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Une rencontre particulière

Un soleil couchant sur la mer , les couleurs flamboyantes embrassant la mer voilà la scène qui raviva la brumeuse mémoire de Léon Séra.

Environs 3 à 4 mois auparavant.

Ile du Tanuki ,fin de la journée. Cette île presque idyllique propose à toute personne prenant le temps d'apprécier la nature une myriade de couleurs absolument magnifique.
Le soleil d'un jaune d'œuf commençait à descendre petit à petit derrière les montagnes.
La lumière bienfaitrice et apaisante laisserait bientôt place à une nuit sombre et glaciale.
Une brume marine avait commencé à envelopper le coté ouest de l'ile.
Un jeune homme, se mouvait , tel un automate dans une forêt à la bordure d'un petit village sans prétention extension de la ville central de l'ile.
Tout en ce déplaçant son corps était agité de soubresaut, lorsqu'il passait l'ambiance chatoyante du sylvestre endroit semblait se ternir , les bruits mourraient.
Les uniques sons subsistants consistaient en une série de marmonnement et des paroles sans queue ni tête ponctué de cris , et de rire sardonique . D’un coup, pendant quelques secondes le prête Séra s'immobilisa , ces paroles cessèrent.
Si quelqu'un d'autres que les animaux de la forêt avait vu le personnage ils auraient pu constaté un changement dans les yeux du jeune homme comme si il sortait d'un transe ou plutôt d'un rêve.

*.... mais qu'est-ce que je fous ici moi
-Tu te fous une branche d'arbre dans le derrière
Il arrivait souvent à Léon de laisser en suspend les conversations qu'il avait avec son autre moitié , estimant généralement qu'il était vain de vouloir avoir un échange avec un béotien pareil.

La veille il lui avait semblé que la forêt s'étendait à perte de vue mais à présent il se trouvait non loin d'une petite bourgade situé en bordure de la forêt. Au bout de quelques minutes il atteignit l'entrée dudit village.
C'était un endroit sans prétention , relativement calme plutôt normal d'ailleurs cette île servait généralement de lieu de repos pour un grand nombre de personnes malades ou âgés , voir même les deux.
Dans les rues la plupart des passants avait l'air relativement âgée , mais l'habit ne fait pas le moine après tout le "jeune" homme avait bien la centaine et il ne les faisait pas.

* Que des vieux ici pourquoi on les pousserait pas dans les escalier où même mieux leur foutre leur cane dans les dents
-Tu ne pense vraiment qu'à faire le mal toi
-Nan je pense aussi à baiser, boire , fumer et en plus te faire chier
-J'aurais du m'en douter, à part ça pourquoi on est ici déjà?
-Pour trouver de la matière première
-de là quoi?
-Tu verras mon sucre , tu verras...*

Chose étrange et plus qu'inhabituel son colocataire coupa net la discussion se calma et même se retrancha dans un coin de l'esprit de Léon.
Laissant ainsi le jeune homme tranquille lui laissant apprécier les beautés du monde, chose qu'il ne pouvait pas faire souvent puisqu'il devait garder sous contrôle son foutu double.
Le jeune homme plainant littéralement de joie , cela faisait une éternité qu'il n'avait pas pu apprécier un vrai moment de détente. Car, entre sa fuite du labo du vieux Végapunk, les flottes que les marines lui avait envoyé et son double il avait du être en permanence sur le qui vive
Le "libéré" arriva sur la place principal autour de cette dernière se trouvait un grand nombre de commerce.
La gorge du pauvre homme était sèche comme un coup de trique il n'avait rien bu depuis deux jours et ça première envie fut de boire une douce boisson , même la plus mauvaise eau aurait suffit à apaiser son malheur.
Par chance ( he oui coup de pot hein) se trouvait une taverne. Tout en se dirigeant vers l'établissement Léon révisa son opinion il ne s'agissait pas d'une banal taverne en effet l'insigne de l'endroit était un livre ouvert à coté duquel se trouvait une tasse fumante probablement du thé, il s'agissait d'un genre de café lecture tout ce qui convenait au jeune homme.

La porte s'ouvrit sur un cadre plutôt banal :des tables en bois peinte trônaient ici et là , dans les coins quelques alcôves permettant aux personnes désireuses d'une certaine intimité de se poser dans un coin tranquille, dans ces mêmes coins des étagères remplient de divers ouvrages. Pour ceux voulant observer l'ensemble de l'endroit des tabourets près du comptoir permettait de commander directement. L'intérieur du magasin était empli d'une douce odeur , un mélange de vieux livre de café moulu et de thé.
L'image d'une tasse fumante de thé se forma dans son esprit avec l'exquise sensation de chaleur qu'allait lui procurer l'ingestion de ce breuvage divin. Léon alla s'asseoir devant le comptoir.

"-Un macha iri genmaicha s'il vous plait avec deux scones
-Pad problème"

Le tenancier ne lui ayant pas demandé les Berrys avant de servir le jeune homme en déduisit que les clients de l'endroit était plutôt honnête.
Opérant un magnifique demi-tour contrôlé sur lui-même grâce à un tabouret dernier cri, il prit le temps d'étudier ces compagnons de "boissons".
Dans le coin à gauche de l'entrée se trouvait un couple de charmant vieillards discutant tranquillement , dans un box se trouvait un couple.... d'homme s'embrassant joyeusement, Léon préféra ne pas s'attarder , c'était préférable pour eux si son démon se réveillait il risquait d' y avoir du grabuge en moins de deux.
A sa gauche se trouvait un jeune homme de taille moyenne portant des lunettes rouges. Il n'eut guère le temps de le plus le détailler puisqu'un cliquetis derrière son dos indiquait l'arrivé de sa commande.
Effectuant encore une fois un magnifique demi-tour sur lui même l'affamé eut le plaisir de voir une charmante tasse en porcelaine remplis d'un liquide vert.
Des volutes de fumées blanche s'échappait gaiment du petit réceptacle à coté duquel deux petits scones plein de beurre était délicatement posé.
Il se lécha les lèvres une flamme de gourmandise dans ces deux yeux en imaginant le délice que ça allait être de profiter d'un repas seul ( et pas avec lui-même justement).

Prenant la tasse dans ça main droite Léon laissa la vapeur chargé des odeurs du thé lui chatouiller le nez, lentement il amena le liquide à ces lèvres.

PAFFF

Voilà comment un son vous ruine un moment. Par réflexe le prêtre avait tourné la tête en direction de l'origine du son ,sa main gauche se trouvait sur le postérieur de l'autre consommateur à coté de lui.
Il n'était pas difficile pour Léon de savoir ce qui c'était passé, il allait retiré ça main mais il s'entendis dire une phrase fatidique:

"Mais dis-moi tu as la fesse bien ferme , ça te dirais que je plante ma grosse tour dans tes raviolis?"
Il fallu un effort de volonté énorme à Léon pour retirer ça petite mimine du tendre arrière train du jeune homme.
Ce dernier c'était tendu par réflexe et lança un regard glacial a celui qui avait trippoté une de ces parties intimes.
Le genre de regard qui, lorsqu'il est lancé à une personne dirait : tu as fait quelque chose d'impardonnable tu vas mourir à moins de te rouler par terre en me suppliant.
Le seul ennuie c'est que son coté gauche n'était pas du genre à se laisser refroidir comme ça mais plutôt à s'échauffer

"Humm avec un tel regard tu dois avoir un beau pic à glace, laisse moi le te réchauffer . J'adore m'occuper d'un bonne glace , on va bien s'amuser"

La langue de Léon passant sur ces lèvres, mais dans l'esprit de son colocataire c'était plutôt dans la perspective d'un autre type de gâterie.
    Dans une petite demeure du quartier Nord de Loguetown sommeillait un agent du CP9 particulier, particulièrement renfermé sur lui, il se surprenait à discuter avec les astres à la recherche d'une réponse sur son enfance et le meurtre de sa mère. Bien sûr, cette réponse ne lui serait jamais fournie et il le savait très bien. Vivre dans le passé et rien d'autre était une chose titanesque pour n'importe quel être doué d'une raison entière. Tout en se morfondant, Kenshin tombait progressivement dans le sommeil et laisser la place au gardien du sommeil qui n'était autre que le rêve. Ce songe-là le menait dans un endroit qui lui était familier, Inu Town qui se situait dans North Blue et plus précisément sur l'île du Tanuki. Kenshin progressait dans une cité qui était couvert par la Lune. Cependant, tous les villageois étaient de sortie et cette particularité titillait l'esprit de l'agent masqué. en un éclair de réflexion, Kenshin se remémora qu'il s'était rendu sur cette île en été, c'est-à-dire, quatre mois et six jours pour être exact. Le zéphyr lui fit un bien fou et tout en se déplaçant vers le centre-ville, il observait les stands lumineux qui attiraient l'attention tels un éon clignotant sans cesse et entraînant la populace à le convoiter et par la suite l'acheter. D'un geste, Kenshin se détourna du stand pour se rendre vers la sortie du village lorsqu'un flash envahit son champ de vision...

    Kenshin se réveilla en sursaut transpirant légèrement, l'instant ne dura qu'une poignée de secondes avant de replonger dans son rêve.

