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Le Silence des Profonds

Dans les eaux calmes du Baratie

C'était la grande soirée Grillade au Baratie. Au programme des barbecues de tout ce qui peut se cuire sur terre ou sur mer. Est ce que c'est ça qui l'attiré lui ? Est ce qu'il est venu pour se nourrir ? Ou pour venger ceux que les hommes mangeaient ? En tout cas il a surgi soudain des profondeurs, sans prévenir, son cou immense jaillissant au dessus des navires rassemblés en en détruisant un au passage, négligemment, comme on chasse un insecte qui vous tourne autour d'un geste de la main.

Dominant le navire de toute sa serpentiforme hauteur il a toisé tous ceux qui le regardaient d'un air bête, steack à la main. et gonflant son étrange collerette violette, il a poussé un long hurlement crépitant, tout son corps s'est mis à briller de lueurs bleutés et électriques, et soudain, un torrent de foudre a ravagé toute la zone.

C'était la grande soirée Grillade au Baratie. Est ce que c'est ça qui l'attiré lui ?


L’Enroulé




Capitaine ! Un monstre marin à tribord !

C’est derniers jours, de puissantes tempêtes se déchaînent sur la mer d’Est Blue habituellement très calme. Depuis qu’un séisme a frappé cette partie du globe, l’Enroulé est libéré de sa prison des profondeurs et compte bien se venger des hommes.

Créant oranges, cyclones et tsunamis, ce gigantesque monstre marin compte bien teinter ces eaux de rouge.



Les Profonds de l'Enroulé
Ces humanoïdes sont aux hommes poissons ce que le singe est à l'homme. Peut être de lointains ancêtres ? Ils vivent sous l'eau en vénérant l'enroulé comme une divinité, utilisent des armes à base d'ossements de monstres marins, des filets enduits d'une matière collante et sont très compétents quand il s'agit de saisir un ennemi et de l''entrainer sous l'eau pour le noyer. Ils semblent détester viscéralement tout ceux qui mangent de la nourriture cuite alors que leur vie sous marine les oblige a ne se nourrir que de poisson cru.

Stats : Bande de larbins à 50 dorikis.
Pouvoirs : Mains et pieds munis de membranes et de ventouse, odeur de poisson, noyade et strangulation. haine du feu



Niveau évalué :
Dorikis : XxX
PP : Ce n’est qu’un mythe
PI : Ce n’est qu’un mythe
Localisation : Au cœur des tempêtes d’East Blue
Créateur du PNJ : Staff

Habiletés/Pouvoirs :
- Clima tact
- Isolé
- Électro
- Yeux du Diable
    Le Silence des Profonds Minq

    L'enroulé à la canelle

    Une aventure intemporelle de Farore



    La guerre entre les Tempiestas et les Corsandre bat son plein. Ayant cruellement besoin de ressources qui peuvent faire la différence, Farore, Rilas et Captain Thunderolt se dirige vers l'île de Koneashima pour chasser une créature légendaire et tenter d'obtenir en récompense un baril de Grixcendre qui pourrait faire basculer la guerre des familles sur Manshon. Pour Rilas et Thunderbolt, la notoriété acquise permettrait de propulser l'affaire des supers héros. Mais avant tout ceci, Farore s'offre une pause gourmande sur le célèbre Baratie !




    L'océan gronde et le tumulte des vagues s'écrase avec une force implacable sur la coque du navire restaurant. Malgré la tempête qui se déchaîne, les convives prennent le temps de savourer de succulents mets préparés par la brigade du Baratie. Les meilleurs chefs de rangs et les meilleurs sauciers se démènent pour fournir une viande savoureuse pour la fameuse soirée grillade. Les grillades sont souvent vues vulgairement comme un plat simple et facile d'accès, mais en maîtriser ses secrets et savoir dresser une assiette avec de si beaux morceaux de viande demande une habilité hors pair et un savoir-faire unique. Et c'est bien pour cette raison que la plupart des personnes présentes sont ici, non pas pour profiter d'une vulgaire grillade, mais bel et bien se délecter de LA grillade. Les viandes fondantes, les sauces qui subliment la chair juteuse, c'est pour une qualité indétrônable que les clients du Baratie sont ici présents.

    Il en va de même pour Farore, ses récentes acquisitions commerciales lui permettent sans mal de s'offrir un steak waygu et sa sauce teriyaki, un plat fondant qui rassasie la jeune femme tout en mettant en émoi les moindres de ses capteurs olfactifs. Mais cette balade festive et culinaire s'interrompt soudainement lorsque des bruits fracassants se font entendre, les navires ayant jeté l'ancre non loin du navire étoilé, semblent peu à peu sombrer dans les abîmes insondables de la mer de l'Est. C'est d'abord la surprise qui s'empare de l'assemblé, puis, lorsqu'un monstre marin jailli de l'eau, la panique s'empare du navire et la folie gagne. Farore quitte la table et attrape son sac avant de se diriger vers les toilettes. Elle se change rapidement avant de ressortir sous son identité de super-héros, ainsi, Farore laisse place à "Fenice".

    La tenue de Fenice se compose d'un costume entièrement noir avec des accents blancs et des lunettes noires. Il est à la fois moulant et pratique tout en étant également légèrement blindé. Les gants blindés de son costume forment des griffes métalliques rétractables au bout des doigts, ce qui lui permet de déchirer la plupart des surfaces. Un attrait intéressant en soit mais dont elle devrait allier l’utilité à ses méthodes de combat. Le costume est livré avec une combinaison en polyester et élasthanne afin qu'il soit toujours bien ajusté, mais qu'il ait toujours du mouvement. La combinaison est livrée elle aussi avec une fermeture à glissière sur le devant ou facile à mettre et à enlever et vous pouvez décider de cette manière de la quantité de fermetures à glissière avec un cercle de traction. Le col en V a une bordure en véritable fourrure le long du bord. Le bas du pantalon et les avant-bras ont également des patchs en fourrure blanche. Les Gants assortis à enfiler avec une épaisse bordure en fourrure là aussi. Le tour de cou est sur une fine mousse avec un tissu assorti sur le dessus. Il a un pendentif en argent attaché à l'avant. Le masque est un plastique dur formé et se présente en pointe à chaque extrémité. Il reste en place grâce à un élastique fermé par velcro puissant.

    Plusieurs personnes dévisagent Fenice avec une moue dubitative, cette dernière avance calmement pour sortir sur le pont principal. Plusieurs personnes ici sont attaquées par des créatures humanoïdes que Farore n'avait jusqu'ici jamais vues. Son pied s'embrasse, et elle s'élance avec puissance avant de percuter le sol non loin d'un groupe de monstre, l'onde de choc est puissante et les flammes carbonisent les ennemis en un rien de temps. Le poing au sol, Farore redresse le menton afin de scruter les horizons. Sa pose héroïque lui permet de déployer les éléments de langage habillement trouvé par Rilas.


