-Argh… Je veux mourir !
Après m’être vidé l’estomac par-dessus bord pour la huitième fois en une matinée, je commençais à vraiment devoir l’admettre. J’avais pas le pied marin… Quel est le con qui a inventé la mer, franchement ? On était tellement mieux sur un bon petit nuage… C’était moelleux, ça rebondissait et c’était stable ! Parfait pour marcher, faire une sieste, se coincer une petite mignonette… Bon, okay des fois avec le vent tu te retrouvais à des kilomètres de ton point de départ sans t’en rendre compte et tu galérais pour rentrer. Mais ça valait toujours mieux que cette flotte glacée, où tu t’enfonçais, au goût dégueulasse et qui me provoquait des haut-le-cœur à réveiller les morts !
Enfin, c’était juste un mauvais moment à passer, j’allais retourner tranquillement sur Cette fameuse île « Tanuki » où m’attendais probablement Sören, le petit humain sympa et sa bestiole toute douce. Mais c’était loin d’après ce que m’avait dit l’autre humain. J’avais pas finit d’en chier en gros. Je pigeais rien à leurs histoires de « North Blue », « South Blue » tout ça. Je voulais juste qu’on me dépose où je voulais, mais j’allais pas tenir à ce rythme. Ça faisait déjà cinq jours que je passais mes journées à gerber ce que je mangeais. Au niveau du goût, difficile de déterminer si c’était meilleur en entrant qu’en sortant, mais la faim me tiraillait méchamment.
Mes yeux se posèrent sur ma batte. Elles roulaient sur le pont au rythme des vagues, se trempant dans les différentes flaques de vomi que j’avais faites sur le pont. Je me sentais tellement impuissant… Si j’avais pu taper la mer, je l’aurais fait mais je pouvais pas. Enfin si, mais ça aurait servit à rien. Quand j’étais encore sur Skypiea, si j’avais un problème, je le tapais et puis je n’avais plus de problème. Dans ce monde, c’était jamais aussi simple. Insupportable, ce monde !
-Hé ! Le dirigeur du bateau ! On est encore loin ?
-Pour la dix-huitième fois, oui ! Alors ta gueule où je t’arrache les ailes !
Argh !!! Si seulement je pouvais me lever, si seulement je n’étais pas victime de ce maléfice naval, et si seulement je n’avais pas un nouveau… Bleeeuuurrrrkkk !!! Ho la vache… Bref, si je le pouvais, je lui éclaterais la tronche à celui-là ! Mais là…. Je pouvais pas….
-Hey ! L’homme piaf ! C’est là que tu descends !!
-Enfin !!!
Je retrouvai un semblant d’énergie et me précipitai sur la passerelle. Mais j’avais surestimé mes forces et je m’étalai de tout mon long, fis des roulés boulés sur la planche de bois avant de m’immobiliser, dos contre la pierre froide, sonné. J’avais plus les yeux en face des trous. Enfin si, mais ils voyaient flous.
-Allez, à la prochaine ! Imbécile ! T’as finit de dégueulasser mon bateau !
-Ouais ! Ouais ! C’est ça, casse toi !
Je me relevai en grimaçant et entendit les mecs de l’équipage se marrer derrière moi, mais j’en avais rien à foutre. J’étais enfin arrivé sur Tanuki et c’était tout ce qui comptait pour le moment. Je regardais autour de moi, mais je ne reconnaissais rien. Y avait des bateaux un peu partout, une immense ville au milieu, plein d’humains qui marchaient vite et parlaient fort ! L’enfer ! C’était donc ça l’enfer ! Ma mère me disait tout le temps quand j’étais petit, que si je continuais à faire des bêtises, je finirais en enfer, entouré de plein d’humains moches et difformes. Ben voilà, j’ai jamais arrêté de faire des conneries.
En tout cas, c’était pas le même endroit, j’en étais sûr ! Cet enfoiré de bateauiste m’avais largué sur la mauvaise île ! Je me précipitai vers le premier humain venu et l’empoignai par le col.
-Hey ! On est où là ?
-Hein ? Ba euh… sur la place de la fontaine.
-Le nom de l’île, bordel, je m’en fout de ça !
-Ha ! C’est le royaume de Bliss ici.
Je le jetai derrière moi et le bruit me confirma qu’il y avait effectivement une fontaine à proximité. C’était une blague, bordel !?!? J’allais devoir faire combien d’îles avant de pouvoir rentrer ? C’était la troisième fois qu’on me débarquait sur la mauvaise île !! J’en avais marre !!! Submergé par une furieuse avant de me défouler sur tous les humains que je croisais, je me mis à avancer dans la ville. Si je le retrouvai, cet enfoiré, je lui ferais la grâce de mon meilleur Home-run !
