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Réunion Capital

Avant l'entrée dans les Sea Wolf...

Hiro avait fait escale sur une île d'East Blue, après avoir voguer en mer pendant une semaine entière, non pas parce qu’il n'aimait pas l'océan mais un peu de terre, cela changeait un peu de la vie monotone de ce marine, ce dernier ne faisait rien de plus que d'essuyer le sol et de nettoyer les fenêtres du QG. Il voulait se faire remarquer une bonne fois pour toute, il en avait plus que marre de se faire appeler l'ancre par son supérieur, le contre amiral Suzuka. Il lui a donné après qu'il avait coulé dans l'océan à plusieurs reprise lorsqu'il était Vice Lieutenant.


Ce nouveau départ sur cette île allait peut-être changer sa vie. Le soleil était radieux, il n'y avait aucun vent, la pression atmosphérique était normal, mais pourtant la principale ville de cette terre entouré d'eau fût l'objet d'une bataille. Hiro Shima en avait des preuves au fur et à mesure de son avancé.
Sur le quai, il vît des hommes armés par terre, allongés sans vie...Que s'était il passé ? Et pourquoi son supérieur lui avait donné rendez vous à Orange. Les habitants de cette île étaient réputés pour leur accueil chaleureux, mais là, personne. Comme si une tornade était passé par là et avait tout balayé, les volets des maisons étaient clos, aucun signe de vie. Et ses morts sur le quai n’annonçait rien de bon.


*Mais que c'est il bien passer ici ?*

Peu à peu, Il apercevait par terre et sur une façade, des traces de sang, ça n’appartenait pas aux victimes de toute à l'heure, c'était bien trop loin. Le signe d'un massacre des plus horribles était sous les yeux du jeune lieutenant. Il décida de suivre les traces, en bon enquêteur grâce à son sens de la déduction. Quelques heures plus tard, il reçut un appel...

Pelup Pelup Peluu...

Mushi Mushi...Ahum ! C'est le Contre Amiral Suzuka qui te parle, l'ancre ? T'es là ! On est à la base secrète désinfecté, tu ramène ton derrière le plus vite possible !


Sa voix avait un ton grave, qui effrayerait plus d'un. Un accent provenant de south blue, assez spécifique, éliminant tout doute sur les faibles d'esprits de sa propre puissance. Hiro se contenta de répondre avec une once d'hésitation puis raccrocha le combiné.

A vos ordres.

Il se dirigea plus au sud de l'île, comme lui indiquait la carte montrant l'emplacement de cette fameuse base. Vous vous doutez qu'il était si terrifié qu'il pouvait entendre les battements de son coeur. Il arpenta les ruelles à la recherche d'indice sur ce qui c'était passé, il voulait bien savoir qui avait bien pu causé une telle pagaille. Il aperçu un toit fracassé et une auberge à moitié détruite, il décida donc de ne plus s'attarder sur les détails et fonça au lieu.

Le lieutenant arriva, il découvrit une salle en ruine, avec une table ronde déposé en plein milieu. Tout autour...Le conseil secret des marins regroupés pour une longue discussion. Suzuka fit signe de la main pour inciter le jeune homme à s'approcher. Il y avait des visages inconnu à ses yeux et d'autres cachés par une cagoule. Il ne pouvait pas s'empêcher de lancer une phrase sarcastique. Il reçut par la suite un bon coup de poing en pleine face ! L'enjeu était capital.

Wouaah ! Il y'a une ambiance de fêtard dit donc ! La fête commence quand ?

Contre Amiral Suzuka ! C'est lui ce fameux Lieutenant dont vous parlez tant ! Celui qui résoudra notre problème ?

Croyez moi, ne vous fiez pas à son apparence, il n'a pas la force, mais son potentiel est sans limite.

Ecoute Gamin ! On est pas là pour jouer à la dînette. Alors t'arrête de faire le mariole !

Je n'ai aucun ordre à recevoir de guguss qui se couvrent le visage avec des dessous féminins !

Hiro reçut un deuxième coup sur la tête pour son insolence, les membres de la table ronde n'était pas là pour plaisanter. C'étaient eux qui étaient à l'origine des meurtres au quai et d'autres délis, aussi mystérieux qu'il soit, ce conseil restera une énigme et vous ne saurez en aucun cas qui tire les ficelles. C'était une organisation top secrète fondé par de haut membres de la marine, réunis secrètement au dos du gouvernement. Ils sont à leurs comptes, leurs forces et leurs richesses étaient leurs atouts. Sacré Suzuka, il l'avait embarqué dans un tas de fumier pas possible. Cependant, ils avaient le bras long et ça pouvait accélérer la montée en grade d'hiro.

Ecoute bien l'ancre, tu va accepté tous les ordres de ses personnes comme si c'était les miens. Si tu refuse, c'est simple, ils s'occuperont personnellement de toi en te découpant en rondelles. Je n'aurais rien vu et rien entendu.

Le lieutenant hocha de la tête et accepta, sans se poser de questions. Sa vie en dépendait et il ne pouvait se permettre de se la couler douce. Il repartit aussi tôt après avoir reçu une mission d’infiltration à haut risque, ils le contacteront dans le plus proche délai. Hiro prit une mallette noire qui contenant des informations utiles à la mission ainsi qu'une ligne sécurisé pour communiqué...Son prochain but était de rentrer dans un équipage marine...Les Sea Wolf's.
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Qu’est ce que c’était que ça ? Il n’avait jamais été mentionné qu’il devrait faire face à une telle situation de crise. Les ordres étaient clairs. Enfin, non, pas des ordres. L’assassin avait insisté pour qu’on lui confie une mission plus ardue que celles dont il avait l’habitude de s’occuper. Il n’était pas un de ceux qui étaient obligés de suivre les ordres à la lettre, il n’écoutait que son bon vouloir. Il se trouvait que ses idéaux se juxtaposaient avec ceux des Révolutionnaires. Il était leur assassin le plus expérimenté dans ce domaine. Il y avait des décennies qu’un homme avec une formation telle que lui n’avait pas emprunté leurs rangs, ce qui expliquait qu’il soit le plus doué dans son domaine : il était le seul jusqu’à qu’un autre sorte des rangs. De plus, ils étaient connus pour se faire remarquer, Césare et lui. S’ajoutait à cela que les Révolutionnaires n’étaient pas aussi malsains que le gouvernement et ne pouvait décemment pas imposer son jugement sur des personnes se battant au nom de la liberté. L’assassin avait donc réussi à force de diplomatie à obtenir une mission d’ordre spécial. Aussi spéciale qu’elle était spontanée. Bon, aussi parce qu’il était non loin de la cible et qu’il était un des rares disponibles. Cette mission était à très haut risque, raison pour laquelle il avait appréhendé la chose. La population de Orange, au niveau d’East Blue avait quasiment été décimée. Il lui avait été demandé, alors que les combats faisaient rage, de s’y rendre et de trouver ce qu’il s’y passait. Un important groupe de révolutionnaire y avait jadis séjourné et avait estimé que cette population ferait un bon engrais une fois les prémices d’une révolte lancée. De ce fait, les protéger amplifierait ce constat. Les Révolutionnaires craignaient que le gouvernement ne se soit rendu compte de leurs actes et aient annihilé la population. En effet, il ne faisait aucun état d’acte pirate à travers les communications interceptées. Tout ceci était bien étrange, et certainement très dangereux.

Rafaelo s’y était donc rendu aussi vite qu’il le pouvait et n’avait fini par y trouver qu’un amoncellement de cadavres. Il descendit de cheval au niveau de l’entrée ouest de la ville. Un bâtiment calciné s’étendait devant lui, et le crépitement du feu se faisait encore entendre. Une bannière de la Marine se consumait peu à peu, et une main ensanglanté surgissait des décombres, inanimée. L’assassin n’eut pas besoin de s’approcher pour deviner qu’il ne s’agissait là que d’un premier cadavre, annonciateur de bien d’autres. Il entendait le cri des charognards, venu se repaître de la chair des vaincus, et une odeur de grillé s’échappait de ces ruines carbonisées. Il huma la zone et se plaça la main devant la bouche. Il pouvait se prétendre assassin, autant qu’il le voulait, mais il n’était pas habitué à assister à de tels charniers. Il donnait la mort, mais celle d’un seul individu ne pouvait se comparer au massacre de centaines d’innocents ! Il réprima un frisson de rage puis attacha là sa monture. Le cheval ne cessait de renâcler, lui aussi perturbé par cette scène sinistre. L’assassin lui flatta l’encolure avant de récupérer son matériel dans la fontes que portait l’animal. Ses supérieurs lui avaient confié, en vue de cette mission, quelques fioles de poisons fort utiles à un exécuteur tel que lui. De ce qu’il en savait, une simple éraflure portée avec une lame enduite de ce poison causait un coma de quelques minutes, ainsi qu’un léger effet de tétanie durant une heure grand maximum. Si la victime était poignardée avec un tel poison, la tétanie l’emportait en quelques minutes. C’était une arme bien utile que l’assassin se devait de manier avec précaution. Il dégaina donc sa lame secrète gauche et l’enduisit légèrement de la substance noire visqueuse. Son but n’était pas de tuer, mais de neutraliser. Il devait trouver un sbire et s’occuper de lui tirer les vers du nez. Un massacre de cet ampleur ne pouvait avoir été réalisé que par une armée entière ! Jamais il n’avait vu homme d’une telle puissance, en tout cas.