    Il avait changé d'emplacement, désormais il s'apprêtait à pénétrer dans un petit café où de jeunes étudiants étaient affairés à la lecture. Sentant la soif tiraillait sa gorge, il entra d'un air assuré pour se rendre directement au comptoir dans l'idée de se commander un thé glacé ou bien un bon verre de saké.

    [Kenshin] "Barman, servez-moi un verre de thé chaud au citron et ajoutez deux wagashis pour accompagner le tout..."

    Kenshin se tourna et observa le salon dans son ensemble, quelques rats de bibliothèque étaient plongés dans leur œuvres, sur sa droite, il y avait un homme qui semblait prêt à en découdre avec un autre. Sans y prêter attention, Kenshin se plaça près de la fenêtre qui donnait sur la rue et par la même occasion il devait être à deux mètres des deux types.

    [Kenshin] *S'embrouiller dans un café, faut vraiment le faire, avec un si beau ciel... Quelle bande de cons. D'après ce que j'ai compris le type debout vient de se faire toucher par l'autre... Beuh, et dire que je me plains du quartier Sud de Loguetown... On aura tout vu...*

    Kenshin ôta son masque et le posa délicatement sur la table pour pouvoir apprécier la boisson et les condiments supplémentaires. Le barman avait gentiment ajouté d'autres confiseries et Kenshin lui en était reconnaissant. Tout en profitant de la vue des jolies filles, il écoutait discrètement les dires de deux hommes

    [Inconnu] "Mais dis-moi tu as la fesse bien ferme , ça te dirais que je plante ma grosse tour dans tes raviolis?"

    Le premier des deux était plutôt entreprenant, c'était un homme aussi excentrique que Kenshin, car il portait également un masque mais coupé en deux ne laissant transparaître qu'une partie de son visage. Ses habits étaient dans une teinte bicolore, le noir et le blanc, un signe d'une double personnalité ? Ou bien d'un simple goût à la mode, en tout cas l'homme avait choisi ses habits avec soin pour se donner un style particulier. Le second était un client, tout ce qu'il y avait de plus normal avec un air colérique. L'excentrique allait pousser la bêtise jusqu'au bout en osant sortir une autre phrase tout aussi salace.

    [Inconnu] "Humm avec un tel regard tu dois avoir un beau pic à glace, laisse moi le te réchauffer . J'adore m'occuper d'un bonne glace , on va bien s'amuser"

    Quelque peu admiratif, Kenshin ne put réprimer un rire guttural en entendant l'homme prononçait de telles paroles. Le mot homme n'était pas le plus approprié car il avait l'apparence d'un jeune homme d'une vingtaine d'années. Étrange qu'un garçon plutôt bien habillé se mette à reluquer des hommes bien plus vieux que lui. Enfin là n'est pas la question chacun ses goûts comme dirait l'autre. Après avoir goulûment terminé ses sucreries, Kenshin ajouta trois sucres à son thé et le sirota rapidement, un œil vissé sur la dispute qui grandissait petit à petit.

    [Hrpg : Excusez-moi de la daubasse.]

      Ah Douce journée qui passe lentement devant les yeux de Mizukawa Sutero. Il termina son entraînement au sabre. L'utilisation de sa fidèle lame. Hattori Hanzo laissé par son maître. Ce dernier espérait que son jeune apprenti calmerait sa rage. Mais rien y faire. Ce futur pirate avait soif de vengeance. Il se doutait bien qu'il n'allait pas y arriver avec sa force actuel. Pour atteindre son but le seul moyen qu'il l'avait trouvé était de devenir un parfait caméléon. Vous savez cette bestiole qui change de couleur en fonction de l'environnement.

      Il avait un plan de génie derrière la tête. Son expression sadique cachait le savoir qu'il avait. Nul ne serait douté que derrière ce malade qui adore faire souffrir se trouvait un être calme et posé. Un pensif, je dirais plus un joueur d’échec. Si dans votre vie, vous avez déjà affrontez un adversaire de taille. Vous le verrez souvent sourire et regarder ses pions. Sacrifiant toutes ses belles cartes, ne conservant que ces vulgaires pièces. Car une fois ces insignifiants bout de bois en haut du plateau. Elles deviendrons reine et mettrons à genoux le roi ! Imaginez 8 femmes avec un sale caractère donné en offrande à un roi qui n'est entouré que de chevalier, de fou et protégé par ses tours ?


      L'entraînement fini, il enfila sa veste qui était déposé sur un rocher puis partit en direction du village. Vers sa taverne préférer. Là où il se reposait et commençait à réfléchir avant de prendre sa barque et de partir en mer. Il lui fallait un élément déclencheur, une piste pour son unique but... Éliminer le Dr Vegapunk. Ouvrant la porte battante avec son pied, il salua la foule et s'assit prêt du comptoir pour commander un verre de lait. Comme tous les jours, il resta à regarder son verre et à penser à son plan longuement établi et modeler depuis quatre années. Lorsque le gouvernement nettoya l'île qui était selon eux infesté de révolutionnaires.

      *La vie vaut elle la peine d'être vécu ? J'aurais du aller me suicider ! Pourquoi je reste ici à m'entraîner ? Ah mais oui, y'a une sorte de rage qui me retient, qui ne veut pas que j'aille rendre visite à la mort. Est ce vraiment de la rage ? Des villageois me disent souvent que j'ai de la volonté, est cela ? J'ai beau regarder les gens qui sont autour de moi, je pense toujours que je suis un personnage important dans l'univers, que je suis le centre du monde. Est ce prétentieux de penser cela ? Bon faut que j'arrête de me poser ces genres de question. Je vais me commander un notre verre !*

      Voulant lever la main vers le serveur, quand soudain une chose vint se placer sur son derrière. Notre protagoniste lança un regard froid vers sa droite. L'homme à coté de lui osa rajouter quelque mots qui mit Mizu hors de lui. Il se leva et dit d'un ton bien salace...

      Pendant que t'y es...A baver gaiement. Je vais te foutre mon pied en pleine gueule !

      Mizu leva sa jambe droite, faisant des mouvement bizarre, un wooouaaaw par ci et un OUWAA par là. [C'est pas du jet li/ plutôt du Mizu li] Bref...Il prit une inspiration, bomba son torse et lui fila un bon high kick en plein milieu de son corps. Un coup évitable en vue des circonstances. Seulement on ne sait jamais comment va réagir son adversaire. Une chose était sûr, L'homme haut d'en face allait le payer pour avoir provoqué à vive voix le futur pirate.

        Ah ben tu te casses enfin fichu soleil. T'as oublié qu'on n'était plus en plein été ? Mamounette Lune t'a laissé regarder la fin de ton feuilleton avant d'aller dormir ? Heureusement que les arbres te cachent parce qu'en plus d'être moche t'es carrément insupportable. Avec ton rayon de chaleur, on dirait que tu cherches des amis. Allez, file sous la terre, et que je ne te revois pas d'ici demain. Bon, j'en étais où moi ? Ah ouais, 243.518 arbres, 243.519 arbres. Toi t'as un drôle de tronc, t'as poussé sur une mine ou quoi ? Allez, tu comptes pour deux, 243521.

        Si il y a un truc que j'ai appris au cours de ces dernières semaines, c'est que je n'aime pas les forêts. C'est encombré, pas très linéaire et ça pue la chlorophylle. Puis il n'y a même pas de toit, bonjour le confort. J'ai peut-être passé ma jeunesse dans une grotte, n'empêche que moi le plafond il ne bougeait pas pendant que je ronquais. Et quand ça bougeait c'était vivant et ça voulait vous bouffer la gorge sans attendre la fin de votre ronflement. Dans une forêt, le ciel bouge tout le temps entre les branches, comme si ça allait tout le temps attaquer. Ca me fait penser qu'il faudra que je te dise tout le mal que je pense des oiseaux, mais pas toutes les émotions dans la même soirée, je crois apercevoir autre chose qu'un arbre après les arbres. Mais ouais, c'est pas un feuillage ça, c'est une superbe place bien dégagée avec du bruit et une autre odeur que de la laitue et ses déclinaisons. De la civilisation !

        Je déboule dans ce village et direct ça me dévisage. Comme d'habitude, font moins de deux mètres les gens ici. Bienvenue chez les chtis. Je descends de monture et je laisse Nobunaga gambader à l'air libre, profiter des parfums du monde conquis. Moi, je dévisage les petites têtes qui braquent les phares ailleurs dès qu'il ont compris que mes iris blancs les sonde. C'est un coin tranquille on dirait, les gens vivent leur quotidien en dehors du béton et du métal. C'est pas ici que je vais trouver de quoi renforcer mes troupes. Assoiffé, je rejoins Nobunaga qui s'abreuve sans modération à la fontaine centrale. A nous deux on s'hydrate tellement les fibres que le niveau de flotte diminue. Quand j'ai fini ma boisson, je redresse la tête et je vois que les yeux me suivent encore comme si c'étaient des tournesols. Je sais pas bien quoi dire, c'est pas très élégant pour un Roi de boire dans la même bassine qu'un cheval, mais c'est un cheval royal, et de toute façon à la guerre seule la survie compte. Comme je devine leur envie de vérifier si je suis aussi sympathique que j'en ai l'air, j'adresse un message à la foule, un genre de "je viens en paix".