    « Alors ? On vient au restaurant pour prendre… L’ap-Héros ? »

    Plusieurs autres monstres assaillent dès lors Fenice qui se défend habilement de ses pieds et jambes pour renvoyer parfois par-dessus bord l’adversité, parfois simplement lui faire manger le plancher en noyer. Une chose est sûre, elle parvient sans mal à se frayer un chemin et sauver les badauds qui courent tous azimuts sans buts réels. Mais le spectacle final n’est pas encore prêt, bien au contraire, dans un moment d’accalmie, alors que la tempête souffle à en décoiffer un chauve, ses cheveux lui fouettent le visage tandis que les pointillés humides perlent le long de son épaisse combinaison. La femme à la chevelure d’argent observe le monstre marin qui ne cesse de saccager çà et là les navires des invités, il faut désormais combattre sur deux fronts, celui des monstres qui envahissent inlassablement le pont pour prendre le contrôle du Baratie, et celui de puissante créature qui remue l’océan en quête de destruction. Aucun doute possible pour Farore, il s’agit ici d’une mission héroïque qui pourrait rapporter un peu de notoriété à son entreprise et son « patron ». Bien qu’elle se fiche éperdument de sa condition de super-héros, cela lui permet de ne pas éveiller les soupçons sur sa réelle nature de dirigeante de crime organisée.

      Me voilà donc en perm' au Baratie. Pas vraiment pour profiter de la nourriture, malheureusement, mais plus pour transmettre des infos sur le Colonel Shoga que j'espionne depuis quelque temps déjà pour le compte des bureaux. J'attends donc mon "rencart" seule, assise à une table pour deux. Je me suis mise sur mon trente-et-un et apparemment j'attire les regards. C'est peut être à cause de ma taille, ou de mon physique maigre et musculeux, ou alors de mon cache-œil, mais si je dois me hasarder à deviner, ce serait sans doute car je me grille blonde sur blonde depuis un gros quart d'heure. Mon agent de liaison est en retard, et je n'aime pas attendre, surtout au restaurant. Je dois déployer une montagne d'efforts pour ne pas planter la coutellerie dans la gorge de quelqu'un. Et fumer m'aider alors je m'en tape des nez plissées des serveurs qui passent à coté de ma table, ou des chuchotements des clients courroucés qui se permettent de me juger.

      Qu'ils aillent tous au diable ces abrutis, parce que là, franchement, si mon rendez-vous ne se pointe pas dans les cinq minutes, je crois que la clientèle du Baratie va être indisposée par autre chose que la fumée de mes clopes, si vous voyez ce que je veux dire. Et, vous savoez quoi? Il y a un mec, là-haut, qui doit m'avoir à la bonne car, venus d'on-ne-sait-où, voilà que des…

      "Monstres marins!!" hurle un commis avant de se faire perforer le ventre par un harpon en os.

      Chic, chic, chic, des vilains! Je jubile intérieurement, car comme je ne suis ni en uniforme, ni en mission, je n'ai aucune obligation d'aider ces cons de civils. Je peux donc m'amuser un peu et me laisser aller à mes basses pulsions : le meurtre. Je sens que je vais adorer, les être des profondeurs, moins, mais je m'en tape! Je me lève, prête à en découdre juste le temps de voir une adepte du bondage tout de cuir vêtue se lever et commencer à dézinguer mes futures victimes! Le tout en enflammant son pied parce que… pourquoi pas, en fait? Ce n'est pas comme si c'étaient ses bottes qui m'intéressaient le plus de toutes façons. Chassant les pensées lubriques qui me traversent l'esprit, je réalise qu'un de ces monstres me saute dessus, sabre au clair. Machinalement, je cherche dans mon dos une de mes jouets, mais ma main ne saisit que le vide, je suis venue en civile, j'ai donc laissé mes machettes à la base d'Orange.

      Qu'à cela ne tienne, d'un série de mouvements rapides, je bloque l'assaut, fais basculer l'ennemi sur le coté, me saisit de son arme et l'étête sans autre forme de procès. Voilà, j'ai une épée, maintenant! Sans vraiment de but précis hormis rejoindre l'autre combattante, je fauche toute vie hostile à ma portée et j'ai vite fait de récupérer une deuxième lame, youpi! Je vais pouvoir en tuer encore plus! Même si je regrette que la seule menace qu'ils représentent soit celle du nombre. Ils font un bon défouloir!

      Me voilà dehors, sous une pluie battante, ma robe de soirée est foutue, mais je n'en ai cure! Bien que je sois impassible extérieurement (merci la capacité acteur inné!), en vrai, je nage dans le bonheur! Je peux massacrer tout mon saoul et il se pourrait même qu'on m'aime pour ça! Le panard! Puis je la vois, la putain d'anguille géante de la mort qui tue la vie vivante. Le soucis, c'est qu'il nous faudrait au moins des canons de trente cinq livres pour percer la cuirasse de la bestiole. Or moi, avec mes deux cure-dents en mains, je ne risque pas de lui faire grand mal. Et je ne vois pas trop comme la maitresse du donjon à coté de moi pourrait faire mieux.

      "Yo, ma jolie, t'aurais une idée de comme faire frire cet Unagi?"
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      Si certains poissons ont des vertus médicinales crues, le turbo saumoné d'East Blue est bien plus utile cuit, légèrement grillé. En l'appliquant sur une blessure, il parait que ses vertus permettent de cicatriser instantanément la plaie, qu'elle quelle soit. Or, si l'on a envie de déguster ce poisson extrêmement rare, il n'y a pas beaucoup d'endroits dans le monde où le faire. Et ce soir, c'est justement soirée grillades. Ils vont mettre les petits plats dans les moyens puis dans les grands puis dans des très grands. Donc je suppose qu'au moins un spécimen sera cuit. Voilà pourquoi je me trimballe jusqu'au Baratie. Je ne voulais pas spécialement gouter ou manger, mais récupérer discrètement un spécimen ou plusieurs. Même si mes vêtements font tâche, je monte à bord. D'un coup d’œil, je repère la zone à cuisson et m'y dirige, discrètement. " La zone et réservée au personnel, désolé. " Ah. Belle discrétion. Personne ne m'a repéré. Vraiment bien joué Rio. Je regarde le cuisinier et change de direction. Ce n'est pas du tout à cause de son regard qui me foudroie et m'indique gentiment une autre direction. Que neni.

