On est pas dans un cirque !

Posté Mar 27 Aoû 2013 - 22:01 par Oliver Queen

Rappel du premier message :

G-8, Navarone.
Grand Line.

J'ai été affecté sur la base de Navarone, après avoir capturé l'ancien roi des pirates d'East Blue... Silver Roger en personne. Ce qui m'a valut une belle promotion. Au départ, j'ai bien cru que j'allais recevoir quelques jours de vacances pour rendre visite à mes parents sur Alabasta, mais à la place, on m'a donné deux médailles, le titre de Lieutenant-Colonel et un aller simple dans la plus grande et plus ancienne des bases militaires installées sur GL. Bon, je crache pas dessus, mais j'aurai préféré me relaxer au soleil.

Car, ici il pleut et il y'a de l'orage dans l'air. Du coup, la plupart des marines restent enfermés dans l'attente d'un ordre de mission. Et au lieu de s'ennuyer comme de gentils moutons, j'ai regroupé une dizaine de collègues afin de leur changer les idées.

C'est alors que nous avons pris place dans une grande pièce vide, ensuite nous l'avons divisé en deux avec un filet. Aujourd'hui, c'est volley ball ! Et comme on a pas trouvé de ballon, on a utilisé un vieux vase dégoté dans un ancien bureau.

Les équipes sont vite formées... Force Red vs Force Blue.

Le match commence, les cris fusent. L'euphorie du jeu a gagné le cœur de chacun. Première passe des adversaires et un premier tir qui arrive droit sur moi. Je campe sur mes deux pieds, je plaque mes deux mains l'une contre l'autre...

Kaméhaméhaaaaa !

Et l'objet se brise dans mes mains...

1 Point pour les ''Force Red''... Et contre toute attente, la porte de la salle s'ouvre et tout le monde, je dis bien tout le monde se met au garde à vous.

Sauf moi... Je me mets l'index dans le nez et leur demande ce qui se passe...

- Pourquoi cette mise en scène ? Genre, on joue au dernier qui se met ''garde à vous'' ? Et celui qui perd va chercher un autre vase ?

- Rompez !

- Lieutenant-Colonel Oliver Queen ? Suivez-moi !

La voix grave et quasi inhumaine que j'entends derrière mon dos m'emplie de frissons...

Oh ! Oh ! Je vais avoir des ennuis...

Dernière édition par Oliver Queen le Jeu 29 Aoû 2013 - 3:04, édité 2 fois

Posté Mar 17 Sep 2013 - 21:58 par Smile

Encore une fois, suivant les habitudes d’Oliver et de toutes aventures reliées à lui, les choses prenaient la quatrième vitesse, mais Smile n’était plus de se monde, lui qui à la vue de son compagnon aurait tout fait pour l’aider, lui remonter le moral, le faire sourire… mais la, il était désormais dans les vapeurs toxiques de se que l’ont appelle l’amour. La jolie femme avait des putains d’aile au dos, donc probable qu’elle soie pour lui un signe divin pour diriger son chemin vers un avenir plus glorieux, ou une mort certaine, mais non l’idée qu’elle puisse être un ange de la mort n’y allait pas du tout.

- Hé Olive ta vue ça, je crois qu’on vient de vivre mon premier coup de foudre !

Malheureusement pour lui, les deux autres étaient trop concentrés, bien qu’il crut remarquer un léger mouvement de tête venant de l’aveugle. Aveugle dont il ignorait l’handicap jusqu’à présent soulignons se fait. Et puis, son ton de voix devait approcher celui d’une fillette, tout énerver par la rencontre on pouvait présentement le comparer à un petit garçon qui tien un pistolet en bois dans sa main pour la première fois. Un moment inoubliable quoi.

Puis, vint un autre moment, magique. Une bourrasque de vent traversa la pièce, dans l’imagination de smiley. Un rayon divin vint inonder le derrière de tête de la belle demoiselle, dans l’imagination débordante de smiley. De magnifiques petits oiseaux vinrent chanter tout autour d’elle en déposant une légère cordelette de fleur autour de son coup, dans l’imagination complètement abusée de smiley…

- Il faut absolument l'arrêter! S'il se fait attraper, il se fera tuer, ou pire... renvoyer!

Mais avant qu’elle ne puisse finir sa phrase, il plaça un doigt juste à un millimètre de ses douces lèvres, douce de par son imagination, car il ne la toucherait plus avant d’être sur d’en avoir le droit, elle était pour lui le summum de la beauté et rien ne devrais jamais lui faire de mal, celui qui oserait troubler se mystérieux regard plein d’amour et d’affection, celui qui briserais ses lèvres de sanglot ou même ferait couler les larmes du désespoir sur ses joues de porcelaine trouverais la colère de Smiley Smile.

- Oui, oui… Je le veux mon amour !

Bon, peut-être que le film à l’eau de rose qui roulait désormais en boucle dans l’esprit du blondinet n’était pas tout à fait représentatif de la réalité, mais il avait bien compris ce qu’il devait faire !

Puis soudain, des cris venant de la salle de cours firent frissonner les amoureux.

- Il a l'air d'avoir des ennuis, vite, suis-moi. S’exclama la douce voie de sa bien-aimée.

- Oui, n’importe où !

Entrant de force dans la pièce, les deux marins eurent la chance de pouvoir agripper Oliver, Jeska lui tira le collet alors que de l’autre côté, Smile s’était agrippé aux deux jambes de son compagnon tout en lui grignotant les jambes.

- Mi mu mense maire mu mal ma ma mange mu me met me moigt ma meil !

Ce n’était peut-être pas la meilleure façon de détourner l’attention d’Oliver, mais c’était assez pour l’énerver et lui faire momentanément oublier la sale de cours. Puis dans un élan de pur hasard, la main démoniaque et sans scrupule de Queen frappa la porcelaine de Smile… … …

…

- COMMENT ! IMBÉCILE EXCUSE TOI TOU DE SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Heureusement que la personne qui venait de briser la promesse intérieure du blondinet souriant n’était nul autre que l’homme qu’il considérait comme son frère, car sinon il l’aurais obliger à faire la chambre de la demoiselle et à lui apporter un petit biscuit aux morceaux de chocolat, si elle aimait le chocolat, sinon se serais aux fraises, tout le monde aime les fraises et un petit breuvage aromatisé pour commencer chaque journée jusqu’à la fin de sa vie, à elle. S’il mourait avant, il l’obligerait à continuer !