        Qui m'a dévisagé le premier ?

        Ah, zut, j'avais prévu un truc moins direct. Faut dire qu'ils deviennent lourds à me mirer comme si j'étais la star d'un grand écran. Je me redresse, et là je leur fiche franchement les jetons. Le petit côté pince sans rire ça mitonne, alors je relance pour voir le jeu de l'autre.


        Si vous avez trop de temps à perdre rasez votre saloperie de forêt, ça de quoi faire des fortifications et des armes de siège et ça se contente de laisser les biches pisser dessus.

        J'attache Nobunaga à une barrière en espérant qu'il ne l'emporte pas dès qu'il croisera un cueilleur de champignons, et je guette un bar, une auberge, un restoroute, un truc pour se caler la bide quoi. Je vois une pancarte qui ressemble à un verre de bière. S'il font aussi dans la restauration on va bien s'entendre. Je tente.


        Le premier truc qui me frappe en entrant c'est l'odeur. Ca puait l'herbe. j'avais pas quitté mes hectares de jungle pour me faire une infusion de végétaux. Je disais le premier truc qui me frappe, parce qu'il n'y a pas que ça. Le second, c'est un couple de deux gars qui raidissent la bûche en vérifiant avec la langue si l'autre a toujours toutes ses dents. J'ai rien contre le truc, ils ont l'air en permission alors tant que ça ne déteint pas sur leur boulot je vais me contenter de m'en foutre. Le troisième truc, c'est les cris de castra que poussait le petit mec vénère sur son voisin de tabouret en lui fouettant la bidoche avec le pied. Il cognait bien le gars, dans un style qui s'éloigne assez du mien mais il envoyait quand même. Je demande au mec le plus proche de moi qui n'a pas l'air trop bête.

        Hey, c'est quoi leur enroule là.

        Apparemment il y en a un qui n'a pas supporté les avances de l'autre.

        Les avances ? Bordel, c'est quand même pas un bar gay ici ? Je checke les murs, pas d'arc-en-ciel, de déco affreuse en pompons roses ou de tableaux avec des types maquillés en femmes qui essayent d'allaiter des nourrissons. Dans le décor tout baigne, au comptoir tout beigne. Je la mets dans une poche pour plus tard celle-là, le prochain feu de camp y aura droit. Comme je ne suis pas médiateur pour couples, je laisse la diva et doubleface à leur dispute conjugale et je m'installe à une table un peu à l'écart de la scène de ménage. Mon appel emmerde un peu le serveur qui doit éviter d'être pris dans un éventuel tir croisé des deux mignons, mais j'ai pas une gueule qui souligne la patience et il a vu par infrarouges que mon estomac voulait se remplir dans son établissement. Il vient avec un sourire de commerçant et me demande si j'ai choisi. Moi, je réponds sec en posant le casque sur le siège d'à côté, comme si c'était ma petite amie:


        J'ai pas un berry sur moi mec, mais si tu me files à bouffer pour la valeur de mes deux peaux de loup je ne mettrai pas le feu à ton village.

        Il flippe le brave homme. Pourtant c'était qu'une vanne, je ne suis pas un pillard, mais je suppose qu'il faut me connaître un peu pour assimiler la plaisanterie. Je mets les deux belles peaux de bestiaux sur la table et je précise avant de devoir renvoyer l'assiette en cuisine.

        Tu blindes l'assiette de ce que tu veux tant que c'est de la viande et des champis. Pour les couverts ne sors pas l'argenterie, j'ai ce qu'il faut sur moi.

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        Au moment où Mizu allait toucher le coté gauche de son adversaire, ce dernier sortit son flingue ! Chargé prêt à tirer. Il n'avait qu'une solution, ne pas frapper et partir de cet endroit en vie.

        *Merde il va tirer ! Adieu monde cruel*

        Notre protagoniste était paralysé, c'était une fin évidente pour lui. Il ne pourra plus jamais venger la mort de sa bien aimée. Le destin est comme ça, les conséquences ne seront que bénéfique, ce déchet qu'est ce pirate sera enfin rayé de la chaine alimentaire. Cependant l'homme devant lui n'était pas quelqu'un d'ordinaire. L'ennemie se pencha légèrement et tira !


        Bam ! Bam !

        Deux coups de feu ! Mais où ? Par le plus grand des malheurs, deux personnes âgées furent décédées. Mais ce n'est pas fini, sous le regard pétrifié de la salle, le tueur leva sa main et ce fût un spectacle des plus horrifiant ! Il alla vers les morts et s'occupa de leurs cas. Toutes les lady's sont tombée dans les pommes tandis que les hommes les plus faibles fuyaient portant sur eux la gente féminine.

        Ah une minute ! Qu'est ce que fait mizu ? C'est une catastrophe ! Il l'avait le regard au sol contemplant le chemin du sang qui coulait. *SANG !* Un large sourire diabolique se dessinait sur les fins contours de son visage, une chose en tête ! Tuer ! Il était devenu une tout autre personne et décida de se retourner pour affronter son adversaire. Dire que tout cela à commencer par une petite provocation. Il va en falloir beaucoup pour les calmer...


        Leon Sera activa son pouvoir et commença à faire sortir les os de ces personnes pour en assembler une arme grâce à leur colonne vertébrale. Un fouet plus précisément. Puis notre héros sentit quelque chose de bizarre en lui...Était ce la volonté ? Mais que fait elle à un moment pareil, elle qui n'apparait que dans des moments critiques. D'un coup il reçu dans la main un tibia ! Sa réaction a été démesuré ! Énervé plus que jamais ! Il se lâcha sur le comptoir et cassa tous verres avec ce nonoss.


        Les deux hommes près du comptoir se tournèrent ensemble prêt du comptoir puis observèrent une salle vide ! Pratiquement plus exactement...Il ne restait que deux personnes et le barman caché derrière son comptoir en attendant que ce cauchemar finissent...

        Toi l'abruti ! Pourquoi tu m'as filé cet os ?

        Je n'ai rien fait tête à claque mais si tu veux, je peux te l'enfoncer profond pour que tu te calme !

        L'atmosphère était des plus réjouissantes, qu'allait donc faire les deux mystérieuses personnes ? En tout cas ce qui était sur, c'est que leon allait s'amuser comme à son habitude pour décompresser de ces semaines.

        P.S. J'ai eut l'accord de Leon pour faire agir son personnage en raison de son absence à cause de son taff. Bref, je n'invente rien, il m'avait juste fait un topo du comment et etc. A vous maintenant ^^
          Dans quel endroit je me suis en bar gay ? Ha ha ha, t'as compris ? En bar gay...embarquer. Bon ça fait rien. j'ai vu des trucs zarbs dans ma vie, mais une dispute de couple qui pète la vaisselle avec du tibia de mort tout juste flingué, ça occupe l'attention. Les gens commencent à se demander combien de balles il reste au pistolero, et chacun voit minuit à sa porte. Ca détale comme du lièvre, le pompon entre les jambes. Moi je m'agite pas pour le témoignage d'un double meurtre, pas tant qu'on m'a pas servi ma viande et mes champis. Si le concept c'est de servir la viande aussi froide que la clientèle va y avoir dépôt de bilan avant que je repasse la porte. j'attends que le dernier paquet de grelots se soit fait la malle et je fixe le comptoir. Tu le sens mon regard infrarouge là le barman ? Je t'avais bien montré que j'avais pas la tronche d'un mec qui aime attendre. Sans compter jusqu'à un, je me lève et je passe ma tête au-dessus du comptoir. Le mec planqué sent bien que les lampes ne donnent plus sur le haut de son crâne, alors il lève le menton et nos yeux s'alignent.

          Ben alors George, mon steak ?

          Le mec bouge pas. Je poigne dans son dos comme un lapin d'élevage et sentir son noeud papillon lui offrir un brin de strangulation ça lui remet carrément les idées en place.

          Mon steak !

          Le gars me bredouille un truc que j'ai pas entendu parce que je me suis retourné sur les deux zouaves qui ont mis le boxon. Je les observe un moment, sans haine ni méfiance, un peu comme si ma tronche leur disait "salut, moi c'est Minos et j'aime la viande". je repose mon paquet tremblotant, enfin non, disons plutôt que je le jette comme un mouchoir plein contre la porte de sortie. Je lui ai peut-être sauvé la vie en fait, ça mérite bien un repas à l'oeil. Décidé à ne pas repartir encore plus affamé qu'à l'arrivée, je file en cuisine et je pioche dans des bouts de barbaque. Je trouve surtout des morceaux crus, alors j'embarque dans la gibecière. Une poire pour la soif ? Cet alcool doit servir à flamber les plats. Si c'est bon pour les crêpes, c'est bon pour Minos. Je trouve pas de champis, mais il y a des patates. Ces machins sont pas mauvais écrasés en purée et baignés dans le jus de cuisson, alors je prends aussi.