Alors même qu’il laissait sa monture et se dirigeait vers le centre de la ville, remontant les innombrables cadavres, des bruits de pas se firent entendre. Aussi sagace que discret, l’assassin s’enfonça dans les décombres et gagna les hauteurs en quelques mouvements. De là, il put distinguer un homme, seul, qui marchait dans les ruines. Il semblait soucieux, du moins c’était ce que son regard trahissait. Le suivant sur les toits, l’assassin l’étudia quelques secondes avant de se rendre compte qu’il transportait une étrange mallette noire. Ce trait intrigua fortement Rafaelo, pour quelle raison un homme se trimballerait-il avec une mallette de cet acabit en plein milieu d’un charnier ? Surtout qu’il ne semblait pas s’étonner des monceaux de corps qui lui faisaient face. Il était louche, et devait certainement avoir un lien avec ces morts. Prenant une grande inspiration, l’assassin sauta sur un autre toit, sans plus de bruit qu’un chat. Il se faufila à travers les restes de toits puis finit par doubler sa proie et à se placer de manière stratégique. Il surplombait la rue, et le trajet que le jeune homme suivait tendait à indiquait qu’il passerait obligatoirement par ici. Et ceci ne manqua pas. L’assassin se trouvait alors à seulement trois mètres au dessus de sa proie, se cachant dans les restes d’un balcon. Une fois que celui-ci l’aurait dépassé, il lui suffirait d’une fraction de seconde pour lui sauter dessus et l’immobiliser, grâce au poison : on était jamais trop prudent. Une rapide entaille au niveau de la nuque et le tour en serait joué !

~~~ quelques minutes plus tard ~~~

« Tu te réveilles enfin ? J’avais peur d’avoir un peu trop forcé sur la dose. La lame s’est plus enfoncée que prévu. » l’accueillit-il.

Assis sur une chaise, le Marine était ficelé, autant que possible, et une légère trainée de sang avait maculé le col de son habit. L’assassin avait réussit à mener sa victime dans une pièce isolée, dont la destination restait un mystère. Etait-ce dans la ville, en dehors ? Un tout autre endroit ? Peu importait. Rafaelo était assis sur ce qui ressemblait à un lit de fortune, visage masqué par sa capuche. Il avait appuyé ses deux coudes sur ses genoux et son menton reposait sur ses mains jointes, entre les index et les pouces, les index étant tendus sur ses lèvres. Il donnait là une vision très nonchalante de lui-même, tranchant avec l’éclat haineux de ses prunelles, cependant cachées par l’ombre de son habit. Il tenait devant lui un meurtrier présumé, certainement en lien avec un massacre. S’il s’avérait qu’il était impliqué dans ces morts, il n’hésiterait pas une seconde à le supprimer, après lui avoir fait cracher tout ce qu’il savait, bien sûr. Il se releva soudainement puis fit lentement le tour de la chaise du Marine. La pièce était empreinte d’une odeur de moisi, et la lumière peinait à traverser les fentes des volets de l’unique fenêtre. Il en résultait une lumière tamisée et une atmosphère lugubre au possible. Il s’avança vers son prisonnier et lui ôta violemment le sac en tissu qui lui masquait les yeux, se révélant à lui.

« Bien. Tu vas me dire tout ce que tu sais sur ce massacre. J’espère pour toi que tu as de bonnes information … et que tu n’y est mêlé en rien. »
le menaça-t-il, sortant sa dague de sa ceinture.

« Tu étais un peu trop serein au milieu de ces morts, je trouve. Est-ce le gouvernement qui est à l’origine de tout ça ? La Marine ? Parle ! »
continua-t-il, plaçant sa lame sous la gorge du jeune homme, le tranchant entaillant légèrement sa peau en guise de prémices à un douloureux interrogatoire.
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Le lieutenant Hiro quitta le lieu et se dirigea vers le QG pour poser sa candidature chez les Sea Wolf. En chemin avec sa mallette en main, il sentait qu'on le suivait, mais toutefois il en était incertain. Ce qu'il doutait était arrivé, quelq'un s'était jeté sur lui et l'instant d'après, il tomba dans les pommes...

Quelque part dans le doux pays des songes...


Assis tranquillement avec trois amis à discuter sur les filles et à se marrer autour d'une bouteille de rhum, un homme vint de nulle part et lui ordonna de ne pas jeter la bouteille qu'il tenait en main. Sinon voilà ce qui va se passer ! Lorsqu'il jettera cette bouteille, il ratera la poubelle et tous le monde fera pareil que lui, car il trouverons cela cool ! Et là une énorme montagne de bouteille qui sera une des merveille de ce monde, les gens viendrons la voir et prier autour et le jeune hiro deviendra riche par la suite ! Mais quel est le problème ? Ah, cette réaction de cause à effet entrainera la paix dans le monde ! Ce qui veut dire sa fin ! Plus de pirates, plus de marines, plus de révolutionnaires, que des civils !

Enfin bref, il fit mine de rien et la jetta quand même quand l'homme repartit d'où il était venu...Quelques instants plus tard lorsqu'Hiro décida de manger des pommes de terre, l'homme revint et lui ordonna de ne pas manger ces pommes de terre, sinon voilà ce qui va se passer ! Il aura une indigestion alimentaire et aura la méga chiasse. Il décidera donc d'aller mettre un Gomu Gomu bien placé là où il ne le penseront pas et là il deviendra amiral en chef par cette juste cause ! Mais quel est le problème ? Bah, c'est que le lieutenant en amiral en chef soulèvera une immense révolution ! En réalité tous cela est bidon, l'homme en question qui apparait de nulle part n'est que le fruit de son subconscient et cela Hiro le sait très bien. Vous avez déjà eut des moments pareils ? Lorsque vous êtes en plein rêve et vous savez ce que vous rêvez ? Vous savez donc ce qui vous arrive par la suite ? Vous vous réveillez ou vous continuer de dormir en essayant de trouver un autre rêve. Notre ami, à prit le premier choix, mais par plaisir, par contrainte de l'homme qui était en face de lui pointant sa lame sous sa gorge en lui demandant poliment quelques informations.

« Tu te réveilles enfin ? J’avais peur d’avoir un peu trop forcé sur la dose. La lame s’est plus enfoncée que prévu. »

*Hein ?, Une lame ? Aie, ça pique, enfoiré. Il fait sombre et je suis attaché, mais qui c'est ce clown ?*

« Bien. Tu vas me dire tout ce que tu sais sur ce massacre. J’espère pour toi que tu as de bonnes information … et que tu n’y est mêlé en rien. » l

*Mais de quoi il parle ? Quel massacre ? Ah ouais ! Mais c'est pas moi et j'en sais rien de qui c'est ! Pourquoi j'arrive pas a parler ?*

« Tu étais un peu trop serein au milieu de ces morts, je trouve. Est-ce le gouvernement qui est à l’origine de tout ça ? La Marine ? Parle ! »


*Hein, mais c'est qui lui ? En plus il sait pas à qui il a faire on dirait ! Alors je suis...*

Watashi waaaa ! Kaigun No Teitoku !
( Je suis un amiral de la marine !).

Bah dites donc, son coup lui avait fait de sacré liaison cérébrale, voilà que le jeune hiro se prenait pour un amiral de la marine, était ce du bluff ? Je ne crois pas, car il ne se permettrait pas face à une lame aiguisé. On dirait qu'il n'a pas toute sa tête, est ce que ce changement psychologique peut affecter sur sa force actuel et la faire monter de quelques dorikis ?

-Ecoute gamin ! Tu t'attaque à un amiral de la marine ! T'es nouveau dans ce monde ? Maintenant que je me suis présenté à toi l'honneur !
Dit il d'un ton grave et avec un visage qui exprimait la terreur.

-De un, je ne sais pas de quoi tu parle et si on m'a envoyé ici, c'est pour inspecter les lieux ! Alors si c'est toi l'auteur de ce massacre et que t'essaye de me faire porter le chapeau, je t'expédie à Impel Down sans les mains ! Dit il d'un ton confiant, sans aucune expression de crainte, un nouveau visage s'était peint sur lui. Ceux qui sont habitué à le voir, trouverons cela assez marrant, tandis que les autres qui ne le connaissent pas, le trouverons surement terrifiant. Maintenant qu'allait il faire face au lieutenant qui se croyait pour une grande puissance ?


Dernière édition par Hiro Shima le Mer 9 Fév 2011 - 9:24, édité 1 fois
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L’assassin se recula d’un pas, perplexe, et rengaina sa dague. Il fouilla dans sa poche puis observa la flasque de poison. Il leva un sourcil, puis la rangea. Hmm. Pas d’effets secondaires notoires. Ce gars devait soit débloquer … soit il ne mentait pas. Il le toisa quelques secondes puis inspira un grand coup. Ainsi il espérait qu’il lui dévoile son identité ? À mourir de rire. Il s’avança doucement vers lui, jusqu’à ne se trouver plus qu’à vingt centimètres de sa tête puis d’un geste rapide déclencha sa lame secrète, qui vint se ficher dans le bois de la chaise, juste entre les deux jambes écartées du prisonnier. Se servant de la lame comme levier, l’assassin fit basculer la chaise au sol, s’assurant de toujours mener la danse quant au Marine. Il semblait assez sûr de lui, et n’avait pas même perdu son sang –froid. Rafaelo allait s’amuser à lui faire perdre de sa superbe.

« Alors c’est un bien piètre Amiral que voilà, et tu ne t’es en aucune façon présenté dans les règles. » répondit-il, acerbe.

Il s’accroupit juste derrière son adversaire, dont la tête reposait à présent sur le sol, et lui tapota le front de l’index.

« Tu aurais eu ta chance si tu n’avais été qu’un simple sbire de la Marine, mais l’occasion est trop belle pour que je ne supprime pas un Amiral sur le champ. Quoi qu’il en soit, je te tirerai ces informations du bec dans la douleur, sauf si tu acceptes de coopérer. Dans ce cas, je serai peut être assez clément pour appliquer ma sentence sans trop de douleurs … ne serait-ce que par respect pour tous les morts que vous avez causé. » le menaça-t-il, un sourire mauvais sur le visage.

L’assassin se releva puis fit le tour de la pièce, semblant réfléchir. Il s’approcha de la chaise et la releva d’une seule main. Il s’assura que celle-ci était bien stable avant de la positionner face au lit, sur lequel Rafaelo s’assit, à seulement deux mètres de son prisonnier. Il dégaina une dague de lancer et la fit jouer entre ses doigts.

« Alors ? J’attends. Qu’as-tu vu ? Pourquoi un tel massacre ? »
demanda-t-il, venimeux au possible.

« À chaque mauvaise réponse, je tranche quelque chose, au hasard … j’espère que tu es endurant. » continua-t-il, appuyant sa menace d’un geste plutôt vague avec sa dague.

Se faisant, il se pencha par-dessus le lit et attrapa la mallette noire que le Marine transportait lorsqu’il l’avait attrapé. Il l’ouvrit négligemment et contempla son contenu, perplexe. Il en tira un appareil qui ressemblait à un transmetteur et une fiche, codée, bien évidemment. Il la sortit et la posa à côté de lui, tandis qu'il étudia le transmetteur sous toutes les coutures. Puis il le jeta négligemment au sol, attendant une quelconque réaction de son interlocuteur. Il reprit la fiche en main puis la rangea dans la doublure de son vêtement.