Mais il fallait que je vois si je pouvais me trouver une meilleur batte. La mienne avait déjà pas mal morflé depuis mon atterrissage. Elle ne tiendrait pas encore super longtemps. Les humains connaissent plein de matière après tout. Le fer, ou même la pierre ! Un bon coup de batte en pierre, ce serait génial ! Cette ville était bizarre, malgré ma mauvaise humeur, je sentais que les gens étaient plutôt aimables et sympathiques. Certes, ils étaient tous aussi laids, sans leurs ailes ou leurs antennes, que je ne le pensais, mais tout de même pas méchants.
Je trouvais enfin ce que je cherchais. Une sorte d’armurerie. En tout cas, un mec tapait sur une épée avec un gros marteau. Il pourrait sûrement me faire une batte en fer celui-là. Pour le payer, il suffisait que je tabasse un mec d’une des petites affichettes qu’on venait de me donner. Quel métier génial je m’étais trouvé, quand même ! Chasseur de prime ! Je tape des mecs et on me paye super cher ! Alors que frapper de l’humain, je le ferais gratuitement, moi !
Bref, je m’approchai du mec et lui fit un signe de la main, quand un mec me passa devant, me bouscula et me piqua ma place ! Je tombai sur le cul, encore affaiblit par le mauvais sort du bateau et me retint de gueuler ! Il allait voir, celui-là ! Je pris ma batte et me relevai tout doucement, sans faire de bruit. Je m’approchai sur la pointe des pieds, levai ma batte et lui assenai mon plus puissant coup sur le haut du crâne !
-Yaaaahhhhh !!!! Enfoiré !
Mais là, j’ai vraiment pas tout compris. Ma batte l’a traversé, je me suis retrouvé avec tout un tas de fumée dans la gueule qui m’a fait tousser comme jamais et ma batte à rebondit contre le sol pour me frapper de plein fouet. Ça m’a fait hyper mal !!! Je reculai en titubant et regardai le mec qui était pourtant bel et bien là. Il semblait à peine m’avoir remarqué, ce con !
-Putain… Ça fait mal ! Mais comment t’as fait ça ? T’as un impact dial couplé à un milky dial, hein ? C’est ça ?!
Après m’être vidé l’estomac par-dessus bord pour la huitième fois en une matinée, je commençais à vraiment devoir l’admettre. J’avais pas le pied marin… Quel est le con qui a inventé la mer, franchement ? On était tellement mieux sur un bon petit nuage… C’était moelleux, ça rebondissait et c’était stable ! Parfait pour marcher, faire une sieste, se coincer une petite mignonette… Bon, okay des fois avec le vent tu te retrouvais à des kilomètres de ton point de départ sans t’en rendre compte et tu galérais pour rentrer. Mais ça valait toujours mieux que cette flotte glacée, où tu t’enfonçais, au goût dégueulasse et qui me provoquait des haut-le-cœur à réveiller les morts !
Enfin, c’était juste un mauvais moment à passer, j’allais retourner tranquillement sur Cette fameuse île « Tanuki » où m’attendais probablement Sören, le petit humain sympa et sa bestiole toute douce. Mais c’était loin d’après ce que m’avait dit l’autre humain. J’avais pas finit d’en chier en gros. Je pigeais rien à leurs histoires de « North Blue », « South Blue » tout ça. Je voulais juste qu’on me dépose où je voulais, mais j’allais pas tenir à ce rythme. Ça faisait déjà cinq jours que je passais mes journées à gerber ce que je mangeais. Au niveau du goût, difficile de déterminer si c’était meilleur en entrant qu’en sortant, mais la faim me tiraillait méchamment.
Mes yeux se posèrent sur ma batte. Elles roulaient sur le pont au rythme des vagues, se trempant dans les différentes flaques de vomi que j’avais faites sur le pont. Je me sentais tellement impuissant… Si j’avais pu taper la mer, je l’aurais fait mais je pouvais pas. Enfin si, mais ça aurait servit à rien. Quand j’étais encore sur Skypiea, si j’avais un problème, je le tapais et puis je n’avais plus de problème. Dans ce monde, c’était jamais aussi simple. Insupportable, ce monde !
-Hé ! Le dirigeur du bateau ! On est encore loin ?
-Pour la dix-huitième fois, oui ! Alors ta gueule où je t’arrache les ailes !
