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Collateral damage !!!!! [ Seido D. Noroma ]

Guidé par les vents du hasard sur les eaux parfois périlleuse des blues, j'étais sur le point de découvrir une terre qui m'était inconnue à l'aide de ma fidèle et précieuse barque. L'île en question n'était rien d'autre que Las camp. A peine avais-je fait escale sur l'île que j'eus sentis l'atmosphère malsaine qui y régnait. En effet, la ville semblait comme être plongée dans les ténèbres avec l'ensemble de ses habitants qui étaient corrompus jusqu'aux os et la violence qui sévissait dans les entrailles de l'île, c'était incroyable.

Bref, je posai ainsi le pied sur la dalle bétonnée du quai en jetant un coup d'oeil rapide autour de l'environnement dans lequel je venais d'arriver avant de me faire aborder par quelques individus << Des flingues afin de pouvoir vous protéger dans ce monde cruel ? Envie de bijous de très grands valeurs >> disaient-ils tandis qu'ils se jetèrent sur moi tel des charognards en cherchant à vendre leur produits au premier << étranger>> qui débarquerait sur leur ile.

- Hors de ma vue, misérable !


Leur dis-je sous un ton froid en dégainant à moitié ma précieuse lame pour qu'ils puissent la voir et évidemment cela eut comme effet de les faire détaler tel de misérables chats à la vue d'un simple bain.

Après quelques minutes de marche, je m'arrêtais devant une taverne du nom de :<< La saveur du nouveau monde>> avant d'y m'introduire et de m'installer direct au bar, sur un tabouret. Ahh ! Après tout ce temps passé sur les eaux, il était temps de se faire un peu plaisir.
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Changer d’air, voilà ce que Seido voulait. Voyageant sur North Blue depuis plusieurs mois, il en avait marre. Peut-être était-ce dû à sa rencontre à cette belle marine ? Ou au fait de n’avoir toujours formé un équipage pour partir sur Grand Line et voir le monde, en tout cas, un changement s’imposait. Notre homme a donc saisi sa chance en apprenant qu’un navire partait vers West Blue, zone encore inexplorée. Le pirate et futur capitaine jugea utile de se vêtir autrement, afin de ne pas trop attirer l’attention. Il opta pour un complet noir, classique, pas trop élégant, voulant en endosser le rôle de médecin. Vu que certaines personnes avaient remarqué son stock de produit non conventuel, notre homme s’en alla en toute discrétion. Son voyage l’emmena vers la seule île qu’il ne comptait pas visiter, Las Camp. Le destin n’en faisait parfois qu’à sa tête.

A première vue, la ville était exactement comme on racontait, sombre, peuplé de criminel et de marchand. Comme aucun navire ne devait quitter l’île aujourd’hui, le pirate décida d’aller se promener, mais constata bien assez tôt qu’il serait plus sûr de trouver une auberge. Voir des gens se battre ne lui faisait pas peur, mais une étrange impression lui collait à la peau et ça le dérangeait. Un bon repas l’apaiserait sûrement. Ne sachant plus combien le pirate avait dans sa bourse, il la sortit afin de compter, mais se ravisa aussitôt, la remettant en place. Compter son argent dans un lieu aussi fréquenté n’était pas une bonne idée.

Plusieurs minutes de marches plus tard, notre pirate arriva devant une auberge, et s’arrêta devant afin de l‘inspecter. Un jeune homme le bouscula, il y avait beaucoup de monde. Mais le sourire du jeune n’échappa pas à Seido. Que pouvait-il trouver de drôle ? Haussant les épaules, Seido mit les mains dans ses poches, et constata avec effroi la source du sourire. Le bougre lui avait volé sa bourse ! Énervé, le pirate partit à la poursuite de son voleur, courant à toute vitesse. L’autre ne s’attendait pas à voir son ancienne cible, et avait donc cessé sa course. Il resta surprit en le voyant, mais juste un court instant. Maintenant que le voleur avait recommencé à courir, Seido avait du mal à le rattraper, surtout à cause de la foule. Ce dernier faillit tomber quelques fois, mais se rattrapa de justesse, chance que n’eut pas l’autre. En effet, il percuta un homme robuste, qui l’envoya directement au sol. Le voleur esquiva de justesse un coup de pied que le costaud lui envoyait, et se remit à courir. Seido venait de gagner un peu de distance, mais la course n’était plus nécessaire.

La chance semblait être de son côté. En effet, lors du choc, le voleur avait perdu la bourse de Seido, que ce dernier venait de récupérer. Content, il décida d’aller boire une bière pour fêter ça. Imaginez sa surprise lorsqu’il aperçut son voleur dans la taverne ! Le bougre devait venir ici pour user l'argent durement gagner. Le pirate décida de s’assoir sur le tabouret à côté de lui, et ordonna une bière.

- Alors c’est ici que les voleurs viennent boire… Ou ça n’est que toi ?



Dernière édition par Seido D. Noroma le Mar 5 Mar 2013 - 14:25, édité 1 fois
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Après avoir passé ma commande qui était une bonne bouteille de rhum, j'attendais ma commande en tapant sur le comptoir et en sifflotant un petit air de chanson pirate, un geste qui illustrait tant bien que mal à quel point j'avais envie de boire. Soudain, je fus interrompu dans mon délire par un type, avec un complet noir et un visage qui m'inspirait pas du tout du bien, qui s'assit à côté de moi. En faite ce qui attira plus mon attention sur ce cyrano à quatre pattes, c'étaient les propos qu'il avait osé tenir à mon encontre.

Bougre de faux jetons à la sauce tartare ! Moi ? Uryu Kusanagi traité de voleur par une espèce de porc-épic mal embouché que je venais en plus de rencontrer pour la première fois ? Grrr ! cette affaire n'allait pas se finir de sitôt, j'avais l'intention de laver l'affront qu'il avait osé me faire.

