une chaîne. Et il priait le bon dieu pour pas avoir affaire avec de nouveaux mafieux. Certes, il était maintenant armé de ses deux sabres, mais ça ne faisait pas de lui un héros! Il avait tout aussi peur de la mort que de voir son pot nourrir des créatures féroces.

Malheureusement, alors qu'il descendait dans les prisons, une nouvelle vague d'agents du maître des lieux rapliquaient dans sa direction. Ils étaient au nombre de quatre. D'apparence moyenne, c'était jouable pour l'historien. Il sortit ses deux épée en même temps et chargea. Il n'était pas question de perdre un instant ou de faire retour arrière. Il avala sa peur et prit son courage à deux mains. Du côté des méchants, il y avait deux devant et deux derrière un peu plus à la traîne. Il sauta sur un chevalet de torture en gardant sa vitesse de point et bondit sur eux. Il les frappa de part et d'autre. En atterrissant, il roula pour se rattraper et pour esquiver. Il se retourna et les coupas les deux. Finalement, il s'en était sortit plus facilement qu'il l’imaginait. Dans la salle où il se trouvait, était destiner aux supplices. Il y avait divers instruments suspendu sur les murs. L'archéologue savait qu'il trouverait une corde par ici. Cette chambre infernale était à côté de la prison. Il avait aperçut cette pièce tout à l'heure quand il fut interrogé.

Il remonta à toute vitesse. Il entra sans frapper. Il y avait encore Minos à la même place. Cependant, Lugi était très mal au point. Durent son absence, il avait du passé un sale quart d'heure. Il était temps de partir, maintenant.

- Ah, c'est parfait seigneur Minos. Je sauve Yukisame et on se tire d'ici!

Il s'accroupit et lança la corde dans le troue.

- Yukisame? Tu l'as?
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Ah là là, les jeunes. J'sais pas bien quel âge a l'enturbanné, mais Yuki est presque mignon avec ses interrogations sur ma façon de travailler. A son âge, quand on se paluche pas en hennissant dans sa chambre, on se parfume à la virilité dans la rue. Sûr que je pourrais violacer la gueugueule de Caliméro, mais c'est trop injuste. Non seulement il est correct, mais en plus j'ai engagé ma parole aux sbires de causailler tranquillou façon syndicaliste. Suis pas sûr que leur butter leur employeur soit le meilleur moyen de leur rendre service.

Le boss refait le coup de la trappe, sauf que Yuki est assez fin pour passer. C'est un truc que je capte pas ça. Si tu veux nourrir tes requins en-dessous, pourquoi tu fais pas un large trou ? Là c'est pour des gens en-dessous de la barre des 150 Kg, ça picore quand même plus que ça une bande de dents de la mère. En pensant à la chose, je me lève pour tendre un bras salutaire au bonhomme, mais v'là que l'autre tripoteur de chats se mets à m'injonctionner des trucs avec la colère plein les postillons.

Si vous lui portez secours, je diffuse un gaz mortel qui vous tuera lui et vous dans d'atroces souffrances.

Un gaz mortel ? Ben ça vous buttera aussi si vous êtes dans la même pièce non ?

Ca c'est mon affaire.

Il est plus lourd que l'air vot' gaz ?

Qu'en sais-je moi ! Pourquoi cette question ?

Ben, si c'est plus lourd, vu ma taille ça va pas m'atteindre. En plus, ça va descendre dans la trappe et s'évacuer, sans parler du risque de butter vos requins.

Mmh, bien raisonné monsieur Minos. Quelles sont vos conditions ?

Mes conditions de ?

De rien du tout bien sûr, je disais ça histoire de faire bien. Si je vous dis "ah oui vous avez raison, j'annule ma menace" je passe pour un faible.

Ha ha, faudrait soulever autre chose que des boulettes de viande sur une fourchette pour commencer à sembler fort.


Attention Monsieur Minos, j'ai le doigt sur le bouton rouge.

Et t'auras bientôt mon pied dans les couilles si t'aides pas Wookie Sacré à remonter.