- Ça suffit maintenant! Il y en a marre de tes âneries! (Ouais olive franchement) Tu te crois où là? ( on est pas dans un cirque putain) A une merguez-party révolutionnaire? (Haha elle est bien bonne celle-là mon amour !) Un peu de tenue! (Faux gentlemen) Fais au moins honneur à l'uniforme que tu portes! (Nan, mais ta vue cette tache de ketchup ! totalement inapproprié je l’accorde !)

Peut-être que le fait de chuchoter des bêtises en arrière-plan aurait sufi à rajouter une goute qui aurais fracassé le vase de Jeska en bas d’un immeuble, mais elle semblait ne pas faire attention à se qu’il disait, ensuite elle se dirigea vers se qui semblait être à ses dires, une mission plus glorieuse.

Dans son coin, Oliver n’avait pas bouger encore bouche toute grande ouverte suite à l’accident. Smile lui s’était accoté au mur, d’un air de séducteur pour envoyer une tonne de bisous soufflés à son amourette, il lui envoya un dernier sourire avant qu’elle ne tourne le coin pour disparaître et lui, émit un soupire de soulagement.

- Se qu’elle est belle hein, ta vue comment elle me regardait ta vue ? J’suis sur que je lui ai tombé dans l’œil mon vieux, une vraie femme enfin, depuis le temps que j’attends le moment d’en trouver une comme celle-là, mais pas touche hein plus jamais, sinon tes plus mon frère et je te fais esclave pour elle, elle est si jolie ! … …. …. Alors on fait quoi maintenant capitaine ?

Posté Mer 18 Sep 2013 - 1:50 par PNJ Requiem

-On se tient à carreau et on me suit jusque dans mon bureau.

Ça, c'est la voix quasi-robotique d'un colonel d'élite avec une veine sur le bord de l'explosion qui lui traverse le front. Ses mains se posent respectivement sur vos deux épaules et, les yeux brillants d'un éclat qui n'annonce rien de bon, Oko Tamaka vous soulève tous les deux dans les airs par la peau du cou.

La minute d'après, vous êtes bien enfoncés dans deux fauteuils du bureau du Colonel d'Élite. Ce dernier, derrière sa table de travail, vous fixe avec agacement.

La pièce est de décoration spartiate et les murs comme le plancher sont totalement en pierre. Vous pouvez remarquer l'absence flagrante d'un vase sur une commode contre le mur. Derrière Oko, deux portes en verre donne sur un balcon devant la baie intérieure de Navarone.

Les doigts d'acier du Basilic pianotent sur son bureau tandis que le clapotis de la pluie toujours diluvienne répond à ce son qui vous semble beaucoup trop délétère.

-Pfffiiiiiiuu….

Ça, c'est le soupir monumental du Colonel lorsqu'il se saisit des fichiers d'Oliver pour les feuilleter.

-Bris d'objet de valeur… Désobéissance à un ordre donné par un supérieur…. et à mainte reprise… mise en quarantaine d'une zone complète de cuisine… usurpation d'identité dans le but de transmission de connaissance n'ayant aucun rapport avec le sujet d'enseignement…. mauvaise influence sur ses subordonnés….

Un moment, il détourne le regard et suit la pluie qui tombe par la fenêtre, découragé.

-Écoutez bien, Queen. Y faudrait qu'on m'apporte la tête des quatre empereurs pour que je vous garde à Navarone… Vous êtes un insoutenable jeune dirigeant, laxiste sur les bords, et complètement tête-en-l'air… Si pour moi, vous n'avez aucun avenir dans la marine… vous avez peut-être une chose qui peut vous aider à l'avenir. C'est votre force de conviction… Et peut-être la loyauté que vous porte ce type avec un sourire indissociable sur son visage.

Il y a bien une personne de calibre qui respecte ce genre d'attitude sur Grand Line. C'est le contre-amiral Fenyang. Je reçois de nouvelles troupes pour les Rhinos Storms pour l'escale qu'ils prévoient faire ici dans un moment. Vous pourrez prendre leur tête et débarrasser le planch… et rejoindre les Storms.

Il marque une pause, replace les papiers te concernant et les range dans un tiroir.

-Mais sachez une chose, Oliver. La force de conviction ne fait pas un homme, et vos hallucinations non plus.

Tout en disant ça, il frotte son chapeau tout en tâtant sa tête, de façon gênée.

-Il va vous falloir plus pour progresser, plus pour prouver au monde que vous avez l'étoffe d'un amiral.

Puis, il esquisse un petit sourire en pointant l'extérieur derrière lui.

-En attendant, il y a une pauvre ange dévouée qui récure trois cuirassés à votre place. Vous valez mieux que ça, non?

Posté Mer 18 Sep 2013 - 18:27 par Oliver Queen

J'ai frappé une femme.

Oh y'a une première à tout, mais jamais, j'aurai cru en être capable... Voilà que les regrets me montent d'un coup à la tête. Tête baissé, recroquevillé sur moi-même, je regarde le plancher tout en écoutant avec attention les paroles du Colonel.

J'ai dépassé les bornes... C'est clair. J'ai brisé l'une de mes règles d'or et ça vaut plus qu'un ancien vase. J'ai désobéis à mon code moral, c'est rien comparé à vos ordres. J'ai mis en quarantaine ma rationalité et j'ai pas pu me sauver de la chose qui m'a bouffé de l'intérieur. Usurpation d'identité ? A trop faire le con, j'ai joué le rôle de bouffon en oubliant le marine que je suis.

Je me terre au plus profond de moi. Ces mots sonnent vrais, je déteste me l'avouer, mais il a raison. Décidément, je ne mérite pas les médailles sur mon uniforme...