<< Votre bouteille, monsieur ! >> Dis le barman qui m'avait amené ma commande. Je fis un léger rire face aux propos de l'étranger puis je pris la bouteille pour prendre quelques gorgés de savourant rhum. Une fois cela fait, je regardais droit devant moi, sans laisser une seule émotion paraitre à mon travers mon visage de psychopathe puis je répondis à mon interlocuteur :

- Tu devrais surveiller ta langue, mon vieux, cette île est réputé pour être un lieu où les crétins de ton genre ont tendance à mourir dans des bars comme celui-ci.

Puis je me retournais vers un lui avec un grand sourire

- A tu peur de la mort, l'amis ?
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Crétin ? Oui, Seido avait bien entendu, le voleur l’insultait bien. Le bougre avait confiance en lui, on dirait. Comme si un mec dans son genre pouvait lui faire peur… Et puis, le gars ne semblait pas réaliser que ces mots étaient applicables pour lui-même, vu qu’il ne savait pas vraiment à qui il parlait, sauf s‘il était devin. De nature plutôt calme, Seido ne fit pas d’allusion à l’insulte, se contentant d’abord de commander un verre.

- T’es du genre direct, c’est bien, mais faut parfois prendre garde à ce qu’on dit.

Le pirate laissa planer le silence un instant, le temps qu’on lui serve son verre. L’autre le regardait d’un air ahuri, convaincu que Seido était un sombre crétin, ou un débile comme il l'avait si bien dit. C’est typique des jeunes de se croire supérieur, mais l'arrogance était une mauvaise chose en combat, car ça poussait à prendre des mauvaises décisions. La dernière remarque du jeune était la preuve de cette caractéristique.

- Si c’est une question afin de savoir si j’ai peur de toi, ou de tes grands airs, sache que non. Chien qui aboie ne mords pas.

Et puis, la mort, ce n'est rien comparé à une vie ratée.


Était-ce dans le but de l’énerver ? Bien sûr que oui. D’une agilité peu commune, Seido pouvait sortir son revolver et le mettre sous la gorge du type en quelques instants. Mais voilà, entre lui et lui-même, la vie du jeune homme n’était pas vraiment en danger, vu que Seido n’était pas un adepte du meurtre de sang-froid. Attendant la réponse à sa provocation, il observa son interlocuteur, remarquant un sabre de bonne facture à sa ceinture. Objet de décoration ou il savait s'en servir ?

*Tiens, il n’avait pas de sabre avant, non ?*


Dernière édition par Seido D. Noroma le Mar 5 Mar 2013 - 14:28, édité 1 fois
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Malgré les piques que je lui avais lancé dans le but de l'énerver et d'attendre qu'il fasse la moindre tentative en m'attaquant pour répliquer face à mes insultes, le bougre sut garder son sang froid en faisant démonstration de sa maturité face au jeune rebelle que j'étais. Un geste qui me fit comprendre que ce type n'était pas originaire de cette île, car normalement un habitant de cette île m'aurait tout de suite sauté à la gorge afin de défendre son amour propre.

Je continuais de boire ma bouteille de rhum tout en l'écoutant me parler quand soudain " Hroumph " je crachais brusquement l'alcool qui était encore dans ma gueule sur mon interlocuteur, comme si celui-ci était de mauvais gout. Un silence de mort régna aussitôt dans la pièce tandis que tous les yeux étaient rivés vers nous avec une seule pensée commune en tête << Il va y avoir de la bagarre, on dirait. >>

- Ooh ! Merde. Barman, ton nectar est vraiment infecte, mais bon j'aime bien. héhé !

Dit-je au barman avec un large sourire sur le visage avant de continuer avec :

- Ressert donc à mon nouvel ami ici présent une bière, en espérant que ça puisse me faire pardonner.

Après avoir bu d'un coup ce qui restait de ma bouteille, je posais violemment la bouteille sur le comptoir puis je tendis ma main vers mon interlocuteur et je lui dis avec un sourire sournois au coin des lèvres :

- Kusanagi.... pour probablement te botter les fesses d'une minute à l'autre histoire de te montrer de quel bois se chauffe les voleurs.

- Heey !! Pas de bagarre ici, les gars.

S'écria le barman sur un ton ferme afin de ne pas voir son centre de commerce détruit par des voyageurs en passage dans le coin.
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Se voir ainsi asperger d’alcool ne plaisait pas trop au pirate. Heureusement que son manteau montait assez haut, sinon, Seido aurait reçu du liquide sur le visage. Le geste de son voisin n’était pas encore clair à Seido. Était-ce pour le provoquer ? Il avait bu de travers ? Gardant encore son sang-froid, il attendit la prochaine action de son interlocuteur, qui arriva après un lourd silence. La scène avait captée l’attention des gens autour d’eux, semblait-il.

L’attitude du jeune homme montra que son geste n’était méchant. Il offrit même une boisson à Seido, comme dédommagement. Le gars en question se prénommait Kusanagi, qui se présenta d’une manière peu banale. Ce type était difficile à comprendre. Bon joueur, le pirate lui serra la main qu’on lui tendait, la droite. Dans le pire des cas, ce n’était qu’une astuce pour retenir son bras. Elle aurait pu être bonne, mais complètement inefficace sur Seido, un gaucher qui avait appris dès son plus jeune âge à user de sa main droite afin de ne pas être sujet à des moqueries. Et puis voilà, ça lui donnait un bon avantage en combat, en plus.

- Et je suis Noroma D Seido, ou Seido tout simplement, le type qui te mettrait une raclée s'il est contraint.

Cette fois-ci, il ne voulait pas vraiment le provoquer, mais plus lui prouver que sa tentative d'intimidation ne fonctionnait pas. Ça manquait un peu de conviction.