« Bon, j'aurai au moins quelque chose à me mettre sous la dent si tu ne sais effectivement rien. » lâcha-t-il, désinvolte, avant de faire tourner sa dague entre ses doigts.

Il s'approcha doucement de sa victime et appuya la petite dague de lancer contre sa joue, tout en attrapant sa gorge de son autre main. Il ne fit que la poser, mais la menace était claire, à la moindre bavure, ça allait saigner, dans tous les sens du terme.

« Que signifie tout ça, Marine ? »tonna-t-il, menaçant.
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Le jeune hiro fatigué de tout ce cirque réfléchis à un bon moyen de sortir de là. Il était amiral bon sang ! Il avait surement un logia ou une forme de pouvoir assez grande pour pouvoir liquider en un coup son adversaire ? Cessons de plaisantez, bien que mal, le jeune lieutenant qui allait bientôt passer commandant se questionna sur son agresseur. Pourquoi l'avait il attaché dans cette sombre pièce ? Pourquoi parlait il de massacre et autres ? Qui est il, un brigand, un pirate, un révolutionnaire ? Ou bien un marine ? Peu importe, il savait ce qu'il devait faire, se débarrasser de ses liens et ensuite sortir d'ici. L’interrogatoire continua dans cette humide atmosphère...

« Alors c’est un bien piètre Amiral que voilà, et tu ne t’es en aucune façon présenté dans les règles. »

*Mais, il se prend pour qui pour agresser un amiral de la marine !*

Hiro continua de croire qu'il était l'un des amiraux dont leur puissance ferait trembler les plus grands. Trop sur de lui, sans aucune peur en lui, il continua à se croire invincible, si ça continuais il allait prendre un sacré coup...

« Tu aurais eu ta chance si tu n’avais été qu’un simple sbire de la Marine, mais l’occasion est trop belle pour que je ne supprime pas un Amiral sur le champ. Quoi qu’il en soit, je te tirerai ces informations du bec dans la douleur, sauf si tu acceptes de coopérer. Dans ce cas, je serai peut être assez clément pour appliquer ma sentence sans trop de douleurs … ne serait-ce que par respect pour tous les morts que vous avez causé. »

*Me supprimer ? ''Danger ! Danger ! Danger !'' Mais, quel morts que j'ai causé ?*

« Alors ? J’attends. Qu’as-tu vu ? Pourquoi un tel massacre ? »

*Massacre dans ton c**. Ohé Ohé ! Lalala...* Chanta t-il dans sa tête.

« À chaque mauvaise réponse, je tranche quelque chose, au hasard … j’espère que tu es endurant. »

* Khaa il parle trop ! Je vais la mettre dans son c** sa dague. Endurant ? Mais, il a pas compris que j'étais amiral ?...Attend un seconde, comment je peux être blessé ?*

Tout se mit dans la tête de ce bon vieux Hiro, il comprit qu'il n'était pas amiral, qu'il était que ce subordonné. Ce sbire comme disait Rafaelo. Un changement faciale totale. Il se mit à trembler un peu, et à ce moment, il réfléchit à une manière de sauver sa peau. Car, on le voyait dans ses yeux, celui qui était devant lui ne rigolait pas.

Attendez ! Ne me faites pas de mal ! Je suis pas amiral, et je sais pas ce qu'il se passe dehors, on m'a juste donné une mission sans poser des question sur ce qui s'est passé ici. Ne me faites pas de mal pitié ! ! Je suis trop faible pour mourir maintenant !

Mais qu'est ce que racontait Hiro ? Trop faible pour mourir, voilà une facette dont on s'y attendait pas. Le voilà en mode schizophrène après avoir été en mode amnésique. Décidément, on se croirait dans une comédie mélodramatique. Que fera donc le Lieutenant face à cet homme ? Où que fera donc cet homme face à lui.

Je suis innocent ! Je vous le jure, j'ai rien à avoir avec eux, je ne suis qu'un modeste pion.

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L’assassin resta perplexe quelques secondes, il lâcha son prisonnier et recula d’un pas. Il n’avait vraiment pas choisi le bon type. Soit il le faisait tourner en bourrique, soit il était en proie à un réel délire schizophrène. Et ni l’un ni l’autre ne l’arrangeait. Néanmoins, l’ombre de terreur qui passa sur le visage de son prisonnier lui fit plus pencher pour un choc post-traumatique. Quelque chose avait du le perturber au plus haut point, et il tirerait cela au clair ! Il ne s’agissait là que d’un pleutre qui avait apparemment essayé de l’abuser quelques secondes, on pouvait en effet difficilement croire qu’un amiral se soit fait aussi facilement capturer. Néanmoins, une chose dans son discours avait attiré l’attention de Rafaelo, une chose que son prisonnier avait laissé échappé sur la défensive, une chose qui l’intéressait au plus haut point.

« On ? » lâcha-t-il, interloqué.

« Et qui serait ce ‘on’ ? L’Etat major de la Marine, une bande voleurs ou de pirates ? » demanda-t-il, tout en faisant tourner la dague entre ses doigts, on ne savait jamais.

Cette déclaration avait soulevé bien des questions dans l’esprit de l’assassin. Il fronça les sourcils, et tenta de rassembler tous les éléments, qui avaient tendance à aller dans des directions opposées. Un massacre total, et un homme qui en ressort ayant écopé d’une mission nébuleuse. Quelqu’un, ou un groupe de personne lui aurait donné une mission et au vu du comportement de cet homme, il y avait anguille sous roche. Rafaelo le fixa droit dans les yeux, quelques secondes et tenta de démêler les choses, mais il y avait trop d’inconnues pour qu’il puisse y voir clair.

« Trop faible pour mourir, hein ? Dans ce cas, je te conseille de cracher tout ce que tu sais. Qui t’as donné une mission, et en quoi consiste-t-elle ? » le questionna-t-il, sous la menace de sa dague.

Appuyant ses propos, l’assassin se pencha vers le Marine et il lui appuya la dague sur l’oreille, tout en passant derrière lui. La menace état on ne peut plus claire : il essayait de le mener en bateau et ce serait son oreille qui en souffrirait. La seule chose qui le dérangeait restait le fait que cet homme était visiblement dérangé et qu’il se pourrait qu’il ne puisse rien en tirer de bon, du moins c’était l’impression qu’il s’en dégageait à cet instant. Cette mission et ces hommes semblait représenter le cœur du mystère qui régnait en ces lieux. Pourquoi tant de morts ? Et sa mission, tant qu’il n’aurait pas décrypté le papier, il ne saurait pas réellement quoi en faire. Etait-ce dans la suite de ce massacre, ou pour en faire payer le prix à son ou ses auteurs. L’assassin inspira un grand coup, tout en attendant les réponses de son prisonnier. Il ne savait vraiment pas quoi faire, mais peut être que s’il s’arrangeait pour le ramener dans une des bâtisses des révolutionnaires, il pourrait en tirer quelque chose, ou du moins, d’autres personnes. Il ne fallait pas non plus qu’il tarde trop car il devrait sous peu leur faire son rapport. Déjà, il devait les informer qu’il y avait en effet eu un massacre, et ensuite qu’il avait trouvé un Marine plutôt louche dans les environs. Malheureusement, il avait laissé tout son attirail sur son cheval, qui était resté en bas, caché dans les décombres de la maison où il interrogeait le Marine.

Devrait-il relâcher sa surveillance de quelques minutes ? Ce serait certainement une grosse erreur, mais s’il n’arrivait pas à en savoir plus, cela deviendrait nécessaire. Il répugnait à utiliser une autre dose du poison car il y avait des chances que cela laisse des dégâts irréversibles sur le prisonnier : il avait été affecté seulement quelques minutes auparavant, et une forte dose pouvait tuer, alors autant éviter de rendre les dommages liés à la tétanie permanents, car il en résulterait de fortes liaisons cérébrales, entre autres.
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Sombre était l'adjectif pour qualifier l'était de mon agresseur. Quelqu'un d'inquiet qui apparemment se posait bien des questions. Un gout pour se mêler des affaires de la marine. Ce manque de respect et ce mépris envers la marine. Aucun doute, j'avais percé à jour la réelle identité de cet homme. Un sbire de la révolution ! L'humidité dans cette pièce m'avait un peu déboussolé. Non je ne crois pas, je pense plutôt que c'était le coup sur la tête que j'avais reçu, mais aussi la manière dont on m'avait capturé. Alors comme ça il veut savoir qui est à l'origine de ce massacre ? Mais j'en savais fichtre rien. Je savais que si je lui donnais pas de réponses maintenant, j'allais me retrouver six pieds sous terre. Mais si je lui donnais une réponse, je ne lui servirais plus à rien et il y a des chances qu'il m’expédie voir la mort.

Un plan ! Il me fallait un plan pour déjouer ces tours....Et si je lui disais un chose du genre, je suis un agent double de la révolution qui complote pour tuer l'amiral en chef. Bien sur tout cela est faux. Ou bien le meilleur moyen de déstabilisé l'adversaire comme m'avait apprit autrefois le vice amiral Scarlet à l'époque où j'étais caporal. Dire la vérité ne sert à rien face à des révolutionnaires. Le mieux, c'était de les manipuler, car trop bas gradés, ils n'avaient pas assez d'informations, et trop haut gradés, ils sont aveuglés à chercher une chose imaginaire, que n'importe lueur d'espoir ou matière sortant de ton imagination, il prendrait cela pour la vérité.

Maintenant avec mes talents de bluffer et toute ma tête passons à l'action et voyons si cela allait marcher. Bien sur j'avais un plan B dans la tête, la manière forte. Qui était d'une simplicité enfantine. Mais j'aimais compliquer les choses pour l'adrénaline sans doute. Une substance qui vous tonifie le corps. Vous donnant une sensation unique. Enfin, d'après le Contre Amiral Suzuka qui était un bon médecin.


Ecoute petit, je vais te dire la vérité, mais si jamais tu divulguais l'information pour une quelconque somme, sache que je le saurais. Mon nom de code est 05ZP2000. Agent double, travaillant pour la révolution pour mission de tuer l'amiral en chef de la marine.

Je lui dis d'un ton calme et sur de moi en étant le plus franc possible comme m'avait appris le vice Amiral Scarlett. Une professionnel du bluff qui avait réussi à capturer 3 anciens chefs de QG. Je n'étais pas idiot au point de lui donner un faux nom de code. Il se trouvait dans la mallette qu'il avait ouvert précédemment. Elle contenait plusieurs informations codés dont parmi elles. Celui d'un bon toutou de la révolution. Espérons qu'il gobe cela pour qu'il puisse me détacher et enfin sortir d'ici. Je ne pouvais me risquer à l'affronter ignorant sa force.
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[hrp : désolé pour ce qui suit, fin de semaine et fatigue ne font pas bon ménage pour le role play ^^"]