          Je retourne à la salle de réception, et je parle pas de gonzesse, surtout dans ce genre de rad' qui n'a pas l'air de faire dans les rapports à progénitures. Un gros os de volaille en bouche que je dénude des incisives, je salue le petit ménage ascendant meurtrier et je prends aussi la porte. C'est que la marine va pas tarder à radiner, et vu mon passif on va m'accuser d'avoir entré moi-même des petites balles dans le passant. D'abord je me restaure, puis je retrouve Shinji. Si j'arrive jusqu'à la côte sans avoir à bousiller personne, je leur laisserai même la gnôle. Un vrai chouette gars dis donc, dommage qu'on soit dans une ville d'homo, je me trouverais bien une mère pondeuse pour encourager mon côté papa poule.

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          Mizu aperçu le grand homme au casque de buffle sortir, tandis qu'il resta avec Leon qui d'un seul coup se posa tranquillement, regardant dans les yeux notre jeune protagoniste, il lui dit d'un ton clair et net avant de se préparer au combat.

          Je suis ici à la recherche de cet enfoiré de Vegapunk ! Et je ne laisserais personnes s'entraver de mon chemin.

          *Hein, Vegapunk !*

          Lorsqu'il entendit son nom, il lâcha l'os et serra les poings. Il se mit alors dans une rage excessif. C'est là qu'il leva légèrement son bras et dit...

          Aaaah ! Vegapunk...Toi aussi t'as quelque chose contre lui ? Ce soit disant savant n'est qu'un déchet vieux de plusieurs années.

          C'est alors qu'une discussion s'entamait entre les deux personnages et au final ce fut, une main serré et un au revoir. Ils s'échangèrent leur numéro de Den Den et chacun partit de son coté. C'est vrai que cette rencontre peut être mal interpréter...Huhuhu.

          Lorsque Mizukawa sorti de la taverne, il aperçu au loin la haute carcasse de l'homme vu à la taverne. Pourquoi n'avait il pas intervenu ? Pourquoi était il aussi calme ? Qui est donc cet homme mystérieux ? Curieux, le jeune pirate courut vers lui, quelques minutes plus tard, il le rattrapa. Tout essoufflé observant l'herbe à ses pieds qui bougeait grâce au vent.

          Excusez moi de ma curiosité. Voyez vous je connais bien cette île et c'est la première fois que je vous vois.

          Je me présente, Mizukawa Sutero, scientifique dans l'âme.
            Nord-Nord-Ouest ou Ouest-Nord-Ouest ? Rha, mais j'en sais rien moi, comment tu peux te repérer avec un ciel qui bouge autant ? Peuvent pas se trouver un coin de bleu où coller leurs miches et ne plus bouger ces nuages ? Si vraiment vous savez pas quoi foutre de vos journées, couvrez le soleil. Cette saleté d'astre, la dernière fois que je l'ai suivi il m'a ramené exactement à mon point de départ avant d'aller se coucher. Tu parles d'un truc fiable, et dire que les gens l'aiment bien. Je suis sûr qu'il se bidonne à paumer les gens ce truc. Bon, tout ça ne nous rendra pas la besace et la viande de renne. Je regarde après Nobunaga, hors du champ de vision. On n'égare pas une truc de cette taille aussi facilement. Je le siffle, il vient pas. Ca ça devient curieux, il s'est quand même pas paumé durant mon absence ?Il doit être vachement loin pour ne pas m'entendre ou alors il est dans un endroit très bruyant. Un peu intrigué, je piste les traces de sabots et je vois qu'ils finissent sur le chemin de dalles qui quitte le village. Apparemment il ne s'est pas débattu, mais il a filé en trottinant. Bon, ça veut dire que je quitte la capitale de la bûche qui aime la bûche, sans grand regret. Je trouve un vieux débris tout sec qui prend le soleil comme une vieille tortue retournée sur un début de prairie. Le mec a des ronds de verres fumés pour se faire un brin d'obscurité derrière les mirettes. Si t'aimes pas la lumière, reste pas comme un crabe en plein soleil. Encore un qui a dû naître dans une éprouvette. Vu qu'il n'a pas l'air d'avoir autre chose à foutre que de glander là, je lui tire une carte triviale poursuite - thème géographique.

            Hey, vieille sèche. Ca mène où ce chemin ?

            Le mec répond pas, ni merde ni rien. Il roupille peut-être, mais j'entends pas ronfler. Derrière ses pauvres ray bans, je vois pas ses yeux et ça m'énerve. Si ça se trouve il me regarde. Faut qu'il arrête sinon j'le crève. Hey, il est peut-être cané ce vieux machin. M'étonnerait pas que le soleil fasse ce genre de coup bas à un mec de son âge. Comme j'ai pas de bâton pour le piquer, je lui écrase l'ongle du petit orteil.

            Il hurle, l'était pas cané en fait. Le type commence à me jurer un tas de trucs dans sa barbe qu'il n'a pas, mais comme c'est qu'un figurant je vais pas me casser le cul à lui trouver une couleur. Imagine le plus vieux vacancier que t'as croisé avant la crise, quand t'avais encore les moyens d'aller à la mer. Ben c'est ce gars là. Le type la ferme direct quand il lève les yeux et vois que je suis quand même plus efficace que ses lunettes pour bloquer le soleil. Je repose ma question, quasi mot pour mot, et il me répond en grimaçant de douleur que c'est le port. Bingo, Nobunaga a juste pris les devants. Je le remercie et m'en vais. Enfin, je pense que j'ai remercié, mais j'ai plus l'image en tête. bref, je reprends la route, et cette fois c'est moi qu'on aborde. Je me retourne, c'était un des mecs du bar. Le type il vient avec la tronche toute sympathique comme s'il était content de me voir. Il vient même en courant. j'hésite à me barrer dans l'autre sens, mais on ne court pas avec un os en bouche. Le gars me rattrape et soufle un peu. Il devrait moins fumer ce brave homme. Je le laisse récupérer, puis il me sort du plan drague de base, genre "vous venez souvent ici?" J'écarquille mes gros yeux blancs et ne sais pas quoi lui répondre. Ok, il est gentil, mais je suis pas très os à moelle et je sais pas comment on rembarre un mec qui a les hormones en activité. Tu dois commencer à me connaître si tu lis mes flashbacks depuis le début. je vais chercher à dire un truc pas vexant, limite tactile...enfin non tactueux ? Enfin avec tact quoi. Un genre de doigter, mais sans les mains. Bon, en tout cas ça va merder. Cette fois là, j'ai servi un:

            Moi j'suis le Roi Minos, et non je ferai pas de toi ma reine. Je les aime avec plus de seins et moins d'attirail entre les guiboles.

            Ha ha, ouais c'est pas trop mal en fait, j'ai été assez avenant.

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            Ah...Le jeune pirate faisait face à un ! Bon quel est le mot politiquement correct ? Après une courte réflexion, je dirais qu'il faisait face à une personne de grande taille. Donc même en levant ses yeux, du haut de ses 1m80, il n'arrivait pas du tout à remarquer les traits de son interlocuteur. Alors il décida de pencher la tête vers l'arrière...Soudain, un léger vertige. Il décida donc de prendre de recul et là il vit, un homme imposant par son armure, avec un visage à la Balboa ! On dirait qu'il avait des yeux de démons...Prudent comme jamais Mizu décida d'employer les bons termes...Sarcastique, moi ? Non....

            Roi de quoi ? Roi de rien ? Altesse, où est votre garde royal ? Où sont vos sujets et votre monture royal ? Vous avez l'air bien paumé dans ce bled qui est miens.

            Et oui, il a bien dit que cette ville lui appartenait...Cela fait presque une vingtaine d'années qu'il vit ici et qu'il n'a jamais voyager. Il n'a jamais vraiment connu l'aventure et prend gout à voler quelques marchands des villes aux alentours...A agresser quelques nobles et à s'entraîner durement. UN JOUR, il prendra la route et quand ce jour arrivera, il tracera comme une fusée...Mais revenons à nos moutons ou plutôt à notre taureau...C'est ce qui définissait le mieux Minos et cela était bien flagrant dû à son casque.

            Mizu le regarda brièvement et en conclu qu'il serait peut être utile pour ses futurs plans, un roi en contact facebook, ça sert toujours...Ah oup's je me suis un peu égaré. Aaaaah ! A cause de mon inattention, je n'ai pas vu les marines arriver. Il courait au loin servant de Roi pour s'orienter, puis ce qui semblait leur chef cria au arrêts ! Mais, c'est qu'ils sont tous stupides dans la marine, ils ne voient donc pas que le jeune blond et son nouvel ami était debout entrain de discuter, sur cette merveilleuse herbe toute fraiche avec rien aux alentours, en dessous d'un ciel bleu dégagé sous un soleil brillant...Ah beauté printanière...
              Hey mais jamais il la fermait lui ? Non content de me filer comme si j'avais un collier de saucisses en guise de ceinture, voilà qu'il me bombarde de questions sur ma fonction. Me revoilà à devoir expliquer que je suis Roi d'un truc qui est enseveli, que j'ai perdu les miens lors d'une baston et que je dois retrouver les miens. Devoir expliquer ? Attends, je dois rein expliquer du tout ouais. C'est pas parce que l'autre a des berries à la place des yeux et qu'il se verrait bien entretenu par du sang royal que je dois entrer dans son jeu et lui servir les infos qu'il veut sur un plateau. Je serais plus pour servir des coups de pompes dans l'ognon, mais parmi toutes les questions qu'il m'a posé, celle sur la monture méritait une réponse.