La dernière phrase est pas hyper constructive, mais le petit doit avoir des crampes dans les bras à force de se maintenir en vie. Je sens que Caliméro perd contenance, il l'a cherché. Et vu qu'il met trop de temps à me sortir une phrase de méchant, je plonge un bras jusqu'à la boule de poil qui lui sert de chauffe-bite et préviens le suspendu.

Hey, Saké, je te balance un truc, l'attrape pas c'est pas une corde.


Et je marque un panier encadrant la bête dans le trou. Le Don hurle un grand "non", veut aller au secours de son matou mais je le mate d'une beigne ultra modérée qui lui éclate quand même l'arête du nez. Je le fais sans fierté, mais l'était temps d'accélérer les négociations. Au pire, maintenant qu'il saigne, je peux toujours le menacer de le balancer aux requins. Il pianote vite fait des touches sur son petit clavier et m'informe.

J'ai mis de la viande dans leur grand bassin pour les attirer et refermé derrière eux, votre ami ne risque plus de se faire croquer. Pour la trappe, je ne peux rien faire, il faut qu'il remonte manuellement. Sauvez mon chat et je vous laisserai choisir la ville où envoyer les missiles sol-air.

Ah ? Et ça marche pour des bases de la marine ?


Une base de la marine ? Mais c'est diabolique ça. Quel genre de héros êtes-vous ?

J'allais lui répondre quand on entre à nouveau, sans frapper. C'est le mec linceulé comme un ninja qui est de retour avec de quoi sauver le compagnon des oubliettes.

Euh je peux pas me tirer moi, je dois convaincre Caliméro de ne plus épargner ses ennemis. Ca rend malheureux ses gardes.
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La situation devient... Non, elle reste foireuse pour moi en fait. Faut dire qu'on a déjà vu des moments plus agréables que ceux où l'on est suspendu à deux mètres d'un bassin blindé de requins...

Visiblement, la discussion s'anime au-dessus. Ça parle de relâcher un gaz et de buter les requins, si j'ai bien compris... Bon, y sont bien mignon, mais faudrait peut-être voir à m'tirer de là, non ?

Minos m'envoie alors un avertissement :

Hey, Saké, je te balance un truc, l'attrape pas c'est pas une corde.

Je sens alors comme un paquet me tomber sur le dos. Le déséquilibre a manqué de me faire chuter. Les squales s'en donnent d'ailleurs à cœur joie pour venir me montrer leur joli dentition. Désolé, les gars, chuis cuistot, pas dentiste.

Un miaulement apeuré m'apprend que la chose qui m'est tombé dessus n'est autre que le chat du mafieux. J’hésite à le balancer à l'eau d'une ruade, mais e peux pas m'y résoudre : chuis comme ça, moi, j'aime bien les bêtes ! Par contre, si il sort ses griffes, on est dans la grosse, mais genre la très grosse mouise !

Histoire de patienter le temps qu'on vienne me chercher, j'écoute de manière plus attentive la conversation du dessus :

-J'ai mis de la viande dans leur grand bassin pour les attirer et refermé derrière eux, votre ami ne risque plus de se faire croquer. Pour la trappe, je ne peux rien faire, il faut qu'il remonte manuellement. Sauvez mon chat et je vous laisserai choisir la ville où envoyer les missiles sol-air.

Ah ouais, en effet, les requins viennent de plonger sous l'eau pour s'attaquer à quelque chose. Mais ça change pas grand chose pour moi, j'ai toujours moyennement intérêt à lâcher. Mais je commence à avoir des crampes au niveau des cuisses, là...

Et qu'est ce qu'il parle de missiles, l'aut' guignol ? J'ai du louper une étape...

Ah ? Et ça marche pour des bases de la marine ?

Une base de la marine ? Mais c'est diabolique ça. Quel genre de héros êtes-vous ?

Un point pour le mafieux ! Balancer des missiles sur une base de la Marine, c'est... C'est super méchant ! Le Minos doit être un révolutionnaire !

Va y avoir comme un problème, dans c'cas : moi, je suis là pour débarrasser les villageois de la mafia. Et lui, il est là pour faire son syndicaliste auprès du boss. Si en plus, Luigi lui offre un truc, la mafia risque de diriger le coin un petit moment !