Un sourire moqueur s’étira sur la face du Révolutionnaire. Alors comme ça il aurait capturé un agent double ? Sottises. Aucun agent n’avait été laissé ici, du moins d’après les informations qu’il avait eues. Si, dans ses ordres, toute la vérité n’avait pas été mise au clair, les têtes de la Révolution n’auraient qu’à s’en mordre les doigts. Il était là pour faire justice, non pas pour être le chien d’un quelconque humain sur cette terre, ou autre. Ses principes passaient avant tout, et il prônait en toute circonstance sa liberté, et rien d’autre. Mis à part l’éternelle vendetta envers tout ce qui représentait le Gouvernement et la Marine. Cela était peut être à mettre en parallèle avec son mépris total pour toute forme de hiérarchie, en fait. Il ne supportait pas avoir quelqu’un au dessus de lui, comme en amour d’ailleurs … mais les femmes, c’était autre chose. Cette pensée le fit sourire de nouveau, lorsqu’il se leva. Il fit le tour de son prisonnier avec calme et lenteur, laissant chacune des secondes s’écouler paisiblement. Il se stoppa derrière lui et soupira longuement. Allait-il le détacher ? Peuh. Quelle question !

« Et alors ? Ceci ne répond pas le moins du monde à mes questions, gamin. »âcha-t-il, visiblement agacé par le ton employé par le Marine à son encontre.

Il ne prit pas même la peine de vérifier son code, de toute manière il l’avait déjà relégué aux oubliettes. En tombant sur un autre Révolutionnaire, il aurait peut être eu plus de chances, mais ce n’était là pas son jour. À ses yeux, la justice importait avant tout. Non, pas la justice, le juste rendu des choses. Œil pour œil, dent pour dent. Il trouvait cependant ce revirement un peu trop fortuit et étrange que ce gars se soit tout d’abord fait passer pour un Marine, puis ait soudain pris peur avant de soudainement changer d’avis. C’était troublant. En y pensant un peu plus, l’assassin en venait de plus en plus à la même conclusion : soit il était vraiment ce qu’il disait et dans ce cas, il ne valait pas grand-chose à bafouiller et cafouiller ainsi, soit il cherchait une autre solution. Rafaelo décida alors de continuer à jouer sur la fibre de l’indifférence, à savoir s’il maintiendrait l’identité du Révolutionnaire assez longtemps, et de manière assez convaincante pour lui. Et puis, de toute manière, s’il était lié à ce massacre, sa mort ne dérangerait pas tant l’assassin. Quant à la mission qu’il s’était apparemment fixé, elle n’allait pas non plus. Une seule personne au monde s’occuperait de neutraliser l’Amiral en chef, et c’était pour cela que Rafaelo grimpait patiemment les échelons. Un jour, il en serait capable, et il le ferait avec joie.

« Je te conseille de cracher la vérité dans son ensemble. Si tu as la langue trop solidement attachée, je suis sûr qu’un petit coup de pouce pourrait t’aider à te la délier. » le menaça-t-il, de nouveau.

« Que tu sois Marine, Révolutionnaire ou même un membre d’une quelconque obscure faction, je n’en ai rien à faire. C’est mon dernier avertissement. » conclut-il en attrapant le jeune homme par les cheveux.

Il ramena sa tête par l’arrière et le fixa droit dans les yeux. Déjà, il commençait à perdre patience. Pourquoi ne lui avaient-ils donc pas donné un poison plus efficace pour plonger un homme dans une léthargie pouvant se prolonger ? Certes, il fallait s’attendre à mener un interrogatoire de la sorte dès le départ, mais bon, il valait mieux être prêt à tout. Rafaelo plaça la point de la lame contre la commissure des lèvres de son prisonnier, puis se ravisant sur la fait qu’il valait mieux lui garder la bouche en bon état, il recula l’arme et le précipita à terre en faisant basculer la chaise. Il dégaina sa rapière et la plaça sur sa jugulaire. Puis, petit à petit, il remonta le long de son cou pour s’arrêter à son oreille. La lame s’arrêta derrière le lobe de son oreille droite, et elle était si effilée qu’elle commença à l’entailler légèrement. Une goutte de sang s’épancha sur le sol.
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J'en ai marre d'être attaché, fallait que je sorte d'ici. Apparemment le coup du révolutionnaire, ça ne lui a fait aucun effet. Bon ce qui en résulte, que ce n'est pas un marine, ni un révolutionnaire. ça ne peut être qu'un pirate. Mais un pirate qui se soucie du peuple, c'est rare. Eux qui sont pour le massacre, d'habitude. Était ce un civil, non, ils n'oseraient pas s''attaquer à la marine, ni au révolutionnaires. Je n'y comprenais plus rien. J'ai du mal à respirer et j'en ai plus qu'assez de ses menaces.

« Que tu sois Marine, Révolutionnaire ou même un membre d’une quelconque obscure faction, je n’en ai rien à faire. C’est mon dernier avertissement. »

Alors comme ça, il ne fait pas parti d'une organisation quelconque, mais bon sang. Qui se cachait derrière ce visage. Troublé, je le menace à mon tour. Le feu par le feu. Que ferais donc le contre Amiral Suzuka dans ces moments là. Un bon coup de poing bourrin et le tour est joué Huhuhu, bref, ce n'était pas la meilleure méthode. J'ai utilisé celle de Scarlette Sama, mais ça n'a eut aucun effet. Que m'avait il apprit monsieur Seinen. Oh lui, c'était un mec bon et généreux. Qui a tous le temps le sourire au lèvres, il me conseilla la vérité. Mais, jamais, je ne l'ai écouter, j'étais trop têtu. Et dans ce cas là, je ne pouvais pas me risqué à lui dire la vérité. Son couteau sous mon oreille. Il fallait que je lui donne quelque chose sous la dent à ma place !


Ecoute, il fallait que j'assure mes arrières. Je ne suis pas amiral, je dis ça à tous les inconnus pour qu'il prenne peur. Mon nom de code est 05ZP2000. Je sers la révolution, je suis infiltré en tant qu'Hiro Shima, lieutenant de la marine. Je reviens d'une réunion capital. J'ai réussi en trois années à comploter pour que les haut gradés se rallient contre l'amiral en chef. Des années de labeur ! Je ne vais pas te laisser foutre en l'air tout ceci. Bien sûr, t'a interêt à dévoiler ton identité de même, car je serais obligé de tuer !

Lui disant cela, en étant extrêmement sur de moi, sans montrer le moindre frisson devant mon agresseur, j'appliquais l'entrainement de Scarlett. J'attend sa réaction patiemment en le regardant droit dans les yeux.
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L’assassin resta quelque secondes sans rien dire. Il ne bougea pas d’un poil, puis d’un coup, retira son sabre. Il s’entêtait le bougre. Sa menace ne l’intimidait pas, au contraire, mais mieux valait ne pas commettre d’erreurs dans sa précipitation. Il rengaina sa lame, sans dire un mot, puis releva la chaise d’une seule main avant de se placer dans le dos de son adversaire. Il jeta un rapide coup d’œil par la fenêtre. Il lui restait plusieurs atouts de toute manière. Bien que l’état de cette ville l’incitât à un châtiment immédiat, ou dans le pire des cas à collecter ces informations sous la torture, le jeune homme venait de lui donner une information capitale. Il y aurait un soupçon de contestation dans la hiérarchie de la Marine ? Intéressant. Mais quel crédit donner à ces informations. Rafaelo soupira longuement. C’en était énervant. Devait-il le croire ? Oui, non ? Dans ce cas, il ne pouvait pas réellement donner crédit à ses dires. Il lui fallait une preuve tangible, quelque chose qui prouvait ses dires. Il ne pouvait se fier à ses seules paroles : l’être humain était retors de base, et comme celui-ci se sentait menacé, il était probable qu’il brode quoi que ce soit pour s’en sortir. De plus, Rafaelo lui-même ne possédait aucun matricule, ce qui l’intriguait. Les hauts gradés en possédaient-ils ? Probablement pas : c’était bien un truc de Marine, de lister les hommes comme du bétail, mais de la même manière, il ne pouvait en être sûr. Autant la jouer finement, après tout, rentrerait-il dans son jeu ? Il existait un homme que tous devaient connaître chez les Révolutionnaires, ou plutôt, un nom. L’assassin se tourna vers la vitre, et ricana doucement.

« Les seuls numéros qui me sont donnés à exécuter sont ceux des Marines. Quant à me tuer, ce serait commettre une bavure assez conséquente. Tu veux mon nom ? Et bien soit, je suis … ‘Il Assassino’. » révéla-t-il, moqueur.

Cela revenait à se déclarer comme une des têtes montantes de la Révolution, bien qu’on lui imputât des meurtres qu’il n’avait jamais commis, et troublant ainsi le véritable message de sa vengeance. Il s’agissait d’un Révolutionnaire, ou du moins un contestataire, qui se déplaçait d’île en île et cherchait à déstabiliser les Marines en éliminant les points forts de leur suprématie. Seulement, nombreux étaient ceux qui ignoraient que ces stratagèmes étaient l’œuvre des deux frères Auditore, ensemble, et non pas l’action d’un seul homme. Quant au titre, il s’agissait bien du sien car c’était lui, l’assassin.

« Comprends donc que si ton existence n’a pas été mentionnée devant moi, cela signifie tout simplement que tu n’existes pas. » continua-t-il, tournant toujours le dos à son prisonnier.

Il exagéra quelque peu ses propos afin de mener la réflexion du Marine là où il le voulait. Il croisa ses main derrière lui puis reprit la parole après quelques secondes.

« Mais dans chaque mensonge il y a une part de vérité. J’aimerai ainsi croire à ce vent de Révolution au cœur de la Marine, mais je ne l’oserai pas sans preuves, car c’est tout ce qui importe dans ce monde, les preuves. »
fit l’assassin.

De nouveau, il ricana. Il n’avait que dix mètres à faire pour communiquer ses informations à ses alliés, mais il tenait trop à tirer tout ce qu’il pouvait de ce type pour ne le laisser seul que quelques secondes. C’était trop … louche. Et puis la situation semblait échapper à son contrôle. Et ça, c’était quelque chose qu’il ne supportait pas. Être assassin impliquait de se fondre dans le décor, de manipuler, mentir, de tous les duper quant à sa vraie personnalité, à ses réelles intentions. Jouer un rôle, c’était sa vie, son art. Dix ans qu’il s’y perfectionnait sans cesse. Dans ce monde, s’il voulait garder la tête haute, il ne pouvait trouver meilleure alternative que de cacher son identité. Si jamais il venait à être capturé, il était clair que sa vie se terminerait pendue à un gibet.

« De toute manière, la cavalerie va bientôt rappliquer. Donc je n’ai qu’à attendre quelques minutes ici. Tu as dormi longtemps bonhomme, tu sais ? » mentit-il, tout en conservant un ton moqueur.

S’il était réellement Révolutionnaire, cette situation ne pourrait que le conforter dans son idée, mais dans le cas contraire, le temps qu’il avait passé dans les vapes jouait contre lui. Il ne pouvait pas estimer ce temps, du moins pas dans ces conditions et de toute manière, pourquoi Rafaelo mentirait ? À vrai dire, il voulait surtout faire perdre de sa superbe à son prisonnier. Lui-même savait se montrer inébranlable question mensonges, qui donc l’emporterait ?