              Ouais je suis paumé dans ton patelin, y a trop d'arbres et trop de ciel. Toi qui sembles t'intéresser à un chien avec un chapeau, tu peux me dire quelle île est la plus proche ? Je dois me barrer d'ici, mais je sais pas bien ce qu'il y a à l'Ouest. Mon destrier royal y est en tout cas, je dois le récupérer et filer avant que les bûcherons soient en chaleur.

              Je laisse Mizukawa prendre la parole, et voilà qu'un groupe de marines débaroulent vers nous. Sont vénères, on voit qu'ils reviennent du chantier qu'est devenu leur bar gay préféré. Le chef vient vers nous avec sa grosse matraque et non me regarde pas comme ça, il en a vraiment une. Halte, qu'il nous gueule. Primo, il gueule, secundo, il me donne des ordres, tertio, c'est un marine. Ca fait trois bonnes raisons de l'écraser sous le talon et de laisser gicler ses organes en majesté autour de la semelle. Il y en a qui cumulent la poisse et qui cherchent vraiment à crever, et qui c'est qui doit essayer de forcer le destin ? C'est bibi bien sûr. Comme j'ai pas envie de perdre du temps avec une bande d'enquêteurs sans aucun bon instinct, je lui laisse une chance de survivre, il a intérêt à la saisir.

              T'es né con ou t'as pris des cours ? Quand des mecs ne bougent pas on ne leur dit pas "halte", pauvre tâche à ce niveau là il n'y a que des électrodes pour décoincer la merde que t'as dans le cerveau. Ah, et gueule-moi encore une seule fois dessus et je te montre tout ce que je peux faire avec une matraque.


              Ah, pour le coup, j'ai bien négocié le truc. Les mecs ont arrêté de courir, ça a calmé le jeu on dirait bien. Je m'y entends pour convaincre un gus de souscrire une assurance instinct quand j'élève un peu la voix. Hein, mais pourquoi ils sortent tous leur arme ? Ah ouais, j'aurais pas dû parler d'un autre emploi de la matraque. Maintenant au lieu d'avoir des fonctionnaires devant nous, on a des volontaires.


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              Je n'arrive plus à décrire les évènements, c'est tellement beau que j'en ai les larmes aux yeux, Je ne vois absolument rien, mais il se trouve que j'ai toujours mes autres sens et faut dire que je suis un peu omniscient. Mizu entendit la forte voix de Minos, assez grave, de celle qui ferait trembler les plus faibles. Une tonalité qui fait qu'elle a un son unique, une vrai voix de conquérant mélangé avec un gout de sauce samurai ! Je sais plus pourquoi, j'ai ce goût en bouche ?! Ah oui, j'oubliais que j'avais prit un bon kebab...Et en parlant de Kebab...Devinez qui en fera un bon ? Ce marine qui venait d'hurler tout prêt du tympan du jeune blond. Il n'eut même pas le temps de répondre à la question de ce grand Roi.

              Entendant les belles paroles de Minos, le jeune pirate lâcha son katana et sortit deux lames tranchantes de sa ceinture...Il y avait là une douce odeur, la même que lorsqu'on met une biscotte dans le four. Ah, j'ai retrouvé ma vue ! Mizu heurta ses deux lames les unes contre les autres et alla en direction du chef de cette vingtaines de marines. Il avança tranquillement...Faute à ne plus refaire ! Ce Vice Lieutenant avait eut le temps de dégainé sa matraque ! Il voulait porté un coup direct au niveau de la tête, mais plus rapide, Sutero se baissa et profitant de cette ouverture enfonça ses deux lames dans son ventre.

              Les marines effrayés se préparèrent à tirer sur Mizukawa ! Mais d'autres tombèrent comme des mouches au vue du spectacle de boucherie qu'offrait le pirate. Ces pauvres matelots...Comme si on les avait frappé avec des tapettes, d'ailleurs c'étaient des tapettes et non des mouches !

              Alors, tu vas resté planté là comme un arbre où tu comptes en profiter ? Voilà quelques matelots débutant, un régal. Faut leur apprendre à la fermer et le meilleur moyen c'est de les tuer.Disant cela avec une telle satisfaction et un sourire très large.

              Il avait les même yeux que celui d'un enfant lorsqu'on lui offraient un cadeau le jour où ce n'était pas son anniversaire...Il tira les boyaux du vice lieutenant et s'amusait à les faire sortir vers l'extérieur. Puis il décida d'explorer le globe oculaire ! C'est tellement bon de faire de l'anatomie avec un cobaye humain toujours frais qui crie de douleur et ce son ! Enivrant...Décidément le sadisme du dragon des mers venait d'être mis en éveil.
                Ben merde alors, c'était pas qu'une cage aux folles le mec, c'était aussi un folle à mettre en cage. Voilà qu'il s'amuse à tripatouiller dans les organes du premier macho-macho-man comme les gosses qui arrachent les pattes des araignées. Et ça l'amuse le barge en plus, on dirait que c'est le moyen qu'il a trouvé de tirer sa crampe. Je regarde sa tronche endiablée par la séance de pur sadisme et je me dis en voyant le contraste avec sa bonne nouille de tout à l'heure que plus d'un membre de sa famille a dû lui bouloter la gouttière pour en faire un tel psychopathe. Etonnant qu'il crèche ici s'il a une telle tare, j'en conclus qu'il m'a menti quand il a dit que c'était son bled et que j'ai en face de moi un véritable tueur en série pur jus.

                Tu vois, la cruauté, j'ai rien contre. Butter du marine non plus, je serais sacrément gonflé de reprocher ça. Mais le sadisme gratuit, ce truc qui fait que t'as besoin de ta dose de violence pour dormir, ça classe le mec dans le panier des instables charieurs d'emmerdes. J'ai aussi passé quelques heures de ma vie à répande des tripes, mais c'était de la guerre, pas du loisir. Lui là, il prend son pied à jouer à docteur maboul et ça me refroidit. C'est pas de la peur, c'est du mépris. Il me coupe l'envie de bousiller le reste des YMCA et j'en viens même à voir les uniformes comme des innocents face à une bête qui chasse juste pour tuer.

                Les marines, eux, ils ont les boules. Voir leur chef de section de l'intérieur, ça les paralyse, ils ont perdu leur chef et maintenant la cohésion du groupe est brisée. Ce ne sont plus des soldats, ce sont des civils effrayés qui pensent à la survie plutôt qu'à affronter l'ennemi. Sutero ne s'arrêtera pas là, il a envie d'enchaîner les partenaires ça se voit. Ca va virer en orgie si j'interviens pas.

                Ce sera tout pour aujourd'hui, cassez-vous.

                Comme ça ne bronche pas, je frappe le sol du talon et la secousse est si grande que la fontaine déborde et une bonne partie des marines se viande. Cette fois ça m'écoute.

                Votre leader est mort, prévenez vos supérieurs. Vous n'êtes pas de taille à combattre ce mec.


                Ca réfléchit un peu et ça comprend que j'ai raison. J'approche de Sutero, prudent mais pas nerveux, et je tente de le raisonner.

                On a gagné la bataille, tu n'as plus besoin de verser le sang maintenant.

                Soit il accepte la victoire et je vois que ce type garde le contrôle de lui, soit il en veut plus et je devrai l'arrêter. Cette saleté de forêt peut me remercier de ne pas la laisser devenir un champ de cercueils.
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                *Hein plus mumuse avec marine ? Mais Mumuse marine permettra science développé !*

                J'avoue que là, le cerveau du pirate en a prit un coup. Faut dire que ça faisait hyper longtemps qu'il n'avait pas vu une goutte de sang ou de marine. Pendant qu'on y est, je vous ai jamais raconté en détails d'où venait cette soif...Revenons quelque peu en arrière lorsque Mizu n'avait alors qu'à peine seize hiver, il venait d'affronter un pacifistas, enfin affronter était un grand mot. Il avait fait l'inconscient et s'était opposé à l'attaque du robot. Ce dernier était programmé pour tout détruire sur son passage, même les civils. Par Miracle, il échappa au pire en utilisant ses techniques du dragon qu'il a améliorer depuis le temps. Résultat du compte, il se réveille sans retrouver sa bien aimée sans doute morte dans le massacre...Ah j'oublie aussi que c'est un peu à cause de sa maman adoré tout ça. Et vous savez bien autant que moi...La haine n'engendre que du malheur, de la paranoïa et autres délires psychotique.

                Pour compenser ce chaos intérieur, il ne trouva qu'une solution. Tuer ! Encore et encore ! Mais seulement ceux qui se la pétait du genre la marine, le gouvernement et autres personnes prétentieuses. Ah j'oubliais de vous ajouter la cerise sur le gâteau, Tout ceci est à l'origine des révolutionnaires. Heureusement qu'il ne sait pas que le Roi Minos en est un, surtout avec ce qu'il vient de lui conseillez. Arrêtez ! Il le dit tranquillement, ça ne ressemblait même pas à un ordre, comme si ça venait de quelqu'un qui voulait du bien. C'est comme cela que le sentit Mizukawa...Ainsi on a pu observer un freinage brusque.