Je vois soudain un objet long passer devant mon nez : une corde ! Wohrwèlch me crie :

- Yukisame? Tu l'as?

- Imppec' ! Tiens bien la corde, j'arrive !


Je relâche tout mes appuis d'un coup et tombe. Le chat se cramponne à mon manteau avec ses griffes. Je freine ma chute en m'accordant à la corde, mais le frottement de la peau et du chanvre, ça gratte !

Je remonte en vitesse avant de me faire croquer les mollets par les requins. Une fois arrivés en haut, je regarde en direction de Minos et de Luigi. Le dernier à l'air d'avoir le nez explosé. Bien fait pour lui !

Je vois que mon ami encapuchonné a une furieuse envie de partir, mais il faut d'abord que je règle quelques petits détails avec le géant. Je m'approche de Minos :

-Euh... M'sieur l'roi ? J'voudrais vous demander un truc. Moi, si chuis ici, c'est parce que je voulais débarrasser l'île de la mafia. Donc du coup, si vous commencez à faire des arrangements avec eux, c'est pas super cool, vous voyez ?

-Toi, le gamin, fous le camp d'ici, c'est une affaire d'adulte !


J'aime pas être coupé. Vraiment pas. Je choppe les premiers papiers que je trouve sur le bureau, en fait une grosse boulette et la fourre violemment dans la bouche du malpoli.
Je lui souris en lui tapotant la tête :

-Voilà, comme ça, je vais pouvoir discuter en paix avec mon sauveur !

Je me retourne donc vers le roi, pour reprendre ce que je disais :

-Du coup, j'vous propose un marché : on détruit la mafia, on récupère le butin, 70 % pour vous. Avec tout ça, vous aurez de quoi vous construire des missiles, non ?

Le parrain se met alors à rire très fort, un peu comme les méchants dans les mauvaises histoire. Je vois sa main enfoncé dans un tiroir, tenant un levier secret.

-Ah Ah ! Vous aviez pouvoir mettre la mafia à genoux ? C'est sans compter sur l'intelligence légendaire des Cagliaro ! Voyons voir ce que vous allez faire face à mes ninjas d'élites ! Ciao !

Il tire le levier, et son fauteuil s'enfonce dans le sol, aspiré par une trappe qui se referme juste après son passage.
Aussitôt, des ninjas tombent du plafond par des trappes camouflés. Ils sont une quinzaine au total et nous encerclent.

-Ça, c'est lâche !

Je tire mon sabre et me mets en position, prêt à combattre...
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Sans plus attendre les ninjas se frottèrent au trois intrus de la maison. Euh aussi auraient l’accent italien? Eh beh ça promet! De son côté, Wohrwèlch dégaina ses propres armes. Il ne se souciait absolument pas pour les autres et il avait complètement confiance par la prouesse de leur sauveur. Etant donné qu'il était assez balèze par sa taille et sa puissance, il ne pouvait faire qu'une bouchée de ces soldats d'élites. Quoi qu'il en était, ils étais assez nombreux pour mettre au bout un "géant" alors il fallait que les trois héros unissaient leur forces.

Un homme vint attaquer l'historien avec un sabre. S'était au moins faisable. Seulement en voilà un deuxième qui se pointe. Wohr avait peur qu'on l'assomme comme tout à l'heure. Il avait peur d'être débordé et pouvoir assurer la défense au moins pour ses compagnons. Pendant qu'il se battait avec ses lames un autre ninja envoya des shirukens dans sa direction. Il n'eu guère le temps de tout esquiver, car il était concentré sur deux adversaires. Il fut blessé sur un côté et un bras. Il ne pensas pas à la douleur et fit preuve de plus de courage et de force. Non, il ne souhait pas mourir ici et maintenant, pas de manière aussi idiote!