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Intéressant, tel était la situation. Se taire était la deuxième étape quand son agresseur ne vous détache pas lorsque vous lui dite la vérité. Surtout lorsque celle ci est un mensonge. Alors pour lui mon nom de code ne lui a pas été révélé intéressant. J'ai eut ce que je voulais. Il était donc de la révolution. Maintenant, il veut en savoir plus...Ils étaient tous comme ça. Je ne laisserais pas ces cafards de bas étages s'attaquer au gouvernement. Si je suis devenu soldat de la marine, c'est pour une chose, non pas que je veux à tout prix devenir amiral. Mais pour assurer la paix dans le monde. Exterminer les révolutionnaires de ma main gauche et les pirates de la droite.

« Mais dans chaque mensonge il y a une part de vérité. J’aimerai ainsi croire à ce vent de Révolution au cœur de la Marine, mais je ne l’oserai pas sans preuves, car c’est tout ce qui importe dans ce monde, les preuves. »

Il y avait du vrai dans ce qu'il disait, pauvre homme. La marine est une entité soudé comme les métamères d'un animal marin. Ce qu'il pouvait être insolent. Je devais garder mon sang froid, il n'avait pas l'air de rigoler. Et je déteste quand on me menace. Enfin, je suis arrivé au point de non retour. Je garderai mes propos. En aucun cas, changer sa couverture et cela à n'importe quel prix. Tenir tête était la meilleur solution. Mon sang bouillonne, je sens les battements de mon coeur s’accélérer, j'étais sur le bord d'exploser.

« De toute manière, la cavalerie va bientôt rappliquer. Donc je n’ai qu’à attendre quelques minutes ici. Tu as dormi longtemps bonhomme, tu sais ? »

Ah oui, c'est vrai que j'ai dormi beaucoup. Enfin, il me semble aussi. Dans ce cas, le contre amiral Suzuka devait être à ma recherche, je devais le contacter à mon arrivée. Bref, j'ai pas le temps, la cavalerie allait venir ? C'était bon et mauvais à la fois. Je pourrais savoir où ils se trouvent. Oui, même si on me cagoule, tati m'avait apprit à reconnaître chaque endroit selon la pression de l'air, la qualité de la terre, l'humidité, c'est très difficile à savoir. Au final on pourra les tracer, à moins qu'ils me tuent...Ils sont pas idiots. C'est dur de passer dans la cour des grands et en plus j'en suis loin. Bon, je connais les risques du métiers.

Ah enfin, ils vont venir.

Je suis sous pression, et c'est pas bon. A chaque regard de sa part, j'ai le coeur qui bat de plus en plus fort. Restons calme, je suis pas aussi meilleur bluffeur que Scarlet, mais je peux me débrouiller. Maintenant s'il ne me détachait pas, j'allais le faire moi même !
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Face à la fenêtre, le Révolutionnaire réprima un grognement. Ce n'était pas bon. Il n'avait pas même bronché, pas un seul instant. Menait-il franc jeu ? Peut être, mais comment pouvait-il en être sûr ? Faire des otages, garder un prisonnier, n'était pas réellement dans ses cordes. Il était plus doué pour tuer discrètement, mettre en scène ou élaborer une stratégie incluant un nombre plus ... simple de variables. Mais là, seul à seul face à un homme, il ne savait pas tellement s'y prendre, quelque chose qu'il s'essayerait à palier dans les années à venir, c'était certain. De plus, c'était la première fois qu'il se retrouvait dans une telle situation. Mentir, s'inventer une couverture pour ne pas se faire prendre, il n'y avait pas de problèmes à cela, c'était son quotidien. Par contre, créer un danger potentiel afin de tirer les vers du nez de quelqu'un, ce n'était pas chose qu'il avait l'habitude de faire.

Soudain, la face de l'assassin s'éclaira d'un large sourire. Mais oui ! Comment mieux prévoir les réactions de son adversaire ? Et bien, s'imaginer quelques instants à sa place. En effet, qu'aurait-il fait, lui, s'il s'était fait capturer par un individu dont il ignorait tout ? Donner de fausses informations ? Bien entendu. Et par la suite ? Faire semblant de se raviser et en donner d'autres encore plus fausses ? Peut être ... Dire la vérité ? Jamais. Mais lui, il était Rafaelo Di Auditore. Il avait une vengeance à accomplir et un nom à protéger. Cette variable demeurait une inconnue dans l'équation. Bon, il ne lui restait plus qu'à aller jusqu'au bout de son imposture dans ce cas. Au pire, que risquait-il de lui arriver ? Avoir entravé un putain d'agent double ? Et alors ? Ils croyaient vraiment mener une Révolution chez les hauts gradés de la Marine ? Si facilement ? Voyons ... Et puis, de toute manière, même si les Révolutionnaires avaient engrangé cette opération, elle nuisait à son but : la vengeance. Alors, le faire poireauter des heures ne le gênait en aucun point. Il n'aurait qu'à leur dire qu'il suspectait une traîtrise ou autre : peu importait ! Ce que les Auditore désiraient passait avant tout.


« Bon, sinon, concernant ce groupe de Marine ? » lui demanda-t-il, essayant de rentrer dans son jeu.
En admettant la véracité des propos de son interlocuteur, il espérait ainsi arriver à appuyer les siens. S’il lui faisait croire qu’il le prenait pour un agent double, alors le fait qu’il ait appelé les siens à la rescousse n’en semblerait que plus vrai, non ? De toute manière, il lui restait un dernier atout, ce après quoi il n’aurait pas d’autres choix que de détacher cet homme. Mais de toute manière, cette situation s’enlisait un peu trop à son goût. Il se retourna et prit une pose un peu plus amicale. Il alla même jusqu’à s’asseoir sur le lit, nonchalant.


« Si c’est vrai, cela représentera une grande avancée pour nos projets. Il vaudrait même mieux pour toi que ce soit vrai. » le menaça-t-il, faisant peser la menace d’un lourd interrogatoire.

« Mais bon, ça n’est plus de mon ressort. » conclut-il avant de s’adosser contre le mur, opuleusement affalé sur le lit.

Il ramena la capuche
sur son menton et observa calmement son prisonnier. Il restait très
calme, sachant pertinemment qu'il n'aurait rien à perdre en continuant
à jouer ce jeu. Lorsque soudain, résonnant plus bas ... "Bulpbulpbulp
bulp" !


L'escargophone
! Il l'avait complètement oublié, celui-là ! L'assassin se leva d'un
bond puis il sourit à son prisonnier. Le temps qu'il ne descende et ne
remonte, celui-ci serait seul. Rafaelo emprunta donc l'escalier et
descendit les marches en à peine quelques secondes et attrapa d'une
main le bébé escargophone dans les fontes de son cheval.

«
Oui ... Non, je n'ai pas encore trouvé ... Vous m'interrompez en plein
interrogatoire ... Oui, un certain agent double, sous le nom de Hiro
Shima ... O5ZP2000 ... Foutredieu ! »
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« Bon, sinon, concernant ce groupe de Marine ? »

Je reste calme, essayant de détacher mes liens discrètement. Comme si j'allais lui dire quelque chose à ce malheureux sbire de la révolution. C'était mal me connaître. Et voilà maintenant qu'il s’intéresse à mes sois disant projets. Avait il mordu à l'hameçon ou essayait il seulement de gagner du temps ? Soudain un escargophone sonne. Mon agresseur me sourit puis sorti. Bizarre ce sourire. M'enfin, j'étais seul ! Une opportunité en or...J'ai pu desserrer quelque peu mes liens pendant l'interrogatoire.

Gomu Gomu No Fussen.

Prononçant discrètement ces quelques mots, je me gonfle avec le peu d'air qui se trouve dans cette pièce. La chaise se casse, la corde se rompt. Ah enfin libre ! Je serre mon poing et je l'envoie sur la fenêtre qui se brise. Le sang coule de ma main. Voilà que j'ai ouvert une sortie de secours. Mais, je ne vais pas m'enfuir. Je vais rester sagement ici, donner une raclé à cet homme et l'amener au QG ! On fera moins le malin quand on échangera nos places.

Je l'attend sans arrière pensée dans la tête, un face à face. Un duel où je vais sortir la rage qui était en moi depuis tout ce temps. Je vais quand même garder ma couverture au cas où. On ne sait jamais, puis un autre truc avant qu'il n'arrive, je vais essayer de ne pas afficher mon pouvoir, prenons le pied de la chaise. Je frappe la paume de ma main avec. Des coups lent sans force et répétitif. J’étais prêt pour tabasser ce révolutionnaires...

Maintenant, il me faut un plan, que devrais je faire au cas où il aurait ramener plus de renforts. Simplement je me propulserais grâce à un rocket à travers la fenêtre. Ah, une chose que j'avais remarqué, il se sert d'une dague et il l'a manie très bien. Faut pas sous estimer cet atout. Il peut me causer de graves blessures. Et je fais quoi, s'il se ramène avec un fusil et qu'il tire ? Je vais mourir à coup sur ! Ah mais que je suis bête, j'avais oublié que j'étais en caoutchouc. Bon mon plan B est prêt au cas où, par le plus grand des malheurs, il voudra me tuer.
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Il avait donc eu raison de douter de cet homme. S’il n’y avait qu’une seule chose à retenir de cette altercation, c’était de toujours faire confiance à son instinct. Il était jeune, et c’était en expérimentant les choses que l’on apprenait. Rien ne valait meilleure vie que celle pleinement vécue, disait-on. Reposant avec rage l’appareil, l’assassin entendit le son d’une vitre qui se brise. D’un bond, il enjamba le mur en ruine de la maison et roula dans la rue. Sa tenue le protégea des éclats de verre, mais nulle part il ne vit son prisonnier. Bien, il venait de seller son destin : c’était un Marine. Reculant d’un pas, l’assassin fit appel à tout la maîtrise de son art. Il s’élança contre le mur et marchant deux pas sur celui-ci, il se projeta dans les airs. Il s’accrocha, du bout des doigts, à une poutre saillante. À la simple force de ses bras, il se souleva sur ladite poutre et s’accroupit sur celle-ci. Choisissant une maison annexe, il n’avait aucune vue sur la fenêtre, mais il pouvait voir tous les toits environnant. Il ne pouvait pas s’être envolé tout de même ! Il n’y avait donc qu’une seule solution : il était resté dans la pièce, lui tendant un piège. Ah, il ne se laisserait pas avoir deux fois. Sans un bruit, il répéta le même mouvement pour se hisser, cette fois, sur le toit. Il était ainsi à la même hauteur que la maison où il avait interrogé, quelques instants plus tôt, le Marine. En quelques pas silencieux, il se plaça au dessus de la fenêtre et prit une grande inspiration. Il appuya ses mains sur la gouttière, puis il se laissa tomber dans le vide, d’un coup. S’affaissant sur son épaule gauche, il croisa ses mains et se retourna tout en tombant pour se retrouver face à la fenêtre détruite. À peine un regard à l’intérieur, et il vit son opposant, se tenant là, droit, le regard rivé vers les escaliers. Ah ! On le prenait pour un simple bleu ? Voilà qui causerait sa perte.

Contractant ses biceps, l’assassin, profitant de l’élan acquis par la chute, se propulsa dans la pièce et fonça, pieds en avant, vers le dos de son adversaire. Il lui offrit un effroyable coup, en plein dans la colonne et se rétablit au sol, en une roulade magnifiquement exécuté. Il se releva dans le même mouvement, s’appuyant contre le mur, et tendit son bras droit. Il avisa sa cible, à peine une seconde.