                *Mais pourquoi je faisais cela ? Pourquoi je m'amusais à verser du sang ? Pourquoi ! Il n'y a aucune raison...Suis je le mal ? Ainsi les ténèbres m'ont englouti et si ce demi géant était la lumière, une conscience pour moi...Voir même un père*

                Oulah ! Qu'est ce qu'il se passe dans la tête de cet inventeur, j'avais déjà conter des histoires de savant fous, mais là ça dépasse tout ce que j'aurais pu imaginer. Il aurait bien besoin d'un contrôle technique ce personnage, voir même un psychologue, ça lui fera le plus grand bien ! Attaché bien sûr. Mieux vaut être prudent en cas de débordement.

                *Nooon, mais qu'est ce que je raconte moi ! Souffle un peu Mizu, reprend toi, c'est toi le maître ici...Faisons ce que nous dit Rocky Balboa...Trouvons une phrase accrocheuse pour qu'il puisse enfin me dire qui il est vraiment, car j'aime pas voir de nouvelles tête sur mon île.*

                Mizukawa se déplaça loin du corps avec un calme qui revenait peu à peu, légèrement fatigué comme s'il en avait marre de la vie, il prit une clope de sa poche arrière, cette dernière taché de sang fût allumé par un briquet qu'il avait confectionné et dit d'une voix qui partait dans les graves...

                Ce marine l'avait bien cherché depuis le temps qu'il me fout des bâtons sur les roues. Et puis j'ai apprit d'où venait l'expression avoir les tripes...Puis il sourit légèrement.

                J'ai bien entendu...Tu les as conseillé d'appeler leur supérieur. Sérieusement t'es maso ? Tu veux plus de résistance ? Ah parce que là, tu me fait un coup de prostitué si tu me laisse seul contre le Colonel de la région qui est souvent là en civil, mais depuis le temps j'ai eut les informations nécessaire pour purifier cette île du gouvernement Mondiale.


                -Vois tu je compte y mettre une chose importante à mes yeux avant de partir en mer en tant que pirate. Bon j'ai fini de papoter sur mon quotidien trèèèèès passionnant !
                Dit il en baillant et exprimant une certaine ironie.

                -Si tu veux quitter cette île, le port est à l'est, suit la côte, c'est pas bien compliqué. Sinon tu peux toutefois t'allier à ma personne.
                  Psycho boy a encore des connexions qui se font et je le vois s'éloigner du cadavre. Le reste du troupeau s'est barré, on a quelques minutes d'accalmie. Je ne sais pas si je vais les mettre à disposition pour signer l'assurance vie des fuyards, mais Sutero lui il en profite pour s'en griller une. Je le vois produire le feu d'un simple roulement de pouce. Encore une de ces machines du monde moderne, nous on utilisait des pierres volcaniques et la bile de certaines créatures souterraines pour avoir les flammes. J'aime bien son briquet, c'est stylé et ça a l'air enfantin à utiliser. Je pourrais en allumer des bûchers avec cette babiole.

                  Le mec me sort une vanne à la sauce humour noir qui a le mérite de me dérider intérieurement. Ce genre de vanne ça me manque. Des types qui font frire un otage avant que je l'interroge et qui, en voyant ma gueule de chef pas content, me sort avec un faux air étonné "tu le voulais bleu ?" Ce genre de répartie, ça transforme un mec mort en frère d'armes. Tu peux pardonner une première erreur à quiconque démontre son courage, même s'il le tire de sa folie. Je suis pas en train de dire que le malade qui aime la viande saignante me donne envie de lui proposer de rejoindre la Légion, mais c'est le genre de gars qui, pour peu qu'il sache respecter un minimum de codes sociaux, peut devenir un mec très utile et de surcroît sympa à avoir à sa table. Comme quoi il n 'y a pas que des tarlouzes en dehors de Grandline, contrairement à ce que prétendent ceux qui y entrent. Le petit me pose une question pertinente sur ce que j'ai dit aux marines. Je commence par répondre à ça.

                  Tu te goures mec, personne ne sera laissé devant personne si tu te tires avant le plat de résistance. Je leur ai dit d'aller chercher leur supérieur parce que ce sont des soldats et que c'est en leur donnant une instruction logique et avantageuse pour eux qu'ils ont accepté. Ils doivent penser que je vais te retarder pendant qu'ils sortent l'artillerie, et quand ils verront sur la scène de crime qu'il ne reste que l'officier éventré on ne leur reprochera pas d'avoir appelé des renforts.

                  Tu l'as dit, ce sont des troufions du dimanche, des petits minables qui ne se sont engagé que pour la paye et prétendre cinquante ans plus tard avoir été un crack de la marine. C'est pas le genre de gars que j'aime affronter parce qu'ils sont plus proches des civils que des militaires.


                  Pour le reste, il me dit qu'il veut faire un dernier coup puis filer de sa ville. Avec son haut fait j'ai comme l'impression que sa dernière action vient de remonter le temps. Il ne sera jamais tranquille, des témoins pourront le reconnaître et avec ce qu'il a fait il finira de toute façon sur papier jauni avec une petite somme sous sa trombine. je sais pas s'il est assez sain d'esprit pour le comprendre et je m'en fous, ce qui m'intéresse, c'est de me barrer d'ici et sans accomplir un dernier coup. Le problème, c'est que je n'ai aucune embarcation et que j'évite au maximum de charger Nobunaga de traverser les grandes profondeurs quand je ne sais pas à quelle distance est l'île la plus proche. Je peux peut-être conclure un marché avec le sanguinaire, être fou ne dispense pas d'honneur. En plus il propose une alliance, on peut dire que si on s'accorde un peu, il y aura du bon à retirer de tout ça.

                  Ton quotidien on va en parler, et on va le faire sitôt en dehors du village. J'ai pas envie de devoir deviner tes syllabes quand les autres lopettes penseront qu'elles peuvent nous tirer.

                  J'invite d'un signe de tête à se tirer. On n'a plus rien à faire ici.

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                  Kenshin s'apprêta à interrompre la rixe quand il vit un grand colosse blond, une véritable force de la nature, monté comme un taureau pénétrait dans le bar. Les deux attouchés se foutaient sur la gueule quand deux détonations retentirent, l'homme au masque venait de tuer deux vieux qui se trouvaient derrière. Kenshin n'avait pas envie de se salir pour deux vieux qui étaient sur la fin, il préféra terminer ses sucreries et rentrait tranquillement sur East Blue, il avait mieux à faire que de jouer le justicier du dimanche. Le combat était étrange et bordélique, Kenshin vu un fouet constitué d'os et vu le comptoir littéralement dévasté. Ça en était trop pour lui, il n'était pas venu dans un bar plutôt pépère pour se mettre à cogner sur deux types complètement taré, cependant il représentait la justice divine et il se devait de l'exercer dans les moindres recoins des 4 mers, il se l'était promis et il se devait de tenir cette promesse. D'un geste il écarta la table, ajusta son masque et s'approcha des deux combattants, tout en avançant le combat retombait, les deux hommes se jaugeaient et parlaient d'un docteur Vegapunk... Kenshin avait déjà entendu ce nom mais il ne se rappelait plus à quel endroit. Le restant de bar était désert, il ne restait plus que le barman, Kenshin, l'homme à la toison d'or et les deux énergumènes. L'agent posa sa main droite sur les fourreaux et s'apprêta à engager la discussion quand Conan le bâtard... le barbare sortit brusquement du bar la bouche emplit de victuailles. Cette interruption n'eût pour effet que d'agacer Kenshin qui dorénavant était à bout, un léger frisson parcourut les moindres recoins de son corps, il avait envie d'en découdre avec ces fauteurs de trouble. L'un des deux combattants sortit à son tour du bar, ce dernier avait témoigné un vif intérêt pour le géant blond, en même temps un type habillé de cette manière, ça ne courait pas les rues. Préférant suivre ce dernier, Kenshin jeta un regard dédaigneux au gay masqué et lui administra un direct du droit, ce coup fissura légèrement le masque.

                  [Kenshin] "Enfoiré, ce pauvre homme a du mettre des années à faire marcher son bar et vous vous permettez de tout détruire... C'est pitoyable, tu mériterais que je détruise tout simplement mais le temps m'est compté, je dois m'occuper de l'autre type. Barman, si vous disposez d'un escargophone, contactez la Marine pour arrêter cette ordure. Ah oui, tenez pour mon repas succulent.