Argh !!! Si seulement je pouvais me lever, si seulement je n’étais pas victime de ce maléfice naval, et si seulement je n’avais pas un nouveau… Bleeeuuurrrrkkk !!! Ho la vache… Bref, si je le pouvais, je lui éclaterais la tronche à celui-là ! Mais là…. Je pouvais pas….
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
-Hey ! L’homme piaf ! C’est là que tu descends !!
-Enfin !!!
Je retrouvai un semblant d’énergie et me précipitai sur la passerelle. Mais j’avais surestimé mes forces et je m’étalai de tout mon long, fis des roulés boulés sur la planche de bois avant de m’immobiliser, dos contre la pierre froide, sonné. J’avais plus les yeux en face des trous. Enfin si, mais ils voyaient flous.
-Allez, à la prochaine ! Imbécile ! T’as finit de dégueulasser mon bateau !
-Ouais ! Ouais ! C’est ça, casse toi !
Je me relevai en grimaçant et entendit les mecs de l’équipage se marrer derrière moi, mais j’en avais rien à foutre. J’étais enfin arrivé sur Tanuki et c’était tout ce qui comptait pour le moment. Je regardais autour de moi, mais je ne reconnaissais rien. Y avait des bateaux un peu partout, une immense ville au milieu, plein d’humains qui marchaient vite et parlaient fort ! L’enfer ! C’était donc ça l’enfer ! Ma mère me disait tout le temps quand j’étais petit, que si je continuais à faire des bêtises, je finirais en enfer, entouré de plein d’humains moches et difformes. Ben voilà, j’ai jamais arrêté de faire des conneries.
En tout cas, c’était pas le même endroit, j’en étais sûr ! Cet enfoiré de bateauiste m’avais largué sur la mauvaise île ! Je me précipitai vers le premier humain venu et l’empoignai par le col.
-Hey ! On est où là ?
-Hein ? Ba euh… sur la place de la fontaine.
-Le nom de l’île, bordel, je m’en fout de ça !
-Ha ! C’est le royaume de Bliss ici.
Je le jetai derrière moi et le bruit me confirma qu’il y avait effectivement une fontaine à proximité. C’était une blague, bordel !?!? J’allais devoir faire combien d’îles avant de pouvoir rentrer ? C’était la troisième fois qu’on me débarquait sur la mauvaise île !! J’en avais marre !!! Submergé par une furieuse avant de me défouler sur tous les humains que je croisais, je me mis à avancer dans la ville. Si je le retrouvai, cet enfoiré, je lui ferais la grâce de mon meilleur Home-run !
Mais il fallait que je vois si je pouvais me trouver une meilleur batte. La mienne avait déjà pas mal morflé depuis mon atterrissage. Elle ne tiendrait pas encore super longtemps. Les humains connaissent plein de matière après tout. Le fer, ou même la pierre ! Un bon coup de batte en pierre, ce serait génial ! Cette ville était bizarre, malgré ma mauvaise humeur, je sentais que les gens étaient plutôt aimables et sympathiques. Certes, ils étaient tous aussi laids, sans leurs ailes ou leurs antennes, que je ne le pensais, mais tout de même pas méchants.
Je trouvais enfin ce que je cherchais. Une sorte d’armurerie. En tout cas, un mec tapait sur une épée avec un gros marteau. Il pourrait sûrement me faire une batte en fer celui-là. Pour le payer, il suffisait que je tabasse un mec d’une des petites affichettes qu’on venait de me donner. Quel métier génial je m’étais trouvé, quand même ! Chasseur de prime ! Je tape des mecs et on me paye super cher ! Alors que frapper de l’humain, je le ferais gratuitement, moi !
Bref, je m’approchai du mec et lui fit un signe de la main, quand un mec me passa devant, me bouscula et me piqua ma place ! Je tombai sur le cul, encore affaiblit par le mauvais sort du bateau et me retint de gueuler ! Il allait voir, celui-là ! Je pris ma batte et me relevai tout doucement, sans faire de bruit. Je m’approchai sur la pointe des pieds, levai ma batte et lui assenai mon plus puissant coup sur le haut du crâne !
-Yaaaahhhhh !!!! Enfoiré !
Mais là, j’ai vraiment pas tout compris. Ma batte l’a traversé, je me suis retrouvé avec tout un tas de fumée dans la gueule qui m’a fait tousser comme jamais et ma batte à rebondit contre le sol pour me frapper de plein fouet. Ça m’a fait hyper mal !!! Je reculai en titubant et regardai le mec qui était pourtant bel et bien là. Il semblait à peine m’avoir remarqué, ce con !
-Putain… Ça fait mal ! Mais comment t’as fait ça ? T’as un impact dial couplé à un milky dial, hein ? C’est ça ?!