Au bout d'un temps, il parvint finalement à s'en débarrasser d'un. Pendant qu'il combattait plus aisément avec le deuxième il sentit une sorte de corde s'en rouler autour du cou et l'emportait vers le haut. Sous ce geste violent il embrocha de justesse son ennemie masqué. Il s'étouffait, il avait du mal à respirer. Il avait peur et il suait. Il se disait que ce n'était pas possible. Etre à la fois si près du but et à la fois loin. Il ne voilà pas mourir. Ah, ça non! Il se débattait comme un pauvre diable avec ses pieds. Il cherchait à se retire de son fatal étreint. Il se disait que c'était la fin. Ses deux sabres ne lui servaient rien. Il avait beau bouger dans tout les sens et donnait des grands coups à droite à gauche pour frapper en arrière, il n'y avait rien à faire. Il ne pouvait comptait que sur un de ses compagnons... Tout un coup, des choses sifflèrent près de son oreille.

- Ahhhhh!!!

Il venait de se percé de plein d’étoiles sur son dos. La douleur le rageait. Il était en colère. Avec frénésie, il balança Zaarïn dans le corps d'un homme qui s'apprêtait à prendre par derrière Yukisame. Il regardait Minos qui se débrouillait tranquillement. On pouvait lire dans les yeux de l'archéologue qui reposait tous ses espoirs sur lui... Bientôt le manque d'oxygène l’emmena peu à peu vers la mort. Sa tête bascula inerte. Il était inconscient.
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Je l'ignore, mais le type qui vient de se prendre mon gros poing et a senti ses os du crâne se briser au moment où je l'ai tenaillé entre mes métacarpiens et le béton du mur à peine revêtu, c'est un type comme ça. Sont dur à aligner ces cons, c'est le souci. J'aime pas les ninjas. Je crois que je les aimerai jamais. Fuir le contact, employer le poison et des petits artifices pour immobiliser l'autre, en plus des bonds ridicules pour se déplacer et des tenues dont le seul équivalent niveau prestance reste finalement le pyjama, ben c'est pas ma came, pas mon esprit. Par contre j'adore en cogner. C'est comme écraser une araignée sauteuse contre ta semelle, t'admires le cadavres en te disant que sans courant électrique artificiel, ça ne bougera plus. Mais sont dur à aligner, pis ils n'arrêtent pas de balancer des tas de petites étoiles de sapin de noël sculptées pour piquer dans la chair. Turban l'ami des turbulents est tombé, ça craint niveau moral au moment de lever le godet en fin de journée. Ou alors il simule, il fait genre "argh, je me suis mordu la lèpre, adieu monde cruel". Si c'est ça c'est pas cool de sa part, parce que les ninjas sont encore en forme. Quand ils n'ont pas encore eu droit au traitement de choc de notre team hé hé, ces italo-japotrucs ont cumulé la petite taille des deux peuples pour faciliter l'esquive, mais du coup leurs os de caille cèdent au moindre choc. J'en viens à vérifier qu'il ne reste pas des petits bouts sur mes doigts, mais fort heureusement leur enrobage tissu maintient les déchets dans le sac. Pendant la baston, je touche deux mots à Yukikurai, que j'aurais pu parodier en Yuki Kunai ha ha ha ha! Hum, humour de ninja.

Hey, Gnocchi sauce saté, c'est quoi cette histoire de te barrer avec la caisse ? Tu veux eradiquer la mafia de la ville en volant l'argent qu'ils ont pris au peuple ? t'as une drôle de vision de la bravoure.

Comme Caliméro s'est fait la malle, on peut filer son manoir à ses hommes et leur demander de reprendre leur job initial de protection des habitants. Ya pas trop de marines dans le coin, moyennant un peu de blé les citoyens payent les mafiosi dans un pot commun, histoire qu'ils vivent bien quand même, et on est bon, en cas de pépin on revient péter la gueule de la mafia qui aura notre menace pour bien se modérer.

Ques' t'en dis ? Parce que piller la réserve de fric ou imaginer que détruire la mafia sauvera les civils, c'est pas le bon plan. Qu'est-ce qui protégera les gens sitôt qu'on sera partis ? Certainement pas la marine, cet endroit est isolé et sans importance stratégique. A moins que tu te présentes pour être le prochain maire, vois pas l'intérêt de tout nettoyer. Et les légendes préfèrent les mecs un peu moins immaculés mais beaucoup plus malins.