                  Kenshin lui tendit 150 berrys et le salua d'un signe de tête, son nouvel objectif : Appréhender le jeune blond. L'agent l'apercevait à une centaine de mètres, Mizukawa Sutero si c'était bel et bien son nom engageait la discussion avec le barbare... Étrange de discuter si ouvertement alors que le dernier venait juste de détruire un bar. Les deux hommes discutaient sans précaution, l'un se prétendait roi de cette ville quant à l'autre, il se contentait de rétorquer qu'il connaissait bien cette ville et qu'aucun Roi ne possédait la ville. Ken' non plus qui pourtant avait bien épluché les documents concernant North Blue ne faisait mention d'un roi, qui plus est d'un roi de cette apparence-là. Alors que les deux continuaient leur discussion, une escouade de la Marine s'amenait dans leur discussion. D'un œil intéressé, l'agent avait hâte de connaître la suite des événements, il pourrait jauger par lui-même de la force des deux. Un des marines, sans doute le chef de la troupe s'avança pour interroger les deux hommes, d'après ses décorations, il n'était pas d'un très haut grade, lieutenant, quelque chose comme ça. Les marines avaient l'air harassés, ces têtes lui rappelaient la sienne lorsqu'il avait débuté dans la Marine, un sourire nostalgique se dessina sur son visage puis il reprit son sérieux quand le Lieutenant houspilla les deux hommes. Ce qui devait arriver arriva, Conan intimida toute la troupe et le Lieutenant en premier. D'un soupir râleur, l'agent continua d'observer, il ne lèverait pas le moindre petit doigt pour des tapettes pareilles, encore s'ils n'auraient pas montrer leur peur, ça aurait pu le faire mais là... Ils n'en valaient pas la peine. Kenshin s'occuperait des deux zigotos une fois que les Marines seraient terrassés.

                  [Kenshin] *Quelle bande de merdes... Ils représentent la justice et se comportent comme de vulgaires... Ah ouais quand même le gay se défend plutôt bien même si il est un peu psychopathe sur les bords... Bon, à moi de jouer*

                  D'une démarche nonchalante, Kenshin s'avança vers les deux hommes, ses lames étaient déjà dégainées, il préférait ne prendre aucun risque car en face de lui, il avait forte affaire, une force de la nature et un épéiste altéré. Ce n'était pas du genre de Kenshin d'attaquer par derrière tel un pirate mais à deux contre un, au diable l'honneur, seule la victoire comptait.

                  [Kenshin] "Hey bande d'enflures, d'après vos agissements, vous m'avez l'air d'être des pirates. Je me contrefous de ces marines mais je n'accepte pas que l'on passe outre la justice qui a été mise en place dans ce village.

                  Que faire ? Foncer tête baissée en étant sur l'un des deux le blesserait gravement ou laisser l'initiative aux deux hommes ? L'agent prit la première option, il prit le maximum de vitesse qu'il pouvait et se projeta sur ses adversaires, il fallait absolument mettre hors-service Conan ou le combat serait perdu d'avance. Une fois arrivé au corps-à-corps, il observa les mouvements du géant et en déduit que ses mouvements devaient avoir une grande amplitude et c'était là qu'il trouerait la clé de la victoire. Il lança deux coups de la mes précises, l'une au niveau de la cuisse gauche quant à l'autre elle était destiné au thorax du roi. Ken' savait qu'en attaquant un seul adversaire, il serait à la merci du second, Mizukawa. Même s'il y perdait la vie au cours de l'affrontement, l'agent aurait agi en bon agent du CP9.Le combat était engagé et l'agent du CP9 devait faire preuve de réflexion sinon il y laisserait la peau.

                  Hrpg : 'Scusez de la qualité, c'est mon premier post depuis des mois.
                    On dit qu'on récolte ce que l'on sème et qu'il faut faire du bien aux autres pour recevoir le bien à son tour. Tu peux me dire pourquoi sauver dix-neuf marines dans la fleur de l'âge me rapporte une emmerde haute d'un mètre quatre-vingts ? Je suis mille fois plus peinard quand je ne suis pas sympa, à croire qu'être magnanime ça jure avec mon karma.

                    Un type plutôt sec avec un visage si ingrat qu'il le planque derrière un masque de fer me balance de la justice aveugle plein les esgourdes. Le type m'insulte, puis me traite de pirate. Déjà rien que là, il a décroché son ticket gagnant pour une bon coup de pied dans les raides boules, celles qui te donnent des ailes. Il volera si haut qu'on le prendra pour Jason X, énième nanar du genre qui se déroule dans l'espace. Enfin, je critique, mais faut avouer que sa manière de hacher de l'étudiant ricain, ça fait toujours plaisir à voir. Ca me fait penser qu'à la place de l'homme au masque de fer, j'aurais misé sur le trait d'humour. Comme il va se faire buter, autant finir sur un bon mot, genre:

                    Dites les mecs, Inu Town c'est devenu un hangar à vélos ? Non ? alors comment ça se fait que je vois deux grosses pédales là.

                    Et après j'ajouterais en brandissant les lames: Vous fracassez pas le crâne à essayer de deviner mon prix, personne ne machette. Ou alors, si je veux faire moins vanne travaillée: ici c'est moi qui fais la loi, c'est clair ? *Braquage de lames* Alors, faites pô chier. T'avoueras que vu sa tronche, une réplique de The Mask c'est plutôt opportun.

                    Bref, pour continuer à commenter le discours du monsieur, il nous dit qu'en gros, les marines, il n'en n'a rien à branler. C'est sympa pour eux ça, puis ça me conforte vraiment dans l'idée que les épargner ça va faire plaisir à du monde. C'est parce qu'ils ne se laissent pas tous tripoter le pompom que les locaux les détestent à ce point ? Mr Loyal conclut par un truc qui rappelle qu'enfreindre la loi, c'est mal voyez. La dernière fois que j'ai été subjugué par une telle tirade, c'était devant un épisode de Sailor Moon où l'autre pouf de Bunny mimait un gun en affirmant qu'elle va nous punir. Autant dire que ça a fait fleurir un tas d'idée schez le dessinateur de hentaï moyen, mais comme t'es peut-être trop jeune pour que je détaille, je vais en rester là.

                    J'sais pas bien quoi lui répondre au mec. Lui demander quelle mouche le pique ça pourrait nouer le dialogue, après tout peut-être qu'il ne faisait que répéter une scène de son spectacle de nu intégral.

                    Non mais....t'es con ou quoi ?

                    C'est supposé nouer le dialogue ça ? Ha ha ha, cette fichue manie de penser tout haut, tout moi ça. Bha, de toute façon quand je veux éviter la castagne, ça foire. Peut-être qu'en le prenant pour un débile il va repartir chez lui et se passer du biactol pour oser sortir sans sa dégaine de soudeur. Hin hin, mal joué. Le type s'élance vers moi comme un petite gazelle qui veut un suppo à la chevrotine. Je m'apprête à cogner, mais il est un poil trop vif dans sa charge et je me chope une putain d'entaille dans la cuisse. Je serre les dents et change de position. Il est au niveau de mon torse, mon bras est levé et prêt à s'abattre.

                    Son second coup porte au torse et là il découvre que mon plastron c'est pas un cosplay. La lame ripe dessus sans l'entamer et l'avortement de l'attaque est sanctionnée par un gros bras bien bandé qui lui met un coup de marteau du tonnerre de Thor sur le dos et l'arrière de la tête. Mon bras peut renvoyer un boulet de canon, c'est pas un simple coup que Kenshin se prend, c'est le ciel qui lui tombe sur la gueule. Il s'écrase comme un météore sur le sol et la chute est si lourde qu'il forme un léger cratère autour de lui. Je pose mon pied sur lui, histoire de le maintenir au sol, et je checke l'état de ma cuisse. Vilaine blessure, l'alcool que je m'étais promis de boire avec l'équipage qui m'attend va servir à désinfecter tout ça. Je regarde Sutero qui empeste l'envie de meurtre, et je lui fais une séance de voyance.

                    Je sais pas si cette petite merde vit encore, difficile à dire avec son masque, mais si tu me promets de lui couper une jambe, je retire mon pied et te laisse t'amuser avec.


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                    Hahaha...Mais c'est qui cette homme qui ose nous traiter de pirates. C'est pas marqué sur nos fronts, il me semble. Assassiner un pauvre gus de la marine ne fait pas de moi un pirate, a t-il seulement conscience de la merde dont il s'est fourré ? Enflure toi même non mais oh ! Voilà qu'il fonce dans le tas, en croyant nous impressionner...Attendez voir une seconde, plus il se rapproche, plus sa tête me dit quelque chose. Ne l'ai je pas déjà aperçu quelque part...

                    Cette homme ! Mais oui ! Avec ce masque, je me souviens de l'avoir vu au bar...Je vais lui apprendre à ne pas m'ignorer. Franchement c'est un peu de l'inconscience de jouer avec des lames surtout quand l'adversaire et bien plus grand que vous. A sa place, j'oserais pas. Ma foi, il les lance bien...Va falloir se montrer prudent un tout petit peu. Même si le sang bouillonne à l'intérieur de mon corps...Arf et puis zut ! Quand faut y aller, faut y aller !

                    Le temps de fumer mes deux dernières lattes de cette fameuse cigarette mentholé que Minos avait envoyé à terre le jeune ingrat par le biais de son bras. Une rage en moi me fait chauffer intérieurement, une seule envie, massacrer ce perturbateur...On n'interrompe pas un roi dans sa course !

                    Votre altesse, lui couper le pied serait un honneur et un réel plaisir. Je sors ses mots avec un grand sourire, même si je me vois pas, j'ai l'impression que mes yeux pétillent. Je vais me faire une joie de torturer cet homme. Savoir qui il est et pourquoi il nous a attaqué.