Je suis une sous-merde !

Mon poing se resserre et je tremblote face à cette vérité. La gorge nouée, l'estomac en vrac, je suis au bord des larmes. Quand tout à coup, il évoque ma force de conviction. Laquelle ? Ensuite il parle de mes hallucinations. Lesquelles ? Je peux en placer une ? Non ? Ok, parle...

L’étoffe d'un Amiral ? Elle est bien bonne celle-là. C'EST LA MEILLEURE ! Mes larmes coulent et je souris. Je m'empêche de rire. Je passe de l'état lamentation, tristesse à l'état Oliver Queen. Comme quoi une simple phrase peut tout changer. L'épisode remise en question s'arrête d'un coup, comme cette pluie. Le soleil ré-apparaît dans un infini gris. Et un arc-en-ciel esquisse l’Éther.

Je me lève promptement. Pas par respect, mais par tolérance. J'accepte ce qui va à l'encontre de mes convictions. J'adresse un salut d'un signe de la main. Dos bien droit, regard sincère et je sors la tirade la plus hypocrite au monde avec une totale indifférence... Des phrases aussi claires et imperceptible que les gouttes d'eau sur la vitre ou la voix du basilic.

- Je vous remercie pour votre indulgence mon Colonel. Je vous prie d'excuser mon attitude désinvolte. Je vous promets de ne plus vous importuner, je serai votre homme le plus dévoué pendant mon séjour. Je ne salirai plus le blason sacré de Justice Absolue. A VOS ORDRES !

Blablabla... J'ai récité cela en y croyant dur comme fer. Bon, plus qu'à s'excuser auprès de Jeska et à frotter tout ces bateaux jusqu'à ce qu'ils brillent.

Brillant comme le soleil qui réchauffe les coeurs.

Allons retrouver ton coup de foudre, Smile !

Posté Mer 18 Sep 2013 - 22:37 par Smile

N’ayant pas encore trop suivi le cours de la situation, Smile se laissa bercer par la musique. Se géant et pseudo cyborg d’après les rumeurs, les avais apporté dans son bureau pour leur expliquer la gravité de la situation. Comme à son habitude, le blondinet n’écouta qu’à moitié en hochant de la tête une fois de temps en temps, il fallait admettre que se gars là était un supérieur important !

-En attendant, il y a une pauvre ange dévouée qui récure trois cuirassés à votre place. Vous valez mieux que ça, non?

Oh, là il venait de toucher la bonne corde sur l’arc de Smile, vous penserez vite qu’un arc n’a qu’une corde et bien lui n’a qu’un coup de foudre ! Simple et efficace, il se mit donc aussitôt à ruminer un plan, ou deux, peut-être trois ! Puis quand vint le tour d’Oliver d’embarquer dans le sermon officiel, Smiley lui trouva un côté leader bien évident, mais celui si expliqua ensuite à Smile qu’il devait réparer ses tord et qu’il partirait de son côté pour travailler plus rapidement. L’idée n’était pas mauvaise parcourir plus de surface ! Mais lui il devait retrouver l’élue de son cœur avant qu’elle ne touche celui d’un autre ! Il s’empara donc de la chaise du grand boss, étant donné qu’il s’était dirigé vers la porte de sortie avec Oliver et qu’il lui parlait désormais d’éventuelle promotion et bla bla bla… puis la balança dans la vitrine fessant éclater un immense trou dans la vitre.

- Héhé ! je pars sauver Jeska !!!

Après avoir crié ses intentions, le bouffon sprinta à reculons tout en lançant des balles imaginaires avec ses doigts en direction d’olive et du supérieur devenu un peu plus en colère tout d’un coup… il largua aussi un clin d’œil et un bisou avant de sauter dans le vide.

Dans sa chute et seulement rendu là, il crut voir les deux têtes dépasser le balcon de pierre, lui filait désormais telle une flèche vers l’autre extrémité.

- Hé vous rapetissez les gars ! Allez on se bougeeeee !

Et un plongeon ! Heureusement Navarone était une base ou beaucoup d’eau fessait office de sol, le hasard ou l’amour avait drôlement aidé notre jeune homme tout sourire à éviter une mort certaine, mais attention a l’atterrissage !

Plouf !

Peut importe la raison, peut importe le moment, il retrouverait Jeska ! Elle était sur un bateau et bien il les visiterait tous !

[...]

Quelques heures plus tard, Smile fit irruption sur le bon navire, mais armé d’une vraie armée. Suite à sa mésaventure et sa chute, il avait fait de bateau en bateau pour trouver l’ange de ses rêves, expliquant et racontant l’amour qu’il éprouvait pour elle. Suivant son bonheur enivrant, les hommes les plus généreux s’offrirent vite à sa quête, puis ça ne fit pas long avant d’avoir une horde de marins désireux d’aider le jeune Roméo à retrouver sa Juliette.
Quand il la revit, elle fut encore plus belle qu’il ne l’aurait espéré, il fonça droit sur elle et la saisie dans ses bras trop contents de la retrouvée et il fondit en larme.

- Enfin je t’ai retrouvé !

Et une exclamation de joie s’éleva de l’assemblé, maintenant il était tous la à ne plus savoir quoi faire, peut-être serait-il volontaire pour un travail d’équipe ?

Posté Lun 23 Sep 2013 - 4:11 par Oliver Queen

Le fracas du verre me rappelle là fois où j'ai pété le vase du basilic. Ce dernier serre le poing. Je le crois pas, je viens de recevoir une balle dans le coeur. Non, dans le pied. Peut-être les deux. Enfin, je roule des yeux, j'essaie de trouver les bonnes paroles afin d'apaiser Oko. Mais rien ne vient. Quand soudain, c'est le plongeon !
Oh le con !

- OH LE CON !

Je retrousse mes manches, je m'avance à côté d'une étagère où se trouve plein de bouquins. Puis, je m'arrête vers un tourne-dial. J'actionne un des nombreux boutons au hasard et je tombe sur une chanson.

''Smile''

Je me mets sur le rebord avec la ferme intention de suivre mon mousse.