- Mais voilà, si tu tiens à te battre, il doit y avoir d'autre "débile" dans le coin, non ? Ou tu as peut-être mieux à faire ?


Dernière édition par Seido D. Noroma le Mar 5 Mar 2013 - 14:30, édité 1 fois
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AHHHHHHHH !! Alors là, il commençait à me taper sur le système, le bougre. J'avais même fait le coup du rhum infecte, bordel de merde, il pourrait au moins montrer un peu de respect pour la volonté dont je faisais preuve afin d'avoir une bagarre digne de ce nom. Mais nom, le bougre restait zen tel un moine qui essayait d'atteindre le nirvana en méditant. Grr !! Une vrai plaie ce gars.

Mais bon, ça se voyait qu'il ne voulait pas se battre donc ça ne valait pas la peine d'insister. Il avait du répondant, mais il ne faisait que parler au lieu d'agir, après tout on dirait bien que lorsqu'il parlait de chien qui aboie ne mord pas, il parlait de lui-même, le bougre.

- Effectivement, j'ai mieux à faire.

Lui dis-je avec un sourire au coin des lèvres comme pour le narguer puis je tournais la tête pour regarder devant moi en buvant mon nectar. Soudain la porte de la taverne fut ouverte brusquement en laissant une groupe de personnes qui à première vue était des brigands, de misérables agresseurs qui se prenaient pour des bandits s'inviter à l'intérieur du bâtiment. Avec leurs habits en piteux états et leur odeur infecte, ils s'installèrent dans la pièce et n'hésitaient même à prendre quelques places de force aux pauvres civils qui avaient peur d'eux.

- héhé !! On les a pas louper ces marchands au port.

- Ouais, et t'a vu comment je lui explosé sa cervelle d'un seul coup de feu à l'un de ces soldats de la marine qui essayait d'intervenir.

- Woow !! J'ai tout vu. Putaiin !! T'a pas perdu la main, Fred.

- Et puis avec ce que le boss leur a fait vivre, ils ne sont pas prêt de ce revenir ici.

- hhahahaha !! Ces laches de la marine, ils ont pris la poudre d'escampte, car ils avaient trop peur de nous. Et le boss était trop baleze labas.

- Ouais ouais, carrément.

Discutaient-ils entre eux tandis que l'un deux se dirigea vers le bar. C'était le présumé boss du groupe. Avec des cheveux en queue de cheval et un masque un peu particulier qui couvrait la moitié du visage, il fit abattre sur le comptoir une grosse bourse pleine de berry puis il dit à travers une voix rogue :
Spoiler:
- Sert de l'alcool à mes vaillants hommes, Joe. Ils l'ont bien mérité.

Le barman, Joe, dirigea son regard avide vers la bourse d'argent puis il leva la tête pour regarder son interlocuteur puis il lui dit à travers une voix un peu inquiète :

- Putain !! John, tu sais très bien que je n'aime pas quand vous faites vos coups et que vous vous ramener ici directement. On va finir par croire que je suis des votre à force de le faire.

- Ahh !! Ta gueule Joe, t'a la chance que je suis de bonne humeur sinon je t'aurais déjà éclaté la gueule.
Tu ferais mieux de prendre l'oseille et faire ce qu'on te dit.


- Désolé, on a plus d'alcool. Ce qui restait a été commandé par ces deux meussieurs que voici

Dit-il en nous pointant du doigt, Seido & moi. Le type entra aussitôt dans une colère destructrice, prêt à tout saccager puis il dégaina ses deux flingues qu'il agitait dans tous les sens comme un drogué en manque. Il nous regarda à tour de rôle et il marmonna :

- Ces enfoirés ont osé finir l'alcool qui était destiné à mes braves gars. Mon putain d'alcoool !!

- C'est lui qui m'a offert la bouteille, à ce qu'il parait c'est sa tournée.

Dis-je en accusant Seido. Héhé ! Karma is a bitch.

- Lui ?!? Grr !! Ainsi donc c'est lui l'enfoiré qui se fout de la gueule de mes camarades et de la mienne

- HooO ! Calme toi John, je ne veux pas d'embr..... " Argh "

" BAng ! Bang ! bAng "


Le barman n'eut même le temps de finir sa phrase qu'il fut atteint en plein poitrine par des rafales de coup de feu de la part du présumé chef des brigands.

- TA GUEULEEEEEEEU JOE, C'EST MOI QUI PARLE ICI, BORDEL DE MERDEEEEE !!!!!!

Bougre de faux jetons à la sauce tartare, la situation prenait de l'ampleur. Il allait certainement s'en prendre à nous après, l'étranger va probablement être le 1er.
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L’interlocuteur du pirate semblait s’être calmé, c’était un bon signe. Seido voulait boire un coup tranquillement, et ça s’annonçait aller dans ce sens. Le groupe qui entra dans la taverne quelques minutes plus tard tua brutalement le semblant de tranquillité, et ce n’était pas le seul mort, à priori. Ce que Seido entendit le fit frissonner, mais pas de peur, d’énervement. De nature détendue, il perdait son sang-froid face à des gens comme eux, adepte du meurtre sanguinaire. Le pirate avait arrêté de boire, serrant son verre à la limite de la cassure, en essayant de retrouver sa paix intérieur. Il ne fit même pas attention à l’accuse que lui portait son précédent interlocuteur, trop concentré. La mort du pauvre tavernier fût la goutte faisant déborder le vase et ce fût le drame.