      D'un seul coup, le ciel s'assombrit. Il n'y avait pas d'éclipse de prévu il me semble. Je me retourne et voit une bestiole, sorte de serpent, gigantesque, cracher une gerbe de foudre sur le navire. Les personnes dans la ligne de mire trop lentes pour bouger se font carboniser en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ah. " Au secours. Un docteur, vite. Oh jean jacques, tiens bon. " Une femme en tenue de soirée rouge est genoux auprès d'un homme brûlé. Et comme si serpent ne suffisait pas, des minions arrivent. Des sortes d'espèce d'homme poissons préhistoriques. La femme se remet à crier, mais personne ne semble l'entendre. La majorité des gens courent pour fuir et se mettre à l'abri. Une partie des cuisiniers tapent sur les bestioles avec tout ce qu'ils trouvent près de leurs mains. J'ai la flemme d'aller aider le vieillard. Puis, me rappelant l'état de mes finances, je décide d'aller les voir. Vu la robe de soirée et le collier qu'elle porte, elle ne doit pas être pauvre. Quant à Jean Jacques, ses deux prénoms m'en disent assez quant à l'état de ses finances. Alors oui, je me fais violence pour aller les "aider". Moi qui voulais juste une soirée détente pour aller voler discrètement un poisson rare, je me retrouve à devoir faire ... mon travail.

      " Bonjour. Poussez-vous et laissez moi examiner la victime je vous prie.
      Vous êtes médecin ?
      Oui madame. Je suis Rio.
      Sauvez mon Jean Jacques s'il vous plait.
      Je vais essayer. Vous pouvez envoyer quelqu'un ramener une trousse de secours s'il vous plait ? "

      Elle me regarde d'un air étrange. Puis elle regarde autour d'elle et crie pour avoir de l'aide. Elle braille. Encore. Et encore. Et encore. Et encore. Alors je sors une poignée de poudre d'un sachet et je lui lance au visage. " Mais qu'est-ce qu*/ " Et elle plonge dans un sommeil. Je suis désormais tranquille. Enfin, façon de parler. J'examine le patient rapidement. Brûlures au second degré sur la majorité de la partie droite du corps. Je retire les vêtements sur la dite partie pour éviter que les vêtements ne soient pas encore plus collés à la peau. Je vérifie ses signes vitaux. Ouais, forcément, ils sont faibles. Je glisse mes mains autour du cou de la femme, décroche le collier que je glisse discrètement dans mes affaires. Ni vu, ni connu. Je verse de l'eau oxygénée sur la brûlure pour nettoyer un peu la zone. Une chance que le patient soit inconscient, parce que la douleur n'est pas légère. Et je ne vais pas gâcher un précieux antidouleur pour quelqu'un dans les pommes. Ça coûte trop cher. Un bruit derrière moi m'indique qu'une créature avance sur moi. Flemme. D'un coup de scalpel bien placé, je viens lui sectionner les artères fémorales. Du sang gicle de son corps pendant qu'elle se tord de douleur. Elle crie dans un langage que je ne comprends pas malgré ma condition de triton. Une fois qu'elle ne bouge plus, je découpe la peau de ses avants-bras, la nettoie rapidement, puis je la pose sur les brûlures de l'homme. Ça ne va pas le soigner, mais ça atténuera légèrement sa douleur, l'humidité de la peau va permettre aux vêtements ayant fusionnés avec le corps humain de s'humidifier et se décoller ne serait-ce qu'un peu. Et sur les parties sans vêtement, ça va accélérer le processus de régénération des cellules. Alors oui, c'est très lent. Oui, le monde entier n'est pas spécialement fan de ces techniques. Mais elle fonctionnent. Elles ne sont pas chères. Alors je les utilise. Voyant les choses non organisées, je décide de les prendre en main. J'attrape un serveur par le col.

      " Vous là ! Aidez moi à ramener ce patient là bas" dis-je pointant l'intérieur du bateau. " Il me faut une zone pour trier les victimes et établir les priorités de traitement. a sera ici, faîtes passer le message. Ramenez toutes les victimes ici. Et envoyer un message global demandant d'activer un protocole de blessés de masse. Je ne vais pas tout faire tout seul. "

      Le triage médical, lorsque le nombre de patients à traiter dépasse la capacité de soin, permet de déterminer quels patients sont prioritaires et l'ordre dans lequel ils vont être traités et évacués, avec l'objectif de sauver le maximum de personnes. Les personnes pouvant marcher sont dans un premier temps classées faibles, et seront réévaluées plus tard. Les premières choses à vérifier sont les fonctions vitales des personnes allongées, c'est à dire respiration, pouls et conscience. En absence de respiration, la personne est déclarée décédée. Si la personne présente des signes de collapsus et n'est pas perfusée, elle est classée immediate. Si la personne est inconsciente ou désorientée, elle est classée immediate. Si une hémorragie est détectée, elle est maîtrisée par les moyens habituels. On s'occupe d'abord des personnes immédiates, puis ceux dont le traitement peut être retardé jusqu'à une heure, puis ceux qui peuvent attendre trois heures.

      Je me mets donc au travail pendant que les serveurs apportent les victimes. J'ai décrit quatre zones, vertes, jaunes, rouges et noires, selon la gravité des blessures. J'examine les patients dès qu'ils sont amenés. Rapidement, des secouristes du bateau arrivent et m'aident. Je ne vais pas refuser. Ayant fait mes études sur Drum, en plus du fait d'être le premier arrivé, j'ai le commandement du centre de tri et de soins. Alors les ordres pleuvent comme une salve de balles sur un champ de bataille. Chacun ne sait pas forcément ce qu'il doit faire, alors je le dit. Examiner les arrivants et les répartir, c'est mon job. Eux se concentrent sur le traitement des personnes dont l'état est urgent et ne peut attendre. Si quelqu'un est mal placé, alors c'est de ma faute. Quelqu'un dont l'état change, c'est aussi ma responsabilité. Je ne dois pas me planter. Je ne le peux pas. Une chance que la pression n'ait aucun effet sur moi. Je suis un médecin, quelqu'un qui soutient, pas un combattant. En temps de guerre, chacun doit connaître sa place, l'endroit où il sera le plus efficace. C'est la caractéristique des bons chefs.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t25052-rio#261146
      • https://www.onepiece-requiem.net/t25037-rio#261051
      Le Baratie, navire restaurant d'East Blue par excellence. Sa réputation était due surtout à deux hommes, Zeff aux pieds rouges et Sanji aux jambes noires. C'est là-bas que nous rejoignons Aquila, qui, comme bons nombres de personnes ici, était là pour profiter de la soirée grillade. Pour une fois qu'il avait un peu d'argent, il voulut se faire plaisir. Et quel meilleur plaisir qu'est celui de la gastronomie!