- Retenez la vitre sur mon salaire, je règle ce problème et je m'occupe de tout, mon petit ! TAYOOOOOO !

Je saute inconsciemment dans les airs, peut-être légèrement poussé par un coup de pied au cul de Tamaka ou par l'envie de botter l'arrière-train de Smiley qui me fait une frayeur. N'empêche, je risque ma vie, comme un taré à la recherche de nouvelles expériences. Tout ça pour faire mine d'être un bon supérieur. ¨

Peut-être que j'en suis un.

Mon coeur bat la chamade au moment où j'ai un pied en l'air. Puis je braille comme un pauvre Okama, la peur au ventre avant de sortir mon sabre que je plante sur le mur. Je m'y agrippe fortement et je pose un regard en bas... JE PEUX PAS !

-A L'AIDE ! J'ai PEUR du vide !

Finalement, j'aperçois une main tendue... Oko Gadget ! Il m'attrape. Son bras se rallonge et me pousse plus loin.... AAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! JE TOMBE !

Plouf.

Après l'épisode ''Adrénaline qui me monte à la tête'', je plonge dans une eau froide qui calme mes esprits... Je suis toujours vivant. JE SUIS VIVANT ! Je remonte à la surface et je pousse un cri de montagnard barbu.

- OKOO TAMAKAAA ! TA GRAND-MÈRE EN STRING DE GUERRE !

Sauf que je suis un nomade moustachu. Il a pas pu m'entendre d'aussi haut. Personne n'aurait pu.

Un étage en dessous de la fenêtre brisée.
Bureau du Vice-Amiral.

- Hum, Lieutenant, vous avez entendu ce bruit ?
- Non, Vice-Amiral...
- Amiral ! J'ai cru voir un homme tomber.
- Je n'ai rien entendu...
- Hum, Lieutenant, vous entendez cette musique ?
- Oui, Monsieur.
- Amiral ! J'ai vu un autre homme tomber.
- Il pleut des matelots ? Ecoutez, vous devriez peut-être prendre quelques vacances.
- Je n'y vois pas d'intérêt.

- Hum ! Hum ! Lieutenant ! Vous avez vu ?
- Vous voulez dire : ''Entendu'' ?
- Nan ! Un instant, j'ai visualisé la défunte grand-mère d'Oko Tamaka en string de guerre.
- Je n'ai rien entendu.
- Fallait le voir, vous êtes un peu trop faible pour ces choses là.
- Je vois.
- ALORS VOUS AVEZ VU ! Incroyable, hein.
- J'en crois pas mon nez.
- Y'a rien à sentir...

Quelques minutes après l'arrivée de Smile sur le navire.

- Enfoiré de Smile ! Plus jamais, tu me fais ça ! J'ai bien cru te perdre. T'es fou de faire ça ! Et c'est qui tout ces matelots ?

- Oh Jeska, content que tu ailles bien. Désolé pour tout. J'aime pas m'excuser, mais je le fais pour toi. Allez passe-moi la brosse à dent.

Un poing en l'air avec de la fierté dans mes prunelles. Mon manteau trempé où l'on peut distinguer le symbole de la justice, traîne sur le plancher.

- Je veux que ça brille. Pas de temps à perdre. Dans la joie et la bonne humeur ! Hop !

Posté Lun 23 Sep 2013 - 15:26 par Jeska Kamahlsson

La pluie était toujours aussi froide. Les vents, toujours aussi tourbillonnants. Les cuirassés, toujours aussi crades. Et la tâche, toujours aussi ingrate. Et l'ange frottait. Et elle râlait aussi. Ce qui était assez rare. Non pas qu'elle ne soit pas une "bonne nature", mais le fait était que Jeska avait plus la colère franche et rapide. D'habitude, elle disait ce qu'elle avait sur le cœur, et puis c'était bon, elle ne revenait pas dessus. Mais là..., elle ressassait sans cesse sa rancœur vis-à-vis de Smile et d'Oliver. Elle pensait qu'elle aurait au moins fait culpabiliser le moustachu. Mais il n'en était rien. Elle s'acharnait depuis une demi-heure, et personne n'était venu lui prêter main forte. Même le souriant n'était pas là. pourtant, il avait dit qu'il se mettait au service de l'aveugle. Amère de déception, elle frottait les navires avec un peu trop de vigueur.

Elle frotta durant de longues minutes. Des minutes qui s'empilèrent au point de devenir des heures. Finalement, elle s'arrêta de compter. Les seules choses qui lui rappelaient qu'elle était là depuis longtemps était la chute des températures qui indiquait clairement que le jour déclinait et que la nuit n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez, ainsi qu'une douleur lancinante dans le bras droit. Elle était arrivée au point où elle ne faisait même plus attention aux trombes d'eau qui s'abattaient sur elle sans relâche. Besogneuse, la jeune femme avait déjà eu le temps de briquer un cuirassé, et de bien entamer le second. Elle était donc approximativement qu'à la moitié de sa tache. Au moment, où le découragement étreignit son âme, il arriva. Comme la cavalerie, en retard. Ou comme Zorro, sans se presser. Mais, qu'importe la façon, le plus important était sa présence. Maintenant, l'ange n'était plus seule. Car le Smiley avait amené avec lui du renfort. Tous émus par son histoire, les soldats qui l'avaient suivi étaient gonflés à bloc.

L'histoire de Smile avait donc touché ces types au point qu'ils se décidèrent à le suivre. Comme quoi, les marines aussi ont le droit d'être un peu fleur-bleue. L'idée d'aider à une romance, et aussi le désir un peu moins chaste de se rincer l’œil sur la beauté angélique de la dame (Smile leur avait décrit Jeska tel qu'il la voyait avec les yeux de l'amour) motivèrent donc les hommes à aider le souriant dans sa quête. Mais ce n'était pas tout. Afin que le jeune homme puisse conclure, ils se proposèrent même de nettoyer les navires restants à leur place. Bref, la situation semblait se goupiller pour le mieux jusqu'à l'arrivée d'Oliver.