Guidé par l’extrême envie de blessé à mort ces hommes, Seido dégaina son sabre, sans avertissement, alors que le pseudo chef du groupe ne s’était pas encore tourné vers lui, occupé à regarder le mort tombé. Usant d’une précision chirurgicale, acquise non seulement en exerçant sa profession de chirurgien mais aussi après de longue année d’entraînement, il trancha net le poignet droit du tueur, sans aucune pitié. Le gars n’hurla pas de suite, ne réalisant pas directement ce qu'il se passait. Ce n’était qu’après avoir entendu le bruit sourd causé par le revolver et la main touchant le sol que cela se produisit. Les gens étaient déjà choqués par l’assassinat du tavernier, mais se retrouvaient maintenant aussi livide et blanc qu’un drap propre.

Le pirate savait que son acte entraînerait le sang d’autre personne, et sans doute la destruction de la taverne, mais le gérant ne pouvait plus se plaindre à présent. La bande entrée plus tôt, soit moins d’une dizaine d’hommes, se trouvait à deux table d’écart de sa position, et ne tarderait pas à s’acharner sur lui lorsque leur cerveau comprendra enfin ce qu'il se passait. Envoyant au sol le manchot, qui pleurait, Seido passa par-dessus le bar, et saisit son revolver. Sans prendre la peine de viser, il tira en direction de la bande, touchant à terre. La cible qui ne comptait pas, mais bien l’effet. Et oui, car dès que la balle toucha le sol, un flash lumineux envahit la pièce, aveuglant durant quelques instants les gens présents. Couvert par le bar, Seido n’avait pas été atteint, et pouvait profiter de ce moment de répit pour changer le barillet de son arme, optant pour des balles enflammées. Il rangea aussi son épée, et saisit un autre barillet en main, prêt pour l’échange.

*Bon, ils sont 7, peut-être 8. Je peux en blesser 2, 3 gravement en usant une diversion… Mais les autres ?*


La tactique de Seido était assez simple : tirer sur la table, qui allait prendre feu vu sa balle incendiaire spéciale, et profiter de la surprise pour tirer sur la bande après avoir changé son barillet. Après, il devait y aller en freestyle. Après avoir soufflé un bon coup, il se prépara à passer à l'action. Le côté obscur du pirate semblait jouir de la situation, et voulait plus de sang, bien plus ...


Dernière édition par Seido D. Noroma le Mar 5 Mar 2013 - 14:36, édité 1 fois
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Le barman fut ainsi refroidit de sang froid par ce dénommé John, sous les yeux choqués des clients du défunt homme qui se ruèrent tous à la porte afin de fuir le plus loin possible de ce maniaque. On était désormais seul dans le bar, Les brigands, l'étranger et moi-même avec une atmosphère électrique qui ne présageait rien de bon pour les instants à venir. Humm... Peut être qu'il fallait calmer les choses ? De toute façon j'avais ma main posée sur la poignée de mon meitou prêt à fendre les cieux s'il le faut. Mais, le truc était qu'avec la bouteille que je venais de vider, j'étais presque saoul et ça présenta donc un petit problème pour me battre correctement.

Bref, je m'apprêtais ainsi à prendre la parole quand brusquement l'impensable eu lieu, le bougre qui un peu plus tôt évitait les embrouilles avec moi, trancha d'un coup vif le poignée de John.

Collateral damage !!!!! [ Seido D. Noroma ] 30992810
-HEEEEEEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN ?!?

Crièrent- les hommes de ce dernier en même temps, les yeux et la gueule grandement ouverte, choqué par le coup-bas du pirate tandis que l'expression sur mon visage montrait à quel point j'étais surpris par l'action du forban. Pendant qu'il sautait par-dessus le bar, le chef de la bande, paniqué, se traînait au sol en allant en direction de ses compagnons et en gueulant les ordres suivants à leur égard :

- AHHHHHHHHH !!! Ma main, j'ai perdu ma main. TUEZ LES TOUS, EXTERMINER CES ENFOIRES JUSQU'AU DERNIER !!!!


Cependant, le pirate fut plus rapide qu'eux en tirant un projectile vers leur direction et tout à coup un flash lumineux envahi la pièce en aveuglant les brigands et moi par la même occasion.

Collateral damage !!!!! [ Seido D. Noroma ] The-ma10
- OOOh putain, je suis aveugle. ON VA TOUS MOURRIR !!!

M'écrias-je en tombant du tabouret avant de me relever et courir dans tous les sens avec la lumière qui était éteinte pour ma poire. Je finis par par trébucher en marchant sur le boss des brigands pour ensuite me retrouver tête la première dans un baril d'eau qui était posé là.
Dessaoulé, je sortis la tête du baril d'eau puis je me frottais les yeux à plusieurs reprises avant de trouver petit à petit la vue. Punaise, c'était quoi ce truc lumineux ? Mais, qui ce type pouvait bien être ? Voilà les questions qui me traversèrent l'esprit, montrant ainsi que le bougre commençait à m'intriguer.

Bref, après avoir remarqué que les brigands étaient sur le point de faire usage de leurs armes à feu en guise de réponse aux agissements du forban, je fis un sprint vers le bar avant de passer par dessus histoire de trouver un bouclier pour me protéger.

- Bordel de merde, il est passé où ton côté " je ne veux pas me battre " ? Espèce de psychopathe, je m'occuperais de ton cas plus tard, ne t'inquiète pas.


Dis-je, adossé contre le bar avant que les coups de feu ne fusèrent vers notre emplacement. Pour l'instant, je n'avais pas complètement repris mes esprits, je ne savais pas trop quoi faire donc du coup l'idée de se mettre à couvert semblait être la meilleure idée.
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Seido ne prêta pas attention aux paroles de l’homme qui venait de se joindre à lui. Le pirate n’avait pas le temps de s’occuper de lui pour le moment et de toute manière, s’ils s’en sortaient vivant, le gars ne viendrait sûrement pas lui chercher des noises. Alors qu’il essayait de se concentrer, Seido remarqua des bouteilles vides, ce qui lui donna une idée. Sans tarder, il saisit les bouteilles une à une et les lança un peu partout, histoire de distraire les tireurs. Vif, il se leva d’un bond, ouvrit le feu en direction de la table, deux balles suffisait, et se remit ensuite à couvert, changeant de barillet et en préparant un autre.