Que je termine juste au moment d'en caler un sous le bout de ma bottine. Petit scarabée, te voilà sous le courroux du tigre blanc. CRAC! Tiens, plus jamais de pipa pour toi. Le pipa, c'est un luth orientale. C'est le luuuuuth final. Surtout pour notre ami qu ia désormais une vraie raison de brider ses petits yeux larmoyants.

A peine ai-je fini de le finir à coups de talons que la porte d'entrée vole en éclats et qu'une bande de costumes noirs armés de fusils à camemberts apparaissent. Les mafiosi mettent en joue la salle et font feu de toute joie. J'aurais aimé dire de tout Roi, mais je ne suis pas visé, malgré l'évidence de la cible que je représente. Ce sont bien les ninjas qui, après le délice du riz aux cinq parfums, goûtent à de bons pruneaux. merveilleux spectacle. Tu sais, voir ces millénaires de dsicpline niakwée réduites à néant par l'alliage du métal et de l'ingéniosité de Monsieur Thompson. En quelques secondes, la pièce sent bon le soufre et le cadavre asiatique.

Eh ben, z'avez pris vot' temps les gugusses.

Pardonnez-nous Monsieur Minos, mais il nous fallait prendre l'artillerie lourde pour contrer les forces d'élite du Don.

Ouais, l'est où lui d'ailleurs ?

Parti. Il a juré durant sa fuite sur son supercopter (un super colvert mais qui vole) qu'il aurait sa revanche, et que "tu me le paieras Gadget". Même son chat nous a échappé.


Arf, ben au moins il est délogé des lieux, bien joué les gars, z'avez changé de direction. Puis le village aussi.


Les méchants comme ça s'en tirent toujours de toute façon, mais si ça promet d'autres bastons contre des ninjas, ça me dérange pas. Je trouve de la flotte à balancer sur l'enturbané pour qu'il ne loupe pas la scène finale où on rit tous ensemble avant le générique. Et le temps qu'il émerge, j'interroge l'autre brave.

Alors, qu'est-ce que tu penses de ma proposition ? On délègue le pouvoir ? Ca te rapportera moins de fric, mais plus de prestige. A toi de voir quel genre de héros tu veux être.
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La lutte ne s'annonce pas super pour nous, les ninjas ayant quand même l'avantage d'être franchement plus nombreux.
Mais c'est sans compter sur la force de Minos, qui les écrase comme je pourrais le faire si je prenais un petit poussin innocent dans ma main. Et que je serrais fort. Mais moi, j'aime les bêtes.

Par contre, j'aime pas les ninjas : sont trop intelligents pour attaquer en groupe. Du coup, y en a de partout et ça devient vite galère de se défendre. Comme je ne peux pas compter que sur le Roi, je suis obligé de me battre une fois encore. J'm'en farci un en lui traversant la cuisse avec ma lame. Je pense que ça doit faire mal, vu comme il braille. Mais bon, en voilà déjà deux pour prendre sa place.

Et puis, faut aussi éviter leurs shurikens qui viennent d'un peu partout. Ça, c'est vraiment lourd. Parce qu'on les voit pas forcément arriver. Tiens, y en a une qui vient de me frôler l'épaule ! J'ai de la chance qu'elle soit allée se loger dans le bras du ninja en face, ça me permet de me débarrasser de lui d'un coup de pied en pleine mâchoire. Pense à numéroter tes dents, sinon ton pote le dentiste va avoir du boulot...

Alors que je désarme un autre adversaire, je perçois un moment sur ma gauche. Je regarde dans cette direction et voit mon ami Wohrwèlch s'écrouler par terre. C'est mauvais ça ! On est plus que deux !

Je continue tant bien que mal le combat, déconcerté par la vision que je viens d'avoir. Minos choisi ce moment pour me taper la discut' :

Minos profite d'ailleurs de ce moment super bien choisi pour me taper la discut' :

Hey, Gnocchi sauce saté, c'est quoi cette histoire de te barrer avec la caisse ? Tu veux eradiquer la mafia de la ville en volant l'argent qu'ils ont pris au peuple ? t'as une drôle de vision de la bravoure.