Alors que les marines embrigadés dans cette affaire par Smiley essayaient de convaincre Jeska de laisser tomber sa "mission" puisqu'ils avaient décidé de s'en occuper, le moustachu fit des excuses à l'ange. Celle-ci se tourna alors vers le nouvel arrivant.

Je ne t'en veux pas. Puis, il semblerait que ces gentils soldats soient très décidés à faire notre corvée, donc, tu peux laisser tomber la brosse à dents. De plus, il se fit tard, et je commence à avoir faim. Ça vous dirait que l'on dîne ensemble? Toi, Smiley et moi? Enfin, après une bonne douche, ça va de soi!

Seulement, ce n'était pas du tout ce qu'entendaient les gentils soldats qui étaient venus aider. Dans leur esprit, Jeska était à Smiley, et à personne d'autre. il était donc hors de question qu'Oliver s'incruste. Même si c'était l'ange qui proposait. Doucement, l'afro-moustachu fut écarté des deux supposés tourtereaux par les soldats qui lui détournèrent son attention habilement en le flattant et en prétextant qu'ils avaient absolument besoin de lui. Quant à Smiley, il fut noyé de conseils plus ou moins à propos ainsi que d'encouragements. Enfin, Jeska, elle, était partie se décrasser.

Après avoir offert son corps aux jets d'eau chaude des douches des filles, l'aveugle alla s'habiller. Ce soir, ce serait tenue décontractée. Un débarder avec le logo de la Marine dessus, un pantalon, et les chaussures réglementaires. Voilà dans quelle tenue l'ange attendait son (ou ses) amis au réfectoire.

Posté Mar 24 Sep 2013 - 16:13 par Smile

Une entrée mouvementée au réfectoire. C’était ce qu’avait en tête chaque marine dans la pièce.

On est pas dans un cirque ! - Page 2 3099796707_1_5_2KodQitN

On est pas dans un cirque ! - Page 2 3099796707_1_5_2KodQitN

Alors que tous les hommes de seconde zone avait fini de récurer se qu’il y avait de sale sur les navires, ils s’étaient occupés de Smile, un cas assez impressionnant lui aussi. Il lui avais brosser les dents encore une fois, puis une autre lui avais peigner, brosser démêler les cheveux, avais retouché sa coupe au carré et lui avais fournis un beau costume de soirée qui ressemblait étrangement à la garde-robe d’un amiral. Peu importe, une simple tenue ne tuerait pas un amiral non ? Et puis ses gens là, avaient assez de Berrys pour en avoir des dizaines comme ça ! Ensuite vint l’attaque Buster-parfum, on aurait cru voir voler dans les airs une centaine de bouteilles de parfum pour homme… sans parler des nuages puants qu’il essayait tant bien que mal d’éviter ! Mais lui, n’apportait que peu d’importance sur ces choses-là, il ne pensait plus qu’à la jolie demoiselle qui lui avait donné rendez-vous. Car à ses yeux c’était un rendez-vous galant !

D’un autre côté, il avait su garder la tête haute et avais recommander son compagnon d’armes comme un cordon bleu en terme de création culinaire. Il n’était pas question d’exclure son meilleur ami de la soirée la plus importante et décisive de sa vie! Les hommes avait eu un petit doute, mais avais finalement cédé à la requête du blondinet, Oliver serait donc le grand chef cuisinier à la demande du Roméo. Le mousse avait élaboré un plan de combat pour la cuisine ! Trouver les meilleurs espions, vu que lui-même était occupé ailleurs et dénicher se qu’elle aimait le plus au monde, il s’occuperait de la facture en la déposant dans le portefeuille d’Oliver un peu plus tard, mais pour le moment, il devait mettre la main sur se qu’elle préférait manger, ainsi courtiser son cœur tout en commençant par sa langue !

Quand il croisa le regard de sa belle, son univers s’arrêta de tourner. Puis maladroitement, il s’emmêla les pinceaux en ne déplaçant pas la bonne jambe au bon moment… Il faillit bien tomber, mais deux hommes vinrent à son secours lui sauvant la mise une seconde fois. Ce fut seulement bien assis qu’il osa dire un petit mot à sa douce. Juste après lui avoir tendu un peu plus son magnifique sourire si populaire auprès des femmes de la vingtaine comme cette brunette magnifique aux yeux craintifs.
Notez ici que Smile ne sait toujours pas que la demoiselle ne peut le voir.

- Vous êtes superbe Jeska, voulez vous m’épouser ?

Derrière la jeune femme, un orchestre maison, fourni d’une troupe choquée par l’émotion s’apprêtait à enjamber la mélodie du bonheur, la grande demande avait été faite, plus qu’à attendre la réponse de l’ange qui ne le prendrait probablement pas au sérieux. En fait lui-même n’avait plus conscience de se qu’il fessait… il espérait simplement une réaction positive de sa part et pouvoir ainsi dédier le reste de sa vie à l’amour grandissant en lui.

Posté Mer 25 Sep 2013 - 20:59 par Jeska Kamahlsson

Alors que Jeska attendait tranquillement devant le réfectoire, un homme vint la voir pour lui signaler que le dîner n'aurait pas lieu dans la salle commune, mais dans un autre lieu. Le fait que la voix de l'homme avait des intonations étranges et surtout qu'il parle d'un endroit où ils pourraient être plus intimes aurait du mettre la puce à l'oreille de l'aveugle. Mais que voulez vous, la journée avait été rude et, en plus, elle touchait à sa fin. Il n'était pas anormal que les facultés intellectuelles de l'ange soit amoindries.

Elle suivit donc le type jusqu'à une sorte de petite salle se trouvant derrière les cuisines. L'endroit n'était pas très grand, une dizaine de mètres carrés, tout au plus. Mais, il y avait déjà pas mal de monde dedans. Son oreille ne la trompait pas, il y avait des instruments du musique. Incrédule, elle se laissa guider jusqu'à sa chaise. Smile n'était pas encore là, alors, elle put laisser courir ses doigts sur la table. Petite, et que deux couverts. Visiblement, il s'agissait d'un dîner en tête à tête. Mais qui allait venir? Oliver, ou Smiley?