- Wouahhhh !!!

Un cri de petite fillette lui indiqua que les flammes venaient d’arriver à destination. Ainsi, il se leva une nouvelle fois, et ouvrit le feu. Manquant de temps, et sachant que dès qu’il aurait commencé à tirer les autres feraient de même, Seido enchaîna les tirs sans vérifier s’il avait fait mouche ou non. La première balle atteignit un homme à l’épaule, il lâcha son fusil sous le choc. La deuxième frôla le bras d’un autre, tout comme la troisième. Les deux balles suivantes touchèrent le flanc de leurs cibles respectives. Sa dernière balle se perdit dans le décor, Seido ayant été déconcentré par une balle qui venait de le toucher. Le pirate se remit à couvert et ôta son bras de son manteau, afin d’examiner la blessure et pour faire le point.

*Blessure légère, la balle ne s’est pas enfoncée…aie….un pansement….mince, mon sac est de l’autre côté….je vais user des bouts de la chemise du tavernier….*

Alors qu’il appliquait un bandage, le doc entendit des bruits de pas… Las bandits se divisaient et tiraient maintenant de deux endroits, sans doute en ayant l’intention de prendre en tenaille les deux pirates. S’ils y arrivaient, une fois arrivé aux extrémités du bar, s’en étaient finis pour les pirates. Trouvant un morceau de verre près de lui, Seido l’usa pour confirmer son hypothèse, grâce au reflet, qui s’avéra être vraie. Il y avait maintenant deux groupes de trois.

- Tu vas rester là sans rien faire encore longtemps ? Si tu veux vivre, bouge ton cul ! Je vais faire diversion, occupes toi des hommes à gauche, je prendrais ceux à droite.

Cette fois encore, Seido changea son barillet, après avoir remis son bras en place, et avait l’intention d’user ces balles fumigènes. Il n’avait pas besoin de tirer sur eux directement, le plafond suffirait. En effet, dès que la balle rentrerait en contact, elle exploserait, libérant la fumée. Dès lors, les pirates pourraient dégainer leur sabre et aller au corps-à-corps…


Dernière édition par Seido D. Noroma le Mar 5 Mar 2013 - 14:40, édité 1 fois
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Le ton avait apparemment été donné et cela fut bien illustré par les actions du pirate qui semblait ne pas vouloir s'arrêter de sitôt, jusqu'à l'extermination de ces misérables brigands. La taverne devint ainsi un véritable champ de bataille, une partie de la pièce pris feu sous les tirs du pirate tandis que les deux camps échangeaient à plusieurs reprises des coups de feu jusqu'au moment où nos adversaires changèrent de techniques afin de nous prendre par les deux côtés. Merde, les choses s'envenimaient.

Mon allier du jour, voyant que la situation devenait incontrôlable, m'adressa la parole afin de me solliciter à intervenir pour abattre ces individus qui menaçaient de prendre nos vies d'une seconde à l'autre. Il ne fallut pas me le dire deux fois, parce que j'avais déjà pris conscience de la situation et donc je comptais bientôt faire mon entrée en scène.

Après avoir envoyé quelques bouteilles d'alcool se brisaient sur le sol, j'attendis que le pirate fit usage de ses balles fumigènes pour attaquer alors que la fumée empêchait la majorité des gens présents dans la pièce de voir. Je sortis de ma cachette pour faire un léger sprint vers nos adversaires qui se trouvaient à droite, les genoux posés par terre afin de glisser sur le sol lisse pour finir par abattre quelques-uns d'entre eux avec des lancés de kunaï.

J'essayai par la suite de me relever rapidement histoire d'avoir l'avantage sur mes adversaires qui se jetaient sur moi. Sans perdre de temps, je lançai, vers la direction de l'un des types, au niveau de sa tempe, une attaque circulaire du coup du pied grâce à une rotation de mon pied d'appui tandis que mes mains restaient en protection pour éviter un éventuel contre attaque. " BOOUM" Le coup de pied était si puissant que le type fut K.O sur le coup. Ensuite je me retournai vers son compagnon pour effectuer une rotation de mon pied d'appui en armant ma jambe. Je tendis ma jambe pour lancer une frappe de côté qui l'envoya se rouler par terre.
Spoiler:

Alors que j'étais assez près de lui, l'un des brigands tendit sa lame vers mon visage afin de me faire cadeau d'une belle balafre. Heureusement, je pus esquiver son attaque à temps par l'extérieur en contrôlant son poignet et son coude. Je saisis sa manche puis je pris appui sur le sol avec ma main libre tandis que je croisai mes jambes pour préparer le ciseau de jambe. Je déclenchai, par la suite, le ciseau des jambes et contrôlai mon adversaire du jour au niveau des hanches et du creux poplité des genoux. Par une action combinée des deux jambes, je le projetai sur le dos avant d'enchainer au sol.
Spoiler:


"Biim !! Biim !! Biim !! "


J'enchaînais les coups de poing, aussi violent les uns que les autres, sur gueule qui laissèrent le pauvre type dans un piteux état. Cependant, alors que j'étais occupé avec ce type au sol, un de ses compagnons me braquait par derrière et s'apprêtait à faire feu afin de m'exploser la cervelle. Malheureusement, je ne m'en étais pas rendu compte, mais espérons seulement que mon allier du jour sera plus rapide que ce type qui menaçait ma vie.