Comme Caliméro s'est fait la malle, on peut filer son manoir à ses hommes et leur demander de reprendre leur job initial de protection des habitants. Ya pas trop de marines dans le coin, moyennant un peu de blé les citoyens payent les mafiosi dans un pot commun, histoire qu'ils vivent bien quand même, et on est bon, en cas de pépin on revient péter la gueule de la mafia qui aura notre menace pour bien se modérer.

Ques' t'en dis ? Parce que piller la réserve de fric ou imaginer que détruire la mafia sauvera les civils, c'est pas le bon plan. Qu'est-ce qui protégera les gens sitôt qu'on sera partis ? Certainement pas la marine, cet endroit est isolé et sans importance stratégique. A moins que tu te présentes pour être le prochain maire, vois pas l'intérêt de tout nettoyer. Et les légendes préfèrent les mecs un peu moins immaculés mais beaucoup plus malins.


Hein ? Mais qu'est ce qu'il raconte ? J'ai jamais prévu de me tirer avec les sous ! J'ai du mal me faire comprendre tout à l'heure, puisque je compte rendre l'argent à ses propriétaires, c'est à dire les villageois.

Mais par contre, son argument pour conserver les hommes de Cagliaro sur l'île, j'avoue que j'y avais pas pensé... C'vrai que si on les laisse livrés à eux-mêmes, les habitants du coin risquent pas mal d'emmerde...

Je tente de me replonger dans le combat tout en méditant sur les paroles de mon sauveur...
Mais un fourbe de ninja profite de ma distraction pour me donner un coup de matraque à l'arrière du crâne. Un gros coup de lâche qui me fait tomber à quatre pattes sur le sol.

Au moment où le ninja s'apprêtait à m'achever d'un coup, la porte de la pièce se brise. Des types vêtus de noir portant des fusils font irruption dans la pièce. J'ai même pas le temps de balancer un "On va tous mourir !" qu'ils tirent déjà. Je me cache la tête dans les bras pour éviter de voir la mort arriver.

Après quelques secondes, les tirs s'arrêtent. Tiens ? Je suis encore en vie ? Je prend le risque de me relever. Les hommes sont en train de discuter avec Minos... Ça doit être des potes à lui. On peut dire qu'ils sont arrivés au bon moment !

Mais j'apprends que le parrain s'est échappé. Ça, c'est moins cool. Mais bon, si j'ai bien compris, on a gagné notre bataille contre la mafia. C'pas si mal, déjà !

Un espèce de reflet lumineux passe devant mes yeux, et un jet d'eau atteint en pleine figure le tas de rubans inconscient, qui revient à lui instantanément. Il a l'air un peu dans les vapes, mais vivant.
Pendant que mon ami émerge des limbes, Minos m'interroge à nouveau :

Alors, qu'est-ce que tu penses de ma proposition ? On délègue le pouvoir ? Ca te rapportera moins de fric, mais plus de prestige. A toi de voir quel genre de héros tu veux être.

Je réfléchis encore un peu à cette proposition. Pour les sous, il n'y a aucun problème, c'est pas ce qui m'intéresse le plus sur cette terre, je préfère largement être reconnu que riche !
Mais c'est cette histoire de laisser les mafieux gérer le bled qui m'embête plus... près tout, ils ont quand même maltraiter la population, c'est pas rien !

Mais après quelques secondes, je comprends enfin où veut en venir Minos : ils ont sûrement agit contraints ! C'est pas bête, ça...

-Ouais, ton idée et ce qu'il me paraît le mieux... J'ai cru que tu me prenais pour un gros rapace cupide, mais il a jamais été question que je prenne l'argent pour moi ! Pour tout te dire, j'me fous pas du fric, en fait. Et si ça m'permet d'être plus renommé et que a permet aussi au village de vivre correctement... Ça me va !

Je me retourne vers le lépreux, qui semble avoir enfin émergé complétement.

-Et toi, Wohr', qu'est-ce t'en penses ?
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