Ça ressemblait fort à ces blind dates qui faisaient fureur chez les jeunes branchés des villes un peu plus huppées. Sauf que pour l'aveugle, tous ses rendez-vous en étaient, vu sa cécité... Ignorant totalement qu'elle était en train de vivre son premier dîner galant, elle sirota le verre de vin blanc doux que venait de lui apporter un soldat-serveur. Ce fut Smile qui franchit le pas de la porte, inondant la pièce d'un parfum capiteux et bon marché. Seulement, Jeska n'arrivait pas à déterminer qui était rentré dans la pièce. Alors, chose assez rare, elle ouvrit les yeux. Un peu comme si elle cherchait qui venait d'entrer de son regard qui avait perdu la lumière.

Ce n'est que lorsqu’il parla qu'elle percuta qu'il s'agissait du souriant. Ce fut donc lui qui engagea la conversation. Et, c'était on ne peut plus direct. Une demande en mariage, rien que ça. La question-piège qui venait de tomber avant même que les entrées ne soient servies. L'aveugle était devenue toute rouge de gêne. Et puis, avec l'orchestre derrière, c'était si gros que ça ne pouvait être qu'une farce. C'était évident. Oliver allait sortir de nulle part en criant un truc du genre "Ha ha! On t'as bien eu!". Elle attendit un peu avant de répondre, une expression de surprise gravée sur le visage. Mais, rien ne se passa, ce n'était pas une blague. Il lui demandait vraiment sa main.

Que faire? Elle ne pouvait pas dire oui. Elle ne le connaissait que depuis quelques heures. Ils ignoraient tout l'un de l'autre. Elle ne pouvait pas décemment s'engager pur le restant de ces jours avec un type qui, la veille encore, était un parfait inconnu. Mais... elle ne pouvait pas dire non. Parce qu'il y avait tellement de monde qui si elle lui collait un "râteau", elle avait peur que la fierté de mâle de Smile soit blessée. Ainsi, elle allait devait être subtile.

Smiley, je ne peux pas accepter pour le moment. C'est une décision importante qui nécessite que nous fassions plus ample connaissance. Ça ne veux pas dire que je ne t'apprécie pas... Mais..., tu vois, je ne savais même pas que je me rendais à un rendez-vous... Pour tout te dire, c'est mon tout premier dîner galant. Si j'avais su, je me serais mieux habillée... je suis désolée. Enfin, tant qu'on est là, tu peux toujours me parler de toi, histoire que j'apprenne à mieux te connaitre.

La jeune femme espérait ne pas avoir trop froissé l'égo du souriant Smiley Smile.

Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Ven 27 Sep 2013 - 20:23, édité 1 fois

Posté Jeu 26 Sep 2013 - 4:02 par Smile

Tout en retenant la fanfare d’un signe de main, le jeune homme s’attabla de manière convenable. Lui, qu’allait il bien pouvoir lui raconter, tout de même pas qu’il était allergique aux abeilles ?

- Je suis allergique à l’abeille !

Puis la fanfare décida de l’aider un brin tout en commençant un air des plus agréable. Pas trop fort pas trop juste, qu’un air approprié. Il eut même l’impression que l’ange tira un brin de sourire, peut-être que sa maladresse avait attiré chez elle un peu de réconfort. Au mieux cela détendrait l’atmosphère. Smile commença à transpirer a grosse goute, puis contrairement à se que tout le monde pouvait bien s’attendre de lui, son sourire toujours en place, le blondinet dénoua sa cravate, tira sa chaise un peu plus près et débuta un petit récit à ça douce.

- À bien y penser, je te dois la vérité, tu sais peut de gens sont au courent de tout se qu’il y a derrière se sourire…

Tout commença il y a de cela quelques années. J’assistais au meurtre de ma mère, enfin j’étais si jeune qu’à bien y penser elle est peut-être morte en me protégeant, je me rappelle de tellement de choses… mais une des plus importantes c’est que se massacre est l’œuvre d’un seul homme. Un criminel hautement réputer.

Smile se leva, la situation était plus grave qu’au début encore. Retourner dans le passé n’était jamais chose facile, mais devant elle il se sentait transparent, comme si pour une fois une personne ne le jugeait pas pour ce qu’il dégageait, mais pour ce qu’il était réellement.

- Tahar Tahgel, il est responsable de tout. Et mon père marin lui aussi était beaucoup trop loin pour seulement imaginer que notre petite ile se ferait attaquer par une si grosse pointure.

Smile écrasa son poing sur la table pour ainsi libérer un peu de colère ou de chagrin, peut-être même qu’une larme perla sur sa joue en mémoire de sa défunte mère, mais la n’était pas la question.

- C’est pour lui que j’ai intégré la marine, pour lui que je m’entraine chaque jour sans relâche, je tente réellement de faire de mon mieux, mais ce n’est pas encore assez… Je dois impérativement devenir plus puissant. C’est seulement ainsi que je débarrasserai la terre de cette crapule, mais pour me rendre à lui j’ai encore du chemin à faire. Et notre tête-à-tête sera un moment assez important. Je veux pouvoir me rendre jusqu’à lui et lui demander s’il sait au moins le nom de ma mère, je sais déjà que la réponse sera négative, mais j’espère qu’il ne sera pas aussi cruel qu’il laisse le croire, j’ose espérer de sa part un brin de regret.

Smile venait de faire effet chez la jeune femme. À vrai dire c’en était peut-être trop pour lui-même. Il n’avait plus qu’une idée rentrer se coucher, ou partir dans la cour et faire des tours d’anneau le plus vite possible. Atteindre les étoiles par tous les moyens.

- Tu sais Jeska, je suis désolé. Viens avec moi ! Les gars faites livrer notre repas sur le toit !

Sans préavis, Smile saisit la jeune femme par l’avant bras et tout en s’assurent de son confort la traina jusqu’à la sortie, une porte menait à un balcon qu’il avait aperçu un peu plus tôt. Ce même balcon lui permettrait de se changer les idées. De là il pourrait admirer les étoiles et penser à autre chose. Peut-être.