« Chien de Marine, je le savais ! Seule la mort vous guette, pour vos crimes et vos méfaits ! Osez parler de justice, osez tuer en son nom, et je serai là pour vous absoudre … dans la mort ! » grogna-t-il, cérémonieux.

De sa main gauche, il tira le loquet caché dans le mécanisme sous son avant bras. Le mousquet fit feu, dans un boucan de tous les diables, la balle fusant vers la jambe du Marine. Une jambe en moins, il serait moins enclin à s’échapper, et alors, il le trainerait devant les siens … et lui porterait le coup fatal avec joie ! S’il ne voulait pas parler, c’était tant pis pour lui car à présent, il n’aurait aucune pitié. L’assassin, souriant, baissa son bras et se prépara à menacer de nouveau son ennemi, lorsqu’une douleur fulgurante lui traversa l’épaule, ainsi qu’une détonation. Il observa le mur, où sa propre balle s’était logée, derrière lui, tout en glissant, sur le sol, laissant une large trainée de sang sur celui-ci. Il porta sa main gauche à son épaule, où la balle avait laissé un profond sillon. Forçant sur ses jambes, il écarquilla les yeux et s rétablit tant bien que mal. Quel était ce maléfice ?! L’assassin tituba un instant puis se rétablit en s’agrippant à l’encadrement de la fenêtre. Il laissa échapper un gémissement de douleur.

« Qui … es-tu ?! Tu n’es pas … humain ! » lâcha-t-il, d’une voix altérée par la douleur et la haine.

C’est alors que la vérité se fit à ses yeux. Il avait jadis entendu parler d’hommes possédant des pouvoirs surnaturels, offerts par des fruits dits démoniaques. Mais … ce n’était qu’une histoire, seuls quelques rares élus pouvaient se voir octroyé ces capacités ! C’était ce qu’il avait entendu, qu’ils donnaient un pouvoir surpassant l’imagination, et en contre partie, il privait tous ces hommes de la capacité de nager en pleine mer, ainsi qu’une allergie improbable au sel marin. Rafaelo fit un rictus, à mi chemin entre une grimace et une moue de douleur. Il se remit d’aplomb et, semblant occulter son bras droit, il tira sa rapière de sa main gauche. Il avait de la chance dans son malheur, car son bras droit n’était point le directeur.

« Un fruit du démon … sale engeance ! Ça ne m’empêchera pas de te tuer ! »ragea-t-il entre ses dents, le menaçant de sa lame.

Il glissa alors sa main droite derrière son dos, s’accrochant à une de ses bombes fumigènes pour que le bras ne ballotte pas, et ainsi le torture inutilement. La douleur fusait dans son corps, et il sentait déjà son épaule s’engourdir. L’adrénaline prenait le pas sur la douleur, mais il pouvait toujours bouger son bras, la blessure n’était donc pas si terrible. Il survivrait. Cependant, peu à peu, sa tunique s’imbibait de sang, et il suait de plus en plus. Même si son esprit commandait une vengeance irrémédiable, son corps connaissait ses limites, mais quelles autres alternatives avait-il ? Tout un attirail à son service, oui, mais il lui manquait deux choses cruciales : l’effet de surprise, et un de ses bras. Il pouvait encore bouger, ou saisir des objets, mais là s’arrêtaient les douleurs supportables. Une autre solution … l’approcher de près : la lame ne l’avait-elle pas tranché auparavant ? Il était donc possible de le couper mais pas de lui tirer dessus. Bien, quelles autres surprises possédait-il ? L’assassin était prêt à tout … mais certainement pas à ce qui allait suivre.
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« Chien de Marine, je le savais ! Seule la mort vous guette, pour vos crimes et vos méfaits ! Osez parler de justice, osez tuer en son nom, et je serai là pour vous absoudre … dans la mort ! »

C'était malin, je m'y attendais pas, il était passé par la fenêtre sans un bruit, je tire mon chapeau même si j'en ai pas. Enfin...La rage qui a dans ses paroles et qui se voit dans ses yeux va le conduire à une perte certaine. Je ne tuais que dans certaines circonstances. Quand ma vie était en grand danger. Alors je n'ai pas de leçons à recevoir d'un révolutionnaire qui n'a pas confiance en ce gouvernement. Celui qui fait tout pour protéger le peuple des pirates.

C'est là qu'il sort une arme et commence à tirer...Une balle fonce droit sur ma jambe, une chance que j'avais le pouvoir du Gomu Gomu No Mi. Le malheureux se prit la balle en pleine épaule. Je ne peux pas m'enfuir par la fenêtre. Il était droit devant, la seule solution était de se battre jusqu'à que l'un de nous deux tombe à terre.


« Qui … es-tu ?! Tu n’es pas … humain ! »

-Je suis Hiro Shima.

Mon adversaire ne plaisantait pas, je vais lui sortir une technique spécial. Je vais donc foncer tête baisser. Il veut me tuer ? Alors qu'il aille se faire cuire un oeuf ! Il sera mon premier révolutionnaire inscrit à mon tableau de chasse.

Gomu Gomu no Roundhouse-Kick !

Je recule de deux pas, mon dos sur le mur, je lance un coup de poing sur le plafond. Une brèche se forme et je m’accroche pour monter en allongeant mon bras. Puis je lance un coup de pied circulaire.
Tout d'abord, tout en restant accrocher sur le plafond, j'allonge mon pied gauche pour me rapprocher de mon ennemi, puis rapidement je lance un middle kick, très court et puissant. Au niveau de son bras droit ! Si il pare le coup je relâcherais instantanément mon bras et je lui enverrais en plein torse un high kick !

Cette technique était efficace, car elle était différente du karaté de base. Elle me permettait de faire une attaque longue portée puis une autre courte. Est ce que mon adversaire allait pouvoir résister à mon corps élastique ?


Le but était d'affaiblir l'ennemi pour qu'il ne puisse plus attaquer, des coups rapides. Il ne fallait pas que je perde de temps, car il pouvait vite s'apercevoir de mon point faible, si ce n'est pas déjà fait. Ensuite, si j'arrive à me sortir de là, je pourrais l'attacher et l'emmener en prison. Ma foi, l'homme qui, était en face de moi, bien que blessé, il avait le moral intact. Ne jamais sous estimer la volonté de son adversaire comme disait le Vice Amiral Scarlett. Je devais rester sur mes gardes difficile pour quelqu'un d'étourdi comme moi.




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Qu’est ce que c’était que ce pouvoir ?! L’assassin restait sur le qui-vive, mais cet homme était … élastique !? Il allongea ses membres et s’agrippa au plafond, il n’eut pas même le temps d’envisager une tactique de combat car cette technique était trop inattendue. Comment faire face à quelque chose de la sorte ? Jamais il n’avait affronté de pareil ennemi. Ses points vitaux étaient-ils toujours les mêmes, ou avait-il entière muté ? L’assassin n’aurait su le dire, mais de ce qu’il en comprenait, les pouvoirs ainsi acquis ne se limitaient qu’à une seule composante. Mieux valait continuer à espérer là-dessus. Diantre, mais que faire … S’il était vraiment élastique, car c’était la seule qui pouvait expliquer et la balle, et ses bras, il était favorisé pour le corps à corps à moyenne distance. De plus, à bout portant, les balles étaient inefficaces. De toute manière, l’assassin avait tiré la seule qu’il possédât. Les armes tranchantes restaient donc sa seule option. Mais comment l’approcher ? Alors même que cette pensée traversa l’esprit de l’assassin, le Marine allongea son pieds et entama un long mouvement circulaire, visant à priori le côté droit de son corps : il ne pouvait pas autant anticiper qu’il ne l’aurait voulu. Il n’était cependant pas nécessaire d’être un devin pour deviner où le coup partirait, son bras droit était gravement touché, alors il visait intuitivement le point faible de l’assassin. Ce n’était pas mal pensé du tout, à un détail près.

Basculant sa rapière sur le côté, Rafaelo posa la lame contre son bras, entre coude et épaule. Il l’appuya sur la tranche, laissant le côté tranchant à l’opposé de sa peau. Il contracta ses muscles et attendit l’impact. Au dernier moment, il se laissa glisser sur la gauche, et s’affaissa. Le coup de pied de l’homme élastique le heurta, mais pas de plein fouet. Il s’écrasa sur la lame, et l’assassin projeté au sol avec plus de violence qu’il ne l’aurait cru. S’appuyant sur son bras d’arme, il se releva d’une simple passade et grogna de douleur avant de se remettre d’aplomb. Il n’avait pas même réussi à se saisir de lui, la puissance de l’impact l’avait surpris et jeté à terre, et en plus de la douleur lancinante de son épaule, tout son bras était parcouru de fourmis, avec une large marque violacée là où la rapière reposait précédemment. Il pesta et se remit aussi tôt en position, lorsqu’un nouveau coup vint le cueillir de plein fouet. Il ne chercha cependant pas à l’esquiver, mais se décala au dernier moment, tout en lâchant sa rapière. Sa main gauche libre, il attrapa la jambe son adversaire au niveau du mollet et amortit le coup à l’aide de sa propre force physique. Il heurta violemment le mur, mais d’un coup sec du poignet, il relâcha sa lame secrète, cachée sous son poignet gauche. Dans le même mouvement, il leva son bras droit, avec un hurlement de douleur, et attrapa le veston de son adversaire, pour le ramener au sol. L’assassin bascula de tout son poids vers l’avant, et une giclée de sang s’échappa de sa blessure. Il tint bon et d’un geste sec du poignet, il activa sa seconde lame secrète.

Entraîné par son mouvement, et ne pouvant se rattraper avec son bras droit, à cause de l’effort fourni et de la douleur qui lui foudroyait l’épaule, l’assassin exécuta une roulade par-dessus son adversaire et se releva tant bien que mal, sa rapière à quelques mètres de lui. Les plaques de son armure étaient fendues au niveau de son torse. Elles avaient bien amorti le coup de son adversaire, mais il sentait quand même une gène en respirant. Heureusement que cette attaque avait été amortie ! Il dégaina alors son poignard, et le fit basculer, de façon à ce que la lame ressort sous sa main. Il menaça son adversaire avec, tandis que son sang commençait à se répandre même sur ses chausses. Il pouvait encore utiliser son bras, mais la douleur était telle qu’il commençait à en avoir des vertiges. Seule l’ivresse du combat le maintenait encore opérationnel. DE toute manière, à la moindre ouverture, il s’éclipserait par la fenêtre et s’enfuirait à dos de cheval. Cependant, à présent, son adversaire se tenait entre sa rapière et lui, et il ne pouvait en aucun cas la laisser en ces lieux, dut-il y laisser sa vie : elle était son héritage. De la voir attisait sa haine envers les Marine. Il se jura en son fort intérieur de faire payer au prix fort chacun des gouttes de sang qu’il avait aujourd’hui versé, en juste rétribution.