Dernière édition par Kusanagi le Mer 6 Mar 2013 - 23:47, édité 1 fois
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Le cœur du pirate battait dans sa poitrine. Alors qu’il était si calme d’habitude, là, l’anxiété prenait le dessus et ce n’était pas le moment. Son compagnon de fortune venait de se lever, prêt à sa battre pour sauver sa peau, tandis que lui ne bougeait pas. La peur de la mort ? Non, loin de là. L’échec ? Non plus. En entendant le chef de la bande marmonner, Seido réalisa ce qui le retenait : la peur de devenir comme eux, un pirate, un homme, tuant sans aucune pitié, ni remord. Tuer d’autre membre de son espèce n’était pas courant chez les animaux, et pourtant, si fréquent chez l’humain… Que pouvaient bien les pousser jusque-là ? Difficile à dire. Mais une chose était sûre, Seido ne voulait pas les imiter. Même la pire personne et la plus mauvaise ne méritait pas la mort. Une longue vie, remplie de contrainte, de remord et de punition, voilà qui était mieux. Le rythme cardiaque du pirate était revenu à la normale, et son esprit était plus clair, lucide. Il était temps pour lui de passer à l’action.

Le pirate sauta par-dessus le bar, katana et revolver à la main. La fumée commençait à partir, il ne devait pas rater sa chance ! Allongeant son bras, il enfonça son arme droit devant, dans la seule chose qu’il voyait : une jambe. Grâce au cri poussé par l’homme, Seido pouvait savoir où il se trouvait et le frappa à la tempe avec la crosse de son revolver. Un de moins. Une lame passa à quelques centimètres de lui. On dirait que quelqu’un avait usé du même système pour le localiser. Grâce à un pas vers la droite, et un pivot, le sabreur se retrouva à côté de son adversaire, alors que la fumée était de l’histoire ancienne. Le bandit tourna la tête vers lui, leurs regards se croisèrent un instant. L’homme, avec une coupe horizontale, essaya d’atteindre Seido, qui bloqua le coup avec sa lame. Profitant de ça, le dernier bandit de ce côté tenta une frappe verticale vers la tête de Seido, avec un sourire, comme si la victoire lui appartenait. Loin de là.

Ce que le mec n’avait pas prévu se passa, le pirate en brun bloqua le coup assez facilement. Comment ? Avec son revolver. Une crosse aussi longue avait quelques avantages aussi. Sans contre-attaquer, car ça l’aurait mis en danger, Seido recula de quelques pas, en ayant maintenant les deux bandits devant lui. Le choc subit sur le revolver n’avait pas fait du bien à sa blessure au bras. Renouveler l’astuce serait risquée. Les hommes échangèrent un regard et foncèrent vers le pirate, sabre vers l’avant. Une manœuvre assez stupide qui offrit à Seido la possibilité d’user de son revolver.

La balle atteignit sa cible dans le bassin, du côté droit, arrêtant son mouvement et laissant le loisir et le temps au pirate de bloquer l’attaque de l’autre. Au lieu d’attaquer à son tour, le pirate pivota sur la gauche et fit feu à nouveau. Il ne visait pas son adversaire, mais un gars derrière lui, qui menaçait la vie de son compagnon. Heureusement pour lui, Seido avait l’habitude d’user tout l’espace lors d’un combat, bénéficiant d’une vision totale de la scène. Vu qu’il n’avait pas vraiment le temps de viser et que l’angle de tir n’était pas optimal, le tireur avait préféré tirer deux coups en direction de l’épaule. Ces tirs furent très pénible, la douleur était maintenant importante et le fit grimacer. Une distraction qui n’échappa pas à l’autre.

Le bandit en profita pour frapper le pirate, qui ne réagit pas assez vite. L’intention semblait être de vouloir à son tour privé quelqu’un de sa main. Manquant de précision, cela n’aboutit pas au résultat, mais entailla quand même l’avant-bras de Seido, qui lâcha son revolver. Son adversaire tenta une série d’attaque, que Seido bloqua avec peine, distrait par la douleur. L’échange se termina par une intervention de son allié, venu mettre hors d’état de nuire le dernier bandit encore debout. Les deux pirates échangèrent un regard, où Seido tenta de deviner ses intentions, sans y parvenir.

- Merci pour le coup de main.
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BaAng !! BaAng !!


Bougre de faux jetons à la sauce tartare, j'eu chaud sur ce coup là. En effet, grâce à mon allier du jour, le type qui menaçait il y a quelques secondes d'écourter ma vie dans ce monde cruel fut neutralisé par le biais de deux balles qui se logèrent dans son épaule, le faisant ainsi lâcher l'arme à feu à travers la douleur. Je me retournai aussitôt pour le prendre par le col et le poignarder à plusieurs reprises au niveau du ventre avec ma lame avant qu'il ne puisse rendre l'âme.

Je tournais ensuite le regard vers la direction de celui qui venait de me sauver la vie pour me rendre compte qu'il était en train de se faire dominer par l'un des brigands. Je fonçai vers lui, vitesse maximum puis une fois à son niveau, je posai la paume de ma main sur tout son visage avant d'essayer de faire basculer le bon-homme :

- AHHHHHHHHH !!!!

"BOOuM"


Accompagné d'un cri qui m'aidait à libérer ma puissance brute, j'explosai sa tête violemment contre le mur à plusieurs reprises avant de le laisser, le visage complètement déformé et en sang. Je le regardais ainsi s'affaler sous mes pieds, inconscient en savourant cette sensation de puissance qui me laissait croire que j'étais un homme très fort, hors du commun.

- Merci pour le coup de main

Dit celui qui était mon allier durant l'affrontement en attirant ainsi mon regard vers sa direction avant que je ne puisse me diriger vers lui avec une expression qui ne laissais rien paraitre de ma personne, pour lui répondre :

- Détrompe toi, tu m'as sauvé la mise et je n'ai fais que te rendre la pareille. On est donc quitt.......