Bien placé, il positionna la jeune femme et lui demanda de lui exprimer se qu’elle ressentait, pour le moment peut importe qu’elle puisse voire ou non le spectacle que lui voyait. Il venait de la conduire à un endroit magique, une falaise d’environ dix mètres les séparait d’une eau calme et devant eux un espace infini appeler l’océan s’étendait sur un soleil couchant. Lui bêta comme à son habitude souriait comme jamais il ne l’avait fait avant. Il se sentait libre, libre de courir après un destin tout tracé.

Posté Ven 27 Sep 2013 - 22:40 par Jeska Kamahlsson

Jeska pensait que Smile allait parler de ce qu'il aimait, ou de ce qu'il recherchait chez une femme. Bref, les choses classiques qu'on balance pour meubler la conversation. Ça permet de parler, sans toutefois trop se livrer. Seulement, ce n'est pas ce que fit le souriant. A la place, il se livra vraiment. N'hésitant pas à parler des blessures de son propre passé. Mais, ça semblait le mettre au moins autant mal à l'aise que l'aveugle.

Car si Jeska pouvait aisément comprendre les sentiments de Smiley à l'encontre de ce pirate, elle ne pouvait cautionner sa vengeance. Elle le savait d'expérience, c'était le pire des sentiments. Il conduit les gens à faire des choses irrationnelles qu'ils finissent par regretter ensuite. Ils pensent que ça soulagera leur cœur, mais en fait, ça leur donne juste l'impression d'être vides une fois leur vendetta achevée.

Elle voulut alors se montrer réconfortante envers le jeune homme. Se comporter comme une amie sur laquelle il peut compter, et le cas échéant, se confier. Mais il ne lui en laissa pas le temps. Il la saisit par le poignet et la tira en direction d'un balcon. Autant la vue devait plaire à Smile, autant, pour Jeska, le spectacle l'indifférait. Il faut dire que, pour une aveugle, la magnificence d'un ciel étoilé, ou le caractère somptueux d'un coucher de soleil étaient des plus difficiles à saisir.

L'ange humait l'odeur de la mer, entendait le clapotis de l'eau qui va lécher la falaise de pierre froides et glissantes, et, enfin, elle sentait la caresse fraîche du vent du soir ainsi que les derniers rayons de soleil venant mourir contre sa peau. Ainsi, elle put en déduire qu'effectivement, elle se trouvait à l'air libre sur une sorte de balcon qui donnait sur la mer extérieure de Navarone.

Et à, il lui posa la deuxième question-piège de la soirée. Qu'est ce qu'un panorama pouvait bien inspirer à une aveugle? C'était aussi pertinent que de demander à un sourd ce qu'il pense de la cinquième symphonie de Beethoven. Après, à la décharge de Smile, Jeska faisait vraiment beaucoup d'efforts, non pas pour "masquer" son handicap, mais pour se comporter comme une personne "normale". Et, ce, même si ça semble être la même chose. L'ange dut donc se résoudre à dire la vérité au jeune homme.

Smiley, je ne ressens rien. Mais ce n'est pas parce que le paysage que tu vois n'est pas superbe. C'est juste que moi... je ne le vois pas. Je ne te vois pas..., en fait, je n'y vois pas... du tout. Je suis... née aveugle. Je suis navrée. Je... je ferais mieux d'y aller.

Jeska commença à tourner les talons et à partir, une expression de grande tristesse sur le visage. Contrairement à Smiley, elle ne pouvait pas parler aussi facilement de ses blessures de jeunesse. De l'abandon par son père du fait de son handicap. Des brimades que les enfants de l'orphelinat lui avaient fait subir à cause de ses différences. Des blessures de l'âme qu'avaient provoquée la disparition de ses mentors. De tous les petits riens qui, mis bout à bout, avaient fini par convaincre Jeska que quelque chose clochait chez elle et qu'à cause de ça, elle finissait par se faire abandonner.

Elle avait apprécié les attentions que lui portait Smile. Vraiment. Mais, il n'avait pas remarqué qu'elle était aveugle. Et, elle n'avait pas besoin de voir pour savoir que son regard sur elle allait changer. Au mieux, elle aurait le droit à de la pitié. Et dans le pire et le plus fréquent des cas, il finirait par lui tourner le dos. Alors, elle prenait les devants, coupant court à une relation qui de toute façon allait mal finir. Ne pas s'attacher pour ne pas souffrir, voilà ce qui motivait l'aveugle à quitter cet endroit.

Posté Sam 12 Oct 2013 - 22:30 par Smile

Tout dégringola dans l’estomac du pauvre petit mousse, le haut devint le bas et ses tripes se tordirent entre elles, il venait de vivre la plus grande déception de ça vie, peut-être la deuxième en fait, parce que n’oublions pas son ennemi de toujours, mais le moment n’était pas à dédié à cette crapule. L’ange aussi magnifique soit elle venait de perdre… le sourire. S’était tout bonnement inacceptable, il la contourna donc, avant qu’elle ne puisse s’enfuir et lui pris les deux bras au niveau des coudes, il avait déjà vu une petite fille prendre le coude d’un aveugle pour lui indiquer le chemin comme elle l’aurait fait avec une canne s’était peut-être une astuce pour faciliter la communication avec se type de personne. Puis tout doucement il déposa ses jolies petites mains d’ange, l’une contre son cœur et l’autre sur sa joue droite. Toute cette proximité créait chez lui une sensation nouvelle et il avait franchement peur de s’évanouir tellement la chaleur de son corps lui apportait un réconfort incroyable.

- Tu sais Jeska, je m’étais promis une fois que je ferais sourire les gens ! Si je ne trouve pas le moyen de te faire sourire maintenant, c’est comme un échec pour moi et Oliver est assez fort dans le genre, se qui fait de moi le pilier de l’équipe ! je dois m’occuper des gens auquel je tien !