      Aquila, bien que seul à table, avait des plats à ne plus en finir. Il fallait dire que c'était un ventre sur patte, et que les grillades faisaient partie de ses plats préférés. Avec les plats, Aquila avait commandé deux verres de vin. Un blanc et un rouge. Le blanc était plus pour les poissons et crustacés. Le vin était frais, ce qui pouvait contrebalancer le gras de certains poissons et ses arômes minérales refaisait sortir le côté iodé de la nourriture. Le rouge, quant à lui, était assez bien équilibré. Ses arômes de cerise confituré, de café moka, de menthe poivrée et de réglisse, arrivaient à se marier avec perfection avec à peu près toutes les viandes proposées.
      Beaucoup de personnes regardaient Aquila du coin de l'oeil, car voir autant de plats être servis comme desservis pouvait être impressionnant. Mais malgré le fait qu'il mangeait beaucoup, il ne se goinfrait pas pour autant. Il savait se tenir correctement en société. Il ne fallait pas oublier que le bretteur côtoyait quotidiennement la famille royale de Hinu Town, avant le début de ses aventures sur les Mers.

      Entre chaque plat, Aquila prenait du temps pour regarder la salle, ou ce qu'il se passait dehors. Dans la salle, il remarqua une femme qui sortait du lot. Elle était magnifiquement habillée. Elle était svelte mais musclée comme il le faut, blonde et portait un cache-oeil. Son charme n'était plus vraiment à faire. Son seul défaut, c'était qu'elle grillait clope sur clope. Mais bon, elle devait sûrement être stressée, et laisser une femme habillée comme ça, seule, son rendez-vous n'avait aucune éducation.

      Dehors, c'était autre chose. Vu le temps cataclysmique qu'il y avait, il n'y avait pas âmes qui vivent. La mer était agitée et les vagues, impressionnantes. De temps en temps, le ciel était illuminé par des éclairs impressionnants. Aquila aimait regarder notre Mère Nature se déchaînait. Son seul soucis, c'était qu'au bout d'un moment, les vagues avaient de drôles de formes. Elles avaient comme des pustules qui apparaissaient à sa surface. Le pire, c'était qu'à chaque éclair, le nombre augmentait. Est-ce qu'un navire s'était brisé dans la tempête et que ces pustules étaient des débris, il n'en savait rien. La situation devint plus précise lorsqu'un commis ouvrit la porte en hurlant d'une attaque de monstres marins avant de se faire perforer le bide, laissant entrer une odeur de poissons tellement forte qu'elle recouvrait celle des délicieuses grillades, et fit lever le cœur de certains.

      La panique fut totale. Beaucoup de monde essayait de fuir cette attaque ne sachant pas où aller. Au milieu de ce tumulte, une femme toute de noir vêtue fit son apparition. Il y avait une certaine classe dans sa démarche, même si ce genre de tenue était plutôt très tendancieux. Aquila se demandait même si le Baratie n'avait pas une salle réservée aux "clients privés".
      Il vit aussi la demoiselle en robe qui partit à l'assaut des monstres, à croire que sa frustration allait passer de la clope aux monstres. Au moins, ça lui fera de l'exercice et décrassera ses poumons.

      Voyant cela, Aquila ne put que rejoindre la bataille. D'une part, parce que les ennemis étaient vraiment nombreux, et d'autre part, même si les femmes sont largement capables de se battre, Aquila aurait eu honte de rester sans rien faire et les regarder.
      Dégainant ses sabres, il trancha tout ce qu'il pouvait. Lorsqu'un civil croisait son chemin, il le chopa pour le balancer au fond de la salle avec les autres. C'était devenu un champ de bataille, il n'y avait pas de places pour ceux qui ne savent pas se battre et les lâches. Au bout d'un moment et voyant les cadavres s'empiler, Aquila qui se retrouvait dehors, décida d'utiliser son attaque "Tranche-Terre" pour dégager la voie.
      Alors que les grenouilles-poissons continuaient d'arriver, mais de manière plus éparse, tout en répétant des mots incompréhensibles comme "Iä! Iä!" ou "Tekeli-li", un monstre gigantesque fit son apparition. De ce que pouvait voir Aquila, il s'agissait d'une anguille. Mais des comme ça, c'était quand même gros, très gros même, voire trop gros !
      En plus des éclairs qui nous montraient sa gueule de serpent démoniaque, on pouvait voir de temps en temps une lueur bleutée apparaître à travers son corps.

      Faisant tourner ses lames dans ses mains, il rejoignit les deux femmes combattantes. Alors qu'il arborait un sourire du à l'excitation du combat et ses yeux démoniaques, il entendait la fumeuse demandait à la femme en cuir, comment il fallait la faire frire ? Aquila, parlant avec son estomac, sortit tout naturellement :


      "Le mieux, c'est couper en tronçons, rouler dans de la farine et on plonge les morceaux dans de l'huile bouillante. Ça peut être servi avec un beurre manié, comme sauce pour accompagner."

      Il était temps d'attaquer le plat de résistance...
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      Alors que tout le monde est en train de profiter du barbecue sur le Baratie, et qu’ils mangent convenablement. Deux hommes assis à une table mangent comme des sauvages, comme des bêtes affamées. Ils empilent assiette sur assiette, les serveurs se dépêchent d’apporter les prochaines victuailles. Ce duo de sagouin dérange les clients distingués, ceux-ci en font la remarque aux serveurs. Mais ils ne peuvent rien faire, car les hommes sont invités au même titre que tout le monde. Le chasseur connu sous le nom de « Bonebreaker » mange à sa faim avec son compagnon connu sous le surnom du « Destrier », les deux traqueurs prennent une pause avant d’aller cueillir le dernier membre de la confrérie Blade Brothers, c’est leur vacance.

      Hunter est habillé en civil, mais il n’est pas sans défense. Il a toujours des Dials à sa ceinture, et pas n’importe lesquels, de bons gros Dials qui font de bons gros dégâts. Cerotis n’est pas venu avec son armure, non, elle est dans le bateau qui est amarré au port du Baratie, comme l’armure de Hunter. Les deux gars ne se regardent pas, ils ne discutent pas, ils mangent. Hunter fait une pause, tout comme son pote.

      Ça faisait longtemps qu’on n’a pas mangé à notre faim.

      Tu m’étonnes, on court toujours après un salopard… On n’a jamais le temps de se poser cinq minutes.

      Ne t’inquiète pas, avec la capture de Bellator, on pourra prendre une pause.

      Il paraît qu’elle aurait été aperçue sur l’île de Shimotsuki.

      Je partirai demain pour Shimotsuki, toi, tu resteras à l’écart.

      Cerotis soupire.

      Tu veux encore me protéger, mais tu sais que je suis un chasseur, et je n’ai pas besoin d’une nounou.

      Hunter tape du poing sur la table, le coup est assez fort pour résonner.

      Contre Barbaric, tu as survécu de peu. Bellator n’est pas une amatrice, je ne sais même pas si je pourrai la tuer sans aide. Mais il est hors de question que ce soit toi, l’aide. Tu es fort, très fort, mais pas assez.

      Cerotis se lève de sa chaise, puis il plaque ses mains sur la table.