                    Avec délicatesse, je sors mon katana de mon fourreau...Celle donné par mon maître Ando. Je me suis promis de ne la sortir qu'à la frontière de la mort et c'est le cas ! Pas pour moi bien sûr héhéhéJe frémis de joie en entendant le son que fait ma lame à sa sortie. D'un geste impérial, je salue mon katana puis j'emploie la totalité de ma force en tenant de mes deux mains mon arme. De haut en bas, je la dirigie vers le milieu de la jambe de l'homme masqué !

                    Mizukawa Suteroo ! ...L'atmosphère est lourde, j'espère que minos ne vas pas lâcher ce rat...

                      D'ordinaire, j'aurais quand même tamisé l'ambiance. Pas que le côté rôti de guibole en tranches me déplaise, mais j'fais pas dans le gratuit quand s'agit de tartiner un mec de gnons. Seulement là, le justicier du dimanche m'a blessé en toute gratuité, pas bon pour la capital empathie ça. Une blessure sur mon auguste cuisse, ç vaut bien une jambe de merdeux en moins.

                      Suis pas ultra surpris par le dingue, me doutais bien qu'il allait accepter de se laisser gagner par une bonne pulsion meurtrière. Jason ne bronche pas. Soit mon coup l'a butté, soit il est trop assommé pour sentir les signaux nerveux que sa jambe doit lui envoyer. Lui souhaite d'être canné. Se réveiller avec une jambe de moins que la veille, c'est le coup dur. Je retire mon pied quand la jambe est coupée en-dessous du genou. Ca va lui coûter un os de se faire cybernétiser tout ça. Ha ha, coûter un os, pas mal. Hum, bon, second problème: le type instable qui aime bien tuer des gens. Me suis usé la répartie à l'empêcher de buter des mecs, vais pas l'abandonner avec tellement de soif de sang qu'elle lui filera la trique, les gens du coin prendront ça pour une avance. Me disais que charcuter un inconnu le calmerait pour la soirée, mais l'est accroc au carnage et ça me ferait chier de laisser un malade présumé complice génocider gaiement (hu hu) tout ce qui lui passe sous la lame. Alors, j'entame la causette avec.

                      T'en fais pas pour ma petite santé mec. Pour m'avoir prévenu que j'étais une cible potentielle, tu te classes dans l'hémisphère courtois des dingues que j'ai croisé.

                      Au fait, merci pour le coup de main.

                      Et là je me baisse et arrache la veste du justicier. Pa spour la porter, j'ai pas besoin de mitaines, mais lui a sérieusement besoin d'un garrot. Je serre bien autour de la guibole que j'emballe comme un gros saucisson de campagne et balance assez d'alcool pour empêcher les bactéries de s'y reproduire sobres. Pendant que je retarde assez l'hémorragie pour le condamner d'office, je cause un peu au subconscient de l'homme masqué.

                      Je sais que ça te fait une belle jambe, mais après quelques soins de pro, t'auras bon pied bon oeil. Inu town c'était ton pied-à-terre ou t'en es devenu justicier au pied levé ? Tu pourras toujours en partir, je t'ai laissé le pied marin. Rha, ça pisse encore, je m'y prends comme un pied. Ca me scie les jambes d'avoir perdu la main. J'arrête la déconne ma gueule, t'as déjà un pied dans la tombe. Mais c'est que j'suis pris au pied du mur moi avec tes conneries. Fallait pas mettre les pieds dans nos affaires, maintenant t'as perdu pied et je travaille d'arrache-pied à te rafistoler à toutes jambes. Bon, je t'ai assez tenu la jambe, je ne sens plus les miennes tellement rester assis m'a mis des fourmis dans...dans quoi ? Rha, dans les jambes voyons!

                      Je laisse le convalescent retourner à son coma et je mire le dingo. Reste une chose à éclaircir maintenant.

                      C'est pas pour te tenir la jambe, mais tu comptes faire quoi maintenant ? Parce que moi, je suis un soldat. Si tu comptes butter du civil ou te battre juste pour te passer les nerfs, on ne va pas s'entendre.
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                      Pfff...J'en ai marre, il ne crie même pas, je ne vois aucune expression à cause de son masque, j'ai envie de pleurer ! Oh je laisse tomber...Bon deux ou trois coups de plus, ça ne fera pas de mal...Allez vas y parle ! PARLE ! Bordel quoi, pourquoi il parle pas ! Bon, ouais il est dans le coma, normal avec tout ce qu'il vient de subir...

                      Désolé mec, j'aurais bien aimé soulager ta souffrance et te tuer, mais je préfère écouter l'autre gars de six mètres de haut...Tuer du civils, non mais qu'est ce qu'il a contre cette activité, mon passe temps favoris, quoi ! Bon après, c'est peut être une lopette qui tombe dans les vapes devant du sang d'innocents, ma foi c''est rouge, ça à la même odeur, je vois pas la différence et puis on fait bien avec ce qu'on a.

                      Tu sais que t'es impressionnant comme gars toi ? J'ai pas l'habitude de capituler à cause de ce que j'ai vécu, tu vois. Parce que je n'ai rien trouver de mieux que de me défouler, bon après y'a pas vraiment la qualité ici. Des civils, des pauvres marins, j'ai bien envie de poutrer du colonel, bon après je sais que j'ai pas le niveau...lorsque je serai prêt, je prendrai la mer pour me sentir libre, je serai sans doute un membre d'un équipage pirate ! Ou bien même ! Oui, c'est cela ! Je serai capitaine de mon propre navire...

                      Mmm...pense avec un peu plus jugeote, mizu. Dans sa légion, il doit y'avoir des mecs balèzes qui n'attendent qu'une seule chose, se faire tartiner la gueule à coup de savates. Après je pourrai monter en puissance et en charisme, ainsi je pourrai éventuellement poutrer du colonel, voir du contre-amiral !

                      Arf...J'ai jamais sentis cette pression et cette peur, juste pour un possible recrutement...Quoi que, ça aurait pu m'arriver dans une vie antérieur ou parallèle pour un entretien d'embauche dans une méga usine impérial...le FBI... Filière de baby-sitter inhumain, ou une connerie de son genre.

                      Y'aurait de la place dans ta légion ? J'aimerais bien progresser et participer activement à du dégommage de soldats ennemies, les civils, ça passe un moment, mais c'est saoulant, ils ne sont pas très résistant et pleure à la seconde où ils aperçoivent une lame.
                        Ca fait presque de la peine la détresse d'un dingue qui ne fait pas monter les octaves à son jouet du moment. Faudrait qu'il positive, au moins il a coupé une jambe. Je connais peu de monde qui a le droit de faire ça, découper un justicier. Là-dessus, il se raisonne un peu, comme dans une descente de cuite. Sûr que tuer des mecs inoffensifs, c'est pas la super extase. Le petit gars envisage du plus ambitieux, tant au niveau des cibles que de son futur. Capitaine pirate ? l'est fou ce fou. Rester sur de la flotte, bouffer plus souvent du poisson que de la viande noble, se prendre des vagues dans la gueule toute la journée. J'te le dis avec une certitude qui peut engager tes morceaux les plus précieux, jamais je ne serai Capitaine d'un navire de pirates, ça non. J'suis militaire, pas bobo.

                        Ha! ha! ha! ha! ha! ha! La Légion n'est pas un groupe de pirates Sous Terreau. J'ai rien contre les fêlés au sein des rangs, mais je doute que t'aies assez de tranquillisant dans la tisane pour te tenir discipliné et faire ce qu'un autre veut de toi.


                        Dans le mil, et sans avoir ouvert un bouquin de psycho. Le gamin a le potentiel pour être une vraie raclure sur le terrain, mais je le vois trop s'emmerder au bout d'un moment, vouloir des trucs qu'on tamponne d'un "ta gueule" quand on les d'mande. Cela dit, il semble bien prêt à se lancer des défis le bonhomme. Je ne le vois pas en armure, mais je l'imagine bien en tricorne. Capitaine pirate, c'est un bon début pour un audacieux, je lui laisse filtrer une sorte de proposition qui pourrait bien sceller un machin dans le futur.

                        Ok kid, t'as l'air déterminé à poursuivre ta voie alors voilà ce que j'te propose. Retrouve-moi à la tête de mon Royaume et on pourra traiter. Ca implique que tu deviennes quelqu'un, vais pas laisser un pigu bousilleur de vieilles dames dégrader le prestige de ma salle du trône. Piquer les sucettes aux gamins, ça pèse pas lourd comme haut-fait dans les soirées barbec. Mais j'te sens bien capable d'y arriver. T'as les moyens d'accomplir des choses notables dans ce monde, alors on va voir jusqu'où un fou peut aller quand il donne une raison à ses actes.

                        Mon Royaume est sur Grandline, à plus Terreau le Fou.


                        Je regarde la route qui me concerne et l'emprunte calmement. D'autres Marines finiront par arriver, mais j'ai déjà assez fait attendre les miens. Une fois au port, je retrouverai Nobunaga dans un navire marchand exportant de la bouffe. Ils seront en train d'essayer de le virer, alors je vais un peu me fâcher. Rien de bien méchant, mais pourront pas s'aider des jambes pour regagner la berge. J'allais pas les laisser à bord de toute façon, deux marins qui partagent le même rafiot ça me laisse méfiant dans cette ville.
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