Un silence de mort s’installa, on aurait pu entendre une flatulence sortir de son terrier ou même le battement de cil de la jolie demoiselle. Probablement qu’elle ne comprenait pas ou il voulait en venir, mais peut lui importait, car lui non plus ne savait pas vraiment pourquoi il venait de dire cela. La beauté de l’ange venait encore de le frapper et son rythme cardiaque en était la preuve, elle devait surement le savoir elle aussi, car une danse endiablée se jouait dans sa poitrine. Ses yeux étaient, étrange maintenant qu’il savait pour son petit problème il voyait différemment se qu’il avait si longuement regardé, mais il trouva e tout assez jolie, s’était une perle, voir deux au cas présent, unique parmi toutes les autres.

- Je euh, je suis allergique aux abeilles ! Donc ça fait de moi un demi-infirme, mais tu sais je n’ai ne jamais remarquer pour tes yeux et je n’ai pas arrêté de les regarder hein !

Sur le coup il se sentit rougir, il n’avait jamais dit quelque chose d’aussi mignon à une fille, en fait c’était la première fille pour qui il avait le Bégin. Ah l’amour, drôle de sentiment. Mais un stress intense se propagea dans ses veines, peut-être qu’une vie de refus de son côté lui avait démontré qu’elle serait seule toute sa vie, mais lui n’en avais réellement rien a faire, au contraire, il était en admiration devant elle, surtout… comment fessait elle pour marcher sans canne …

- Je t’aime comme tu es Jeska !

Puis sous le coup de l’impulsion, le moment mal créé et le coucher affreux du soleil, Oliver ouvrit la porte qui donnait sur le balcon ne sachant pas se qui arrivait, malheureusement il poussa Smile qui dégringola sur la jeune femme.

Le moment fut ma, gi, que. Il déposa un baiser spontané sur les lèvres de l’ange et tout d’un coup il ne vivait plus dans le même monde. Il était en paix contre se qui se trouvait être l’amour de sa vie…

De l’autre côté, le maladroit Queen se rendit compte que le moment n’était pas le bon et retourna attendre de l’autre côté probablement heureux pour son copain.

Posté Dim 13 Oct 2013 - 21:56 par Jeska Kamahlsson

Alors que l'ange essayait de s'enfuir, elle fut stoppée dans son élan. Smille l'avait devancée. Il s'était mis devant elle, lui bloquant sa seule issue. Elle sentit même que ses mains se faisaient guider par celle de son souriant ami. L'aveugle sentait battre le cœur du jeune homme, elle caressait aussi son visage. C'était pour elle un moment d'une rare intensité. Jeska percevait tout grâce à ses sens exacerbés. En la plaçant dans une situation de sensualité aussi élevée, Smiley mettait le calme de l'ange à rude épreuve. Elle entendait ce qu'il disait et elle sentait son rythme cardiaque s'accélérer. Les doigts qui effleuraient le visage souriant de son ami percevaient son stress. Mais ce furent les derniers mots de Smiley qui poussèrent l'émoi de la jeune femme à son paroxysme. La forçant à rougir.

Soudain, l'ange réalisa que la porte venait de s'ouvrir. Mais c'était trop tard. Smiley venait de basculer sur elle, l'entraînant dans sa chute. A peine le temps de pousser un petit cri de surprise un peu trop aigu à son propre goût que l'âge se retrouva sur le dos. Avec son compagnon sur elle. Leurs lèvres se touchaient si étroitement qu'elles semblaient s'écraser l'une contre l'autre. Pour n'importe quel être humain, c'était la partie de l'anatomie la plus sensible. Imaginez donc ce que ce devait être pour une aveugle. Ce contact aussi involontaire que puissamment charnel bousculait les hormones de Jeska à un point insoupçonné. Son visage déjà un peu rouge virait cette fois au cramoisi. De plus une étrange chaleur se repensait en elle, en partant de son bas-ventre.

Elle réalisait bien qu'elle venait d'échanger son premier baiser. Elle hésitait encore entre deux sentiments. D'un côté, la colère de s'être fait voler ce moment qu'elle s'imaginait magique. De l'autre, le jeune homme ne la laissait pas totalement indifférente. Cependant, dans un cas comme dans l'autre, elle ne pouvait se laisser aller à une réaction trop violente. Plus le temps passait, plus elle réfléchissait. Que devait-elle faire? Accepter les avances de Smiley, au risque de passer pour une fille facile? Ou alors le repousser et pannes pour une allumeuse, ou une personne qui ne sait pas ce qu'elle veut. Elle usa de sa main qui se trouvait déjà contre la poitrine du jeune homme pour le forcer à se relever un peu, libérant ainsi ses lèvres de son étreinte. De son côté Oliver se rendit compte qu'il interrompait un moment intime, et de ce fait, préféra se retirer.

Smiley, si ça ne te dérange pas, pourrait-on pas tout simplement continuer le dîner? Là, j'ai l'impression que tu veux le dessert alors qu'on a pas commencé l'entrée. D'ailleurs, à ce sujet, la prochaine fois que tu compte m'embrasser, je te serais grandement reconnaissante de me demander la permission avant.

Jeska avait certes retrouvé le sourire. Mais c'était plus une expression de circonstance. Sa voix, toujours aussi douce était cependant maintenant teintée d'un soupçon de fermeté. Elle ne refusait pas les avances de son compagnon, mais elle cherchait à lui faire comprendre qu'il y avait un temps pour chaque chose.

Les deux amis retournèrent donc dîner. Ce fut un repas que l'ange jugea fort agréable. Elle put discuter paisiblement avec Smiley, sans pour autant livrer quoi que ce soit d'intime. En fait, les sujets tournaient principalement autour de certaines personnes. Oliver Queen, et les gradés de la base de Navarone. Le souriant arrivait même à faire rire l'aveugle. Certainement qu'il cherchait à confirmer le proverbe qui dit "femme qui rit à moitié dans ton lit". Malheureusement pour le séducteur en herbe, les meilleures choses ont une fin. Et, en l’occurrence, ce fut simplement un au revoir poli qui conclut ce rendez-vous galant. Chacun repartit donc à ses occupations. Smile, vers le dortoir des hommes, et Jeska à l'opposée, vers les appartements dédiés aux femmes.

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