      Tu te fous de moi ?! Je suis assez fort pour foutre une raclée à qui je veux sur cette mer, et tu dis que je me ferai tuer par une femme ?! Une seule personne, alors qu’on est deux ?!

      Hunter croise les bras, son regard se tourne vers le buffet, c’est-à-dire à l’opposé de la position de son partenaire.

      Tu ne viens pas, un point c’est tout.

      Cerotis grimace, il n’aime pas être mis de côté.

      Va te faire foutre, Hunter.

      Dit-il en partant de son côté.
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      Une fois n'est pas coutume, Fû c'était encore incrusté à l'improviste sur un bateau marchand leurs promettant que s'ils l'amenait à leurs prochaine destination, il protègerait leurs cargaison. Un genre d'accord tout nouveau pour lui puisqu'il était question d'avoir l'éventualité de devoir se bouger pour pas un rond, ce qui n'était absolument pas son genre. Mais au moins, il pouvait voyager gratuitement et il n'allait pas cracher sur cette opportunité. Quels étaient les chances que des pirates attaque un si petit navire marchand de toute façons ? 

      En route pour leurs destination les marchand avait prévu de faire une halte au restaurant le Baratie pour y faire quelques affaires. Avec la soirée prévue là bas ils allaient très certainement pouvoir y vendre quelques produits ou au moins y trouver des contacts donc rien de plus normal pour des marchands. Une fois arrivé sur place l'ambiance battait son plein et Fû sans le sous, du moins, sans l'envie d'en dépenser c'était dis qu'il allait attendre dans le bateau jusqu'à ce que la soirée grillade se termine. Le capitaine des marchands, bon vivant, ne semblait pas en être un bon car à peine l'ancre avait-elle été jetée qu'il proposait à notre blondinet de se joindre à eux pour manger quelques grillade.

      "Allez gamin, viens avec nous. Tu protèges le navire, on peut bien te payer quelques grillades !" Fit le capitaine enjoué à l'idée de se régalé au restaurant.
      "Vous êtes pas bien proche de vos sous pour un marchand" Avait rétorqué Fû d'un ton neutre et un visage stoïque. 

      Il avait tout de même accepté l'invitation, un repas au Baratie ca ne se refusait pas et encore moins s'il était gratuit. La soirée battait alors son plein tandis que Fû attablé s'était régalé et s'apprêtait à faire une sieste digestive. Les pieds croisés sous la table, le corps quasiment à l'horizontale sur la chaise et les deux bras joints derrière sa tête il se mettait à grimacer quand l'ambiance changeait du tout au tout. "Rah... Ils sont bruyant dans ce restaurant..." Avait-il grogné alors qu'il ouvrait un oeil pour observer ce qu'il se passe. La première chose qu'il vit, était ses compagnons du jour se rassembler affolé, en petit groupe serrer les uns contre les autres avant de se mettre derrière lui.

      "Vous faites qu..." Il s'était fait couper la parole alors qu'il s'apprêtait à se plaindre par une sorte de zombie sous-marin immonde. Epée fermement maintenue en main la créature s'avisait de tenter d'attaquer le blond qui soudainement avait les yeux bien ouvert et s'était déjà saisis du bras gauche de cette dernière pour le faire valser par dessus son épaule et les marchands derrière lui. "C'est pour ça que je préfères la viande à la poiscaille !" Avait-il annoncé avant de remasser l'épée de la créature tombée au sol suite à son offensive ratée. "J'imagine que j'peux dépenser un peu d'énergie pour vous remercier du repas..." Se permettait de souffler dépité de ne pas pouvoir faire sa sieste.

      "Suivez-moi on va se mettre à l'abri, et j'pourrais faire ma sieste." Disait-il nonchalamment en avançant dans le restaurant suivi par les marchands. Plusieurs bêtes se mettaient à tenter de les attaquer mais sans trop de difficultés le blondinet arrivait à s'en débarrasser. En progressant dans le restaurant il voyait une scène qu'il n'était pas prêt d'oublier de sitôt. Le début d'une mauvaise blague, c'est l'histoire d'une sadomaso, d'une borgne, d'un médecin et d'un beau gosse dans un restaurant... Un médecin, s'il savait que s'en était un c'était parce qu'il avait reconnu Rio son collègue chasseur de prime qui avec un calme olympien c'était déjà mis à aider les blesser que pouvait provoquer les créatures.

      "Salut le vieux. J't'apporte du monde pour vous aider." Saluait-il Rio avant de pointer de son pouce le marchands qu'il avait aider à venir jusqu'ici. Le capitaine marchand s'indignait choqué que le garde du corps qu'ils escortaient leurs refilait du boulot comme si de rien n'était.

      "Hey gamin ! Je te laisses monter sur mon bateau, j't'offre des grillades, et tu oses nous donner des ordres ?!" S'était-il permis de réclamé à l'intention de Fû qui n'en avait déjà plus rien à faire puisqu'il s'était avancé plus loin pour s'asseoir appuyé contre un mur comme si de rien n'était. "J'vais faire ma sieste ici moi." Disait-il en baillant et s'étirant.
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      Le vieux ? Je cherche d'où provient la voix juste à temps pour apercevoir une teinture blonde dans la salle qui part aussitôt se poser plus loin. Avec sa voix, je reconnais le chasseur de prime de Pétales. J'attrape un membre d'un poisson qui a été ramené ici, puis je le lance en direction de Fû en faisant mine de viser la poubelle. Le bras lancé atterrit en plein sur l'humain. Oups, j'ai raté la poubelle. Ou alors, l'ai-je touché ? Bon, on se concentre. Je pointe les types que Fû a amené.

      " Vous, ici. " Le ton employé ne laisse pas place à un questionnement quelconque. C'est un ordre pur et dur. Je vérifie leurs respiration, que leurs voies respiratoires soient bien dégagés. Comme ils sont conscient et vivant, les deux autres facteurs à vérifier sont effectués instantanément. " Zone verte si vous êtes blessés, sinon montez la garde à l'entrée, assurez-vous qu'aucun poisson ne vienne nous gêner. "

      Puisqu'ils sont conscients et alertes, autant les mettre à profil. Je les laisse se démerder et part ausculter les nouveaux arrivant dont le flux ne s'interrompt pas.Conscience, respiration, pouls, puis évaluation des blessures physiques, répartition dans les zones colorées appropriées. Si les infirmiers et les aides sont multiples, nous ne sommes que cinq médecins pour l'instant, et avec un matériel limité. D'un seul coup, quelqu'un hurle en passant la porte, tout en traînant quelqu'un. Je me précipite vers lui. Et c'est un spectacle d'horreur qui trouve mes yeux. Le gamin traîne sa mère sur le sol, cette dernière ayant la moitié droite du corps arraché, et des dents non humaines plantées dans son corps. Pas besoin d'examiner, je sais déjà quelle étiquette mettre. Si le temps était propice, j'expliquerai calmement à l'enfant, je le conseillerai, l'aiderai. Mais je n'ai pas le temps. Alors je colle une étiquette noire sur sa mère, puis je lui fais le coup du lapin, juste assez fort pour qu'il s'évanouisse. Je requiers des gens pour bouger le cadavre sur la bonne zone pendant que j'examine l'enfant.