- ICI LA MARINE, ON SAIT QUE VOUS ETES LA. SORTEZ IMMEDIATTEMENT DE CE BATIMENT ET RENDEZ VOUS OU SINON NOUS SERONS DANS L'OBLIGATION DE VOUS TIREZ DESSUS. VOUS AVEZ 60 SECONDES.

Je n'avais même pas pu terminer ma phrase comme il se devait et voilà que la marine venait à présent nous interrompre. Punaise, elle avait probablement été conduite sur les lieux à cause des brigands qui avaient un peu plutôt attaqué des civils et quelques soldats de la marine. Bordel de merde, une solution s'imposait dans ces circonstances.

Paniqué, j'étais agité en scrutant chaque coin et recoins de la salle afin de trouver une issue quand soudain j'eus une illumination. Et cette illumination était comme d'habitude une idée sournoise qui illustrait tant bien que mal à quel point je pouvais être machiavélique. héhé !! Vous allez avoir l'occasion de le constater par vous-même.

A environ 1 mètre de lui, je me retournais puis je lui adressais la parole à travers ces mots avec un visage calme et un sourire au coin des lèvres.

- Cela dit, je ne veux pas le reconnaitre, mais tu m'as quand même sauvé la vie Et c'est pour cela que j'aimerais ravaler ma fierté et te montrer ma reconnaissance. Ainsi donc une poignée de main ne serait pas de trop, non ?

Lui dis-je à travers un visage qui reflétait l'innocence d'un pauvre et gentil agneau en tendant ma main vers sa direction pour qu'il puisse la serrer. Et le bougre ne se fit pas prier avant de me serrer la main.

Mais malheureusement, L'apparence était une chose souvent trompeuse dans ce monde cruel et ainsi donc lorsqu'il me serra la main, mon interlocuteur ne se doutait pas de ce qui allait d'une minute à l'autre se passait.

A peine avais-je saisis sa main, que je prolongeais d'un geste vif la mienne sur tout le long de son bras pour arriver à sa blessure et y appuyer de toutes mes forces afin de lui faire mal. L'opération pouvait à présent commencer.

Je saisis aussitôt sa nuque avec la main gauche tandis que l'autre saisissait toujours le bras en le tirant vers le côté puis je le forçai à se baisser par un violent coup de genou au niveau de l'abdomen. Je surpassais par la suite le bras du bougre pour placer ma main sur sa cuisse en passant par l'intérieur et en contrôlant également son poignée avec ma main droite. Ensuite, je le projetai en m'asseyant sur l'arrière et en tirant vers lui avec mon bras qui était placé sur sa cuisse.
Spoiler:

Ainsi donc à travers des mouvements très rapides et plutôt efficace, je me retrouvais à l'instant de quelques secondes au-dessus de ce qui était il y a un peu plutôt mon allier pour enchainer 3 puissants coups de poing sur son visage. Ce qui laissa le pauvre à demi inconscient.
je me relevai ensuite puis je reculai un peu avant de lui dire avec un large sourire de satisfaction en faisant rebondir la bourse sur la paume de main comme pour le narguer

Collateral damage !!!!! [ Seido D. Noroma ] Tv_ico11
- héhé ! Jamais faire confiance à un pirate, c'est une règle d'or mon ami. Maintenant on est belle et bien quitte. Allez j'ai bien peur que je vais devoir te laisser. Bonne chance pour la suite... Ou pas.
Sur ces mots, je m'éloignais de lui pour aller vers un cadavre qui gisait sur le sol pour lui prendre sa longue veste afin de camoufler ma lame et poser mes mains sur ses blessures pour ensuite me salir les habits et le visage de ce liquide rouge. C'était tout simplement pour le bien de mon plan.

Je soulevais le type à l'aide de mes deux mains puis avec un visage attristé comme jamais, je sortis de l'établissement en sanglot à travers des jeux d'acteurs et des larmes de crocodiles qui visaient à duper les agents du gouvernement.

- POSE CE CADAVRE

- TES MAINS EN L'AIR

Crièrent-ils tous en même à travers un brouhaha qui illustrait tant bien que mal à quel point ils semblaient être dépassé par la situation. Cependant, je ne m'avouais pas vaincu pour autant. En effet, je posais les genoux sur le sol en sanglotant avec toujours le mort dans mes bras. Une scène digne d'un bon théâtre dramatique. Ces mots sortirent de ma bouche :

- George, mon frère. Il a tuéé mon frèreeeee. Seigneur ! L'homme avec le complet brun viens d'oter la vie de mon seule et unique frèreee. Gniaaaaaaaaaaaa !!! AIDEZ MOI SILVOUSPLAIT.

Dis-je en veillant à travers mes paroles à accuser Seîdo afin qu'il puisse être la priorité de ces soldats de la marine avant que l'un deux qui semblait être à la charge de cette escouade, avança vers ma direction en ordonnant à ses hommes de baisser les armes.

- Baisser vos putains d'armes les gars, ce n'est qu'un gamin bon sang. En plus il a perdu un être cher à ses yeux... ALEX !!

- Oui chef

- Conduit le gamin hors de ces lieux et veille sur lui le temps que l'on s'occupe de ces enfoirés de brigands à l'intérieur. Ils bandits ont assez fait de mal, il est temps de mettre un terme à leur agissement.

- Compris chef.

Ainsi, l'un des soldats de la marine vint me prendre par le bras pour m'amener un peu plus loin, sur un banc public où il m'installa et me donna une couverture afin de me tenir au chaud avec le froid qui frappait dans la région. Tout allait bien jusqu'au moment où il remarqua la pointe de ma lame qui dépassa du bas de la veste. Punaise, je venais d'être démasqué.