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J'ai réussi à toucher mon adversaire, tant bien que mal. Je me retrouve avec des écorchures de lames sur les bras. Les poings tachés de sang, mon corps devant cette fenêtre, je regarde mon adversaire amoché qui me sortait sa lame. Me demandant si ce que je voyais était bien mon sang. Je fais sortir la rage qui au plus profond de moi même. Difficile de garder son sang froid. Il fallait tout de même que je fasse gaffe, car mon adversaire était loin d'être un ridicule sbire. Il était puissant, il avait du répondant, survivre à une de mes attaques en étant blessé. Je ne peux dire que bravo. J'affiche un petit sourire qui peut sembler être moqueur. Bien que j'admirais la résistance de l'homme, un ennemie de taille, je dois donc redoubler d'efforts et attaquer sans perdre de temps.

La question se pose. Comment allais je faire pour éviter de me faire taillader. J'eus tout de suite une idée que je vais dévoiler dans peu de temps. Mystère et boule de gum...Mais d'abord, il me faut mon bout de bois que j'avais gardé tout le long, dans la main gauche. Une planche de ce fameux décors lugubre. Ah oui ! Il est toujours dans ma main gauche, que je suis bête. Sans réfléchir, je la lance d'un coup vif en visant la tête de mon adversaire. Tout de suite après, je prend mon bras gauche. Je m'apprête à lancer un chewing vrille. Un peu spécial faut l'avouer, mais pas fait exprès, cependant qui peut s'avérer très efficace. Lançant mon bras vers le haut et l'allongeant en arrière tout en le faisant tourner. Je le fais passer par la fenêtre. Au moment où je sort mon bras, je casse un tout petit triangle de vitre qui était resté. Le morceau se loge entre deux doigts.


Gomu Gomu NooooA Rifle !

Le bruit du retour de technique devient plus fort. La vitesse est conséquente, tout juste le temps qu'il évite la planche et qu'il attaque avant que je ne le fasse. Maintenant mon idée ! Je vais profiter du fait que mon bras part par l'avant pour utiliser une autre technique qui suivra. C'est la fête des coups enchaînés ! Sachant que ma tête basculera par l'arrière pour donner une certaine puissance à mon coup, j'en tire profit et j'enverrais donc un coup de boule. Il y a fortement de chance que ça foire et ouais rien ne peux marcher à 100 % dans la vie. Mais ce qui est beau, c'est que si je réussit à faire cela. Il aura un effet de surprise. Maintenant le risque que je cours, c'est de recevoir un coup de lame dans la tête.

Le révolutionnaire était malin, fort et sans doute me cachant bien des mauvais tours. A sa posture, ça se voyait qu'il ne manquait pas d'entraînement. Je resterais sur mes gardes. Mon rifle muni de la pointe de verre se dirige droit vers son épaule gauche. Et non, je ne viserais pas son épaule droite. C'est pas dans mon honneur de profiter des faiblesses des autres. Espérons que la puissance de ma technique sera assez suffisante pour qu'il ne puisse pas utilisé sa lame, mais cela je doute. J'allais surement souffrir du bras. Oh et puis Zut ! C'est trop tard pour reculer !


Aaaaaah ! Je lance un dernier cri de rage avant de pouvoir atteindre mon ennemi !
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Mieux valait être prêt à tout dans ce monde improbable. Ironiquement, c’était le fait d’avoir relâché sa surveillance quelques secondes qui avait engendré cette situation insoluble. Il avait facilement réussi à capturer sa proie, mais jamais il ne se serait attendu à ce que quelqu’un d’aussi faible constitution apparente puisse receler un tel pouvoir. Cette capacité étonnante était difficile à compenser par les seules capacités stratégiques de l’assassin. Il manquait cruellement de puissance pour oser s’interposer à ce genre d’énergumène. Cependant, c’était aujourd’hui une question de vie ou de mort, et l’abandon ne faisait pas parti de ses principes. Les plus grands stratèges étaient connus pour se fier à leur instinct, anticipant les coups de leur adversaire avec brio, mais ce n’était pas là le rôle de l’assassin. Il ne pouvait qu’étudier les caractéristiques de ce corps apparemment élastique et en déduire quelques conjectures. Il avait besoin de se rétracter après une attaque, c’était le prix de son action. De même, sans mouvement de rotation à la base, il ne pouvait attaquer qu’en ligne droite. Mais que faire avec ça ? Même en l’approchant au corps à corps, il n’avait réussi qu’à l’érafler. À cela s’ajoutait la douleur, qui lui obscurcissait honteusement les sens. Il secoua la tête un instant pour reprendre ses esprits puis leva sa dague un peu plus haut.

Son adversaire avait opté pour une première attaque basique, un simple bout de bois. Une diversion ? Il cherchait à le forcer à ouvrir sa garde ? Peut être. Rafaelo fit pivoter le manche de sa lame dans sa main gauche et repoussa l’attaque du tranchant de la lame. Celle-ci y tailla une profonde entaille, mais ne réussit qu’à faire changer de trajectoire le coup. Avec un seul bras et une aussi courte allonge, l’assassin ne pouvait faire mieux. Il ne lui restait à présent plus qu’à appliquer son plan de secours. Il n’y avait aucun élément dans cette pièce qui puisse le mettre à couvert. Ainsi, il devait se créer lui-même cette diversion. Il se laissa tomber en avant, saisissant entre les doigts de sa main droite un étrange orbe en fer, et en rengainant sa dague. Il exécuta une roulade, passant seulement à un mètre de son adversaire, dont le bras gauche s’était allongé d’une façon inquiétante. Laissant trainer son bras blessé contre le sol, l’assassin arma ainsi sa bombe fumigène et la laissa en place, le simple fait de la frotter contre le sol lui paralysait le bras de douleur. Se relevant d’un geste, il ramassa sa rapière et expédia la bombe fumigène du bout du pieds vers son adversaire, avant de se rattraper dos contre le mur, entraîné par son élan. Un nuage de fumée explosa dans la pièce, lui offrant le couvert dont il avait besoin. Sa capuche le protégeait de la fumée, mais il n’y voyait cependant plus rien, mis à part un léger bandeau de clarté, certainement la fenêtre. Se relevant, titubant, il tailla l’air de sa rapière, pour s’assurer que son adversaire ne s’était pas approché de lui et entendit en réponse à son geste un impact sourd, violent, non loin de lui. Il avait bien fait de s’éloigner !

Rafaelo rengaina sa rapière d’un geste rapide, il en profita pour saisir deux dagues pendues à sa ceinture, juste à côté du fourreau de son arme. Il les lança droit devant lui, pour identifier les obstacles à sa sortie de la pièce, puis en quelques pas, il se rua hors du bâtiment. Les deux bras tendu, il parvint ainsi à s’échapper de cette pièce, et vit son saut se terminer quelques mètres plus loin. Il atténua sa chute en exécutant une douloureuse roulade, puis se releva, laissant un inquiétante trainée de sang derrière lui. Il tituba jusqu’au rez-de-chaussée de la pièce, et s’approcha de son cheval. Il s’agrippa à sa crinière et réussit à dégrafer le licol qui le maintenait attaché. Se faisant violence, il le mena hors de la bâtisse. D’une main, il lui arracha les fontes, puis d’une claque sur la croupe l’envoya au loin. La monture ne s’arrêterait certainement pas loin, et de toute manière, l’assassin la referait venir d’un simple sifflement, cependant, mieux valait que le Marine entende le galop du cheval s’éloignant. Ne perdant pas de temps, Rafaelo se glissa dans une ruelle et prenant garde à ne pas laisser une goutte de sang sur le trajet, il se cacha dans une nouvelle bâtisse, un peu plus loin, mais à partir de laquelle il pouvait toujours observer ce qui se passait. De même, il s’arrangea pour ne pas marcher au milieu de la terre, mais sur les pavés de la route. Il n’était quand même pas un bleu.

S’adossant à un mur, il se tourna vers une fenêtre d’où il apercevait la pièce enfumée. Il ouvrit doucement ses fontes et en sortit une aiguille et du fil, ainsi que du linge propre et une bonne flasque d’alcool. D’un main assurée, il fit glisser sa tunique, et ouvrit le haut de son armure. Il déchira le vêtement à l’aide de sa dague puis mit le linge dans sa bouche, le serrant aussi fort que possible. Il versa une bonne dose d’alcool sur la blessure et laissa échapper un gémissement de douleur, tout en mordant de toutes ses forces le torchon. Il répéta l’opération deux fois puis il inspecta du regard la blessure. Ce n’était que superficiel, mais le muscle était touché, ce qui expliquait la douleur. Il ne lui fallut cependant pas plus de deux minutes pour recoudre la plaie, prenant soin de faire tremper l’aiguille dans l’alcool, à défaut de la faire chauffer à blanc, ainsi que le fil. Il appliqua ensuite le tissu dessus, puis s’offrit un gorgée d’alcool, quasiment pur, pour qu’il l’aide à surpasser la douleur. Il n’avait, de plus, pas perdu une miette de ce qu’il s’était passé dehors. Il bougea son épaule, constatant avec plaisir que la douleur était surtout occasionnée par le fait de bouger des tissus endommagés, et par le fait que sa tunique n’y accroche. Il découpa donc une bande avec sa dague puis l’enroula autour de son épaule. Il lui faudrait certainement nettoyer de nouveau la plaie dans les heures à venir, n’étant pas sûr de l’état de l’aiguille, mais il avait relativement confiance en sa propre hygiène. Il enferma le bébé escargophone dans sa bourse, ainsi que les fioles de poison. De même, il sépara le nécessaire de l’utile, puis laissa là ce qu’il pourrait revenir chercher plus tard : l’assassin n’avait pas dit son dernier mot ! Il rattacha son armure, puis rajusta sa capuche. Il ramènerait ce Marine, quoi qu’il lui en coûte ! Et au pire, il le tuerait.
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Ah la mierda !


Ahuf Ahuf Ahuf....

Quelques toux plus tard, scrutant les alentours, je remarque que mon poing a fracasser le mur, je me retrouve avec quelques blessures rien de bien méchant. Je prend ma mallette et je parti du lieu par la porte et non la fenêtre au cas où, ce révolutionnaires m'aurait tendu un piège malsain.
Le soleil m'arrache les yeux, je pose le regard sur le sol et je m'aperçois qu'il avait laissé des tâches de sang, le son du galop se diminuait après chaque pas que je faisais !


aaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAH !

Il m'avait échappé, il devait être loin maintenant, je m'écroule par terre. Mes genoux frôlant le sol, je serre les dents et les poings ! Jurant qu'un jour, si je le recroise. Je lui réserverais une place à Impel Down. Je me lève et je vais en direction du QG grâce à un somptueux navire de guerre, à son bord, des officiers plus gradés. Espérons qu'il y a un toubib dedans, mes blessures vont finir par m'avoir si j'attend trop. Je sens le taux de rage descendre et la fatigue commence à faire son travail. Je marche lentement mais surement en direction du nord.