      Il était conscient, il respire encore et à un pouls, pas de blessure externe physique. Je touche son corps et soulève ses vêtements pour vérifier qu'il n'a pas un oeudème quelque part. Un oeudème est un gonflement des tissus mous dû à une augmentation d'un liquide qui n'a rien à faire là. Comme du sang s'échappant d'un artère ou d'une veine suite à un violent coup reçu, mais qui sous le coup de l'adrénaline liée à la situation ne se ferait pas sentir. On le repère avec la zone rouge qu'il laisse, de forme circulaire, colorant la peau et indiquant clairement un saignement interne. Une chance pour le gamin, il n'en a pas. Des gens viennent le transporter en zone verte, choqués que j'ai agit de la sorte. Je n'ai pas le temps de prendre des gants, et non, je ne suis pas désolé. Chacun ses priorités. Le flux d'arrivant diminuant, je me permet de sauter sur des cas rouges dont la situation est critique. Un patient est justement en train de saigner abondamment. Même en réfléchissant comment utiliser tous les moyens à disposition, on ne peux pas se dupliquer. Il y a tout simplement trop de personnes à gérer. Alors j'en viens à avoir une idée originale.

      " Votre attention. Toutes les personnes en zone verte, approchez. Nous avons trop de patients, nous ne sommes pas assez de médecins. Mais vous êtes là, vous pouvez nous aider à gérer les blessures légères. Vous allez dans la zone rouge auprès de nous. Si vous voyez du sang qui gicle ou qui coule, vous attrapez un tissu et compressez la zone en nous appelant.
      Mais on est pas médecins !
      Je ne vous demande pas de soigner, juste d'appuyer assez fort pour nous donner le temps de sauver le plus de personnes possibles. Vous êtes une dizaine, nous sommes cinq médecins pour quarante patients. Si la situation était inversée, vous ne voudriez pas que quelqu'un s'occupe de vous, même s'il n'est pas médecin ? Parlez aux gens, faîtes leur gardez conscience surtout. Si quelqu'un devient inconscient, appelez nous. Si le sang continue de trop couler, appelez nous. Si vous avez un doute, dîtes le, n'hésitez pas. Aller go, ACTION ! Et surtout, toute les cinq secondes, donnez une claque au blondinet contre le mur. C'est un combattant flemmard qui n'a rien à faire ici. Alors attrapez le et foutez le dehors si vous pouvez.
      "

      Action, réaction. J'aime quand les choses se passent ainsi. C'est fluide, pas besoin de répéter. Certains sont tétanisés, je le sais, ça se voit. Mais ils ne sont pas prioritaires actuellement. On verra ça plus tard. Plusieurs personnes agissent comme je l'ai demandé, et ça nous soulage. Même si pas beaucoup, c'est toujours mieux que rien. J'en envoie aussi chercher du matériel médical, ou des instruments de cuisine. Il nous faut un stock plus conséquent, donc ils vont me ramener tout ce qu'ils trouvent. J'espère. Quant au branleur là bas, il devrait se faire réveiller rapidement. Pendant que j'examine les patients ou essaie de les soigner, je prends discrètement quelques bijoux qui ne leur manqueront pas. Une manière de me remercier de mes soins et qui va servir à améliorer mes capacités de soin, justement.
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      Hunter continu de manger sa viande avec appétit, sa récente engueulade avec le seul ami qu’il a au monde lui a ouvert l’appétit. Ce genre de fadaise l’agace au plus haut point, et du coup, il compense en mangeant. Il fait un bruit pas possible en mâchant sa cuisse de poulet, ses voisins de table le regardent avec dégoût.

      — Ce malandrin gâche notre dîner romantique.

      Peste une sublime femme habillée d’une robe noire et des cheveux coiffés en chignon.

      Ne t’en fais pas ma caille. Je sais comment fonctionne ce genre d’individu, ce sont des rustres qui n’ont jamais eu la chance d’avoir une bonne éducation. C’est pourquoi je me propose de lui inculquer les bonnes manières, comme je le ferai à nos futurs enfants.

      Les paroles de cet homme habillé d’un costard beige aux rayures bleu ciel ne tombent pas l’oreille d’un sourd, sa compagne voit en ce milliardaire un héros, son héros, celui qui lui apportera une prospérité financière. Et l’homme, voit en sa compagne celle qui lui apportera un sentiment de supériorité, en plus de la plastique voluptueuse de la dame, celle-ci semble faire tourner de l’œil à la majorité des hommes qu’elle croise. Aucun amour ne subsiste entre ces deux-là ? Si, un seul. L’amour du profit. Le milliardaire se lève, et il marche d’un pas décidé vers le goinfre, affichant un sourire hautain, empli d’arrogance.

      — Apprends-lui les bonnes manières, Thomas.

      Dit-elle en buvant un verre de vin. Le dénommé Thomas fait face au mangeur, tout en croisant les bras.

      Monsieur, pourriez-vous manger comme un homme bien élevé ?

      Dit-il sur un ton prétentieux. L’amateur de poulet ne le remarque pas, il est perdu dans ses pensées. Thomas ne supporte pas qu’on l’ignore, c’est la star, le patron, celui qui est sur toutes les lèvres lors d’une conversation. Il grimace.

      Je vous situe le contexte. Je suis actuellement en train de manger avec Mary Maddison, le plus grand mannequin de la région. C’est une personne raffinée, que ce soit en termes de goût culinaire ou d’éducation. Je suis comme Mary, je suis un homme riche et populaire, avec une certaine éducation. Monsieur, la façon dont vous mangez votre nourriture nous insupporte. Je vous demande de plus nous importuner. Est-ce clair ?

      Devant l’indifférence de son interlocuteur, Thomas s’agace. Ses mains se crispent, son regardé est empli de colère, et sa bouche a des spasmes.

      Hé, quand je te parle, tu me réponds. Si tu m’ignores, tu vas le regretter. Tu sais qui je suis ? Hein, petite merde ! Je suis Thomas Bolgheri, héritier de la famille Bolgheri. Je suis le descendant de Vincent Bolgheri, l’homme qui a inventé la pétillante liqueur Bolgheri, dont toute la haute société d’East Blue raffole depuis deux siècles ! Et toi, tu oses ignorer ma conversation ?