- T'inquiète petit, ces bandits qui ont osé faire cela à ton frère vont être ...... Heey !! Attend une seconde, c'est quoi ça ? Putaaiin, qu'est-ce ......" Argh "

Avant même qu'il ne puisse terminer sa phrase, je le poignardais avec un kunai au niveau de l'abdomen en plaquant le pauvre homme contre moi comme si je le prenais dans mes bras, histoire de ne pas trop attirer l'attention. Trois coups de lames suffirent pour le refroidir avant que je ne puisse le laisser là, s'affaler sur le sol, pour m'éclipser à travers une ruelle sombre du coin en échappant ainsi aux agents de la marine qui avaient comme principale cible à cet instant précis, le pirate à l'intérieur de la journée. J'avais réussi à m'échapper, mais en sera t'il de même pour lui ?
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Seido ramassa son revolver et le rangea, ainsi que son katana. Les deux avaient réussi à mettre hors d’état de nuire une balle bande de bandits, mais le remue-ménage n’était sûrement pas passé inaperçu. Comme pour confirmer ses pensées, la marine montrait le bout de son nez. L’adrénaline accumulée durant le combat chutait à une vitesse folle, revenant à un niveau normal. Déjà, la tête du pirate tournait, sans doute à cause du sang perdu. Au lieu de penser à une fuite, son compagnon voulut lui serrer la main, ce que Seido fît, après tout, ils avaient frôlé la mort aujourd’hui. Mais ce n’était qu’une manœuvre sournoise de l’autre abruti. Sans avoir le temps de réagir, que ça soit à cause de la a douleur à son bras ou autre, Seido se retrouva bien assez vite à terre, le visage couvert de sang.

- Enfoiré …

Le reste était vague dans son esprit. Bon, sa vision n’était pas claire non plus. Le pirate distinguait des formes, dont deux qui se dirigeait vers lui et le saisirent. Trop sonné, il ne comprit pas un seul mot de ce qu’’ils disaient. Le froid envahit ensuite son corps, le paysage semblait avoir changé. Était-il à l’extérieur ? Puis, le blanc total. Le pirate se réveilla quelques jours plus tard, dans un lit, dans une caserne de la marine. Il ne se souvenait pas de comment il était arrivé là, mais, le souvenir de l’histoire à l’auberge était encore là. En apprenant qu’il était réveillé, un jeune marine vint le chercher et l’emmena voir son supérieur, installé dans un beau bureau. Drôle d’endroit pour commencer un interrogatoire.

- Ne restez pas debout, asseyez-vous donc.

Seido ne savait pas trop comment réagir, c’était la première fois qu’il se trouvait dans ce genre de situation. Sans arme et simplement vêtu d’une sorte de pyjama, le nombre de possibilité disponible était restreinte. Ainsi, il se contenta d’obéir.

- Je suis le Lieutenant-Colonel Matheson. Cette île est sous ma juridiction. Vous êtes bien Seido D. Noroma ?

- Mais comment …

Comme simple réponse, le gars lui indiqua une carte de chasseur de prime, celle de Seido. Elle n’était plus d’actualité depuis plusieurs mois, d’ailleurs.

- Je me souviens de vous. Vous êtes l’un des finalistes du concours de tir organisé sur Hinu Town chaque année…

- Euh, oui, c’est vrai, je suis arrivé…

-Ah, il me semblait bien ! Votre façon de tirer m’avait impressionné, c’est fort dommage que je n’ai pas assisté à la fin. Pardonnez-moi, je m’égare un peu. Pourriez-vous me raconter ce qu’il s’est passé l’autre jour ?

Mentir ou dire la vérité ? Un choix difficile. Le gars semblait apprécier Seido, mais était-ce seulement à cause de ce tournoi ? D’ailleurs, ça remontait à au moins un an, il était fort étonné qu’il puisse encore s’en souvenir.

- C’est encore un peu flou dans ma tête… je me souviens être entré dans le bar boire un verre … une bagarre a éclaté… je me suis défendu… puis plus rien…

- Vous étiez seul ?

- Oui, je ne connais personne ici. J’ai parlé avec un type au bar, c’est tout… il….

- Il ?

- Kusanagi, c’est son nom, m’a craché dessus avant la bagarre… c’est lui qui m’a envoyé dans les pommes, aussi … un type violent.

- Un jeune homme aux cheveux bruns hérissé vêtu d’un kimono?

- Oui, c’est lui ! Vous l’avez arrêté ?

- Non, mais il a tué l’un de mes hommes. Il semblerait qu’il se soit fait passé pour un civil pour ne pas se faire arrêter.

*Malin…*

- Selon les témoignages, un homme aurait tué l’aubergiste, et un autre aurait tranché la main de l’assassin. La bagarre, ou plutôt l’affrontement, aurait commencé après…

* Boum boum, boum boum, …*

- C’est correct ?

-Euh … Oui, c’est ça…

- La prochaine fois, essayez de faire votre boulot plus calmement. La prime du gars n’était pas si grande ! On viendra vous rendre vos affaires ainsi que vos gains plus tard dans la journée, mais allez-y mollo la prochaine fois. La bande est derrière le barreaux au moins, bon boulot.

- Oui, merci Lieutenant-Colonel.

- Ah, et pensez aussi à mettre à jour votre carte. Je sais qu’à force de chasser les criminels, on perd la notion du temps, mais vous pourriez avoir des soucis plus tard.

- Je vais y penser, merci.


Grâce à son passé de chasseur de prime et à une compétition de tir, Seido venait de s’en sortir. Un coup de chance pareil ne se reproduirait sans doute jamais, mais cela faisait plaisir quand ça arrivait. Le pirate quitta l’île le jour suivant, en ayant un nouveau but : retrouver cet enfoiré de Kusanagi et lui rendre la monnaie de sa pièce !
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