Depuis lors, j'ai eu le sentiment que la révolution agissait comme un symbole. Pendant des siècles, utilisant la ruse pour la conquête et la domination. Ce réseau de chemins uniques au monde fut édifié patiemment par des gens de toutes les factions. Une image est éternellement gravé dans mon esprit, je n'avais en rien estimé l'impact de cette journée. Je suis décidé à mettre fin à ses insectes une fois pour toute, seulement c'est plus facile qu'à dire qu'à faire. Je devais continuer à m'entraîner pour devenir plus fort, développer de nouvelles techniques qui achèverons mes ennemies ! Et pour cela, je dois impérativement rejoindre Grand Line, un jour peut être ! En avant !

*Je t'aurais sale révo !*

Presque arrivé à l'endroit où le bateau est disposé que je vois un civil, je l'arrête et je lui demande de faire un détour au cas où de nombreux révolutionnaires seraient cachés au milieu de la ville. Je lui offre bien un service, c'est la moindre des choses de prévenir du danger, une fois que je serais à l’intérieur du navire, j'informerais le Contre Amiral en ce qui concerne nos ennemis.

Rapport des actes:
Spoiler:


Dernière édition par Hiro Shima le Ven 18 Fév 2011 - 2:37, édité 1 fois
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À en douter par le hurlement que le Marine avait poussé alors que Rafaelo se recousait la blessure, avec les moyens du bord, certes. Mais tandis que Hiro Shima exultait sa rage, le Révolutionnaire se demandait comment il allait faire pour poursuivre le combat. Bien qu’il ait, disons, soigné son épaule, il ne pouvait la bouger autant qu’il ne l’aurait voulu. Ainsi, il ne pouvait poursuivre aucun combat, et surtout pas contre un homme de cette trempe. La rencontre avec un usager du fruit du démon n’était pas quelque chose qui s’oubliait facilement, et l’assassin restait persuadé que ce combat resterait à jamais gravé dans sa mémoire. Un désir dérangeant se faisait peu à peu de la place dans son esprit. Quelque chose qui l’avait déjà effleuré auparavant, mais pas avec autant de clarté. Il voulait devenir plus fort, posséder quelque chose qui l’élèverait au dessus des masses. Il ne pouvait imaginer supporter pareille humiliation plus longtemps : il avait été contraint de fuir, alors que c’était son prisonnier ! Il était certain que ce gars était corrélé au massacre qu’il y avait eu lieu ici, mais pourquoi diantre pouvait-il pas lutter ? Pourquoi fallait-il qui perde contre pareil individu ? Une personne frayant avec des massacres aussi immondes ne pouvait le surpasser. C’était antinaturel : il était là pour occire ce genre d’individu, il ne pouvait donc accepter la défaite contre eux. C’était une honte, une infamie. Il se devait de les écraser négligemment sous son talon, comme de la vermine !

Refoulant une bouffée de rage purement orgueilleuse, l’assassin se leva de sa planque de fortune et entreprit de fouiller dans la penderie délabrée de son infortuné hôte. Cette maison était vide, ainsi l’homme, à la vue de la garde rode, à qui elle appartenait devait certainement gésir au milieu de ce charnier. Il n’aurait donc aucun scrupule à se servir. Cachant les fontes derrière une armoire démolie, il y dissimula aussi son attirail et ses plaques d’armure. Il enfila rapidement une chemise de lin par-dessus son torse nu et une veste en cuir afin de cacher le sang rouge de sa blessure, qui perlait encore un peu. Il enfila un pantalon de toile noir et sera le tout à la hâte. Il avait une idée, pour ne pas perdre complètement la face. Il s’empara aussi d’une écharpe de tissu blanche, destinée à masquer en partie son visage. Il se l’enroula autour de la tête, lui donnant une allure un peu moins affrétée et se frotta le visage de ses mains crasseuses, lui octroyant un parfait teint de mendiant. Les affaires se saliraient bien pendant la course. Il attacha l’épée courte à sa ceinture, puis camoufla une bombe fumigène dans une bourse pendue à sa gauche, ainsi que quelques dagues. Il fit ensuite revenir l’écharpe devant sa bouche, pour ne laisser pratiquement que ses yeux de visibles. Sa bouche et son nez étaient masqués par l’ombre de l’écharpe. L’assassin s’observa une seconde dans une glace avant de quitter la pièce. Ainsi, il ne semblait pas trop désireux de cacher son identité, mais elle restait néanmoins mystérieuse. De plus, avec ses airs, il ressemblait bien plus à un mendiant. Il sortit devant le théâtre de sa débandade, puis observa minutieusement les traces laissées par le Marine. Il ne devait pas être très loin.

L’Auditore, incognito, s’engouffra dans une ruelle parallèle et entama une rapide course. Il se roula une ou deux fois par terre pour se donner un air un peu plus sale, pitoyable spectacle, mais fort heureusement personne n’y assista. Il grimpa sur un toit pour observer la direction prise par son ennemi, et remarqua au loin un grand navire arborant les couleurs de la Marine, et la silhouette nonchalante de Hiro Shima qui se rapprochait de celui-ci ! Etouffant un juron, il bondit à terre, veillant à ne pas blesser à nouveau son bras, puis s’acharna à gagner la côté. Il ralentit sa course quelques mètres avant le port, afin qu’il n’ait pas l’air trop essoufflé aux yeux des Marines. Il possédait là quelques minutes d’avance sur son adversaire, puisque celui-ci marchait, il les mettrait à profit pour le surprendre dans son propre bâtiment ! Il s’avança, l’air de rien vers le bateau, enfin plutôt panique mais ce qu’il fallait. Il s’approcha d’un garde, malicieusement.

« Au secours, je vous prie ! Ma femme … mes enfants sont encore là-bas ! » implora-t-il.

« Du vent, nous sommes ici pour escorter le Contre-Amiral Suzuka. Nous ne pouvons rien faire pour toi. » le repoussa-t-il, l’écartant doucement de son bras, sans même écouter ses plaintes.

Rafaelo se recula de plusieurs pas, mimant une tristesse feinte mais convaincante. Il revint sur la route principale et aperçut au loin la silhouette de son adversaire. Tch, il avait fait plus vite qu’il ne le pensait le bougre ! Il y avait un Contre-Amiral de la Marine dans ce port, c’était problématique ! Face à une petite frappe, l’assassin n’aurait certainement pas hésité, mais il s’agissait là d’un morceau un peu trop gros pour lui, surtout qu’il n’avait aucun plan pré établi. Il ne fallait jamais se précipiter en de telles circonstances. De plus, il n’avait pas totalement échoué sa mission : il rapportait quantité d’informations, et surtout la preuve formelle que la Marine était impliquée. Enfin, presque formelle. Il se devait néanmoins de se retirer avec un goût amer dans la bouche, le goût d’une amère défaite. Certes, ce n’était pas une déculottée totale, mais il avait été obligé de s’enfuir face à une situation qu’il pensait maîtriser. Cet aspect de la rencontre l’agaçait au plus haut point, et lui donnait des pulsions incontrôlables. Que ce gamin se moque encore une fois de lui … Non. Il fallait se calmer. De puissants gars étaient là, à quelques mètres, et l’assassin ne pouvait se permettre de se faire poursuivre par eux. Il était blessé et ne pourrait pas tenir longtemps une course comme celle qui s’annoncerait alors. Il lui fallait tout simplement ravaler son ego, faire profil bas et accomplir ce qu’il restait de sa mission. De toute manière, il pourrait en blâmer ses pairs, qui l’avaient dérangé à un moment inopportun. Sa fierté était préservée aux yeux de ses semblables, mais en son for intérieur, il se jurait de trouver un moyen de battre ce type, et plus généralement tous les utilisateurs de fruits du démon.

Cette déclaration n’était pas à prendre à la légère, il le ferait quoi qu’il advienne. Il trouverait une force qui lui permettrait de renverser définitivement toute résistance qui s’opposerait à lui. Il viendrait à bout à lui seul des plus gradés des Marines, et mettrait à bas le gouvernement. Non, encore une fois sa colère l’emportait. Il avait d’autres priorités. Il devait rétablir le nom des Auditore, et ce, de concert avec son frère. Il lui faudrait apprendre à maîtriser au mieux ses émotions, dans le futur. La Volpe avait cependant réussi à lui inculquer un semblant de self contrôle, c’était déjà ça. L’assassin sourit à cette idée, mais son voyage à Orange ne s’arrêtait pas là. Il remporterait une victoire de ce voyage, et pas forcément de celles qui s’obtiennent par le glaive. Il se dirigea à pas lents vers Hiro Shima, croisant ostensiblement son chemin. Celui-ci mordit à l’appât et lui offrit un conseil qui faillit faire éclater de rire le Révolutionnaire. Il se trouvait sur un domaine où il était fort, et où son adversaire ignorait tout de lui : l’imposture. Son écharpe était légèrement tombée, révélant le haut de sa mâchoire, mais il restait toujours impossible de l’identifier formellement, grâce à la crasse. Il se courba un peu, afin de diminuer sa stature et se recroquevilla, comme un souffreteux.

« Merci, merci beaucoup monsieur. Je suivrai votre conseil … Beaucoup trop de meurtres ont eu lieu ici, et je n’ai point envie qu’un assassin ne me courre après ! » répondit-il, altérant sa voix.

On aurait pu y déceler une pointe de sarcasme si l’on s’était attendu à trouver un imposteur là, mais en de telles apparences, cela ressemblait plus à une dévotion aveugle envers un régime bienséant, ce que l’assassin avait sciemment fait. Il garda néanmoins cette petite pointe de moquerie dans le choix de ses termes, parler ainsi d’assassin pourrait peut être faire tilt dans le cerveau du Marine, mais celui-ci semblait bien trop préoccupé pour se soucier des dires d’un simple mendiant. Rafaelo s’éloigna donc, satisfait, faisant un petit détour pour emprunter une rue parallèle. Il passa une main sur son épaule et remarqua que le tissu était légèrement imprégné de sang autour de sa veste en cuir. Le trajet avait certainement du tirailler les tissus. Bah, peu importe : il en prendrait soin sous peu, et de bien meilleure manière que précédemment. Il ne lui restait à présent plus qu’à retrouver la maison où il avait camouflé ses affaires, ainsi que rattraper sa monture, pour aller pondre un rapport. Il prendrait après cela un repos bien mérité pour se remettre paisiblement de sa blessure : hors de question à ce qu’elle l’handicape par la suite, il fallait la soigner au mieux.

Quant à ce mécréant, ce Marine. Alors là … il ferait tout pour le retrouver, un de ces jours, et cette histoire finirait dans le sang. Il avait été d'une hypocrisie exemplaire en plaçant le danger sur les Révolutionnaires ... Il lui enfoncerait sa dague si profondément dans la gorge qu’il s’étoufferait dans son propre sang. Un frisson de rage lui parcouru l’échine, accompagné par un élan de sadisme. Il offrit à la cité abandonnée un sourire malsain, auréolé de haine. Il ne perdait rien pour attendre … Ah, il aurait la guerre, et quelle guerre ! Le sang coulerait à flot, et bientôt il se repentirait d’avoir croisé la route de l’assassin !


Abyssus abyssum invocat.
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