      Ce n’est pas que Hunter ignore Thomas Bolgheri, c’est qu’il est plongé dans ses pensées. Plus rien ne compte, il voit les gens, mais il ne les entend pas. Hunter est songeur : il se demande de quoi est capable Bellator, le chef de la confrérie mercenariat Blade Brothers qu’il chasse depuis des mois. Il pense à Cerotis, à son niveau actuel, a-t-il bien fait de l’interdire de venir avec lui sur Shimotsuki pour capturer Bellator ? Que feront-ils après avoir détruit cette organisation, comment faire pour saler le sol que rien ne repousse après avoir arraché les mauvaises herbes ? Ce genre de groupuscule ne meurt jamais vraiment, leurs idéologies ne peuvent pas disparaître, le mercenariat illégal est un danger pour la société. Il est songeur.

      Non, mais tu te fous de moi ?!

      Thomas pose sa main gauche sur l’épaule de Hunter, ensuite, il approche son visage d’Adonis près de celui du balafré, Hunter sent sa respiration sur son cou.

      Je vais te crever, petite enflure, tu entends. Personne ne m’humilie de la sorte, non, personne !!!

      Hunter est toujours plongé dans ses pensées, sans oublier qu’il continue de manger sa cuisse de poulet.

      J’ai des contacts, je connais des gens dans le milieu, des personnes qui gagnent à être connues. Ils peuvent te briser les jambes, te noyer lentement dans un sceau de pisse. La marine ne fera rien, nous nous assurons qu’ils ont une bonne retraite. Alors, si j’étais toi, je me mettrais à genoux devant tout le monde, et je lécherai les bottes à 10 000 000 de Berry de ton nouvel ami.

      Hunter se réveille, puis il regarde les chaussures du prétentieux. Ensuite, il tourne sa tête vers Thomas, plongeant son regard impassible dans celui colérique du bourgeois.

      Tu t’es fait arnaquer.

      Dit-il en pointant du doigt les chaussures.

      Comment ?

      Le chasseur parle sur un ton calme.

      Le cuire est de mauvaise qualité, les coutures sont bas de gamme, les lacets sont usés prématurément, ils font tache avec le reste de la chaussure qui paraît neuve. Conclusion : les lacets ne sont pas ceux des chaussures originales, le cuir est bas de gamme, il est déjà froissé, et les coutures sont trop fines pour ce genre de modèle. Pour résumer le tout, tu as payé une fortune une contrefaçon. Mon éducation me permet de faire la différence entre un produit de qualité et de l’occasion, ce qui n’est pas ton cas, apparemment. Avoir de l’argent ne veut pas dire qu’on peut le gaspiller inutilement, c’est déjà un crime à mes yeux. Mais je ne suis pas un haut dignitaire du gouvernement, je ne décide pas des lois. Je ne peux donc pas te juger pour cette faute.

      Hunter pose sa main gauche sur le poignet gauche du Bolgheri qui est sur son épaule droite.

      Par contre, pour la corruption des marins et le fait d’être en contact avec des membres de la mafia. Cela me donne carte blanche pour te frapper le visage avec un pied de chaise jusqu’à ce que tu me donnes les noms et les adresses de tes contacts.

      Thomas grimace.

      Fils de pute, je vais t’apprendre !

      Il sort un pistolet à silex de sa poche gauche avec sa main droite, puis il arme le chien et braque Hunter.

      Je vais te flinguer devant tout le monde, et je retournerai finir mon caviar. Il n’y aura aucune conséquence pour mon acte, je serai aussi innocent que l’enfant que vient de naître !

      Les clients regardent la scène, ils ne savent pas comment réagir. La tension monte, l’effroi de voir un homme se faire assassiner de sang-froid les paralyse. Hunter pose ses mains sur la table, puis il regarde devant lui.

      Tu es raisonnable. Maintenant, lèche-moi les pompes, petite raclure !

      Il pose son pied droit sur la table, et avec son index gauche, il pointe la chaussure.

      Tu es un agent du gouvernement, un marine ? Je m’en fiche, j’achèterai ton supérieur pour clore le dossier. Tu as encore une chance de t’en sortir, obéis-moi, mon chien. Regarde ces gens, ils n’interviendront pas, car ils savent qui je suis, ce que je fais, ce que ma famille représente pour le milieu. Alors, lèche, chien !!!

      Mary se délecte de ce spectacle en buvant du vin de la famille Bolgheri.

      — Chérie, tire-lui dans le visage et qu’on n’en parle plus.

      Tonton flingueur regarde Hunter avec un regard intense.

      Bien, ma dulcinée !

      Dit-il en s’adressant à sa future épouse.

      Une dernière parole avant d’aller rejoindre le créateur ?

      Hunter reste impassible, il tourne sa tête vers son adversaire.

      Cerotis.

      Thomas sourcil.

      Cero... ?

      Soudainement, un violent coup de pied percute le nez du noble. Thomas traverse quatre tables avant d’atterrir dans le buffet, son amie se lève et se met à hurler en pointant du doigt Cerotis.

      — Haaaaaaaaaaaaa !!! Assassin, assassin !!!

      Celui-ci est en colère, il regarde Mary avec un air sombre.

      Ne touchez jamais à Hunter, sinon, je vous bute, compris !

      Dit-il en hurlant sur le mannequin. Celle-ci est effrayée par l’audace du jeune chasseur, elle tombe sur les fesses. Plus loin, deux hommes du Baratie ayant assisté à la scène sortent Thomas du poulet braisé qui est fichu. Les deux cuistots sont en colère, leur délicieux repas est gâché, et ils ne se privent pas pour exprimer leurs mécontentements. Ils rouent de coups le responsable, puis ils le balancent sur son rafiot, avant de virer le mannequin. Celle-ci est virée du barbecue, son futur époux est inconscient, mais il n’en restera pas là. Cerotis s’assoit à la table de son ami, et ils continuent de manger.

      Il t'a pris pour un marine.

      Dit-il en pouffant.

      Si j'étais un marine, je lui aurais collé une balle dans le ventre lorsqu'il m'a respiré au visage.

      Les deux chasseurs se sont réconciliés. Juste après ce petit incident, des cris se font entendre, des sortes de monstres venant des profondeurs font leur apparition. Hunter regarde Cerotis, puis ils se lèvent de leur chaise, les deux hommes vont passer à l'action.


      Dernière édition par Hunter le Dim 27 Nov 2022 - 17:46, édité 1 fois
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      Erreur 404 la personne à laquelle vous avez adressé la parole ne répond pas. A la place c'est un homme au teint halé et aux cheveux blancs qui me renvoie la balle. Difficile d'estimer son âge, mais, je n'ai aucun mal à jauger son courage, s'il est là, c'est qu'il est plus balaise que le clampin moyen qui se goinfre sur ce navire-restaurant. Comme la miss en combinaison moulante d'ailleurs. Mais contrairement à elle, je peux le regarder sans penser à... hum… enfin voilà!

      Plus important, les habitants des abîmes continuent d'affluer. Moi, ce que j'aime, chez ces gars-là, c'est que l'on peut s'y mettre à trois, ils semblent toujours d'accord pour battre des records. Tant est si bien que j'ai vite fait d'être couverte de sang et d'entrailles. Ma jolie robe est probablement fichue, mais je passe un excellent moment. Sauf que, bien évidemment, je ne laisse rien paraître. Mon visage reste neutre, comme détaché de la réalité à laquelle je fais face. Intérieurement, je suis au Nirvana!

      Petit à petit, les rangs ennemis s'éclaircissent. Et finalement, il ne reste que le l'espèce d'immense serpent marin qui beugle son courroux. Ses énormes yeux se braquent dans notre direction, il n'a apparemment pas du tout apprécié qu'on massacre sa sinistre engeance. D'un autre coté, ils étaient assez nuls, leur seule force c'était le nombre et il a suffit de trois personnes assez douées pour les expédier ad-patres. Bref, du men fretin. Sauf que cette fois, papa est là et ça va camphrer! J'ai vu la lueur meurtrière dans ses yeux. Je ne la connais que trop bien. Avant mes compagnons, j'ai compris que le monstre allait passer à l'attaque. Aussi vite que faire se peut sans user du soru, j'embarque mes deux frères d'armes improvisés juste avant que l'immense queue de l'Enroulé ne fasse voler en éclats le ponton sur lequel on se tient.

      "On se le fait?" dis-je avec un soupçon d'amusement dans ma voix grave. 
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      Franchement, quoi de mieux après un bon repas qu'une bonne bagarre ? Rien ! À part peut-être une sieste. Ça peut être sympa aussi. Mais bon, là, il fallait tailler dans la chair, donc autant le faire.
      Aquila vit la jeune femme en robe, ou du moins, ce qu'il en restait vu l'état de cette dernière, continuait à se battre et à éclater ces espèces de poissons-grenouilles. Qu'à cela ne tienne, Aquila accompagna la jeune femme dans la tuerie, en tranchant à tout-va ce qui se trouvait sur son chemin. En même temps, quand on voyait le boss final, il fallait bien dégager le chemin et virer tous les adds inutiles.
      Les deux combattants dégageaient la voie d'une manière tellement synchronisée qu'on aurait dit qu'ils exécutaient une danse, macabre certes, mais une danse quand même.
      Mais voilà que l'anguille géante ne voyait pas ça d'un bon œil. Alors qu'Aquila était occupé à continuer à trancher des filets de poissons, il se sentit agrippé puis l'instant d'après il se trouvait à un autre endroit du navire. Il ne put rien dire à part un "Quoi ?". Il se tourna et vit la combattante qui le tenait puis il regarda le lieu où il se trouvait et vit la queue du monstre détruire l'endroit. Là, il comprit que la jeune femme venait de le sauver. Ses observations furent interrompues par la même jeune femme qui demanda :


      "On se le fait ?"

      Aquila la regarda avec un immense sourire et des étoiles dans les yeux et lui répondit :

      "Avec grand plaisir ! Et merci de m'avoir sauvé. Elle est sympa ta technique !"

      Puis, en regardant les deux femmes, il savait que sa force ne suffirait pas à tuer l'anguille. Par contre, de ce qu'il avait vu, les deux femmes semblaient être plus puissantes que lui donc, il leur dit, tout en fusillant du regard la bestiole et se faisant craquer la nuque et les épaules :

      "Vous semblez plus puissante que moi, donc laissez-moi attirer son attention. Je vous laisse le soin de l'éclater !"

      C'est ainsi qu'Aquila fonça tête baissée, sabres en avant, vers la tête du monstre afin de l'attaquer de face. Une fois en face de sa gueule, Aquila ne pouvait voir que ses crocs immenses. Là, il se dit qu'il serait temps d'essayer sa nouvelle technique. Il regarda son croc le plus gros et frappa dessus de toutes ses forces en criant :

      "Tranche-Terre!"

      Peut-être qu'en lui coupant les dents, Aquila allait suffisamment attirer son attention...
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      Elle n'avait jamais travaillé en équipe et c'est bien ici quelque chose qu'elle ne changerait pas !

      Le souffle fétide et la rangée de dents aiguisée de son adversaire ne l'impressionne nullement mais ne la laisse pas pour autant indifférente. Depuis le Baratie, elle enflamme ses membres pour se propulser vers l'avant afin d'atteindre une hauteur suffisante qui lui permettrait de rivaliser avec la hauteur de son ennemi.

      La distance se raccourci et devient dès lors un obstacle de moins. Plusieurs personnes avaient au préalable disposée de la créature de façon a l'epuisée de manière significative pour permettre des ouvertures. Farore n'était pas spécialement un as du combat, mais elle savait distribué des coups à des emplacements clés et c'est bien ce qu'elle voulait faire.

      Son pied se charge d'énergie enflammé et lui permet de faire une ultime propulsion, l'air autour d'elle se déforme et offre un spectacle cosmique ! L'énergie engendrer par le coup se dispense sur toute la surface occulaire du monstre aquatique, lui arrachant de la sorte un hurlement digne des enfers. Dans une pirouette parfaitement executée, Farore reprends pied sur le navire avant d'envisager envieusement les harpons tout juste sorti de la cale. Serait-ce ici suffisant ?

      À voir.
        Votre triple attaque cueille le monstre en plein élan destructeur et le calme net. Pendant qu'Aquila transforme la superbe dentition du monstre en cauchemar de dentiste, les deux demoiselles, l’héroïne du Cipher Pol et celle du reste du Monde bondissent de chaque coté de la tête du monstre maintenant aussi édenté que malheureux, visant les yeux, dans la plus pure tradition des chasses aux monstres géants.

        Et pendant que les trois sauveurs retombent avec classe sur divers objets flottants sous les yeux d'une foule admirative et silencieuse, le monstre de son coté reste dressé au dessus du navire restaurant. Fumant, blessé, aveugle, il reste figé comme frappé par la foudre pendant de très longues secondes. Laissant a chacun le temps de se féliciter, puis de commencer à douter, à s'interroger...

        Et si ce n'était pas fini ?

        Et si cette formidable attaque n'était qu'une pichenette pour une bête de cette taille ?

        Et alors que la tension arrive à son comble, le monstre pousse un long gémissement, et s'abat de tout son long dans la mer, en ne manquant le Baratie que d'une toute petite encablure. Le hurlement de joie des touristes noie celui bien plus discret de celui des Profonds qui replongent discrètement à la baille pour regagner vaincus leurs profondeurs blêmes. Et l'ambiance déjà plus joyeuse devient définitivement festive quand Jazz Kintoki brandit une longue lance en direction du cadavre de l'enroulé en criant,

        - Ce soir, c'est soirée sushi ! C'est le Baratie qui offre !